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parce qu'on se fou du titre | MAX & CHAT

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MessageSujet: parce qu'on se fou du titre | MAX & CHAT parce qu'on se fou du titre    | MAX & CHAT EmptyMer 31 Mar - 2:03

Charlie se leva avant même que son réveille sonne. Oui, il avait mis un réveil. Oui, même un samedi matin. Mais c'était enfin le jour J. Le zoo accueillait de nouveau pensionnaires, un événement que Charlie attendait depuis des mois, surtout parce qu'il s'agissait de singes, et il ADORAIT les singes. Deux babouins, rien de trop extraordinaire pour le Zoo de San Fransico, mais pour un petit garçon de Leominster, c'était comme voir le président en personne. Pas que le président avait des airs de babouin, mais plutôt que Charlie n'avait pas plus d'intérêt pour la politique que pour les singes.

Il pouvait se rappeler tout les détails de sa première visite au Zoo de Boston. Il avait vu une girafe, et elle lui avait volé un biscuit. Il avait vu son énorme langue mauve s'approcher du sac qu'il tenait dans ses mains et en retirer un biscuit. Il avait été impressionné. Il avait toujours adoré les animaux. Ça lui venait de ses parents, deux végétariens. Il n'avait d'ailleurs jamais mangé de viande, il n'avait jamais été attiré par l'ingestion de muscles. Il n'avait pas de problèmes avec les « carnivores » même s'il adorait les bourrer de statistiques les plus déplaisantes sur leur nourriture. Du tofu et de la luzerne, et sa vie était déjà très belle. Mais revenons aux singes, il avait toujours eu une préférence pour les singes, non pas qu'il soit zoophile. Il aimait leur manière de vivre en communauté, en paix, et, surtout, tout les vidéos qu'il avait visionné sur youtube qui le faisaient rire malgré le nombre de fois qu'il les avaient regardés. Bien qu'il n'aimait pas vraiment voir les animaux en cage, Charlie ne pouvait tout simplement pas s'empêcher de faire un tour au zoo de la ville une fois ou deux par semaine. Il aimait beaucoup trop cette proximité avec ses amis. Il c'était même dit à plusieurs reprises qu'il aurait du faire des études vétérinaires, mais il n'aimait pas trop l'idée d'endormir pour toujours ses amis.

Il se leva, se doucha rapidement. Il fallait le dire, il avait passé une nuit mouvementé, non pas parce qu'il était accompagné, mais parce qu'il c'était retourné des centaines de fois, en cherchant le sommeil. Il se lava avec ses produits préférés, il se sécha, et s'habilla. Pantalon noir, tee-shirt de la même couleur, avec un col en v peu profond, qui comportait aussi de fines lignes plus pâles. Il regarda la météo rapidement, il ventait un peu, le vent s'annonçait un peu froid, mais il ne s'en fit pas trop, mais prit quand même une veste, noire – il n'était pas un fan de cette couleur, c'était seulement le hasard du linge propre – avec le logo des beatles sur le devant. Il adorait cette veste. Cadeau de sa petite soeur, en attendant de pouvoir acheter la collection de disques que Charlie voulait – bien qu'il possédait déjà un bon nombre de leurs albums, il voulait avoir les remarsterisations. Il se regarda dans le miroir, zut. Ses cheveux lui menaient la vie dure. Il alluma son fer à lissé, qui était en fait l'ancien fer de Casey, qu'elle lui avait donné, car il lui volait tout le temps de toute façon. Il remporta vite la victoire, prit son porte feuille et sortit. Il marcha, la route n'était pas trop longue, et il voulait s'arrêter prendre un petit déjeuné quelque part. Il entra dans un restaurant au hasard, y prit un croissant et repartit. Il marcha, marcha et marcha encore. Il n'avait pas mal aux pieds, il était plutôt confortable, dans ses bonnes vielles converses grises. Il arriva devant les grilles du Zoo pile au moment ou elles ouvraient. Il présenta son passe de saison – il lui en fallait bien un, vu le rythme de ses visites. Et entra, avec une vague de personnes. Il passa dire bonjour à quelques habitués, quelques vieillards qui passaient leurs après midi à reluquer les jeunes filles qui regardaient les koalas, mais avec qui il s'entendait plutôt bien, il fallait dire que la plus part d'entre eux avait vécu des histoires géniales, Charlie avait toujours adoré écouter les histoires des plus âgés, ça lui donnait des idées pour des chansons, ou même pour des expériences à faire. Il parla donc quelques minutes avec ses vieux amis, qui voulaient à tout prit savoir s'il avait vu les magnifiques nouveaux signes. Il leur répondit que non, et s'empressa d'aller voir. Kangourous, ours, éléphant. Il marcha, marcha, n'ayant même pas le temps de goûter son croissant. Puis, il les vit. Ils était magnifiques, en haut de l'arbre. Il les regarda, longuement. Observant tout leurs mouvements. Puis, son regard fut projeté plus loin. Luli, un jeune babouin jouait dans l'eau. Il était si chou. Charlie se trouvait totalement attendit devant ce petit singe. Il sourit, ne pouvant rien faire d'autre. À ses côtés ce tenait un petit garçon qui posait plein de questions, aux quelles sont papa répondait. Encore plus attendrissant. Puis, ils laissèrent Charlie seul, devant les Babouins. Il les regarda, encore et encore, comme absorbé.
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MessageSujet: Re: parce qu'on se fou du titre | MAX & CHAT parce qu'on se fou du titre    | MAX & CHAT EmptyJeu 1 Avr - 2:37

    Il s’était réveillé avec cette drôle d’envie. Du moins, cela faisait presque cinq jours qu’il s’éveillait avec cette attirance complètement imprévue pour… le zoo. Jamais, Ô grand jamais Maxence n’avait déjà eu une telle envie de se rendre à cet endroit remplit d’animaux. Ca n’était pas sincèrement son truc, d’aller mettre ses pieds dans une prison pour singes. Bien que l’on n’y trouve pas uniquement des… singes. Bref. Le jeune français ignorait totalement pourquoi ce lieu réclamait tant sa présence. Au fond, il sentait bien que c’était le zoo qui le réclamait, qui voulait qu’il soit là. N’est-ce pas…
    Le jeune homme se réveilla, malgré tout, la tête dans le cul. Il avait rêvé qu’il donnait à manger à des girafes. Nice. Ses cheveux étaient complètement ébouriffés, et son visage encore endormi. Le réveil indiquait Lundi, 9h00. Ouais, mais faut-il se fier aux appareils électroniques ? Ils ne sont pas toujours parfaitement réglés… Si ça se trouve, on était Samedi. Oui, ça devait certainement être cela. De toute façon, cela serait une excuse tout à fait valable pour Maxence. Il était à court, tant mieux.

    Max se rendit à la cuisine histoire de se concocter LE petit-déjeuner du siècle. Après avoir engloutit celui-ci, plus une minute à perdre. Il savait où il devait se rendre. Et puis, s’il ne le faisait pas immédiatement, cette envie risquerait de le hanter jusqu’à la fin de ses jours. Ca ne serait pas très sein. Alors, l’homme se doucha en vitesse, et s’habilla d’une chemise et d’un jean. Bon, il allait voir des animaux en cage, pas la peine de s’habiller en mode séducteur. Même si cela ne l’étonnerait pas qu’il obtienne un rencard avec la girafe du zoo. Elle craquerait sûrement…
    Après s’être totalement préparé, le français monta dans sa voiture après s’être chaussé et avec empoché son portefeuille. Il ne tenait pas spécialement à se rendre compte au dernier moment qu’il avait oublié son argent. Bref.
    Une fois devant l’immense endroit, Maxence descendit de sa voiture de concours. Chose que les gens avaient tendance à observer en la croisant. En même temps, elle n’était pas négligeable. Max arriva au guichet pour payer sa place, et c’est alors qu’il se rappela la dernière fois qu’il était venu dans un lieu pareil. Cela remontait à pas mal d’années, à ses 12 ans. Son père l’y avait amené, pour fêter son bulletin de notes plutôt satisfaisant. Il y avait rencontré de nombreux animaux, plus drôles les uns que les autres. D’ailleurs, c’était à ce moment qu’il s’était découvert une passion pour ses petits copains souvent poilus. Un singe lui avait piqué sa banane et l’avait mangée devant lui, l’épluchant parfaitement. Il avait été complètement dégoûté.

