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jet lag - oh boy, where did i just land?

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MessageSujet: jet lag - oh boy, where did i just land? jet lag - oh boy, where did i just land? EmptyVen 26 Fév - 18:13

jet lag - oh boy, where did i just land?
(with augusto)

* L'avion de Raphaëlle avait attérit la veille à San Fransisco. C'était le plus grand voyage de sa vie et la miss était... Comment dire. Très exitée d'arriver. Elle n'avait jamais voyagé nul part excepté une fois en Italie avec l'école pour le cours de Latin, mais leur voyage n'avait duré que trois jours et ils n'avaient visité que Rome. Cette fois là, c'était le voyage dont la miss avait rêvé pendant longtemps. Partir aux Etats-Unis. Le pays où tout était possible, le pays des "self-made-man" en l'occurrence "self-made-woman" pour elle. Oui, Raphaëlle était complètement amoureuse des Etats-Unis sans jamais y avoir mit le pied. Elle avait vu des séries, lu des livres, vu des reportages à la télévision. Beaucoup lui ont dit que les plus grands philosophes n'avaient jamais vécu aux states mais bon, elle s'en fichait, la philosophie... on pouvait en faire de n'importe où ! Au départ elle avait eu un peu peur que son frère et sa meilleure amie ne suivent pas sa folie pour venir ici; mais les deux avaient finalement accepté et signé pour le voyage. C'était une chance unique comme répétait Raphaëlle, on avait pas deux fois dans sa vie la chance de partir dans une université américaine pour travailler en tant qu'étudiant. D'après ce qu'elle avait pu voir, la vie étudiante aux états-unis était totalement différente de celle française; d'ailleurs elle plairait plus à Sirine qu'à elle même mais bon.

La brunette ne s'était pas vraiment posée de questions sur son correspondant jusque avant de monter dans l'avion. Elle n'avait pas vraiment réfléchit, bien trop focalisée sur ce qu'elle allait découvrir là bas. Mais lors des douze heures de vol, elle avait eu le temps d'y songer. Le jeune homme qui s'appelait Augusto n'avait pas l'air méchant, il avait l'air même très correct et surtout il aimait bien la philosophie tout comme elle. Il écrivait bien aussi. Elle avait cependant pu remarquer son côté italien qu'il avait décrit dans l'une des lettres qu'il lui avait adressée. Raphaëlle se demanda s'il était du même genre que Sirine à sortir tous les soirs, embrasser une fille différente par soirée, ne pas travailler. Bon après tout elle s'en fichait hein, ça changeait quoi pour elle ? Elle ne voulait pas s'incruster dans la vie de son correspondant et le faire changer juste parce qu'elle arrivait pour quelques mois. Elle se ferait discrète comme elle savait si bien le faire et tout se passerait bien.

En arrivant à l'aéroport, même si elle n'avait encore rien vu du pays, 'Elle senti la différence. Elle n'était plus en France. Waaaw. Elle ne pouvait plus s'empêcher de sourire. Elle était tellement contente d'être là. Tous les correspondants étaient là pour venir chercher les français. Raphaëlle dit au revoir à son frère et à ses amis avant de voir la pancarte avec son nom, tenue par Augusto. Le premier contact fut plutôt correct, enfin elle ne remarqua rien de vraiment choquant, si ce n'était la voiture du jeune homme qui était clairement faite pour frimer. Elle se demanda si c'était sa voiture où celle de ses parents. Personne à leurs âges ne pouvaient avoir une voiture comme celle la remarque. Raphaëlle s'émerveilla du temps et du paysage qui devait sembler bien banal au jeune homme puisqu'il ne semblait pas aussi emballé que la miss qui se résigna à prendre des photos avec son appareil jetable sans commenter à chaque fois. Elle n'était pas arrivée longtemps avant la reprise des cours parce qu'elle avait eu pas mal de trucs à faire en France avant son départ (comme les visites médicales et autres). Elle s'endormit dans la chambre qu'on lui avait prêté en pensant à la rentrée du lendemain.

Raphaëlle ouvrit les yeux vers sept heures, heure à laquelle on lui avait dit qu'il fallait qu'elle se lève si elle voulait être à l'heure. Elle avait bien senti le décallage horaire en se réveillant. Ouh, elle aurait peut être du arriver un peu plus en avance, ça lui aurait éviter ce genre de maux de tête. Elle avait un peu dormi dans l'avion mais ça n'était pas suffisant pour rattraper le sommeil. Il lui fallait le temps que son horloge biologique se redécalle. Elle secoua la tête en se frottant les yeux après s'être mise debout. Elle ouvrit les rideaux et resta silencieuse en contemplant dehors un instant. Fiu, elle y était vraiment, ça n'était pas un rêve. Elle esquissa un sourire avant d'ouvrir la porte et de se diriger vers la salle de bain pour se changer. Elle dormait toujours en short et débardeur alors elle mit un pull pour traverser le couloir, portant ses vêtements du jour et sa trousse de toilette à la main. Coup de chance il n'y avait personne. 'Elle commenca par se laver la figure puis se brosser les dents. Oui ok se brosser les dents avant de manger est inutile mais que voulez vous, elle fait les deux ! Elle enfila un jeans puis un top sans manche avant d'enlever l'elastique qu'elle avait dans les cheveux et de le remplacer par une barrette. Elle prenait sa douche le soir alors le matin elle n'avait plus grand chose à faire. Elle se mit juste un peu de mascara avant de sortir de la salle de bain et d'aller ranger ses affaires dans sa chambre.

Elle ressorti avec son sac sur l'épaule et se dirigea vers la cuisine pour prendre un petit déjeuner, du moins... Elle en prendait s'il y avait quelqu'un et que ce quelqu'un lui proposait. Elle n'aimait pas trop se servir seule quand elle ne connaissait pas. Raphaelle entendit du bruit dans la cuisine, elle entra donc, en souriant comme elle pu, espérant qu'elle n'avait pas trop une tête de détérée à cause de son peu de sommeil. *

    - Good morning !


