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| Hey Jude, don't be afraid. [PV] | |
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Invité Invité
| Sujet: Hey Jude, don't be afraid. [PV] Sam 18 Oct - 18:43 | |
| Université de Berkeley, dix-huit heures. Le parking était vide, certains élèves étaient rentrés chez eux, d'autres, les internes, se trouvaient à l'intérieur de l'établissement, dans leur chambre, en études pour faire leurs devoirs, ou bien traînaient en ville, entre amis. Le corps professoral, lui, se trouvait bien au chaud dans leur logement pour la plupart. Mais à dix-huit heures, il n'y avait qu'un homme, qui venait de sortir du hall d'entrée de l'université, et qui venait de pénétrer dans le parking, dans le but de prendre son véhicule et repartir chez lui. Mais avant, laissons le fumer une petite cigarette. Le soleil ne s'était pas encore couché, et la brise légère chatouillaient ses joues recouvertes d'une légère repousse de poils bruns. Vêtu d'un simple jean, d'un fin pull noir qui laissait percevoir le col et les manches d'une chemise blanche, il portait également une veste noire pour se réchauffer un peu. Les fesses posées sur le capot de son Pick Up noir, la cigarette entre les lèvres, il fumait, tranquillement, laissant ses yeux étonnamment bleus azurs, balayer l'endroit du regard, dans le silence le plus complet. Le parking avec quelques petits espaces verts, avec pour la plupart du temps, un arbre au milieu. Ce que le professeur Moire aimait en automne, c'était l'odeur des feuilles brunes et rousses et la façon dont elles gisaient sur l'herbe verdoyante. Les joues légèrement rougies par le froid, il soufflait la fumer de sa cigarette entre ses lèvres entre-ouvertes et ses narines. Son brushing, ce matin encore qualifié de parfait, laissait ses cheveux un peu plus ébrouriffés en cette fin de journée, à cause du vent. Mais cela lui donnait un côté encore plus charmant. Puis, alors qu'il prenait une nouvelle bouffer de tabac, un bruit de pas se fit entendre non loin de lui. Par simple instinct, il tourna la tête vers le son et ses yeux se posèrent sur Jude, une jeune femme qui participaient souvent à ses cours. Son élève favorite, si l'on pouvait dire cela comme ça. Cependant, il gardait tout de même une relation très professionnelle avec elle. Pourtant, quel homme hétérosexuel n'aurait pas la simple idée de s'approcher un peu plus d'elle? La demoiselle avait particulièrement attiré l'attention du professeur Moire par son intelligence étonnante et sa beauté sans pareil. Ses longs cheveux bruns ondulés, virevoltaient dans le vent, de façon sublime. Son petit teint de peau, qui dénonçait des origines étrangères, la rendait plus charmante encore. Notre Irlandais ne connaissait pas sa vie, son histoire, son passé, cependant, il avait comme cette impression qu'elle venait du Mexique. Après tout, nous sommes à Los Angeles, et cette ville est bien connue pour être énormément habitée par les immigrés d'Amérique Centrale. Mais ce qui le surprenait davantage était ses yeux. Des yeux couleur chocolat qui ressortaient beaucoup plus lorsqu'elle les soulignaient d'un trait au crayon noir. Son sourire ne rendait personne indifférent, elle propageait juste avec, la joie et la bonne humeur à grand nombre de personnes, surtout au professeur Moire. Et puis, son petit côté "jeune femme très travailleuse et timide", lui allait parfaitement bien. Oui, on pouvait le dire clairement, notre Irlandais était comme hypnotisé par elle. Lorsqu'il la voyait, il ne pouvait s'empêcher de poser un seul instant ses yeux couleur océan sur elle. Et puis Jude... elle avait l'honneur de porter le nom d'une chanson des Beatles, la chanson préférée de Aaron. Et en y pensant, elle lui allait comme un gant.