    Après un petit moment de nostalgie profonde, Maxence se dirigea à l’intérieure, ayant créé une longue file d’attente derrière lui. Il s’avança lentement, et découvrit le merveilleux spectacle que ses copains préférés donnaient. Il commença par aller voir son amie la girafe, qui le fit sourire. Elle était immense, et du haut de son long cou, on aurait dit qu’elle souriait. Sa langue bleue pendouillait, elle était trop mignonne. Ce spectacle attendrit Maxence, qui lui attiré par autre chose. Tiens, les babouins. Il se précipita à leur rencontre, s’accoudant à la rambarde. Il les regardait, fasciné. De l’autre côté de l’enclos, quelqu’un attira son attention. Quelqu’un qu’il fréquentait assez souvent, quelqu’un qu’il connaissait pratiquement du bout des doigts. Charlie. Un large sourire se dessina au coin des lèvres de Maxence, qui se dirrigea immédiatement vers son ami.
    Le français marchait très silencieusement, décidé à faire peur à Charlie. Un sourire aux lèvres, il finit par poser sa main sur son épaule, lui glissant à l’oreille :

    « Regarde-moi ce babouin. Un vrai porc. La vache, il me fait penser à quelqu’un… l’autre, là… Ha, oui ! Tu sais, Charlie ! »

    Un rire franc et clair sortit du profond de la gorge de Maxence, qui regardait Chat de haut. Hilarant. Finalement, il l’embrassa sur les lèvres, comme il avait prit l’habitude de le faire. Il ignorait si quelqu’un ici pensait qu’ils formaient un couple, mais cela l’amuserait. De toute façon, il aimait Chat. Après tout, ils n’étaient pas mariés pour rien.

    « Mon bébé d’amour. Tu regardes les singes, comme c’est chou. »
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MessageSujet: Re: parce qu'on se fou du titre | MAX & CHAT parce qu'on se fou du titre    | MAX & CHAT EmptyJeu 1 Avr - 5:13

Charlie sentit d'abord une main se poser sur son épaule. Un agent de sécurité qui lui venait lui demander de circuler? Non... Les agents étaient beaucoup trop sympas. Puis, il sentit souffle près de lui. Merde, c'était doux. Il espérait seulement de ne pas apercevoir une vielle dame ou encore un de ses ennemis derrière lui. Non, il était trop grand pour qu'une dame lui arrive à l'épaule, et a lui souffler l'air qu'elle expire si près de l'oreille. Et ses ennemis n'était pas du genre à venir si près de lui. Puis, son coeur se mit à battre à la chamade. Un sourire lui fendit les joues, et il fut très soulagé. Il aurait reconnu cet accent, ce ton, n'importe où. Maxence était juste derrière lui.

    MAXENCE DE LACROIX ; Regarde-moi ce babouin. Un vrai porc. La vache, il me fait penser à quelqu’un… l’autre, là… Ha, oui ! Tu sais, Charlie !


Il ne put s'empêcher d'accompagner Maxence dans son rire. Il avait utilisé tellement de noms d'animaux dans sa précédente phrase, que Charlie avait envie de lui faire remarquer sur le champ. Mais il ne pu pas, du moins, pas avant d'avoir repris ses esprits. Seulement l'audition du rire de son maxichou le faisait rire, non pas que Maxence avait un rire digne d'un cochon, seulement qu'il était drôle à entendre, tout de même. Charlie repris son calme, et resta de dos à l'autre jeune homme.

    CHARLIE NOAH SILVER ; Monsieur utilise beaucoup d'espèce, vive la bio-diversité, babouin, porc, vache...Chat! Mais bon, je n'ai pas tout à fait compris, qui tu traitais de porc? Luli ou bien moi? Si c'est moi c'est pas très gentil.


Il ne pouvait quand même pas s'empêcher de sourire, il se retourna, pour faire face à Maxence, son mari. Avait-il son alliance au doigt? Charlie eu beau essayer de regarder, il ne pouvait pas apercevoir la main gauche de Maxence. Chat, lui, la gardait dans sa poche. Il ne pouvait tout simplement pas prendre la chance que Kimy le voit, bague au doigt. Il n'était pas tout à fait prêt à lui dire, elle était tellement sensible, et Charlie, lui, avait toujours eu une peur phobique de faire de la peine. Il se contentait de tout garder secret, pour ne décevoir personne. Mener une double vie, tel un agent secret. Et puis Maxence l'embrassa. Oh. Et si un étudiant de Berkeley les voyait, allait tout raconter, et.. et... Il ne fallait pas s'affoler. C'était un samedi matin, il y avait eu fête a Berkeley la vielle, tout le monde devait dormir, ou courir les soldes dans les grandes boutiques. De toute façon, au nombre de fois qu'il était venu au Zoo, sans y voir personne, ce n'était certainement pas cette journée là que tout le monde débarquerais, Maxence était une exception qui confirmait la règle. Maxence était presque toujours une exception, de toute façon. Il ne put donc pas s'empêcher de prolonger le baiser, de toute façon, ce n'était pas lui qui avait commencé, et il était bien. Charlie entendait, derrière lui, des bruits fait par les babouins, mais il s'en foutait. Puis, ils finirent par se reculer, il fallait bien ce dire bonjour, après tout.

    MAXENCE DE LACROIX ;  Mon bébé d’amour. Tu regardes les singes, comme c’est chou


Le bébé d'amour en question ne put s'empêcher de sourire, en passant une main dans ses cheveux. Il avait un petit nom. Il avait toujours adoré les petits noms. Il n'eut même pas à chercher des mots pour constituer une réponse, ils lui vinrent tout seul, comme un robinet ouvert laisse couler de l'eau, comme une toupie tourne sur elle même, comme un hamster court dans sa roue.

    CHARLIE NOAH SILVER ; Ton bébé d'amour? Oh Framboise de mon coeur, j'ai jamais entendu un truc si chou. Oui, je regardais les singes, mais bon, j'avais presque fini. Toi, petit koala, tu faisais quoi dans un Zoo? Si tu me dis que tu m'as suivit, je porte plainte, tu aurais du me dire bonjour bien avant, sinon, tu es bien mieux d'être heureux de notre rencontre inattendue, sinon, je te castre. Bien que, j'en serais probablement incapable, je suis même pas assez habile pour manger avec des baguettes.


Oh non, il ne pourrait pas castrer Maxence, même s'il commettait le pire des délits, peu importe du quel il s'agissait. Il ne pourrait certainement pas castrer personne, mais particulièrement lui. Il était trop... Maxence. Il avait envie d'un câlin, et il n'allait pas s'en priver. Il s'approcha rapidement de Maxence, pour lui en voler un énorme. Il pensa à sa mère, pour une rare fois. C'était probablement l'odeur du Zoo. Sa mère avait toujours détesté cette odeur. Sa mère, son beau-père. Oh, son beau-père. Il avait raison. Chat avala sa salive difficilement. Il avait tellement lutté, mais il devait baisser la garde. Et puis, il avait peut-être raison, bien que Charlie n'en était pas toujours sûr, mais ça importait peu. Charlie était libre, après tout.
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MessageSujet: Re: parce qu'on se fou du titre | MAX & CHAT parce qu'on se fou du titre    | MAX & CHAT EmptyMar 6 Avr - 1:11

    Maxence était posté derrière Charlie, guettant chacun de ses mouvements. Maintenant qu’il avait révélé sa présence, une envie de profiter de son mari lui était montée à la tête. Ouais, son mari. Quand on y repense, tout s’était passé tellement vite. Il avait suffit d’une virée entre amis à Las Vegas, d’une soirée trop arrosée et d’une chapelle. Leçon à en tirer : ne jamais laisser partir un Chat et un Maxichou ensemble, comme ça. Le pire, c’est que Max se souvenait de cette soirée à chaque fois qu’il regardait sa table de nuit, sur laquelle était posée son alliance. Il était incapable de la porter. Et pourtant incapable de s’en débarrasser. Il savait bien que tout cela s’était passé sur un coup de tête, et qu’au fond, rien n’était vraiment réel. Le fait est que, à chaque fois qu’il voyait Charlie, son cœur s’emballait. Il ignorait totalement pourquoi ce phénomène se produisait en la présence du chaton. Mais, c’était un sentiment incontrôlable. Et il ne comprenait pas d’où il venait. Impossible, pas l’amour. Il ne pouvait pas être amoureux d’un homme. Cela tournait à l’absurde. Pourtant, à chaque fois qu’il croisait son regard, une envie le démangeait de l’embrasser, et de le prendre dans ses bras. De le protéger. Mais… il refuserait de l’admettre jusqu’au bout. Tout cela semblait n’être qu’un jeu. Alors soit.

    Le français rigola à la réaction de son ami. Il n’aurait pas pensé que le fait que le traiter de porc aurait pût l’affecter. Un élan de tendresse le prit, et une envie de s’excuser s’empara de lui. Mais, il ne le ferait pas. Parce qu’il avait malgré tout une vilaine fierté, à laquelle il tenait. Il le regard, le visage pâle. Chaton était vraiment trop attirant. Les yeux du français ne purent s’empêcher de se poser sur les fesses du jeune homme, et il se retrouva confus. Il se contenta ensuite de le regarder dans les yeux, luttant contre l’envie de recommencer.