* Son accent anglais était un peu à couper au couteau mais bon, on sait bien que les français ont un sale accent. Hormis ceux qui passent du temps étant jeune dans un pays anglophone. Ce qui ne fut jamais le cas de Raphaëlle à son grand damn. Elle faisait donc de son mieux pour parler anglais comme dans les séries. *
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: jet lag - oh boy, where did i just land? jet lag - oh boy, where did i just land? EmptySam 27 Fév - 14:43


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RAPHAËLLE && AUGUSTO
.

jet lag - oh boy, where did i just land? Smvl77 && jet lag - oh boy, where did i just land? Sfjz1d


    Une correspondante française. Lorsque Augusto avait affirmé à ses amis qu'il allait se présenter pour être le tuteur de l'une d'elles, il avait eu le droit à toutes sortes de railleries de plus ou moins mauvais goût. Bon d'accord il y avait de quoi. Le jeune homme n'était pas forcément du type à se montrer accueillant et souriant. Mais une lettre avait retenu son attention : Celle d'une certaine Raphaëlle qui étudiait la philosophie comme lui. Si il s'était proposé c'est uniquement grâce à ce détail. Il appréciait énormément les conversations philosophiques car l'italien espérait pouvoir écrire son propre livre à la fin de ses études. En allant donner son dossier d'inscription à l'administration de l'université, le jeune homme avait prit par la même occasion l'adresse mail ainsi que l'adresse postale de sa future correspondante pour la contacter et par la suite faire un minimum connaissance avant son débarquement. Les mails et les lettres avaient été plus que corrects, Augusto se contentait de lui raconter un peu la vie quotidienne dans une faculté telle que Berkeley ainsi que de leur domaine d'étude qu'ils avaient comme point commun. Il lui avait également parlé des soirées. En effet il ne savait pas si sa correspondante était une grande fêtarde ou pas. Il espérait en tout cas qu'elle aimait s'amuser car sinon les soirées allaient être très longues ... Augusto adorait sortir lui. Sa première impression concernant Raphaëlle était positive. Elle paraissait bien sous tous rapports ce qui avait son importance. Augusto avait un certain rang à tenir ici et il ne souhaitait en aucun cas qu'une française gâche sa réputation. Sa manière d'écrire était fluide, elle semblait joviale à l'idée de débarquer sous peu en Amérique. Elle s'entendrait parfaitement bien avec sa soeur. Avec un peu de chance Francesca l'emmenerait avec elle lors de ses nombreuses virées shopping pour faire découvrir le centre ville à la française. Parce qu'il ne fallait pas compter sur lui pour ce genre d'escapade. Il détestait par dessus tout les magasins où les filles passaient des heures à essayer mille vêtements différents. Tiens, il aurait dû lui demander si elle est était une accro au shopping. A vrai dire, il ne savait pas grand chose d'elle, si on y réfléchissait trente secondes. Il ne savait même pas à quoi elle ressemblait cette fameuse correspodante ...

    Le jour de l'arrivée de la demoiselle, Augusto avait totalement oublié le fait que c'était à lui d'aller la chercher. Il s'en souvint grâce à la remarque pertinente de son jumeau. Pour une fois qu'il lui servait à quelque chose celui-ci ... Sans perdre une seconde, le jeune homme fila se préparer et partit sur les chapeaux de roues. Il arriva à l'aéroport moins de dix minutes avant l'atterissage de l'avion des français. Ouf, il n'était pas en retard. Les étudiants faisant partis du comité d'organisation de l'université étaient présents et ils distribuaient une pancarte à chaque étudiant américain avec le nom du français ou de la française dont ils avaient à partir d'aujourd'hui la charge. Augusto prit la sienne et se dirigea d'un pas assuré avec les autres américains ... Et il attendit que sa correspondante pointe le bout de son nez. Ce qui ne tardait pas d'ailleurs. Augusto découvrit une jeune femme tout sourire et franchement très jolie. Fier d'avoir l'une des plus belles françaises, le jeune homme lui demanda de le suivre après s'être présenté de vive voix. Il lui ouvrit la portière de sa voiture. Par galanterie et aussi parce que chez les Pelizza Da Volpedo, les bonnes manières s'apprenaient dès le plus jeune âge. Raphaëlle ne fit aucun commentaire sur son coupé sport mais Augusto remarqua bien qu'elle inspectait la voiture sous tous les angles. Pour lui ce n'était rien de plus qu'un joujou. Son coupé était noir, celui de sa soeur rouge et celui de son jumeau bleu nuit. Cadeau des parents lors de leur départ d'Italie. Durant le trajet il laissa la jeune femme s'émerveillait devant tout et n'importe quoi et en prenant des photos à tout va. Augusto n'était là que depuis six moi mais il était déjà blasé des Etats-Unis. L'Italie lui manquait cruellement et il espérait y repartir bien vite. Pendant qu'elle mitraillait tout ce qu'elle voyait, il prit tout de même le temps de la questionner sur son voyage afin de savoir si elle n'accusait pas le coup du décalage horraire. Apparemment elle se portait comme un charme. Le reste du trajet se fit assez silencieusement. Augusto la déposa à la résidence qui avait été spécialement construite pour les français en lui affirmant qu'il serait là demain matin pour l'emmener à ses cours. Et après Bye Bye my dear. Il n'allait pas jouer les nounous pendant des mois non plus. Elle la laissa s'installer et repartit dans sa confrérie ...

