Never Forget The Past. [PV F. de Faveri]

Invité

On aurait pu croire qu'elle ne voulait pas quitter l'appartement familial, ce matin là. Elle traînait son malheureux corps de pièce en pièce avant de prendre place à la table de la salle à manger pour grignoter un petit truc. Elle se leva rapidement de sa chaise et le même scénario se reproduit. Elle marchait de pièce en pièce, passant par la salle de bain, sa chambre, celle de ses parents et finalement, celle de son petit frère. Lorsqu'il fut presque dix heures, elle comprit qu'elle devait s'activer si elle ne voulait pas arriver en retard pour le cours de demain. Elle descendit l'escalier quatre à quatre et atterrit devant le bureau de son père où elle y avait laisser, la veille, son sac d'école et son portable dans son étui écologique. Elle mit les lanières de son sac à dos sur ses deux épaules. (La charge était lourde, ça aurait été un suicide de l'apporter jusqu'en haut simplement avec une épaule.) et prit son portable par la poignée de son sac bleu-vert super joli. Elle soupira longuement avant de se retrouver pour une Xième fois dans les marches de l'appartement. Elle se trouvait maintenant devant la porte d'entrée. Elle regarda partout pour voir qu'elle n'ai rien oublié. Elle soupira un nouveau coup et cria à qui voudrait l'entendre qu'elle s'en allait pour son cours. Son père et son frère lui répondit d'un simple signe de la main, tandis que sa mère vint l'embrasser sur la joue. Elys referma la porte derrière elle. Elle marcha lentement jusqu'à sa Yaris jaune où elle ouvrit la portière arrière du côté conducteur pour y déposer son sac et son portable. Son sac à main était resté là toute la nuit. Elle se lança à elle même une remarque du genre * Pauvre noix, tu aurais pu te faire voler ton sac ! *. Elle referma la portière dans un claquement assez sec. En quelques secondes, elle fut confortablement assise à l'avant, face au volant. Elle mit le contact et fit marche arrière. Elle s'engagea sur l'autoroute qui longeait le Fleuve St-Laurent. Elle serait en moins de deux dans sa nouvelle vie. Elle arriva à la dernière minutes aux Douanes qui se trouvait à Lacolle. Ceux-ci la fit patienter pendant une dizaine de minutes, vérifiant son passeport, ses papiers et ses bagages. Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait le trajet Montréal-San Francisco, mais c'était la première fois qu'elle se plaignait que c'était si long aux Douanes. Après avoir passé les fabuleux et merveilleux Douanes des États-Unis, elle mit en marche son lecteur CD et on pouvait maintenant entendre « Black Betty » qui jouait à fond dans le système radiophonique de l'automobile. Après des heures interminables de route, Elys se trouvait maintenant à San Francisco dans son appartement, près de Berkeley. Elle était épuisé et complètement morte de fatigue. Elle ne prit même pas la peine d'aller sous la douche, ce soir là. Elle préféra se coucher tout de suite. La journée de demain serait longue et épuisante.

*****

Lorsque son cadran sonna, elle eut de la difficulté à croire que la nuit était déjà terminé. C'était affreux de devoir subir ce calvaire tout les lundis matins. Pourquoi avait-il fallut que Stephen et Martine habitent si loin... Elle se leva de peine et de misère et commença sa routine matinale. Lorsque son déjeuné fut manger et que sa douche fut prise, elle rangea ses vieux vêtements et sortit de son petit appartement. Elle se dirigea à nouveau vers sa Toyota et se dirigea cette fois vers Berkeley. Il était à peine dix heures. Lorsqu'elle mit le moteur en route, elle soupira longuement. Elle aurait voulut dormir beaucoup plus, mais malheureusement, la vie était ainsi faite... C'était injuste parfois. Avant de commencer la route, elle se regarda dans son petit miroir de poche qui se trouvait dans son sac, sur le siège passager. Elle jeta un petit coup d'oeil à ce qu'elle portait... Ce n'était pas si mal. Un chandail à l'effigie de Berkeley et un slim moulant couleur brun... C'était quand même respectable, bien qu'elle se face sûrement reluquer par les Hotties qui trouveraient sa tenue complètement passé mode. Elle se décida à enfin manœuvrer sa voiture en direction de Berkeley Californian Univeristy. Ce fut avec une lenteur inexplicable qu'elle arriva finalement dans le stationnement de Berkeley. Elle y gara sa voiture de façon impeccable, même si la fatigue était très perçante. Elle prit son sac sur le siège passager et sortit de la voiture. Elle alla jusqu'à l'autre portière et prit son sac d'école et son portable. Elle marcha quelques pas et sans s'en rendre compte, un truc tomba hors de son sac d'école...