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| Sujet: Re: Hey Jude, don't be afraid. [PV] Sam 18 Oct - 20:54 | |
| Il était dix-huit heures quand Jude quittait la salle de permanence. Jude avait passé deux heures à peu près dans cette salle à faire ses devoirs ainsi que ses leçons. Peu d'élèves n'aimaient pas aller en salle d'étude sous prétexte qui allaient faire leur devoir. Mais elle, elle aimait au contraire faire ses devoirs. Certes ce n'était pas à la portée de tout le monde. La jeune femme de deuxième année n'était pas une femme comme les autres, en effet elle passait la moitié de son temps à faire ses devoirs, réviser. En quelques mots tout ce qu'il concernait les études. Aujourd'hui c'était une journée comme les autres enfin presque comme les autres. C'était le jour de la mort de sa mère qui est morte suite à un cancer du sein lorsque qu'elle avait sept ans seulement. N'ayant pas pu profiter totalement de sa mère durant toute son enfance, elle s'enferma très vite sur elle-même surtout dans les études. Son père ne se priva pas pour l'inscrire dans les plus grandes écoles privées ainsi que des cours particuliers à domicile. Une façon pour elle de ne pas être triste et de surmonter cette dure épreuve en quelques sortes.
Tout s'est déroulée normalement en cours sauf que peut-être qu'elle participait un peu ce jour-là, car ça la rendait triste et n'avait pas le coeur à écouter les discours des professeurs. Enfin pas tout à fait, mais elle n'était moins attentive que d'habitude. Et son sourire habituel qui rendait joyeux les professeurs et les amis n'y étaient pas. Les mots qui qualifiaient en quelques mots l'humeur de Jude Phillips étaient : la solitude, tristesse. Elle n'avait pas parlé de ce drame à personne sauf à Jude, garçon avec qui Miss Phillips avait bien sympatisé dans la salle de musique qui étudiait l'histoire en domaine d'études. Rien que de dire histoire cela lui fit penser à Aaron Moire le professeur qui enseignait cette matière. Quand elle avait un trou dans son emploi du temps, elle n'hésitait jamais à assister à ses fabuleux cours qu'elle trouvait fascinant. En plus c'était un homme vraiment gentil et beau. Enfin quoi qu'il ne fallait pas abuser. L'étudiante en deuxième année trouvait qu'il enseignait très bien et c'était toujours un plaisir d'écouter ses cours. Surtout que Jude avait l'impression d'être son élève préférée.
Cela restait à prouver, mais elle se voyait très mal demander au professeur Moire « Est-ce que je suis votre élève préférée ? ». Bref, en sortant de la salle elle se dirigea vers les cassiers pour prendre ses affaires, au bout de quelques minutes quand elle eut fini de prendre ses livres, elle ferma son coin personnel avant de prendre son baladeur pour avoir de la musique dans ses oreilles pour qu'elle puisse penser à autre chose que la mort de sa mère. Bien sûr elle lui manquait et la brune voudrait qu'elle soit à ses côtés dans les moments où n'allait pas bien. La musique était le seul moyen qu'elle avait pour exprimer ses sentiments et ce qu'elle avait sur le coeur. Oui, Jude avait bien des origines mexicaines. Lorsque qu'elle sortit de la faculté, elle fixait le sol , marchant tête baisser. Dehors il n'avait pas un chat, quand soudain elle se sentit observée. Instinctivement la brune aux yeux noisettes leva la tête et vit Moniseur Moire qui la regardait. La femme ne savait pas si elle devait sourire ou non. Alors, elle adressa un léger sourire et fit mine que tout aller bien. Devait elle s'approcher du professeur ou non ? Elle ne voulait pas faire le premier pas, n'étant pas d'humeur, la brune veut que ça soit lui.
