| | | On oublie çà ? || Pv. Sadie A. |  |
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 | | Sujet: On oublie çà ? || Pv. Sadie A. Mer 4 Nov - 1:52 | |
| Logan n'était arrivé que depuis peu de temps à San Francisco. Il avait deja effectué une rapide visite de la ville. Le lieu qui avait le plus attiré son attention était celui ci: "Discus Lake". C'était un lac peu fréquenté par les etudiants. Un lac qui respirait le calme, & qui serait digne d'un bon film d'horreur si une femme morte-vivante en sortait ^^. Bref, un des endroits où Logan se sentait bien. Où il n'était pas stréssé de voir une de ces personnes qui s'amusait de faire de sa vie un enfer.
Ce soir là, Logan était venu avec son matériel d'écriture, ainsi qu'avec son I-pod. Il avait décidé d'y venir écrire une rédaction inutile. Vous savez, ce genre de roman stupide que vous écrivez en sachant que personne ne le verra jamais. Il avait juste envie d'écrire, c'était ce qu'il adorait faire. Le brun ténébreux était assis contre le tronc d'un arbre, les ecouteurs de son I-pod aux oreilles. Des musiques douces y passaient. Ce genre de chansons qui vous font déprimé à mort, mais que vous avez tout de même envie d'écouter en boucle. Son cahier sur ses genoux, un crayon de bois dans sa main, il laissait son esprit vagabonder sur ce bout de papier. Il racontait une histoire bizarre, celle d'un petit garçon découvrant ses cadeaux de noêl. Il était nostalgique de ce temps là. Ce temps où l'insouscience de l'enfance cachait les problemes des grands. Son I-pod sur ses oreilles, il était presque dans un autre monde. La chanson en cour se finissa, && laissa place à une chanson au ton doux, mélancolique. Cette chanson était trés importante pour lui. Doucement, il lacha son crayon, && ferma les yeux avant que les larmes de s'y donne rendez vous. Il ne devait plus pleurer, il ne voulait plus. Pourtant, quand il rouvrit les yeux, une larme se mit à couler doucement. Puis 2,3,4, en rafale. Soudainement, il enleva les ecouteurs de ses oreilles et éteint son instrument de torture. Il constata sans surprise que le silence regnait aux alentours du lac. Des aboiemment de chiens se fesaient entendre au loin. Le seul & unique lampadaire eclairé l'autre coté du lac. Le pauvre Logan essuit doucement ses yeux, && reprit son crayon en main. Il se mit donc à réécrire, doucement, le temps que ses idées lui revinrent en tête. Peu à peu, il repartit dans ses rêves de jeunesse, dans sa folie littéraire, oubliant à peu prés tout ce qui se passait autour de lui... |
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| | Sujet: Re: On oublie çà ? || Pv. Sadie A. Mer 4 Nov - 2:33 | |
| Logan vs Sadie
(c)GF&Sushii Hésitante, je retirai mes bas avec une délicatesse infinie, en déglutissant bruyamment. Je tremblai de peur, et cette fois ci, j'admettais mon appréhension à le faire. Il y avait peu de temps, un homme que je connaissais est mort. Pendant 1 minute, entière. Une minute à hésiter entre s'élancer dans les tréfonds de la mort ou prendre son destin en main, en se convaincant que la vie en vaut la peine et s'éloigner de la tant décrite lumière si éblouissante vers laquelle chacun a un jour rêvé de se diriger. C'était génial m'a t-il dit. Le meilleur moment de sa vie, il l'a passé en étant mort. Cette réalité était affreuse et elle m'avait dévorée chaque jours, à chaque seconde où j'y pensais. J'avais mis mes plus beaux habits, au cas où je ne rouvrirai jamais les yeux. Je portai une jupe noire ébène, simple. Mais seulement d'apparence. Mon seul amour me l'avait offerte et je ne l'ai jamais mise sauf en sa présence. Et si je vais le rejoindre, autant que ce soit avec elle... Puis un top également noir, pour parfaire ma parfaite tenue funèbre. Je ne suis pas suicidaire. Mais je voulais voir ce que l'on ressent lorsque l'on est « mort ». Je n'avais plus rien à perdre. J'enfilai mes bottines dont la couleur