the great escape
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knew you were special from the moment I saw you - ( marley )

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MessageSujet: knew you were special from the moment I saw you - ( marley ) knew you were special from the moment I saw you - ( marley ) EmptyVen 30 Oct - 0:08

Cause all I see are wings, I can see your wings
But I know what I am and the life I live, yeah, the life I live
And even though I sin, maybe we are born to live
But I know time will tell if we're meant for this


~~~~~~~~~

La journée était presque finie, du moins la soirée. Travailler de nuit chamboulait le rythme de Killian. Lui qui aimait dormir à des heures précises, et avoir du temps pour lui en fin de soirée se retrouvait à dormir à des heures très aléatoires et à se presser pour ne pas arriver en retard au boulot après une partie de GTA. Mais il était là, chaque nuit, chaque soir où il était demandé. Trois nuits par semaine, il se démenait au bar, servait des verres aux clients maladroits qui faisaient tomber le leur, aux hommes d'affaires qui cherchaient à s'envoyer en l'air, aux étudiants qui voulaient se vider la tête après une soirée de révision. Il aidait ces personnes dans leur recherche de l'ivresse, de l'oublie, de l'ébriété temporaire qui les rattraperait vite le lendemain. Killian les aidait car lui n'avait aucunes échappatoire à part de s'en prendre plein la gueule le soir dans le club. Il boxait pour évacuer, courait pour fuir, criait pour se défaire de cette emprise qu'elle aurait toujours sur lui. Malgré les années, malgré les femmes dont il usait le corps le soir quand il se sentait seul, il ne pouvait pas ne pas penser à elle, ne pas se remémorer leur moment de gloire, de bonheur, de paix. Les baisers, les étreintes, les soirs où leur deux corps ne faisaient qu'un et où rien n'était impossible pour eux. La nuit arrivait à sa fin, et les petites lueurs du jour commençaient à pointer le bout de son nez. C'était l'heure de mettre tout le monde dehors, et le videur du bar s'en chargeait volontiers. Il regarda avec un sourire son ami mettre les derniers buveurs dehors, ceux dont le sang contenait plus d'alcool que de substances nutritives. Travailler dans un bar pouvait paraître difficile pour quelqu'un qui connaissait son histoire, son addiction à la drogue, son envie pesante de boire à toute heure de la journée, mais pour lui, c'était bénéfique. Il voyait de près les ravages que ses cocktails faisaient et il n'avait aucune envie de retomber dans ces travers. Au contraire. Son nouveau mode de vie, le plus sain possible même si il ne refusait pas un bon burger, était ce qui se rapprochait le plus d'un équilibre pour lui. La boxe aussi aidait. Même si l'illégalité de la chose la rendait plus qu'excitante. Killian était une personne contradictoire, voulant à tout prix se remettre sur la bonne voie mais testant tout de même les limites de la légalité. Car il s'était renseigné et il savait que le club de Cameel n'était pas illégal, mais c'était les paris que l'on lançait sur lui qui l'était et le pourcentage qu'il touchait sur chaque victoire. Il regardait le ciel à l'extérieur, son chiffon de barman sur l'épaule, une moue rêveuse sur les lèvres, ses yeux verts admirant un ciel plus que magnifique. Rêveur mais dangereux. Il se surprenait à vouloir reprendre contact avec Marley, à la voir, lui parler, la serrer dans ses bras. Il est confus, ailleurs. Killian et son cœur sur la main. Cœur qu'il ne montre qu'à si peu de personne que l'on peut comprendre pourquoi il voulait reprendre contact avec son ex femme. Même si elle l'a détruite. Il se souvenait aussi de comment il était avec elle. Fier, bornée, hautain. Il savait qu'il avait la femme la plus belle, la plus excitante, la plus désirable. Et il en jouait. Mais il était aussi jaloux et super protecteur, possessif. Il ne voulait pas qu'on la touche, juste qu'on la regarde de loin. Il aurait pu la garder avec lui pour l'éternité si il le pouvait. Mais cette jalousie et cette possessivité le rendait dangereux, plus bagarreur, plus colérique. Et le seul moyen de se contrôler était de fumer trop, de boire trop, et de se droguer encore plus. Les lignes de cocaïnes avant de dormir, en se levant, avant de sortir, à la fin d'une relation sexuelle, partout, tout le temps, à chaque instant de la journée. Et il en était sortit. Il avait réussis à s'en sortir. En rompant avec la femme de sa vie. Car malgré tout, elle reste son premier amour, la première femme qu'il a adulé autant que détesté. Qu'il a chéri autant que détruit. « Je vais pas tarder boss, j'ai ma mère qui vient à midi et ... » Il eut à peine finit sa phrase qu'il tomba sur un visage reconnaissable entre mille. Celui d'une femme qu'il avait abandonné avec une liasse de papier sur une table de salon. Une femme qui l'avait chamboulé et détruit autant qu'elle l'avait rendu ivre de bonheur et d'amour. Marley. Dans une tenue plus que moulante. Une Marley dans toute sa splendeur, dans sa magnificence abîmée et torturée. « Marley … » Son souffle se fait court, sa respiration hésitante et son rythme cardiaque aléatoire. Il ne sait pas trop quoi dire, ni quoi faire car il ne s'attendait pas à cette rencontre, à ces retrouvailles plus qu'inattendues. « Killian, je vois que tu as rencontré Marley. Elle est une des danseuses dans le bar. Nos clients l'adorent. » Il entend la voix d'Angelica, de loin, comme un écho, mais comprend ce qu'elle dit. Ils bossent dans le même bar depuis des semaines et ne se sont jamais croisé. Cela fait un an à présent que Killian a ré emménagé à Salem et il ne l'a jamais vu. Il a cru la voir, au coin d'une rue, dans l'angle d'une intersection, au fond d'un couloir. Mais il n'a jamais imaginé qu'il serait face à elle, face à celle qui lui a brisé le cœur à de nombreuses reprises sans qu'elle ne le sache, celle qui a fait de sa vie un enfer mais qui l'a rendu si attirante aussi. Leur relation, un concentré de contradiction et de disputes, d'amour et de violence. « Je sais qui elle est Angie. C'est mon ex femme. » Sa collègue sembla comprendre très vite qu'il fallait qu'elle décampe car elle ne resta pas très longtemps dans les parages. « Hum, ça fait plaisir de te revoir. Tu n'as pas trop changé. » Mais lui si. La dernière fois qu'elle l'avait vu, il était blond platine, un teint blafard et un visage marqué par la drogue et l'alcool. Il était toujours beau, toujours aussi charmant. Mais à présent, on voyait qu'il était passé à autre chose. Son teint parfait, ses yeux lumineux, ses cheveux bruns naturels, il était redevenu un Killian qui avait tout à gagner et tout à perdre, pas celui qui n'avait rien à perdre et n'attendait qu'une fin certaine. « Tu travailles ici depuis longtemps ? » Faire la conversation, profiter de l'instant. N'étais-ce pas lui qui pensait reprendre contact avec elle il y a quelques instants ? L'opportunité était là, à porter de main. Il n'allait pas la laisser passer. Surtout qu'il connaît bien Marley et qu'elle risque de s'échapper de ses mains en une fraction de seconde.

