the great escape
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Quand la vérité éclate au grand jour.

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MessageSujet: Quand la vérité éclate au grand jour. Quand la vérité éclate au grand jour. EmptyJeu 3 Juin - 20:31



    "Maxence, éteins ça !"

    Vengeance de l’autre fois où tu m’as réveillé après avoir fait un karaoké jusque tard dans la nuit avec Appoline et Yohan.

    Maxence bougeait tranquillement sur la musique, souriant. Ca faisait déjà plus d’une semaine qu’il souriait à tout bout de champ ce que beaucoup trouvait étrange, mais Maxence se fichait bien de l’avis des autres. Dansant en caleçon dans la chambre, il partit prendre une douche. Gaspard devait se réveiller tranquillement de son côté, mais le professeur de philosophie lui voyait juste une journée tranquille en perspective et surtout une soirée mémorable, comme toutes celles qu’il avait depuis une semaine déjà. Passant une serviette autour de sa taille, il garda son sourire et alla chercher de quoi s’habiller. Laissant Gaspard prendre la salle de bain, Maxence mit la musique un peu plus fort malgré les nombreux avertissements de son ami. Après tout ils partageaient la chambre à deux, donc il avait aussi le droit de mettre la musique le plus fort qu’il voulait. Faisant ensuite son sac, il fit un regard noir à Gaspard quand ce dernier voulu baisser le son de la chaîne hifi. Bougeant la tête au rythme de la musique, Max’ pensait à la soirée qu’il allait passer avec Maria O’Berkeley, la directrice adjointe de l’établissement. Ca faisait une semaine qu’ils se voyaient tous les soirs et là Maxence avait encore une fois dormit chez elle et en arrivant, il avait fait savoir qu’il était là. Evidemment ses amis le questionnait, mais il ne répondait jamais. Chemise bleue claire, jean bleu marine et Converse bordeau. Le tout mit, il prit son sac et ses affaires de cours et partit déposer ses affaires dans la salle de musique. Allant prendre ensuite son petit déjeuner, il prit son temps, gardant la chanson en tête et la secouant encore en rythme. Après manger, il partit dans la salle de musique, ayant donné rendez-vous aux élèves là-bas pour leur cours du jour.

    "Tu les as vu ensemble alors ?"
    "Il était dans la voiture de la directrice."

    "Moi je les aient vus chez elle."
    "Sérieux ?"
    "Oui je te jure !"

    "Attendez, mais vous n’avez jamais rien remarqué ?"
    "Quoi ?"
    "Ca fait plusieurs matins que Delacre revient avec les mêmes vêtements le matin."
    "Tu penses qu’il passe la nuit chez elle ?"
    "Je vois que ça comme explication !"

    Bonjour à tous.

    Les élèves le regardèrent en souriant et Maxence fronça les sourcils, tout en allant au bureau.

    Quelque chose ne va pas ?

    "Non, tout va bien."

    Max regarda une élève et décida de commencer son cours.

    Très bien, commençons donc comme prévu.

    "Monsieur ?"

    Oui ?

    "Vous êtes avec Madame O’Berkeley ?"

    Fronçant les sourcils Maxence fixa l’élève qui venait de parler. Un garçon que Max connaissait un peu. Ne disant rien, il se mit à sourire en coin et s’installa au bureau.

    Qu’est-ce qui vous fait penser ça ?

    Posant ses pieds sur le bureau, il prit ses aises et fixa l’élève.

    "Vous êtes souriant."

    Je suis de bonne humeur.

    "Vous partez dans la voiture de Madame O’Berkeley."

    Elle me fait visiter la ville et les endroits les plus intéressants.

    "Tous les soirs ?"

    Ca se fait entre amis. Vous le sauriez si vous en aviez.

    "Vous revenez le matin avec les mêmes vêtements que la veille."

    Ne trouvant pas d’arguments à ça, Maxence vit des sourires se former chez beaucoup d’élève. Ne disant absolument rien, il attendit que quelqu’un enchaîne, mais rien ne vint.

    Vous voulez que je vous dise quoi ?

    "La vérité !"

    Madame O’Berkeley et moi sommes amis. Ont s’entend bien et elle m’invite à dîner, je l’invite aussi à dîner et ont apprend à se connaître.

    "Pour les vêtements ?"

