the great escape
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checkmate, bitch.

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AuteurMessage
Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 15/04/2010
nombre de messages : 36874
avatar : nina dobrev.

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MessageSujet: checkmate, bitch. checkmate, bitch. EmptyMer 22 Juin - 22:49

' it’s finally happened.'
'you got your period ? congratulations. '


Il était sept heures passées lorsque se manifesta Edward. Occupée à prêter une lecture plus qu'attentive à la dernière édition de vogue, encore sous papiers brouillons et pochette cartonnées, Constance poussa un long soupir en lisant le 'sos' pas clair du tout que lui lançait Edward, et qui l'invitait à bosser les détails d'une aventure nouvelle autour d'un verre, voire d'un repas. Augusto l'avait évidemment regardée de travers, ne comprenant pas qu'une urgence du côté Hildebrand puisse l'impliquer elle, et pas lui. Elle s'était alors contentée de lui assurer qu'elle n'accepterait rien qui puisse le mettre hors de lui, ce qui réduisait considérablement les possibilités. Tout ça si tant est qu'Edward soit là pour une offre, ce dont elle douta, compte tenu des conséquences désastreuses de la dernière fois. Après avoir offert un baiser tendre à l'italien, ainsi que la promesse de lui ramener de quoi dîner comme le roi qu'il était (un gage de bonne foi qu'elle avait peut-être exagéré pour son propre bien), et de faire ce qu'il voulait d'elle après sous ses draps (ce qui l'avait tout de suite plus intéressé que la nourriture, même si … la nourriture)  elle s'en était allée enfiler une tenue élégante, mais pas trop sophistiquée. Ils sortaient pour un verre, et un dimanche soir de surcroit, elle avait  donc franchement autre chose à faire que de parader dans son combo robe de créateur/rouge à lèvres scintillant/talons. Elle ne pouvait rien oser de trop court, compte tenu de sa promesse à Augusto (et sans aucun doute du temps à New York qui ne permettait pas moins qu'un pantalon), et opta finalement pour un indémodable : pantalon noir, boots à talons épais, et veste en cuir. Le lieu de rendez-vous fixé, le restaurant-bar d'un hôtel chic mais pas trop, sur la septième avenue l'incita à croire qu'elle avait opté pour la meilleure tenue. Ce soir se résumerait aux bases, aux classiques. Deux meilleurs amis qui ne se prenaient plus la tête avec les apparences, puisque les leurs étaient foncièrement grandioses, et siroteraient tranquillement un verre autour d'une conversation qu'elle devinait particulièrement intéressante d'emblée. Il avait insisté via message, et avait utilisé le mot 'urgent', ce qui généralement sonnait l'alerte rouge. Ils étaient, Edward, Augusto, Manon et elle-même, toujours capable de s'en sortir seuls et le faisaient sans que les autres aient même le temps de savoir. Mais en de rares occasions, l'un des quatre fantastiques se dévouait pour sauver la mise à un autre. La définition même de l'amitié. Une fois arrivée à bon port, elle se glissa vers l'accueil où Edward l'attendait. Pour changer des salutations d'usages, Constance, d'humeur égale voire presque bonne, déposa un baiser tiède sur sa joue. « .Tu as une mine effroyable. » commenta-t-elle, de son habituel ton moqueur. Pourtant, Edward n'en perdait pas de son panache, moins encore de son élégance, et elle se félicita de compter cette inénarrable gravure de mode parmi ses plus proches amis. Sa main, jusqu'alors nichée dans le creux saillant de sa nuque, glissa malicieusement vers son bras, l'incitant ainsi à guider la danse toute subtile qui les mèneraient vers leur table. Un serveur tiré à quatre épingles et visiblement soucieux de s'occuper de ces deux clients particulièrement exigeants, s'occupa de les installer à une table pour deux en retrait, niché dans un coin où la lumière tamisée donnait tout de suite un aspect plus romantique à cette escapade improvisée. De quoi faire jubiler Constance, qui n'en demandait pas tant. Les cartes se trouvaient déjà sur la table, et Constance, une fois, assise, s'empressa d'en prendre une. Huit heures, et faim arrivait à peine. En guise d'apéritif, elle décida qu'il serait de bon ton de respecter ses propres classiques (ce soir était le soir des classiques après tout, elle-même l'avait décrété) et commanda une coupe de champagne de la maison Veuve Clicquot. Une touche de France dans la grosse pomme, voilà de quoi la mettre dans d'encore meilleures dispositions. Une fois la commande passée et les jambes croisées sous la table, Constance s'installa au fond de son siège.   « .Qu'as-tu fait cette fois ?. » finit-elle par demander, visiblement satisfaite de sa commande, du cadre, et de sa compagnie, et surtout d'humeur taquine, et définitivement trop impatiente d'entrer dans le vif du sujet pour s'attarder sur les formules d'usages. Il allait bien, elle le savait, sinon elle serait déjà en train de le conduire à l'hôpital. De même, il ne pouvait lui demander un service, puisqu'il lui devait déjà un et que son ardoise n'était pas à rallonge (ah, l'amitié). Techniquement, Il ne pouvait décemment rien lui demander. Pas depuis son histoire de type, et de campagne politique qui avait excédé tous le monde, l'italien en pôle position. Ou du moins, il ne pouvait rien lui demander de trop grave, ou sans prendre le risque de définitivement prendre une baffe à l'italienne.   « .Je t'écoute, mon mignon. » insista-t-elle,  en croisant les bras autour de sa poitrine. Le serveur vint déposer leurs boissons sur le bord de la table, et Constance, délecté de ce repas impromptu, jeta un coup d'oeil déjà régalé à sa coupe avant de la prendre entre ses doigts fins. Pas besoin de se faire prier. Elle leva son verre dans sa direction, prête à trinquer, mais sa ravisa presque aussitôt.   « .On peut trinquer, au moins… ?. » questionna-t-elle, suspicieuse. Pas qu'elle ait besoin d'une excuse pour trinquer, mais en fonction d'Edward et de ce qu'il lui apportait aujourd'hui,  la soirée pouvait prendre un tournant radical.
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MessageSujet: Re: checkmate, bitch. checkmate, bitch. EmptyVen 29 Juil - 0:51