Invité

-

La porte de l'appartement de Fernando se ferma d'un fort claquement. Son colocataire, sans aucun doute. Il devait, encore une fois, être faché ou je ne sais quoi. Disons que notre petit belge n'était guère surpris de ça. Il resta une trentaine de minute dans son lit, tentant de retrouver le sommeil qui ne revint malheureusement pas. Ces trentes minutes passées, sans même être tombé dans un léger sommeil, il décida de se lever et de débuter sa petite routine matinale. Il commença par prendre une petite douche d'une quinzaine de minutes, son déjeuner puis il s'habilla en enfilant un polo bleu bien simple, une paire de jeans et des converses. Vers 9:25, il quitta le dortoir des Zeta pour se rendre sur les lieux des cours de Berkeley.

-

Installé sur un banc plus ou moins confortable, notre jeune belge écoutait calmement de la musique grâce à son fidèle Iphone dans l'espoir de se détendre un peu et surtout de se calmer de son réveil brutal . Met de trein naar Oostende du groupe Spring était la chanson qui lui permettait le plus de se calmer car son beau-père est natif de la ville flamande Oostende, en Belgique, et il y a passé de nombreuses vacances. Bref, assis et perdu dans ses pensées, il ne se préoccupait guère des autres personnes qui passait autour de lui. Enfin, tout ce qu'il faisait était de les regarder et tenter de deviner ce à quoi ils pensaient. Un passe-temp plutôt banal, mais qui permet de passer le temps et de rire un peu. Il connaissait certaines personnes, d'autres lui étaient inconnus. Une jeune femme passa et quelque chose tomba de son sac, lorsqu'il leva les yeux, il remarqua qu'il connaissait cette jeune femme.

« Hey Elys ! Un truc est tombé de ton sac. »

Il lui adressa un léger sourire et hésita un instant à savoir si il devait aller lui parler ou non. Parfois, entre eux, il y a un léger malaise , mais étant donné qu'ils ne s'étaient pas vus depuis quelques temps déjà, il décida d'aller lui parler un peu. Alors qu'elle s'approchait pour reprendre l'objet tombé, il se leva de son banc et appuya sur la touche arrêt de son Iphone pour le ranger dans ses poches de jeans.

« T'as pas un impression de... déjà vu ? »

Si elle n'en avait pas, lui il en avait une. Il faisait évidemment référence à leur rencontre, qui avait eu lieu durant leur première année d'université. C'était en ville et ce jour là, Fernando était de mauvaise humeur. Ayant l'habitude d'être froid, colérique et chiant, il ne vallait mieux ne pas le croiser cette journée là ! Mais ce fut le cas d'Elys. La première fois qu'ils se sont parlés était lors d'une journée de pluis, notre cher flamand s'en souvient encore, il marchait derrière Elys et quelque chose est tombé du sac de cette dernière : son cellulaire. Fernando avait alors trois choix : a) il laissait le cellulaire là et faisait comme si il ne l'avait pas vu, b) il le prenait et le gardais, quoi qu'il ne pouvait pas faire grand chose avec, c) il le prenait et le redonnait à la demoiselle à qui il appartenait. Le jeune homme décida le troisième scénario et c'est ainsi qu'il adressa la parole à Elys. Il lui parlait froidement et été plus ou moins sympathique, ce qui ne leur a pas empêché de faire une longue promenade sous la pluie en de parler de tout et de rien. Finalement, ils ont commencés à se fréquenter régulièrement avant d'être un couple durant sept mois. Enfin, sur ces sept mois seulement trois ou quatre ont vraiment bien été. Finalement, ils ont décidés de rompre. Disons que le caractère de Fernando n'était pas toujours bien envers Elys.