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| Sujet: Re: Hey Jude, don't be afraid. [PV] Sam 18 Oct - 21:31 | |
| Les yeux bleus de Aaron ne quittaient pas la jeune femme. Quelque chose était inhabituel chez elle. Allez savoir comment, mais notre Irlandais le ressentait. Quand elle leva le visage vers lui, elle lui adressa un sourire si fin, si faux, un sourire qui eut le mérite de le surprendre. Gardant sa cigarette entre son pouce et son index, il commença à nouveau à la porter jusqu'à ses lèvres, mais il se stoppa et les garda entre-ouvertes, se demandant ce qu'elle pouvait bien avoir, mais aucun son ne sortit. Les sourcils légèrement froncés laissant apparaître sa ride du lion particulièrement marquée, il ne sû pas quoi faire. En effet, il n'était pas assez proche d'elle pour aller lui demander ce qu'elle pouvait bien avoir. Cependant, pour le peu qu'il connaissait d'elle, il savait que Jude n'était pas le genre de jeune femme a faire toute une histoire pour des broutilles. D'ailleurs, ce fut cette pensée qui le décida à s'approcher d'elle. Le professeur Moire avait laissé sa cigarette tomber sur le sol et l'avait écrasé à l'aide de sa chaussure noire. Puis il avança vers la jolie Mexicaine, d'un pas modéré, ni trop lent, ni trop rapide. Ses yeux continuaient de croiser les siens. Le vent se faisait un peu plus froid, et lorsqu'il se retrouva juste en face de Jude, il l'obligea à relever la tête, en posant son index et son majeur sous son menton. Puis, de son autre main, il retira les écouteurs qu'elle avait aux oreilles. Notre Irlandais la regarda un instant, silencieusement, comme s'il attendait qu'elle lui parle, qu'elle se confie à elle. Son air triste se fit plus voir, et c'est pour cela qu'il lui adressa un fin sourire en coin, dévoilant ainsi ses deux belles fossettes sur ses joues légèrement barbues, un sourire rassurant. Il voulait qu'elle comprenne qu'elle pouvait entièrement lui faire confiance. Après tout, il était un homme de parole, avec beaucoup de défaut certes, mais il est vraiment à l'écoute des gens qui ont besoin de parler. A condition bien entendu qu'on ne pleure pas sur son épaule parce que la période des soldes est terminée... Ses doigts qui se trouvaient sous son menton, se levèrent légèrement de façon à replacer une de ses longues mèches brunes derrière son oreille. Le professeur Moire lui adressa un nouveau sourire, avant de lui demander. -Qu'est-ce que tu as? En temps normal, notre Irlandais vouvoyait pas mal de ses élèves lors des cours. Mais cette fois ci, il décidait de tutoyer la jeune femme. Probablement pour lui faire comprendre que maintenant, il n'agissait pas en tant que professeur, mais en tant qu'être humain, tout simplement.
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| Sujet: Re: Hey Jude, don't be afraid. [PV] Sam 18 Oct - 22:10 | |
| Pendant que les yeux du professeur d'Histoire fixaient de plus en plus la jolie brune, Jude quant à elle baissa une nouvelle fois sa tête pour ne pas monter sa peine qui l'envahissait un peu plus chaque seconde. Mais elle devait être forte pour elle, son père. Non, non elle ne voulait pas pleurer devant le professeur. Ce qu'elle voulait c'est de partir dans les toilettes de filles ou à l'internat pour pleurer et faire évacuer tout ce qu'elle avait sur le coeur comme elle l'avait l'habitude de faire. Les longs cheveux noirs de la belle brune étaient cachés le visage de l'étudiante en médecine et c'était mieux. Un autre moyen pour camoufler ses émotions. Restant plantée au milieu du parking, elle pensait à tous ses souvenirs qu'elles avaient vécus jusqu'à l'âge de sept. Les larmes lui montaient de plus en plus puis doucement ferma les yeux en essayant de chasser les souvenirs qui la faisaient tant souffrir aujourd'hui. En effet les deux personnes ne se connaissaient pas beaucoup hormis, le nom, le prénom ainsi que l'âge. Mais Jude savait que Aaron était le père de Jodie.
Décidant de ne pas se laisser abattre et se laisser trahir par ses sentiments, elle re-ouvrit les yeux et tourna la tête vers Monsieur Moire qui s'approchait de plus en plus de la femme de dix-neuf ans. Décidément son professeur préféré l'étonnera toujours. Elle ne pût s'empêcher à nouveau de baisser la tête et de laisser ses longs cheveux cachait son visage. Jude aurait très bien pu partir en courant pour échapper à ses questions où elle allait devoir répondre à des questions concernant sa vie personnelle. Mais c'était comme si elle était figée & collée sur place. Quand le brun ténébreux, releva sa tête en posant ses doigts sur son menton, elle fut très surprise qu'il réagisse de cette façon, c'était rare qu'un professeur fasse des gens si tendre comme ça. Une fois qu'elle eut la tête relevée, elle se mit à le regarder dans les yeux. Celui-ci enleva son seul repère qui pouvait la faire tenir. Seul le silence régnait entre eux, ne sachant pas quoi dire où plus commencer, Jude se contenta de regarder chaque trait du visage. La brunette ne voulait pas dire ce qu'elle avait sur le coeur, même si Aaron la mettait complètement en confiance, mais peut-être que cela allait venir au fil du temps ?
Sentant les doux et fins doigts de son professeur préféré sur son menton, elle laissait faire. La jeune femme âgée de dix-neuf ans auraient très bien ne pas se laisser faire, mais au contraire l'historien se prenait très bien pour rassurer la brune. Étrangement ses gestes lui faisaient un bien fou, mais un malaise se faisait légèrement sentir. Ce n'était pas tous les jours qu'un professeur soit comme ça envers un élève. Mais aussi la peur que des élèves les trouvaient comme ça que les élèves s'imaginent des choses complètement fausses. La deuxième année, laissa l'homme remettre sa mèche derrière son oreille.