    Le lendemain matin, le réveil du jeune homme sonna à sept heures tappantes. Grognant contre le monde entier, il l'éteignit. Il ne commençait pas les cours de bonne heure ce matin mais il devait aller chercher sa correspondance dans sa résidence et habitant à l'opposé d'elle, il fallait bien se lever plus tôt. Finalement prendre une correspondante n'était peut-être pas une si bonne chose. Néanmoins Augusto marcha en direction de la salle de bain et s'y enferma un long moment. L'eau chaude le réveilla complètement et c'est d'un pas alerte qu'il alla jusqu'à la Victor Hugo Résidence. Sachant le numéro de la chambre de Raphaëlle vu qu'il l'avait déposé ici-même la veille, il frappa à la porte attendant qu'elle lui ouvre. Au bout de cinq minutes néanmoins, le jeune homme perdit patience et ouvrit la porte pour pénétrer dans la pièce. Et là ... Plus de Raphaëlle. Mais où était-elle passée ? Il lui avait pourtant clairement signifié qu'il viendrait la chercher ce matin. La moutarde commença tout doucement à monter au nez du jeune homme. Voilà elle l'avait mis de mauvaise humeur pour la journée. Claquant la porte, Augusto l'appela dans le couloir. Pas de réponse. Bon ... Il se donnait dix minutes pour la trouver et après il partirait. Tant pis pour elle. Finalement ses pas le conduisirent jusqu'à la cuisine. Lieu où il trouva enfin sa correspondante en compagnie d'une cuisinière qui préparait les petits-déjeuners. Il adressa un signe de tête à cette dernière puis se plaça aux côtés de la jeune femme. « Hi Raphie. » Raphie ? Oui c'est nouveau, Raphaëlle est bien trop long et fastidieux à dire. Augusto alla jusqu'à un plateau où reposait viennoiseries, brioches, jus d'orange, café et compagnie. Il prit un croissant sans la moindre gêne et tendit par la suite la corbeille à la brunette. « A cup of coffee ? A part of milk bread ? »
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MessageSujet: Re: jet lag - oh boy, where did i just land? jet lag - oh boy, where did i just land? EmptySam 27 Fév - 22:48

* Raphaëlle n'était pas encore très habituée aux coutumes d'ici, à vrai dire personne ne lui avait expliqué comment tout fonctionnait. Elle était pourtant persuadée que c'était le role d'Augusto que de lui apprendre et de lui montrer un peu l'université. D'après ce qu'elle savait, elle habitait avec les autres français dans une résidence nommée Victor Hugo. Wouh comme si le seul écrivain français qui était connu en amérique était Victor Hugo. En fait, en France aussi quand on y pense. Le nombre de lycée et écoles qui portent ce nom... Enfin, là n'était pas la question. Elle était donc parmis les autres français et ça l'arrangeait bien comme ça elle pourrait toujours voir son frère et ses amis. Elle se sentirait un peu moins seule. Et puis elle ne les avait jamais quittés très longtemps encore, alors elle ne se voyait pas passer le reste de son voyage sans les voir. Elle savait aussi que l'université était répartie en "confréries" comme ils les appelaient. Elle avait déjà vu ça dans de nombreuses séries américaines mais maintenant qu'elle vivait ici, fiu elle ne savait pas encore quoi correspondait à quoi, qui n'aimait pas qui, etc. Elle se promit de demander des explications à Augusto quand il serait là. Normalement il était censé lui faire faire un petit tour de l'université aujourd'hui et s'assurer qu'elle arrivait bien dans le bon cours.

La miss regarda sa montre en attendant que la dame qui lui avait proposé un jus d'orange ne le lui fasse. Elle ne savait pas bien qui elle était mais elle avait l'air très gentille. Mhmm Augusto ne devrait plus tarder. La veille il lui avait promis de venir la chercher, et elle s'était dit que ça valait peut être mieux si elle ne voulait pas se perdre déjà. Ca sentait extrêmement bon dans la cuisine et ça réussissait presque à donner faim à Raphaëlle. Mais elle ne savait pas trop si elle allait manger, elle se sentait un peu barbouillée. Strange feeling. Complètement morte du décalage horaire mais complètement vivante d'être ici, la miss se balançait sur ses pieds en jettant des regards par la fenêtre d'où elle ne voyait pas grand chose à son grand damn ! Elle avait hate d'avoir un week end libre pour aller visiter. La première chose qu'elle visiterait c'était le golden gate bridge. C'était un pont mythique quand même. Alcatraz aussi ça pouvait être amusant à visiter. Bon les prisons mettaient un peu les jetons à Raphaëlle, surtout après ce qu'elle avait vu comme films avec la prison. Que des histoires de morts. bouhh. Ca lui filait des frissons.

Alors que Raphaëlle allait boire le verre de jus d'orange qui était posé devant elle, elle entendit la voix de son correspondant l'interpeller. Il avait un accent italien mais il parlait parfaitement anglais. Raph' ne le savait pas mais elle aussi avait des racines italiennes, son père qu'elle ne connaissait pas et qu'elle n'avait pas envie de connaître était italien. En entendant le nom, ou surnom plutôt, par lequelle Augusto l'appela, la miss fronça du nez. Ouh, non non, pas Raphie. Elle n'aimait pas du tout Raphie comme surnom. Même si beaucoup avaient tendance à l'appeler comme ça, parce que... Well elle ne savait pas trop pourquoi. Toujours était-il que elle, ça lui faisait penser à l'une des professeurs de la star academy, émission de télévision qu'elle détestait mais dont elle avait beaucoup entendu parlé au lycée à cause de l'une de ses amies qui était fan. Elle porta le verre à sa bouche avant de répondre d'un ton mal assuré au jeune homme. *

    - Mhmm.. Could you... not call me Raphie ? Please ?... ... I'd rather like eumh.


* Raphaëlle se rendit compte que si elle lui disait 'Elle, ça serait sans doute difficile à prononcer. Elle n'y avait pas pensé avant de parler. Cr*p; pas question qu'elle se coltine "Raphie" pendant tout son séjour. Oh non. Mhmm fallait qu'elle réfléchisse vite maintenant sinon sa tentative de changer de surnom allait échouer. Soudain elle eu un éclair. Posant son verre sur la table elle ajouta donc la fin de sa phrase. *

    - I'd rather like just Raph'. It will be ok.


* Elle hocha la tête de haut en bas pour lui assurer que Raph' serait parfait. Elle savait que c'était une "honest mistake" donc il réparerait l'erreur avant que ça devienne une habitude. Oui oui, Raphaëlle croyait en la bonté des gens encore ! Ah, la naïve hein. Elle regarda le jeune homme se servir largement à manger. Ca lui rappelait son frère quand il mangeait le matin. Raphaëlle montra son verre de jus de fruit avant de répondre. *

    - Mm no thanks. Orange juice will suffice. I'm not a very euhm, a very big eating person at seven in the morning..