    « Et bien, nous sommes dans un zoo à ce que je sache. Il faut bien que je montre ma passion pour les animaux. Et pour information, c’était le singe que je traitais de porc. Mais comme j’ai dis qu’il te ressemblait, en l’occurrence, c’était toi que je traitais de porc. Je tiens à préciser que mes intentions n’étaient pas mauvaises. Je t’aime trop pour te faire de la peine. »

    Après avoir embrassé timidement Charlie, Maxence n’en demandait que trop. Il aurait voulu que ses lèvres restent collées aux siennes toute la vie. Et il se faisait horriblement peur, à avoir de tels désirs. Comment pouvait-il être si attiré par Chat ? C’en devenait vraiment inquiétant. Il ne pouvait pas, non. Et pourtant. Il se demandait si Charlie ressentait la même chose. Sûrement pas. Après tout, il était en couple. Il était sans aucun doute amoureux de Kim. Et puis, il y avait Dakota, aussi. LA fille qui ne laissait pas Max indifférent.
    Maxence et Charlie avaient toujours eut une relation basée sur le n’importe quoi. Ils disaient et faisaient toujours des conneries ensemble, et adoraient ça. C’était vraiment génial. Le français ne put s’empêcher d’étouffer un rire aux paroles de son mari. Qu’est-ce qu’il pouvait sortir des conneries, parfois. Ahurissant. Mais bon, tout le monde aime chaton comme il est. Sauf quand il veut vous castrer. Maxence écarquilla les yeux lorsque son ami lui promit de le castrer s’il n’était pas réjouit de leur rencontre. Un sourire attendrit se dessina sur ses lèvres, avant qu’il lui réponde.

    « Framboise de ton cœur. Mignon. Mais avoue que je suis le plus doué de nous deux pour trouver des surnoms attendrissants. Et non, je ne t’ai pas suivit. Même si j’aurais put. Je dois par contre t’avouer avoir sourit en voyant ta touffe de cheveux au loin. Je t’ai tout de suite reconnu, quel garçon peut s’habiller comme ça, se coiffer comme ça, et regarder d’un air aussi passionné des… singes ? Tu es tellement mignon, qu’on aurait envie de te croquer. »

    Il reprit son souffle, avant de continuer. Il n’était pas dans son habitude de parler autant, mais lorsqu’il était avec Chat, tout sortait comme s’il vidait toute sa vie de silence. Tout était tellement plus simple, avec Chat.

    « Et n’essaie même pas d’approcher mes boules. Tu risquerais de te faire mal. »

    Lorsque Charlie vint se coller à Maxence, celui-ci fit pris au dépourvu. Que faire dans une telle situation. Il se contenta de le serrer contre lui, l’entourant de ses bras. Tous les deux, ils formaient vraiment LE couple parfait. Le français avec sa main gauche sa main, laquelle serrait son alliance. Il la tenait, et ne la lâchait plus. Depuis qu’il avait vu Charlie au zoo, la bague était fourrée dans sa main. Une fois leurs étreintes décollées, Maxence reprit un air grave, et se mit à observer les animaux autour de lui. Soudain, un petit garçon se mit à le fixer. Il fit de même. Ils restèrent cinq bonnes minutes à se fixer, ne se lâchant pas du regard. Max eut alors une idée. Il attrapa la main de Chat, la serrant comme il put.

    « Chaton. »

    Il lui regardait dans les yeux, vérifiant que le petit garçon le fixait toujours, ce qui était le cas. Il se lança alors dans un baiser fougueux et langoureux, mêlant sa langue à celle de son chaton. Ce qu’il aimait ça. Ses poils se dressaient légèrement sous l’effet du plaisir. Ses yeux étaient fermés, et il profitait de ce moment. Dieu qu’il aimait ça. On pourrait lui proposer toutes les framboises du monde, rien n’égalait ce genre de baiser. Surtout avec Charlie.
    Environ sept minutes plus tard, Maxence stoppa, et regarda l’enfant. Celui-ci était figé, choqué. Un avion aurait put s’écraser à cinq mètres, il ne l’aurait pas remarqué. Maxence, un sourire aux lèvres, déposa un dernier smack sur les lèvres de son mari, tout en faisant un clin d’œil au gosse. Il attrapa son chéri, avant de l’entraîner plus loin. Il le tenait par la taille, comme font les garçons à leurs copines. Ben quoi, ils étaient mariés.

    « Tu veux faire quoi mon amour ? »
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MessageSujet: Re: parce qu'on se fou du titre | MAX & CHAT parce qu'on se fou du titre    | MAX & CHAT EmptyMar 6 Avr - 9:52

Charlie aurait pu se comparer a une crème glacée, peut importe la saveur, à cet instant là. Il aurait aussi pu se comparer à une banquise au pole nord, peu importe si elle abritait des ours polaires ou non. La comparaison était aussi possible avec un enfant le matin de Noël, le cadeau n'important peu. Charlie avait aussi des points en commun avec un joueur attendant la sortie d'un jeu vidéo très attendu. Sans parler de ses étranges ressemblances avec un adolescente rencontrant LA vedette de cinéma de l'heure, peut importe son talent, dont elle est folle. Charlie fondait. Pas que la température soit anormalement élevée, non, c'était bien dans la moyenne, et le vent soufflait assez fort, comme l'avait prévu la météo. La vie était une suite de hasards. Qui aurait dit qu'il ajouterais, au hasard, un jeune homme sur Facebook, avec qui il deviendrait ami. Qui aurait dit qu'ils partiraient, ensemble, à Las Vegas, qu'il iraient dans cette soirée, beaucoup trop arrosée, que Maxence l'embrasserais et l'amènerais jusqu'à cette chapelle, avec ce célébrant qui faisait une très mauvais imitation d'Elvis, avec ses tasses avec les photos du mariage, et ses alliances a prix beaucoup trop élevés sans aucune raison. Personne. Personne n'aurait pu prédire que Charlie vivrais tout ces évènements, et qu'il les accepterais, un a un. Mais le hasard l'avait porté, et il était là, devant la cage des babouins du zoo de San Fransisco, avec son mari derrière lui. Son mari qui lui parlait, qui lui donnait envie de se retourner et de le faire taire par un bisou géant. Où était Charlie? La question à un million de dollars. Il avait peine à se reconnaître, quand monsieur De Lacroix était près de lui, sans aucun visage connu près d'eux. Il aurait bien aimé savoir où il était, pouvoir faire le point avec lui même. Sur ses sentiments par exemple. Il avait trop de questions à se poser, beaucoup trop. Sur sa nouvelle vie aussi. Allait-il pouvoir vivre longtemps cette vie d'agent secret? Il réalisait, chaque jour en se levant que ce n'était pas si facile. Chaque matin faisait monter son niveau d'admiration pour les totaly spies, bien qu'il les avait toujours aimés. Sam était définitivement sa préférée, c'était la seule qui n'était pas idiote. Bref, ce n'était pas le sujet. Il avait toujours vécu un peu dans le secret, surtout face a ses parents. Il leurs avait raconté tellement de mensonges, surtout face à ses allés et venues durant son adolescence. Oui, il allait dormir chez Emma, mais il était plutôt rare que ses parents soient présent. Il était plutôt rare qu'ils fassent leurs devoirs ensemble. Il était très rare qu'il ne fasse pas de bêtises avec elle. Mais ce n'était que de petits secrets, ça ne risquait pas de blesser des gens a vie, ou de faire perdre une fortune à quelqu'un. Charlie ne s'était pas retourné. Ils parlaient, comme si de rien était. Chat devait avouer qu'il avait de la difficulté à rester de dos, il tourna la tête, pour que son regard puisse se planter dans celui de Maxence. Il ne voulait pas s'y perdre, mais il y avait aussi sa bouche, son nez, tout, qui attiraient le regard de Charlie.

    MAXENCE DE LACROIX ; Regarde-moi ce babouin. Un vrai porc. La vache, il me fait penser à quelqu’un… l’autre, là… Ha, oui ! Tu sais, Charlie !
    CHARLIE NOAH SILVER ; Monsieur utilise beaucoup d'espèce, vive la bio-diversité, babouin, porc, vache...Chat! Mais bon, je n'ai pas tout à fait compris, qui tu traitais de porc? Luli ou bien moi? Si c'est moi c'est pas très gentil.
    MAXENCE DE LACROIX ; Et bien, nous sommes dans un zoo à ce que je sache. Il faut bien que je montre ma passion pour les animaux. Et pour information, c’était le singe que je traitais de porc. Mais comme j’ai dis qu’il te ressemblait, en l’occurrence, c’était toi que je traitais de porc. Je tiens à préciser que mes intentions n’étaient pas mauvaises. Je t’aime trop pour te faire de la peine
    CHARLIE NOAH SILVER ; Une passion pour les animaux? Tu ne m'en avais jamais parler! Moi, j'adore les animaux, c'est une partie de ma vie, je pense, c'est comme... mes amis? Hey, tu es méchant. Très méchant. Tu sais, j'ai du mal à te suivre, tu me traites de porc, mais sans mauvaise intentions, alors, tu me traite de porc... mignon? Tu m'aimes?


