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we are survivors - pv

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MessageSujet: Re: we are survivors - pv we are survivors - pv - Page 2 EmptyDim 13 Mar - 17:48

Dans d’autres circonstances, Malia lui aurait assené quelques remarques et mauvais regard digne de sa personne. Mais pour l’heure, tout ce qu’elle peut faire, c’est de se pincé les lèvres et détourné le regard. Elle n’a pas la force de porter son regard amoché sur sa personne. Si lorsqu’elle eut terminé de parler de sa petite histoire, un poids s’était soulevé de son cœur, même après que la réalité ai éclaté et qu’il sut ce qu’il fallait savoir, le poids est rapidement retombé. Malia ne se sent pas d’avantage libérée. Comme si elle avait ajouté un poids en plus sur cette affaire. Lincoln. Si son but premier était de le protéger de tout ça, elle sentait qu’au fond elle l’avait mêlé à toute cette merde. Elle s’en voulait pour ça. Elle l’avait imaginé de nombreuses fois, le moment où il comprendrait tous. Mais jamais, ô grand jamais, elle n’aurait imaginé se retrouver sur un lit d’hôpital, amoché comme jamais, fuyant sa famille et à lui révélé l’histoire aussi facilement. Elle lui demande de se calmer, il en a besoin et elle aussi, sa voix résonne dans sa tête, entretenant ainsi son mal de crâne. Mais ça ne fait qu’empirer la chose. Il lui hurle dessus qu’il est calme. Elle grimace. Mais bien sûr. Elle est peut-être fatiguée, au bout de sa vie, mais elle n’est pas conne. Il se reprend, la voix plus ‘calme’. Elle hausse nonchalamment les épaules, elle ne sait pas quoi dire. Elle n’a pas non plus envie d’approuver ses dires, qu’il est la cause principale de tout ça. Elle baisse la tête et soupire légèrement. La vie semble s’acharner sur elle. Elle frissonne quand elle évoque qui sont les coupables, un sourire en coin presque méchant sur les lèvres. Jamais il ne le ferait de sa propre main, il est trop lâche pour le faire. Il préfère tellement user de ses pions. N’empêche, elle doit bien l’avouer, pour le coup, il a choisi des bons sujets. Ils n’y sont pas allés de mains mortes. Elle déglutit difficilement quand elle se met en tête que tout ça, ça ne représente rien. Elle interprète mal ses paroles. Non, elle ne regrette pas de l’avoir fait mais là, à ce moment-là, elle regretterait presque de lui avoir dit. Elle aurait dût tenir un peu plus longtemps que ça, et pas lâcher le morceau aussi facilement. Pourtant, ses émotions représentent un monstrueux bordel. Elle le regarde, imprime chacun de ses traits dans sa mémoire, des traits qu’elle ne connait que trop bien mais qu’elle enregistre à chaque fois, de peur de ne pas le revoir le lendemain. Son cœur d’artichaut ne résiste pas longtemps à sa belle gueule. Si sa tête lui dit : regrette, son cœur pense tout autre chose, appréciant le fait qu’il sache la vérité et qu’elle n’ait plus le mauvais rôle à présent. Si bien qu’elle ne s’arrête pas lorsqu’il lui prend les mains, lorsqu’elle lie ses doigts aux siens, qu’elle hoche la tête, acceptant sa proposition complètement folle de venir habiter chez lui, qu’elle se lève pour le prendre dans ses bras en lui murmurant un merci. Elle ne sait plus quoi penser, elle ne sait plus quoi ressentir. Elle sent ses joues humides, elle se rend compte qu’elle pleure silencieusement depuis tout à l’heure. Elle sourit, amusé de son de rien. Elle roule des yeux à sa réplique. « .oui, c’est bien pour ça que je te le dis. » elle se redresse, ses mains ne quittent pas les épaules de Lincoln. Plus un soutien pour ne pas tomber qu’autre chose. Elle est douloureuse de partout et au lieu de rester tranquillement dans son lit, elle n’en fait qu’à sa