« Oh rien ... de bi ... bien mé ..Méchant Monsieur. C'est juste que je repense à des souvenirs d'un .. membre de ma famille qui .. qui n'est plus de ce mo..monde. Mais, je ne veux pas ... enfin te déranger avec cela. »
Elle baissa pour la quatrième fois les yeux vers le sol en fixant ses chaussures et en serrant très fort ses bouquins qui étaient dans ses bras sans dire davantage ses problèmes.
« Je vais te lai ... Laisser, car je pense que vous enfin tu dois bien avoir d'autres choses à faire que d'écou... Écouter une femme de dix-neuf ans.. »u
Quand une brise de vent soufflai, les longs cheveux bruns de la Miss volèrent au gré du vent qui reflétait la sagesse et l'intelligence de Jude. Doucement, elle se retourna prête à faire son chemin. |
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| Sujet: Re: Hey Jude, don't be afraid. [PV] Mar 21 Oct - 19:33 | |
| Pleurer faisait parfois tant de bien. Tout comme Jude, le professeur Moire détestait verser, ne serait-ce qu'une seule larme, devant une personne, qui qu'elle soit. Pleurer était vu pour beaucoup comme un signe de faiblesse, certes, mais si l'on ne pleurait pas, si l'on ne parlait pas de nos problèmes à qui veut bien les entendre, comment peut-on extérioriser notre souffrance? C'est pourquoi notre Irlandais trouvait idiot de se retenir de pleurer devant tout le monde, de se renfermer sur soit-même, tout autant que de verser des larmes pour des broutilles sans importance. En effet, les professeurs ne se comportaient que très rarement de la sorte envers des élèves. Pour tout avouer, beaucoup évitaient le contact physique, pour ne pas avoir de problème. Par exemple, il se rappelait que lorsqu'il enseignait l'Histoire et la Géographie dans un lycée, un professeur de gymnastique avait eu quelques problèmes. Un professeur de gymnastique nécessite forcément de rattraper une personne si celle-ci tombe. Et là, cette personne était une demoiselle. Et lorsqu'il la touchait, professionnellement, la jeune élève prenait ça pour des avances. Les rumeurs s'enchaînèrent, parole d'un enseignant contre celle d'une adolescente. Et comme nous nous trouvons dans les années où l'enfant est considéré comme roi, et que toutes les vérités doivent sortir de leur bouche, ce professeur s'est vu retirer son diplôme. Tout ça pour dire que les enseignants évitaient au maximum le rapprochement physique avec les élèves. Cependant, à l'université, tout était différent. Jude, elle, était majeure, et puis, il doutait énormément que ce simple geste affectif la fasse porter plainte. Et puis, à ce niveau d'études, combien de professeurs et d'élèves ont des relations? Ils sont entre adultes après tout. Bref, notre Irlandais ne se gênait donc pas pour avoir ce genre de gestes réconfortant envers une jeune femme. Après tout, il avait une fille de son âge, et si c'était elle, il ne voudrait pas qu'elle soit aussi triste. Jude aussi le tutoyait. D'habitude, elle lui parlait comme à un enseignant. Mais le fait qu'il lui dise "Tu", l'incitait aussi à faire de même. Peut-être que ainsi, elle serait mise plus en confiance et pourrait se confier à lui. Cependant, elle semblait ne pas vouloir le déranger avec cela. Le professeur Moire secoua négativement la tête avec de lui répondre, sur un ton qui montrait à quel point il pouvait être sûr de lui. -Tu ne me déranges absolument pas tu sais? Et puis, ça fait du bien de parler. Mais la jeune femme ne semblait pas capituler. Elle baissa une nouvelle fois la tête, et encore, il la lui releva. Son regard étonnamment bleu azur croisa le sien et il lui adressa un beau sourire. Le vent soufflait un peu plus, et le soleil se couchait pour laisser place à l'obscurité. Les lampadaires étaient déjà allumés et il finit par lui dire, d'un pas décidé, alors qu'il s'avançait vers son Pick Up noir. -Aller viens, on va prendre un verre, tu pourras me raconter ce qui te tracasse. Là, il ouvrit la portière, côté conducteur, la referma, se pencha légèrement pour ouvrir celle au côté passager, attendant qu'elle se décide à venir, du moins, si elle acceptait.