Il attendait la réponse à sa dernière question avec un peu d'appréhension. Maxence lui répondrait sûrement un truc du genre; je t'aime en ami, ou encore, mais tu es fou? Pour qui tu me prends. Ou pas. Charlie ne savait plus trop quoi penser, en fait. Ils avait passer le cap des connaissances, et pouvaient certainement se considérer comme des amis, des amis très proches. Plus? Aux yeux de Charlie, c'était plus. Oui. Même s'il n'osait pas trop se l'avouer. Il n'était pas du genre à être SI près de ses amis que cela, bon, amis sans e, car il s'était tout de même retrouvé dans le même lit que Sam, et il avait embrasser Kirsten et Perséphone des centaines de fois. Mais avec ses amis « i », c'était totalement impensable. Il avait embrassé deux fois Steven, son meilleur ami depuis l'âge de quinze ans avec une situation le justifiant parfaitement. Mais jamais au grand jamais il n'aurait fait ça sans raison, comme il faisait avec Maxence. Jamais. En vérité, Charlie n'avait jamais compris sa relation avec Maxichou. Tout avait été trop vite. Bien qu'il ne s'en plaignait pas. Non, il n'avait pas de plainte à faire. Effrayant. Très effrayant. Comme toutes les premières fois. Il inspira. Il faut une première fois à tout, ne jamais dire non a une expérience. Oui. Oui. Oui. Il pensa à Casey. Elle devait ressentir ça, avec Steven. Une peur effroyable de faire une erreur. Mais pourquoi? Pourquoi Charlie avait-il peur de faire une erreur? Il préférait oublier cette question, il avait certainement trop peur de la réponse. Oui, Charlie était peureux.

Il ne pouvait tout simplement pas s'empêcher de sourire en écoutant Maxence parler. Ils se donnaient de petits surnoms, choupinou, comme un petit couple. UN PETIT COUPLE? Peut importe les mots, le cerveau de Charlie devait s'y faire, leurs petits noms était véritablement ceux qu'utiliseraient deux amoureux, ou deux amis beaucoup trop stupides. Un mélange des deux, peut-être bien.

    CHARLIE NOAH SILVER ; C'est clair, tu es meilleur petite souris d'amour, tu es meilleur dans tout, de toute façon. Mais il faut dire que j'utilisais le bébé d'amour aussi, avant. Sourit? Oh mais c'est trop gentil. Mais, dit moi, je n'ai pas l'air stupide, comme ça? Eh bien, si je suis a croqué, tu attends quoi pour me mordre?


Maxence reprenait son souffle. Il parlait beaucoup, sans prendre de pause. Mais Charlie aimait cela, même s'il ne pouvait pas placer un mot. Il se contenta de sourire, tout le temps, comme un con. Il rigola tout de même un peu, en entendant la suite des paroles de Maxichou.

    CHARLIE NOAH SILVER ; Pourquoi? J'ai le droit, tu t'es donné a moi. Et puis, je risque quoi, elles ne sont pas faites en lames de rasoir?


Chaton ne savait même pas comment il avait pu dire cette dernière phrase sans rire ou hésiter. Il se contenta de sourire, en se blottissant encore plus dans les bras de Maxence. Il était tellement bien. Rien ne pourrait l'affecter. Maxichou était comme une forteresse pour chatons. Il était bien, et se souciait peu de la vision des autres, finalement. Il était à San Fransico après tout. Ville de Milk et de la fierté gay. C'était une chose plus qu'habituelle de voir des gens du même sexe comme ça, ensemble. Ils se décolèrent. Maxence avait prit un air plus grave, mais toute a fait magnifique. A quoi Charlie pensait-il? Il devenait totalement Gaga. Sans raisons, en plus. Il observait, lui aussi les animaux un peu partout. Puis, Maxence l'interpella, en lui attrapant la main.

    CHARLIE NOAH SILVER ; Qu'est ce qu'il y a petit bébé?


Il regarda Maxence, puis, sans que Charlie n'ai le temps de réagir, il recevait un baiser fougueux et langoureux. Il ne pu tout simplement pas s'empêcher de participer, en emmêlant sa langue à celle de son maxichou dans une valse buccale. Il ressentait des choses qu'il n'avait jamais senties auparavant. Non pas qu'il n'avait j'aimais ressenti de plaisir, d'attirance, limite de passion, mais simplement qu'il ne l'avait jamais senti de cette façon. Puis, quelques temps après – Charlie n'avait pas prit le temps de compter les secondes, il profitait seulement du moment – Maxence stoppa leur baiser, et regarda un petit bonhomme qui se trouvait non loin d'eux. Pauvre petit homme. Ils devaient l'avoir traumatisé. Charlie roula les yeux, mais n'eut pas le temps de faire un tour complet qu'il recevait un smack de Maxence. Il aurait bien voulu dire quelques mots, mais il fondait. Le mari de Charlie avait prit les commandes, en prenant le musicien par la taille et en l'entrainant plus loin. Il lui demanda ce qu'il voulait faire. Sincèrement, Charlie avait envie de recommencer, d'amener Maxence dans sa chambre et de regoûter a ses lèvres, encore et encore. Son cerveau, lui, voulait plutôt marcher dans le parc, ou encore allez au cinéma, le temps de reprendre ses esprits. Reprendre ses esprits? Ça prendrait bien plus qu'une séance de cinéma pour que Charlie puisse tout retrouver, surtout avec Maxichou tout près. Il décida d'être honnête, après tout, il l'avait toujours été.

    CHARLIE NOAH SILVER ; En vérité, hum... je me disais qu'on pourrait allez quelque part où il y a moins de gens. Toi, tu veux faire quoi voleur de mon coeur? Aussi, ce petit garçon, tu dois l'avoir traumatisé, c'est pas très gentil. Ça me fait douter sur tes qualités de père. Mais en même temps, je me dis que tu pourras faire la maman.
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MessageSujet: Re: parce qu'on se fou du titre | MAX & CHAT parce qu'on se fou du titre    | MAX & CHAT EmptyDim 11 Avr - 8:39

    Ils étaient ainsi tous les deux postés devant l’enclos réservé aux singes, dans les bras l’un de l’autre. Maxence était bien trop occupé à observer le petit être fragile qui gigotait dans ses bras pour porter attention à ses cousins les singes qui ne faisaient rien de plus intéressant que se gratter le derrière. Sérieusement, en quoi ils ressemblaient aux humains ? Bon, c’est clair que leur cerveau était bien plus développé que celui des autres animaux, mais à part ça. Dans le fond, Maxence n’était pas bien fier du fait qu’il descendait des singes. Il l’acceptait, bien entendu. Et respectait particulièrement ces êtres. Mais il ne comprenait pas. Non mais en quoi il ressemblait à ces bestioles qui se dandinent toute la journée et qui mangent des bananes à en vomir les restes ? Pour lui, le passé de l’être humain restait tout de même un sacré mystère. Mais en fait, il s’en foutait éperdument. Il se foutait de tout. En ce moment même, rien n’avait d’importance pour lui. A part une unique personne. Et bien entendu, il s’agissait du petit homme qui se blottissait contre lui, un sourire aux lèvres. Bien qu’il essayait de rester froid et correct, Maxence ne pouvait se tenir en la présence de Charlie. Cet humain était programmé pour le rendre fou. Fou de tout, fou de lui. Il était tellement attendrissant.
    C’était complètement incroyable, cette sensation qu’il avait lorsque son regard se posait sur ce garçon. Un élan de tendresse l’envahissait, et il avait des tendances sur protectrices. Et pourtant, rares étaient les femmes pour qui il ressentait ce genre de chose. Le taux était même pratiquement inexistant, voire négatif. Malgré ce que l’on pourrait croire, Maxence était quelqu’un que l’on qualifierait aujourd’hui de « coincé du cul ». C’est vrai. En 22 ans d’existence, le jeune homme n’avait couché avec une fille que deux fois. Et encore, ça ne l’avait pas emballé plus que cela. Personnellement, il méprisait les hommes qui profitaient des femmes et qui n’ont qu’elles pour enjoliver leur réputation de machine à sexe. Dégueulasse. Franchement, ce genre de hobbies ne servait pas à grand-chose, lorsqu’on connait les diverses activités que peut réserver la nature. Comme… la cuisine, par exemple. Quoi de mieux qu’une belle cuisine parfaitement récurée, dans laquelle un homme comme Maxence pourrait préparer de délicieux plats. Cela n’était pas perdre son temps.

