Tom a la chance d'avoir de nombreuses casquettes au sein de l'université de Berkeley. Pour commencer, il est le président de sa confrérie, les IOTAS. Une charge lourde de responsabilités mais qui donne aussi un certain prestige, en plus bien sûr des décisions, de l'organisation etc. D'ailleurs, ce poste apporte beaucoup de satisfactions à Tom car il adore tout ce qu'il fait. Que ça soit organiser des fêtes, gérer les entrainements, aider les membres de la confrérie, chercher des idées et tout ce qui va avec tout ça. En plus de sa fonction de président, Tom est également le capitaine de l'équipe de football US. Il est rentré dans l'équipe lors de sa première année universitaire et fut désigné capitaine au début de la seconde. Là encore, on retrouve un côté '' directionnel '' dans la tâche mais aussi le rôle de leader qui dit porter et soutenir son équipe. Dans les deux rôles, Tom se plaît, n'a jamais eut de plaintes et s'en sort bien. Sinon, il aurait sans doute été remplacé depuis longtemps déjà.

Donc, être membre de l'équipe de football US implique des entraînements. Et les entraînements impliquent donc des vestiaires. Et les vestiaires impliquent les changements de tenues. Et les changements de tenues impliquent donc les douches. Et les douches impliquent donc la nudité. Mettez les joueurs de l'équipe de football US en sueur, nus, dans des douches et vous obtenez l'un des fantasmes absolus de Tom. Seulement, aussi surprenant que ça puisse paraitre, malgré son côté très fantasque, Tom ne préfère pas prendre sa douche avec les autres joueurs. Non pas par prétention parce qu'il est le capitaine. Mais plus par peur. Peur de se retrouver à avoir une érection en plein des douches ou bien encore à ceux que certains de ses regards puissent être mal interprétés. Les autres joueurs de l'équipe acceptent, plus ou mois bien, l'homosexualité de Tom. Mais, on ne sait jamais quand même, il faut se méfier un petit peu.

C'est donc pour ces raisons que, après les entraînements, Tom aide à ranger le matériel et discute avec le coach sur l'entraînement qui vient de se terminer, sur les matchs à venir, les futurs projets de l'équipe etc. D'ailleurs, au début qu'il faisait ça, on disait que Tom était un '' fayot '' et ensuite qu'il se tapait le coach. Ce qui est faux autant pour l'un et l'autre. Après avoir finit tout ça, Tom prend son temps pour aller jusque dans les Vestiaires. Il traine dedans, regarde son téléphone, range ses affaires etc. Il attend que les vestiaires et les douches soient vides pour pouvoir y aller. Cinq minutes après que tout le monde soit partit, Tom se déshabille et va prendre sa douche. C'est ce qui se passe ce soir. Son gel douche et son shampoing au sol, sa serviette accroché, Tom prit alors sa douche. Il était entièrement nu, sans le moindre complexes lorsque quelqu'un qu'il connaissait très bien arriva. Tom venait de finir de se laver les cheveux, la mousse coulant sur ses jambes, lorsque Carl le vit.

Sur les deux esprits vivants qui se trouvaient actuellement dans les vestiaires, il n'y en avait qu'un seul qui était tourmenté. C'était Carl. Pour l'autre, la vie allait bien. C'était Tom. Ses cours se passaient bien. Même si ils devenaient de plus en plus durs car il était à présent en cinquième année. Mais surtout, il venait de passer dans la partie '' postgraduate '' de ses études, c'est à dire qu'il a déjà quatre années undergraduate à l'université derrière lui. Logique puisqu'il est en cinquième année. Les entraînements de Football US se passent plus que bien. C'est à se demander presque si Tom ne devrait pas envisager de travailler dans ce milieu. La gestion de la confrérie et l'organisation des événements ne posent pas d'ennuis non plus. Pour le moment du moins car nous ne sommes jamais à l'abri d'une surprise. Quand à sa vie sentimentale, il est vrai qu'elle était vide. Mais ô combien agréable. Après avoir perdu son temps, ou plutôt eut une relation platonique avec un certain Clark, Tom se retrouve maintenant célibataire. Et ça lui fait du bien. Cependant, avec tous ces événements positifs, Tom redoute que quelque chose vienne tout gâcher. Trop de bonheur d'un coup, ce n'est jamais bon signe.

Justement, à ce propos, Tom se mit à réfléchir. Sa vie se passait paisiblement et tranquillement. Quelque chose devait forcément clocher. OK, il avait trois mecs qui lui '' courent '' après. Mais à part ça ? Toujours sous le jet de la douche, Tom laissa ses divagations dans un coin de son esprit. Il finit par les trouver stupide même et se mit à se la jouer '' fataliste ''. Ce qui devra arriver arrivera, que ça soit en bien ou en mal. C'est en se disant ça que Tom se rinça les cheveux. Les yeux fermés et la mousse coulant le long de son corps nu, il ne vit donc pas qu'il était observé avec une très grande attention, mais surtout envie. Il ne vit pas non plus que le '' chasseur '' s'approchait de sa '' proie ''. Ce ne fut que quelques minutes plus tard que Tom sortit de ses rêveries et méditations en tous genres. On lui proposa de lui rincer le dos. Tom fut légèrement surpris. Surpris parce qu'il pensait être seul mais légèrement parce qu'il se doutait que quelqu'un allait arriver. Mais pas lui proposer de lui laver le dos.

TOM _ Tu m'as fait peur !

Tom sourit. Il reconnaissait son chasseur. C'était Carl. Vous savez, l'un des garçons qui courent après Tom. Il en faisait partit, bien malgré lui. Tom sourit alors. Lui et le séduisant Hambrush sont sortit ensembles pendant six mois jusqu'à ce que Carl rompt avec lui. Il faut savoir que ce dernier est le directeur de l'université où Tom étudie. Il y a mieux comme relations donc. Mais, depuis 4 mois maintenant, depuis le début de l'été, les deux hommes ont repris une sorte de relations. Ils se reparlent, en dehors des relations proviseur/élève. Tout en couchant ensembles dès que l'envie les prend. D'ailleurs, l'envie risque justement de les prendre étant donné la situation et le lieu dans laquelle il se trouve.

TOM _ Viens !

Hamrey invita Hambrush à venir le rejoindre dans sa cabine de douche, d'un mouvement de tête.

TOM _ Mais, un conseil, enlève ça !

Là, Tom pointa son doigt sur l'unique morceau de tissu qui restait à Carl. A savoir son boxer.