était parfaitement associée au reste et ne mit rien sur mes jambes. J'avais retiré mes bas pour la simple et bonne raison que la sensation des collants qui s'humidifient est relativement désagréable. Je fermai fébrilement la porte de mon appartement et décidait d'aller au Discus lake à pied. Il n'y avait jamais personne là bas. En ce cas là, peut-être pourrons nous insinuer que mon désir est d'en finir, mais quelqu'un viendra forcément un jour ou l'autre je le sais et me récupérera. C'est un espoir ridicule que d'espérer une chose aussi improbable, mais pour une fois, je désirai croire en quelque chose qui n'était pas fondé, ni prouvé. Juste en mon instinct, auquel je n'avais pour le moment jamais fais confiance ce qui m'a évité des situations catastrophiques, mais également de bons moments. Mais ces bonnes choses, mon désir de les vivre était loin depuis très longtemps et ça ne m'attirait plus depuis que mon bel amant avait rendu ses ailes. Ma vie tourne autour d'un mort, c'était d'une beauté macabre quand j'y repensais. Mais il était le seul qui était en mesure de rendre ma vie supportable, heureuse même en m'avançant. Rien ne s'était néanmoins passé comme prévu et c'est bien dommage. Un rire nerveux passa la barrière de mes lèvres rosées. Mon cynisme avait fait disparaitre ma peur en un rien de temps. En une seconde, je comprenais l'ampleur bénéfique que pouvait avoir ce défaut tant détesté. Après 20 bonnes minutes de marche, je me retrouvai loin du bruit habituel de San Francisco. Juste le léger bruissement des feuilles et le son quasi inaudible du vent remuant l'eau bleue-verte du Discus avec volupté. D'un pas décidé, je marchai vers le ponton en bois qui donnait sur le lac, le vieux bois crissant sous mon poids. Pendant un instant, je pris peur que cela ne s'écroule, mais j'arrivai tout au bout sans qu'il n'eut de problèmes. Je pris le temps de regarder mon reflet dans l'eau qui semblait bien sale. Regarde toi, pensai-je. Tu vas faire une connerie dont tu ne te tirera pas vivante, me soufflait mon reflet translucide. Mais je pris la bien peu sage décision de ne pas prêter attention à son avis. Je me retournai, de manière à être dos au lac. J'étendais les bras perpendiculairement à mon maigre corps et lâcha un long soupir avant de laisser mes corps tomber les yeux grands ouverts. Mes pupilles purent apercevoir un jeune assis contre un arbre, je fus alors rassurée. Ma chute me semblait durer des années, quand enfin, je sentis l'eau horriblement froide se faufiler entre le tissu de mes vêtements pour griffer ma peau diaphane. Et peu à peu, mon corps se mit à couler, couler... J'expirai tout l'air que j'avais dans les poumons, qui se gorgèrent de l'eau sale d'une manière bien plus rapide que je le pensais. Avec le peu d'air qui restait coincé dans ma gorge, résistant à l'eau envahissante, je hurlais un : « Aide moi. » sans doute impossible à entendre, avant de fermer les yeux et de mes laisser tomber au fond du lac. |
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| | Sujet: Re: On oublie çà ? || Pv. Sadie A. Mer 4 Nov - 12:54 | |
| Sa folie créative n'en finissait pas d'accroitre. Il ecrivait tellement rapidement que son écriture si soigneuse s'était transformé en une écriture illisible, et incomprehensible. Son poignet commençait à lui faire ressentir une douleur, comme si celui ci lui conseillait d'arréter d'écrire. Le pauvre garçon n'arrivait pas, et continuait de raconter cette histoire de cadeaux, et d'enfants joyeux. Il racontait son passé, en fait. Peut être était-ce pour cela qu'il était aussi en "transe". Ses souvenirs lui revenait peu à peu qu'il écrivait. Plus rien ne pouvait retenir son attention. Ses yeux étaientt rivés sur sa feuille. Il n'entendait plus les chiens. Il n'avait plus l'impression que quelqu'un marchait prés de lui. Et pourtant, là, c'était le cas. Une jeune fille marchait pas trés loin de lui.