    Lentement, le petit homme prit la parole, un air grave au visage. Le français l’admira comme s’il voyait son idole depuis l’enfance. Il l’écoutait, les deux oreilles tendues, impatient de savoir ce qu’il avait à lui dire. Dite comme cela, la relation Maxence/Charlie parait vraiment ringarde et nunuche. Alors qu’il s’agit du parfait contraire. Tout cela n’était tellement pas nunuche, justement. Comparé à toutes les autres relations de mariage. Parce qu’en plus d’être de très proches amis, Chaton et Maxou étaient mari et… mari. Certains pourraient croire que ce mariage était l’erreur de leur vie, et que tout ce jeu ruinerait leurs futures carrières. Et pourtant, Maxence refusait de s’y croire. Bien qu’il n’assumait pas totalement sa relation avec Charlie, il ne niait pas le fait qu’ils étaient mariés. Pour lui, il était important que tout soit parfait lorsqu’ils se voyaient. Et puis, quand il y pensait… Il voyait Charlie, un gosse à une main, et un biberon à l’autre. Et à côté d’eux… Maxence, qui souriait. Ouais, il voyait un avenir avec ce gars. Alors que quand il essayait d’imaginer son futur aux côtés d’un magnifique mannequin de renommée mondiale, blonde à forte poitrine, rien ne lui venait. Mais ça, c’était surtout parce qu’il savait qu’il n’aimait pas les blondes à forte poitrine.
    Et puis, il voyait un p’tit chien qui courait dans l’herbe, et une grande maison. Au bord de la piscine, lui et Charlie sur un transat, tous les deux.
    Maxence reprit conscience lorsque son mari lui adressa la parole. Il ne s’était pas rendu compte qu’il s’était mit à sourire bêtement, dans le vide.

    « J’adore les animaux. Surtout les pingouins. Oh oui j’adore les pingouins. Et les lézards. »

    Il reprit doucement son souffle, avant de continuer, un air intrigué au visage. Charlie essayait-il de le tester, en lui demandant s’il l’aimait ? Que devait-il répondre, maintenant ? Oui je t’aime, et ce depuis que je t’ai vu pour la première fois. Urh non, bien trop ringard. Alors fallait-il jouer le dur ; Moi, aimer un mec ? Jamais de la vie ! Ce serait mentir. Alors, Maxence finit par souffler, l’air décontracté

    « Ouais, je t’aime. Et si quelqu’un à un problème avec ça, qu’il vienne me le dire. »

    Fier de sa réponse, le jeune français esquissa un sourire au coin, celui qui faisait tant craquer Charlie. Un feu bouillonnait en lui, et une envie folle d’embrasser son interlocuteur lui brûlait les lèvres. Chose qu’il ne fit pas, car il était raisonnable. S’ils continuaient ainsi, ils finiraient par fabriquer un nouveau virus transmissible par le baiser. Urk, non merci.

    « Je suis autant à toi que tu es à moi. Ce qui, en l’occurrence, veux dire que j’ai le droit de faire ce que je veux avec… ça. »

    En prononçant le dernier mort, Maxence avait attrapé les bouboules de Charlie, qu’il tenait entre ses doigts. Et Dieu sait que cette partie est sensible chez les garçons. Et c’est bien pour cela qui les manipulait avec beaucoup de délicatesse. Il ne tenait pas à faire souffrir son bébé. Chose qui le hantait.
    « Petite souris d’amour ». Mon Dieu, mais quel surnom ridicule. Un peu comme tous ceux qu’ils venaient de citer. Même s’ils n’en avaient pas l’air, Maxence et Charlie formaient un vrai petit couple tous les deux. Et qu’ils le veuillent ou non, ils étaient unis par les liens sacrés du mariage.

    « Meilleur dans tout ? Arrête, tu me gênes. Et puis non, bien sûr que non, tu n’as pas l’air stupide ainsi. »

    Le croquer, hein ? Et bien, figurez-vous que le français ne se fit pas attendre pour s’exécuter, et vint mordiller le love de l’oreille de Chaton du bout des dents. Il craignait vraiment de lui faire mal. Puis, il lui déposa un doux baiser dans le cou du bout des lèvres, avant de lui adresser un large sourire.

    […] Maxence et Charlie marchaient dans le zoo, et étaient vraiment dans une position de couple, se tenant maintenant la main. Il eut peine à ne pas sourire quant au visage d’enfant de Charlie, et surtout en voyant la tronche de mongole qu’il tirait. Il ne put alors s’empêcher de lui voler un baiser, avant de l’entraîner hors du zoo.

    « Un endroit calme, hein ? Oh et puis on s’en moque de moi. »

    Le jeune adulte traîna son mari dans la ville, jusqu’à ce qu’ils arrivent devant un parc. Complètement désert. Pas un chat, personne ne s’y trouvait. Un sourire de tombeur au coin des lèvres, Max ne put s’empêcher d’ouvrir la bouche.

    « Ça te va, ce calme là ? »

    N’attendant pas sa réponse, Maxence fonça, toujours en le tenant pas la main. Après quelques minutes de marche, ils s’assirent sur l’herbe verbe et grasse à souhait. Etrange, qu’il n’y ait personne. Pourtant ce site était parfaitement magnifique. Lentement, Maxence s’allongea et regarda son mari. « Mari ». Ce mot sonnait si bizarrement pour lui. Il n’en revenait pas, d’être marié. Prenant son courage à deux, il était bien décidé à lui déclarer une certaine vérité.

    « Charlie je… »

    Et là, plus rien. Quelque chose avait attiré son attention. Le sachet de Charlie était à moitié ouvert, et une poudre blanche s’y étalait. Intrigué, il attrapa le sac, et fouilla sauvagement dedans, mettant la main sur un sachet d’au moins 300 g de poudre blanche. Les yeux écarquillés, il ne sut plus rien dire. Ses mains tremblaient, et son regard devint noir. Il pressa le sachet si fort qu’il éclata, et la cocaïne se répandit sur le sol vert. Il leva le regard, enragé.

    « Ch…Charlie. Qu’est-ce ? »

    Il n’en croyait pas ses yeux. Alors là, on pourrait lui dire n’importe quoi, plus rien ne pourrait l’étonner. Même le fait qu’il soit marié à un junkie lui paraissait normal, maintenant.

    « Putain. J’y crois pas. J’y crois pas. »

    Alors, la colère prit le dessus, et il jeta le sachet au loin.

    « MAIS BORDEL QU’EST-CE QUE TU FOUS AVEC CA, HEIN ? POURQUOI, MAIS POURQUOI ? MERDE ! »

    Il ne laissa pas son mari placer un seul mot, bien trop énervé pour l’entendre dire quoi que ce soit pour sa défense. Soudain, un vent glacial vint le détendre, afin qu’il reprenne son calme.

    « Je t’en prie. Explique-moi… C’est n’importe quoi. Alors quoi, t’es un junkie maintenant ? Tu te shoot à la coke et à l’héro ? Tu prends des pilules aussi ? Mais qu’est-ce qui t’as pris, bon sang ! Qu’est-ce que tu me caches d’autre hein ? T’as trois enfants et tu t’es remariés à Pamela Anderson ? »
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parce qu'on se fou du titre    | MAX & CHAT Empty
MessageSujet: Re: parce qu'on se fou du titre | MAX & CHAT parce qu'on se fou du titre    | MAX & CHAT EmptyMer 14 Avr - 1:17

Charlie était tellement bien. Il n'avait jamais réalisé qu'il pouvait être aussi bien dans les bras d'un homme. Jamais de la vie. Pourtant il avait essayé, avant Maxence. A commencer par son père. Bien sûr, Charlie avait été dans les bras de son papa adoré durant son enfance, mais peu. Son père avait toujours énormément travaillé, comme tout les médecins. Il était tout de même attentif a ses enfants. C'était aussi la faute de Charlie, il n'était pas un enfant qui aimait être approché. Il était sociable, mais avait une bulle à respecter. Ensuite il avait eu des câlins amicaux, aux quels Charlie n'avait jamais trop porté d'importance ou de plaisir intense. Et il y avait eu ceux de Cael, qui avaient rendus Charlie plus mal à l'aise qu'autres choses. Mais dans les bras de Maxence, c'était totalement une autre histoire. Dès qu'il voyait Maxence, le corps de Charlie s'emplissait d'une chaleur étrange, qu'il ne comprenait pas trop. C'était comme si Maxence était un aimant beaucoup trop fort, et que Charlie était l'autre aimant attiré. Il ne pouvait pas s'empêcher de vouloir être près de Maxence. Ils étaient là, en plein devant la cage des singes, que Charlie n'avait même plus envie de regarder. Il avait une bien plus belle évolution du singe à regarder. Chat pencha la tête pour l'appuyer sur l'épaule de son mari. Il pouvait le regarder sous un autre angle, un angle manifique. Il observait tout les mouvements de la mâchoire de Maxence. Il se retenait pour ne pas baver. Charlie dit quelques mots, au quel il fallut un temps fou à son bébé pour répondre, mais ça réponse fit fondre Charlie, bien qu'il n'en saisit pas un mot. Il était trop concentré sur sa mâchoire qui bougeait, chaque fois que Maxence parlait. Il ne pu pas se retenir un moment de plus, il déposa quelques bisous emplis de tendresse. Il avait l'impression d'avoir manger une armée papillons. Il allait s'envoler, il était au paradis, rien, rien ne pouvait être mieux que ce qu'il vivait, sauf peut-être la même chose, sans la pensée qu'il allait briser le coeur d'une personne, un jour. Puis, la mâchoire de Maxence termina ses déplacements, ramenant Charlie sur terre. Il dit quelques mots, et attendit la réponse de Maxence, qui sembla penser avant de répondre. Il fallait dire qu'il ne demandait pas n'importe quoi non plus. Il avait un peu peur de la réponse, il fallait dire. Si il lui disait non, Charlie serait anéanti. Il ne voulait pas trop se l'avouer, mais il devait aimer Maxence, vraiment. C'était tellement différent... D'avec Emma d'abord, il ne lui piquait pas une seringue dans le bras, en lui glissant un je t'aime et en lui soufflant de la fumée en plein visage. Et c'était différent de toutes les autres qui s'enchantaient d'avoir le petit Charlie, doux comme un agneau, qu'elles pouvaient changer comme elles le voulaient, bien que c'était plutôt faux. Il n'était seulement pas du genre à s'emporter pour rien. Non, il ne fallait surtout pas que Maxence le repousse. Il n'avait aucune idée de ce que lui arriverais, mais il savait qu'il aurait mais. Très mal. Le coeur brisé, certainement, ce qui entrainerais une baisse d'estime & une tristesse profonde, ce qui entrainerait un sérieux questionnement de la part de ses proches, ce qui lui causerais certainement des problèmes avec kimy, avec qui il devrait tout avouer. Elle le laisserait, il serait malheureux, et s'injecterais trop d'héro d'un coup, serait retrouvé mort le lendemain. Maxence ferait de l'argent, Kimy irait avec Shin et Casey deviendrais la mère de huit enfants avant trente ans, faute de Charlie, pour lui rappeler de se protéger. Non, Maxence devait l'aimer.