tête. Malia. Elle sourit, un vrai sourire, pour la première fois depuis ce matin. « .je pleure parce que j’ai mal crétin. » c’est aussi la première fois qu’elle évoque sa douleur. Doucement, il essuie ses larmes avec son pouce, elle le laisse faire avec plaisir, si elle le fait elle-même, pas sûre qu’elle garde la vue. Elle pourrait presque rire, vraiment lorsqu’il lui dit de se trouver une épaule pour pleurer. « .ah ah ah. » qu’elle lui lance en tirant la langue. D’une, Malia n’est pas le genre à pleurer sur une épaule et de deux, elle sait très bien que Lincoln n’est pas fait pour le job. Elle relâche sa pression de ses épaules et s’assoit sur le bord du lit. « .ne t’inquiète pas pour ça. » elle se laisse glisser dans le lit lorsqu’il se lève, lui informant qu’il va remplir les papiers. Elle hoche la tête et le laisse partir. Elle s’allonge sur le dos et regarde d’un air vague le plafond de la chambre, il n’a rien d’intéressant mais c’est clairement reposant. Ses mains jointes au niveau de son ventre, elle essaye de se remémorer les évènements passés. Seule avec ses pensées, elle s’effare face à la situation. Elle se relève d’un bond, lui arrachant une plainte verbale. Une de ses mains au niveau de ses côtés et une sur le front. « .c’est pas vrai. » elle secoue la tête de droite à gauche. « .t’es folle. Sérieux, t’es folle. » voilà, qu’elle se parle à elle-même maintenant. « .aish, habiter chez lui, non mais t’es pas bien ! » elle fait des grands gestes avec ses bras, elle parle comme si elle avait son double devant elle, comme si elle était la voix de la sagesse. « .t’as encore succombée pour ses beaux yeux, irrécupérable. Franchement. » elle se relaisse tomber sur le dos. Et maintenant ? Qu’est-ce qu’elle fait hein ? Elle ferme les yeux quelques secondes et se rend compte à quel point elle est fatiguée. Les secondes s’écoulent, les minutes passent et la jeune femme est sur le point de s’endormir. La porte s’ouvre sur Lincoln, le bruit la réveille et elle se redresse. Elle tente de se réveiller. « .hum. » gémit-elle en guise de réponse. Elle laisse glisser ses jambes dans le vide et s’arrête. « .t’étais sérieux quand tu disais que j’allais habiter chez toi ? » sa voix est légèrement endormit.

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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: we are survivors - pv we are survivors - pv - Page 2 EmptyDim 20 Mar - 12:38


Les larmes de Malia le laissent pantois. Il a pensé à toutes sortes d'explications sauf à la douleur. La plus logique de toutes. Pour un infirmier, il est à côté de la plaque. « Ah … Bah oui, bien sûr. » dit-il en se passant une main dans le creux de la nuque. « Tu aurais dû me dire dès le début que tu souffrais, je t'aurai donné plus d'anti-douleurs. » Il la rabroue sans grande gentillesse parce qu'elle sait tout comme lui qu'il est difficile en tant que personnel hospitalier de faire parler les patients. Il grommelle dans sa barbe mais redevient moins taciturne quand elle lui tire la langue pour se moquer de lui. Il lui fait une grimace avant de la quitter pour signer tous les formulaires. Ce qu'il fait assez vite pour revenir auprès de Malia. Maintenant qu'il est au courant que Cooper la harcèle, il ne supporte pas l'idée qu'elle reste trop longtemps sans personne à son chevet pour empêcher son plus vieil ennemi de l'atteindre. Le léger murmure qu'il entend lui confirme que Malia était bel et bien en train de se reposer dans le lit. Cependant, il ne s'en veut pas de la réveiller pendant cette micro sieste car il a envie de partir de l'hôpital pour rentrer chez lui. Chez eux. Dans la maison de ses parents qu'ils vont devoir partager quelques temps. Il ne sait pas trop