Sujet: ABY'S RETURN [With Kirsten] Lun 15 Mar - 16:34
VI VERI VENIVERSUM VIVUS VICI
« Elle ne pouvait pas se confesser avant d'avoir pêché. »
Je foulais le sol de Berkeley de mes belles chaussures italiennes pour la seconde fois de l’année. Mon père, cette vil enflure machiavélique avait réussit a m’envoyer en hôpital psychiatrique sur Paris pendant quelques mois… Je regardais autour de moi & redécouvrait l’endroit, voila désormais 4 mois que je n’ai pas touché à la cocaïne, à l’héroïne ou encore à l’ecstasie. Je ne suis ni honteux, ni fier de moi, simplement j’en avais moins besoin que je ne le pensais. Mes crises de folies se sont espacées & mes médicaments ont été jugés trop dangereux pour mon cerveau. Il s’est avéré qu’un salaud que nous n’avons pas réussit a retrouver glissais du LSD dans chacun de mes cachets. Bon moi je sais que c’était mon pharmacien, mais effectivement nous ne le trouverons plus désormais. Je tirais un peu sur ma veste sombre & regardais devant moi, les rues s’étendaient en un labyrinthe complexe & passionnant. Je m’approchais d’une jeune femme & lui demandais avec un sourire doux & délicat de m’offrir une cigarette ce qu’elle fit en papillonnant des yeux. Ceux qui me connaissent seront étonné de savoir que je ne l’ai ni dragué ni quoi que ce soit d’ailleurs, mais je n’aie pas le temps. J’ai quelques personnes à retrouver d’ici peu. Je m’avance dans le dédale de San Francisco avec autant de détermination qu’un écureuil a qui ont viens de voler une noix, je m’avançais vers une petite boutique de moto & en achetais une rapidement, une Suzuki inintéressante que je donnerais sans le moindre doute très rapidement, mais je devais me déplacer plus vite. L’université était à l’autre bout de la ville & je n’estimais pas avoir le temps de bailler aux corneilles. Je montais sur ma moto assez rapidement, fourrant les papiers dans mon sac que je jetais sur mon dos. Un mec en costume cravate avec un sac a dos noir défoncé, c’est particulier. Enfin bref je jetais la cigarette avec laquelle j’étais entré dans l’établissement & enfilais le casque avant de foncer dans les rues de la ville, d’un air flou puisque j’avançais trop vite.
•••
Je descends de ma moto à quelques mètres de la « chambre » de Kirsten, des roses blanches en main. Je ne sais rien, je ne sais ni si elle est là, ni si elle m’a oublié, absolument rien. Ce n’est pas dans mes habitudes, moi qui dois juste claquer des doigts pour tout savoir, moi qui n’ai aucun sens de la vie privée des autres. Je réalise lentement que je ne suis plus l’homme d’avant, je ne suis plus le jeune Aby complètement fou qui se fiche & contrefiche des problèmes & de la douleur. Voila plusieurs mois que je souffre, que mon sang est gelé sur la route de mon cœur nécrosé. Voila plusieurs mois que je n’ai pas revu mon seul & unique soleil. Oui il y a longtemps que je ne me suis pas fait soigné. Mais je dois avouer que Kirsten m’a manquée, je dois avouer que si j’avais croisé quelqu’un d’autre avant elle, j’aurais été mal. Je voulais qu’elle soit la première que je préviendrai en personne de mon retour. Je jette mon casque & ne prends même pas la peine d’attacher ma moto, je m’en contrefous. Je retire ma veste & la fourre dans ma valise, je suis en chemise blanche & en jean, deux chaînes autour du coup. Une très proche du coup, l’autre plus large & un peu plus grosse d’où pends un petit symbole « peace & love ». Mes cheveux un peu en bordel comme d’habitudes se plaques sur mon visage comme si ils avaient peur de s’évaser. Mon torse est un peu plus formé qu’avant où j’étais juste maigrichon. Je ne ressemble toujours pas aux garçons dans les magasines, mais c’est déjà ça de pris. & puis je m’aime comme je suis c’est le principale. Je monte les marches en refermant un peu ma chemise qui pour une obscure raison était ouverte à moitié. Je passe rapidement devant les OMÉGA, ne prêtant attention a aucunes d’entres elles. Celles qui ne me connaissent pas se font expliquer mon identité par celles qui me connaissent. Je me sens dans mon élément, j’avance d’un pas sûr, je n’ai plus cet air drogué ou je traînais les pieds – d’un air charmant mais je traînais tout de même -. Je passe ma main dans mes cheveux & demande à l’une d’elles si Kirsten est là. On me dit qu’elle doit dormir, elle est sortit la veille ou quelque chose comme ça. J’avoue être un peu étonné, Kirsten qui sort sans que je la pousse ? D’accord ça arrive, mais après les circonstances de mon départs & les évènements d’avant, je suis très tonné qu’elle se soit remise si vite. Je n’ose pas remettre en question mon assurance de peur de faire demi-tour & monte les marches. Heureusement sa chambre est la première, au premier étage. Sur mon passage j’entends des « Pas mal » ou des « mmh elle a de la chance la Windsor ». Si elles savaient que je revenais d’hôpital & que la seule raison pour laquelle je suis sortit c’est la clémence de la Reine envers moi & sa dureté envers mon père. Je frappais à la porte, rehaussant les fleurs & affichant une certaine désinvolture pour cacher les quelques reste de stresse.