Mais d'un autre côté...

Si Maxence lui avouait son amour, il ne saurait pas trop quoi répondre, et serait dans la merde jusqu'au coup. Juste l'idée d'être dans un triangle amoureux, voir un carré, lui donnait la nausée. Et son beau-père, oh, il voulait mourir à y penser. Et puis ses rêves d'avoir des enfants? Bien sûr, il y avait l'adoption, et les mères porteuses... mais ce n'était pas du tout la même chose, il manquerait le bagage génétique d'un des deux... Et puis il y avait toute cette question de pression sociale, bien qu'ils étaient à San Francisco, LA ville de la liberté. Un petit Charlie sur son épaule, lui aurait probablement dit de ne pas y penser, d'y aller, de jouer la carte blanche, la carte du hasard. Remporter le gros lot ou perdre toute sa fortune importe peu au final, c'est le jeu, c'est le jeu qu'il faut jouer. Jouer, jusqu'à en vomir. Ne jamais s'arrêter, parce qu'on peut commencer à ce questionner, et ce n'est jamais une bonne chose. Le questionnement tue l'aventure. Le questionnement tue la vie. Le questionnement tue la possibilité de vivre. De vivre pour de vrai. Et c'était ce que Charlie avait toujours voulu. Vivre, sans limite. «  La limite est le ciel » Non. Pas pour lui. Ça faisait trop '80 comme concept, après tout, il était dans une époque sans frontière, il pouvait bien ouvrir son portable et envoyer un message à son Oncle à Sidney, s'il le souhaitait. Oui. Il voulait vivre la vraie vie. La vrai mayonnaise avait un goût tellement supérieure à la fausse, ça devait être la même chose pour la vie, en général. Maxence pouvait dire ce qu'il voulait, dans le fond. Ce ne serait qu'une expérience de plus. Une expérience qu'il regretterais pas, il ne faut jamais regretter.

Charlie frissonna, il avait une envie folle d'embrasser Maxence, de partir en voyage, tout quitter, et de faire le tour du monde avec lui, même si cela n'avait jamais fait partie des rêves du petit Silver. Il se sentait invincible, mais en même temps tellement fragile, c'était une sensation nouvelle, mais il adorait ce sentiment. Maxence l'aimait. Oh. Et il avait l'intention de protéger ce sentiment, selon ce que Charlie pouvait conclure. Il faisait son petit sourire en coin. Merde. Il voulait faire craquer Chaton. Il était peut-être bien en train de demander, subtilement, un bisou, pour ne pas paraître accrocs et totalement déraisonnable, vu la foule et le sensé « secret » de leur relation. Mais, peu importe si c'était ce qu'il voulait ou non, Charlie avait craqué. De toute façon, il était tout sauf raisonnable. Il n'y alla pas d'interminables embrassades langoureuses non plus, il se contenta de donner un petit bisou, tout tendre, sur les lèvres de son mari. De toute façon, il fallait bien qu'il lui réponde, pour lui prouver qu'il écoutait.

[list]CHARLIE NOAH SILVER ; wah, tu sais que t'es comment dire... hum... merveilleux et qu'après ce que tu viens dire, il est techniquement impossible pour moi de te dire que je ne ressens absolument rien pour toi, ce qui serait de toute façon un mensonge, parce que... bien... Je crois bien, en fait, non, je ne crois pas, j'en suis plutôt sûr, en fait, j'en suis certain. Merde, je parles pour ne rien dire, mais bon, je t'aime et ça me pose un sérieux problème parce que tu es trop merveilleux et que je t'aime et que merde que tu sens bon et que je vais me faire tuer fois un million. Mais bon, je me la ferme, je suis juste trop énervé, sur un nuage ou un truc du genre, bref, je t'aime mais ça fait plusieurs fois que je le dis sans même te laisser la chance de répliquer, alors, j'arrête. Mais j'ai besoin que tu le saches, je t'aime. Mais bon j'arrête, je fais totalement accrocs, mais quand j'y pense, je le suis, parce que tu sens diablement bon. Mais je me tais. Mais je t'aime.

Charlie dit tout en a peine quelques respirations. Sa formation en chant y était probablement pour quelque chose. Mais ce n'était pas sur le nombre de respirations qu'il avait envie de poser son attention, mais sur son mari. Charlie ne pouvait tout simplement plus le quitter des yeux, comme s'il avait peur qu'il parte. Peut-être en avait-il trop dit? Ah et puis bon. Il avait dit ce qu'il avait dire, et puis c'était tout. Il prit une bonne bouffée d'air. Ça sentait maxence, miam. La nouvelle odeur préférée de Charlie. Son parfum dépassait même celui d'un champs de framboises, juste avant qu'on les récoltes.

Charlie était a Maxence, Maxence était à Charlie. Mais Charlie n'aurait jamais osé, faire ce que Maxence était en train de faire, en plein millieux d'un parc du moins. Les yeux du chat devinrent rond comme des balles. Mais pourquoi cette démonstration de possessivité en plein zoo? Un petit jeux peut-être? Un petit jeux qui avait amené charlie à se soulever, un peu, même si Maxence était délicat, charlie restait sensible. Le zoo était plein de familles, et d'enfants, Charlie ne pouvait donc pas commencer à crier sa réponse à son... amoureux? Alors, il s'approcha encore de lui, pour lui parler dans le creux de l'oreille. Il essayait de trouver, tant bien que mal les bons mots. Il fallait dire que l'emplacement de la main de Maxence le déconcentrait un peu, voir pas mal. Il trouva tout de même un truc à lui murmurer dans l'oreille, se souvenant difficilement de ce que Maxence lui avait dit quelques secondes plus tôt.

    CHARLIE NOAH SILVER ; Hum... alors... Si tu es a moi... tu pourrais me rendre « ça»? Parce que je ne crois pas que les singes aiment bien voir des trucs du genre, ils pourraient être jaloux, et puis penses à tout ses enfants que tu es en train de traumatiser. De toute façon, il s'agit d'un ultimatum, si tu ne me lâches pas, je te viole. Tout de suite. Et ça ne serait pas très élégant dans un zoo.


Le mari de Charlie était vraiment le meilleur dans tout, peut importe ce qu'il en pensait. Il était peut-être un peu trop modeste, mais de toute façon, la perfection avait toujours été une chose ennuyante aux yeux de Charlie. Il était tellement... Que charlie ne trouvait aucun adjectif pour le décrire correctement. Il ne pu pas s'empêcher de sourire. Il n'avait pas l'air stupide? Oh que si. Charlie affichait un sourire que même la personne la plus stupide de la terre aurait trouvé stupide.

    CHARLIE NOAH SILVER ; Si. Tu es le meilleur. Ah ouais, ça te gênes? Un petit timide comme ça? C'est beaucoup trop chou. Je suis certain que j'ai l'air stupide, mais bon, je m'en fou, parce que tu sens bon.


Charlie ferma les yeux. Oh non pas ça. Pas du mordillage d'oreilles. Ses streches le faisait assez souffrir. Mais il ne se plaint pas. Maxence n'était pas con, il allait faire attention. Maxence s'arrêta, juste attend. Quelques secondes de plus auraient suffis à faire gémir de douleur Charlie. Son coeur battait à la chamade. Il avait une crainte folle de la douleur, mais il y avait aussi du fait que Maxence l'embrassait dans le cou, et que Charlie adorait cela. Puis Maxence recula, avec un énorme sourire aux lèvres. Il n'allait plus se retenir, à quoi bon. Il attrapa le cou de Maxence, pour se rapprocher un peu, et l'embrassa, encore et encore. Ouf. Ça lui faisait du bien, enlever un peu de la tension qui lui pesait tellement sur les épaules. Il détestait profondément ne pas faire ce dont il avait envie.