comment appeler cette cohabitation plus ou moins forcée donc il se contente de lui proposer de rentrer. Simple mais efficace comme tout ce qu'il dit généralement. Pendant que Malia se redresse, le jeune homme fait rouler le fauteuil roulant jusqu'à elle. Il est arrêté dans son élan quand elle lui pose la question fatidique. Sans le vouloir, il vient de lui fournir l’échappatoire rêvé pour revenir en arrière et annuler sa proposition. Lincoln laisse passer quelques secondes et réfléchit à ce qui est le mieux pour eux. Sans réellement comprendre pourquoi, il se surprend à vouloir férocement garder un œil sur elle pour qu'il ne lui arrive plus rien de mal. « Tu m'as vu plaisanter à ce sujet ? N'essaye pas te défiler maintenant Malia Williams. » Tout en lui répondant, il hausse les sourcils en lui faisant signe de se préparer pour qu'il la porte et l'installe correctement dans le fauteuil. En la prenant sous son aile, il a fait le bon choix. Il le sait, il le sent. Satisfait de lui-même, l'infirmier attrape les effets personnels de la jeune femme et lui pose le tout sur les genoux. « Je dois passer aux vestiaires me changer et je te ramène pour que tu te reposes. » L'énonciation du programme est court. Il ne pense pas aux détails comme le fait qu'elle voudra certainement passer chez elle prendre quelques affaires de rechange ou si elle a des habitudes particulières. Non Lincoln est bien trop centrée sur son organisation à lui pour penser plus loin. Ce qui fait de lui un homme dans toute sa splendeur. Connaissant l'hôpital sur le bout des doigts, il les dirige sans problème au travers de tous ces couloir blancs qui se ressemblent tous. Il pensait que le chemin se ferait rapidement mais c'était sans compter sur les rumeurs qui vont bon train dans ce lieu où tout s'apprend en quelques minutes à peine. Forcément, des bruits de couloir ont circulé : l'une d'entre eux se trouvait être dans un piteux état. Les plus discrets du personnel se contentent de leur jeter des regards appuyés et dévisagent Malia en spéculant mentalement sur ce qu'il lui est arrivé. Les plus sans-gêne viennent directement la voir pour lui poser des questions indiscrètes. Ce qui force Lincoln à s'arrêter tous les trois mètres. Si cela ne tenait qu'à lui, il lui enverrait tous au diable. Mais c'est à Malia de voir si elle souhaite s'embrigader dans des explications foireuses ou non. Lui, après tout, n'est que son chauffeur pour l'instant. Néanmoins, quand les questions ne font trop précises, proche de l'atteinte à la vie privée, il pousse un grognement distinct et lance un regard à vous geler les entrailles sur place. Généralement, il fait son petit effet et ils peuvent repartir. « Tous des commères. » Maugrée-t-il après une énième tentative de la part d'une interne de se renseigner style de rien. Ils arrivent aux vestiaires non sans mal et soulagement ultime, ils sont seuls. Le jeune homme se rend à son casier, enlève sa blouse et son t-shirt de travail. Il se retourne vers Malia, torse nu et lui lance une œillade un brin coquine. « Allons Williams, ne sois pas si perverse dès les premières minutes de notre colocation. Un peu de tenue, retourne-toi. » dit-il tout en posant ses grandes mains sur les cuisses de la brune. D'une légère pression, il la fait tourner avec le fauteuil pour qu'elle lui tourne le dos. Lincoln ne peut s'empêcher de rigoler comme un gamin, ravi de sa farce. « Détends-toi Malia, ce n'était qu'une blague. Souris. Non mieux, ris. Tu me connais, j'ai un humour de merde. » Il en est conscient et fier qui plus est. Il lui a chuchoté ses mots à l'oreille avant de se relever et d'aller enfiler de quoi cacher son corps. Deux minutes plus tard, il est prêt à partir.