    Elle mes les arrachent violemment, donc forcément c’est pas pratique et comme à chaque fois j’oublie d’en prendre je me fais avoir.

    Entendant rire, Maxence se mit à sourire.

    "Mais vous êtes avec elle ?"

    Non.

    "Allez, vous pouvez nous le dire."

    Alors je vous le dis, je ne suis pas avec elle.

    "Bon d’accord, alors admettons que vous soyez avec elle."

    Mais je ne suis pas . . .

    "J’ai dit admettons."

    Maxence lui fit signe de continuer.

    "Vu que vous vouliez qu’on vous trouve la chanson qu’on aimerait chanter où entendre de « l’être aimé », comme vous le dites si bien, vous chanteriez quoi à Madame O’Berkeley, sachant qu’on part fin juin ?"

    Maxence fixa les élèves, il savait qu’il tombait dans un piège, mais la seule chanson qui lui venait à l’esprit faisait comprendre ce qu’il ressentait pour elle. Il n’était pas prêt à l’admettre et encore moins à le dire, alors pourquoi aux élèves ? Se levant du fauteuil, il alla vers le piano et effleura les touches. Puis, il commença à jouer une petite introduction et enchaîna avec les paroles.


    On oublie les adresses
    Comme les gens qui nous blessent
    On oublie sans cesse
    Les jours d'anniversaires et nos clefs, les repères, on les perd
    On oubliera les chaînes de nos vies qui se traînent
    On oublie quand même
    Mais il est une chose à laquelle nous resterons fidèle

    Les yeux, la voix, les mains, les mots d'amour ça reste là
    Le jour et l'heure, la peau, l'odeur, l'amour ça reste là
    C'est fort encore
    C'est mort d'accord
    Mais ça ne s'oublie pas
    Ne s'oublie pas, ça
    On n'oublie pas


    Maxence pensa alors à tout ce qu’il avait partagé avec Maria. Il y a cinq ans, mais aussi ce qu’ils vivaient depuis une semaine et même un peu plus. Le fait qu’ils aient eu du mal à savoir ce qu’ils étaient finalement l’un pour l’autre.

    J'oublierai ce mois d'août où j'ai dû faire la route sans toi
    Sans doute
    J'oublierai ma défaite et le rêve qui s'arrête
    J'oublierai peut-être
    Mais j'y pense encore quelque fois et ça ne s'explique pas
    S'explique pas

    Tes yeux, ta voix, tes mains sur moi, toujours ça reste là
    Le jour et l'heure, ta peau, l'odeur, l'amour ça reste là
    C'est fort encore
    C'est mort d'accord
    Mais ça ne s'oublie pas
    Ne s'oublie pas, ça
    Je n'oublie pas


    Le fait qu’il doive partir à la fin du mois le mettait au plus mal, mais il n’aurait pas le choix. Que faire pour rester ? Lui avouer ce qu’il ressent ? Non, il ne pouvait pas. Ils avaient décidés qu’ils étaient amants, mais rien de plus. Profiter de bons moments pendant l’échange de leurs écoles, mais rien de plus.

    Les yeux, la voix, tes mains sur moi, les mots d'amour ça reste là
    Le jour et l'heure, la peau, l'odeur, l'amour c'est là
    On n'oublie pas

    Les yeux, la voix, tes mains sur moi, les mots d'amour
    Ca reste là
    On n'oublie pas
    Ca ne s'oublie pas

    Le jour et l'heure, la peau, l'odeur, l'amour c'est là
    On n'oublie pas
    Ca ne s'oublie pas

    Les yeux, la voix, tes mains sur moi, les mots d'amour
    Ca reste là
    On n'oublie pas
    Je ne t'oublie pas

    Le jour et l'heure, la peau, l'odeur, l'amour c'est là
    On n'oublie pas
    Je ne t'oublierai jamais


    Appuyant sur la dernière note, Maxence fixa les touches du piano. Un grand calme règnait dans la salle et personne ne parlait. Max soupira doucement, sachant que là il avait révélé beaucoup de choses, mais tant pis, c’était la chanson qui lui était venue à l’esprit et il ne voulait rien changer.

    "En tout cas vous n’avez aucun sentiment pour elle ça se voit et s’entend."

    Les élèves se mirent à sourire et Maxence ne dit rien, se rendant compte qu’il venait de se l’avouer à lui-même et à d’autres personnes.