' I think I'm pregnant.'
' The number you are trying to reach is no longer in service.'

Les dernières semaines avaient été extrêmement mouvementées. Depuis que Laureen avait quitté son domicile – et par conséquent New York – le rythme de vie (ou plutôt de soirée) d’Edward avait pris une allure infernale. Il ne s’arrêtait jamais et la fatigue commençait sérieusement à se faire ressentir, physiquement comme moralement. Depuis un peu plus d’une vingtaine de jours désormais, il avait enchaîné les relations avec des inconnues comme il ne l’avait jamais fait auparavant. Et à la vue de son passif très chargé, ce n’était pas un mince exploit qu’il venait d’accomplir. L’égo gonflé au maximum, il n’était pas peu fier de lui et affichait un sourire conquérant depuis quelques jours. Un sourire qui s’était rapidement effacé de son visage ce matin lorsqu’il avait reçu un appel d’une de ses conquêtes. Habituellement, il évitait toujours de donner son numéro et il ne savait pas comment elle avait pu se procurer le sien. C’était d’ailleurs pour éviter ce genre d’appels, pour faire en sorte que les coups d’un soir le restent, qu’il ne donnait jamais son numéro. Le début de la conversation lui avait d’abord fait penser à une déclaration d’amour passionnée d’une fille complètement dérangée, puis les choses s’étaient rapidement empirées. Après quelques répliques assassines de la part d’Edward, elle lui avait fait part de la réelle raison de son appel. Une raison qui l’avait pris de court, le laissant bouche bée pendant de nombreuses secondes, avant de raccrocher au nez, sans dire le moindre mot. Une raison qui l’avait fait réfléchir, pire qui l’avait hanté toute la journée. S’il trouvait habituellement toujours une parade, un moyen de s’en sortir – c’était un Hildebrand après tout – il était cette fois-ci, complètement perdu. Elle était enceinte. De lui, elle lui avait bien précisé, au moins cinq fois, qu’il était le seul avec qui elle avait couché. Elle s’attendait sûrement à ce qu’il la traite de traînée, ce qui au passage, était totalement véridique dans l’esprit d’Edward. Mais non, rien. Aucun mot n’était sorti de sa bouche, lui qui faisait habituellement étalage de sa répartie à qui voulait bien l’entendre, n’avait pas su prononcer le moindre mot en guise de réponse. Alors il avait d’abord pensé à faire le mort, à changer son numéro de téléphone et à faire en sorte qu’elle ne soit plus jamais capable de reprendre contact avec lui, mais il n’était pas réellement convaincu qu’il s’agissait de la meilleure solution à prendre. Alors, il avait fait ce que toutes les personnes normales – entendez par là, ordinaires, pas autant exceptionnelles que lui – faisaient lorsqu’elles avaient un problème. Il demanda de l’aide, ou plutôt, il demanda Constance. Un simple message pour lui fixer un rendez-vous avec la mention « urgent » indiquée suffisait, il le savait. Ils – les quatre fantastiques – n’étaient pas du genre à demander l’aumône, mais les rares fois où ils demandaient de l’aide, ils savaient qu’ils pouvaient compter les uns sur les autres. Vêtu d’une simple chemise, d’un jean et d’une veste d’été, il attendait Constance dans l’accueil du Carlyle, un hôtel assez chic avec un bar de qualité. Elle apparut, pile à l’heure et resplendissante comme toujours et Edward était partagé entre le soulagement d’être enfin sur le point d’en discuter avec quelqu’un et l’appréhension de faire face à une Constance qui ne se priverait certainement pas pour le juger. A peine arrivée qu’elle se moquait déjà de lui et de son apparence marquée par ces semaines à