Invité

Elys releva la tête lentement. Elle reconnaissait ce ton de voix. Un ton de voix sur de lui-même, presque arrogant. Si elle ne l'aurait pas reconnu, elle aurait été presque vexée que quelqu'un ose s'adresser à elle de la sorte. Cependant elle l'avait très bien reconnu. Il n'avait eu qu'à prononcer son nom pour qu'elle sache immédiatement qui il était. Fernando. Elle aurait préféré l'éviter encore un peu, ça lui faisait un peu mal au cœur de penser qu'un type comme lui avait été si méchant et manipulateur durant leur relation... Lors de leur rencontre, il avait été froid, mais plus ils se connaissaient et mieux c'était... Jusqu'au jour où elle entrevue la vraie nature de Monsieur De Faveri. Lorsque le comportement de ce dernier devint de plus en plus problématique (Soit après trois ou quatre mois de relation), elle se disait que c'était sûrement une mauvaise journée et que ça allait passer... Malheureusement, les « mauvaises » journées continuèrent de défiler. Ça devenait de plus en plus insupportable. Fernando avait toujours le dernier mot, le petit truc à dire. Ça devenait trop. Elle se disait que c'était peut-être elle, qu'elle faisait peut-être quelque chose d'inadéquat... Mais au fond, elle dut se rendre à l'évidence que c'était lui. Elle le quitta après sept mois de fréquentation. Par contre, ça lui faisait encore très mal... Elle aimait sa voix, bien que parfois sèche. Elle aimait lui raconter sa journée, ses évènements heureux. L'entendre lui parler... Et bizarrement, elle s'ennuyait de ses bras, de son odeur et de la façon dont il l'embrassait si tendrement. Elle s'ennuyait de tous ces bons moments là. Ces moments qui l'ont tellement fait hésiter à rompre.

Sortant de ses rêveries, Elys se retourna lentement vers Fernando et marcha sèchement vers lui pour récupérer ce qui avait tomber de son sac. Elle empoigna la petite pochette en plastique translucide et répondit sèchement à l'égard du jeune homme :

« Merci, mais ce n'est pas vraiment drôle. Je me serais passée de ton humour presque sadique. »

. Pour elle, c'était presque lui planter à nouveau un couteau dans le coeur. Ça lui faisait mal, bien qu'ils s'étaient dit de rester de bons amis... Elle y pensait fréquemment et ça lui faisait de plus en plus mal. Elle se tourmentait toujours en disant qu'elle aurait dut faire cela et non ça.. Que ça aurait pu être différent si elle aurait agit autrement... Elle se repassait la scène de leur rupture soir après soir... Et les bons moments, elle les gardait lorsqu'elle faisait de l'insomnie tard dans la nuit ou tôt le matin. Elys sortit à nouveau de ses rêveries passagères et se préparait à tourner de nouveau le dos à son interlocuteur. Ça lui faisait mal simplement de devoir tourner les talons devant se beau jeune homme. Elle l'aimait sûrement encore, mais elle ne se l'avouerait jamais...