* Elle esquissa un mince sourire en prenant quand même la corbeille de vienoiseries mais elle la reposa toute suite après sur la table devant elle. Ne pas croire que Raphaëlle était anorexique, non non. Elle aimait bien manger, juste pas trop le matin, et encore moins les matins de rentrée où elle ne savait pas à quoi s'attendre dans la journée. Elle était un peu angoissée pour ce qui allait arriver à Berkeley. Est-ce que les gens seraient gentils ? Est-ce qu'elle réussirait à suivre en cours ? Elle bu encore une gorgée. Elle n'osait pas trop parler mais elle ajouta quand même d'une voie timide. *

    - What's the plan for today?
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: jet lag - oh boy, where did i just land? jet lag - oh boy, where did i just land? EmptyLun 1 Mar - 16:04



    En effet, Augusto devait tout montrer à la jeune femme durant son séjour. Les secrétaires administratives avaient d'ailleurs donné à chaque étudiant américain une liste d'endroit à faire visiter. Que ce soit dans San Francisco même ou bien dans l'université. De plus des sortes de voyages organisés allaient être mis en place si le programme disait vrai mais les Berkeléens avaient interdit d'en parler aux français. Apparemment il fallait que ce soit une surprise pour eux. Soit. De toute manière le jeune homme n'avait fait que survoler de façon superficielle cette feuille. A présent il le regrettait à moitié car il se demandait si il n'y avait pas un évènement spécial pour le premier jour des étudiants de La Sorbonne aux Etats-Unis. Il faudrait qu'il essaye de se renseigner au plus vite sinon sa pauvre correspondante allait rater quelque chose à cause de lui. En soit, cela ne le gênait pas vraiment mais si il ne voulait pas trop " s'encombrer " de la jeune femme durant son séjour il allait devoir y mettre du sien. En commençant tout d'abord par lui faire connaître tout un tas de personnes avec qui elle pourrait s'entendre par la suite. Bon évidemment sa confrérie n'était pas vraiment la plus enthousiaste à cet échange donc il y avait très peu de chances pour que Raphaëlle se fasse des amis dans le cercle dans lequel Augusto évoluait. Les Epsilon étaient principalement entre eux. Leur goût commun pour le luxe et leur richesse ne les amenait pas forcément à cotôyer des personnes moins fortunées dirons-nous. D'ailleurs il était l'un des seuls à s'être proposé pour prendre sous son aile un français, c'est pour dire la mentalité. Bref, en entrant dans la cuisine de la résidence Victor Hugo, les narines du jeune homme furent assaillis par l'odeur des vienoiseries. Des cochonneries remplis de sucre qui vous poussent à l'obésité selon Mme Pelizza Da Volpedo. Augusto n'avait jamais écouté sa mère sur ce sujet. Il en avait toujours fait à sa tête et mangeait de bon coeur le matin. Le midi et le soir aussi quand on y réfléchit. Il la salua on ne peut plus amicalement avant de se ruer vers un plateau. Il débuta son petit-déjeuner avant d'avoir fait la moindre offre à sa correspondante. Cette dernière d'ailleurs prit la parole pour lui faire remarquer qu'elle n'appréciait pas vraiment qu'il l'appelle Raphie. Augusto ne voyait pas ce qu'il y avait de mal. Raphie c'est plutôt sympa comme surnom. Cela aurait pu être bien pire. Il suspendit son geste, un croissant dans la main gauche à mi parcours entre la corbeille et sa bouche. Il attendait la fin de la phrase de Raphaëlle qui semblait se torturer les méninges afin de se trouver un autre surnom. L'italien se demandait ce qu'elle allait bien pouvoir lui sortir. Il est de notoriété publique que les français sont un peu étranges parfois. D'ailleurs il n'y a qu'à regarder leurs habitudes culinaires : Ils mangent des cuisses de grenouilles et des escargots ! Lorsqu'elle lui affirma qu'elle préférait Raph' à Raphie, Augusto faillit laisser tomber son croissant dans la corbeille. Il n'y avait que deux lettres de différences. Tout ça pour ça eut-il envie de lui dire. Cependant il n'avait pas dit son dernier mot. C'était bien mal le connaître de croire qu'il allait capituler de la sorte. « Personally, I prefer Raphie. It's a cute and affectionate nickname. Raph' is just hmm ... No, sorry but for me you'll be Raphie, that's all. » Voilà c'était dit, Augusto ne changerait pas d'avis. Qu'elle le veuille ou non le surnom de Raphie allait la poursuivre pour les prochaines semaines. Après cette petite tirade, le jeune homme mordit de toutes ses dents dans le croissant tout en proposant par gentillesse - ce qui est assez rare chez lui donc il est bon de souligner cet acte de bonte - la corbeille à Raphaëlle. Elle déclina son invitation à manger en lui affirmant qu'elle ne se restaurait pas énormément le matin. Augusto fit la moue. Etant un gros mangeur, il n'aimait pas qu'une personne saute un repas. C'était contraire aux règles selon lui. Et avec un verre de jus d'orange sa correspondante aurait du mal à tenir toute la matinée avec le déjeuner. Néanmoins, ne voulant pas jouer les rébarbateurs, il la laissa faire à sa guise. Il venait déjà de lui signifier qu'il ne changerait pas d'avis concernant Raphie alors il ne fallait peut-être mieux pas en rajouter une nouvelle couche. Surtout qu'il ne connaissait pas encore réellement le tempérament de la jolie française qui se tenait face à lui. Pour l'instant, autant prendre des gants. « Ok, it's your choice but ... Breakfast is the most important meal. So, you should take hold of something. A fruit, a cake or an other food. » Déclara simplement Augusto en lui désignant tous les aliments qui s'offraient à leurs yeux. Si jamais elle tombée dans les pommes à cause d'un manque de nourriture, cela retomberait forcément sur lui et il voulait à tout prix éviter les ennuis et assister à ses cours tranquillement. Lui ne pourrait en aucun souffrir d'un manque de glucose dans le sang car il entama franchement une part de brioche après avoir terminé son croissant. La cuisinière qui avait servit à Raphaëlle un jus d'orange en apporta un à Augusto également. Pas de chance, il déteste ce breuvage. Il repoussa donc le verre avec une grimace et prit le café qui se trouvait à sa portée. Le café américain n'avait rien à voir avec le café italien mais il s'en accommodait depuis pratiquement six mois. C'est alors que sa correspondante l'interrogea sur la journée à venir. « The plan hmm ... Good question » Murmura-t-il comme pour lui même. Il leva son bras droit pour regarder sa montre. « Well, if you're ready, we can leave the residence. I'll show you the university and your future classes. You'll see it's easy to understand. All classes of philosophy and litteraty are in the same floor. » Augusto commençait déjà à préparer le terrain. En gros dès que je t'ai montré l'étage de tes cours tu me lâches, je te lâche et on se revoit ce soir.
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MessageSujet: Re: jet lag - oh boy, where did i just land? jet lag - oh boy, where did i just land? EmptyLun 1 Mar - 23:29