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MessageSujet: Re: we are survivors - pv we are survivors - pv - Page 2 EmptyDim 3 Avr - 12:56

Elle lève les yeux au ciel, un demi-sourire sur les lèvres, légèrement amusée par sa réaction lorsqu’elle lui parle de sa douleur. A vrai dire, elle ne s’en offusque pas. Elle hausse simplement les épaules, comme si ce point était secondaire à tout ça. A quoi bon, certes, la douleur aurait diminué mais elle se serait aussi retrouvée complètement shooter et dans l’incapacité de lui parler comme elle le fait depuis qu’elle est arrivée aux urgences. En y réfléchissant, elle préférait souffrir, aller savoir pourquoi. Ce qui réveille en elle, sa réflexion d’infirmière. Cela lui fait penser que si elle arrive à parler comme ça et à bouger comme elle le fait, elle n’a ni de côtes cassées, ni brisées. Ce qui est une excellente chose en soit. Parce qu’elle en a vu des côtes cassées et brisées, c’est réellement pas beau à voir et les patients sont généralement obligés de rester immobiles pendant plusieurs jours –ce qui augmente aussi les risques de complications liées à cette immobilisation. Elle a au pire des côtes légèrement fêlée et surtout de très gros hématomes. Enfin, elle le saura quand les résultats seront sortis. Elle soupire légèrement et se rallonge lorsqu’il part faire les papiers pour sa sortie. Ses pensées s’embrouillent, elle a l’impression d’avoir le cerveau qui chauffe à mesure qu’elle essaye de comprendre ce qui vient de se passer. Elle venait d’accepter sa proposition. Celle d’habiter chez lui. A vrai dire, maintenant, elle se demande pourquoi chez lui. Elle pouvait très bien rester à l’hôpital –bon, ça augmentait les risques de se faire reconnaître et de voir débarquer la marâtre à l’hôpital. L’image de son arrivée en faisant un scandale la fait doucement sourire jaune. Et puis elle pouvait très bien rester chez elle, après tout, quelques jours de repos après tout ça sont les bienvenus. Ce n’est plus tant la question du pourquoi elle a accepté qui la tourmente, mais plutôt ce qui la pousser à faire ce choix, de son côté à lui. Elle se pince légèrement les lèvres et s’endort. Fatiguée de tout ça, fatiguée de réfléchir. () Cela ne faisait que quelques minutes qu’elle s’était endormit et pourtant, elle avait l’impression d’avoir dormit des heures. Elle pose son regard fatiguée sur le jeune homme, accompagné d’un fauteuil roulant. Elle sourit timidement et réprime un bâillement avant de lui demander si sa proposition était sérieuse. Sait-on jamais, peut-être que sur son chemin il s’est ravisé. Apparemment pas. Il était sérieux et il compte bien tenir sa promesse. « .d’accord, d’accord. j’ai rien dit. » lâche-t-elle en se redressant pour qu’il l’aide à se mettre dans le fauteuil. Malia tente de se mettre dans une position convenable. « .d’accord. je te suis ... enfin tu me pousses quoi. » la jeune femme pose ses mains sur son sac posés sur ses genoux. Concentrée sur ses mains, elle les fourre dans son sac à la recherche de son portable. Eteint. Plus de batterie. Elle serre légèrement la mâchoire et le remet dans son sac. La traversée de l’hôpital jusqu’aux vestiaires fut la plus longue de toute sa vie. Pire que celle qu’elle a dû faire en traversant l’hôpital du troisième étage à la réanimation en faisant un massage cardiaque sur une personne. Pour cause, à chaque fois qu’ils traversaient trois mètres, ils se faisaient accoster par le personnel. Beaucoup trop curieux à ses yeux. Elle ne savait pas trop comment répondre, les envoyer chier ? Elle se serait fait démasquer du premier coup, ne rien dire et risquer d’autre questions ? Alors elle laissait faire, elle faisait des signes de têtes, faisant semblant d’être trop fatiguée pour répondre. Si bien qu’au bout d’un moment, elle se demandait quand est-ce que Lincoln