    "Elle est comment O’Berkeley au lit ?"

    Les filles furent outrées et les garçons se mirent à rire. Maxence essaya de reprendre une certaine contenance et regarda l’élève en question.

    Quoi ?

    "Elle est comment au lit la directrice ?"

    Demandes le lui toi-même.

    Montrant alors Maria qui était en haut des escaliers, les élèves furent un peu surprit. Mais l’élève qui avait posé la question se trouvait bête et essaya de se faire oublier.
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MessageSujet: Re: Quand la vérité éclate au grand jour. Quand la vérité éclate au grand jour. EmptyVen 4 Juin - 19:58

    Maria ne s'était rendue compte de rien, évidemment les “on dit” elle était sérieusement habituée, alors elle n'avait même pas prêté attention au fait qu'on parle dans son dos que sa “relation” avec l'un des professeurs de l'université. Peut-être aurait-elle dû, malheureusement pour elle. Maria avait trop eu confiance, elle avait pensé évitable le fait qu'un jour on apprenne la vérité sur elle et Maxence, et comme une idiote, elle avait prit de moins en moins ses précautions, et voilà ce qui se passait maintenant : toute l'université chuchotait derrière elle sur sa propre vie privée. Félicitations Maria.

    Depuis combien de nuits Maxence et Maria ne se quittaient plus exactement ? La brunette ne le savait même plus très bien et c'était sans doute aussi un petit peu ça le problème. Elle se sentait tellement bien en compagnie de Maxence qu'elle en avait oublié tout le reste, dont sa réputation qui en avait donc prit un grand coup. Mais ça, elle s'en rendrait bien assez vite compte normalement. A trop se croire maligne en se cachant avec le professeur, voilà comment tout cela allait finir : tout les élèves les pointeraient du doigt, Maria serait mise à la porte de l'université et adieu la belle vie. Mais une fois encore, Maria n'y pensait même pas. Si ça ça ne prouve pas le proverbe disant que l'amour rend aveugle. Et oui, la grande nouveauté aussi depuis quelques temps, c'est que la brunette avait enfin accepté avoir de vrais sentiments pour Maxence, mais ne vous y trompez pas, hors de question qu'elle aille l'avouer à qui que ce soit, et encore moins au principal intéressé vous pensez bien.

    « Madame O'Berkeley ? »

    Relvant la tête alors qu'elle était plongée dans le travail se rapportant à savoir s'il fallait accepter un élève ou non dans l'université, Maria vit sa secrétaire se tenir droite comme un “i” à sa porte.

    « Un problème ? »

    « En effet, je peux ? »

    « Bien-sûr, entrez. »

    « Il semblerait qu'il y ait eu confusion dans les emplois du temps de la semaine, l'un des professeurs de lettres devait faire cours dans l'amphithéâtre où fait en ce moment même cours Mr Delacre. »

    « Oh...et bien, avez-vous pu trouver une autre salle pour le professeur ? »

    « Oui... »

    « Très bien, je vous remercie, je ne sais plus où j'ai la tête en ce moment, heureusement que les vacances approchent. »

    Oui, enfin, pas vraiment, mais question de donner le change, il valait mieux pour tout le monde que Maria fasse comme si elle attendait avec impatience les vacances, ce qui n'était définitivement pas le cas. Elle savait très bien avec quoi rimait vacances : le retour de Maxence en Europe et donc loin d'elle.

    La secrétaire repartie, Maria quitta son bureau pour aller voir Maxence, quoi ?! Autant qu'elle en profite, elle avait une bonne excuse pour aller lui rendre une petite visite. Si seulement elle avait su...elle n'aurait jamais quittée son bureau.



    « En tout cas vous n'avez aucun sentiment pour elle ça se voit et s'entend. »

    « Elle est comment au lit Berkeley ? »

    « Elle est comment au lit la directrice ? »




    Ça, ce n'était qu'un tiers de ce qu'elle avait entendue lorsqu'elle était arrivée au sommet de l'amphithéâtre et qu'elle avait délicatement ouvert la porte. Ce qu'elle avait entendue avant était encore pire, enfin pas pire mais...ça lui faisait un petit quelque chose en entendant Maxence chanter aussi bien. Il avait une telle voix.

