Holly était rentrée de Paris aujourd'hui même. Après sa rencontre inattendu aux toilettes avec un jeune homme plutôt pas mal, elle partit dans sa chambre, poser ses affaires, prendre sa douche et se changer. Ce petit train-train lui prit quelques temps, une heure et demi pour être plus précise. La douche, les cheveux, le maquillage tout était fait mais Holly hésitait sur sa tenue et où elle allait aller. Elle ne sortait que pour 21h ce soir. Elle enfila d'abord un jeans slim noir ainsi qu'une tunique verte turquoise à manche longue. Elle enfila un gilet, une veste, mis un bonnet et sortit de sa chambre. Holly ne savait pas vraiment où aller mais elle voulait sortir, ça c'était sur. Ne pas forcément aller loin mais sortir, marcher et se manger de l'air frai dans le visage parce que ça, ça lui prouvait qu'elle était en vie et c'est le plus beau des cadeaux... La jeune femme sortit de Berkeley et se balada quelque peu devant le bâtiment avant que l'idée d'aller sur le toit lui passe par la même. MP3 sur les oreilles, la jeune femme rentra dans la faculté et prit l'escalier qui montait au toit de cette dernière. Comme d'habitude, il n'y avait pas grand monde et en même temps, vu la chaleur et vu qu'une bonne partie des élèves étaient à paris, cela s'expliquait. Comme à son habitude, la jeune femme avança au bord du toit et la musique à fond, elle regardait en bas. Non pas pour se jeter du toit mais pour voir d'où elle était, pour voir que d'ici, elle dominait le monde, elle était grande et les gens étaient petits. La jeune homme avait froid et se frottait les mains. Elle hésitait à partir mais n'importe où est-ce qu'elle irait, il ferait froid donc autant rester là. Holly s'installa sur l'espèce de petit banc qu'il y avait. Elle poussa le son de ses écouteurs au maximum et ferma les yeux. La jeune femme adorait écouter sa musique à fond et ne faire qu'un avec elle... Dans ces moments elle ne pensait plus qu'à elle et ce n'était pas si mal après tout. La jeune blonde ouvrit les yeux et se leva. Elle dansait légèrement pour se « réchauffer » tout en regardant autour d'elle. Holly n'était pas folle mais elle avait besoin de joie, de folie et en même temps de douceur et de calme. Ces derniers temps, la vie de la jeune blonde était plus que rythmée et donc ces quelques minutes avec elle même n'était pas si mauvaise.... La jeune thêta se dandinait donc sur Written in the Stars de Tinie Tempah et Eric Turner. « It's written in the stars » Cette phrase touchait toujours Holly au plus profond de son coeur. Ses parents lui manquaient et le bébé dont elle avait avorté aussi. Elle savait qu'elle n'aurait pas été capable de s'occuper de ce dernier étant trop jeune. Bien que persuadée que sa décision était la bonne, des fois elle y pensait, et une chose dont elle était sûre, c'était que si elle tombait à nouveau enceinte, elle le garderait cette fois, enfin, on ne sait pas ce que le destin nous réserve...
La chanson fini et une autre se mit en route. Cette fois-ci, c'était une chanson française... M. Pokora, pas franchement glorieux pour une jeune femme de vingt ans mais les paroles de « juste une photo de toi » lui allait droit au coeur. Une photo voilà ce qui lui restait de son ex, de qui elle était enceinte, ainsi que de CEC; le seul homme qui l'avait détruit à ce point. La jeune femme chassa ses images de son esprit et se tourna. A ce moment, elle vit une jeune femme qui poussait la porte pour arriver sur le toit. Holly, plus que polie, éteignit son iPod. Elle ne savait pas si elle devait aller vers elle ou attendre que celle-ci vienne... Plutôt que de passer pour une cruche ou que la jeune brune fasse demi-tour; Holly s'avança vers elle. Elle ne savait pas par quoi commencer, bonjour, serait une bonne option, mais pourquoi pas « il fait froid aujourd'hui »? Enfin, Holly avança et sourit à la jeune femme

Bonjour :)

C'était la deuxième rencontre de la journée et Holly espérait que celle-ci se déroulerait aussi bien que la première. Elle espérait aussi que la jeune femme n'allait pas la remballer ou autre... Holly s'assit à nouveau sur l'espèce de banc qui était à une dizaine de centimètre de la porte. Elle regarda la jeune femme, sourire aux lèvres, attendant que cette dernière réponde.