    Augusto : « Personally, I prefer Raphie. It's a cute and affectionate nickname. Raph' is just hmm ... No, sorry but for me you'll be Raphie, that's all. »

    * Raphaëlle ouvrit la bouche pour protester mais elle n'en revenait tellement pas qu'il insiste pour lui donner cette saleté de surnom qu'aucun son n'en sorti. Elle avait pensé qu'il s'excuserait, enfin peut être pas s'excuser mais qu'au moins il lui dise un truc du genre "pas de problèmes, Raph' it is". Elle était bien loin de la réalité. Elle le regarda en voulant fortement ajouter quelque chose. Mais que dire pour le convaincre ? Bonne question n'est-ce pas ? Elle se mordit la lèvre en jouant avec son verre de jus. Elle se décida quand même à lui répondre sur un ton qui se voulait pour plaisanter mais elle voulait vraaaiment le convaincre de changer d'avis. Tactique qu'elle pensait qui marcherait mieux que de le supplier à genoux. Ah ça pas question de le supplier, oh non. *

      - Are you sure ? Because Raphie seems a little old to me... It's like i am a gran'ma.


    * C'était à se demander si la française avait branché ses neurones ce matin là. Elle s'enfonçait toute seule depuis quelques minutes et n'avait pas encore compris que c'était sans doute le meilleur moyen de ne pas obtenir ce qu'elle souhaitait. Blonde ? Mhmm elle pouvait avoir quelques reflets l'été mais sinon non, elle était chatain ! Jvous assure. On va mettre cela sur le compte de la fatigue. Raphaëlle passa une main dans ses longs cheveux avant de finir son verre. Il faudrait qu'elle passe chez le coiffeur d'ailleurs, elle allait mourir de chaud avec les cheveux longs par un tel temps. Elle avait l'habitude du beau temps à Carcassonne mais la température ici était plus élevée et le ciel était bien plus bleu. Rien à voir avec chez elle. Et puis elle pensait qu'une petite coupe pourrait être pas mal. Mhmm.

    Elle écouta le jeune homme lui dire que ça n'était pas bien de ne pas manger le matin. Elle roula des yeux. On dirait sa mère. Il faut manger équilibré et pas trop sucré et pas trop salé et pas entre les repas, et blablabla. Un vrai discours de nutritioniste ! Ca avait le don d'agacer Raphaëlle. Elle mangeait ce qu'elle voulait oh, elle était assez grande pour ça non ? Maintenant si Augusto s'y mettait aussi ça n'allait pas aller ! Mais bon, elle prenait ça à la rigolade. Elle n'était pas du genre à se vexer rapidement et heureusement. Elle trouvait ça particulièrement pénible les gens qui se vexaient pour un rien et qui ne savaient pas rire d'eux même. Elle haussa les épaules dans un sourire en lui répondant. *

      - Yeah i know... But i really can't eat today. Maybe i'm still feeling the flight effects. I don't know...


    * Raphaëlle était très pressée de découvrir l'université, aussi lorsqu'il proposa d'y aller maintenant, la miss se redressa et attrapa son sac qu'elle avait posé à côté d'elle au sol. Elle n'avait pas senti dans la voix du garçon une quelconque intonation qui lui laisserait croire qu'elle l'embettait plus qu'autre chose. Mhmm pas très attentive today la miss. De toute façon comment croire qu'il veuille l'abandonner au milieu de l'université avec juste la référence de sa classe ? Naa ça ne serait pas dans le caractère de l'italien si ? Elle se dirigea vers la porte d'un air décidée avant de saluer la cuisinière pour la remercier et lui dire au revoir. Puis elle se tourna vers Augusto, répondant complètement à côté du message qu'il avait voulu faire passer ! *

      - i'm ready. we have a lot of things to do ! it's such a nice day.
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: jet lag - oh boy, where did i just land? jet lag - oh boy, where did i just land? EmptyDim 21 Mar - 18:04



    Bon cette cohabition entre eux commençait mal. Voire très mal. Tout un débat se mettait progressivement en place afin de savoir comment il fallait surnommer Raphaëlle : Raph' ou Raphie ? Augusto avait choisi la deuxième option tandis que sa correspondante française elle voulait absolument qu'il l'appelle Raph'. Le jeune homme ne la comprenait pas. Elle tatillonnait pour deux malheureuses lettres qui ne changeraient rien à sa vie après tout. Et puis il avait décidé de lui donner le surnom de Raphie. Etant têtu comme un mule, rien ni personne ne pourrait à présent faire changer d'avis le jeune Pelizza Da Volpedo. Seulement, la jolie française ne semblait pas l'avoir compris. Elle s'enfonçait de plus en plus dans des arguments et des explications histoire de faire changer d'avis Augusto. Autant vous dire qu'elle s'y prenait bien mal et de plus elle usait inutilement sa salive car il n'en démordrait pas : Raph' est juste un surnom nul. C'était beaucoup trop ... Masculin. Le terminaison en " ie " apportait une certaine fraîcheur. De toute manière elle n'aurait jamais le dernier mot face à lui. Mais ses efforts amusaient grandement le jeune homme qui la laissait s'empêtrer. A sa question, il hocha vigoureusement la tête. « Yeah, I'm sure. Please Raphaëlle, let me call you Raphie and stop the debate. » Augusto commençait très sérieusement à être ennuyé par autant de chichis autour d'un surnom c'est pourquoi il l'avait appelé par son prénom pour couper court à toutes tentatives d'explications. A ce rythme là, les semaines à venir allaient être éprouvantes et cette correspondante allait lui donner du fil à retordre avec ce fichu caractère. N'empêche, n'allez pas pour autant croire que l'italien a baissé les bras ou bien qu'il s'est avoué vaincu. Au contraire, il préférait calmer le jeu et lui laisser croire qu'elle avait gagné avant de recommencer avec son surnom. Lorsqu'elle lui fit remarque que Raphie était pour elle une appelation de grand mère, Augusto ouvrit de grands yeux ronds ne comprenant pas vraiment où elle était allée chercher une idiotie pareille. Néanmoins, il ne fit aucun commentaire. Parce qu'il ne voulait pas partir dans une autre conversation mouvementée ou aussi parce qu'il était trop tôt encore pour se lancer dans un nouvel affrontement avec sa correspondante.