    « Jeune homme, si ma vie privée vous intéresse tant, je pourrais trouver un moyen de vous coller une demie journée, vous ne pensez pas ? »

    Elle vit le jeune homme s'enfoncer dans sa chaise, il avait honte tant mieux pour lui. Elle, elle se sentait mal en ce moment et il était temps qu'elle file de là, mais pas sans Maxence, ils devaient parler.

    « Besoin de vous voir. »

    Lui lança t-elle alors en un regard bien entendu. Il savait ce qu'il avait à faire, elle aussi ; filer dans son bureau de suite !
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MessageSujet: Re: Quand la vérité éclate au grand jour. Quand la vérité éclate au grand jour. EmptyVen 4 Juin - 20:15

    Avoir chanté ça face à ses élèves ça lui faisait étrange. Mais le plus étrange restait le fait qu’il s’était trop attaché à Maria. Il savait qu’il s’attacherait forcément à la jeune femme, mais au point d’être amoureux d’elle ? Il n’y avait pas songé une seule seconde. A son âge ? Alors qu’il allait repartir bientôt ? Non, il n’aurait jamais imaginé ça. C’est pour ça qu’il tombait de haut tout d’un coup. Admettre ses sentiments n’était finalement pas quelque chose de simple et il était un peu perdu. Entendant une élève lui dire que ça se voyait et s’entendait qu’il n’avait aucun sentiment pour la directrice il fronça les sourcils mal à l’aise. Etre dans cet état, ça n’était pas quelque chose qu’il aimait et encore moins face à ses élèves. Alors, quand un élève lui parla, il le fit répéter sa question. C’est alors qu’il vit Maria et il dit à l’élève de lui poser sa question. Voyant alors l’élève s’enfoncer dans sa chaise, Maxence ne pû s’empêcher de sourire. Fixant alors sa collègue, Max se mit à sourire aux propos qu’elle tenait envers l’élève trop curieux. Puis, fixant la jeune femme, il l’entendit lui dire qu’elle avait besoin de le voir. Hochant la tête, il la regarda partir. Une fois qu’elle fut partit, il regarda sa classe.

    D’autres questions ?

    Les voyant hésitant, il se mit à sourire.

    N’hésitez pas, allez-y.

    "Ca fait bizarre."

    Maxence fixa alors une élève française qu’il connaissait bien et surtout avec qui il s’entendait bien.

    "Voir monsieur Delacre avoir des sentiments amoureux, ça fait bizarre.[/color]

    Serrant la mâchoire, il vit les sourires des élèves français qui devaient tous penser la même chose. Ne disant rien, il se passa une main sur la nuque et reprit contenance.

    Commençons le cours.

    -----------------------------

    La sonnerie retentit enfin et Maxence laissa les élèves sortir. Rangeant ses affaires, il prit son sac et sortit de la salle. Passant dans les couloirs, il vit les élèves lui sourirent. C’était partit pour des questions à chaque cours désormais. C’était en plus de sa faute, il ne pouvait que ce blâmer lui-même. Marchant la tête haute et souriant à certains élèves, il essayer de faire fi du reste. Arrivant devant la secrétaire de Maria, elle le laissa y aller.

    "Monsieur Delacre ?"
    Oui ?
    "Vous ne lui ferez pas de mal ?"
    Pardon ?
    "A Madame O’Berkeley, elle mérite d’être heureuse."
    Je sais.
    "Alors ne lui faites pas de mal."

    Maxence ne dit rien et frappa à la porte du bureau de la directrice adjointe. Quand elle accepta de dire le fameux entrez, il entra et ferma la porte derrière lui. Voyant son regard noir, il savait qu’elle n’allait pas du tout apprécier ce qu’il avait fait à son cours.

    Vous vouliez me voir, je suis là.

    Prenant place devant le bureau, il avait fait exprès de la vouvoyer. Au travail c’était ainsi, mais là ils étaient seuls, mais Maxence ne voulait pas commencer à parler de la chanson et de ce qui avait été dit.
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MessageSujet: Re: Quand la vérité éclate au grand jour. Quand la vérité éclate au grand jour. EmptyVen 4 Juin - 21:30



    Lorsqu'elle était retournée dans son bureau, Maria avait accusée le coup quant à ce qu'elle avait entendue dans le cours de l'homme. Alors comme ça, tout le monde savait pour eux deux ? Donc ils étaient fichus ? Maria allait être virée ? Ils étaient au cœur de toutes les conversations entre les étudiants en ce moment ?
    Malgré le soudain malaise dont elle avait été prise, Maria avait trouvé le courage de se remettre au travail. Comment avait-elle fait ? Elle-même se posait la question.




