| | | Clélia, quelle bonne surprise! [PV] |  |
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Invité Invité
![Clélia, quelle bonne surprise! [PV] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | Sujet: Clélia, quelle bonne surprise! [PV] Lun 12 Juil - 23:42 | |
| ![Clélia, quelle bonne surprise! [PV] 2ahuwef-1e2a085](https://2img.net/h/img5.xooimage.com/files/d/c/6/2ahuwef-1e2a085.png) ![Clélia, quelle bonne surprise! [PV] 105cm4z-1e1e4ba](https://2img.net/h/img5.xooimage.com/files/b/a/d/105cm4z-1e1e4ba.jpg) J'ai des ennemis et je m'en vante : je crois les avoir mérités.Enfin les examens de fin d'année étaient terminés... Voilà ce qui signifait un grand moment de bonheur pour la grande majorité des étudiants mis à part ceux qui savent déjà qu'ils sont bons pour recommencer l'année qu'ils avaient foirés. Personellement, je ne pense pas que cela soit mon cas, je me suis toujours appliqué à être la meilleure élève possible depuis un bon moment. Cela ne fait pas de moi une fondu de travail bien sur, mais je sais réviser et faire mes devoirs quand il le faut. Après tout, que se soit La Sorbonne ou Berkeley, ces deux université sont connues pour faire partie des plus exigeantes et ce n'était pas avec un QI moyen qu'on entrait. Voilà pourquoi il fallait sans cesse que je fasse mes preuves. Les meilleurs étaient réunis ici et les grands de ce monde recrutaient les meilleurs d'entre nous. L'elite en somme et depuis mes cinq ans ma plus grande ambition est de faire partie de cette élite figurez vous. C'est pour toute ces raisons que je partais en vacances l'esprit tranquille.
Enfin presque... Petite ombre au tableau, j'étais coincée à Berkeley tout l'été alors que tout mes amis ou du moins la grande majorité partait en vacances. Bien sur moi aussi j'avais un programme de prévue mais il avait fallut que mes parents gachent tout en m'annonçant que je ne pouvais pas rentrer à Paris. Me voilà donc bloquer dans la superbe résidence universitaire du campus ouverte spécialement pour l'été, je m'en rejouis d'avance ça ne se voit pas? J'avais essayé de me consoler en me disant qu'il me restait toujours Melvil. C'est fou comme j'étais dingue de ce type! Mais voilà, il avait toujours peur d'annoncer notre relation à Raphaëlle et nous nous voyions toujours le plus secrètement possible. Autant dire que cela ne risquait pas de changer cet été et qu'à part quelques petits rencarts en cachette je n'aurais pas vraiment de contact avec lui...
C'était d'ailleurs pour ça que j'étais ici, à sunset district dans un des nombreux espaces verts mis à disposition. En effet mon secret petit ami et moi nous étions donné rendez vous ici, du moins c'est moi qui avais insisté. Selon Melvil c'était trop risqué,nous risquions de tomber sur des étudiants, mais comme je sais me montrer très persuasive, il avait finit par céder. Bien sur il n'était pas encore arrivé, mais cela ne m'inquiétait pas plus que cela. Lui avait la facheuse habitude d'arriver toujours en retard et moi la manie d'être toujours en avance. Cela ne risquait pas de changer aujourd'hui! Néanmoins je ne pus m'empêcher de sortir mon tout nouveau portable étant donné que j'avais brisé l'ancien dans un accès de colère et de commencer à composer un message lui étant destiné. ~~ Where R U? ~~ Nous nous étions mis d'accord pour éviter tout SMS pouvant être compromettant si jamais Raphaëlle venait à fouiller dans nos portables respectifs. Par conséquent pas de " I love U" ni rien du tout de ce genre là. Bien qu'au départ j'étais entièrement d'accord avec toutes ces idées, je dois admettre que cela commence à me peser de plus en plus et j'en viens même parfois à craindre pour notre couple.