« When, I say that I would be nothing without your love
I feel the rush and it’s amazing »
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MessageSujet: Re: knew you were special from the moment I saw you - ( marley ) knew you were special from the moment I saw you - ( marley ) EmptyDim 1 Nov - 15:28


You're gone and I gotta stay high all the time, to keep you off my mind ... Spend my days locked in a haze trying to forget you babe, I fall back down. Gotta stay high all my life to forget I'm missing you .~ (killey)

Le réveil de la blonde sonne, ses yeux rivés vers le plafond elle tourne doucement la tête vers son portable et stop ce bruit assourdissant qui était censé la réveillé. Encore aurait-il fallu qu’elle trouve le sommeil pour cela. Cette nuit une fois de plus le marchand de sable avait décidé de ne pas passer chez elle. Elle était pourtant épuisé, elle avait pris un remède de sa grand-mère, réalisé une incantation mais rien ne fonctionnait. Pendant une heure, à peine ses yeux c’étaient fermés mais les images lui arrivant en tête l’avaient immédiatement réveillé. Pourquoi était-il obligé de venir la torturer même dans ses rêves. Elle l’avait laissé partir, disparaître, ne pouvait-il pas la laisser tranquille. Posant un pied après l’autre sur le sol elle commença alors son rituel de préparation. Elle monta légèrement le son de la musique déjà en marche et se mit alors à danser un peu partout tout en se préparant. Quelques pas de danse en faisant le petit-déjeuner, d’autres en montant à l’étage faire le lit, encore quelques un en prenant sa douche ces derniers lui avait d’ailleurs valu une belle frayeur. Elle devait être à l’opus dans 15 minutes alors pas question de prendre le temps de chercher une belle tenue, de toute manière une fois là-bas elle l’enlèverait. C’est donc avec un pull beaucoup trop grand pour elle et un slim noire qu’elle sortit de la maison. Elle embrassa rapidement sa grand-mère assise sous le porche de la maison voisine puis grimpa sur son vélo pour se rendre jusque dans l’historic district. Toutes ces petites actions elle les avait déjà répétée des centaines de fois, arrivé au club elle partait se changer. Tenue noire, moulante, celle qui les faisaient tous craquer dès qu’elle commençait à se déhancher sur la scène. Chacun de ces actes était calculé avec intention, c’était toujours la même chose, la même routine. Une fois prête elle quitta les coulisses pour aller s’entraîner quand elle tomba nez à nez avec lui. Soudain sa journée n’avait plus rien d’habituel. Souvent l’image de son souvenir lui apparaît c’est vrai mais il est toujours silencieux, tel un fantôme qui viendrait juste la hanter mais aujourd’hui il était là. Elle avait entendu sa voix. Elle venait de l’entendre prononcer son prénom. Une boule dans sa gorge commença à se former et très vite la nausée arriva. Il semblait si différent et pourtant elle avait l’impression que c’était hier qu’il avait disparu. Que faisait-il ici ? Est-ce qu’il travaillait ici ? Comment étais-ce possible, elle l’aurait certainement croisé non ? Et dans ce cas depuis combien de temps était-il revenu en ville ? Depuis combien de temps est-ce qu’il l’évite ? Les rumeurs qu’elle avait entendu était donc vrai. Lorsqu’elle passait dans les rues de Salem elle entendait parfois le nom de Killian apparaître dans la conversation mais elle avait toujours pensé que l’on spéculé juste autour d’elle, de son histoire mais et s’il était revenu depuis longtemps. Et si elle était la seule à ne pas être au courant ? Pourquoi sa grand-mère ne lui avait-elle pas dit qu’il était de retour alors qu’elle était certainement au courant. Pourquoi avait-il disparu, pourquoi était-il revenu. Il y avait bien trop de questions dans sa tête, bien plus que son corps ne pouvait supporter, elle entendit à peine ses derniers mots que déjà elle était en train de courir vers les toilettes. C’était beaucoup trop pour son corps si fragile. Après avoir déglutit tout ce qu’elle pouvait elle resta la, assise sur le sol des toilettes. La respiration haletante. Elle n’était pas prête à ça, à le voir. Elle ne s’y était jamais préparé, n’y avait jamais pensé. Elle avait besoin de se préparer. Elle entendit la porte de la pièce s’ouvrir et avant même qu’il ne prononce un seul mot elle savait que c’était lui. Elle avait reconnu le bruit de ses pas doux, chacun de ces gestes lents, elle se souvient qu’il agissait comme ça avec elle quand il avait peur de sa réaction, peur qu’elle se mette à hurler.  Après avoir soufflé et fermé les yeux quelques secondes Marley se releva alors et sortit de la cabine, posant son regard sur Killian, devant elle. Il était encore plus beau que dans ses souvenirs, elle ne savait même pas comme c’était possible, son visage semblait différent, quelque chose en lui semblait différent. Sans elle il avait retrouvé une meilleure mine, il ressemblait davantage au garçon qu’elle avait rencontré à San Francisco il y a trois ans, au garçon qui passait des heures avec Milo il y a des années encore. Elle se rendait compte que c’était elle qui l’avait détruit pendant toutes ces années, qui l’avait défiguré sans même s’en rendre compte. « Toi tu as changé » Lâcha-t-elle comme réponse à ce qu’il avait dit quelques minutes plus tôt. Lui faire face était insoutenable. Ses jambes avait soudain du mal à porter son corps pourtant si frêle, ses mains devenaient moite. « Pourquoi est-ce que tu es revenu ?... Depuis combien de temps tu es là ? » Elle devait se ressaisir, elle ne pouvait pas le laisser l’atteindre de la sorte. Elle aurait voulu s’enfuir, courir à toute allure jusqu’à tomber d’épuisement sur le sol. Mais il lui barrait le passage. Elle aurait pu crier comme elle l’avait toujours fait mais elle n’y arrivait pas. Elle le détestait d’être ici autant qu’elle avait envie de le prendre dans ses bras. Ses mains tremblaient presque de ne pas pouvoir le toucher comme si on lui avait mis sous le nez une drogue à laquelle elle n’avait pas touché depuis des mois, des années. Il avait dit être content de la revoir. Elle aurait aimé que ce soit aussi simple pour elle mais elle était torturé entre le dégoût, la haine, le chagrin et cette autre chose qui lui donnait envie de l’embrasser comme si les deux dernières années n’avaient jamais existé.