    Une heure plus tard, Maria fut coupée une seconde fois dans son travail. On frappait à la porte de son bureau. Soupirant, elle autorisa à ce qu'on entre dans son bureau. C'est alors qu'elle vit entrer Maxence. Qui la vouvoyait soit dit en passant, d'ailleurs pourquoi la vouvoyait-il présentement exactement ?

    Se levant de son fauteuil, Maria contourna doucement son bureau pour se retrouver finalement face à Maxence.

    « On a prit toutes les précautions possibles et imaginables. »

    Se pinçant soudainement les lèvres, la brunette laissa paraître un certain malaise. Non pas qu'elle avait la moindre honte à ce qu'on la sache en “relation” avec Maxence...non c'était plutôt par rapport à sa réputation qu'elle s'inquiétait.

    « Comment est-ce que ça a pu arriver Max ? »

    L'homme se rapprocha alors d'elle pour la prendre dans ses bras. Maria posa alors sa tête dans le creux du cou de Maxence et ferma les yeux voulant s'imprégner de douleur de l'homme contre elle présentement. Les bras le long du corps, elle n'avait plus goût à rien pour le coup. Elle ne savait pas comment elle était censée gérer la situation et cela l'inquiétait réellement, il était trop tard pour essayer de ne pas montrer ses craintes maintenant.

    « Ça n'aurait jamais dû arriver... »

    Murmura t-elle contre sa peau. Elle avait peur mais se retrouver dans ses bras comme cela lui faisait finalement bien plus de bien qu'elle n'aurait pu elle-même le soupçonner, vraiment. Soudain, Maria sentit les lèvres de Maxence se poser contre ses cheveux ce qu'elle trouva très agréable et même très rassurant.

    « Qu'est-ce qui va se passer maintenant ? On va sortir de ce bureau en ayant tout les regards braqués sur nous ? Est-ce qu'on doit s'attendre à ce que les élèves prennent leurs portables et se mettent à nous photographier ? »

    Là, il était plus que clair qu'elle paniquait complètement, personne excepté Maxence pouvait la rassurer présentement, c'était à son tour de jouer maintenant.
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MessageSujet: Re: Quand la vérité éclate au grand jour. Quand la vérité éclate au grand jour. EmptyVen 4 Juin - 21:50

    Il n’aurait jamais dû jouer ce morceau face aux élèves. Encore devant ceux en qui il avait confiance, il aurait pû le faire, mais là ? Il ne savait pas ce qui lui avait prit, mais il regrettait, parce qu’il aurait préféré que Maria soit la première au courant de ses sentiments, mais même lui avait été étonnée de la façon dont il avait chanté et ressentit la chanson. Après son cours, il avait vu les regards sur lui et il n’était pas à l’aise, mais il n’avait rien laissé paraître. Avançant la tête haute, il alla jusqu’au bureau de Maria. Aux propos de sa secrétaire, il avait comprit qu’il ne devait pas faire de mal à Maria. Ca n’était pas du tout son intention et encore moins maintenant. Entrant dans le bureau de la jeune femme, il s’installa face au bureau et attendit de savoir pourquoi elle voulait le voir. Toujours mal à l’aise, il vit Maria arriver face à lui et il l’écouta parler. Il fut un peu étonné de ce qu’elle lui disait, apparemment elle cherchait à savoir où ils s’étaient fait voir. Ne sachant pas quoi répondre, il la laissa lui poser une question et ne trouvant toujours pas les mots, il se leva et la prit dans ses bras.

    La laissant caler sa tête dans son cou, il ferma les yeux un moment. Il ne devait pas laisser tout ça les dépasser, surtout pas. Seulement il ne savait pas non plus comment gérer la situation. L’entendant dire que ça n’aurait pas dû arriver, il ouvrit les yeux et l’embrassa sur la tête. La laissant parler, il comprit qu’elle paniquait et il savait que ça n’était pas la chose à faire. Elle qui d’habitude prenait les choses en main, était une femme forte, semblait avoir peur de ce qu’on pourrait penser d’elle. Maxence la lâcha doucement et s’assit dans un des fauteuils. Puis, il la fit venir sur ses genoux et la fixa dans les yeux en souriant. Il voulait qu’elle comprenne qu’elle n’avait pas à s’en faire.