J’étais dans ma chambre, dans la maison de ma confrérie, occupée à me préparer pour l’anniversaire d’un membre de la confrérie. En tant que présidente des Omégas, je me voyais mal ne pas y aller. Vêtue de ma robe rouge, celle que j’avais portée lors de ma dernière sortie en boite, je me dépêchais d’aller rejoindre les autres dans le stationnement. Mon regard bleu se posa sur la Ford stationnée. C’était celle qu’Aby m’avait donné. Il me manquait, oui, il me manquait, malgré le fait que je le trouvais méprisant, arrogant et profiteur. Je lui en voulais toujours d’avoir tout dit à David. Je lui en voulais d’avoir dit à David qu’on avait eut une relation sexuelle récente… Il n’aurait pas pu ce la fermer, comme aux autres? Déçue et choquée, je lui avais dit ses quatre vérités en pleine face. Il avait disparu et personnellement, je m’en foutais… Le fait de ne plus le voir sur le campus de Berkeley me rendait heureuse. Son absence me faisait revivre… Cependant, le fait qu’il se soit absenté ne m’avait pas aidé. La drogue dure, la malnutrition faisaient parties de moi maintenant. Ma relation avec David s’était mal terminée et je devais cela à Aby… Assise dans la limousine avec les autres, j’avais l’air absente, perdue dans mes pensée, remettant encore, une fois de plus, en doute ma relation avec Drew. Pourtant, il m’attirait physiquement et moralement, de plus, même mes parents l’avaient apprécié. Bref, la limousine s’arrêta devant un bar, puis on sortit tous de l’embarcation, direction l’alcool, la drogue et le sexe… J’en avais pas envie… Je voulais juste retournée chez moi, et pleurer, mais à quoi bon? C’est ce que j’avais fait durant les 4 derniers mois! La seule raison qui me gardait en vie, c’était les personnes proches de moi… Je me souvenais de la Cuir party, on s’était passablement bien amusée et Estrella était géniale, je crois bien que c’était la personne féminine qui était pas plus près de moi… C’était la sœur que j’avais jamais eut…
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Étendue dans mon lit, j’avais les yeux clos, les rideaux étaient tirés et je n’vais nullement envie de me lever. J’avais la tête grosse comme un ballon de football… Enfin, façon de parler, mais j’avais une migraine monstre. Mon cadran me sortit de ma rêverie assez vite. Mon bras s’étira et frappa le petit appareil. Je ressemblais à ces filles qui se réveille étendue dans l’herbe après une virée en boite, mais moi c’était un peu pire, je pense. En m’asseyant, je remarquai que je portais encore ma robe, ainsi que mes bijoux. Cependant, ce qui me frappa le plus, c’est certainement le petit miroir sur ma table de nuit, légèrement recouvert d’une fine poudre blanche. Merde, j’avais encore sniffé… C’est sûrement pour ça que j’avais dormit autant. J’attrape le miroir et le balança dans le fond du tiroir puis je me leva, fit mon lit, oui je faisais mon lit malgré mon titre et retira ma robe que je posa sur la chaise avant d’aller prendre un t-shirt et une jupe courte en jeans que j’enfila rapidement, alors que l’on toquait à la porte. Surprise, j’haussa un sourcil. Je n’attendais pourtant personne… Je pris une veste que j’enfila et zippa, pour tenter de recouvrir un minimum ma nouvelle maigreur ainsi que mes cicatrices puis je me dirigea vers la porte. Mes doigts se posèrent sur la poignée et j’ouvris. Mon cœur venait d’arrêter de battre, c’était officiel, J’étais morte. Aucun son ne voulait sortir de ma bouche. Aby… Aby se tenait devant moi, je rêvais? Je déglutis et le regarda avant de croiser les bras. J’aurais du refermer la porte, lui lancer un regard qui tue, mais… J’en étais incapable.
KIRSTEN : « Ça fait un bail que je t’ai pas vue… »
Ce fut la seule chose que je pus prononcer… J’étais sous le choc, après 4 mois, il revenait, avec des roses blanches… Il voulait m’acheter, c’est écrit dans le ciel… Ou il voulait tout simplement s’excuser de tout ce qu’il avait fait? Je dois dire qu’Aby m’avait toujours attirée d’une certaine façon, c’était ce qui faisait de lui une personne importante pour moi… Son opinion comptait pour moi et c’était mon ami d’enfance. Aby m’avait vu grandit, évolué, devenir la femme que j’étais aujourd’hui, si j’avais quelque chose à lui reprocher, ça serait sûrement de m’avoir fait connaitre le sexe… Après tout… C’est lui qui m’avait fait connaitre mon premier orgasme…
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Sujet: Re: ABY'S RETURN [With Kirsten] Mer 17 Mar - 1:22
« On ne peut pas forcer quelqu'un à tomber amoureux de soi, mais il est tout à fait possible d'améliorer ses chances. »
La dernière fois que je l’avais vu elle me détestait de tout son cœur, elle ne pouvait même pas me voir en peinture à l’eau. Je resserrais mon étreinte autour du tissu de ma poche & tendis le bouquet face à moi. Elle avait changée en étant rester la même. Sa peau pale était toujours la même, mais sa bouche était devenue un peu plus rouge. Elle devait être encore un peu maquillée. Elle était devenue immensément maigre & avait perdue quelques petites étincelles dans ses yeux. Lorsqu’elle me vit, l’une d’elle se ralluma rapidement, sûrement celle de la haine, mais qui suis-je pour le savoir ça ? Elle me lança une phrase bateau qui devait sûrement cacher la douleur qu’elle avait eut en me voyant ou quelque chose dans ce goût là. Je m’avançais en refermant la porte derrière moi, sans accorder le moindre regard à l’assemblée de demoiselles accumulées derrière moi à la moitié de l’escalier. A l’intérieur c’était bien moins le bordel que je ne le pensais, Kirsten que j’avais toujours connut comme une femme des plus désordonnée était devenue rangée ? Étrange. Je regardais les bribes de bordel qui se trouvaient sur le sol d’un air sans importance & déposais mes fleurs sur une table près de moi. Je me tournais vers elle en retirant ma veste. Je déposais celle-ci délicatement sur le dossier d’une chaise pliante grise qui était près de la table précédente. Je souris un peu & repris les fleurs. Je m’avançais vers Kirsten & lui donnait les fleurs, qu’elle prit avec distraction.