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MessageSujet: Re: knew you were special from the moment I saw you - ( marley ) knew you were special from the moment I saw you - ( marley ) EmptyLun 2 Nov - 2:01

I want you to breathe me in
Let me be your air
Let me roam your body freely
No inhibition, no fear


~~~~~~~~~~

L'imprévue, la surprise, le saut dans le vide venant de nul part qui vous chamboule et vous retourne la tête. C'est comme ça qu'il aurait décrit sa vie depuis la mort de ses parents adoptifs. Il saute, à pieds joints. Il saute à s'en casser la cheville. Il saute du quarantième étage. Il saute comme si c'était la seule manière de se sauver. Et puis il a rencontré Marley. Et c'est devenu un enfer. Un enfer beau et magnifique. Un enfer qui vous éblouit et vous donne envie de rester. Et il y est resté. Pendant un an, il avait vécu une histoire palpitante et pleine de rebondissement, beaucoup de bas, des chûtes vertigineuses qui vous retourne l'estomac. Mais aussi des sommets de bonheur et de joies intenses. C'est ce qu'il aimait le plus chez la blonde. Quand elle aime, elle aime entièrement, sans contrainte, sans non dit, sans secrets. Elle montre qu'elle aime comme elle montre qu'elle vit. Pleinement. Pas de barrière, pas de limites. Limites qui devraient être là afin de se protéger. Et de protéger l'autre. Car il a tout reçu en pleine face le Killian. Jalousie, possessivité, verres en pleine tête, coups dans le ventre. Tout. Il ne l'a jamais frappé ni rien, mais Marley passait ses nerfs sur lui comme si rien ne pourrait l'arrêter. Et il la laissait. Parce qu'il l'aimait et qu'il savait qu'elle ne voulait pas le faire mais qu'il était le seul à qui elle pouvait s'en prendre, parce qu'elle l'aimait tellement que ça la rongeait. Et il l'aimait tellement, qu'il la laissait la frapper de ses petits points faibles et fragiles. Alors quand il l'a revu, tout en beauté et en blondeur dans sa tenue de danse, il ne put s'empêcher de tout ressentir encore. Tout lui est revenu à la gueule. Tout. Les disputes, les baisers, les étreintes et la fin. Il a tout revu en une seconde, en un instant. Il n'a fallu que quelques instants pour qu'elle parte en courant. Vers les toilettes. Il la suivit, ses questions en suspends dans l'air. Il savait qu'elle n'allait pas réagir comme les autres femmes. Elle n'était pas comme les autres femmes. Sa différence faisait tout. Son charme et sa faiblesse. Sa différence faisait aussi sa dangerosité. Elle était aussi dangereuse qu'une rose parcourut d'un millier d'épines. Si belle à regarder mais si piquante au toucher. « Marley, tu vas bien ? » Il entendait la jeune femme vomir à travers la porte des toilettes. Et il s'en fichait. Il avait entendu bien pire, et l'avait vu dans des états plus déplorables. Mais surtout, c'était réciproque. Car durant l'année passée ensemble, à ne jamais se quitter, à toujours rester collé l'un à l'autre, Killian a tenté par deux fois d'arrêter la cocaïne, pour elle. Pour leur assuré un avenir. Car il se voyait finir avec elle. Il se voyait passer le reste de sa vie avec la jeune femme. Et à chaque fois, c'était un échec cuisant, tatoué au fer rouge sur sa peau. Alors, l'entendre vomir à travers une porte n'était rien pour lui. Juste un autre instant à mettre dans leur relation. Il était dans les toilettes pour femmes, sans aucunes gènes. Adossé contre la porte d'entrée, il guettait le moment où elle sortirait et où elle lui ferait face. Il l'appréhendait aussi car si on se fiait à la fois précédente, ça finirait droit dans les toilettes. La porte s'ouvrit, laissant sortir la jeune femme. Son corps moulé à la perfection dans sa tenue de danse, ses cheveux blonds enroulés sûrement pour ne pas qu'ils se retrouvent dans la cuvette. Killian la regarda comme si il la voyait pour la première fois. Et c'était le cas. Pour la première fois depuis trois ans. Trois années durant lesquelles il s'était reconstruit. « Toi tu as changé » Sa voix, cette voix douce mais un peu rauque, celle qui vous prend aux tripes. Elle lui avait manqué. « Merci. J'ai arrêté la … tu sais. » Dire le mot de cette poudre qui avait pratiquement gâchée sa vie était encore difficile pour lui. Deux ans qu'il avait arrêté mais deux durant lesquelles il luttait chaque jour pour ne pas replonger. « Pourquoi est-ce que tu es revenu ?... Depuis combien de temps tu es là ? » Les questions étaient légitimes, et extrêmement logique vu la situation. Killian avait la réponse. Et il savait que ça lui ferait plaisir à Marley. « J'ai pris contact avec ma mère biologique. Je suis là depuis un an à présent. Enfin, presque. » Il sourit un peu à la mention de sa mère. C'était encore bizarre pour lui de se dire qu'il avait de la famille. Une famille vivante. Une famille présente. Mère qui devait l'attendre pour le déjeuner, mais il n'avait pas le courage de sortir son téléphone pour l'appeler. « J'étais à New York quand elle m'a envoyé une lettre. Il s'avère que ça faisait des années qu'elle essayait de prendre contact mais elle pensait que j'étais sous le nom Courmain, comme maman et papa. » Parler de sa famille adoptive, famille qui lui manquait tous les jours qui passaient, était difficile. Mais si ça lui permettait d'établir un contact avec Marley, tant mieux. « Je suppose que je suis la dernière personne que tu pensais voir à Salem, hein ? » Il rit un peu. Un rire jaune, étranglé. « Tu travailles ici alors ? En tant que danseuse ? » Ne pas parler de lui et de sa raison pour être partis était essentiel. Il ne voulait pas lui expliquer qu'elle était la raison pour laquelle il avait continué à se droguer. Qu'elle était aussi la raison pour laquelle il voulait arrêter. Qu'il l'aimait sans aucuns doute encore. Mais qu'il ne voulait sûrement pas reprendre une histoire qui serait foireuse du début à la fin. Il voulait seulement l'aider. L'aider à aller mieux comme on l'a fait pour lui. Comme Vixie l'a fait pour lui quand il sortait de cure payé par sa mère biologique, et qu'il n'avait aucuns but, aucunes envies de vivre pour vivre. Mais il savait qu'il devait sortir ces quelques mots. Ces mots qui devaient être dit. « Je suis désolé Marley. » Il la regardait, ses grands yeux verts océans, plongés dans les yeux azurs de la jeune femme.