    Les regards risquent en effet d’être braqués sur nous. Pour le reste on s’en fiche, on s’en fiche même des regards.

    La voyant qui restait toujours dans le même état d’esprit, il devait trouver autre chose pour lui expliquer.

    Tu sais que je n’ai jamais sû gérer une relation, donc là c’est nouveau pour moi. Seulement tout ce qui compte pour moi c’est ce qui se passent entre nous et le faites qu’on s’entendent bien.

    Il avait hésité à dire « qu’on soient ensemble », elle n’allait peut-être pas aimer. Même si lui était sûr désormais de ses sentiments, il ne voulait pas non plus lui en parler.

    Je ne sais pas ce que dira ton directeur et je m’en fiche pas mal. Je me fiche du regard des autres, de ce qu’ils peuvent dire ou penser, tout ce qui compte, c’est ce qu’on sait nous. Qu’on passe du temps ensemble, qu’on s’entend bien et qu’on apprend à se connaître.

    Il essayait de trouver les bons mots, mais il n’était pas certain de savoir si ça allait marcher.

    Tout à l’heure, ils m’ont fait comprendre que ça leur faisait étrange de me voir avoir un cœur et d’apprécier une personne alors que d’habitude ça n’est pas le cas. Mais j’ai aussi eu des personnes qui m’ont dit de ne pas jouer avec toi, parce que tu mérites d’être heureuse. Je suis d’accord avec tout ça, mais je sais aussi ce qui se passe entre nous et c’est ça le principal.

    La fixant dans les yeux, elle ne semblait pas très rassurée pour autant.

    Passes outre les autres même si ça te semble complexe, penses juste à toi et le fait que tu saches toi la vérité.

    Continuant de fixer la jeune femme, il souriait en coin, espérant qu’elle se détendrait un peu, mais il n’en était pas certain.
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MessageSujet: Re: Quand la vérité éclate au grand jour. Quand la vérité éclate au grand jour. EmptyVen 4 Juin - 22:11



    Il cherchait les bons mots, Maria le sentait bien, il ne voulait apparemment pas la brusquer, même s'il serait sans doute sacrément temps qu'on la bouge justement. Pourtant, Elena avait essayé, mais Maria était plutôt du genre chiante et du genre à ne pas écouter et donc à n'en faire qu'à sa tête. Et oui, c'était aussi ça Maria O'Berkeley : pas une femme facile tout les jours.
    Lorsqu'il eut finit de parler, la première chose que Maria trouva à faire fut de l'embrasser. Oui, vu comme ça, ça semblait un peu stupide, un peu facile aussi comme réaction, mais elle en avait tout simplement eu envie et puis ça semblait également la rassembler un petit peu, alors c'était toujours cela de pris après tout. Puis, détachant finalement ses lèvres celles de Maxence, Maria lui caressa la joue et colla son front contre le sien. Étrangement, la brunette ressentait ce besoin constant d'agir un contact avec lui, que ce soit leurs lèvres scellées ou bien même leur peau qui ne fait que s'effleurer, elle en avait tout simplement besoin, allez savoir pourquoi.

    « Tu n'es plus obligé de te forcer à chercher la bonne manière de le dire Max. »

    Elle lui fit un sourire tout en décollant son front de celui de Maxence.

    « On peut se considérer ensemble, non ? »

    Lui demanda t-elle alors en prenant une voix légèrement enfantine ce qui eut pour effet de faire sourire le professeur ce qui du côté de Maria la rassura. Passant délicatement ses bras autour du cou de l'homme, ses deux mains vinrent frôler avec une infinie délicatesse la peau douce de ce dernier qui frémit sous ses caresses.

    « Je sais ce que tu vas dire. On avait dit que tout ça c'était juste pour le plaisir, juste comme ça mais...j'arrive plus à me passer de toi Max. »

    La franchise en ce qui concernait les sentiments, ce n'était vraiment pas le fort de la brunette et pourtant en ce moment elle était bel et bien en train de lui avouer ce qu'elle ressentait pour lui mais pas directement, ça elle n'en était pas encore tout à fait capable. Maria avait tout de même encore un peu besoin de temps.