    Toujours à l'affût de tout, le jeune homme lui fit alors remarquer qu'elle ne mangeait pas assez selon lui ce qui pourrait lui porter préjudice avant la fin de la matinée. Il avait conscience qu'il se comportait comme une vraie mère poule. Jamais avec sa soeur il n'avait agi de la sorte et voilà qu'il se mettait à s'inquièter du sort d'une inconnue. Enfin inconnue ... Pas tant que ça. Ils se connaissaient un peu notamment grâce à leur correspondance mais ils étaient bien loin d'être amis. Le jeune homme comprit assez facilement que son manque d'appétit révélait très certainement un réel stress pour la journée qu'il allait bientôt débuter. « You're nervous about your first day in the university. Right or wrong ? » Sur ce point, elle pouvait être tout à fait franche avec lui, il ne se moquerait pas. Il n'y a pas si longtemps c'est lui qui se trouvait sur le banc des petits nouveaux. Pour ne pas la laisser trop longtemps dans le flou et aussi parce que le début des cours allait arriver très vite, il lui demanda si elle était prête. De plus, il comptait passer sa matinée avec des amis vu qu'il ne commençait qu'à 11h ce matin. Le temps de montrer le chemin à Raphaëlle et hop il serait tranquille jusqu'à 17h voire même 18h avec un peu de chance. Cependant la réponse de la jeune femme le laissa un peu perplexe sur les bords. Elle venait de dire nous ... Dans le nous elle comptait qui exactement ? Pas lui tout de même ? « A nice day ... Yes, perhaps. » Tout ceci allait dépendre d'elle. Si elle le laissait en paix, cette journée serait effectivement parfaite à tout point de vue. Sinon ... Les choses se corseraient. Il s'avança pour sortir avec elle et fit un léger signe de tête pour saluer la cuisinière. Les deux jeunes gens sortirent de la maison de la française et partirent en direction des bâtiments qui se situaient assez près de la confrérie de Raphaëlle. Le trajet se fit assez silencieusement car Augusto ne cessait de se remémorer les paroles de sa correspondante. Et puis en observant la jeune femme il vit qu'elle regardait tout avec attention comme lorsqu'il était venu la chercher à l'aéroport ce qui le fit sourire. Finalement il s'arrêta et pointa du doigts un escalier avec deux grandes portes ouvertes. On pouvait voir des étudiants qui entraient et sortaient au gré de leurs envies. « It's the north and principal entry. Every morning you must to go in by stairs. Okay ? » En lui expliquant le chemin à suivre, Augusto espérait par la même occasion qu'elle lui dise qu'à présent elle se débrouillerait toute seule. Il lui prit le bras pour la guider à travers les autres étudiants. En arrivant sous le hall, il lui montra un panneau d'affichage sur lequel était écrit les matières et les étages avec les numéros des classes correspondant. Il laissa à Raphaëlle quelques minutes pour qu'elle s'acclimate. « If you're a problem, this snare will help you. » Il lui offrit un large sourire en lui indiquant son étage à elle avec ses classes. Puis il lâcha le bras de la jeune femme. « So ... Have a nice day Raphie ! »

    HS : Pardon pour le retard. :s
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MessageSujet: Re: jet lag - oh boy, where did i just land? jet lag - oh boy, where did i just land? EmptyMar 23 Mar - 11:15

    { Don't worry :) }

    * 'Elle n'avait jamais réalisé à quel point les italiens pouvaient être têtus et surtout à quel point ils aimaient avoir raison. Même si elle avait des origines italiennes de par son père, elle ne l'avait jamais connu, et bizarrement, leur mère ne les avait jamais emmenés en Italie assez longtemps pour qu'elle s'en rende compte. Elle connaissait bien sur tout ce qu'on disait sur eux, qu'ils étaient machos et imbus d'eux même (Si si ! C'était ce qui se disait au lycée de Raphaëlle !) et drageurs aussi. Mais c'était une généralité, 'Elle ne pensait pas que tous les italiens étaient comme ça. Elle ne s'attendait pas à tomber sur un correspondant qui voulait absolument avoir raison ! En plus comme elle n'était pas du genre à imposer sa volonté, les gens avaient tendance à avoir raison beaucoup plus souvent qu'elle lorsqu'ils étaient avec elle. Peut être faudrait-il un jour qu'elle se rebelle ?? En tout cas ça ne serait pas aujourd'hui même si elle continuait à vouloir imposer son surnom. Elle ne comprit qu'elle n'aurait pas le dernier mot lorsque le jeune homme ajouta : *

    Aug : « Yeah, I'm sure. Please Raphaëlle, let me call you Raphie and stop the debate. »

    * Elle décida de baisser les bras, encore une fois. Elle haussa lentement les épaules en montrant les paumes de ses mains d'un air "i surrender". Elle ne voulait pas créer toute une polémique et se battre avec son correspondant dès le premier jour. Ca aurait été fou quand même ! Elle lui répondit un peu sur la défensive. *

      - Okay okay. You're right. You can call me whatever you like. Let's talk about something else.