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MessageSujet: Re: knew you were special from the moment I saw you - ( marley ) knew you were special from the moment I saw you - ( marley ) EmptyJeu 5 Nov - 19:12


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Il lui semblait qu’elle allait s’écrouler sur le sol, alors elle courut pour aller aux toilettes mais aussi dans l’espoir infime qu’il ne la suivrait pas. Idiote qu’elle est. Il ne l’avait jamais laissé partir ou plutôt si mais il l’attendait toujours derrière la porte, il attendait toujours qu’elle revienne à la raison, qu’elle revienne à elle. Une fois de plus il était là, derrière la porte mais avait-elle le courage de l’ouvrir. Etait-elle prêt à revenir cette fois ? Aucune autre issue ne se trouvait à sa porter, elle devait y faire face et elle devait le faire maintenant. Il était la devant elle, elle posa la main sur le mur pour se soutenir craignant que ses jambes ne fléchissent et elle le fixa. Elle ne l’avait pas vu depuis tellement longtemps et pourtant chacun de ces traits étaient encrés dans sa mémoire, elle aurait pu retracer le contour de son visage sur une feuille les yeux fermés, décrire l’intensité du vert de ses yeux avec des milliers d’adjectifs. Après un certain temps sans voir une personne il est dit que son visage commence à s’effacer de notre mémoire, que notre esprit déforme l’image que l’on a de cette personne mais ici. Pas chez Killian. Son visage était t-elle qu’elle le rêve chaque nuit. Pourtant quelque chose sur lui avait changé et elle comprit quoi la seconde d’après, lorsqu’il y fit allusion. Il avait arrêté la drogue, cette chose qui l’avait détruit moralement, physiquement et qui au final avait même attaqué leur couple. Ou bien peut-être était-ce leur couple qui lui avait fait attaquer la drogue. Non, c’était impossible, du moins elle était incapable de s’imaginer être celle qui l’avait détruit, tout ça ne pouvait pas être de sa faute. Elle n’avait pas les épaules assez larges pour porter une chose pareille. Elle posa les premières questions qui lui venaient à l’esprit et pourtant c’était loin d’être les plus importantes pour elle. Elle le questionnait sur le pourquoi de son retour alors qu’elle voudrait savoir plus que tout le pourquoi de son départ. Il avait disparu du jour au lendemain, sans laisser de trace sans même un au revoir. Il l’avait laissé ici, seule et détruite comme un animal mort que l’on aurait écrasé par inadvertance. Il n’a pas fait demi-tour, n’a pas regardé derrière lui les dégâts qu’il a causé et a continué sa route. Un an ! Il était de retour depuis un an et ne c’était jamais montré. Elle aurait voulu être contente pour lui, contente qu’il ait retrouvé sa famille biologique. Il y a trois ans elle aurait été heureuse pour lui mais à cet instant elle s’en fichait éperdument. Il continue à lui raconter l’histoire de son retour, comme si elle voulait en savoir plus. Il semblait discuter avec elle comme une vieille amie qu’il n’aurait pas vu depuis trois ans, seulement elle n’était pas une vieille amie et elle ne voulait pas discuter de la pluie et du beau temps. Elle voulait le faire taire, elle voulait hurler, crier mais rien ne sortait. Marley était là, face à lui, le fixant avec le regard vide. Elle entendit un rire sortir de sa bouche. Pourquoi est-ce qu’il riait ? Comment pouvait-il trouver la situation drôle ? Elle se fiche de ces questions, elle ne veut pas y répondre. Qu’est-ce que ça peut lui faire ? Il cherche à changer de sujet mais elle ne connait que trop bien ce petit jeu puisqu’elle en est certainement la meilleure joueuse. De plus il avait déjà les réponses à ces questions, Angie avait répondu à celles-ci quelques minutes plus tôt. Elle ne laissa s’échapper aucune émotion de son visage seulement les derniers mots furent ceux de trop. Elle ne voulait pas d’excuses, elle se fichait de ses excuses ce qu’elle voulait c’était des explications et il le savait seulement il essayait de l’attendrir ou bien d’éviter le sujet elle n’en sait rien « Je me fiche de tes excuses à la con Killian » Sa y est, la grenade venait d’être dégoupillé et si quelqu’un n’intervenait pas tout de suite elle allait exploser. N’ayant pas peur de le regarder dans les yeux elle planta son regard dans le sien « Putain t’as disparu du jour au lendemain ! T’as demandé le divorce et t’as disparu, tu m’as laissé la comme ça ! Putain merde Killian ce n’est pas un désolé qui changera les choses » Elle sentait son corps entier en train de bouillir, ses mains tremblantes. Elle s’approcha alors du lavabo et posa ses mains dessus, relevant la tête vers le miroir, faisant face à son propre reflet. S’il n’avait pas été la et si elle ne craignait pas de s’entaille profondément la main elle aurait certainement déjà donné un grand coup dans la glace. « Tu ne comprends pas tout le monde ici a pensé que ma grand-mère t’avais certainement jeté un sort ou même qu’elle t’avait tué. Il n’y avait plus une seule trace de toi. Même moi j’ai fini par croire que peut-être tu étais mort » La blonde pouvait sentir ses yeux la brûler, chacune des larmes retenu au fond d’elle semblaient en ébullition. Elle passa de l’eau sur son visage espérant faire refroidir son corps en ébullition. Elle ne pouvait pas pleurer, elle devait lui faire face alors elle se risqua à le regarder à nouveau. « Pourquoi est-ce que tu es parti ?» Elle ne lui demandait pas grand-chose. Elle voulait une réponse. Une seule. Certainement qu’elle n’acceptera pas sa réponse, certainement que sa la mettra encore plus en colère mais elle attendait cette réponse depuis trois ans. Elle pensa que jamais elle ne l’aurait mais aujourd’hui elle en a l’opportunité et ne compte pas le laisser s’échapper sans avoir eu cette réponse. « T’avais pas le droit de me laisser comme ça… » Fini t-elle par dire dans un murmure.
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MessageSujet: Re: knew you were special from the moment I saw you - ( marley ) knew you were special from the moment I saw you - ( marley ) EmptyDim 8 Nov - 2:17

I know you've been hurt by someone else
I can tell by the way you carry yourself.
If you let me, here's what I'll do
I'll take care of you
I've loved and I've lost.


~~~~~~~~~~