• Je ne savais quoi faire, j'avais un peu de mal à me mêler aux autres, le temps d'adaptation je présume, mais avec tous les endroits que j'ai visité et tous les lieux ou j'ai du vivre, en arrivant dans ce pays, j'avais la sensation que c'était toujours pareil. Arriver, s'installer, se créer de nouvelles relations, bonnes ou mauvaises et repartir à zéro, un éternel recommencement.
  
  Restant ici chez moi ou ma colocataire semblait ne pas être là depuis queqlues jours, je voulus sortir, prendre l'air, pour décompresser et m'habituer à cette nouvelle ville, nouvelle vie, qu'était Berkeley. Parfois j'en avais assez des études, de me plonger dans les bouquins. Je voudrais parfois me sentir vivante, autrement qu'à travers d'être la fille chérie de son père richissime, même si je ne faisais pas cela pour lui, j'aimais étudier, apprendre de nouvelles choses en bien des domaines.
  
  M'activant j'enfilais une veste un petit bonnet et hop direction dehors. Je marchais dans les différentes ruelles quand soudain j'attéris face à un immeuble. Anodin pour certains certes,mais pour une française comme moi, cela me fascinait quelque part, j'étais en Amérique, ce n'était pas rien. Le sourire aux lèvres, je pris l'initiative de grimper au sommet de cet édifice, ne sachant pas trop pourquoi. Montant les marches énergiquement, j'arrivais enfin devant une porte qui allait me donner une vue surprenante.
  
  Pour être surprenant cela le fut, car je n'étais pas seule, je me retrouvais face à face avec une autre personne que je ne conniassais pas dailleurs, comme tant d'autres. J'eus un instant de blocage espérant de pas la déranger, pensant qu'elle était peut être venue ici pour chercher de la tranquilité, ou encore pour admirer la vue comme si elle dominait le monde, nous si grand, là debout face à cette étendue ou les lumières de la ville illuminaient le sol.
  
  Je la regardais d'un furtif coup d'oeil assez grande, emmitoufflée dans une veste, sa tête recouverte d'un bonnet, il faut dire que ce soir la température était des plus glaciales, puis soudain elle s'adressa à moi, alors que je ne savais pas si j'allais rester ou partir, qu'un bonjour sortit de sa bouche.
  Par politesse je rétorquais.
  
  Bonjour, euh...désolée, je ne savais pas qu'il y avait du monde ici ce soir, alors..si..je vais partir, je ne voulias pas déranger, encore désolée., lançais-je avec un demi-sourire, en maintenant toujours la grosse porte.
  
  Je m'étais mise à barfouiller, et à me perdre dans mes paroles, j'étais surprise de voir que je n'étais pas seule à avoir eu cette idée soudaine. J'eus un drôle de sentiment comme ci je ne me sentais pas à ma place, pourtant j'avais vécu dans divers lieux depuis mon arrivée dans ce grand pays, ou tout s'était bien passé, mais là je sentais mon intégration se faire plus difficile, peut être était-ce une fausse impression? Seul le futur nous le dira...

Holly sourit à la jeune femme tout en ne comprenant pas vraiment sa réaction... Il n'y avait pas de mal à être deux ici et c'est vrai que tout comme elle, elle ne s'attendait pas à voir quelqu'un sur le toit avec cette fraîcheur... Le soir tombait sur San Francisco et il faisait froid, vraiment froid... Holly regarda la jeune femme et lui dit.

Tu peux rester tu sais, je ne mange pas..

Holly sourit à la jeune femme, c'est vrai, la jeune blonde ne faisait de mal à personne, à part à elle même, très paradoxale mais bon... En voyant la jeune brune, timide, assez indécise et qui en voulait pas se faire sentir de trop, Holly se reconnut lorsqu'elle est arrivée à Berkeley, dans cette immense faculté où des milliers de personnes se côtoyaient, où des centaines de matières divergent et où les gens avaient plus ou moins de facilités à s'intégrer... D'ailleurs, sans sa cousine, les choses n'auraient jamais été si facile... Holly se remémorait assez souvent comment son intégration c'était passée... Ce fut dure, les gens ici sont hautains pour pas mal d'entre eux, les clans sont déjà formés depuis des années et pour s'incruster, pardon, s'intégrer. Il fallait franchement dire que ce n'était pas une mince affaire... Il fallait supporter le regard des gens, les critiques de ces derniers, les insultes pour certains... Il fallait lever la tête et avancer, coute que coute... La jeune blonde se leva et avança vers le bord. Elle regarda en bas, regarda les gens passer, ils étaient minuscules et c'est là qu'Holly se sentait bien, elle voyait qu'elle pouvait surmonter sa peur, surmonter toutes ces épreuves... Elle n'osait pas demander à la jeune brune pourquoi elle avait cette petite moue... Mais elles ne se connaissaient pas et c'était surement un peu trop intime... Holly rangea son iPod qui dépassait de sa poche et tenta d'engager la conversation...