enchaîner les fêtes (publiques comme plus privées). « Merci. Toi aussi tu es très en beauté. » répondit-il, de manière assez fourbe, faisant mine d’ignorer la précédente critique. Il allait de toute façon faire face à de plus grandes moqueries dans quelques instants, il en était persuadé, alors il n’avait aucun intérêt à se formaliser d’une telle réplique qui était somme tout plutôt classique chez Constance. Quelques instants plus tard, ils étaient installés à table, une coupe de champagne à la main. Comme il pouvait s’y attendre, Constance ne se fie pas prier pour entrer directement dans le vif du sujet en lui demandant ce qu’il avait fait. S’il eut dans un premier temps envie de répondre du tac au tac « un bébé », juste pour la beauté de la réplique, il décida finalement de se contenir. Après tout, la situation ne le faisait pas vraiment rire (même s’il ne doutait pas un instant que Constance la trouverait plutôt cocasse). « Disons que pour une fois, j’ai bien merdé. » lâcha-t-il, sobrement. Si cela pouvait paraître hautain de sa part (il n’en avait d’ailleurs rien à faire), il y avait pourtant une petite part de vérité là-dedans. Edward Hildebrand ne faisait que très rarement des erreurs. Ou plutôt, les gens entendaient très rarement parler de ses erreurs, puisqu’il s’arrangeait toujours pour régler les problèmes, seul, avant qu’ils ne se sachent. Alors qu’elle l’interrogeait du regard pour avoir davantage de précisions, Constance leva son verre. « Trinquer oui. Après tout, boire pour oublier, c’est peut-être ça la solution. » Et Dieu savait que s’il n’arrivait pas à trouver de solution satisfaisante à la suite de ce rendez-vous, il allait certainement passer la nuit à s’enivrer comme jamais, jusqu’à tomber, ivre mort. « Alors, par où commencer… » amorça-t-il, hésitant. Si pour certaines personnes, l’arrivée future d’un enfant était une excellente nouvelle – allez savoir pourquoi – dans son cas, c’était tout le contraire, et l’expliquer à voix haute était d’une difficulté bien supérieure à ses attentes. Puis, après une profonde inspiration, il se lança finalement. « Bon… J’ai commencé par entamer une perfect week et comme j’étais au meilleur de ma forme j’ai voulu poursuivre sur un perfect month. Là ça fait un peu plus de trois semaines et ce matin j’ai eu des nouvelles d’une des filles du début. » La partie la plus facile était passée, celle où il devait remettre les choses dans leur contexte. Maintenant arrivait le plus compliqué. « Jusque-là, rien d’anormal, elles tombent toutes amoureuses… Sauf qu’elle ne m’appelait pas pour me demander de l’épouser… » poursuivit-il, armé de son habituel sourire fier et charmeur lorsqu’il racontait ses exploits. Et, finalement, il lâcha la bombe. « Je l’ai mise enceinte… » Et contrairement à ce qu’il avait prédit, il ne paraissait pas du tout nerveux. Non, son visage était plutôt partagé entre la gêne d’avoir fait une telle connerie et l’amusement d’une histoire qui était trop grosse pour être vraie. Malheureusement pour lui, vraie, elle l’était. Puis, reprenant conscience de la situation dans laquelle il s’était mise, il ajouta. « Qu’est-ce que je vais faire Constance ? Je suis trop jeune pour mourir. » Avoir un enfant n’était certainement pas dans ses plans et devenir papa signifierait la mort de toutes ses habitudes, tous ses hobbies, de sa vie en générale. Il n’était certainement pas prêt pour ça, pas prêt pour autant d’engagement, lui qui n’avait jamais été capable de rester fidèle à une personne au-delà de quelques mois.
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