    « J'en ai marre de me mentir. »

    Mais que lui arrivait-il ? Était-elle en train d'admettre qu'elle était finalement capable de passer à autre chose après le décès de Matthew ? Apparemment oui.
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MessageSujet: Re: Quand la vérité éclate au grand jour. Quand la vérité éclate au grand jour. EmptyVen 4 Juin - 22:27

    Ne sachant pas comment lui expliquer le fait que lui ne voyait qu’eux et faisait abstraction du reste, il la regarda. Ne sachant pas comment elle allait réagir, il attendit et finalement se retrouva avec les lèvres de la jeune femme contre les siennes. Profitant du baiser de la jeune femme, il ne savait pas si c’était un vrai baiser et qu’ils allaient continuer ensemble ou si c’était pour lui dire que c’était le dernier. Il n’avait pas envie qu’elle pense à le laisser seul, pas après tout ce qu’ils avaient pû faire. Après le baiser, Maxence fixa la jeune femme et la laissa lui caresser la joue et poser son front contre le sien. Ne disant rien, il attendait de savoir ce qu’elle allait lui dire. Sur le coup de ses paroles, il ne savait pas trop comment il devait les prendre. La voyant sourire, il hésita sur la réaction à avoir et l’écouta lui poser une question. C’est alors qu’il se mit à savoir, non seulement pour la question, mais aussi par la façon dont elle demandait ça.

    *Je crois.*

    Il savait déjà que c’était le cas, mais comment dire oui si cela devait à faire fuir ? Il ne savait pas trop, alors sentant la jeune femme passer ses bras autour de son cou, il frissonna, attendant toujours le verdict. L’écoutant à nouveau, il ne pû s’empêcher de sourire. Alors elle se sentait bien avec lui ? C’était le principal pour lui et il devait avouer qu’il voulait continuer avec elle jusqu’à son départ, même si ensuite ça serait difficile et douloureux.

    Alors on est deux.

    Souriant en fixant la jeune femme, il posa ses mains sur les hanches de Maria.

    J’ai envie qu’on profite du temps qu’ont a. Après si tu préfères ne pas t’afficher avec moi je comprendrais parfaitement, je ne veux pas non plus que ça t’apporte des ennuis.

    Il était sincère et il voulait juste qu’elle comprenne qu’il ne lui voulait que du bien et qu’il ne lui pas l’obliger à quoi que ce soit. Puis, il embrassa la jeune femme, ayant envie tout simplement.

    "Excusez-moi madame O’Berkeley, vous . . ."

    Maxence tourna la tête et vit la secrétaire de la jeune femme qui restait les regarder. Se mettant à sourire, il attendit et vit Maria qui restait sur lui. Appréciant cela, il décida de couper court au silence.

    Un problème ?
    "Oh, euh . . ."
    Oui ?
    "Vous avez vu pour le cours avec Monsieur Delacre ?"

    Max fixa Maria, sachant qu’ils n’en avaient pas parlés, mais lui s’en fichait bien.

    La discussion que nous avions était portée sur ce sujet justement.
    "Oh, très bien."

    La secrétaire ressortit du bureau et Maxence vit que Maria était un peu tendue. Passant alors ses mains dans le dos de la jeune femme, il vint l’embrasser pour essayer de la détendre, ce qui apparemment fonctionnait, vu qu’elle passait ses mains dans son cou et ses cheveux. Prolongeant le baiser avec elle, il dû mettre fin au baiser pour respirer et il la regarda.

    C’est quoi cette histoire de cours ?
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MessageSujet: Re: Quand la vérité éclate au grand jour. Quand la vérité éclate au grand jour. EmptySam 5 Juin - 14:18



    Qu'allait-il s'imaginer maintenant, que Maria aurait honte de se montrer en sa compagnie ? Quelle drôle d'idée. Jamais Maria n'en viendrait à penser une telle chose, ce serait un peu stupide. Souriant alors simplement à celui qu'elle pouvait apparemment dorénavant appeler son compagnon, Maria se laissa volontiers embrasser ne souhaitant finalement qu'une seule et unique chose en ce moment : en profiter. Il avait raison, ils devaient simplement profiter du peu de temps qu'il leur restait et ne pas voir les mauvais côtés, cela n'aurait absolument aucun intérêt, ni pour lui ni pour elle.