Je m'appelle Holly, Holly Kathleen Spencer. Je suis en 3è année de droit... :)

Ce n'était franchement pas comme ça que la conversation allait s'engager mais bon... Savoir à qui elle avait affaire était déjà pas mal... La jeune femme marchait un peu pour revenir près de la jeune brune et pour se réchauffer parce qu'il fallait avouer que si elle restait statique, elle allait se transformer en glaçon et ce n'était pas franchement le top... Holly ne savait pas quoi faire pour engager la conversation... Elle attendait que le jeune femme en face d'elle réponde pour voir si elles avaient un point en commun... Même ne serait-ce que l'année d'étude... Holly souriait toujours à la jeune femme, a vrai dire ses lèvres devaient être gelées par le froid glacial du vent... Holly n'était pas en grande forme aujourd'hui.. Elle était rentrée pour voir ses amis mais pour le moment elle voyait plus d'inconnu qu'autre chose....

• Elle avait dû me trouver stupide à bafouiller de la sorte, mais quelles étaient les probabilités pour qu'une autre personne se trouve à cet endroit par un pareil temps si glacial? Je repris vite mes esprits après tout ce toit était assez grand pour nous deux non? Et la vue y était magnifique!
  
  Désolée encore une fois je ne pensais pas trouver du monde en venant ici.
  
  Sur ces paroles je poursuivis pour me présenter.
  
  Je m'appelle Emy Elizabeth Conway, fraichement débarquée de Los Angeles alors je suis un peu perdue ici dans cette grande ville. Je n'y connais personne, mais je pense qu'après un certain temps d'adaptation ça ira beaucoup mieux. Et je suis à Berkeley en première année de Littérature même si j'en connias un rayson la-dessu déjà.
  
  Oui en 1ère année de Littérature ici mais mes connaissances en la matière étaient bien plus étendues et approcfondies j'avais toujours eu un faible pour celà.
  Je m'approchais doucement du bord pour y voir l'étendue de la ville s'offrant à nous, c'était sublime, toutes ces lumières, cette vie nocturne qui s'agitait comme sous nos pieds. On se sentait sur un pied d'estale ce qui m'étira un sourire.
  
  Et dis moi que fais-tu ici à une heure si tardive, seule, Holly Kathleen Spencer? Enfin si ce n'est pas indiscret? Pour ma part, j'aime les endroits isolés, inaccessibles ou encore tranquilles!
  
  Je marchais le long du rebord sentant le vent frais venir se plaquer sur mon visage, où mes lèvres prenaient une teinte plus foncée, causée par le froid. Probablement un vent du Nord, l'un des plus galcials.
  Je ne m'étais pas fait d'amis ici excepté Okana ma co-locataire chez qui j'avais trouvé refuge en arrivant à San Francisco. Nous nous entendions plutôt bien pour les rares fois ou l'on se croisait ce qui n'était pas plus mal dailleurs, chacune respectait l'intimité de l'autre.
  
  Tu vis sur le campus?
  
  C'était une question comme une autre, après tout nous allions nous croiser souvent fréquentant la même université. La discussion semblait prendre place tout doucement à savoir si nous serions comptabible ou non par la suite, si nous deviendrions proche ou alors de simples connaissances.

