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« Je sombrais peu à peu dans les pires rêveries des plus ténébreuses chimères à la seconde où nos lèvres s'effleurèrent. »

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MessageSujet: « Je sombrais peu à peu dans les pires rêveries des plus ténébreuses chimères à la seconde où nos lèvres s'effleurèrent. » « Je sombrais peu à peu dans les pires rêveries des plus ténébreuses chimères à la seconde où nos lèvres s'effleurèrent. » EmptyDim 14 Nov - 18:44

« Je sombrais peu à peu dans les pires rêveries des plus ténébreuses chimères à la seconde où nos lèvres s'effleurèrent. » 15mo51e
Harrison & Anastasiya

« Je sombrais peu à peu dans les pires rêveries des plus ténébreuses chimères à la seconde où nos lèvres s'effleurèrent. » Er151010_08 « Je sombrais peu à peu dans les pires rêveries des plus ténébreuses chimères à la seconde où nos lèvres s'effleurèrent. » 000e63gw
« Je sombrais peu à peu dans les pires rêveries des plus ténébreuses chimères
à la seconde où nos lèvres s’effleurèrent.
 »

    Je regardai ma montre. 19H53. La nuit était déjà tombé sur San Fransisco. J’étais assise à une table d’un bar que je connaissais assez bien maintenant, j’avais l’habitude de côtoyer cet endroit assez chic, où la clientèle était distinguée et ne parlait pas trop fort. C’était très calme et je pouvais enfin échapper au vacarme de la ville et de l’Université. Je regardai alors par la fenêtre juste à côté de moi, la rue était très éclairée et de nombreux passants s’affairaient. je voyais aussi de temps en temps passer le tramway avec tous ses passagers nerveux après la sortie du travail, ses étudiants plongés dans leurs cours.. Je portai ma tasse à mes lèvres, soufflait un peu sur le thé chaud et bu une petite gorgée, la chaleur du liquide me procura une douce sensation. Mais ça ne dura guère, c’était comme tout. J’étais d’habitude plutôt enjouée, mais aujourd’hui rien ne me donnait envie de sourire. Pourtant, j’essayai de faire des efforts sur moi-même en me disant que rien n’était vraiment catastrophique dans ma vie, au contraire. Mais il y avait des jours comme ça, où on avait pas du tout le moral.

    J’étais sorti de cours trois heures plus tôt, était retourné dans ma chambre pour poser quelques affaires et en prendre d’autres pour aller faire un tour en ville. J’avais croiser beaucoup de monde, et à chaque fois on m’avait dit que je n’avais pas l’air en forme. Je leur avait d’abord répondu par un regard noir avant de m’en lasser. Une amie m’avais accompagné jusqu’au café avant de me laisser entrer. La seule fois où mon visage s’était éclairé, c’était quand un beau jeune homme du campus m’avait effleuré l’épaule en passant. Je m’étais alors retourné en souriant, lui adressant un petit regard en coin. Les hommes me rendait ma bonne humeur, enfin partiellement. On me disait souvent que j’étais pathétique, c’étai parce que ces personnes ne pouvaient pas obtenir tout ce qu’elles désiraient. Moi, je le pouvais. Un petit sourire s’afficha sur mes lèvres à cette pensée, tandis que je portais une nouvelle fois mon thé bouillant à mes lèvres. Je reposai mon regard sur la rue qui se vidait peu à peu de monde. J’entamai ma deuxième année d’étude à Berkeley, San Fransisco était une ville qui me plaisait bien, elle était très dynamique et on pouvait sortir souvent, les endroits ne manquaient pas.

    J’avais bien envie de me détendre ce soir, j’attrapai alors mon portable et envoya un message à plusieurs amis. Mais, au même moment, un des serveurs du bar, qui apportait la commande à la table derrière moi, trébucha sur mon sac, posé à terre et s’étala de tout son long dans l’allée. Je me levai précipitamment, mon sac aspergé de café devant mes yeux effarés.

      Anastasiya — « Oh non! Vous avez vu l’état de mon sac? Vous auriez pu faire attention! On ne vous a pas appris à regarder où vous marchez? »

      Serveur — « Hum... Veuillez m’excusez Madame, je ne l’avais pas vu.. Attendez.. Je vais arranger ça.. »


    Il prit alors son affreux torchon et frotta mon sac avec. A ce moment-là, je suis presque sûre que mes yeux se sont aussi arrondis que la soucoupe qui gisait à terre en miette.

      Anastasiya — « MAIS ARRETEZ! VOUS ETES FOU! N’essuyez pas mon sac avec ce...cet infame torchon! »


    Je récupérai alors mon sac, dévastée devant ce carnage. Un sac tout neuf..
    Un jeune homme rentra alors dans le bar, avec nonchalance, et jeta un rapide regard aux dégâts causés par le novice. Il salua le gérant du bar, je ne reconnu pas tout de suite sa voix, je ne le regardai même pas à vrai dire. J’étais trop occupée à me lamenter devant l’ampleur des dégâts et surtout à me demander comment j’allais réparer tout ça. Je n’avais plus qu’à le jeter..
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