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Nous avions tout deux près de 13 ou 14 ans lorsque nous nous sommes découvert l’un l’autre. Je lui avais volé son pucelage, ou plutôt elle me l’avait offert sans en connaître la valeur. Elle était une charmante jeune femme, pas encore finie certes, mais ses formes étaient déjà des plus appétissantes & il me tardait de mordre dans toutes ces chaires tendres qui s’offraient à moi. A cette époque j’étais un chouya plus romantique, je n’en étais qu’à mes premiers coups en même temps. Je m’amusais déjà a vendre en douce des cartes de collection que j’avais dérober à mes camarades, c’est dire comme j’ai toujours été très saint. Une jour que je me promenais dans les couloirs de l’un des congrès de mon père où était inviter la famille Windsor, que je cherchais Kirsten, je la trouvais avec deux autres garçons. Eux ne m’avaient pas vu, mais moi je les voyais. Ils déshabillaient Kirsten en lui tenant la tête par la bouche & je me reculais, choqué. Avant d’attraper une barre métallique qui appartenait a de la tuyauterie auparavant. Je m’approchais d’eux par derrière, l’air calme & tranquille, limite insolent. Je me mis à frapper les deux garçons avec force, éclatant le nez de l’un, assommant l’autre. J’aidais ensuite Kirsten, mais je ne voulais pas la toucher, elle avait presque peur du contact masculin. N’étant pas très fort, je me mis donc à traîner les deux garçons avec moi jusqu’au salon, je demandais à Kirsten l’autorisation de le dire à sa famille & elle hochât la tête en guise d’approbation. Je traînais donc les deux garçons dans le salon, les gens furent choqués de ma manière d’être. Je les traînaient avec attention, prenant garde à ne pas plus les abîmer, l’un d’eux pissais le sang plus qu’il n’en fallais mais il ne risquais rien. Je les amenaient face aux Windsor en expliquant la situation avant de partir en ayant fait jurer aux adultes de ne pas s’occuper de Kirsten avant le soir. Je sortis donc du salon pour la rejoindre, elle portait mon manteau sur ses épaules, par-dessus sa petite robe blanche d’Eté qui laissait ses formes évasives. Je l’ai alors amener dehors, sur un banc face au parterre de roses blanches. Je la regardais & lui dit d’une voix tranquille :
« Tu es comme ces roses, ta pâleur fait ta beauté, tu es délicate mais tu peux aussi piquer je le sais. Fait plus attention a l’avenir Kirsten s’il te plait. »
Je lui avais alors cueillis une rose que j’avais dépouillé de ses épines. Je me souviens qu’elle avait pleuré en disant que malgré tout ce qu’elle avait reçu, ceci avait été le plus beau cadeau du monde. Je me souviens parfaitement avoir rougis comme jamais je n’ai rougis depuis lors. Je me souviens que nous avons alors jouer jusqu’à la fin de la journée dans le grand parc & qu’en revenant au salon elle m’a embrasser sur la joue. Ensuite tout le monde s’est occupé d’elle & j’en ai profité pour m’enfuir.
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Lorsqu’elle pris les fleurs entre ses petites mains pâles je la regardas avec profondeur & retirais la main de ma poche. J’étais tout tremblant à l’intérieur, mais à l’extérieur j’affichais une assurance de moi sans bornes. Je fît alors tomber ce que j’avais dans la main & me penchais pour le ramasser. J’eus un petit sourire en coin. & mis un genoux a terre en me redressant & en tendant la main, j’avais attraper la main de Kirsten assez rapidement. Toute cette scène c’était déroule en quelques minutes à peine. Je plaçais le petit coffret noir en velours que j’avais fait tomber dans la paume de sa main & dit d’une voix clair.
« Duchesse Kirsten Surfay Windsor, soyez ma femme je vous prie. »
Son regard s’écarquilla soudain & je vis perler des larmes, les larmes qu’elle avait l’air d’attendre depuis si longtemps. Elle semblait ne plus demander qu’à pleurer parce que je l’avais demandé en mariage. Tout ça parce que j’étais un gros toxico… Tout ça parce que mes médicaments n’étaient pas bon, tout ça parce qu’on a voulut me tuer. J’ai peut-être loupé ma vie. Mais c’est maintenant que je le saurais, ma vie est devant moi & s’apprête à me dire si elle m’accorde une seconde chance.