Invité

Au fil de la relation amoureuse entretenue entre Elys et Fernando, la manière d'agir de ce dernier n'avait pas été correcte envers la jeune femme. Et il s'en était rendu compte, après leur rupture. Il s'était mal comporté avec son ancienne petite amie et le regrettait. Il le regrette toujours. Mais parfois, l'orgueil masculin est très fort, n'est-ce pas ? C'est ce qui fait qu'il n'avouera sans doute jamais à Elys qu'il est désolé d'avoir été si froid, colérique, manipulateur et tout le reste avec elle. Le flamand a toujours été comme ça. Enfin, peut-être pas toujours, plutôt depuis le décès de son père. Le beau brun regarda la jeune femme s'approcher de lui dans le but de reprendre l'objet qui était tombé de son sac pour finir sur le sol. Le jeune homme ne pensait pas que les quelques paroles qu'il avait prononcé provoqueraient une réaction comme celle-ci chez Elys. « Fait plaisir. » répondit-il tout simplement au merci d'Elys, comme si il se fichait un peu d'elle. Puis elle ajouta, à ce merci, qu'elle se serait bien passé de l'humour presque sadique de Fernando. Le jeune homme n'acceptait pas qu'on lui parle de manière sêche, malgrés le fait que c'est sêchement qu'il parle la moitié du temps. « Si tu penses que tu va me dire comment te parler, oublie ça. » Évidemment, il savait qu'elle voulait partir, ils avaient beau ne pas avoir eu de réelle conversation depuis plusieurs mois, Fernando ne la connaissait pas moins pour autant. Il eut à peine le temps de terminer sa phrase qu'elle était déjà entrain de tourner les talons pour partir. Planté comme un piquet, à un mètre du banc, il la regarda faire quelques pas en direction inverse de lui. Il lui lança, de son ton froid habituel : « Va-y, hein, tourne-moi le dos comme tu le fais toujours. » Bien sûr, après ces quelques paroles du néerlandais, la québécoise se retourna vers Fernando, si elle avait eu la possibilité de faire sortir de la fumée de ses oreilles, nul doute, de la fumée serait sortie de son corp. Rares étaient les fois que Fernando avait vu son ancienne petite amie dans une telle état. Peut-être l'avait-il cherché, après tout ?

Invité

{HJ ; désolé du retard, je croyais pas que t'avais répondu. xD}

Elys n'en croyait pas ses oreilles ! C'était sûrement une blague de mauvaise plaisanterie. Elle se retourna vers Fernando et le regarda avec des yeux terriblement méchant. Si elle aurait eut des couteaux à la place des yeux, ceux-ci auraient sûrement poignarder le pauvre De Faveri. Ce n'était pas sa dernière phrase qui lui avait fait autant de mal, mais bien l'avant dernière. Celle où il disait « Tu ne me diras pas comment te parler ». Il se prenait pour qui, lui ? Monsieur avait le droit d'être bête, sec et arrogant avec tout le monde et pas les autres ? Ce n'est pas comme cela que les choses marchent et tout le monde le sait ! Elle était complètement folle de rage ! Elle qui s'attendait que leur premier dialogue en tant que « non-couple » se face mieux que cela. C'était assez raté dans le genre. Elle l'observait toujours avec autant de mépris et de colère. Elle aurait voulu qu'à cet instant même Fernando ne soit qu'un insecte ; elle l'aurait écrasé avec fierté. Malheureusement, l'homme était réel et ne serait jamais un insecte. Ô comble de malheur ! Elle se sentait prête à exploser, plus elle le regardait et pire s'était. Elle se décida enfin à parler. Malheureusement pour lui.« Alors c'est quoi ? Toi tu as le droit de parler au gens comme tu le souhaite ? T'as le droit de les envoyer chier, de les critiquer sans merci ? Tandis que les autres doivent se fermer la gueule et faire comme si de rien était ? Alors regarde moi bien, Fernando, je ne te le dirai pas deux fois : va te faire voir ! Pour ne pas dire va chier ! » L'accent Québécois de la jeune femme avait repris le dessus et elle avait peut-être parler d'une façon incompréhensible, mais à en voir le visage de Fernando, il devait avoir bien capter le message. Pour une des rares fois de sa vie, elle avait été directe, sèche et vachement mauvaise. Ce n'était pas dans ses habitudes, mais faut croire qu'avec Fernando, tout sortait de ses habitudes. Même lorsqu'ils étaient en couple, elle agissait d'une façon complètement différente. Il l'avait changé. Et elle s'était laissé faire. Elle le regardait aussi férocement et sentait son coeur battre à tout rompre. Elle porta ses mains à ses hanches et resserra ses poings. Elle continuait de regarder Fernando avec cette même colère, ce même mépris. Elle aurait souhaité une seule chose, simplement une chose. Ça aurait fait son bonheur. Elle se retenait pour ne pas le faire. C'était atroce. Elle aurait voulu le faire, de toute ses forces. Foncer sur lui et l'embrasser.