    * Mhmm peut être qu'elle n'aurait pas du dire ça en fait. C'était peut être un peu trop que de lui donner carte blanche. Après il allait peut être en profiter ! Surtout qu'elle avait eu un petit aperçu de son caractère... Mhmmm...

    Tandis qu'elle ne mangeait pas beaucoup, son correspondant sembla s'en inquiéter. Oh c'était vraiment gentil à lui mais il ne fallait pas s'en faire pour elle, elle savait se débrouiller après tout, elle avait 21 ans ! Age de la majorité ici. D'ailleurs sa meilleure amie avait été ravie que la miss ait 21 ans parce qu'elle avait prévu de la sortir un peu alors qu'elles seraient ici... Oui oui, elles verraient plus tard. *

    Aug : « You're nervous about your first day in the university. Right or wrong ? »

    * A vrai dire, 'Elle ne savait pas vraiment si c'était de l'inquiétude qu'elle éprouvait à propos de ce premier jour. Elle était plutôt super exitée et pressée de commencer. La miss ne disait rarement non à de nouvelles aventures, et elle était plongée en ce moment dans l'une des plus grandes de sa vie ! *

      - Maybe a little, i guess. I'm more... excited about this actually. You know. Being here. I've never been anywhere that far before.


    * C'était vrai, le plus loin que Raphaelle avait été de chez elle c'était... Paris. Ouh quand elle et son frère étaient partis, ça avait fait un grand changement. Mais 'Elle était moins enthousiaste à l'idée d'aller à Paris que celle de venir en Californie. Paris c'était pourtant la ville rêvée de tous, enfin d'après ce qu'on pouvait voir dans les films. Dès qu'on parle de Paris c'est : "Aaaaaah, c'est une ville magnifique". Raphaëlle pensait que la ville serait magnifique, mais finalement hormis certains quartiers qui sont constitués d'anciens immeubles et de la Sorbonne en elle même, Raphaëlle trouvait que Paris n'était pas si belle que ça. Il y avait beaucoup de pollution, de saleté, les métros c'était pas sa tous les jours (HS: AH! Y a grève aujourd'hui d'ailleurs), les gens étaient toujours pressés à courir partout dans tous les sens, des klaxons retentissaient tout le temps partout à chaque coin de rue. Comme si klaxonner allait faire avancer les voitures plus vite. Enfin. *

    Aug : « A nice day ... Yes, perhaps. »

    * Raph' ne remarqua pas que Augusto avait dit ça d'un air hésitant. Elle était bien trop occupée à penser à tout ce qu'ils allaient faire aujourd'hui pour. Elle le suivit donc à travers les couloirs et son silence ne l'inquiéta pas vraiment. Elle regardait tout autour d'elle, découvrant la magnifique université. Ca la changeait de la Sorbonne ça c'était sur. Déjà qu'elle avait trouvé que l'université parisienne était grande, alors là... *

    Aug : « It's the north and principal entry. Every morning you must to go in by stairs. Okay ? »

    * Raphaëlle regarda l'entrée désignée et hocha la tête de bas en haut. *

      - Yeah, sure. That's... waw. They're beautiful.


    * C'était fou comment on pouvait s'extasier de petits détails quand on ne connaissait pas un endroit. Elle était occupée à regarder les escaliers quand elle fut tirée pour arriver devant un panneau d'affichage. *

    Aug : « If you're a problem, this snare will help you. » « So ... Have a nice day Raphie ! »

    * Raphaëlle allait ouvrir la bouche pour dire quelque chose lorsqu'elle se rendit compte de ce que la dernière phrase d'Aug' voulait dire. OH BOY ! Il voulait la planter là ?? au milieu de tout le monde ??? Mais il ne lui avait rien montré encore ! Il pensait qu'elle pourrait se débrouiller seule ? Ah... En fait il ne voulait pas d'elle. C'était un encombrement. Oui, elle comprenait. Mais quand même ! Elle ouvrit la bouche indignée, si ca se trouvait elle avait mal compris... Oui oui, elle laisse le bénéfice du doute aux gens... Grave erreur. *

      - Quoi ! Euh. What !! ? Are you leaving ?
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MessageSujet: Re: jet lag - oh boy, where did i just land? jet lag - oh boy, where did i just land? EmptyDim 4 Avr - 18:05