allait entrer en action. Il le fit, à certains moments, quand les questions étaient trop forcées. « .je suis tout à fait d’accord. » qu’elle répond sans être vraiment inviter à son tous des commères. L’hôpital ? Pire que le quartier de Wisperia Lane. Vraiment. Après ça, le chemin fut plus calme. Perdue dans ses pensées, elle ne remarque pas son arrêt dans les vestiaires. Elle commençait à avoir mal aux fesses avec ce fauteuil. Elle plaint de tout son cœur les personnes qui se retrouve coincé dans ces choses-là. Lorsqu’elle se redresse, son regard se pose sur le dos nu de Lincoln. Pour la première fois, elle remercie son visage tuméfié de cacher les rougeurs qui atteignent ses joues. Elle se mord les lèvres et se fige d’un coup quand il se retourne. Elle roule des yeux. Elle ? Perverse ? Ouais bon, un peu mais là ce n’était pas voulu. Il ne lui laisse pas le temps de répliquer qu’il la pousse de l’autre côté. Elle émet un grognement. Et s’empêche de rire lorsqu’il parle de nouveau. « .Ah. Ah. Ah. Tu entends comme je ris ?! » elle tourne la tête vers l’arrière, le mouvement lui arrache une grimace. Elle le regarde. « . De une, je ne suis pas perverse, je m’informe et puis entre nous, ce n’est pas comme si je ne t’avais jamais vu torse nu. C’est donnant-donnant, tu m’as vu aussi hein ! » elle affiche un sourire amusé avant de se tourner à l’aide des roues. « .et de deux, c’est impoli de montrer le dos à une personne quand on lui parle. Tu vas devoir faire avec ! » elle dandine de la tête, fière de sa connerie. Il est prêt. « .est-ce que je pourrais passer chez moi vite fait, histoire de prendre quelques affaires ? » demande-t-elle en croisant les bras contre sa poitrine. Non pas qu’elle veuille s’installer complètement chez lui, mais si il est vraiment question de colocation entre eux, elle va avoir besoin de quelques affaires personnelles. « .est-ce qu’on t’as dit quand est-ce que les résultats allaient sortir ? » Oui, parce qu’après tout, elle est curieuse de voir le résultat.
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MessageSujet: Re: we are survivors - pv we are survivors - pv - Page 2 EmptyVen 20 Mai - 15:27


Pire que des abeilles devant un pot de miel. Les visages de leurs collègues défilent sous les yeux effarés du Collins qui n'arrive pas à faire trente centimètres sans devoir s'arrêter le temps que Malia réponde à quelques questions trop indiscrètes. Si cela ne tenait qu'à lui, il foncerait dans le tas, quitte à écraser quelques pieds, rien que pour être tranquille. A défaut de ce mauvais traitement physique dont il rêve, il se permet juste un commentaire. Bien vite approuvé par la jeune femme en fauteuil roulant. Une légère risette mutine fend le visage de Lincoln. Malia Williams d'accord avec lui sans rechigner ou se plaindre à tout va, on progresse mine de rien. Sans émettre un commentaire supplémentaire, l'infirmier les conduit jusqu'aux vestiaires où il entreprend de se changer. Mais auparavant, il compte bien l'enquiquiner un peu. Ceci dit, il n'a pas songé un seul instant au retour qu'il se prendrait en pleine face. Sa collègue a repris du poil de la bête et le lui montre clairement. C'est lors de ces courts moments partagés que Lincoln pourquoi il a été aussi blessé par la soit-disant trahison de la brune. Parce qu'il tient sans doute possiblement à elle. « Tu t'informes ? Tu veux vérifier que la marchandise est à ton goût ? Tâter peut-être comme le feraient les vieilles rombières en quête d'un peu de chair  fraîche. » Lincoln ressemble à un acteur de vaudeville qui se complaît dans le drame excessif. Néanmoins leur entente est redevenue comme avant. A San Francisco, ils se taquiner à journée entière et rien ne pouvait les séparer. Après des disputes et des mois sans se calculer, la roue tourne. « Si un jour tu me parles de la salle de bain pendant