Poussant un léger soupir, je refermais le clapet de mon téléphone d'un coup sec, levant la tête en direction des gens qui se promenaient en famille, entre amis ou même en couple. Comme j'aimerai pouvoir me promener avec Melvil de façon aussi insousciante... C'est à ce moment là que j'aperçus à travers mes lunettes de soleil une vieille connaissance. Mieux que ça même, Clélia Ysaline Rougeau en personne. Mon petit " souffre douleur" personnel si vous préférez. Voilà qui allait illuminer mon début d'après midi et me permettre d'être moins morose à l'arrivé de mon petit ami. Me levant, j'enlevais mes lunettes de soleil et me dirigeais d'un pas ferme vers l'autre frenchie. Je ne sais pas vraiment ce qu'elle faisait là assise toute seule dans l'herbe. Peut être à lire un de ses bouquins de littérature? Peut être que comme moi elle attendait quelqu'un? En réalité je n'en sais rien et je m'en fiche, je ne connais guère les habitudes de Clélia, tout ce qui m'importe c'est nos multiples altercations.
" Clélia!"
Je l'avais interpellé d'un ton enthousiaste un large sourire aux lèvres. La plupart des gens qui ne nous connaissait pas pourrait presque penser que nous étions amies, mais elle je me doutais bien qu'elle ne se laisserait pas berner. Elle connaissait trop bien mes habitudes... Arrivée à sa hauteur je la dévisageais de la tête aux pieds durant plusieurs secondes avant de pousser un léger soupir.
" Je pensais que vivre à l'Américaine t'aurais fait un peu de bien, mais apparement tu es toujours aussi nulle en matière de mode. Clélia, Clélia... qu'allons nous donc pouvoir faire de toi?"
Tout en lui parlant je m'asseyais à côté d'elle, comme si de rien n'était, mon éternel sourire sarcastique aux lèvres.
Dernière édition par Sirine LeJuste le Mer 14 Juil - 16:35, édité 1 fois |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Clélia, quelle bonne surprise! [PV] Mer 14 Juil - 14:58 | |
| Une journée sans problème, sans tracas, aucun devoirs à l’horizon. Seulement des vacances de pures et simples bonheurs. J’avais réussi mon année, et pouvais enfin profiter et me reposer. Dans trois semaines je retournerai en France voir ma famille et mes amis que je n’avais pas vu depuis bien longtemps. J‘étais heureuse rien qu’en y pensant, mais pour le moment je restais passer le début de mes vacances dans la résidence ouverte l’été. C’était plutôt désert, le nombres d’élèves encore présent devait être divisé par 10 à mon avis. Bref, je préférais sortir durant la journée que rester dans ma chambre d’étudiant. Il faisait super beau dehors, et on ne risquait pas d’attraper froid comme ce qu’il aurait pu arriver en Bretagne à la même période. Ne prévoyant jamais de programme pour la journée, soit j’allais à la plage avec des copines qui n’étaient pas parties en Europe ou je ne sais où, soit je me baladais en ville ou allais dans un parc lorsque le soleil tapait fort. D’ailleurs aujourd’hui on frôlait les 32 degrés à l’ombre, mon choix était vite fait. J’attrapais le téléphone portable pour appeler Dakota malheureusement elle était coincée à une sortie avec sa famille à l’autre bout de la ville et ne pouvait se libérer, j’essayais alors un autre numéro mais elle n’ont plus n‘était pas libre aujourd’hui réservation chez le coiffeur, la thalasso et tout le tralala, je me souvenais maintenant qu’elle m’avait d’ailleurs proposait de l’accompagner sauf que je déteste perdre du temps à barboter dans des bains de boue bref j’avais du lui trouver une excuse bidon pour ne pas y aller. Je regardais mon répertoire mais la plupart de mes ami(e)s proches n’était même plus sur le territoire américain.
Je me décidais donc à partir seule au parc, tant pis. J’emportais avec moi mes écouteurs, indispensables, même vitale ^^ et un ou deux livres histoire de passer le temps, en général quand je commençais à lire je ne m’arrêtais que quand j’en étais rendu à la fin. Je descendais l‘escalier de la résidence, l’endroit était pratiquement déserte alors que durant l’année, il n’y avait pas une seule minute de silence ici, il y en avait toujours à rire, à s’engueuler etc… Je traversais donc rapidement le hall d’entrée, et ressortais de la résidence. Ayant fermé à moitié les volets dans ma chambre pour ne pas cuir avec la chaleur dans ce 15 mètres carrés, le soleil me fis mal aux yeux lorsque je sortis à l’extérieur du bâtiment. Il me fallu à peine un quart d’heure dans les transports en communs pour arriver au parc le plus proche, c’était mon point de repère ici, un peu comme un second chez soi dans lequel on va pour se ressourcer.
