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Invité Invité
 |  Sujet: "Catch me if you can" Ven 20 Aoû - 0:43 | |
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Les vacances étaient un moment que Camille affectionnait tout particulièrement. Oui, vous me direz, comme toutes personnes âgées de 0 à 99 ans (voir plus...). Cependant, ces deux mois de vacances là, il ne les passait pas en France. Ce pays où il avait vécu toute sa vie, qu'il n'avait pas quitté avant il y a quatre ans, pour son année sabbatique à Londres. Mais cette année, il était hors de l'Europe. Camille était en Californie, à San-Francisco. En effet, il avait toujours rêvé de partir, de voyager, et les USA étaient la destination qui lui plaisait le plus. Malgré ça, sa famille n'était pas avec lui. Une attitude qui pourrait paraître enfantine : le "Papa et maman me manque". Mais pour Camille, c'était très troublant. Lorsqu'il était à Londres, il avait ressentit un manque, mais beaucoup moins intense qu'en ce moment. L'Angleterre, ce n'était que pour l'année, et puis, c'était à moins de 1500Km de Paris, alors que San-Francisco, il aurait pu s'évanouir s’il avait su la réelle distance qui le séparait de sa mère, son père, ses deux frères, et de sa petite sœur. Sa famille, c'était tellement important à ses yeux, et il se sentait un peu coupable de les avoir laissé là-bas. FLASH BACK
"Je sais, c'est une opportunité en or, mais vous comprenez, j'ai pas envie de vous laissez. Et… et si un de vous deux se retrouvais au chô..."
"Je t'arrêtes tout de suite" l'avait coupé son père, presque énervé, "Si cela arrivait, tu n'as pas à t'en préoccuper à l'heure d'aujourd'hui. Tu as déjà fais tellement, qu'il est temps de penser à toi, Camille. Tu sais bien que tu ne pourras pas ne pensez qu'à ta famille toute ta vie, sinon elle sera foutu!"
"Ton père à raison mon chéri. Tu en as déjà beaucoup trop fait, on aurait jamais du te laisser perdre deux ans comme ça, et je veux que tu partes. C'est une chance qui ne se représentera pas deux fois, et tu le sais aussi bien que moi. Alors saisis là!"
FIN DU FLASH BACK En effet, Camille savait pertinemment que c'était sa seule chance de voyager et de s'ouvrir à un nouveau pays, une nouvelle culture. Au monde. Et là-bas, il pourrait y faire ses preuves, et montrer ce qu'il avait dans le crâne. En plus de ça, il avait une correspondante qui l'avait tellement bien accueillit, et avait été adorablement gentille avec lui. Ils s'étaient trouvés des points communs, et Evan lui avait présenté du monde, l'avait intégré. Bref, elle était géniale. De plus, il était maintenant élève à Berkeley, et elle y avait été en grande partie pour quelque chose. Aussi, il était pressé de retourner en France, fin-septembre, pour lui faire visiter Paris, et voir sa famille, à qui il présenterai forcément Mademoiselle Callaway!
Ce soir, les deux jeunes gens s'étaient donné rendez-vous dans un petit restaurant de sushis, CATCH, que Camille avait choisit dans son guide du Routard de San Francisco. Evan ne connaissait pas, et c'était le but. Il espérait que ça serait bon, et pas trop glauque! On était jamais sur de rien dans cette ville. Il lui avait donnez rendez-vous à 20h30, parce-que dans la journée, il voyait Alix pour rencontrer son père. Rien d'officiel, pas comme s'ils sortaient ensemble. Non, Alix avait insisté, parce qu’elle ne le voyait pas souvent, et elle voulait que son père rencontre "le fameux Camille". Après tout, c'était sa meilleure amie. Du moins officiellement. Officieusement, Camille était totalement amoureux de cette fille. Bref, cette histoire avec Alix, en plus du manque de sa famille, le jeune Dupenher avait un grand besoin de voir Evan. Toutes ses pensées se baladaient dans sa tête, lorsqu’ il arriva devant le restaurant. CATCH. C'était bizarre pour un restaurant qui vendait du poisson cru. Il entra dans le bâtiment.
SERVEUSE: "Bonsoir, vous êtes tout seul?"
CAMILLE: "Oui... Enfin, plus pour longtemps! J'ai réservé au nom de Dupenher"
La serveuse l'emmena près de la fenêtre, et lui fit signe de s'y installer. Une fois assit, elle lui demanda s'il voulait boire quelque chose. Le jeune homme commanda deux de leur cocktail du soir. Evan n'était pas du genre à faire attendre trop longtemps, donc son cocktail serait là pour l'accueillir à temps.