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| Sujet: Re: Hey Jude, don't be afraid. [PV] Ven 24 Oct - 19:02 | |
| Certes, même si cela faisait du bien, Jude aimait être toute seule dans ses moments pour craquer, car pleurer devant tout le monde la braquait encore plus que d'habitude. Et puis la jeune femme ne voulait pas qu'on la traite comme un bébé, même si elle savait bien que pleurer c'est humain. Des fois même si Jude avait une très forte envie de pleurer, elle ne pleurait pas et préférait s'évader dans son monde pour penser à un autre souvenir par exemple. Si elle n'aimait pas trop parler de ses problèmes aux gens, elle devait quand même le faire, car cela lui faisait un bien fou, même si cela ne referait pas revenir sa mère dans ce monde. Mais pour l'étudiante de dix-neuf ce n'était pas pour des enfantillages qu'elle était triste, mais parce qu'aujourd'hui c'était sa mère qui lui manquait et en plus c'était le jour où elle est décédée.
Le fait que que le professeur d'histoire / géographie lui avait enlevé les écouteurs, la tête et remettre une mèche derrière son oreille, mais juste des gestes réconfortants pour dire qu'il était là en quelques sortes, mais jamais elle ne porterait plainte contre son professeur préféré sauf si ce dernier commit un fait ou geste vraiment déplacé. De toute façon la brune aux yeux marrons savaient bien qu'il ne lui ferai jamais de mal ou un geste déplacé, car Aaron Moire a une fille de l'âge de l'élève en deuxième année. Bien sûr Mademoiselle Phillips savait bien qu'il y avait les BITCHES qui prenaient bien leur pied à draguer voir même coucher avec les professeurs, c'était vraiment ... immature, et pas très professionnel de faire cela avec un professeur. Jude ne les jugeaient pas, elles faisaient ce qu'elle voulait de leur vie après tout c'était la leur, mais la sienne. Lorsque qu'elle se mit à regarder Aaron, elle ne pût s'empêcher de penser à Shenae Huston, professeur d'économie à Berkeley avec qui la brune s'entendait très bien. La petite intello l'aidait à donner des cours particuliers aux élèves qui en avaient le plus besoin et la rouquine lui donnait des conseils pour mieux approfondir ses connaissances ainsi quand elle devait donner des cours. Les deux femmes se sont confiances l'une envers l'autre D'ailleurs, cette dernière lui a confié ou plutôt raconter leur histoire qui était très compliquée entre eux. Fort heureusement que la jeune fille ne dévoilait pas les secrets, voir elle avait tendance à les oublier.
Tout cela pour dire dès que les gens disaient un secret la jeune adulte gardait sa langue dans sa poche. En effet, Berkeley Californian University n'était pas un lycée comme les autres, tous les coups étaient permis, même s'il avait des règles, certain faisait ce qu'il voulait. Revenons à Aaron & Mademoiselle Phillips qui étaient sur le parking et le ciel qui faisait petit à petit apparaître les étoiles. D'habitude, la brunette vouvoyait son professeur, mais là ils n'étaient pas dans le cadre scolaire, alors, elle se permettait de le tutoyer. Bien sûr en cours elle recommencera à dire le « Vous ». Lorsqu'elle baissa la tête pour fixer le sol, le brun ténébreux s'empressa de la relever et quand il dit que cela ne le dérangeait pas, elle fit un léger sourire cette fois-ci tout en le fixant dans les yeux. Quand l'étudiante en médecine entendit les pas de l'historien, partir, elle leva la tête et vit qu'il partait en direction de sa voiture. Celui-ci lui demanda si elle voulait prendre un verre avec lui, elle se mit à réfléchir avant de dire.
« Oui, oui j'a ... arrive. »
Quand elle eut finit de dire ses derniers mots, elle s'avança pour se diriger vers la voiture de l'homme, puis ouvrit la porte, s'assit, s'attacha et ferma la porte. Lorsque qu'il mit la voiture en marche, elle fit un signe de tête si elle pouvait mettre la musique, mais pas trop fort pour ne pas le perturber pendant qu'il conduit. Elle se sentait prête à lui dire tout ce qu'il faisait mal enfin ce qu'il la rendait triste. Pour ne pas s'effondre en larmes, elle fixait la route.