Il y avait quelques passants que je croisais ça et là sur mon passage, des couples, des familles…Je traversais le parc, des chemins se croisaient, s’entremêlaient, mais j’avais l’habitude et je retrouvais toujours mon endroit habituel en dessous du gros chêne situé vers le centre du park. Là à l'abri du soleil et même des regards indiscrets, vu que c’était plus reculé, il y avait beaucoup moins de gens , je pouvais donc être presque assurée d’être tranquille même tout un après-midi. En y arrivant donc, comme je le pensais il n’y avait plus personnes, * parfait * pensais-je, car même si j’étais une fille très sociable j’avais besoin d’avoir certains moments de solitude, à part si ça avait été un ou une de mes ami(e)s bien sûr sinon qui voudrais-je voir d’autre ? Je m’installais donc, et sortais un de deux livres, c’était un roman dont l’histoire ce passait la fin du 19 ° siècle, genre aventure et drame à la fois tout ce que j‘aimais. Cela faisait à peu près une heure que je lisais lorsque machinalement je levais les yeux en entendant des bruits de pas venant dans ma direction. Je m’attendis à voir un ou une parfaite inconnue mais hélasse se ne fut pas le cas. C’était en réalité cette fille, Sirine Lejuste, je l’a reconnue tout de suite. A vrai dire je ne sais pas vraiment ce que j’avais fais mais elle me détestait au plus haut point. Pour moi elle n’était qu’une de ses gosses de riche qui se croit mieux que tout le monde, et je me disais que tant que je ne me trouvais pas dans les mêmes lieux qu’elle, il n’y avait pas de problème, et elle m’oublierait. Sauf qu’il est difficile d’éviter une personne lorsqu’elle est étudiante dans la même université que vous. Bref, en la voyant venir je rangeais vite mon livre dans mon sac, et fis comme si de rien n’étais. Elle s’approcha et elle m’appela de loin comme si nous étions de grandes amies. Pitié à quoi ça lui servait de jouer à ce petit jeu ? A peine était-elle arrivait que je commençais à m’énerver. A croire que c’était chimique sa seule présence faisait que mon amabilité disparaissait. Elle me regarda de haut en bas comme si j’étais sorti de je ne sais quel univers étrange. Et me dit tout en me gratifiant de son sourire plus faux que mais " Je pensais que vivre à l'Américaine t'aurais fait un peu de bien, mais apparemment tu es toujours aussi nulle en matière de mode. Clélia, Clélia... qu'allons nous donc pouvoir faire de toi?"
Cette pointe d’ironie avec laquelle elle s’adressait à moi, me fit perdre tout semblant de bonne humeur, mais pour qui elle se prenait franchement ? Très bien elle m’avait cherché, elle allait me trouver. Je ne me démontais pas cette fois et lui dis d’un ton tout aussi faux que le sien. Et bien je ne suis peut-être pas habillée comme une Barbie contrairement à toi mais l’apparence reflète ce qu’il y a à l’intérieur c’est bien connue, alors tu peux dire ce qu’il te plais mais moi au moins je ne suis pas une fille facile dont la drague est l’activité principale.
A vrai dire je ne la connaissais pas du tout, et ne pouvais savoir si mes propos à son encontre était vrai ou pas mais peut m’importais, le tout c’était de lui ôter son petit sourire de son visage si enjouait. |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Clélia, quelle bonne surprise! [PV] Mer 14 Juil - 17:19 | |
| J'ai des ennemis et je m'en vante : je crois les avoir mérités. Je vous avouerai que choisir de prendre part au projet d'échange entre Berkeley et La Sorbonne n'a pas été vraiment facile. J'ai longuement hésité car après tout j'étais comme une reine sur le campus français. Tout le monde me connaissais et la majorité me craignais, j'étais populaire... bref j'avais tout. Mais Raphaëlle et Melvil ont fait basculer la balance du mauvais côté. Si je restais en France, je perdais ma meilleure amie, mais aussi mon secret petit ami et ça je ne pouvais pas le tolérer. Bien sur les amies, les petits amis, tout ça va et vient, mais là c'était différent. Raph' est ma seule véritable amie, la personne à qui je me confie sans pour autant oser tout dire car je suis bien trop mystérieuse. C'est avec elle que je vais aux fêtes que j'organise des après midi shopping... bref La Sorbonne me serait parut bien vide sans elle. D'autant plus que secrètement, j'avais peur que les ennemis que je m'étais fait sur le campus français ne profite du fait que je me retrouve sans ma meilleure amie pour m'attaquer. Je ne voulais pas être seule contre tout ces gens qui me déteste. Bien sur je ne l'ai avoué à personne, néanmoins je ne me voile pas la face. J'essaie de me donné l'air forte voir même invincible mais en réalité j'ai besoin d'un minimum de soutien. Vivre loin de Melvil me semblait tout aussi insoutenable. Vous savez, je pense qu'entre nous c'est sérieux, j'ai encore du mal avec ce genre de sentiment et j'ai d'ailleurs fais une grosse bêtise, mais je veux par dessus tout nous donner une vraie chance.