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Sujet: Re: ABY'S RETURN [With Kirsten] Ven 19 Mar - 1:23
« L’amour est un pêché, car il tue… Toi, tu m’as tué, parce que je t’ai aimé. »
Je le détestais. Je n’arrivais même plus à le voir en peinture. Aby Eliott Lovett était le diable en personne. Oui, le jeune homme faisait partit de ma vie depuis des lustres, il m’avait sauvé de plusieurs situations embarrassantes ou même, il m’avait consolé à plusieurs reprises. Je le détestais! Cet homme que la Reine aimait tant, représentait le malheur et le désastre. Aby, je le savais, avait quelque chose de bon au fond de lui. Je le savais, mais lui… L’homme qu’il était devenue me gênait, me perturbait et me terrifiait. J’avais peur de lui, peur de ce qu’il ressentait à mon égard. Il me rendait folle depuis cette fameuse nuit où il m’avait prit mon pucelage, ma pureté… Aby, je l’ai aimé, plus que tout, de tout mon cœur même, je me voyais avec lui plus tard. Je me voyais dans une grande maison en Angleterre, entrain d’élever des enfants, tout en créant ma ligne de vêtements. J’ai toujours voulu travailler dans la mode. Une fois mariée, je continuerais mon rêve, tout en jumelant ceux de l’être que j’aime aux miens. J’avais aimé Aby, dès le jour où je l’avais rencontré. J’ai fuis Aby… Lorsque mon grand-père, mes parents et la Reine m’ont annoncés mon futur mariage avec Aby. Je ne me voyais pas l’épouser. Il était devenu arrogant et blessant, ramenant un minimum de une à deux filles par soir à mettre dans son lit. Ça me blessait. Moi, je l’aimais… Et lui, couchait à gauche et à droite…
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Je devais avoir 17-18 ans lorsqu’Aby fit sa première demande officielle, sous la pression de la Reine. Je dois avouer que j’avais trouvé cela assez romantique, même que j’en avais légèrement pleuré. Une fois la bague de fiançailles passée au doigt, la Reine avait organisé un énorme banquet à notre honneur… Puis-je vous dire que c’était d’un ennui mortel et que j’évitais Aby? Vêtue de ma robe de bal, tout était parfait, mais il manquait mon frère. Je partis, laissant en plan les invités et mon futur époux, pour aller trouver mon frère. La suite, tout le monde la connait. À mon retour à la maison familiale, j’ai pris soin de mon frère, évitant à tout prix Aby Lovett. Je portais la bague qu’il m’avait offert, jusqu’au jour où j’ai pris la décision de partir sans même le prévenir, direction les États-Unis. Ce fut mes parents qui le mirent au courant de mon départ. Durant mon trajet, J’avais retiré la bague pour la rangée dans son écrin. Durant les deux dernières années, j’avais eut plusieurs petits copains et plusieurs conquêtes… Ce fut seulement deux ans plus tard que je le revis et que je lui balança la bague au visage, suite à ma rupture avec David. Il avait disparu. 4 mois s’étaient écoulés depuis son départ…
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Je dois avouer que le voir à la porte de ma chambre de confrérie me mettait mal à l’aise. Plusieurs filles de ma confrérie connaissaient Aby. Tout en gardant ma main sur la poignée de porte, je le détaillais. Je le trouvais mieux, moins cerné, il avait l’air plus sain. Lorsqu’il s’avança, je recula, le laissant entrer dans mes appartements scolaires. Je venais de terminer de ramasser, la seule chose qui trainait, c’était ma robe rouge. Les mouvements d’Aby étaient fluides, il semblait presque nerveux. Je pris le bouquet de roses blanches, lui donnant ainsi la chance de retirer sa veste. Je m’apprêtais à aller mettre les fleurs dans l’eau lorsqu’il se mit à genou, me prenant la main. Mon regard changea, passant de l’incompréhension, à la peur pour ensuite changer vers la joie. J’avais l’impression de revivre la scène. Mon cœur s’arrêta net après ses paroles. Je ne savais pas quoi répondre. Mes yeux se remplirent de larmes. C’était sûrement des larmes de joie. Je laissa tomber les fleurs sur le sol et je me mis à genoux devant Aby. À ce moment précis, j’eus presque envie de le frapper, mais au lieu de ça, je lui redonna la boite et cacha mon visage avec mes mains pour laisser libre cours à ma peine. Je retira mes mains et fixa celui que j’avais longtemps aimer.
KIRSTEN : « Si j’accepte… Tu devras accepter mes conditions Aby… »
Je lui pris la main et enlaça mes doigts avec les siens, voulant à tout prix qu’il comprenne que j’étais sérieuse. Bien que Drew était maintenant dans ma vie et que je l’aimais, Aby avait le droit à sa chance et après tout, j’avais vécue plusieurs histoires avec lui… Mon cœur battait la chamade, une larme venait de finir son chemin sur ma joue et mon regard humide fixait intensément Aby.
KIRSTEN : « Si j’accepte… Tu devras arrêter de touché à la drogue, peu importe ce qu’elle est et ses effets, tu devras aussi éviter l’alcool… Le plus possible… Et surtout… Surtout ça… Éviter d’aller voir ailleurs… Parce que si tu m’aimes assez pour me demander de t’épouser, tu m’aimeras assez pour accepter ces conditions… »
Je venais sûrement de lui demander la lune. Aby était un homme de parole… Alors si il tenait vraiment à moi et que je comptais vraiment dans sa vie et qu’il était prêt à s’engager dans une relation plus sérieuse, alors il devrait prendre plus au sérieux la nouvelle vie que je voulais lui offrir. Je ne dis pas que je vais le suivre partout, le sermonner à ses moindres frasques, mais lorsque l’on aime, on est prêt à faire tout pour celle ou celui qu’on aime… Vraiment tout… Même arrête de ce dénigrer pour pouvoir se laisser aller aux sentiments… Bref, je baissa la tête, jouant avec ses doigts, attendant une réponse de sa part…
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Sujet: Re: ABY'S RETURN [With Kirsten] Mar 23 Mar - 2:40
« Comme des enfants »
Je regardais Kirsten dans les yeux pour réaliser que depuis tout ce temps elle n’avait fait que m’attendre. Depuis le début jusqu’à maintenant, elle ne voulait qu’une chose à savoir que je lui demande sa main. Je me redressais enfin, l’attrapant par la taille & l’embrassais. Elle venait de me demander de changer, mais elle ignorait que je m’étais déjà imposer les changements qu’elle m’avait demander. Je ne voulais plus qu’elle, encore & toujours. Je l’embrassais avec tendresse, caressant ses cheveux, puis me reculais un peu. Je caressais sa joue & ses lèvres un peu rouges. Je la regardais ensuite un peu plus panoramiquement & lui n’osais pas lui dire combien elle avait maigris. Mais ce n’était pas important, je voulais juste qu’elle se sente bien autant que possible. Je passais ma main dans ses cheveux & l’embrassais à nouveau, encore & toujours, un baiser tout en profondeur. Je relâchais mon emprise, la laissant titubante & essoufflée devant moi & je la regardais droit dans les yeux.
