Holly s'était de sale humeur ce matin là. Elle avait été à une fête, un dimanche soir et c'était pas franchement le truc à faire. Elle c'était endormie sur son portable après avoir envoyé un SMS à un ami qui était à Paris à l'heure qu'il était. Elle n'avait pas eu de réonse et ça l'avait mise de plus mauvais poil qu'elle n'était. La jeune thêta se leva et passa à la douche vite fait. Elle en sortit cinq minutes après, s'habilla d'une robe noire cintrée à la taille. Elle s'attacha les cheveux, un coup de crayon, du mascara, ses escarpins noirs et partit, à toute allure pour son cours de droit civil. Pendant le cours, elle regardait indéfiniment son portable attendant un sms de son cher Charles-Edouard... Une fois le cours fini, Holly rangea ses affaires et se dirigea vers la bibliothèque pour une heure. Les heures de trou était une catastrophe dans son emploi du temps. Après une fiche de jurisprudence, la jeune femme repartit vers la fac et ses longs couloirs pleins de gens. Fatiguée et blasée, Holly avait, portable à la main, priant de voir ce satané "you've got a new message" s'afficher. Elle espérait, surement vainement, que ça allait arriver maintenant, maintenant, MAINTENANT. Mais ce n'est pas un SMS qui arriva, c'est une blonde en pleine face qui arriva. Son blackberry lui glissa des mains et finit son vol planné sur le sol. Holly avait marché sur le pied de la jeune femme et s'en foutait totalement, son portable avant tout. Holly se baissa et le ramassa. elle leva les yeux lorsqu'elle entendit la jeune femme commencer à l'insulter. Holly n'était pas de bonne humeur et les insultes qu'elle venait d'entendre n'était pas tombées au bon moment. Holly dévisagea la jeune femme.

Non mais tu crois où toi? On se connait? Non je crois pas alors ton manque de valeur et de politesse tu te le cares où je pense. Et ne t'inquiète pas, je connais le prix des ces petites horreurs. Sur ce, j'ai autre chose à foutre de ma journée.

Holly la regarda de travers, rangea son blackberry dans son sac à main et passa devant la jeune femme, en la frolant, histoire de bien l'ennuyer. Holly détestait ces petites bourgeoises qui se croyaient tout permis. C'était une bêta à cout sure. Holly y aurait parié sa garde robe. Les jugements atifs, elle détestait ça surtout qu'Holly n'était pas de la haute société mais elle connaissait pas mal de chose sur ce monde de pourri. Hautaine était le mot qui les qualifiait. Elle n'avait à s'excuser pour rien, elle n'avait qu'à regarder où elle allait après tout, le sms à papa et maman pouvait attendre, enfin avec ce genre de fille, le caprice n'attend pas.

Holly riait à moitié quand cette poupée blonde lui parlait. Elle avait l'impression d'avoir affaire à une grand-mère qui faisait sa liste de course "premièrement, deuxièment etc" Holly pouffait de rire en entendant la jeune blonde dire que le prix de ses horreurs coutaient quarante de salaire. A vrai dire, ces gens de chose coutait à peine une journée de salaire de ses parents. Holly était riche, pleine aux as mais éviter de le montrer. Ces parents étaient les médecins les plus connus de l'Australie et avec le nombre de mutations qu'ils avaient eu; il y avait assez d'argent pour trois générations. Holly ne connaissait pas cette fille mais elle la dégoutait, elle lui donnait envie de vomir, de faire une tache sur ses chaussures et là, elle pourrait la ramener et demander qu'Holly dise pardon. La jeune thêta était franchement mal lunée et ce n'était pas, mais vraiment pas le moment de la titiller parce qu'Holly pouvait déclarer la guerre (à la Chuck et Blair) si elle le voulait. Les bêtas se prenaient pour les reines du monde alors qu'à part leur compte en banque, c'était pas très riche nul part.... Le QI ne volait pas haut et elles n'avaient pas franchement de valeur mais bon, le sujet n'était pas là. Holly regarda la jeune femme et souffla

Tu veux quoi au juste? Que je te dise pardon? Bah pardon mais je le pense pas. Et au passage, la fille de mon espèce elle te conseille de te calmer. On est pas copine toutes les deux alors tes insultes tu t'les gardes ma p'tite. t'es pas contente c'est le même tarif ma belle ok? Tu me parles de respect mais tu sais ce que c'est? Tes parents t'ont jamais appris que si tu veux être respectée tu dois respecter autrui... Attend, autrui c'est trop élevée pour toi, ça veut dire les gens en général.

