J'étais assise sur mon lit de ma chambre de la résidence et m'ennuyais à mourir. Mes devoirs de la semaine étaient déjà faits, je ne savais plus quoi faire. Soupirant, je regardai pour la millième fois mon portable. 21H04, 0 messages, aucun appel manqué. Désespérant. Je m'ennuyais tellement que je me suis maquillée il y a quelques minutes, quelque chose de très rare chez moi. Mes amies m'encouragèrent pourtant à le faire plus souvent, voire tous les jours, me soutenant que je devais être encore plus belle avec. J'ai fait le test aujourd'hui, et me trouve plus belle ... avec ! Je détestais quand elles avaient toujours raison, et c'était le cas, encore. Soupirant pour la millième fois, je me levai de mon lit afin de me diriger à la salle de bain pour me démaquiller. De toute manière, je n'allais sans doute pas sortir contrairement à mes colocataires, donc je n'aurais pas besoin de ce foutu maquillage qui me faisait ressemblait à une ... princesse ! Quand je me trouvais devant la glace, je me contemplai, ce qui arrivé rarement. Bizarrement, je me trouvai belle, pas comme les Bêta ou les filles Iota, mais assez belle. Le mascara mettait en valeur mes yeux ainsi que le Eye-Liner. Le gloss rendait mes lèvres pulpeuses, ce qui me plaisait assez. Le fond de teint gommait certaines parties de mon visage dont j'avais horreur. Et enfin le phare à paupières rendait mes yeux beaucoup plus jolis !

Finalement, j'ai abandonné l'idée de me démaquiller et repartit vers mon lit, m'ennuyer encore et encore. Je repensai à tout et n'importe quoi. D'abord au fait que j'aimais peut-être deux garçons en même temps, pitoyable ! Mais comment voulez-vous que je choisisse aussi ? L'un est une star international du basket, est craquant, charmant, gentil, généreux, agréable, romantique et j'en passe. Petite précision aussi, c'est mon ex et aujourd'hui, en quelque sorte mon confident. L'autre n'est pas une célébrité mais est le plus gars le plus génial que je connaisse au monde, ayant les mêmes qualités que le précédents, et c'est mon meilleur ami. Le choix devait pourtant être facile ; le premier ne m'aimait pas, n'avait aucun sentiment d'amour envers moi, et le deuxième avait quelques sentiments. Enfin, je crois. J'espérai. Je soupirai. Mes amis Sigma : Dakota, Ebraene, Belammée et Charlie se plaignaient que j'étais la seule célibataire du groupe, que je devais au plus vite me trouver quelqu'un et bien maintenant, j'en ai trouvé deux et ne sais pas lequel choisir ...

Essayant d'oublier cette histoire maudite, je pris mon portable afin de m'amuser un peu aux jeux prédéfinis qu'ils avaient intégrés dedans. Je m'apprêtai à commencer un de ces jeux quand mon téléphone vibra. Ça me surprit tellement que je l'échappa de ma main. Il atterrit au sol. Soupirant pour la je-ne-sais combien de fois, je le pris et lu l'écran. Dimitri. Je décrochai et entendit sa voix qui me faisait des frissons dans le dos. Stop Lèna ! Stop ! Il me proposa de sortir afin de prendre l'air, j'acceptai sans hésiter. Je ne manquerai rien au monde l'occasion de le voir, et je m'ennuie en mourir en plus donc une raison de plus d'accepter. Et puis la soirée risque de très bien se terminer. On était meilleurs amis mais de temps en temps, on n'allait plus loin que cette frontière d'amitié. Ce qui ne me déplaisait pas étant donné que j'avais des sentiments envers lui. Il m'avait donné rendez-vous au restaurant de Richemond Disctrict.

J'étais arrivé au resto quelques minutes plus tard en voiture. Je cherchai mon ami des yeux, et le vit assit sur une table. Souriant je le rejoignis, excitée par la soirée à venir. Il allait se passer de drôle de choses ce soir, croyez-moi ! Je le sais, car c'est moi qui allait déclencher ces futurs événements, et je priai de tout mon cœur pour qu'il ne soit pas contre cela ...

L'amour. Quelque chose que je ne comprendrai jamais je crois. Des histoires sérieuses, j'en ai pas eu des tonnes, préférant m'attarder sur les études que cela. En fait, j'en ai eu ... qu'une ... et demi. Oui enfin, disons deux. La première fut avec un garçon étonnement parfait, tout ce qu'une fille puisse rêver, mais je n'avais que seize ans et je n'étais qu'une petite naïve, croyant à mon prince charmant qui débarquerait sur son cheval blanc. Nous sommes restés deux ans ensemble, c'est-à-dire que ma relation avec lui s'est arrêté l'année dernière. Je pensais ne jamais m'en remettre, mais j'ai rencontré Shakespeare quelques mois plus tard, celui qui a ensoleillé ma vie. Notre relation n'était pas de tout repose, mais nous nous entendions à merveilles. Mais nous nous sommes séparés quelques mois plus tard. La raison ? Il rêvait d'être champion du monde de basket et était prêt à tout pour cela, quitte à me laisser trop souvent toute seule. De mon côté, j'avoue que j'étais on ne peut plus possessive envers lui et refusait catégoriquement qu'une autre fille l'approchait. J'étais jalouse, voilà, c'est dit. Je pensais ne jamais le revoir mais il a fallut qu'il aille à la même université que moi et que tous mes sentiments envers lui réapparaissent comme par magie. Je le hais, oh oui je le déteste ! Même si je l'aime ... *soupir*

Dimitri ; Je vais très bien ! Je suis vraiment content que tu sois la. me répondit-il avec un sourire à en tomber par terre que je lui rendis.

Dimitri. Comment pourrais-je vous le décrire ? En un seul mot : parfait. Enfin presque parfait, personne ne l'est de toute manière. Il est physiquement très beau, de temps en temps, je passais des minutes et des minutes entières à le fixer sans m'en lasser. J'espérais qu'il n'ait jamais remarquer ce petit détail d'ailleurs. Je suis assez fière de l'avoir en tant que meilleur ami, il a toujours été à l'écoute de mes problèmes et m'a toujours aider. Je ne saurais quoi faire sans lui. Bien entendu, il y a des moments où ce n'est pas la parfaite entente entre nous deux mais on ne reste pas bien longtemps fâchés. De temps en temps aussi, nous passions du stade meilleurs amis à euh ... conquête d'une nuit ou plusieurs nuits, mais cela ne me dérangeait pas du tout, bien au contraire.
Bref, un petit silence gênant s'est installé entre nous deux. Je voulais le briser, lui dire toute la vérité, mais j'en avais pas le courage. Tout ce que je trouvait à dire était :

Lèna ; Je suis aussi super contente de te voir. Alors comment était ta journée ?

C'est mieux que rien vous allez dire. Mais pour moi c'était une conversation banale, trop banale à ce qui allait se tramer ce soir.