    Finalement prendre une correspondante française se révélait être beaucoup fatiguant que Augusto l'aurait pensé au prime abord. Par rapport aux lettres et aux quelques mails que le jeune homme avait échangé avec Raphaëlle, il croyait tomber sur une fille assez mignonne, sérieuse, discrète qui le laisserait tout gérer comme il l'entendait. En aucun cas, il ne pensait avoir affaire à une personne aussi têtue que lui même ! C'était le comble pour l'italien, elle avait des origines du sud elle ou quoi ? Bien entendu, il n'avait pas remarqué qu'elle voulait tout simplement lui faire comprendre ce qu'elle aimait et ce qu'elle détestait. Non bien sûr, pour Augusto elle voulait tout bonnement avoir le dernier mot sur lui et montrer que c'était elle qui décidait de tout. Pas de chance, elle venait de tomber sur un os c'est à dire lui. Il avait tout du parfait italien : Macho sans pour autant être irrespectueux envers les femmes, ses parents l'avaient très bien éduqué dans ce domaine, arrogant il avait le sang chaud et ne supportait pas vraiment qu'on le contredise à tord et à travers et évidemment dragueur. De ce côté là, Raphie ne pouvait pas encore se prononcer car même si A. la trouvait charmante et à son goût il n'avait pour le moment pas osé le moindre geste équivoque envers elle. Vous me direz en moins de vingt-quatre heures aussi ... Ce serait un peu exagéré. Bref, le jeune homme poursuivit son argumentation comme quoi, il ne changerait jamais d'avis : Il l'appelerait Raphie et non Raph' qu'elle le veuille ou non. Sur le coup, il se dit qu'il avait peut-être été un peu sec dans sa réponse et il eut peur d'avoir vexé sa correspondante française. Cependant, ce ne fut apparemment par le cas car elle rendit presque immédiatement les armes en lui disant qu'il pouvait l'appeler comme il le souhaitait. Vu le ton qu'elle venait d'employer en élevant ses paumes en geste de défaite, cela voulait presque dire qu'elle se moquait royalement à présent de comment il pouvait bien la surnommer. Augusto savoura avec bonheur cette victoire et se retint à grand peine ne de pas laisser éclater un immense sourire sur son visage. Ce serait certainement un peu prétentieux de sa part et il valait mieux se la jouer modeste et profil bas. « Great ! » Là ce n'était pas trop vantard comme cri de victoire ...
    Par la suite, une nouvelle discussion s'engagea sur le fait que Raphaëlle ne s'alimentait pas correctement selon Augusto. Quand on y réfléchit, on se dit que cela ne regarde absolument pas l'italien mais en même temps il était de son devoir de s'occuper un minimum d'elle. C'est pourquoi il lui demanda si son manque d'appétit était dû à un trop plein de stress. Ou alors peut-être avait-elle quelques ennuis personnels. Si tel était le cas, Augusto serait probablement la dernière personne à qui elle viendrait se confier vu leur manque d'affinité. Elle lui répondit alors qu'elle était plus excitée que nerveuse. Etant donné que le jeune Pelizza Da Volpedo avait énormément voyagé en Europe durant sa vie, il avait un peu de mal à comprendre ce que représentait toutes ces nouveautés pour Raphie. Il avait presque perdu le goût de découvrir des horizons inconnus et de ressentir ce petit frisson d'excitation qui vous accompagne lorsque vous débarquez sur une terre étrangère. Néanmoins, il fit de son mieux pour tenter de rassurer sa correspondante. « I understand what you mean ... Well, I try. » Il lui adressa un léger sourire, pour une fois sincère. Il n'était pas là pour montrer ou bien encore évoquer ses états d'âmes donc il fallait qu'il se ressaisisse au plus vite. C'est pourquoi, il lui proposa de partir si elle était d'accord. Elle accepta et les deux jeunes gens partirent en direction de l'université. Augusto était plutôt silencieux. Il laissait sa correspondante profiter du paysage et des bâtiments, lui de son côté se contentait de lui indiquer le chemin ou de lui prendre le bras lorsqu'elle s'arrêtait trop longtemps pour regarder les alentours. En arrivant, le jeune homme lui montra l'entrée principale afin qu'elle la mémorise au plus vite. En effet, il ne serait pas avec elle tous les matins pour la guider donc autant qu'elle sache quoi faire quand elle se retrouverait toute seule. Son exclamation enthousiate à propos de l'entrée le laissa sans voix. Elle s'extasiait devant ... Des portes ?! « Are you serious ? » Il était on ne peut plus perplexe devant autant d'admiration. Par la suite, il la mena jusqu'au grand tableau d'affichage qui lui serait d'un grand secours si jamais elle ne savait plus où allait ni quand y aller. Puis, pensant qu'il venait de terminer sa bonne action du jour, Augusto décida de partir et de laisser sa correspondante. Il reviendrait la chercher le soir à la fin de ses cours pour la ramener dans sa confrérie. Il lui fit part de ses intentions mais le " Quoi ! " strident de sa correspondante le pétrifia. Toutefois, elle se reprit rapidement en reparlant presque instantanément en anglais. Sûrement parce qu'elle pensait lui faciliter la tâche. D'ailleurs, il ne l'avait jamais entendu parler français auparavant. Il aurait très bien pu lui parler dans sa langue maternelle afin qu'elle ne soit pas trop dépaysée ... Mais Raphaëlle avait pris les devants. « Yes, of course. What did you expect ? »
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MessageSujet: Re: jet lag - oh boy, where did i just land? jet lag - oh boy, where did i just land? EmptyJeu 8 Avr - 23:13

    ( sorry c'est un peu court :s )

    * Raphaëlle avait déjà presque oublié leur altercation de la cuisine tandis qu'ils traversaient Berkeley. Elle était complètement sous le charme de cette école. Complètement. Néanmoins, lorsque Augusto voulu la planter là et partir, elle se réveilla et le regarda perplexe. Elle fut encore plus perplexe par ce qu'il dit après ça. *

    Augusto : « Yes, of course. What did you expect ? »

      - Euh... Bah...


    * Raphaëlle était complètement prise au dépourvu. Elle avait imaginé son premier jour ici des dizaines de fois, mais jamais ça ne s'était terminé comme ça ! Elle avait prévu quoi pour ce cas de figure ? Rien ?? Oh crap. Elle allait faire quoi s'il la laissait en plan comme ça ? Non nonn pas question ! Elle ouvrit plusieurs fois la bouche avant de se reprendre. *

      - Well... I guess... I... I guess i didn't expect that for sure.


    * Elle avait dit ça sur un ton déçu légèrement. Elle ne savait pas vraiment à quoi elle s'était attendue en réalité. Du moins elle ne parvenait pas à l'exprimer par des mots. Néanmoins, il était clair qu'elle était un peu déçue. Un peu plus d'enthousiasme de la part de son correspondant lui aurait fait plaisir. Elle pensait qu'il était content de la recevoir, du moins dans ses lettres il semblait l'être. Peut être qu'elle était en trop en fait, il voulait juste prendre une correspondante histoire de. Raphaelle ne se décomposa pas, elle décida qu'il ne fallait rien montrer de ce qu'elle ressentait. Elle remonta son sac sur son épaule et redressa la tete en le regardant. *

      - Thanks for the tour anyway. I'll see you tonight I guess. Again.


    * Il ne lui arrivait pas souvent de répondre comme ça aux gens mais elle trouvait qu'il l'avait mérité. Il avait réussit à l'agacer de bon matin, et ce en un temps record. Rahh elle aurait du rester coucher... Non, non rien ne l'empêcherait de profiter de cette journée ! Il fallait inspirer à fond. Elle ferma les yeux et inspira. Elle les rouvrit au bout de quelques secondes, regarda Augusto puis commença à reculer pour s'en aller... Elle ne savait pas encore bien ou. *
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