« Kirsten, je ferais ce qu’il faudra pour ne pas te perdre. »
Une phrase qui veux tout dire & rien à la fois. Je ne pouvais pas promettre de tenir toute ma vie sans faire la moindre bêtise, sans déraper une seule fois. Je savais pertinemment que je finirais par fumer un joint ou par me bourrer la gueule. J’aimais ma liberté, mais j’aimais bien plus Kirsten & je voulais vraiment qu’elle me fasse confiance. Je suis un homme qui peut avoir un nombre pas mal de demoiselles plus sexy les unes que les autres de la trentenaire en tailleur, en passant par l’adolescente de 17 ans avec son string apparent, pour finir par celles de mon âge qui ont divers style. Mais celle que je voulais maintenant c’était ma duchesse, cette femme qui a première vue pourtant n’avait rien d’une duchesse type. Elle aimait beaucoup trop les micros short & les minis jupes pour agir comme une duchesse normale. D’une certaine façon, elle & moi avons révolutionner la noblesse Anglaise. Elle avec ses shorts au raz du bonheur & moi avec mes manières à la Don Juan sans prise de tête. Je regardais autour de nous & fini de me déshabiller, restant donc en débardeur & en pantalon, assis sur une chaise. Il commençais vraiment à faire chaud & j’étais incapable de dire si c’était le stresse de ce moment ou bien la météo. Passant ma main dans mes cheveux je en savais plus trop ou regarder, j’avais un peu honte de ma position de soumission, j’avais toujours détester ça, dans la vie comme au lit. Heureusement, Kirsten elle aimait ma domination, au lit au moins j’en étais sûr. J’eus un bref sourire & regardais la jeune femme. J’espère que dans son lot elle ne voulait pas m’interdire de fumer la cigarette. Parce qu’en toute logique si j’arrête la drogue, je fumerais nettement plus de cigarette. J’en tirais une de la poche de ma veste qui n’étais pas loin de moi & la portais à ma bouche. Kirsten ne dit rien, je pense qu’elle avait compris que j’avais besoin de tabac pour arrêter le reste. Merci mon dieu, je n’aurais pas besoin de me battre pour avoir le droit à mon cancer. Je sortis un briquet insignifiant, noir tout bêtement. J’allumais ma cigarette & m’allongeais sur le lit, je ne m’étais pas allongé de tout le voyage & je n’avais pas dormi. J’étais très fatiguer, mais je voulais passer du temps avec Kirsten.
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Depuis toujours ma ligne de conduite a toujours été vaste. Je n’ai jamais eut de vrai morale en soit, mais toujours quelque chose qui faisait que je ne pouvais pas laisser d’enfants dans la détresse ou quoi que ce soit du genre. Je n’ai toujours pas de moral en ce qui concerne les armes, je suis juste doué pour les vendre &ne pas me faire prendre. Je ne peux pas m’arrêter d’ailleurs, je en sais faire que ça, je en suis bon que là. Je peux m’occuper de toute sorte d’autres entreprises, mais seulement si elles me servent de couvertures pour mes armes. J’ai arrêter le trafique de drogue il y’a de cela quelques mois déjà, pour arrêter d’y toucher d’ailleurs. Le travail normal dont les gens me parlent, rester assis derrière un bureau & ne rien faire ou alors courir partout pour être payer, tout ça me parait si nul. Vendeur d’arme est à mi chemin entre les deux, on voyage pour se poser derrière un bureau & négocier de quoi faire courir des hommes armés. Voila, ça c’est un métier. Hors de question que je devienne flic, bureaucrate ou quelque chose du genre. Je sais très bien que je pourrais devenir un PDG important de pas mal de boites différentes, mais ça ne m’intéresse pas du tout. Je me fiche de tout ça, je me fiche de la gloire en fait. Je veux juste avoir un boulot que j’aime & qui me fasse vivre. & je l’ai eut sans problèmes. Je sais bien que Kirsten s’en doute, je sais aussi qu’elle ne me demandera jamais d’arrêter. Elle me demandera toujours de ne pas me faire prendre. Mais elle comme moi savons qu’une fois entrer la dedans, on n’en sort plus jamais. Elle se doute de ça, moi cette conclusion je l’ai découvert à mes dépends.
