the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Partagez

off to the races. (james)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

off to the races. (james) Empty
MessageSujet: off to the races. (james) off to the races. (james) EmptyLun 30 Nov - 23:07

Kitty n'a jamais été capable de résister aux clichés. Un fin psychologue/pilier de comptoir ne manquerait sans doute pas de lui dire que c'est encore une de ces conneries de transfert, qu'elle veut vivre dans un cliché pour se donner une raison d'exister, un discours stupide pour lequel elle paiera une fortune, mais fort heureusement, la vie de Kitty est exempte de ces crétins congénitaux. Dernier cliché en date, sa venue à Las Vegas. Elle était prédestinée à se rendre tôt ou tard dans la ville du vice, mais son arrivée avait fait souffler un vent d'ivresse. Kitty Fairbanks, starlette déjantée, chanteuse à ses heures perdues - ou bien l'inverse, elle ne sait plus trop – donne une série de dix concerts dans une salle de la ville, un truc vaguement huppé dont elle se fout royalement puisque, soyons honnêtes, elle sera bourrée la moitié du show, et défoncée l'autre moitié. En somme, il est probable qu'elle ne prête pas plus attention que ça aux personnes venues la voir, un mélange grossier de fans de la première heure – pauvres d'eux – et de gens en manque de scandale. Heureusement pour la deuxième catégorie, Kitty est le scandale fait femme, celle que l'on surprend en couverture d'un magazine le nez poudré de cocaïne, ou bien sans petite culotte en descendant d'une voiture, ou encore celle au cœur d'une rumeur un peu folle de harem auquel elle aurait pris part pour le compte d'un émir saoudien. Mensonge, vérité, allez savoir à quel point les journaux se trompent sur son compte. Mais l'heure n'est pas encore au concert, seulement à la joyeuse débauche qui l'attend dans un endroit qu'elle rêvait de visiter déjà gosse. Même au fin fond de l'Arkansas, elle bénéficiait d'une télévision en couleur lui laissant le loisir de regarder un tas de séries pour prépubères et pas une ne faisait exception à la règle universelle : une bonne série n'est rien sans un aller-retour à Vegas. Et en particulier dans une de ces piscines en plein air où les nanas se trimballent les seins refaits dans des maillots de bain trop petits pour elles, où le champagne coule à flot jusque dans l'eau salée importée, et où un type sorti de nulle part joue les djs à la mode en enchaînant daube sur daube. Rien de très glorieux, sauf pour une Kitty loin de s'être égarée dans ce petit univers aussi creux que débridé. Impossible de détonner au Wet Republic, on croirait que l'endroit a été littéralement créé pour elle. Il l'aura sans doute été pour des anciennes starlettes de sa trempe, dont tout le monde a oublié l'existence parce qu'au-delà de l'aspect racoleur qu'elles apportent à des magazines peu scrupuleux, elles n'offrent rien d'intéressant à personne. Le premier concert de sa tournée commencera dans quelques heures, ce qui lui laisse juste assez de temps pour entamer le meilleur moment de sa virée au pays du vice : la fête. Moulée dans un maillot de bain, la peau dorée après des heures passées en institut pour se faire bronzer artificiellement, les cheveux plus blonds que blonds, fruit du travail méticuleux d'un coiffeur chèrement payé, Kitty se sent pile dans son élément. Ici, la conversation est accessoire, seuls les sourires et l'alcool comptent. Et comme il n'est pas légalement autorisé de consommer de la drogue à la vue de tous, elle profitera d'un aller-retour dans les toilettes – couvertes, dieu les bénissent – pour se repoudrer discrètement le nez. Les cachetons, eux, jouissent d'un sort un peu plus enviable : elle en prendra un ou deux discrètement, cachés dans sa main, qu'elle fera passer d'une gorgée interminable de champagne hors de prix payé par un type qui n'aura qu'une idée en tête : se la taper. Allongée sur un transat, lunettes de soleil sur le nez, elle profite pour l'heure d'un instant de répit, juste assez pour observer les allées et venues des touristes et autres habitués, certains lui lançant des regards insistants qu'elle imagine être curieux, plus que lubriques. Vegas regorge de pseudo stars, et Kitty ne fait pas exception à la règle. Elle profite de sa petite notoriété (ou grande, c'est selon) et savoure l'idée d'être le centre d'intérêt. Si seulement ces gens avaient connu la gamine dans sa campagne natale, avec ses débardeurs informes, ses shorts en jean directement coupés d'un modèle plus long et sa tignasse brune. Grandeur et décadence d'une jeunesse avide de gloire et de fric. Son regard finit par accoster la silhouette familière d'un certain James, surnommé la groupie par ses soins. Ses lèvres s'étirent en un sourire qui ne présage rien de bon, et elle délaisse pour quelques minutes le confort de son transat grassement payé pour le rejoindre, l'air de rien. « Je commençais à croire que tu n'avais pas reçu mon invitation... » Et quel dommage cela aurait été. La moue faussement boudeuse, elle poursuit. « Au moins maintenant j'ai une raison de me réjouir de ce premier concert. Alors, dis-moi, qu'est-ce qui t'a décidé à venir ? Moi, ou la soirée qui va suivre ? Ou peut-être les deux ? » Elle se met à rire sans raison, parce que Kitty a cette tendance à rire sans vraiment savoir pourquoi, un de ces rires mondains, faux et donc parfaitement adaptés au contexte. « Avant de répondre, commence par m'offrir un verre ou deux, pour une fois que tu peux m'avoir pour toi tout seul, ce serait cruel de ne pas en profiter. »