Si il y a bien une chose que Killian ne déniera jamais à propos de son ex femme, c'était qu'il l'aimait bien encore. Du moins, il l'aimait assez pour faire tout ce qu'il pouvait pour l'aider, la soutenir, malgré les trois ans d'absences et de silence qu'il lui avait fait subir. Mais quel choix avait-il ? Drogué, alcoolique, dépendant de substances qui entre les mains de la jeune femme seraient fatales, il avait préféré fuir, fuir le fait qu'il avait dans ses mains une bombe atomique. Il savait que s'il n'était pas partis, il aurait fini par l'entraîner dans ses vices, dans ses erreurs. Peut-être même par la tuer. Il aurait triché pour continuer à vivre avec elle comme il avait triché pour continuer à vivre avec la mort de ses parents sur la conscience. « Je me fiche de tes excuses à la con Killian » Bien sur qu'elle s'en fiche. Lui même se trouvait d'une connerie hallucinante pour le coup. A quoi bon faire la discute à quelqu'un dont tu as brisé le cœur ? A quoi cela servirait-il d'avoir son pardon si on ne se pardonne pas soit même ? Killian s'en voulait pour tout et n'importe quoi. De la mort du chat de sa mère biologique à la déchéance de Marley. Il savait qu'il n'y était pour rien. Que Marley avait déjà ses problèmes bien avant lui. Que la distance qu'il y avait entre elle et son jumeau la rongeait. Que son père lui manquait mais qu'il n'y avait rien à faire pour les réconcilier. Que sa grand mère avait une grande influence sur elle, un peu trop d'ailleurs. Que sa soif d'indépendance était étouffée par son cœur rongé de tristesse et son compte en banque vide. Il était pareil, rongé par des sentiments qui, petit à petit, dévore son âme déjà pourrie. Il avait réussi à se sauver pourtant. En se débarrassant de ce qui faisait sa part d'ombre, il avait pu se rendre compte que si il était resté, elle serait encore plus détruite. « Ça, je m'en doute. » Appuyé contre l'encadrement de la porte, il aurait presque pu sentir les murs trembler à cause de la colère de la jeune femme. « Putain t’as disparu du jour au lendemain ! T’as demandé le divorce et t’as disparu, tu m’as laissé la comme ça ! Putain merde Killian ce n’est pas un désolé qui changera les choses »  Un désolé est un début pourtant. Il était déterminé à faire en sorte qu'elle comprenne, qu'elle voit à quel point ça a été dur pour lui de partir. Il est parti du jour au lendemain, oui. Mais il est parti en laissant son cœur en miette et son corps aux oubliettes. Il est parti avec un sachet de poudre qu'il a fini dans le train. Il est parti avec une bouteille qu'il a bu avant le train. Il est parti en sachant qu'il laissait quelque chose d'extraordinaire et de casser. Il est parti avec cette boule au ventre qui vous tord les boyaux et vous fait vomir derrière une voiture, essayant de cacher votre honte aux yeux des passants. Marley se déplaça dans la pièce crasseuse, et il ne put s'empêcher de la suivre des yeux.  « Tu ne comprends pas tout le monde ici a pensé que ma grand-mère t’avais certainement jeté un sort ou même qu’elle t’avait tué. Il n’y avait plus une seule trace de toi. Même moi j’ai fini par croire que peut-être tu étais mort. » Il avait tout fait pour faire croire à sa mort. Compte en banque déplacé. Maison familiale vendu. Il n'était parti qu'avec ses vêtements sur son dos et un peu d'argent sur lui. Pris le nom de sa famille adoptive. Adopté son second prénom. Durant un an il avait vécu sous le nom d'Alexandre Courmain et non pas Killian Beauchamps. Vivant de petits boulots où il se faisait payé en cash et non par chèque. C'était intentionnel car il ne voulait pas qu'on le retrouve, qu'on le force à revenir. Il voulait revenir mais pas maintenant, pas tout de suite. Il voulait vivre seul. Vivre sans avoir le poids de Salem sur ses épaules. Vivre l'aventure qu'il avait voulu vivre avant de rencontrer Marley dans cette rue de San Francisco. « Je ne voulais pas qu'on me retrouve. » qu'il murmure assez fort pour qu'elle l'entende, assez bas pour masquer sa honte. Sa gorge se serre, ses mains deviennent moites. Il voit le regard perdu de Marley et lutte contre lui même et ses pulsions pour ne pas la prendre dans ses bras. Marley lui a manqué durant toutes ces années mais pas assez pour qu'il revienne au pas de sa porte, un bouquet à la main. Elle lui a manqué juste assez pour qu'il s'en veuille d'être parti ainsi. « Pourquoi est-ce que tu es parti ? » La question que toute la ville a du se poser. Il en est sur. « Tu sais pourquoi Marley. Je ne pouvais pas vivre comme ça encore et encore. » Vivre dans cette désolation. Dans cet amour violent et brut. Dans cette maison qui lui rappelait jour après jour que les croyances de Salem s'incrustaient dans les familles et les brisait. Que la magie, chose absurde et incompréhensible, n'avait pas sa place dans sa vie. Elle en avait déjà trop pris. « T’avais pas le droit de me laisser comme ça… » Sa voix le brisait de l'intérieur. Sa peine faisait écho à la sienne. « Tu crois à la magie. Ta grand-mère se proclame sorcière. Ma famille entière est morte à cause de ça. Ma mère m'a abandonné à cause de ça. » Il vint se placer juste à côté d'elle. « Je suis aussi partis parce que si j'étais resté, j'aurais fini par te souiller. Pas te faire plus de mal que je ne t'en avais déjà fait. » Il souleva une mèche de ses cheveux qui s'était échappé de son chignon fait à la va vite. Caressa un peu sa joue. « Crois moi quand je dis que je suis désolé d'être partis de la sorte. Mais je ne suis pas désolé d'être parti parce que j'aurais fini par mourir dans un ravin si j'étais resté. »
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MessageSujet: Re: knew you were special from the moment I saw you - ( marley ) knew you were special from the moment I saw you - ( marley ) EmptyMer 11 Nov - 16:36

Say you'll remember me
Standing in a nice dress, staring at the sun set babe
Red lips and rosy cheeks
Say you'll see me again even if it's just in your wildest dreams


Ces quelques mots l’avait mise dans une rage qu’elle était incapable de contrôler. Et puis il était désolé pour quoi d’ailleurs ? Il avait tellement de raison d’être désolé. Désolé pour l’avoir abandonné du jour au lendemain, désolé pour avoir fait croire à sa mort, désolé pour être revenu ? Ou bien simplement désolé pour ne pas l’avoir aimé autant qu’elle l’aimait… Autant qu’elle l’aime toujours aujourd’hui. Il l’avait détruite, piétiné et pourtant son amour pour lui était tellement fou que aujourd’hui s’il lui demandait elle pourrait tout lui pardonner. Elle lui hurlerait encore dessus, le frapperait de ces poings fragile mais finirait par retomber dans ses bras comme elle l’a toujours fait. Il était le seul à avoir assez de courage pour stopper tout ça, pour stopper ce carnage qui avait duré déjà trop longtemps. Il était le seul à avoir assez de volonté et d’intelligence pour comprendre que cela ne changera jamais. Même après 1000 disputes, discussions. Même après 1000 assiettes brisés le constat sera toujours le même. Ils auraient continués à se détruire l’un l’autre jusqu’à ce que l’un de deux ne soit à terre. Killian avait eu le courage de stopper ce combat avant l’issue fatale. Elle devrait lui en être reconnaissante mais elle avait bien trop souffert pour pouvoir oser un jour lui dire merci. La colère c’était emparé d’elle et chaque parcelle de son corps tremblait. Killian ne bougeait pas, peu importe depuis combien de temps il ne l’avait pas vu dans cet état il connait ce genre de crise. Il connait Marley dans cet état et sait parfaitement que rien ne pourra la calmer là tout de suite. Dans quelques minutes un baiser pourrait l’apaiser, du moins autrefois cela aurait pu mais plus maintenant. Maintenant tout était différent. « J’aurais préféré que tu restes mort, que tu ne remettes jamais les pieds ici » Dit-elle en le fixant droit dans les yeux. Bien sur ce n’était pas vrai, mais la colère en elle lui faisait dire des choses qu’elle ne pensait pas, des choses qu’elle aurait voulu penser mais elle en était incapable. Finalement elle lui pose "La’" question, celle dont elle cherche la réponse depuis trois longues années. Cette question dont