que tu te douches, tu m'autorises donc à entrer ? Ça devient intéressant. » Lubrique qu'il est, il voit toujours les avantages qu'il peut soutirer de toutes les demoiselles. Comme le dit si bien Malia quand il s'agit de lui : elle va devoir faire avec. N'ayant jamais vécu avec une autre personne que lui-même (si on oubli toutes les années passés avec ses parents où ils traînaient au maximum dans la rue pour les éviter), Lincoln va devoir faire un travail sur lui-même pour faire en sorte que tout se passe pour le mieux. Certes ce n'est pas gagné. Sa veste sur le dos, il est prêt à décoller. Le jeune homme vérifie qu'il a bien pris toutes ses affaires, referme son casier et hoche la tête en guise d'affirmation. « On peut passer chez toi. » Répond-t-il de façon laconique. Lincoln reprend sa place derrière le fauteuil roulent et recommence à pousser pour qu'ils quittent (enfin) définitivement l'hôpital. Maintenant qu'il n'est plus dans le feu de l'action et qu'il peut se poser tranquillement pour réfléchir, il réalise ce que va impliquer le fait d'avoir Malia comme colocataire. Il va lui servir de chauffeur à chaque fois qu'elle souhaitera entreprendre quelque chose car elle n'est pas prête de pouvoir conduire toute seule. Il va probablement tomber sur ses petites culottes, ce qui engendrera des situations cocasses. Il n'a pas vraiment pensé à toute cela quand il l'a pratiquement forcé à emménager avec lui. Sa vie de célibataire endurci pour prendre un grand tournant. Il se penche en avant pour écouter la question qu'elle lui pose. « D'ici quelques jours, je n'ai pas de date précise. » A vrai dire, il n'a pas non cherché à se renseigner de ce côté là. Trop pressé de pouvoir la soigner et peut-être de la garder un peu plus pour lui, le châtain n'a pas jugé utile de demander des informations complémentaires. « Pourquoi, t'es déjà pressée de me quitter ? » Dit-il sur un ton raillant. Son expression est indéchiffrable. Avec Lincoln, on ne sait jamais si c'est de l'humour ou s'il est réellement sérieux quand il s'exprime. Peut-être un peu des deux à la fois. Il serait bon de la chambrer pour que la bonne humeur règne entre eux mais au fond, il aimerait savoir si elle veut s'en aller loin de lui le plus vite possible. Ses pensées étant en totale contradiction, il soupire tout en se dirigeant vers le parking. Sa voiture les attend sagement et il aide Malia à s'installer dans son carrosse. Son véhicule n'est pas forcément à une personne « handicapée » mais elle va devoir faire avec. Trente secondes plus tard, il est derrière le volant et trifouille dans la poche de sa veste à la recherche de son  paquet de cigarettes. Sa tête se tourne vers la brune et c'est avec un sourire angélique qu'il lui en tend une. « ça te tente ? » Oh, il ne se fait pas de grandes illusions à ce sujet, Malia va lui foutre un bon gros non dans la figure mais il s'en amuse déjà. Ils sont tellement différents que tout en devient comique. La première bouffée est un vrai moment de plénitude. De l'extase à l'état pur pendant que la nicotine se répand au travers de son corps. Par politesse, il recrache la fumée par la vitre ouverte pour ne pas intoxiquer Malia. « Simple question : ta famille ne va pas trouver étrange que tu débarques fracassée ? Et qu'ensuite tu prennes des affaires pour te barrer avec le premier venu ? » L'interrogation se veut banale mais Lincoln est très curieux à ce sujet. Il n'est pourtant pas à cheval sur les grands principes de vie, la morale n'est pas son fort mais il trouve cette attitude étrange. C'est pour dire à quel point il est étonné de constater qu'une fille comme Malia agisse de la sorte. Sans plus attendre, il démarre pour s'engager sur la route qui mène vers la bâtisse des Williams. Après tout, les querelles de famille et tout ce qui en découle, ce n'est pas son problème.