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
James Carmichael
there's no place like berkeley
James Carmichael
prénom, pseudo : marina.
date d'inscription : 08/09/2015
nombre de messages : 600
avatar : ben barnes.

off to the races. (james) Empty
MessageSujet: Re: off to the races. (james) off to the races. (james) EmptyDim 27 Déc - 0:00

Il a encore perdu son chemin, James. Lui qui semblait couler des jours heureux à la Nouvelle Orléans n'avait pourtant pas résisté à l'ambiance bien plus festive de la plus imprévisible des villes : Las Vegas, la seule et l'unique. S'il l'avait déjà sillonnée maintes fois et bien plus encore en compagnie de son plus fidèle acolyte Zadig Rosenbach, il n'en était pas moins enjoué à l'idée d'y revenir une fois de plus. Et puis, pour être parfaitement honnête, les cuites mémorables qu'il avait au compteur lors de ces séjours avaient probablement réussi à noyer la majeure partie des souvenirs qu'il avait de la ville, ce qui n'était finalement pas plus mal. Mais ce n'est cette fois-ci pas Zadig qu'il suit dans un énième plan foireux qui ne leur apporterait rien de bon, si ce n'est l'envie de recommencer la semaine suivante. C'est bien Kitty Fairbanks qu'il s'en va retrouver, quoiqu'elle lui réserve très certainement un sort encore plus sombre que celui de son meilleur ami. Quelle était donc cette manie qu'avait le Carmichael pour se dégotter des fréquentations aussi douteuses ? Les raisons seraient sûrement source d'intérêt pour certains. Mais James avait (dieu merci) d'autres chats à fouetter à commencer par retrouver Kitty parmi cette foule de déesses en bikini qui défilent sous ses yeux. Il ne prend pas la peine de retenir les regards lascifs pour toutes ces silhouettes délicieusement dénudées qui lui font rapidement oublier les raisons de sa présence. Kitty comment, déjà ? « Que je vous paie un verre ? J'en serais ravi. » qu'il ronronne à un groupe de trois jeunes femmes aux tenues légères - c'est vraiment légal, ce genre de maillots de bains ? James ne cherche même pas à se cacher de son abus de pouvoir et de culot, tant il sait que personne ne s'en préoccupe dans un tel milieu où respect et galanterie sont de parfaits étrangers. Il n'est pas là depuis une heure que la ville fait déjà ressortir le pire chez lui. En réalité s'il abuse de son argent et des femmes - qui pour certaines ne demandent que ça - James n'est pas vraiment intéressé par cette facilité déconcertante. Non pas qu'il préfère les challenges et qu'on lui dise non (allez, sans rire, aucun homme sain d'esprit ne refuserait les avances d'une fille un peu trop facile de temps en temps), simplement ce manque total de considération pour tout avait le don d'ennuyer rapidement notre australien. A quelques exceptions près. Quoique semblable dans l'allure à l'entière population féminine du Wet Republic, Kitty fait son arrivée en dégageant une aura pourtant bien plus forte que le reste de ces créatures aux yeux de James. Délaissant les trois femmes qui lui tenaient compagnie sans y songer à deux fois, il ne leur adresse pas même un mot d'excuse et dévoue son entière attention - ou la plus grande partie qu'il peut, en tout cas - à sa célébrité favorite. « Pas de doute je l'ai bien reçue, je me suis simplement perdu en chemin voilà tout. Il faut dire que y'avait pas mal de distractions sur la route.  » qu'il glisse d'un regard entendu à la reine du vice qui lui fait face. Elle a aussi l'air de s'être perdue, Kitty. Mais ça, ça n'a pas changé depuis la dernière fois où il l'a vue. Partagé entre l'envie de rejoindre Kitty dans la décadence et celle de l'en voir émerger un jour ou l'autre, James décide de ne pas se perdre dans un débat intérieur compliqué et l'attrape par la taille sans la moindre hésitation, collant son torse nu - et parfaitement sculpté siffle son égo - à la peau huileuse et tiède de la jeune femme. Il l'embrasse dans le cou, brièvement, ne laissant aucun doute quant à l'intimité qu'ils ont déjà partagée. « Bof tu sais, la simple promesse de te voir en maillot de bain m'aurait suffi, alors tout le reste n'est que bonus. » Il ne plaisante qu'à moitié tant il serait capable de se déplacer au bout du monde pour des motivations souvent douteuses et parfois inexpliquées. Etrangement, l'humeur festive du jeune homme ternit quelque peu lorsque Kitty se met à rire. Ce rire qui avait habituellement le don de lui faire tourner la tête et d'accepter les moindres désirs destructeurs qu'elle pouvait bien avoir, et ce avec un insouciant plaisir. Pourtant à présent ce rire réveille en lui une inquiétude qu'il ne parvient qu'à ressentir brièvement comme un malaise au creux de son estomac et pas encore à expliquer tant elle ne lui est pas familière. Alors il ressert son étreinte sur sa taille, renforce sa prise sur la danger qu'est Kitty, bien décidé à ne pas la lâcher pour l'instant. « Un verre ou deux, c'est noté. Une bouteille de champagne pour la demoiselle ! » qu'il commande à la première serveuse qui passe, bien peu intéressé par le prix que pourrait lui coûter une telle demande dans un lieu pareil, et surtout prêt à en payer le double si cela s'avérait nécessaire. Il se met cependant à froncer les sourcils en toisant la jeune femme, la pointant du doigt d'un air accusateur. « Par contre je veux bien être galant une fois de temps en temps et toutes ces conneries, mais c'est toi la star, c'est toi qu'es pétée de thune. Alors normalement y'a plus de galanterie qui tienne, c'est plutôt à toi de m'offrir à boire. » qu'il siffle bien qu'avec une indifférence notable tant il ne fait la remarque que pour le principe : celui d'emmerder le monde quoi qu'il arrive. « Tu veux que je profite de toi ? J'espère que tu dis pas ça à tous les mecs, ou je risque de devenir jaloux. Et si ça arrive, je vais devoir me dégotter une autre délicieuse célébrité à qui offrir mes talents de groupie. » réplique-t-il d'un air quelque peu boudeur en haussant finalement un sourcil l'air de dire "à tes risques et périls". Il attrape la bouteille de champagne arrivée en un temps record et en sert deux coupes, sans oublier d'en renverser la moitié à côté au passage, en grand je-m'en-foutiste qu'il est. Il en tend une à Kitty mais retient son geste au dernier moment. « Le champagne c'est bien sympa, mais t'as pas intérêt à finir ivre morte tout de suite. Je pense bientôt aller tâter cette piscine de rêve et même si une séance de bouche-à-bouche avec toi me déplairait pas, j'ai pas l'intention de jouer les maîtres-nageurs toute la journée. » Oh et puis merde, soyons honnêtes, il ne lui refuserait probablement pas s'ils devaient en arriver là.
Revenir en haut Aller en bas
Nathaniel Atwoodth
there's no place like berkeley
Nathaniel Atwoodth
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 14/10/2014
nombre de messages : 3563
disponibilité rp : catahleen
avatar : theo james

off to the races. (james) Empty
MessageSujet: Re: off to the races. (james) off to the races. (james) EmptyMar 26 Jan - 13:17

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

off to the races. (james) Empty
MessageSujet: Re: off to the races. (james) off to the races. (james) Empty

Revenir en haut Aller en bas

off to the races. (james)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Lola James **** [ Luc James ]
» Et si on...? | James
» to ash and dust. (james)
» It's not over, just the beginning • JAMES&ELZ (hot)
» It's too late.[Luc James]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-