Il se rendit compte d'une présence humaine, lorsqu'un gros bruit d'eau se fit entendre. Là, il sortit de son état de transe, son coeur se méttant à battre à la chamade. Une peur s'empara de lui, et l'obligea à se lever, fesant tomber son cahier et son crayon par terre. Il chercha des yeux d'où venait ce bruit, inquiet. C'était bizarre. L'ont aurait dit, une masse qui s'applatissait sur l'eau, pour enfin s'y engouffrait. Il ne bougea plus, il chercha juste des yeux, ses oreilles à la recherche du moindre son. Doucement, une voix se fit entendre. Une voix de souris, presque inaudible. Logan se demanda même s'il avait bien entendu. Mais le plus étrange n'était pas le son etouffé de la voix, mais ce qu'elle avait dit. "Aide moi..". Logan comprit alors la situation. Il courrut vers l'eau, jetant un rapide coup d'oeil. Le seul lampadaire n'éclairait pas la totalité du lac, et surtout pas le coté où il etait en ce moment. Malgré cela, il continuait de cherché de yeux. Soudainement, il remarqua comme des vagues, ainsi que des bulles. Quelqu'un se noyait !
Le brun ne réfléchit pas tellement lorsque tout cela arriva. Il se mit juste à courir vers ces vagues. Sans trop hésiter, il sauta dans l'eau glacial && nagea vers les vagues. L'eau était vraiment glacé, et nagé dans ce lac était quasi-impossible. Le trop plein de boue && de vase immonde empéché toute nage. Logan, aprés réfléxion, ne sut même pas comment il avait fait. Mais le fait est qu'il avait tout de même atteind cette personne en danger, et l'avait sortit de ce lac. Lui, avait froid, mais n'était surement pas rester assez longtemps dans l'eau pour risquer quoi que ce soit. La jeune fille qu'il avait sortit de cette enfer etait pâle, avait les lèvres violettes. Elle avait perdut connaissance. Logan n'avait nul doute qu'elle avait dut boire de l'eau du lac. Pire, la boue avait dut l'etouffé. Ne sachant pas trop quoi faire sur l'instant, il sortit son portable && composa le numéro des urgences avec les 2 barres de réseau qu'il possédait ici.. |
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| | Sujet: Re: On oublie çà ? || Pv. Sadie A. Ven 6 Nov - 19:36 | |
| «Let's fuck the world with all it's trend; They say it's all about to end ! »
Tout était devenu noir. Je ne voyais guère dans cette eau pâteuse. De toute façon, je ne pouvais plus voir. J'avais rendu mon dernier souffle. Étrangement, je ne désirai pas respirer. Pourtant c'est la seule chose qu'un noyé aurait espérer avant de partir. Mais moi je savais que j'allai m'en sortir, absolument. Je tenais farouchement à la vie. Je gardai mes yeux grands ouverts, c'est à cela que j'utilisai ce qu'il me restait de forces. Je voulais le voir plonger. Je voulais le voir risquer sa vie pour moi. Je désirai enfin voir un homme s'engouffrer dans les eaux froides, dans les plus profonds ténèbres pour me rattraper. Je me fichai de qui il était. Je ne voulais pas le savoir. J'espérai juste entendre le grand bruit de l'eau quand il se jettera dedans. Mais bientôt je n'eus plus la force de garder les yeux ouverts. Je sentais alors un long éclair me parcourir, comme pour me garder éveillée. Cela montrait que mon cerveau tenait absolument à tenir mon corps en vie, pour sauver sa peau. Ces éclairs furent au début très forts et rapprochés, puis plus faibles et espacés. Même si la vie comptait énormément, mon unité centrale ne pouvait tenir guère longtemps sans air ni sang. J'entendais les battements de mon coeur, mes veines travaillant le plus rapidement possible pour irriguer cette grosse boule implantée dans ma poitrine, qui ne suivait plus le rythme depuis bien longtemps déjà. Et là, je ne sentais plus rien. Ni l'eau qui s'infiltrait dans mes poumons, ni le manque conséquent d'oxygène. J'avais l'impression de voler. J'oubliai où j'étais. J'oubliai la pression que faisait subir l'eau à mon crâne, faisant siffler atrocement mes oreilles. Tout cela m'était devenu étranger. Mon