    C'est alors qu'ils furent brutalement coupé et rarement durement à la réalité par la secrétaire de la directrice qui semblait très surprise de ce qu'elle voyait présentement. Que devait faire Maria ? Se lever soudainement et faire comme si de rien n'était, ou bien se contenter simplement de rester là où elle était en ce moment et laisser faire les choses ? Elle avait dit à Maxence quelques instants plus tôt qu'elle acceptait leur relation, alors pourquoi se lever ? Cela n'irait que contredire ce qu'elle avait dit et ça n'aurait absolument aucun sens, donc elle ne le ferait tout simplement pas.

    C'est ainsi que Maria resta jusqu'à ce que sa propre secrétaire quitte son bureau et qu'elle se retrouve de nouveau en tête-à-tête alors Maxence. Se laissant embrasser, la brunette se détendit alors que ce qu'il venait de se produire l'avait très légèrement refroidi, elle avait eu un peu peur de ce que pouvait dire la secrétaire mais finalement, celle-ci s'était passé de tout commentaires ce qui était sans aucun doute mieux pour tout le monde.

    « Je ne me souviens plus... »

    Répondit tout simplement Maria après que Maxence lui ait demandé de quoi parlait la secrétaire qui était venue à l'improviste dans le bureau de la directrice adjointe.

    « Ça ne devait pas être tellement important. »

    En fait, Maria se souvenait tout à fait de quoi il s'agissait, mais elle n'avait absolument aucune envie d'en discuter, ainsi elle faisait mine de ne pas s'en souvenir. Certes, mentir n'avait rien d'intelligent, mais après tout, ce n'était pas un sujet primordial et puis ce n'était pas comme si Maxence ou elle pourrait avoir des problèmes à cause de cela.
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MessageSujet: Re: Quand la vérité éclate au grand jour. Quand la vérité éclate au grand jour. EmptySam 5 Juin - 14:32

    Maxence ne voulait pas que Maria ait des problème avec sa hiérarchie et donc il comprendrait parfaitement si elle ne voulait pas s’afficher avec lui. Après tout, si elle préférait rester discrète, même en sachant que les élèves savaient, ça ne le dérangerait pas. Il savait parfaitement que les regards seraient sur eux, mais il s’en fichait bien. Alors, profitant de l’instant avec la jeune femme, il l’embrassa. Mais ils furent interrompus par la secrétaire de la directrice adjointe. Maxence parla avec cette femme et la laissa partir pour ensuite se concentrer à nouveau sur la femme qui était sur lui et dans ses bras. Lui demandant qu’elle était cette histoire de cours dont finalement ils n’avaient pas du tout parlés, il sourit à sa réponse. Si elle ne s’en souvenait plus, il n’allait pas non plus lui demander de chercher à savoir ce que c’était si elle n’en avait pas envie. Souriant alors au fait qu’elle disait que ça ne devait pas être important, il l’embrassa à nouveau.

    Je te fais perdre la tête, c’est flatteur ou dangereux, j’hési . . .

    Il fut coupé par la jeune femme qui venait de l’embrasser. Apparemment il parlait trop et ça le fit sourire. Le professeur de philosophie devait avouer qu’il se sentait parfaitement bien. Il n’avait jamais cherché quoi que ce soit en venant jusqu’à Berkeley. Déjà qu’il n’avait pas voulu y venir, il disait que ça l’énerverait et qu’il s’ennuierait ferme. Mais il avait revu Maria après cinq ans où ils ne s’étaient pas revus. Il avait alors changé de façon d’être face à elle, ce qui avait mit la puce à l’oreille de ses collègues français, mais ça il s’en fichait. Il avait essayé d’être quelqu’un d’intéressant pour que Maria le voit, mais finalement ça n’avait pas fonctionné, alors il avait décidé de passer à autre chose et il était resté celui qu’il était depuis des années. Mais aujourd’hui il se retrouvait à être en couple. Chose qu’il n’aurait jamais imaginé. Mais se sentir aimé ça lui faisait du bien et il comptait bien garder ce sentiment jusqu’à son départ pour la France.

    Tu veux qu’on mange ensemble ce midi ?

    Après tout, vu que tout le monde savait pour eux et qu’ils étaient prêts à se considérer comme un couple, pourquoi pas passer plus de temps ensemble ? Mais elle n’était pas obligé et c’était à elle de définir des limites si elle voulait en imposer d’autres que celles qui venaient de voler en éclat il y avait encore quelques minutes.
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