Invité

Jamais le jeune homme n'avait vu Elys dans un tel état. Lui qui connaissait la Elys souriante et rarement en colère, malgrés le nombre de fois qu'elle aurait pu et du se fâcher comme ça après Fernando, voir Elys le regarder avec des yeux aussi méchants et l'entendre lui parler d'une manière aussi sèche et directe le surpris. Fernando l'avait aimé, plus que tout il l'avait aimé et peut-être l'aimait-il toujours, jamais il n'avait souhaité lui faire du mal. Et avec ces paroles, il commença à réaliser que peut-être avait-il eu tort d'agir et de lui parler comme ça. Bien que difficile à comprendre, il compris ce qu'Elys lui dit. Après tout, c'est déjà parfois un peu compliqué pour un européen de comprendre ce qu'un québécois dit, lorsque la personne est fachée, ce l'est davantage. Bref, il avait tout de même compris, mais ne s'excusa pas de son comportement ni rien et continua sur la même lancé qu'au départ. « Putain ! Tu vas te calmer, oui ou non ? Oh, et vous devriez surveiller votre language, mademoiselle la québécoise ! » dit-il avec une touche de sarcasme. Il faisait référence au va te faire voir ou devrais-je dire va chier. Évidemment, la jeune femme présente devant lui ne le trouverait pas drôle. En fait, ce n'était pas drôle du tout, mais il disait ça pour détendre l'atmosphère, tout simplement. Et puis elle était habituée à ce genre de réplique de la part de Fernando ! « Non, mais sérieusement, calme toi, tu veux ? Tout le monde nous regarde ! » Suite à ces paroles, le jeune homme invita Elys, d'un petit signe de tête, de se rendre un peu plus loin dans le parking pour être plus loins de la vue de tous ces étudiants intrigués par ce qui se passait entre ces deux là car après tout ils ne faisaient pas que se parler froidement : ils criaient aussi. À cet endroit, elle pourrait lui crier et lui redire ses quatre vérités tant qu'elle le voudrait. Arrivé à une table de pique-nique à quelques mètres du parking, Fernando d'assit sur la table et garda le silence un moment tout en regardant droit dans les yeux celle avec qui il était. Puis il aperçut la peine et la colère en elle. Il prit donc la parole et brisa le silence pour dire : « Tu dis que j'ai le droit de parler aux gens de la manière que je veux, mais qu'eux doivent se fermer la gueule ? Alors écoute moi Elys, on va faire un truc. Dis-moi tout ce que t'as à me dire. Tout ce que tu voulais me dire. Parle-moi de la manière dont je te parle. Sêchement, bêtement, froidement, comme tu veux, je m'en fiche. » Cette fois, il avait parlé de manière plus calme. Oui, il était bel et bien prêt à l'écouter. Enfin, je ne peux vous garantir qu'après qu'Elys lui aura dit ce qu'elle a à dire il lui répondra de manière aussi calme. Sa vraie nature risque de revenir à la surface, mais pour le moment c'était peut-être le temps d'avoir la discussion qu'ils n'avaient jamais eus.