Je me souviens de ce jour. Le jour où, lors d’un bal organisé en l’honneur de la famille Lovett, la main d’Aby avait prit doucement la mienne et qu’il m’avait amené danser sur la piste de danse sans vraiment savoir qui j’étais. Je dois dire que j’aimais bien le petit côté innocent que j’avais à cette époque. Je pouvais encore sortir par ma fenêtre pour aller dans le jardin, sans me faire pointer du doigt… J’étais tremblante, je n’avais jamais vraiment dansé une danse comme celle-là et j’étais mal à l’aise. Aby devait me dépasser de quelques pouces seulement, mais c’était assez pour que je doive lever les yeux pour le regarder dans les yeux. À première vue, il avait l’apparence du petit garçon parfait que ses parents adoraient et qui avait les meilleures notes de toute l’école. Sa main était posée sur ma hanche et son autre main tenait à peine la mienne, comme s’il avait peur de la briser. À vrai dire, il était un être délicat…
L’évolution que j’avais vécue avec Aby m’avait fait grandir et m’avait fait découvrir plusieurs histoires et aventures. Aby, bien qu’il soit un brin idiot parfois, me rendait heureuse lorsque j’étais triste. C’était mon meilleur ami. Amitié améliorée… On ne peut pas le cacher, c’est grâce à lui que je suis devenue cette petite femme qui aime le sexe. Insatisfaite, je revenais toujours vers lui. Il le disait si bien : « Quitte à faire l’amour, autant y aller à fond. » Ça me faisait rien cette phrase, parce qu’Aby la mettait réellement en pratique. La seule chose qui manquait avec Aby, c’était l’amour… Le réel amour, celui qui nous fait vibrer. Il ne me l’avait jamais dit sincèrement. Aby était plutôt froid pour ce qui était des sentiments, on aurait dit que ces trois petits mots, sept petites lettres… C’était trop pour lui. Je ne lui avais jamais vraiment reprochée de ne pas me le dire, parce que moi, je continuais d’aller voir ailleurs. J’avais un besoin continuel d’amour, je ne voulais pas que ma vie soit fade, au côté d’un homme qui n’a que faire de mes sentiments, je voulais être aimée. Lorsque je suis partit pour Berkeley, j’avais laissé tout dernière moi, y compris Aby. J’avais même trouver l’homme parfait, j’avais l’intention de le présenter à mes parents, mais ça ne se fit pas, car je le trompa avec son frère. Je fus anéanti à ce moment…
Mon regard ce posa une nouvelle fois sur Aby, qui venait de s’étendre sur mon lit. Je roula les yeux en le voyant s’allumer une cigarette, mais il en avait bien le droit, je ne pouvais pas l’empêcher de faire ce qu’il voulait, oui je lui avait demander d’arrêter, mais je n’était pas sa mère. Je partis vers la salle de bain, sortit un vase, y mit de l‘eau et glissa les fleurs dedans en me regardant dans le miroir, j’avais les lèvres encore un peu rouge, mes yeux étaient encore légèrement noir… Je n’avais pas prit le temps de me démaquiller la veille, mais Aby m’avait vu plusieurs fois ainsi, alors une fois de plus ça ne lui ferait pas de mal. Je pris le temps de m’asseoir sur la cuvette en fixant le mur devant moi, Aby venait réellement de me demander en mariage et j’avais réellement accepté? Je soupira et me leva, sortant rapidement de la salle de bain, craignant qu’il soit partit. Je resta tout de même surprise de le voir encore étendu sur mon lit, fixant le plafond tout en fumant son cancer en tube. Je m’avança tout en tirant légèrement sur ma jupe et je grimpa sur le lit tout en m’installant à côté de lui. Je le regardais, sans retour, je le dévorais des yeux, j’avais soudainement envie de l’entendre me dire qu’il m’aimait. Je bougea légèrement et posa ma tête sur le torse d’Aby, près de son épaule et posa ma main près de son cou, jouant avec son collier.
KIRSTEN : « Aby… Dit moi que tu m’aimes… »
Je ferma les yeux, me collant un peu plus contre lui, ma jambe nue venant se poser à moitié sur celle d’Aby. J’avais besoin de lui… Plus que tout au monde…
Je lui passais donc la bague au doigt. Moi Aby, le plus grand coureur de jupons que j’ai jamais vu, j’allais me marier. Vous imaginez bien que le 1er surpris, c’était tout de même moi quoi. Je serais prêt à lancer un appel à l’aide, si je ne trouvais pas que la sensation après cette demande était si douce. Mon dieu j’avais l’impression d’être remplie de miel chaud, tout était doux & d’une tiédeur paradisiaque en moi. Je me sentais flotter, allonger sur le lit, la cigarette au bec, les yeux fixés sur el plafond blanc d’un propre déroutant comparé au reste de la chambre. La fumée bleutée du petit tube dansait au-dessus de ma tête pendant que Kirsten s’affairait à toute sorte de choses. J’étais tant dans mes pensées que je ne me rendis pas compte de la moindre chose qu’elle ne fit. Mais je peux vous dire que je me sentais étrangement bien, ça faisait tant de temps que ça ne m’étais pas arriver. Je me redressais pour lancer un CD avec la télécommande de la chaîne. A l’intérieur je mis un de mes CD & refermais le clapet avant d’appuyer sur « Play ». Soudain dans la salle résonnait un petit air de Helalyn Flowers. Petit n’étais pas vraiment el mot adapté, ce groupe à toujours versé dans la musique « bruyante » & que l’on reconnaît. Mais j’aimais tout de même écouter, ça me détendait tout de même vachement. Puis soudain mon cerveau s’éteins par lui-même, me laissant voguer entièrement dans mes songeries, mes pensées & es interrogations. Je savais que je pourrais faire tout ce que je voudrais, je recommencerai à boire un jour ou l’autre, & je finirais par retoucher au moins à un joint. Mais je pouvais être certain de l’autre côté de ne pas la tromper & de ne pas toucher à des produits illicites trop dur. Enfin la jeune demoiselle, bientôt madame, vint s’allonger près de moi avec plusieurs petits soupirs. Je sentis sa jambe nue sur mon pantalon & sa main se mettre à caresser mon torse. Un vend chaud souffla dans mes bronches tandis que je me sentais rougir lentement. C’était étrange comme situation, comme si j’avais envie, pour la première fois, de faire l’amour avec elle. Je m’éclaircis la gorge & je lui embrassais le front, puisque son visage était trop bas pour que je l’embrasse. Ma main s’évada lentement dans son dos, nue lui aussi. Ma belle duchesse, ma douce duchesse, elle est vraiment magnifique. Réellement belle jusqu’au bout des ongles. Je savourais son parfum enivrant depuis plusieurs secondes lorsqu’elle se redressât un peu pour me regarder & finit par me dire quelque chose comme :
KIRSTEN__« Aby… Dit moi que tu m’aimes… » ABY__ « Bien sûr que je t’aime, sinon tu ne porterais pas ma bague. »
Je me penchais un peu, rapprochant ses lèvres des miennes. Je déposais sur sa belle bouche un baiser digne des dieux. Tellement de passions, d’étincelles de désirs & de sentiments, qui enflamment peu à peu les brindilles de notre raison à chacun. C’est ainsi que ma main plongeât sous elle afin de la faire basculer sur moi, le plus proche possible. Amis elle me semblait encore si loin, elle me semblait à des kilomètres de moi. Je voulais tellement qu’elle se rapproche. Des bouts de tissus nous séparaient de manière si humoristique qu’il me parut évident & nécessaire de les envoyer valser au loin. Ainsi je desserrais ma cravate avec l’index & le pouce tout en embrassant toujours Kirsten. Ce fût la duchesse qui me retirât ma cravate. Lorsque je retirais ma cravate, je m’arrêtais pour fixer ses yeux, ces si beaux yeux qui me rendaient dingue d’elle. Qui m’hypnotisaient & me piégeaient comme un rat devant un serpent. Je me mordillais la lèvre en caressant sa joue avant de l’embrasser à nouveau sur les lèvres, sans autre désir que de l’embrasser, de goûter ses douces lèvres. Ces lèvres, ses lèvres, ces lèvres sont à moi, ses lèvres sont pour moi.