***

C'était étrangement naturel. Ils se tenaient par la main sans aucune gêne, sans aucun questionnement, comme s'ils l'avaient fait des milliards de fois. Charlie ne pouvait pas s'empêcher de sourire, il était heureux, point. Maxence souriait aussi, en parlant. Il était tellement beau, quand il parlait. Charlie rit intérieurement, il devenait mou comme de la guimauve. Maxence lui vola un bisou. Il le cherchait. Mais Charlie n'allait même pas répliquer, occupé à l'écouter.

    CHARLIE NOAH SILVER ; Oui. Calme. Mais moi je ne me fous pas de toi, tu es tellement important a mes yeux


Il devenait carrément con. Mais bon, il était accrocs, et ne pouvait tout simplement s'en empêcher. Habituellement, il restait gaga un moment, puis devenait plus monsieur bisous, et redevenait Charlie, mais version amoureux. Ils marchèrent un moment, jusqu'à un petit parc, totalement vide. Maxence avait toujours ce sourire aux lèvres quand il demanda à Charlie si l'endroit lui convenait. Il aurait bien répondu positivement, mais Maxence l'entrainait déjà dans le parc. Après avoir chercher l'endroit idéal, ils s'assirent sur l'herbe. Le bébé de Charlie s'allongea. Il avait l'air de se préparer a dire un truc important. Charlie retint son souffle. Maxence avait prononcé son nom, ça devait être important. Puis, plus rien. Maxence avait sorti un sac de poudre. Chouette. Encore. Il devrait encore s'expliquer. Il fallait dire qu'il en avait un peu, beaucoup. En fait, Charlie avait été faire un tour chez son ami le dealer la vielle. Il se mordit la lèvre, écoutant Maxence, tête basse. Il se fachait, Charlie lui, était défait. Ce n'était même pas tout à lui. Il commençais à poser des questions, plus calmes après un long moment. Charlie avala difficilement sa salive, avant de répondre à Maxence, le plus honnêtement qu'il pu. De toute façon, Charlie était honnête.

    CHARLIE NOAH SILVER ; Pas Junkie, pas moi. Je fais attention. Je suis pas con, non plus. Si tu veux savoir, je fais presque juste du LSD, quand je me sens heureux. J'ai fait toutes mes recherches. Si tu veux savoir, je prends de la coke a peu près une fois par mois. L'héro, j'ai promis de ne plus en prendre. Les pilules, ça dépend. Je trouves pas ça très chouette, c'est trop ordinaire. Si tu veux savoir, c'est pas tout a moi. En fait, c'est plus à moi. Tu sais ce truc de Coke contaminée? Bah j'ai fait le tour de tout ceux que je connais et je voulais le jeter. Mais bon, t'as eu la même idée que moi. La seule autre chose que je te caches, c'est que j'ai foutrement besoin que tu arrêtes de me crier dessus, parce que ça me brise le coeur. Non, je n'ai pas d'enfants, même si je ne suis pas contre. Non je ne suis pas remarié à Pam Anderson, je ne la trouve même pas belle si tu veux savoir.
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MessageSujet: Re: parce qu'on se fou du titre | MAX & CHAT parce qu'on se fou du titre    | MAX & CHAT EmptySam 17 Avr - 4:48

    S’il y avait bien un mot qui décrivait parfaitement la situation, c’était embarrassant. Maxence était d’un côté totalement embrassé par rapport à Charlie, et de l’autre hors de lui. Au fond, une petite voix lui disait que ce n’était pas à lui de faire sa leçon à Chat. Mais il ne pouvait s’empêcher un sentiment de déception. Il l’avait déçu. On peut trop fumer, on peut trop boire. Mais on ne peut pas se droguer excessivement. Comme il pensait que Charlie le faisait. Quoi qu’il dise pour se justifier, il savait que ça n’était pas chose bien. Il savait qu’il devait l’en dissuader, et le convaincre de préserver sa santé. Le français ignorait d’où lui venait cette soudaine protection, mais il sentait qu’il ne devait surtout pas l’ignorer, mais plutôt la combler. Ce qu’il se tuerait à accomplir, quoiqu’il arrive. On ne renie pas ses pressentiments.

    Le couple était assis côte à côte, et la tension montait bien trop vite. Maxence s’était énervé, chose qu’il était en train de regretter. Ca n’était pas son genre, de piquer une crise. Il préférait largement régler les problèmes en toute sérénité et en discutant intelligemment. Pourtant, il n’arrivait pas à contrôler ses émotions en présence de Charlie. Non pas qu’il l’intimidait, mais plutôt qu’il se sentait obligé d’assurer sa sécurité. Si personne ne s’occupait de lui, il fallait bien que quelqu’un le fasse. Et Max ne voyait pas où était l’inconvénient que ça soit lui l’élu. Au contraire, même s’il était conscient que tout cela n’était qu’une grosse blague et que leur mariage avait été aussi pourri que les vieilles séries américaines, il assumait entièrement son rôle de mari. Il aimait prendre cela au sérieux, ça lui rappelait que qu’il était censé compter pour quelqu’un. Vraiment. Pas le genre "Je t’aime, et n’oublie pas d’me passer la carte de crédit". Bien qu’il sache que ce pseudo-mariage était bidon, rien ne l’empêchait de penser que quelque part, un homme pouvait l’apprécier. Un peu plus que par amitié. Et cet homme-là était censé être Charlie Silver. Mais bon, trêve de bavardage.

    En le regardant, Maxence ne pouvait s’empêcher de sourire. Bien que la situation ne le permette pas, c’était plus fort que lui. Le visage angélique de son mari le faisait décidément craquer. Et vint le fameux moment. Ce moment, où l’eau se forma au coin de ses yeux, et où les gouttes descendirent le l’interminable chemin que traçaient ses joues rondes. Maxence Guillaume de Lacroix pleurait. Pour l’une des rares fois de sa vie. Dieu sait à quel point il détestait cela, et à quel point cela apportait atteinte à sa dignité. Mais ce furent surtout les paroles que Charlie lui lança à la figure qui le toucha. Son visage était de marbre, et aucune expression concrète n’était lisible sur ses traits. Lui-même choqué par le phénomène qui venait de se produire. Effaré, il porta une main à son visage, pour ainsi essuyer les larmes qui ornaient ses yeux maintenant rougeâtres. Impossible. Il n’en croyait pas ses yeux. Tout cela ne rimait à rien. Comme si cette histoire le touchait assez pour le faire… pleurer.
    Mais c’est alors qu’il comprit le sens de cet acte. Tout cela était sensé. Et c’était presque comme un message venu du ciel. Tous les fatalistes pensent que leur vie est toute tracée, et que tout ce qui leur arrive est juste et normal. Chose stupide en laquelle Max n’avait jamais accepté de croire. Mais lorsqu’il sentit que ses joues étaient mouillées, ce fût presque comme une révélation. Pourquoi, mais pourquoi ?

    Lorsque Charlie lui demanda d’arrêter de crier, car cela lui fendait le cœur, le jeune français se tût immédiatement. Damne. Jamais il n’aurait voulu lui faire du mal. Et une envie de le prendre dans ses bras et de le serrer contre lui l’envahit, contrôlant tous ses faits et gestes. Sauf qu’il voulait lui faire comprendre. Lui faire comprendre que tout ça, c’était mal. Sans vouloir paraître rabat-joie.
    Sans dire un mot, Maxence attrapa dans sa poche une cigarette qu’il plaça dans sa bouche, avant de l’allumer de son briquet acheté en France. Dessus était dessinée la Tour Eiffel. Il aspira une longue bouffée, retenant la fumée le plus longtemps possible en lui. Celle-ci fut recrachée, avec tout l’essoufflement qui s’en suivait. Le jeune homme esquissa inconsciemment un sourire mesquin, quelque peu pervers.

    « Qu’est-ce que tu peux être con, des fois. »

    Maxence avait prit la précaution de prononcer ces mots en Français, pour qu’ainsi son compagnon ne le comprenne pas. Il ne tenait pas à ce qu’il sache qu’il venait de l’insulter. Bien que ça ne soit pas très méchant, il s’en voudrait de blesser son Chaton.
    Une fois sa cigarette terminée, il en prit une seconde, puis une troisième et une quatrième. D’affiler. Et personne ne disait rien. Jusqu’à ce que l’un d’eux se décide à prendre la parole. Ce fût Maxence.