« Quand j'avais sept ans, une nouvelle terrible à gâcher tout le bonheur de ma famille. Ma mère était atteinte de la maladie du cancer du sien . Malheureusement on n'a pas pu la soigner à cause de cette saloperie qui s'est propagée trop vite. Et aujourd'hui c'est le jour où elle est décédée, c'est pour ça que je suis si triste. Je ne peux pas m'empêcher de penser à elle, sa mort et tous les moments qu'on passait mon père et moi avec ma mère.»
Jude n'eut aucune réaction et se continua à fixer la route sans regarder le professeur, puis tourna la tête vers la droite pour regarder les voitures sans dire un mot de plus.
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| Sujet: Re: Hey Jude, don't be afraid. [PV] Ven 24 Oct - 19:59 | |
| Alors que notre Irlandais venait de démarrer la voiture, un silence s'installa quelques secondes. Jude lui demanda par la suite si elle pouvait mettre de la musique. Il hocha la tête, avec un fin sourire en coin, avant de lui montrer l'emplacement des CDs qu'il possédait. Mis à part les "vieux" groupes de rock comme U2, les Beatles, AC/DC, Queen, Nirvana ou encore les Rollings Stones, il n'y avait pas énormément de choix. Disons que Aaron avait toujours aimé ces musiques, en particulier U2, qui retraçait dans leurs chansons, l'histoire de l'Irlande, en somme les attentats, les civils tués, l'IRA, les soldats britanniques. Au bout de quelques minutes, Jude finit par parler, par raconter le pourquoi elle se trouvait dans cet état, c'est à dire si attristée. Le professeur tourna un court instant la tête vers elle, alors que son visage, quelques temps auparavant était souriant, était désormais plus mélancolique. Disons que le malheur des autres faisait souvent le sien. Et savoir qu'une jeune femme comme Jude puisse souffrir, était quelque chose d'énervant au plus haut point. Alors comme ça, Dieu n'exercait-il pas la justice? Aaron avait beau être croyant, reposer tout ses espoirs sur lui, par moment, il lui en voulait énormément. Il posa une main compatissante sur son bras, en un geste doux, alors qu'il lui chuchotait. -Je sais qu'on a dû te le dire souvent, mais je suis désolé. Devait-il lui raconter son histoire à lui? Peut-être était-ce le moment de lui faire comprendre qu'il pouvait également lui faire confiance? Elle avait fait l'effort de se confier à lui, peut-être pourrait-il en faire autant? Pour une des premières fois de sa vie, il raconterait son passé. Il commença, sur un ton calme et serein, alors que son regard, aux couleurs de l'océan, fixait la route devant lui : -Je suis un enfant de la guerre. Quand je suis né, en Irlande, les anglais occupaient les villes Irlandaises. Il y a eut plusieurs attentats, beaucoup de morts, des civils pour la plupart. Et ça, juste pour une histoire d'indépendance. Le Pick Up noir du professeur d'Histoire et de Géographie s'arrêta juste avant le feu rouge. Cependant, il ne tourna pas la tête vers la belle jeune femme. Ses yeux continuaient de fixer l'endroit devant lui, attendant que le feu passe au vert. Des gouttelettes de pluie s'abattirent calmement sur la vitre, avant que cela ne soit plus rapide. Donc, il mit en marche les essuis-glace, alors que le vert du feu tricolore se mit à les éblouir. Notre Irlandais desserra le frein, et ils continuèrent à rouler. -A dix ans, je ne pouvais pratiquement plus sortir de chez moi sans prendre le risque qu'une bombe éclate à Belfast. Et puis, il y avait toujours des soldats et des hélicoptères dans le quartier. On était beaucoup d'Irlandais à vouloir qu'ils partent tous, et à part répondre par la violence, personne n'a trouver d'autres solutions. Sa main droite sur le volant, il conduisait de façon parfaite, tandis que le coude de son bras gauche, était posé sur le rebord de la vitre fermée, soutenant sa tête, dans un geste passif et à la limite de la mélancolie. -Et un jour, mon père s'est fait tué par un soldat britannique, au nom de la liberté. Et même si je continue à croire qu'il est mort en héros, ça me fait mal de savoir que le conflit à continuer près de vingt ans. Donc, j'ai grandit sans lui, et j'ai finit par quitter l'Irlande avec la mère de Jodie, quand celle-ci était enceinte. Enfin, ils arrivèrent devant un bar chaleureux et convivial de Los Angeles. Notre Irlandais gara la voiture et avant de sortir de celle-ci, il se tourna vers Jude, avant de lui adresser un beau sourire néanmoins triste. -Tout ça pour te dire que... et bien, je sais ce que tu peux ressentir. Ce n'est pas facile de vivre sans un parent. Et même si ta mère et partie il y a des années et des années, tu ne pourras jamais tourner entièrement la page. C'est normal de pleurer encore. Pour tout t'avouer, ça m'arrive aussi, et plus souvent qu'on ne peut le penser.