dos toucha le fond sale du lac, j'entendais le bruit sourd de la boue qui remontait à la surface lorsque mon corps fit pression dessus. Je ne voyais plus, je ne sentais plus. Mais j'entendais encore par je ne sais quel miracle. Aucun bruissement d'algues ne m'échappait et ce fut ma seule capacité qui ne partait pas. Mais sans doute était-ce une illusion. Je ne ressentais plus aucunes décharges. C'était fini. J'étais morte pour de vrai. Pendant quelques fractions de secondes, je sentais un air doux, rempli de parfums de fleurs, éloigné de toute pollution. J'avais l'impression qu'un vent délicat venait s'engouffrer dans mes vêtements, n'offensant guère mon visage, m'offrant une incroyable sensation de bien être. L'endroit était lumineux. Pour l'une des premières fois de ma vie, je me sentais terriblement apaisée. Loin de tout les malheurs de la Terre, dans un autre endroit. L'herbe grasse chatouillait docilement mes chevilles, quelqu'un fleurs s'envolaient et se déposaient de mes cheveux dont le couleur or resplendissait plus que jamais. Et d'un instant à l'autre, sans prévenir, tout devint noir. Les fleurs se fanaient, le vent puait le désinfectant, et j'arrivai à entendre des voix, ainsi que la sirène d'une ambulance, qui agressait sauvagement mes oreilles sensibles. Je sentais encore sa présence, à lui. Il ne m'avait pas quittée. Autour, je percevais des médecins qui s'affairaient tout autour de ma personne. Hé bien. On m'avait rarement porté une telle attention. On aspirait l'eau et la boue qui s'étaient impunément glissés à travers ma gorge pour se coller à mes poumons. Puis quelques heures plus tard, on m'a transporté dans une chambre calme, dans laquelle j'entendais un « bip » répétitif qui désignait les battements de mon coeur, je devinai bien ce que c'était. J'ouvrai difficilement les yeux et mon regard tomba sur lui. Encore. Je soulevai ma main du lit avec difficulté et attrapait la sienne, en le serrant en prenant garder de ne pas lui faire mal en plongeant mon regard dans ses pupilles d'un bleu aussi pur que ceux des miens. Je n'avais pas bien conscience de où je me trouvais, dans un hôpital, certes, mais je distinguai mal mon environnement. Je ne voyais que lui. Tout à coup, des larmes se mirent à glisser sur mes joues. C'était la première fois que je pleurai sur autre chose que la photo de mon amour. J'avais eu peur. J'avais eu peur de mourir. Je partais pourtant confiante. Mais avant de rendre mon dernier souffle, je me souvenais avoir promis à mon ancien amant de rester toujours vivante, pour qu'au moins une seule personne se souvienne de lui et j'ai joué avec cette promesse. Cette infidélité me donnait tout à coup la nausée, pendant que cette eau salée continuait à courir hors de mes yeux. Et je me sentais également bête, car l'identité de celui qui m'était venu en aide m'avait transpercée comme un énorme coup de poignard. Je l'avais martyrisé, ce gosse. Et la seule chose qu'il avait trouvé à faire, c'est me sortir de l'eau. J'avais désormais une dette énorme envers lui. L'une de mes mains étant occupée à serrer la main du garçon aux yeux bleus, je ne trouvai pas en l'autre la force d'essuyer mes larmes. J'étais heureuse de sa présence. Je ressentais le besoin d'avoir un humain à côté de moi, pour ne pas me sentir seule dans cette immense chambre, qui ressemblait qui plus est à celle dans laquelle était décédé mon amour. Tremblante, je murmurai avec difficulté : « Merci, merci... P.. Pardonnes moi. Pardonnes moi pour tout, je t'en supplie... » Ma détresse doublait et j'attendais sa réponse. Je savais que ces mots seraient plus durs qu'une énorme pierre qui vous écrase le coeur, mais je devais désormais faire face à la réalité et à toutes les choses cruelles que j'avais fait subir à ce gosse. Je déglutissais avec difficulté, me noyant désormais dans le lac de mes douleurs les plus profondes.
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