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MessageSujet: Re: we are survivors - pv we are survivors - pv - Page 2 EmptyLun 13 Juin - 23:42

Elle joue nerveusement avec ses doigts tandis qu’ils traversent difficilement les couloirs de l’hôpital en direction des vestiaires. Une route compliquée, semée de curiosité malsaine qui la fait sourire en coin, surtout quand elle se rend compte que la majorité des visages qu’elle voit lui sont inconnus. Presque excédée par ce trop-plein d’inquiétude mal placée, elle approuve les dires du Collins, après tout, il a raison. Ce sont des commères, point barre, pas besoin de tergiverser sur ce qui est et ce qui n’est pas. Elle soupirerait presque de soulagement quand elle se rend compte qu’ils sont arrivés dans les vestiaires. Son nez se plisse face à l’odeur des vestiaires des mecs. Typique. Le mot s’applique aussi à la petite mise en scène du Lincoln qui se veut la jouer prude. Mais elle n’en démord pas. Pas avec elle, et il sait très bien qu’elle a vu plus. « .tsss. » qu’elle sifflote en roulant des yeux, amusée de son comportement. « .oh. entre nous, j’pas besoin de vérifier la marchandise. » elle croise les bras contre sa poitrine, un léger sourire en coin. « .te tâter ? aller, ça te ferais trop plaisir ! » leur échange lui rappelle quelques mois en arrière, où tout était simple, enfin, à leur façon. Parce qu’à vrai dire, ça n’a jamais été vraiment simple entre eux, enfin, surtout du côté de la williams qui a pendant des années durant, nourrie un amour à sens unique pour le jeune homme. Elle n’a jamais vraiment sautée le pas, elle n’a jamais eu le courage pour le lui avouer, leur amitié était trop précieuse à ses yeux pour la gâcher avec un amour de gamine. Pourtant, elle lui en a laissé des pistes, des sous-entendus, mais ils sont souvent passé à la trappe, se perdant dans ce jeu de piques et de taquineries. La voir sous la douche ? « .intéressant ? mon cul ouais. » lâche-t-elle, une grimace tordant son visage. « .avoue t’en rêves ?! » dit-elle en soupirant. Nota Bene : bien fermer la porte à clé de la salle de bain et prendre ses précautions avant. Elle secoue légèrement la tête et sent une légère douleur en bas de son cou. Il faut qu’elle se calme, la douleur est toujours présente. Elle regarde rapidement l’état de ses mains, elles sont griffées de partout. Ils ne l’ont pas raté et elle n’ose imaginer le reste de son corps. Lincoln termine rapidement de se changer, elle en profite pour lui demander si il est possible qu’elle passe chez elle avant, juste histoire de prendre quelques affaires. Elle entend un bruit de casier se fermer et il approuve rapidement. Ses lèvres s’étendent légèrement dans un sourire triste. Il reprend sa place derrière le fauteuil. Malia se perd dans ses pensées, le regard vide face à elle. Est-ce une bonne idée, cette histoire de colocation ? Après tout, si l’autre couillon veut recommencer, il y arrivera. La seule chose qu’elle redoute actuellement c’est qu’il s’en prenne à Lincoln. S’en prendre à elle ? Ça passe à moitié, elle encaisse mais pas sûre qu’elle encaisse le fait de mettre Lincoln sur la table. Et elle s’en voudrait probablement toute sa vie s’il lui arrivait quelque chose par sa faute. Elle soupire, les yeux fermés, elle encaisse la vague de douleur qui la prend. Elle le questionne rapidement sur l’arrivée des résultats, dans pas longtemps. Elle baisse la tête, tant que les résultats ne sont pas sortis, on ne peut rien affirmer. Mais bon, si on l’autorise à quitter l’hôpital maintenant c’est que ce n’est pas si grave, si ? Ils passent rapidement la porte de derrière et l’air frais de la matinée lui caresse le visage, rendant ses hématomes un peu moins douloureux. Elle remarque rapidement la voiture de Lincoln garée sur le parking, ses mains se resserrent sur son sac, évitant de croiser les regards des passants. Lincoln l’aide à monter dans la voiture tant bien que mal. Une fois à l’intérieur, elle attache sa ceinture et la tient légèrement éloignée de sa poitrine, juste histoire de ne pas trop appuyer dessus. Elle suit du regard l’avancé du châtain qui s’installe siège conducteur. Son regard le quitte quelque secondes pour mâter un peu la carrosserie. Malia a toujours aimé les voitures et ça depuis qu’elle est gamine. On la prenait presque pour un extraterrestre quand elle s’incrustait dans les conversations des garçons. Tenter quoi ? Elle détourne son regard du logo pour le regarder, un paquet de cigarette tendu vers elle. « .tu te fous de ma gueule  c’est ça ? » lâche-t-elle ne