Raph' avait espéré que ce voyage me ferait gagner en maturité, me rendrait " meilleure". Comme si j'avais envie de l'être... De ce côté là se fut un échec total pour la bonne et simple raison que je n'y avais absolument pas mis du mieux. Et pour quoi faire? J'avais un homme qui m'aimais, une meilleure amie géniale, une correspondante comme je la voulais... pourquoi voudrais je me montrer plus gentille alors? Pour faire partie du moule? Pour avoir un tas d'amis moins honnête les uns que les autres? Pour me faire marcher sur les pieds? Sérieusement je ne voyais absolument pas l'interêt de devenir plus aimable, gentille, tolérante et serviable. Strictement aucun.
Regardez Clélia par exemple. Vous me voyez sincèrement faire un effort avec elle? Ou pire essayer de lui ressembler? Cela ne me correspondais pas du tout et j'adorais tellement venir me moquer d'elle. Un plaisir que j'ai pris dès son premier jour à La Sorbonne. Voilà un an que j'y étais déjà et je m'apprêtais à faire ma rentrée en deuxième année,le jour ou j'ai rencontré cette Bretonne encore un peu perdue sur le campus. C'est simple elle était si perdue qu'elle ne m'a pas vu, m'as bousculé, j'ai trébuché, me suis étalée lamentablement et ais commencé cette rentrée par une humiliation. Dès lors j'ai décidé de faire de cette fille mon souffre douleur attitré. Qui la défendrai devrait subir mes foudres sur le champ. Il faut dire qu'à l'époque, elle avait complètement le physique de la fille que l'on adore harceler. Avec ces petits airs de sainte nitouche et sa timidité j'avais même l'impression que je l'effrayais à chaque apparition. Mais depuis elle avait murit, ce voyage en Amérique avait du l'aider à s'affirmer et elle essayait même de me résister. Ce qui m'amusais encore plus.
" Mais dis moi, c'est que tu vas finir par être une garce comme moi, si tu te mets à répondre des choses dans ce genre là. Mais sois réaliste, tu ne m'arriveras sans doute jamais à la cheville."
Je lui adressai mon énième sourire hypocrite, sans hausser nullement le ton. J'aimais savoir que les autres personnes autour de nous ne remarque même pas notre altercations et pensent plutôt à deux amies en train de discuter. J'aimais donner le change en fait. Soudain la sonnerie de mon portable m'indiquant un message se mit à retentir. M'attendant à un message de Melvil me disant qu'il était arrivée c'est avec bonne humeur que je commençais à lire ce sms... Jusqu'à ce que je m'aperçoive qu'en réalité Melvil me disait qu'il ne pourrait pas venir. Apparement la cause serait Raphaëlle, mais il n'en avait pas précisé plus. Bien sur j'essaiyais de faire comme si de rien n'était, je ne voulais pas montrer à Clélia que je venais de recevoir une mauvaise nouvelle et même pire que mon petit ami venait de me poser un lapin! Certes personne ne savait que nous étions ensemble mais ce n'était pas une raison pour ne pas venir à nos rendez vous.
" Je suppose que cela n'est pas ton activité principale car tu n'es pas douée dans ce domaine. Tout simplement."
Il est vrai que cette fois je m'étais adressée à elle d'un ton bien plus sec et avec un visage beaucoup moins souriant que précédemment. Bien que je voulais ne rien laisser paraître vis à vis du message, il est vrai que je me sentais très en colère et sans doute que Clélia allait en faire les frais.