    « J’ai du mal à comprendre pourquoi tu fais ça. Charlie, je te promets que je ne te dit pas ça pour te faire chier… Mais… C’est insensé. Je te pensais au dessus de toutes ces conneries. Vraiment. »

    Cette fois-ci, il avait réussit à rester calme, et avait prononcé ses mots totalement zen. Plus rien ne pouvait l’atteindre. Il préférait l’état de sage que celui de fou-furieux. Peut-être que Charlie entendrait raison en communiquant calmement. Seulement, est-ce que Maxence réussirait à le convaincre d’arrêter toutes ces merdes ? Pas sûr. Parce que la drogue, c’est vraiment quelque chose de fort.

    « Je… Je peux t’aider. Je veux t’aider. Quand tu m’énumère toutes ces merdes, et que ta langue ne fourche sur le nom d’aucunes d’entre elles, ce qui me prouve que tu connais ça sur le bout des doigts… Je t’avoue que ça, ça me brise vraiment le cœur. Franchement, ça m’emmerderait si un jour tu te retrouvais sur un lit d’hôpital, et qu’on m’annonce ta mort. »

    Comment lui faire comprendre ? Pourquoi t’as pas fait Psychologie, Maxence, hein ? Bref. Celui-ci était en train de jouer avec ses pouces, non confiant. En lui, il croisait tout ce qui était croisable pour augmenter les chances de réussite. Mais la tentation était trop forte. Il se leva, avant de se rassoir à côté de Charlie, le prenant dans ses bras et le berçant lentement. Si seulement il imaginait à quel point il lui était précieux. Et à quel point Maxence ne serait plus rien, sans lui. Doucement, il lui glissa un petit bisou dans le cou, avant de lui murmurer à l’oreille :

    « Je crois que je t’aime beaucoup trop pour te laisser faire ça. »
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parce qu'on se fou du titre    | MAX & CHAT Empty
MessageSujet: Re: parce qu'on se fou du titre | MAX & CHAT parce qu'on se fou du titre    | MAX & CHAT EmptyMar 20 Avr - 5:45

Charlie avait mal au ventre. Il se sentait effroyablement mal. Comme s'il était en pleine descente d'héroïne, de coke, en manque de nicotine, et qu'on avait cassé sa guitare préféré, coupé les cordes de son piano et manger tous ses biscuits. Tout ça en même temps. Il s'en voulait. Il s'en voulait vraiment. Il se mordilla la lèvre inférieure, comme à son habitude. Il pensait. Ça lui avait apporté quoi, en fin de compte? A part quelques doses de plaisir et des tas de fois à ramasser son propre vomi sur le sol, des maux de tête, et des amis effrayés? Euh... Un peu d'imagination? Peut-être, mais le jeu, et il le réalisait juste à ce moment là, n'en avait pas vraiment valu la chandelle. Bon. Il n'était pas accroc, mais avait quand même développé des idées... dont il devait ce défaire au plus vite. Il était coupable. Il allait se retrouver devant le plus dur des tribunaux; sa conscience. Oh. Il allait mériter la peine capital pour sûr. Avoir gâcher une partie de sa vie, c'était un crime horrible. Faire du mal a des gens qu'il aime, encore plus. Faire du mal à ce jeune homme, qui était juste devant lui, c'était tout simplement impardonnable. Mais... Il n'avait pas respecté ses vœux? Tout essayer? Oui, mais tout essayer ne veux pas dire poursuivre. Le marteau imaginaire tomba sur le bureau – tout aussi imaginaire – sentence; tout arrêter et vivre une vie meilleure. Il n'avait pas le choix, de toute façon. Il avait fait des promesses, à plein de gens. Il s'était fait des promesses, à lui même. Oh... Après tout. C'était la bonne décision. Son père serait content. Il pourrait enfin, ENFIN enlever toutes ses affiches de la chambre de Charlie. Bon, peut-être devrait-il garder celles sur la cigarette, Charlie n'était pas du tout prêt à arrêter, ce serait beaucoup trop dur, et puis, on lui reprochait moins. Il leva les yeux, honteux, pour regarder Maxence. Il était tellement beau, du genre parfait dans un monde de perfection. Il devait avoir les proportions parfaites du corps humain. Tout, tout pour devenir un modèle de peinture. Oh. Il devrait ce mettre nu. Charlie n'aimait pas trop cette idée, c'était Maxence après tout, et selon la loi il lui... Appartenait? Il devenait possessif. Comme à chaque fois qu'il aimait. Il l'avait été avec sa famille et.... non, il ne l'avait été avec rien d'autre. Oh. Un frisson lui passa dans la colonne vertébrale. Une autre envie folle de se coller a Maxence. Non. Il fallait se retenir, il... il avait les larmes aux yeux? Non, il n'avait pas seulement les larmes aux yeux, Maxence pleurait. Le coeur de Charlie se serra, les larmes rejoignirent ses yeux aussi vite qu'une voiture de course franchit le deux kilomètre heure. Il ne pouvait pas le supporter. Non, il ne pouvait pas voir Maxence pleurer sans vouloir en faire autant. Après tout, Charlie avait toujours été du genre émotif.

Il avait été méchant. Il l'était toujours quand il devait se défendre de ses actes comme cela. Il était honteux. Tellement honteux. Il s'approcha un peu de Maxence, comme pour demander pardon, bien qu'il doutait de la réponse. Il lui avait fait mal. Il avait mal. Charlie était totalement défait et avait besoin d'un signe de réconfort, peut importe le quel. Il soupira, en arrachant quelques brins d'herbe. Maxence sortit une cigarette. Oh. Bonne idée. Il avait un beau briquet, comme charlie. Point commun. Ça leurs en faisait un bon groupe, Charlie avait commencé à les compter, comme une jeune adolescente totalement amoureuse d'un mec sous le point de la jeter. Maxence avait-il l'intention de jeter Charlie? Oh, il ne le fallait pas. Non. Il se sentirait comme le pire homme de l'univers en perdant Maxence. Il comptait. Il comptait beaucoup plus que Charlie osait le penser. Il était tellement beau. Ses lèvres bougeaient, mais charlie ne put pas lire ce qu'il disait, il n'était pas si observateur ce cela. Il n'entendit que deux mots. Des fois. Du français. Charlie pouvait bien comprendre le français, quand il y prettait attention, il pouvait même plutôt bien parler, même s'il avait un incroyable accent. Il pensa quelques centièmes de secondes, à comment l'on demandait de répéter, en français. Ah oui, il s'en souvenait, sa professeur de français lui avait assez fait dire, lorsqu'il n'était pas attentif en classes. Il se racla la gorge, et essaya;

[list]CHARLIE NOAH SILVER ; Hum, Peux vous ripitier s'il teuh plaise? Ma français est pas vraiment super bon et je a rien compris de ce que vous a dit.

Puis il se tut. Il avait peut-être bien dit un mot méchant. OHHHH! Quelle idée d'essayer de parler français? C'était tellement une langue complexe! Il avait peut-être bien traité le président américain de zouave. Il ne dit rien. Regardant Maxence enfiler les cigarettes. Il n'en avait pas envie. Non, même pas. De toute façon, ce n'était pas un très bon moment pour cela. Maxence brisa le silence, en demandant des explications. Ouf.

[list]CHARLIE NOAH SILVER ; Je ne suis au dessus de rien Max. Je me suis promis ça, d'essayer tout tu vois. J'ai commencer à cause d'une fille, et j'ai jamais eu la motivation pour arrêter, mais j'ai jamais été accroc, je promet, juste que... j'aime ça, des fois. De toute façon, je commençais à m'énverver. J'en prends plus depuis que je suis à Berkeley... Il est temps que j'arrête. Que je commence à être sérieux. Ça commençait à m'éloigner de la musique, et il faut pas. Bon, par contre, on peut mettre un point au clair? J'ai le droit à la mari & au LSD, parce que ça compte pas, c'est plutôt dur de faire une overdose de toute façon avec ça... je m'en veux tellement. J'ai... J'ai... J'ai trop fait de conneries

Il recommença à pleurer. Maxence lui proposait de l'aide. Ha... Il ne lui en voulait pas trop? Reste qu'il lui faisait la morale. «  c'est une preuve qu'il tient à toi » lui dit une petite voix dans sa tête. Ce n'était pas faux. Pour une fois, il ne voyait pas trop répondre, ou, il ne savait pas trop comment le dire, encore. Il avait tellement tenu se discourt souvent. Tellement qu'il n'y croyait plus. Puis, Maxence s'approcha et lui donna un seul bisou dans le cou, et lui murmurant une phrase qui fit chavirer le coeur de Charlie. Il aimait Maxence point. Il respira profondément, essuya les larmes sur ses joues, et s'approcha a son tour de l'oreille de Maxence.

    CHARLIE NOAH SILVER ; Je crois que je t'aime beaucoup trop. Tout simplement. Je vais arrêter, si tu veux, tu peux me surveiller.


il était mieux, beaucoup mieux. Il enlaça Maxence, restant toujours proche de son oreille. Juste assez près pour lui murmurer un petit secret.

    CHARLIE NOAH SILVER ; merde. Je t'aime vraiment Maxence.
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