Holly continuait de gambader sur le toit. Elle ne voulait pas franchement se transformer en glaçon ou autre. Elle faisait glisser ses doigts sur le rebord du toit; comme pour jouer avec le feu. Ce qui lui arrivait de plus en plus... La jeune femme n'avait pas la forme, elle était triste et désespérément seule. Cela se voyait déjà parce qu'elle était sur le toit. A moins de vouloir se suicider, on ne fait pas grand chose sur un toit à cette période... Elle se rapprocha de la jeune brune pour pouvoir entendre ce qu'elle allait dire parce qu'avec le bruit du vent et de la vie autour d'elles, plutôt en bas, celui risqué d'être corsé... La jeune brune commença à se présenter. Lorsqu'elle lui dit qu'elle avait du mal à s'intégrer; Holly sourit. Il était vrai que l'intégration était assez difficile dans cette immense école qu'est Berkeley. Pas mal de personnes viennent de lycée huppé de la Californie et viennent ici à plusieurs, l'intégration est donc plus facile mais pour une fille comme Emy ou bien encore Holly à son arrivée; cela est beaucoup plus dure... Lorsque miss Conway lui dit ses études, Holly sourit. Elle adorait la littérature et avait d'ailleurs beaucoup hésité entre ce cursus et celui qu'elle suivait à l'heure qu'il était. Même si le droit était devenue une passion, lire des bouquins, les étudier ou bien encore les critiquer était comme une seconde passion. Cette dernière était venue de sa lecture des Liaisons dangereuses de Laclos en cours de Première au lycée de Canberra. La jeune femme était passionnée par ce bouquin, c'était sûre... Enfin, elle sortit de ses pensées. Enchantée de te rencontrer alors! J'adore la littérature. Tu as un auteur favori? La jeune blondinette n'était pas sûre de connaître l'auteur cité ou autre mais cela pouvait permettre de rapprocher les jeunes femmes puisque même si Holly adore Laclos, il n'y a pas que lui comme auteur! Pour Holly, il y avait deux littératures différents. Une littérature plus ou moins « classiques » et la littérature pour « enfants ». Dans cette dernière, elle plaçait toutes les pseudos littérature comme Stephenie Meyer, Stephen King ou autre. Bien que ce soit des oeuvres, de très grandes oeuvres; pour la jeune femme, la vraie littérature c'était Laclos, Zola, Balzac, Maupassant etc. Holly écoutait toujours les dires d'Emy. Sa question la fit d'ailleurs sourire. Que faire ici, sur un toit par un tel temps? Pas grand chose.. S'évader, s'éloigner du monde, du bruit, de la foule que la jeune femme supportait de moins en moins... Elle regarda la jeune femme, était à côté d'elle et enchaîna; Pour être tranquille tout simplement... Le bruit, la foule me mettent mal à l'aise depuis quelques temps. Puis je prends l'air avant d'aller voir quelques amis =) Je suis de retour de la Sorbonne pour le week-end donc bon, je vais profiter un peu! La jeune femme marcha un peu et s'assit sur les espèces de banc qu'il y avait. Même si la taule était gelée; elle avait besoin de s'asseoir, de respirer et de ne rien faire. Pour une fois, elle voulait mettre un bout de sa vie sur pause. Elle rentrait pour deux jours, elle voulait stopper ce train train horrible qui la suivait depuis qu'elle était partie à Paris. Elle voulait stopper tout ça et c'est d'ailleurs pour cela qu'elle avait décidé de déménager, histoire de s'éloigner de la faculté quelques temps... Elle pensait à l'appartement qu'elle avait trouvé... Un sourire s'afficha sur son visage. A ce même moment, Emy lui demanda si elle vivait sur le campus. À ce moment là, Holly pensa enfin pouvoir engager réellement la conversation... Eh bien écoute, non je ne vis plus sur le campus. Enfin, si mais plus pour longtemps. Lorsque l'échange avec la Sorbonne prendra fin, je déménage à Richemond; pour enfin pouvoir être vraiment autonome et voler de mes propres ailes! Et toi? Tu vis sur le campus..? Je suis curieuse mais bon... Tu es dans quelle confrérie? Holly sourit et s'allongea sur le banc. Elle était fatiguée voire même épuisée de son voyage et du décalage horaire! Cela fait beaucoup pour elle... Elle ferma les yeux en attendant la réponse de la jeune femme. Holly voulait s'évader un peu avant de discuter sérieusement...

• Quel auteur était mon préféré? Tout dépendait si je me référait à mes origines françaises ou bien à ma nouvelle vie ici aux Etats-Unis, j'étais indécise mais unléger sourire aux lèvres je répondais gardant les mains dans mes poches bien au chaud par cette température glaciale.
  
  Et bien j'aime beaucoup la littérature en général, tout dépend des histoires sans vraiment avoir d'auteur favori a vrai dire!
  