le toisant du regard, ouais, c’est probablement ça. « .j’ai une tête à fumer ? » Tout le monde sait que Malia ne fume pas. Cela ne semble pas l’arrêter de s’intoxifier les poumons, écœurée, Malia roule des yeux et détourne la tête vers la fenêtre. Sa question la prend de court. Il a pas tout à fait tort, mais au vu des récents évènements, elle doute recevoir des questions en rentrant. Le visage d’abord baissé, elle hausse les épaules. Elle a merdé et elle le sait. « .t’sais, j’ai tellement foutue la merde que je doute que quoique ce soit concernant ma personne les atteignes maintenant. » aujourd’hui, elle tiendrait presque le rôle d’inconnue ingrate dans les rangs des Williams. Il démarre la voiture et le paysage défile devant elle. Néanmoins, elle redoute la moindre rencontre sur son chemin, que ce soit celle de ses petits frères et sœurs, de Blake ou de sa mère, elle n’a envie de voir personne. Et à vrai dire, l’idée d’habiter chez Lincoln va lui être bénéfique, car même si elle habite actuellement dans l’appartement de sa tante –même si, en ce moment elle est plus au manoir des williams- la marâtre a la fâcheuse tendance à s’incruster dans son antre pour un oui ou pour un non, souvent pour la faire chier ou pour se pavaner avec elle dans les rues de Salem, chose qu’elle déteste au plus haut point. Et si elle devait choisir entre fumer un paquet de cigarette entier et passer du temps avec sa mère ? Elle activerait sa destruction sans hésiter. Le voyage est rapide, il se passe dans le silence, le bruit du moteur la rend presque somnolente mais un violent mal de crâne l’assène quand il s’arrête devant l’entrée de la maison. « .tu veux venir ou tu m’attends ? » demande-t-elle plus par politesse. « .non, parce qu’honnêtement je te conseilles de rester ici, au cas où, déjà que je te mets en danger actuellement, je vais pas te rajouter la fameuse famille Williams sur le dos. » elle se détache, prend ses clés de maison et laisse son sac à main à ses pieds. « .je n’en ai que pour quelques minutes. » conclut-elle en sortant de la voiture. Un peu trop vite, car dès qu’elle est sur ses pieds, elle sent le monde tanguait autour d’elle. Elle s’active à reprendre ses esprits pour monter les marches, ses bras enlaçant ses côtes. Elle se dépêche d’ouvrir la porte de la maison et de s’y engouffrer. L’intérieur contraste atrocement avec la façade de la bâtisse. Elle baisse la tête, recouvrant son visage avec ses cheveux et marche à pas de loups jusqu’à sa chambre à l’étage. Ce qu’elle redoutait le plus, une des petites commères de la famille qui hurle son prénom dans la maison. Elle ne répond pas et s’enferme dans sa chambre, prenant un sac de sport sous son lit et y fourrant vêtements principalement. Des choses qui seront le plus confortable pour elle, sous-vêtements –merde, que de la dentelle- et une majorité de joggings, débardeur et gros pulls. Pour la sensualité, on repassera plus tard, elle renverse son nécessaire de maquillage dans son sac. Il lui manque des choses. Elle roule des yeux, pose son sac sur son lit et sort de sa chambre, tombant nez à nez avec la dernière personne qu’elle voulait voir. Blake. Elle ne prend pas le temps de la regarder et se faufile dans la salle de bain, prenant le nécessaire de douche et brosse-à-dents. Elle sort de la salle de bain en vitesse, la plantant une deuxième fois avant qu’elle n’ait le temps de faire quoique ce soit –si elle avait l’intention de faire quelque chose- elle fourre ses dernières trouvailles dans son sac et le referme. Elle le soulève et elle étouffe un cri de douleur, il est trop lourd. Merde. La porte s’ouvre sur sa sœur et son cœur manque un battement. Elle y met toute sa force et arrive à le porter, le balançant dans son dos. Elle s’apprête à sortir de sa chambre mais Blake lui barre la route. Elle n’arrive pas à déchiffrer son visage. Malia a la soudaine envie de pleurer et de se foutre dans ses bras, comme quand elle était petite, pourtant, aujourd’hui, ce simple geste lui est tout bonnement interdit. Elle baisse la tête et la dépasse sans un mot, dévalant les escaliers, la respiration coupée et les larmes aux bords des yeux, prêtes à tomber. Elle sort de la maison, claquant la porte derrière elle avant de jeter ses affaires sur les sièges arrière, se jetant sur son siège. Elle ferme la portière. « .démarre, j’ai pas envie qu’elle te voit. » lâche-t-elle en se tordant de douleur, elle a du mal à reprendre sa respiration. « .putain, ce que ça fait mal. » gémit-elle.

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