Je n’avais pas envie qu’il me réponde un truc pathétique et aussi plate. Oui, je portais sa bague, mais je voulais qu’il me dise les trois petits mots qui me font frémir. Ma main toujours posée sur son torse, je continuais à vaguer dans mes pensées, mes idées et aussi dans mon imagination. Cette position me rappelait celle que mes parents prenaient lorsqu’ils songeaient à leur avenir. J’aimais Aby autant que mon père aimait ma mère, mais mon cœur se déchirait juste au fait de penser que cet homme était un coureur de jupons… Ma main jouait avec ses colliers, sa cravate, qui me semblait de trop, les paroles de mon futur époux me semblait dépourvue de magie, de sens, elles me semblaient inutiles. Je suis exigeante, je le sais, mais je suis amoureuse de la vérité et de l’amour. Ma jambe caressait celle d’Aby, j’étais dans mes pensées, comme toujours ma main continuait de caresser son torse. Je me remontai légèrement, recevant un baiser du jeune homme. Un doux baiser passionné, tendre et délectable. J’aimais ses baisers, il n’y avait que ceux d’Aby qui pouvait me faire réagir à ce point. Bref, sa main se posa sur mon dos nu, qu’il caressa doucement avant de me faire basculer par-dessus lui, mes lèvres venant ce collé aux siennes. Elles m’avaient manquées… Leur gout de cigarette, d’alcool, tout m’avaient manqué chez elles, la douceur, la tendresse… Mon regard bleu se posa sur mon homme, oui, mon homme, car maintenant, il m’appartenait et je lui appartenais tout autant. Je vis sa main remontée tranquillement vers son collet pour défaire sa cravate. Par réflexe, je l’aida, jetant le morceau de tissu un peu plus loin. Je dois dire que plus loin que je me souvienne, Aby avait toujours porter une cravate. Vêtu de son éternel habit trois pièces, l’homme que j’aimais respirait la classe, la noblesse, mais avec ses airs de Don Juan, tout changeait. Il faut dire que je ne suis pas mieux avec mes habits hauts couture qui sont parfois pour le moins léger… J’aime me sentir sexy, sans être vulgaire, car de ce que je sais, je ne suis pas la fille la mieux faite du campus… À vrai dire, je suis hors norme. Je commence même à être maigre, trop maigre… La nourriture ne faisait plus vraiment partie de ma vie… Comme si je n’arrivais plus à l’accepter.
Je dois dire que suite aux derniers évènements, j’avais changée du tout au tout… Cette fois, je voulais que ça fonctionne, je voulais que mon histoire avec le Baron soit des plus vrais, quitte à faire l’amour comme si c’était la dernière fois, je le ferais… Je le voulais, j’avais besoin de lui maintenant, ma vie dépendait de ce que mon fiancé allait décider. Ma main se posa directement sur la peau d’Aby, je voulais le sentir contre moi. Sa peau, sous son cou, au niveau des épaules était chaude. Je lui souris avant de l’embrasser tendrement à nouveau, mais ce baiser-ci ne fut pas long, au contraire, il fut quand même assez court. Mes mains glissèrent le long du torse d’Aby pour arriver au bas de son chandail, prise d’une certaine envie folle de lui, je glissa mes mains sous le tissu et commença à lui retirer. Assise à califourchon sur lui, légèrement penchée vers l’avant, mes lèvres embrassaient le cou du jeune homme, son menton pour finir sur ses lèvres. À ce moment précis, je ne saurai pas quoi dire si on me demandait si je faisais cela par amour ou par envie. C’était une question piège surement… Mon cœur commençait à battre légèrement plus vite, comme si je devenais nerveuse. Mes mains tremblaient légèrement sur la peau du baron pendant que je lui retirais son chandail. À vrai dire, j’avais une peur bleue du jugement qu’il allait porter sur ma nouvelle silhouette maigre. Je m’arreta, soudainement, posant mon front contre son torse.