elle le sait déjà la réponse lui fera du mal. Il ne lui dit pas haut et fort que c’était de sa faute mais son regard le laissait comprendre. Il était partit car il n’en pouvait plus. Au final c’était elle qui l’avait fait partir mais sans s’en rendre compte. Elle était celle qui avait détruit leur relation et pourtant elle semblait être celle qui avait le plus souffert. Comment cela pouvait-il être possible. « Arrête Killian ! Ne dit pas un mot de plus à cause de ça. N’essaie même pas une seconde de me faire croire que tu es parti à cause de mes croyances. T’as toujours su que j’étais une sorcière, je ne te l’ai jamais caché alors ne t’avise même pas de faire passer ton départ la dessus » Elle ne pouvait pas le laisser dire que la magie était la cause de leur rupture. Ses doigts glissent au travers de ses cheveux puis sa main se pose sur sa joue, elle laissa sa joue caresser sa main un court instant, une seconde à peine le temps de laisser un frisson la parcourir avant de se reculer brusquement. Le contact de sa peau sur la sienne lui rappelle tellement de souvenir qu’il lui semble avoir encore envie de vomir. Ces souvenirs pourtant si beau la rende malade, malade tristesse et de colère. Ces paroles la blesse au plus profond. Il veut lui faire comprendre que leur relation l’aurait détruite. Seulement Marley était déjà détruite à l’époque et elle l’est tout autant aujourd’hui. Elle sait que même en mille morceaux elle aurait tout fait pour continuer, elle aurait toujours tout fait pour lui. Peut-être que c’était ça le problème, c’était que quoi qu’il se passe elle n’aurait jamais lâché prise, elle ne l’aurait jamais laissé partir s’il ne c’était pas enfui de la sorte. « J’ai voulu me jeter dans ce ravin plus d’une fois depuis ton départ. Au final l’un de nous deux devait finir au fond de ce gouffre, j’aurais dû y sauter quand j’en avais l’occasion. Tu ne pouvais sauver qu’une personne alors tu t’es sauvée toi. Si j’avais eu le choix de sauver l’un de nous deux moi je t’aurais sauvé toi. Sa aurait toujours été toi » Sa voix se brisa tend sa gorge était noué. Pour le meilleur et pour le pire lui dit sa conscience. Jusqu’à ce que la mort vous sépare. Des paroles lâché dans cette église minable, des paroles riches de sens pour elle, des paroles qu’elle voulait honorer, peu importe les sacrifices qu’elle aurait à faire, peu importe si son amour pour lui la tuait. Il avait préféré se sauver lui. Elle respectait son choix mais ne voulait pas de ses excuses. Un courage inimaginable commença à grimper en elle, un courage qu’elle n’avait pas eu depuis si longtemps. Un courage qu’elle pensait avoir perdu face à lui. Elle se rapprocha de lui, son corps se retrouvant à quelques centimètres du sien et fixa ses yeux verts. « Dis toi une chose Killian. Jamais tu n’aimeras une femme autant que tu m’as aimé et jamais personne ne t’aimeras comme je le fait » Ayant oublié d’utiliser le passé elle décida pourtant de ne pas se reprendre. Après tout à quoi bon mentir alors qu’il sait en la regardant, il sait lire en elle qu’elle l’aime toujours, qu’elle l’aimera toujours.
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MessageSujet: Re: knew you were special from the moment I saw you - ( marley ) knew you were special from the moment I saw you - ( marley ) EmptyJeu 12 Nov - 0:08

Cause no one will love you, like her
It's pointless
Like tears in the rain
So now that she's gone
Embrace all that comes
And die with a smile
Don't show the world how alone you've become



~~~~~~~~


Quand il était enfant, Killian adorait les contes de fée où les princes sauvaient les demoiselles en détresses, mais il n'arrivait pas à comprendre pourquoi on ne donnait jamais le point de vue des princes et toujours celui des princesses. Il trouvait cela injuste de ne donner qu'un seul point de vue. Les princes, ces héros qui risquaient leur vie pour la princesse de leur cœur, avait le droit aussi à la parole, à une histoire, à un passé et des envies bien précises. Ils avaient le droit de croire et d'abandonner autant que ces princesses désespérés ayant soif de liberté. Killian avait pensé ça durant toute son enfance, celle où l'on s'émerveille devant la beauté de la vie, celle on se tombe de haut quand on comprend que ces beautés sont aussi éphémères qu'une petite brique de jus d'orange à la récré. Un enfant, une fripouille. Un petit ange selon certains mais pas tous. Quand il avait rencontré Marley, il pensait avoir trouvé sa princesse, celle pour qui il saurait vaincre tous les ennemis, confronter tous les dangers, et mourir même au son de sa voix. Mais il n'avait pas pu tenir longtemps. Il n'avait pu tenir sa promesse, la sauver elle avant lui. Il a eut peur, il voulait vivre assez longtemps pour la sauver, mais assez longtemps pour vivre aussi. Il pensait faire d'une pierre deux coups en la quittant sans préavis. Il pensait vraiment l'aider à se remettre sur pied en sortant de sa vie car il apportait plus de mal que de bon dans sa vie selon lui. Marley lui donnait des sourires jusqu'aux oreilles, des éclats de rires au petit matin, des baisers digne d'un film hollywoodien et de l'amour aussi pur que celui d'un enfant. « J’aurais préféré que tu restes mort, que tu ne remettes jamais les pieds ici. » Ces quelques mots résonnèrent dans son cœur. Il eut mal, très mal. Si mal qu'il dut réellement s'appuyer sur le cadran de la porte. Marley était dur quand elle était de mauvaise humeur. Mais quand elle avait mal, quand elle était aussi énervée qu'elle ne l'était présentement, c'était pire. Elle devenait cruelle et méchante. Et ses mots dépassaient trop souvent sa pensée. Killian le savait, mais voilà trois ans qu'il n'avait pas du essuyer les piques acérées de sa femme. Ex femme. « Je pense que tu n'es vraiment pas la seule. » Il aurait préféré mourir mille fois si il avait su que Marley aurait souffert autant de son départ, de son absence. Il aurait du même. Marley a toujours été SA princesse, celle qu'il chérissait comme un diamant et qu'il détestait tout autant. Elle avait ce pouvoir de le briser comme une feuille morte au bord d'une route. Elle le pouvait. Il essaye de se justifier, de lui expliquer pourquoi il est parti, pourquoi il n'en pouvait plus, pourquoi il avait préféré fuir que d'affronter ces problèmes qui semblaient insurmontables à l'époque. « Arrête Killian ! Ne dit pas un mot de plus à cause de ça. N’essaie même pas une seconde de me faire croire que tu es parti à cause de mes croyances. T’as toujours su que j’étais une sorcière, je ne te l’ai jamais caché alors ne t’avise même pas de faire passer ton départ la dessus. » Il avait envie de hurler après ces paroles. Encore et toujours, elle mettait cette croyance stupide de côtés, elle laissait cette croyance sur un piédestal qu'il ne fallait surtout pas toucher, qu'il ne fallait pas blâmer. « Une sorci... Je ne vais même pas prendre la peine de répondre à ça Marley. »  Il essaye pourtant, de lui faire comprendre que tout ce qu'il voulait, c'était la sauver de lui, de son influence. Il en était tellement persuadé. Il croyait vraiment au fond de lui même que il était resté dans cette petite maison adorable avec ses cris à l'intérieur, il aurait