Holly la regarda. elle était fière de sa répartie et avait envie de lui en coller une, le poing fermé, mais elle ne le ferait pas parce que finir devant le principal n'était pas son trip on va dire; même si elle savit qu'elle aurait gain de cause puisqu'Holly n'est pas du genre bagareuse et qu'elle a de très bons contacts avec l'administration. Elle sentit son portable vibrer et le sortit. Ce n'était pas CEC et donc elle le rangea. Elle regarda la jeune blonde et enchaîna.

Si tu pouvais bouger ton cul et tes chères chaussures de mon chemin, ça serait cool.

Holly baissa les yeux et regarda, avec dégouts les chaussures de sa nouvelle ennemie. Holly releva la tête et regarda la blonde qui de son teint clair passé au rouge.

Y'a une mini trace sur tes chaussures alors n'en fait pas une affaire d'Etat, c'est pas comme si elles étaient foutues.

Holly avait envie de lui en retourner une mais ses parents, de leur vivant, lui avaient toujours appris à être calme et logique; à ne pas se battree pour rien puisque la violence ne servait à rien. Ce n'est pas puisque la jeune Kathleen était mal lunée qu'elle devait rentrer dans une riposte phénoménale; ce sont deux jeunes femmes par l'Allemagne nazi et les USA pendant la guerre de 39-45 non plus.

La haine et la rage se faisait sentir dans les yeux d'Holly. La poupée blonde en face d'elle venait de toucher un sujet très sensisble: ses parents. Mais elle ne se laissa pas démonter ou verser une larme. Sa plus belle arme était sa force et le contrôle qu'elle avait sur elle même. La jeune thêta ravala donc sa haine, se calma et laissa parler la godiche qu'elle avait devant elle. La guerre ne venait que de commencer et elle savait que ce n'était que le début. On ne s'en prend pas à une Spencer comme ça! Son blackberry ne faisait que de vibrer dans son Yves saint Laurent noir, mais elle le laissa, ça devait être Aurlanne et ce n'était pas le moment de lacher le regard de haine qui circulait entre les deux jeunes femmes. Holly, bien trop énervée pour répondre quelques choses à cette barbie, la regarda en souriant. Mais excédée par sa remarque d'envoyer la note à ses parents; la jeune blonde regarda la petite pourriture enface d'elle (c'est amicale *_*) et lui rétorqua

Si t'as que ça a faire d'envoyer la note de tes chaussures fait les mais vu que t'es si riche que ça, paye toi les seules, aie un peu de fierté d'avoir fait quelque chose de bien dans ta vie: arrêter d'emmerder le peuple pour des chaussures

Holly en avait assez de ce bordel qu'elles cosaient dans le couloir qui se vidait. Holly devait aller en cours, c'était imminent et son professeur de droit constitutionnel n'allait pas lui faire de cadeau si elle arrivait en retard. Il dirait "si vous êtes en retard à un procès, on ne vous prendra pas au sérieux" et le sérieux, ça Holly l'avait. C'était d'ailleurs pour ça qu'elle voulait couper court à la conversation, par manque de temps et parce qu'il y avait plus grave dans la vie. En tout cas, une chose est sure, la belle blonde était triste de ne pas avoir mis ses louboutins ce matin, elle lui aurait explosé le pied et là, elle aurait pu râler. Holly voulait lancer un pic à la jeune femme; ça lui brûlait les lèvres mais elle ne voulait pas partir à nouveau dans une guguerre entre riches intelligentes et riches godiches *aooon ca rime*. Elle avait envie que tout cela s'arrête, qu'elle puisse aller étudier sans tuer personne. Le couloir se vidait petit à petit et les deux jeunes femmes se retrouvaient maintenant entourée d'une dizaine de personne, tout au plus.

Bon, tu sembles avoir autre chose à faire à regarder ta montre alors qu'il y en a une derrière moi. Moi c'est de même alors bye ma belle.

Holly fit un quart de tour et parta vers sa salle de cours qui était juste a côté. Elle poussa la porte, le prof n'était toujours pas là. Elle se retourna donc; fit un petit au revoir de la main à sa nouvelle ennemie et ajouta

La prochaine fois regarde où tu mets tes pieds quand il y a du monde dans le couloir chérie