KIRSTEN : « Je… Je t’aime Aby… »
Mon souffle chaud buttait sur son torse, je respirais profondément, attendant une réponse, c’est sûrement ça qui me pousserait à continuer…
Je la repousse & la force à s’allonger à côté de l’endroit où je me trouvais un peu plus tôt. Je lui souris largement & ouvre son réfrigérateur afin d’en sortir une bouteille de champagne. Je sort un CD & l’insert dan le lecteur avant de monter le son. Je débouche la bouteille au moment ou la musique explose. Le flot d’alcool léger coule sur mes doigts pendant que je rigole. J’arrose la gorge de ma fiancée, en prenant un malin plaisir à admirer le liquide se verser le long de sa poitrine & de son ventre. Elle viens de me dire quelque chose de très triste je le sais, elle ne m’a pas simplement dit un je t’aime sans importance. J’attrape sa main & embrasse ma fiancée en dansant. J’adore ça, je sens sa peau contre la mienne, elle se venge en frottant la sienne recouverte de champagne. La musique bat son plein, je me croirais presque en soirée. Je n’entends plus les rires des filles qui nous épiaient un peu plus tôt. La chanson est en français, je n’avais pas remarqué avant. Après l’émotion, mon attention se reporte a nouveau sur ma fiancée, ma belle fiancée. Mes mains caressent son visage, plongeant mon regard dans le sien. Je lui sort un sourire en coin chaleureux avant de l’embrasser. Je crois que c’est la première fois que je ressens cette étincelle. Une étincelle qui prévient l’abondance de chaleur qui envahit mon corps presque instantanément après. Sa peau était douce avec un petit goût d’alcool, logique musique la moitié de la bouteille est sur nous deux. Mes cheveux gouttes lentement sur ses épaules tandis que les siens son a peine mouillés. Oui j’ai surtout visé son ventre, ne me demandez pas pourquoi. Je l’enlace lentement, en me balançant. Je en suis pas dans le rythme, la danse n’est pas approprier au rythme techno qui se répands jusque dans els murs je m’en contre fiche. Je suis bien, je suis avec elle, plus rien n’a d’importance. Je l’embrasse encore alors que je sens mon pantalon glisser. Je le retire rapidement mais n’arrête pas de danser avec elle, je me mets à rire, je me sens vraiment bien. Je sort deux coupes de champagnes avant de m’arrêter d’un air dubitatif & de me mettre à rire en les rangeant dans le placard. Je me mets à boire à la bouteille, rien à foutre des leçons de vie de mon père & de ses robots bien propre sur eux. Je suis moi, j’ai mes manières, ma façon d’être, & j’emmerde le monde. Avec elle, je pourrais découper de grandes parts de tartes dans el monde, je pourrais conquérir des recettes sans discontinuer. Ceci n’a aucun sens & je m’en fiche, avec elle ça n’a pas d’importance. Je peux être ce que je suis, comme je veux l’être, sans me poser plus de questions que « M’aime-t-elle ? ». Je la regarde & l’embrasse encore, je suis bien, vraiment bien pour la première fois depuis si longtemps que je ne me souviens pas de quand cela date. D’un geste elle me pousse avec un sourire & danse devant moi, juste assez bien pour que j’ai l’impression d’exploser en la regardant. Mon sourire en coin s’étire plus amplement à chacun de ses mouvements de bassins devant mes yeux gourmands. J’en veux plus putain ! Je me redresse & la plaque contre moi, c’est elle la plus belle, la plus tout. Je l’embrasse encore & lui glisse langoureusement à l’oreille.
ABY___ « Quoi qu’il se soit passer, tu es la seule qui puisse me procurer les sensations que j’ai en ce moment. Je t’aime Kirsten, ce ne sont pas des paroles en l’air ! »
Je me souviens de toutes les fois ou j’ai caressé sa peau, distraitement, passionnément, violemment… Les manières les plus provocantes que j’avais de l’embrasser jusqu’au plus chaste des baisers. Tout cela me revient à l’esprit comme une claque, mais une claque vachement cool. Je souris & l’embrasse encore, mes mains glissent dans ses cheveux, en moi c’est le chaos total. Mon estomac se transforme en hamac pour mes poumons, mon cœur prend de plus en plus de place, mon cerveau s’éteint lentement sans laisser de traces, mes yeux marchent moins bien, puisque je ne vois plus qu’elle, sans rien autour de nous. Je ne suis pas hypnotiser, il n’y a pas de mots pour ce que je subissait à ce moment là. Aucune de mes belles phrases ne résumer assez bien ce que je voyais, ressentais, vivais. Chaque battement de mon cœur s’insinuait jusque dans ma bouche afin que ma fiancée se rende bien compte de mon amour dans chacun des baisers que je déposais sur ses lèvres, son cou, ses épaules… Mes mains parcouraient son corps de la manière la plus chaste possible. Voila un moment qu’elle avait retiré son débardeur blanc & que mes mains s’étaient emparées de sa peau, Mon dieu qu’elle est belle. Je crois que j’allais devenir fou, ou quelque chose comme ça. Je devais tout lâcher, me laisser aller. La températures de mon corps n’avait rien à envier à celle du magma en fusion ou des boites de nuits branchés de Miami. Mes mains parcouraient sa peau nue, elle ne portait pas de soutiens-gorge & c’est tant mieux. Aussi étrange que cela puisse paraître venant de moi, mes caresses n’étaient pas sexuelles. Je caressais ses seins, ses épaules son ventre & son cou comme pour être sûr que ce n’était pas un rêve. Elle, si belle & si fraîche, semblait se poser beaucoup de question sur son physique. Non je ne suis pas devin, simplement ses premiers gestes une fois que j’eus retirés son débardeur étaient de passer ses mains de manière à cacher ses kilos en moins. Ma manière d’être seule devait lui expliquer que quelque soit son physique, c’est elle que j’aime, pas son corps ! J’embrassais son cou & glissais mes mains sur ses jambes & dans son dos afin de l’allonger convenablement sur son grand lit aux draps si doux. Son odeur me faisait tourner la tête pendant que je m’appliquais à retirer sa jupe avec lenteur. Je m’allongeais sur elle, me retenant avec mes avants bras pour ne pas l’écraser de toute ma masse. Je l’embrassais encore, encore & encore. C’est si bon, pourquoi s’en privé ? Et puis après tout, je suis à elle & elle est à moi désormais.
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