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 |  Sujet: FLO&RO ; tu en penses quoi ? Dim 21 Fév - 21:00 | |
| Mercredi 17 février, jour 5 de l'échange.
J'étais assise sur mon petit lit, dans la résidence Victor Hugo. Je regardais le mur qui se trouvait devant moi. Il était beige pâle avec des petits motifs dessus. Personnellement, je ne savais pas si c'était de la tapisserie de mauvais goût ou des petites taches de saleté. J'opte plutôt pour la première option puisque cette résidence vient d'ouvrir ses portes. Quoi qu'il en soit, j'étais postée sur mon lit comme une sentinelle dans une tour de garde. Mon bureau de travail se trouvait juste en face de moi. Je venais d'y mettre de beaux cadres avec des photos de Caterine et de Julia. Je m'ennuyais beaucoup d'elles, mais ça se supportait assez bien. J'avais aussi mit en pile mes cartables et les cahiers que nous avions reçus lors de la journée d'information et de rencontre avec nos professeurs. Je sentais que la rentrée s'annoncerait assez mouvementée et hors du commun. Ça allait être assez inquiètant puisque nous étions dans un nouveau pays... Ah ! Je n'ose même pas imaginer ! Je me vois mal entrer dans une classe et utiliser mon faux accent anglais pour dire « hi ! ». Je suis très nerveuse et je crois que ça se voit parfaitement. Toujours bien concentré à regarder tout les petits défauts de ma chambre, je ne me suis même pas rendu compte que mon portable sonnait depuis environ deux minutes. Je me retourna rapidement et me lança vers mon oreillée, sous laquelle se trouvait mon blackberry. Je regarda le numéro sur l'afficheur et le reconnu tout de suite. C'était Rosana, une amie de la Sorbonne. Je décrocha rapidement, espérant ne pas avoir manqué l'appel. Avec grande suprise, j'entendis la voix de Rosa à l'autre bout du fil. Elle me demande alors où je suis et je lui répond que je suis dans ma chambre, à la résidence. J'ai préféré y rester plutôt que de m'aventurer dans cette jungle. Je l'entends rire à l'autre bout. Puis, soudainement, j'entends frapper à la porte de ma chambre. J'ouvres et me rend compte que c'est ma chère interlocutrice. Je fais un grand sourire et va vite la prendre dans mes bras. Depuis notre arrivée à Berkeley, je n'avais pas revue Rosana et ça me manquait beaucoup. Cette fille là est vraiment comme moi : on a vécut le même genre de drame, mais on réagit toutes les deux de façon différente. Je crois que c'est ce qui fait qu'on peut s'entendre aussi bien : la différence. Quelques fois, je n'apprécies pas vraiment son mode de vie, mais que voulez vous que j'y faces ? Je ne suis pas sa mère et même si j'osais lui faire la morale, je crois que je me ramasserais une paire de claque sur la gueule ! Quoi qu'il en soit, j'adore la compagnie de Rosa et elle ne pouvait pas mieux tomber que maintenant. Je raccrocha au téléphone et fit une grande caresse à mon amie. Je l'invita à venir s'asseoir sur le lit, avec moi. Je l'a regarda droit dans les yeux et lui demanda gentiment :
FLORENCE : « Et puis, tu en penses quoi de Berkeley ? »
Je sais que pour moi, c'était une expérience térifiante et assez incontrôlable, alors j'espèrais ne pas être la seule à ressentir cela. J'avais toujours tendance à réagir de façon assez différente des gens. Eux trouvent ça amusant, tandis que moi je me ronges les ongles jusqu'au sang... Je n'étais pas fonceuse de nature, voilà peut-être une raison pour laquelle je me refusais toujours l'accès aux nouvelles découvertes. Depuis notre arrivée aux États-Unis, j'avais passé le plus clair de mon temps à la résidence ou à la bibliothèque universitaire, tandis que Fleur et les autres couraient de gauche à droite et de haut en bas. Plus le temps passait et plus je me demandais ce que je faisais réellement ici. Bien sûr, c'était exitant de venir étudier à l'étranger, mais ça me faisait plus peur qu'autre chose... Je devrai apprendre à faire un homme de moi et enfin me décider à aller explorer cette contrée très très magique.
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| | Sujet: Re: FLO&RO ; tu en penses quoi ? Sam 27 Fév - 12:49 | |
| Ce jour là, Rosana avait prévu de se lever tôt car elle n'avait pas ranger toutes ses affaires même si – contrairement à beaucoup des autres filles – elle n'avait pas amener toute sa garde robe, elle avait encore quelques objets à sortir. Elle avait rangé un peu près plus de la moitié de ses vêtements dans l'immense placard dans la chambre qui était partagé en trois parties ce qui – avouons le – était un peu juste pour trois jeunes femmes. Heureusement qu'elles n'avaient pas encore fait de shopping ou alors leur armoire aurait d'ores et déjà explosé ce qui n'aurait pas été une situation très confortable ni un bon commencement.
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