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Clélia, quelle bonne surprise! [PV] Ven 30 Juil - 3:48 | |
| Je ne comprenais pas qu’elle m’en veuille toujours à ce point. Notre rencontre fâcheuse s’était déroulée il y a maintenant un an, de plus je ne l’avais pas bousculé intentionnellement j’étais juste très maladroite et un peu rêveuse le tout faisait que parfois je me prenais des regards noirs mais ça en restais là. Bref, elle aurait du oublier mas pas du tout, j’avais l’impression que plus les mois passés et plus sa haine envers moi augmentée. Je me faisais une raison, certaines personnes pour se défouler avaient besoin de bouque émissaire mais le problème c’est que je ne préférais ne pas en être un, surtout pour Sirine. J’avais encaisser durant l’année ses petites blagues vaseuses sur mon style vestimentaire et ses petits piques à chaque fois que j’avais le malheur de la croiser mais maintenant en deuxième année, je voulais qu’elle me lâche un peu. Mais comment ? J’avais essayé de me faire toute petite pour qu’elle m’oublie, échec total, la seule façon qu’elle arrête de se comporter ainsi avec moi était peut-être de lui tenir tête. Il y aurait de façon de réagir pour elle, soit je gagnais si je puis dire et elle passait à autre chose, soit bien qu’elle me déteste déjà, elle me détesterait encore plus, et bonjour les répercussions.
Ce que je lui lançais, eu l’air de bien l’a faire rire, car elle me répondit à son tour, toujours avec son air de fille supérieure qui m’exaspérais au plus haut point :
- Mais dis moi, c'est que tu vas finir par être une garce comme moi, si tu te mets à répondre des choses dans ce genre là. Mais sois réaliste, tu ne m'arriveras sans doute jamais à la cheville."
Pour ça, il y avait aucune chance, c’est certain, être aussi garce et hypocrite qu’elle était un vrai défis, que d’ailleurs je ne voulais en aucun cas relever. Ce n’était pas moi, ça ne me ressemblais absolument pas, et pour cause, Sirine et moi étions en totale opposition. Je ne pouvais plus la supporter et elle, et bien depuis le début elle me montrait bien que c’était réciproque.
- Être une garce n’est pas une qualité au cas où si tu l’avait oublié. Tout le monde peut l’être, c’est le fait de ne pas l’être, d’essayer d’être sociable avec les autres qui en est une. Lui dis-je.
J’avais envie de partir, de la laisser planter là sans attendre qu’elle me réponde. Mais son téléphone portable sonna à ce moment-là. Et à sa tête lorsqu’elle lu le message qu’on lui avait envoyé, j’étais curieuse de savoir qui était-ce. Elle fit comment si ce n’était pas important mais je ne fus pas dupe et compris que ce message l’avait contrarié d’une manière ou d’une autre ce dont je fus très contente. J’avais envi de sourire mais m’y abstins et elle me lança, pour en revenir à la discussion :
- Je suppose que cela n'est pas ton activité principale car tu n'es pas douée dans ce domaine. Tout simplement."
- C’est exact. Et cela ne me gène pas le moins du monde. Tu voit on peut vivre sans marcher sur les pieds des autres. Et je lui lançais alors comme si de rien n’était en dirigeant mon regard vers son portable , au fait mauvaise nouvelle ? Lui dis-je tout sourire cette fois.
C’est fou comme j’avais changé en un an. Je la redoutais encore certes, mais moins qu’avant. J’avais prit confiance en moi au fil des mois, sans vraiment m’en rendre compte, prenant mes marques ici à Berkeley. Peut-être était-ce aussi parce que je me sentais beaucoup plus à ma place en Californie plutôt qu’en France,. Je m’étais refait une vie, j’avais de nouveaux amis, un nouvel amour, j’avais mûrit en un rien de temps. La gamine un peu paumée que j’étais encore en arrivant à Berkeley en début d’année avait complètement changé, j’avais l’impression de n’être plus la même personne tout simplement. Sirine elle, par contre n’avait pas changé, ou si ce n’est en pire qu’à son arrivée. En face de moi elle avait l’air d’avoir une telle assurance et en même temps une telle animosité envers moi que j’avais l’impression qu’elle allait se jeter sur moi et m’étrangler.
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