fini par proposer cette drogue aux allures si attrayante à Marley. Il le savait au plus profond de lui même car il n'aurait pas eut d'autres choix que de la convertir autant qu'elle voulait le convertir. C'était sa religion, sa croyance. Cette poudre blanche à l'allure si pure, si immaculée, qui vous fout en l'air sans même que vous vous en rendiez compte. Sa main sur sa joue semble en feu, elle semble s'embraser à ce contact qui lui avait manqué. Sa main brune prenait une place bien trop connu contre la peau blanche de la jeune femme. Mais elle recule. Elle recule car elle sait comme lui, qu'il ne suffit d'un mot pour que l'un ou l'autre ne revienne. Pour que tout reprenne le cours de leur histoire. « J’ai voulu me jeter dans ce ravin plus d’une fois depuis ton départ. Au final l’un de nous deux devait finir au fond de ce gouffre, j’aurais dû y sauter quand j’en avais l’occasion. Tu ne pouvais sauver qu’une personne alors tu t’es sauvée toi. Si j’avais eu le choix de sauver l’un de nous deux moi je t’aurais sauvé toi. Ça aurait toujours été toi. » Fermant les yeux, essayant de s'imaginer un monde sans Marley … Il ne pouvait pas. Un monde sans elle semblait irréel, incompréhensible. « J'aurais sauté à la minute où tu l'aurais fait. Sans le moindre remord. » Killian s'était sauvé lui, mais il pensait la sauver elle aussi. « Je suis partis pensant te sauver avant. Je suis partie pensant me sauver aussi. Mon départ n'était pas à cause de l'effet que la drogue avait sur moi, mais sur ce qu'il aurait pu t'arriver si tu y avais goûté. » Elle était si bornée, si crédule aussi. Sauf en ce qui concernait le jeune homme. Elle savait qu'il y avait une grande part de ras-le-bol envers leur relation aussi dans son départ. Une part d'envie d'évasion, de liberté. Elle s'approche de lui, l'air déterminé. Ses grands yeux bleus plantés dans les émeraudes du jeune homme. Il est accolé par son corps fin près du lavabo. « Dis toi une chose Killian. Jamais tu n’aimeras une femme autant que tu m’as aimé et jamais personne ne t’aimeras comme je le fait. » Jamais il n'aimera personne comme il l'aime. Jamais un homme ne l'aimera comme il l'aime. « Tu crois que c'est à sens unique ? » Il s'approche d'elle à son tours, la colle presque au mur qui lui fait face. « Jamais je n'ai cessé de t'aimer. Jamais. » Sa main le démange de prendre le visage de la jeune femme en coupe pour l'embrasser. A la place, il la plaque contre le mur, près de son visage lui même collé au mur. « Jamais je n'ai arrêté de penser à toi et ce qu'on avait. A penser que j'avais fait une erreur en partant. J'ai hésité à revenir à la seconde où je suis monté dans ce foutu train pour Vegas. Tout au long de ces deux ans, j'étais à deux doigts de prendre un ticket pour Salem pour te revenir, pensant que tu allais me pardonner car je n'arrivais pas  à me pardonner moi même. Et j'ai réfléchis. J'ai vu que si j'étais revenu trop tôt, je serais retombé et que je n'aurais pas eut la force de te relever. » Il baisse les yeux à son niveau, capture son regard dans le sien. Il s'oublie dans les yeux bleus de la jeune femme, il s'oublie dans son regard captivant. « Je t'aime Marley, n'oublie jamais ça. Peu importe ce qui se passe, peu importe que tu m'aimes autant que tu me détestes. » Il lutte pour ne pas poser ses lèvres sur celles de la blonde, si attirantes, si tentantes. Elle est sa Némésis, celle pour qui il tomberait le sourire aux lèvres. Ses lèvres charnues se posent alors sur son front, prenant un temps infini à se défaire de cette étreinte invisible.
~~~~~~~~~~~~~~

if you ever loved someone, there will always be feelings there. always. no matter how much you try to act like there's isn't, it's there.
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MessageSujet: Re: knew you were special from the moment I saw you - ( marley ) knew you were special from the moment I saw you - ( marley ) EmptyDim 15 Nov - 18:35


Say you'll remember me. Standing in a nice dress, staring at the sun set babe, Red lips and rosy cheeks. Say you'll see me again even if it's just in your wildest dreams.~ (killey)

Les mots qu’elle venait de prononcer lui avait fait mal. Elle était fière de lui avoir fait mal, fière d’avoir pu enfoncer ne serait-ce que de quelques centimètres le couteau dans sa chair. Il lui avait fait mal, il l’avait torturé en la quittant ainsi, depuis ces années la plaie béante au centre de son cœur ne voulait pas se refermer. Pourquoi devrait-elle être la seule à avoir mal. Ces mots avaient surement était plus gros que sa pensée c’est vrai et pourtant elle ne regrettait pas ce qu’elle venait de dire. Elle voulait lui faire mal, le brûler à vif. Pourtant habitué à ses coups perpétuels il sembla être atteint par celui-ci. Même s’il n’avouerait jamais qu’elle venait de le blesser elle pouvait le lire sur lui, dans son attitude, son regard, sa bouche qui c’était figé dans un rictus inhabituel l’espace de quelques secondes à peine, juste le temps pour elle de capturer cette image. Son visage pris à nouveau une expression qu’elle ne connaissait que trop bien lorsqu’elle prononça le mot sorcière. Il ne supportait pas qu’elle puisse se prétendre sorcière, ne supportait pas qu’elle puisse croire à tout ça. « T’as raison ne répond pas, tu ne feras qu’aggraver les choses » Il n’avait pas besoin de dire quoi que ce soit de toute manière elle connait déjà par cœur ses propos. Combien de fois lui as-t-il dit qu’elle était idiote de croire à tout ça, que sa grand-mère n’était qu’une menteuse comme les autres et que la magie n’existait que dans les contes de fées. Sa famille est morte à cause de ça et il semble presque la blâmer pour cela, il semble la blâmer elle et toutes les personnes qui se revendiquent convaincus, tous les partisans de cette chose qu’il n’a jamais pu comprendre. Et elle le déteste pour cela, elle le déteste pour avoir ces pensées à propos d’elle et des personnes qu’elle côtoie. Le regardait en face lui semblait presque impossible, son regard soutenait le sien dans une douleur inimaginable. Se sauver. C’est ce qu’il avait décidé de faire en disparaissant. Elle ne supporte pas le contact de sa main sur sa peau, tel superman et la kryptonite. Ou plutôt tel un toxico sevré et sa drogue. Elle voudrait s’abandonner à cette envie, celle de se jeter dans ses bras comme si rien ne c’était jamais passé mais elle savait que ce n’était pas bon pour elle. Si seulement elle avait pu dire avec certitude que cet acte lui aurait fait du bien elle l’aurait fait, sans hésiter. Mais elle ne sait pas. Elle ne sait rien. Est-ce que le retrouver aller la soulager ou au contraire est-ce que cela brûlerait les derniers petits morceaux qui restent d’elle. « Tu ne comprends pas ! Tu ne comprendras jamais rien ! » Il semblait essayer de se trouver des excuses quand elle savait pertinemment malgré ce qu’il disait qu’il avait d’abord pensé à lui. Comme toute personne saine d’esprit l’aurait fait d’ailleurs. Elle, elle ne pensait pas comme ça, elle ne se serait pas sauvé, ne vivant que pour lui, que pour eux. « Si j’y avais goûté tu ne serais pas parti, si j’y avais goûté tu serais resté à mes côtés. J’aurais préféré mourir dans ce ravin avec toi à