  Puis elle me disait vouloir trouver du calme et je puvais la comprendre car j'étais dans le même cas qu'elle même si j'étais seule ici certes il y avait ma cousine mais mon père me manquait bien que m'envoyer ici était la meilleure chose pour moi, pour m'écarter de la situation familiale qui était désastreuse et puisles études avaient toujours été pour moi un échapatoire pour me sentir mieux, me concentrer sur autre chose. A l'écouter je préssentais qu'elle avait quelque chose d'enfoui en elle, elle avait dit "ces derniers temps". je restais perplexe mais n'en dit rien.
  
  Puis elle me demanda si je vivais sur le campus et de quelle confrérie j'étais. jemarchais toujours les mains dans le spoches par ce froid glacial puis regardant devant moi de la hauteur de cet immeuble, la ville illuminée, je pris une légère inspiration puis lui répondis.
  
  Je vis en dehors en colocation dans une charmante maison et je fais partie des Alphas, je ne suis pas encore totalement intégrée je viens d'arriver et j'ai besoin de prendre mes marques, mais dis moi tu aimes la Sorbonne? Personnellement j'ai être ici mais mes proches me manquent, mon père, mon pays qu'est la France et tout le reste aussi mais étudier en Amérique est une véritable chance et me laissera plus d'ouverture pour mon avenir, un mal pour un bien !
  
  J'avais de la nostalgie dans la voix, mais je devais avancer et ne pas décevoir mon père qui s'était toujours occupé de moi pour mon bien être.
  Voir les illuminations me rendaient particulièrement sereine même si les nuits étaient pour moi un vrai calvaire entreles souvenirs passées et l'inquiétude que je ressentais en tout temps pour ma mère. Bref je devais m'intégrer ici et y mettre tous les atouts de mon côté.
  
  Tu as beaucoup d'amis ici, ils me te manquent pas trop? je sais que généralement on revient toujours chez soi puor se sentir mieux est ce ton cas? Moi aussi je suis curieuse avec les gens qui me paraissent interressant et tu sembles l'être.
  
  Un silence s'installa qui je repris.
  
  Ca te dirait de quitter cet endroit et d'aller marcher un peu et d'aller se prendre un café bien chaud?
  
  Peut être était ce le début d'une belle amitié? Qui sait?

• Je l'écoutais tout comme elle semblait m'écouter, et cela me fit le plus grand bien, enfin une personne qui était intéressée par ma personne même si je n'étais pas du genre à me mêler à la foule me mettant mal à l'aise, je n'aimais pas parler de moi, de ma famille en autre alors je pourrais toujours survoler le sujet quand celui ci fera son apparation, et puis rester dans ma bulle ici nouvelle arrivante à Berkeley pouvait être que péjoratif c'est pour cela que je m'efforçais à aller dans cette masse d'étudiants pour m'y faire une place et m'y faire accepter!
  
  Je ne sais pas si on s'y fait à la longue, peut être?! Mais je sais que mon pays me manquera toujours, cela ne signifie pas que je n'y retournerais pas mais certainement pas avant longtemps! Et puis là-bas fait parti de mon passé, bon ou moins bon et puis quelques uns de mes amis y vivent encore, à l'occasin j'y ferais un saut aux vacances prochaines!
  
  Puis elle accepta mon invitation pour aller se réchauffer avec une bonne boisson chaude je soufflais dans mes mains pour les réchauffer avant de ne lui lancer un sourire.
  
  Très bien j'aurai plutôt tendance à vouloir aller en ville mais autant me faire tout de suite à Berkeley alors go pour la cafétariat du Lycée!
  
  Elle m'ouvrit la porte pour me laisser passer, cordial avec ça.
  
  Merci Holly!
  
  Nous franchissions donc cette porte, puis empruntions l'escalier pour quitter ce lieux et se rendre à la cafétariat du Lycée de Berkeley.
  
  Depuis combien de temps es tu ici? Je veux dire en tant qu'étudiante? Personnellement je ne sais pas si j'arriverais à m'intégrer au sein des autres, j'ai quelques difficuktés à aller vers les autres, à vrai dire chacun de mes amis nos rencontres se sont faites par le plus grand hasard, jamais parce que je ne l'avais voulu,mais le hasard fait bien les choses car ce sont devenus désormais de réels amis des personnes sur qui je peux compter bien plus que ma propre famille, même si cela devrait être le contraire, mais bon je ne vais pas me plaindre,non plus!
  
  Arrivées en bas de l'immeuble, ce fut à mon tour de lui ouvrir la porte et de la laisser passer pour se dioriger vers l'endroit chaud qui nous attendait avec cette boisson chaude à la clef!