Invité

Elys regardait Fernando toujours avec le même regard. Celui qui lui était si dur d'avoir, mais tellement plus complexe à s'en débarrasser. Elle avait les traits tendus et se sentait bouillonner à l'intérieur d'elle-même. Elle n'avait même pas remarquer, ne serait-ce qu'un instant, qu'elle avait criée plus fort qu'elle ne l'avait penser. Lorsqu'elle vu le malaise dans le visage de Fernando, elle tourna tranquillement la tête vers le « public » qui semblait boire les paroles d'Elys et de Fernando. Elle soupira légèrement et se retourna de nouveau vers Fernando. Lorsque celui-ci lui fit signe de le suivre, elle se déplaça très lentement, essayant d'analyser tout ce qui venait de se passer & en essayant, tant bien que mal, de canaliser sa mauvaise énergie. Lorsque les deux personnages tout droit sortit d'un film de chicane de couple fut rendu à une petite table à pic-nic, Elys regardait le sol, immobile et silencieuse. Fernando s'était assis sur la table, naturellement. Elle n'osa pas le regarder tout de suite. Lorsqu'il se mit à parler d'une voix calme, presque inhabituelle, Elys écouta attentivement chacun de ses mots comme si c'était les premiers qu'il avait prononcé. Il lui demandait de parler comme elle le voulait, comme elle le sentait. Elle soupira légèrement et d'une main mal habile, elle replaça une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Elle se laissa littéralement tomber sur le banc de la table, devant Fernando. Elle n'avait plus le regard sévère qu'elle avait eue quelques minutes plus tôt, ni le teint rougeâtre. Ses traits s'étaient relâchés, laissant place à un visage voulant cacher sa peine et son incompréhension d'elle-même. Elle respira un grand coup et mit sa main dans ses cheveux.« Tu crois que c'est facile, Fernando ? » Sa voix avait tremblé. Pas comme si elle allait pleurer ou se mettre à nouveau à crier, non. Elle avait seulement tremblée comme elle le faisait tout le temps, quand l'émotion devenait trop forte et trop anormale.« Tu crois que c'est facile pour moi de te regarder, maintenant ? Nos chicanes incessantes ? Nos paroles en l'air qu'on ne pense jamais plus que pendant deux secondes ? Pourquoi nous ne sommes plus franc l'un envers l'autre ? Pourquoi ça a tellement changé ? »Elle soupira légèrement et regarda maintenant les planches de bois qui constituait la petite table. Fernando, toujours assis à la table, semblait ne pas trop comprendre. Elys non plus, ne comprenait pas vraiment tout ce qu'elle venait de dire. Elle savait uniquement que cela lui faisait mal, bien plus qu'à l'ordinaire. C'était peut-être sa présence qui la dérangeait... Jamais depuis leur rupture ils avaient été si « proche », dans le sens qu'elle n'aurait eue qu'à allonger le bras pour le toucher. Peut-être de le voir si proche la rendait encore plus vulnérable & que cela déstabilisait toutes ses idées fondées. Elle s'était jurée que la prochaine fois qu'elle le verrait si près, elle lui balancerait ses quatre vérités en pleine figure, qu'elle lui dirait tout ce qui était inacceptable de son comportement. Mais maintenant, tout ce qu'elle avait envie de lui dire c'était...« Je t'aime encore. »

{ HJ : Désolé Ro`, c'est tout ce qui me venait en tête, tu ne m'en veux pas trop ?? }

Invité

Le jeune homme n'est pas quelqu'un qui doit toujours avoir absolument l'attention de tout le monde et encore moins lors de situations gênantes du genre une chicane avec son ancienne petite amie. Il était donc mal à l'aise, d'autant plus que voir Elys comme ça le rendait mal à l'aise. Fernando n'avait pratiquement pas parlé d'un ton aussi calme à Elys depuis leur rupture. Il baissa les yeux et l'écouta attentivement, gardant les yeux baissés. Il se doutait que ce n'était surement pas la chose la plus facile à faire pour elle en ce moment. « Peut-être parce que c'est nous qui avons changés et on n'y peut rien ! . » Fernando ne s'attendait pas du tout à entendre ces mots, à cet instant sortir de la bouche d'Elys. Lui qui la voyait déjà lui dire absolument tout ce qu'elle pensait. Que durant leur relation, il lui avait manqué de respect et ce plus d'une fois, qu'à chaque fois ou presque qu'il parlait son ton de voix était froid etc. Mais à la place il eu droit à une déclaration disant qu'elle était encore amoureuse de lui. Il ne savait ni comment réagir, ni quoi lui répondre. Il releva les yeux vers Elys et tout ce qui sortit de sa bouche fut : « Je... je ne m'attendais pas à ça... » Il la regarda dans les yeux. Si il avait dit qu'il ne l'aimait plus, qu'il l'avait oublié, ça aurait été lui mentir. Il ne pourrait pas lui dire pourquoi il n'avait pas été capable de l'oublier. Il ne pourrait vraiment pas. Elle a ce petit quelque chose qui fait qu'il a toujours été incapable de la sortir de ses pensés et qui l'a fait tombé amoureux d'elle. Peut-être est-ce son sourire, la manière si spéciale qu'elle a de le regarder ou bien peut-être parce qu'avec elle il essaie d'être différent même si ça ne porte jamais fruit. Il sortit de ses pensés et se leva, hésitant. Il se mit face à Elys, prit ses mains et la regarda droit dans les yeux. Puis il s'approcha d'elle et déposa ses lèvres sur celles d'Elys pour l'embrasser une première fois depuis des mois avec miles hésitations et recommença aussitôt avec plus d'aplomb car c'était trop bon. Il l'embrassa encore et encore avec autant de tendresse. À cet instant, elle avait sans doute compris ce que Fernando ressentait.