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hey Jude, don't be afraid. [PV] Sam 25 Oct - 10:21 | |
| Pendant que Aaron commençait à faire démarrer la voiture, Jude quant à elle avait posé son sac sur ses genoux et se contenta de regarder droit devant la route. Lorsque le professeur d'histoire / géographie, lui dit où se trouvait les CDs, elle ouvra l'espèce de mini étagères, puis regarda les musiques qu'il y avait. La brune vit qu'il y avait des groupes de rock assez connus comme les U2, les Beattles, AC/DC, Queen, Nirvana ou encore les Rollings Stones. Même si ce n'était pas trop le style de l'étudiante en deuxième année, elle fit l'effort de regarder les titres qui étaient au dos de la pochette. Le genre de musique qu'aimait la jeune adulte était les chansons d'amour, oui elle adorait ce genre depuis son plus jeune âge. Sa chanson du moment était « Can i have this dance », cette musique parlait d'un garçon qui était dans le même lycée, mais c'était leur dernière année, mais ils ne veulent pas se quitter, car tous les deux font dans deux universités différents. En plus cette chanson provenait d'un film plus exactement d'une comédie musicale (Ta devinait quel film il s'agissait ^^ ? ). Les deux jeunes amoureux s'étaient retrouvés pour apprendre la valse pour le bal de promo.
Pour ne pas faire sa difficile, elle mit le CD des Beattles en mettant celle qui s'appelait « Hey Jude », sans savoir qu'il s'agissait de la chanson préférée de Monsieur Moire. Une fois qu'elle avait fini de raconter le pourquoi du comment, elle tourna la tête vers le professeur pour voir la réaction de ce dernier. Lorsque qu'il vit qu'il fit une moue triste, elle ne savait pas trop comment réagir. Certes c'était gentil de sa part qu'il la comprennes sa tristesse. La brune de dix-neuf ans était baptisé, mais elle ne croyait pas trop en Dieu. Mais après tout chacun sa religion, sa foi et tout ce qu'il allait en rapport. Lorsqu'elle sentit la main du beau brun ténébreux sur son bras, elle le regarda puis en regardant la main qui était si douce enfin son geste. Mademoiselle Jude se sentait comme protéger et rassurer. Quand Aaron lui dit qu'il était désolé, elle fit un signe de tête affirmative comme quoi oui, beaucoup de gens lui ont dit qu'ils étaient désolés pour sa mère, à force elle en avait l'habitude.
La musique tournait toujours dans le moyen de transport de l'historien, tandis que la deuxième années se mit à contempler la route d'un air triste, mais soulager d'avoir pu dire ce qu'elle avait eu sur le coeur. Mademoiselle Phillips fut très étonnée que Monsieur Moire lui raconte un bout de sa vie surtout quand il était gosse. C'était un signe de confiance, en plus de tout cela, il semblait que ça soit la première fois qu'il confie ce dur passé à un élève de l'université. La jeune femme de dix-neuf ans fut touchée et honorée. Lui était un enfant de la guerre depuis qu'il est né. Le père de Aaron avait été tué pendant la guerre de l'Irlande à cause des Anglais qui voulait juste une indépendance. Rester enfermer, cela n'aurait pas dû être facile, en tout cas l'homme avait eu du courage. C'est vrai, rester enfermé à la maison en attendant que la guerre soit finie, elle n'aurait pas pu le faire. C'était sûr, Jude aurait très vite pétée un câble. Pendant les cours la brune aux yeux marrons remarquer quelquefois que le professeur avait une certaine sensibilité lorsque qu'il parlait de la guerre sûrement dû aux souvenirs de son père. Étrangement cette guerre lui rappelait la guerre des Allemands contre les Juifs. Une guerre qui a fait beaucoup de morts beaucoup injustifiées tout comme Anne Franck.