Dernière édition par Camille Dupenher le Dim 22 Aoû - 18:54, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: "Catch me if you can" Sam 21 Aoû - 0:20 | |
| « Et merde ! ». Evan fut incapable de s’empêcher de consulter sa montre avec nervosité. Là, c’était certain elle serait en retard. Malgré ses tentatives pour trouver une amie capable de garder Andrea, cela n’avait donné aucun résultat et elle finissait par considérer l’éventualité d’emmener le nouveau-né avec elle au restaurant. Si seulement William faisait autre chose que sa promo, peut-être pourrait-il l’aider lui aussi à s’occuper du bébé, au lieu de la laisser se débrouiller toute seule. Andrea dormait profondément, et la jeune femme songea qu’elle n’avait pas vraiment d’autre choix. Avec un peu de chance il ne se réveillerait pas et elle pourrait passer la soirée à savourer ses sushis en compagnie de Camille. Camille, son correspondant, qu’elle avait eu beaucoup de mal à voir ces dernières semaines, un peu trop occupée à gérer la partie post-grossesse. Elle soupira, avant de finir de se préparer. S’il y avait bien une chose qu’elle détestait, c’était de manquer à sa ponctualité habituelle, ne serait-ce que d’une minute. Jonglant avec le couffin qu’elle ne quittait pas et une chaussure récalcitrante, elle finit par réussir à mettre d’une part le couffin dans la poussette, d’autre part la chaussure à son pied. Jetant un dernier coup d’œil dans la classe, elle décida que de toute façon, son correspondant l’ayant vu dans de bien pires états, il ne la blâmerait pas de ne pas être d’une beauté ravageuse ce soir.
Quelques minutes de recherche seulement lui suffirent pour trouver un taxi et c’est avec dix minutes de retard qu’elle arriva devant le restaurant où elle devait retrouver Camille. CATCH. Restaurant japonais, indiquait le néon fatigué. Elle ne connaissait pas du tout ce restaurant. A vrai dire, elle ne connaissait pas vraiment non plus ce quartier précis, bien qu’elle ne vive qu’à quelques rues de là, dans ce minuscule appartement qu’elle avait fini par dégoter après des semaines de recherche. L’arrivée du bébé avait chamboulé tout dans sa vie, de son emploi du temps à sa situation au sein de Berkeley. Malgré la tolérance élevée dont avaient fait preuve les membres du corps enseignant, on ne l’avait toutefois pas autorisée à vivre ici avec le bébé. D’un autre côté, elle ne pouvait pas les blâmer, ils avaient été assez généreux d’une part pour la laisser finir ses études, d’autre part pour lui laisser le temps des vacances d’été pour se trouver un nouveau logement. La moitié de ses vacances avait été occupée par cette quête, quant à l’autre, elle ne l’avait pas vraiment vue passer. Elle profitait surtout dès qu’elle le pouvait de moments privilégiés avec Andrea, ou bien elle tentait de réviser malgré ses pleurs. Sa grossesse était la principale raison de son redoublement et elle savait pertinemment qu’elle n’aurait pas de deuxième chance. Ou elle se ressaisissait et réussissait sa deuxième troisième année, ou elle serait définitivement exclue de Berkeley, une possibilité qu’elle préférait ne même pas envisager. Par conséquent, elle tentait de travailler dès qu’elle le pouvait, confiant le bébé au choix à Catahleen, Manon, ou encore Dakota, sa colocataire quelques semaines encore auparavant. William n’étant jamais là, elle avait du se débrouiller autrement. Elle ne l’avait pas vu de l’été, trop occupé par son tour du monde pour la promotion de son dernier film pour passer du temps avec sa petite amie et son fils. La jeune femme ne pouvait s’empêcher d’éprouver de l’amertume. Cette situation ne pourrait pas durer éternellement, elle le savait. Chassant ces pensées, décidée à profiter de la soirée, elle paya la course au taxi et fit son entrée dans le restaurant, la poussette devant elle. Passer du temps avec Camille lui ferait beaucoup de bien, elle en était certaine. D’autant qu’il devait avoir tout autant de choses à raconter qu’elle.
- Je suis désolée du retard, personne ne pouvait garder le petit, j’ai été obligée de l’amener ici. Mais il sera sage comme une image, il s’est endormi il y a une heure, il a mangé, bref, tout devrait bien se passer, du moins j’espère et… pardon, je m’emballe. Tu vas bien ? Tu ne m’as pas attendue trop longtemps ?
Elle posa le couffin à côté d’elle, avant de s’asseoir et de constater que Camille lui avait déjà commandé un cocktail.