Invité

Elys était décidément sous le choc. Elle avait dit ce « Je t'aime » si innocemment. Sans s'en rendre compte... Quoi qu'elle le pensait réellement. Elle se sentait vraiment mal à l'aise. Fernando et elle étaient en pleine dispute et tout ce qu'elle trouvait à dire c'était qu'elle l'aimait encore ! Elle aurait pu y aller de façon forte et lui dire ses quatre vérités, mais elle avait préféré la « tendresse » des choses. Elle regardait le beau néerlandais et essayait d'analyser son comportement. Il était toujours assis sur sa table, comme si de rien était... Quelques minutes plus tard, Fernando ouvrit la bouche pour sortir une phrase aussi banale que : « Je ne m'attendais pas à cela. ». Elys était perdu. Elle venait de lui avouer quelque chose de grave et lui ne trouvait que cela à dire ? Heureusement qu'il l'avait dit calmement, sinon l'histoire aurait pu prendre une tournure complètement différente. Elys secoua la tête, déboussolée. Puis, lorsqu'il s'approcha d'elle et qu'il prit ses mains, elle sentit son coeur arrêter de battre. Sa respiration devint de plus en plus saccadée. Il s'approcha un peu plus près d'elle et l'embrassa. Elle n'en revenait pas. Pendant une fraction de seconde, elle se posa dix milles questions, mais elle les chassa toutes les unes après les autres. Elle profitait du moment présent ; de leur baiser. C'était tellement bon, tellement bien. Elle ne se souvenait pas qu'il embrassait si bien, ce bel homme. Après quelques instants d'embrassade passionnantes, les deux se reculèrent légèrement. Elys laissa tomber sur regard sur la table, puis le releva jusqu'au yeux de Fernando. Elle avait les idées qui se bousculaient à l'intérieur d'elle-même. Elle aurait voulu savoir comment se pouvait-il que Fernando et elle s'embrasse maintenant, quand il y a à peine deux minutes ils s'engueulaient encore ? Fernando l'aimait toujours, c'était sûr. Sinon il ne l'aurait pas embrasser avec autant de passion qu'il venait de le faire. Elys prit de nouveau la main de Fernando et lui sourit.« Comment ça se fait, Fernando ? » demanda-t-elle avec une petite voix désolée. Comment se faisait-il qu'ils se retrouvent maintenant ? Elys ne comprenait plus rien. Elle espérait que Fernando serait plus en mesure de lui répondre.« Pourquoi si on s'aime encore, avons nous été si méchant l'un envers l'autre ? Pourquoi nous nous sommes perdu de vue ? Au début, ça allait bien, non ? » Elys ne comprenait plus rien. Elle n'avait jamais réellement compris ce qui se passait dans sa tête lorsqu'il était question de Fernando, mais là, c'était encore pire. En attendant la réponse de Fernando, Elys vint se placer dans le creux des bras de Fernando, elle se blottit contre lui. Ah ce qu'on est bien dans ses bras.

» Move on, please. I'm trying to forget the past - Jeremy
» It's never too late to forget the past • pv Heavynne
» forget the past and let's get the party ▬ pv
» « The past never stays in the past » with Chelsea C. Safton
» (past is never dead, it's not even past) + jamie

Never Forget The Past. [PV F. de Faveri]

Never Forget The Past. [PV F. de Faveri]

Sujets similaires

Sujets similaires