« Je suis désolée Aaron pour ton père et toi. Merci de m'avoir raconté une partie de ta vie douloureuse, mais il ne fallait pas puisque j'ai confiance en toi. »
Lorsque que les deux adultes arrivèrent au bar, l'homme aux yeux azur gara la voiture. Quand il sortit, la mexicaine fit de même et referma la porte. Elle fit un léger sourire puis se mit à regarder le bar qui était convivial et joyeux. Puis fit signe de la tête d'y aller tout de suite dans ce lieu en continuant de lui parler et de l'écouter. En effet, il n'était pas facile de vivre sans un parent, tous les deux avaient bien connu cette épreuve si difficile. L'élève et le professeur entrèrent dans le bar, une musique douce résonnait dans toute la pièce et elle connaissait cette chanson, elle ne pût s'empêcher de fredonner cette mélodie puis dit.
« Oui tous les deux on est passé par une épreuve si difficile durant notre enfance. Je suis tout à fait d'accord avec toi, même si cela fait dix qu'elle est morte, je n'arrive toujours pas à tourner la page, parce qu'elle restera toujours dans mon coeur. Et si on parlait de choses plus gaies ? Allez je t'offre un verre c'est ma tournée ^^. Tu aimes quoi dans la vie à part les femmes ? »
Jude ne pût s'empêcher de rire, car les hommes étaient tous les mêmes dans le fond.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hey Jude, don't be afraid. [PV] Sam 25 Oct - 11:29 | |
| Chacun d'eux racontait un moment tragique de leur vie, ce qui faisait d'eux, des personnes déchirées au plus profond d'eux-même. Mais notre Irlandais gardait en tête que perdre une mère était bien plus difficile qu'un père. Il pensait qu'une maman est bien plus indispensable à un gosse quand celui-ci grandit. Et il le voyait bien. Quand sa femme a perdu la vie, Aaron s'est réellement rendu compte que Jodie avait besoin d'une nouvelle image de femme. Bien sûr, il faisait tout son possible pour endosser également le rôle de mère, mais sincèrement, sur certain point, il n'était pas doué, surtout en ce qui concernait les "problèmes" de fille. Dans ces moments là, il aurait tellement aimé que ce soit quelqu'un d'autre qui aille avec elle lui acheter son premier soutient-gorge, à lui donner sa première leçon à propos du sexe, à la rassurer la première fois qu'elle a eu ses règles. Au fond, en y repensant, c'est assez amusant ce qu'il a pu faire et avec une certaine maladresse. Et d'un côté, c'était assez touchant de voir à quel point il pouvait donner pour son enfant, et ça, même si maintenant, elle a dix-neuf ans.
-Et bien merci d'avoir confiance en moi, ça me fait plaisir, sincèrement.
Maintenant, oui, pourquoi ne pas parler de choses plus gaies autour d'un verre? Le professeur Moire esquissa un sourire en l'entendant, alors qu'il venait tout deux de sortir de la voiture. Il la verrouilla et rangea ses clefs dans la poche de son pantalon. Ainsi, ils s'avancèrent ensemble jusqu'au bar, et notre Irlandais ouvrit la porte, laissant la belle jeune femme entrer avec lui, par simple galanterie. Car oui, les bonnes manières, il les connaissait par coeur. Galant et romantique à souhait, il savait faire sourire les femmes et se démarquer, par la même occasion, de beaucoup d'autres hommes. C'est tellement rare de nos jours de retrouver un semblant de prince charmant, alors lorsqu'on en a une ou deux caractéristiques, il faut le mettre en avant, non?
Il entra donc à son tour dans ce bar et tout deux s'installèrent juste au comptoir. Le barman, qu'il connaissait maintenant très bien et qui restait un de ses fidels amis, lui serra la main et lui demanda comment il allait. Sourire aux lèvres, Aaron répondit qu'il allait très bien et qu'il ne faisait qu'inviter une de ses élèves à boire un verre. A cet instant, Jude lui avoua que ce serait elle qui paierait, car c'était sa tournée. Notre Irlandais tourna la tête vers elle, l'observant avec un regard malicieux. Ensuite, il lui répondit, avec une pointe d'ironie dans sa voix légèrement cassée.
-Je suis galant et un peu macho, donc c'est moi qui paye.
Il l'observa de telle façon à ce qu'elle n'insiste pas. Visiblement amusé, il l'écouta lui demander ce qu'il aimait mis à part les femmes. Oui, un véritable Don Juan, cela, tout le monde le savait. Mais ce n'est pas pour autant qu'il manquait de respect aux femmes.
-Qui te dis que je coures après toutes les femmes? Mais pour répondre à ta question, j'aime aussi beaucoup le jonglage et le cirque.
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