- Merci pour le cocktail ! (elle était complètement essouflée). Parfois, je me dis que je ne suis vraiment pas faite pour ça. Enfin bref, on est là pour passer une bonne soirée, je ne vais pas t’accabler avec mes problèmes d’entrée de jeu ! |
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| | Sujet: Re: "Catch me if you can" Dim 22 Aoû - 20:15 | |
| La serveuse repartie avec la commande de Camille. Ce dernier en profita pour regarder aux alentours. C'était un beau restaurant, pas très grand, mais avec un long bar. Il n'était pas glauque, ce qui rassura le jeune home, qui n'était pas du genre à emmener les filles dans des lieux sordides! Il se rappela d'un restaurant de sushi, qui ressemblait beaucoup à celui-ci, dans sa ville natale. Camille adorait les sushis, et la cuisine japonaise en général. La première fois qu'il en avait mangé, c'était le jour de ses treize ans. Ses parents l’avaient emmené, lui et ses frères, dans un magnifique restaurant dans le 3ème arrondissement, qui regorgeait de différents plats. Camille avait goûté à presque tout, et malgré une lourde indigestion qui avait suivit le lendemain, il avait adoré. Mais le jeune Dupenher ne mangeait pas ça tous les jours, de peur d'être dégouté! En tout cas, il espérait qu'Evan aimait les restaurants japonais, sinon il se retrouverait malin! Tant pis, il lui mangerait tous ses sushis, puis ils iraient dans un autre endroit! Enfin, c'était une situation peu plausible, puisque quand le jeune homme l'avait appelé il y a deux jours, elle n'y avait émit aucune objection, et avait eu l'air plutôt enjoué!
La serveuse le sortit de ses pensées, en ramenant les deux boissons. Elle les déposa sur la table, et lui souri de toutes ses dents ultra-brite. La jeune serveuse devait avoir un ou deux ans de moins que lui, et elle était plutôt mignonne. C'était sur et certain: Camille lui avait tapé dans l'œil. En effet, cette situation n'était pas une exception pour le jeune home. Sans vouloir se venter, il avait un succès fou avec les filles. Mais Camille ne s'y intéressait pas vraiment, même si bien sur, tout cela flattait son égo, et il appréciait cette sensation. Il lui souri à son tour, en guise de remerciement. La jeune fille s'en alla s'occuper de nouveaux clients, heureuse comme une petite fille au matin de noël. Qu'est-ce qu’il ne fallait pas faire pour rendre une fille heureuse!
Camille était entrain d'examiner les quatre différentes couleurs qui se trouvaient devant lui. C'était l'arc-en-ciel tout entier compacté dans un seul verre! Le petit "Ding!" de la porte d'entrée, lui fit détourner le regard, pour se poser sur le nouveau client. Ou plutôt, les nouveaux clients. En effet, c'était Evan et son bébé Andrea qui se trouvaient dans l'encadrement de la porte. Camille avait apprit la grossesse de la jeune fille lorsqu'il était arrivé à San Francisco. Au début, il n'était pas très à l'aise avec l'idée de savoir que sa correspondante attendait un bébé. Pourtant, lui très ouvert d'esprit, n'était pas du tout opposé au fait qu’une fille soit enceinte tôt. Chacun ses choix. Mais le fait que c'était une personne qu'il connaissait, ou du moins, qu'il allait connaitre, l'avait un peu gêné. Et puis, de jour en jour, il s'y était fait, et avait été plus présent qu'il ne l'aurait cru. Il avait dit à Evan qu'il serait là, s'il y avait quoique se soit, et cela l'avait rapproché de sa correspondante plus vite que la normale. La jeune fille remarqua Camille, et s'avança, tout en poussant la poussette devant elle, où se trouvait son nouveau-né. Le jeune homme lui souri, et l'écouta s'excuser pour son retard, toute essoufflée. Puis il la laissa s'assoir devant lui, posant le couffin juste à côté d'elle.
CAMILLE: "Mince! S’il n'avait pas encore mangé je lui aurait fait goûter la spécialité!"
Il regarda la tête de son amie, puis reprit en vitesse.
CAMILLE: "Euh… je plaisante bien sur! Et pas de problème, je suis arrivé il y a moins de dix minutes. Ce petit bout est le bienvenue à notre table. C'est l'endroit rêvé pour dormir. Bref, je vais plutôt bien et toi? Cette ville est totalement faite pour moi! J'essaie d'en découvrir plus, avec les vacances, j'ai plus de temps..."
SERVEUSE: "Vous voulez commander?"
Camille se tourna vers la serveuse qui avait surgit de nulle-part. Les deux jeunes gens acquiescèrent d'un bref signe de la tête, et la serveuse dégaina deux menus sous leur nez. Elle ne quittait pas Camille des yeux, et resta planté là.
CAMILLE: "Merci!", la serveuse repartie en vitesse. "Elle ne va pas nous coller toute la soirée j'espère! Enfin! Ca me fait plaisir de te voir Evan! Et t'inquiète pas, tu es totalement faite pour ça. Et si tu as besoin de m'en parler, c'est pour ça que je suis là. Je veux dire, les problèmes j'en connais un rayon, alors je t'écoute sans problème. On va commander, se débarrasser de cette serveuse, et puis tu pourras tout me raconter. Ca te vas?"
Avec tout ça, il espérait vraiment qu'Evan aimait les sushis . |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: "Catch me if you can" Dim 29 Aoû - 12:19 | |
| Bien que dans sa vie elle se soit toujours considérée comme un aimant à malchance, Evan avait au contraire eu beaucoup de chance de tomber sur un correspondant comme Camille. Passée la stupeur de découvrir que le « elle » qu’elle s’attendait à accueillir était en fait un « il », et loin d’être moche qui plus est, elle avait vite découvert qu’ils pouvaient être aussi proches à Berkeley qu’ils avaient pu l’être lors de mails échangés avant son arrivée. Ils avaient très vite sympathisé et la fraîcheur du jeune homme lui avait apporté beaucoup de réconfort, surtout en cette période de l’année, où elle se trouvait en proie à d’énormes doutes. William venait de la quitter et était parti en Europe, elle se retrouvait enceinte, désarmée, seule face à cet obstacle complètement imprévu, ses notes s’essoufflaient, loin de lui garantir son passage en quatrième année, autant de choses qui auraient pu la déstabiliser et lui faire perdre pied. Mais Camille, avec sa spontanéité, était l’une des personnes qui lui avaient permis de garder le moral, et les mois passés avec lui à l’occasion de cet échange s’étaient révélés très apaisants. Pourtant, ce n’était pas gagné. Elle avait omis de lui préciser qu’elle était enceinte, elle-même ayant un peu de mal à l’accepter vu sa situation et elle avait bien remarqué la gêne du jeune homme face à cela. Mais très vite, cette gêne avait disparue, laissant place à la bonne humeur, à l’aide, aussi, qu’il lui apportait. Autant dire que d’apprendre qu’il avait décidé de rester à Berkeley ne pouvait que la réjouir. Ils pourraient passer autant de temps ensemble qu’avant, et ce, sans crainte qu’il s’en aille. De plus, ils s’étaient inscrits à la deuxième partie de l’échange et d’ici quelques semaines, ce serait lui qui ferait découvrir à Evan les joies de la capitale française. Et si cette deuxième partie de l’échange se déroulait aussi bien que la première, et ce malgré la présence de son bébé, elle n’avait qu’une hâte, y être déjà.
L’air essoufflé de cette dernière semblait amuser Camille, qui ne devait probablement pas s’attendre à voir sa correspondante venir avec son bébé. A vrai dire, elle non plus, ne l’avait pas exactement prévu. Sa remarque au sujet de goûter la spécialité lui fit ouvrir des yeux écarquillés. Celui-ci sembla le remarquer, et précisa qu’il plaisantait. Décidément, Evan semblait prendre un peu tout trop à cœur ces derniers temps, n’arrivant même plus à faire la différence entre humour et sérieux. Se déridant un peu, elle l’écouta vanter les mérites de San Francisco, qu’il avait pu découvrir plus amplement pendant ses vacances. Elle s’apprêtait à lui répondre lorsque la serveuse s’approcha d’eux, leur demandait s’ils voulaient commander. La jeune femme constata avec amusement que la serveuse semblait complètement sous le charme de Camille. Et à vrai dire, elle la comprenait. Elle-même, si elle n’avait pas eu l’esprit accaparé par quelqu’un d’autre, serait tout autant tombée sous son charme, il était vraiment beau garçon. La serveuse leur donna les menus et attendit, plantée devant leur table. Le « merci » pressé du jeune homme la fit déguerpir en vitesse. Evan ne put s’empêcher de rire.
« Et bien dites-moi monsieur Dupenher, vous semblez plaire à la serveuse ! Petit veinard, c’est ton jour de chance ! »
Elle lui fit un clin d’œil tout en dégustant son cocktail – un peu trop coloré à son goût, plus chimique tu meurs.
« Tu devrais peut-être tenter ta chance, à moins que tu aies déjà quelqu’un d’autre en vue ? Sinon, je vais bien, un peu débordée par les couches-culottes, comme tu peux le constater – elle eut un rire un peu gêné – Andrea occupe tout mon temps, je n’ai pas une minute pour moi. Et pourtant je suis bien accompagnée hein, toutes mes amies se pâment devant sa petite bouille, ne manquant pas de me dire « à quel point il ressemble au papa ». Papa que je n’ai pas vu depuis un bon moment. Enfin bref, oui, commandons, je pense que toi comme moi avons pas mal de choses à nous raconter. »
Ils étudièrent les menus avant de faire signe à la serveuse qui revint, prit leur commande, puis repartit tout aussi rapidement que la première fois.
« Oui, là le doute n’est plus permis, tu as vraiment un ticket gagnant ! Elle n’ose même plus te regarder dans les yeux ! » |
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