cause de la drogue que de te voir disparaître de ma vie pour toujours » Les mots qu’elle prononçait étaient forts et riche de sens à ses yeux. Pour elle sa vie n’avait d’importance que si elle était au côté de Killian. Cela semblait inconcevable pour la plupart des humains d’aimer une personne de cette façon mais pourtant c’est comme ça qu’elle l’aime. Violemment. Passionnément. Totalement. Elle plante son regard azur dans le sien, se rapprochant de lui. Ses quelques mots lancés elle resta planté la, devant lui, puisant dans ces dernières forces pour se tenir ainsi face à cet homme qu’elle aime tant. Le voyant s’approcher à son tour elle se recule instinctivement. Le courage qu’elle avait il y a quelques secondes commence à disparaître, elle continue de le regarder mais sens ces jambes trembler sous son poids. Il la plaque au mur. Il lui semble alors que seul le carrelage froid le long de son corps lui permet de tenir debout. Elle reste figée face à lui, face à ces paroles. Son cœur s’emballe, son corps s’enflamme. Ces lèvres se posent sur son front et son corps entier se mets à frissonner. Elle ferme les yeux, laissant un souffle chaud s’échapper de sa bouche. Pendant quelques secondes qui lui paraissent interminable elle n’est plus capable de bouger, de faire quoi que ce soit. Puis finalement elle semble retrouver possession de son corps, du moins en partie. Sa main tremblante se pose sur le torse de cet homme qu’elle n’a pas touché depuis des années. Ce qu'il lui dit devrait lui faire plaisir, mais non sa lui fait mal. Si mal. Il dit l'aimait mais ne sembles pas pour autant vouloir revenir dans sa vie. Elle voulait lui hurler dessus, lui hurler qu’il était stupide de croire qu’il pourrait l’aider en revenant ainsi dans sa vie. Elle ne voulait pas de cette présente auprès d’elle pas s’il ne reprenait pas sa place de mari dans sa vie. Sans relever la tête vers lui, sans le regarder elle commence à parler « J’aurais voulu que tu refasse surface avant aujourd’hui, j’aurais voulu que tu rentres dans cette maison qui était la nôtre. J’aurais voulu que tu me prennes dans tes bras. » Elle relève finalement la tête vers lui, son visage encore si proche du sien et lui murmure en plongeant son regard dans le sien « J’aurais voulu que tu m’embrasses… » Elle sent encore la chaleur de ces lèvres sur sont front mais ce n’est pas de cela dont elle a envie, ce n’est pas ce qu’elle veut. Elle veut qu’il l’embrasse. La maintenant. De la façon dont il l’embrassait autrefois. Elle veut l’embrasser jusqu’à en avoir le souffle coupé. Elle le veut lui tout simplement. Comme avant.
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MessageSujet: Re: knew you were special from the moment I saw you - ( marley ) knew you were special from the moment I saw you - ( marley ) EmptyMer 18 Nov - 22:07

L’amour nous détruit, il hante nos rêves, ronge nos jours. L’amour a tué plus de personnes que n’importe quelle maladie. OUAT

Il n'en pouvait plus. Son cœur n'en pouvait plus. Il pompait son sens dans tous ses membres, le laissant flagellant, plein de rancœurs contre lui, de colère pour être si faible. Si il supportait sans broncher, il ne supportait pas les coups de Marley. Elle était une des seules à savoir où lui faire mal, où le blesser. Avec des mots, des gestes, des expressions, des souvenirs. Elle le blessait plus profondément qu'une épée en plein cœur, qu'une lame en plein dos. Elle le blessait intentionnellement et c'est ce qui faisait le plus mal. L'intention surpasse les mots, même si les mots ne sont pas pensés à mal. Marley et ses intentions toujours troubles, toujours cachées. Mais là, ce n'était pas elle qui cachait quelque chose, c'était lui. Ses intentions cachées, son envie inconsciente de la retrouver, de revenir en arrière. Mais il revenait en arrière, alors il reviendrait avec ses anciens démons.  « T’as raison ne répond pas, tu ne feras qu’aggraver les choses. »  Un soupir de détresse. Une envie de tout casser. Killian en avait marre de son attitude. Il ne supportait pas de s'excuser, de dire pardon. Il croyait à ce qu'il faisait et aujourd'hui encore, il sait qu'il a eut raison de partir de cette foutue maison. Mais elle, si belle dans sa connerie, ne voyait que pas un amour voilée de colère et de haine. Marley le déteste autant qu'elle l'aime et là est le problème. Il sait qu'il ne suffirait que d’abdication, d'abandon total pour revenir dans ses bras, mais à quoi bon quand le fond du problème était toujours aussi énorme, si énorme qu'il cachait tous les avantages qu'il pourrait avoir à replonger dans une relation si attirante et dévastatrice. Il essaye pourtant, de la ramener à la raison. Il essaye par un contact de sa main sur sa joue de lui redonner le goût à la raison, le goût à une vie saine. Mais cela ne sert à rien. Elle est aussi bornée qu'une mûle qui ne veut pas avancer, restant coincée dans un cul de sac. « Tu ne comprends pas ! Tu ne comprendras jamais rien ! » Comprendre quoi ? Que tout ce qu'elle voulait était le voir mort au fond d'un ravin, sa main dans la sienne. « Comprendre quoi putain ! » Dans sa tête, il n'avait qu'une envie, partir, partir loin avant de retomber dans une spirale bien trop dangereuse. Elle lui faisait de l'oeil, le rendait nauséeux, l'attirait inexorablement. « Si j’y avais goûté tu ne serais pas parti, si j’y avais goûté tu serais resté à mes côtés. J’aurais préféré mourir dans ce ravin avec toi à cause de la drogue que de te voir disparaître de ma vie pour toujours. » Il hallucine. Se sentant prisonnier de sentiments contradictoire. Entre amour et haine, entre acceptation et abandon. Il ne sait pas quoi choisir. « Tu te fous de moi là ? Tu dis que tu m'aimes, mais tu n'aimes que ta petite personne pour vouloir mourir avec moi. Sinon, tu m'aurais laissé partir quand tu as vu que je ne pouvais pas me lever le matin sans ma dose, me coucher sans elle, te parler sans elle. J'étais totalement dépendant car je ne savais pas comment gérer l'amour que j'avais pour toi et que j'ai toujours. » Il ne sait pas pourquoi il dit ça. Pourquoi il lui avoue tout cela. A quoi bon ? Elle est têtue. Trop têtue pour entendre clairement ce qu'il dit. Pour comprendre surtout. Son amour à elle est égoïste, possessif. Elle le veut pour toujours autant qu'il la veut pour toujours. Mais la différence dans l'esprit de Killian, est qu'il veut qu'elle aille mieux, qu'elle soit mieux. Qu'elle se débarrasse de ses démons et mauvaises habitudes, de son envie toujours plus grande de se faire aimer. De se faire accepter. Il connaît ce sentiment. Il l'a eut tous les jours de sa vie jusqu'à ce qu'il comprenne que l'acceptation des autres ne sera pas nécessaire à l'acceptation que l'on a de nous même. S'accepter est la clés et si il ne le fait, il ne pourrait jamais avancer. Pourtant, cette fragilité touchante de Marley est ce qui l'a fait craquer, qui l'a mis sous son charme jusqu'à maintenant. Il sait qu'il ne pourra plus aimer comme il aime Marley. Totalement, sans réserve, avec un innocence enfantine et un amour sincère. Il l'a aimé, et l'aime encore. Ses mots sont là, toujours aussi puissant. Aussi puissants que les siens quand ils percent sa couche de protection. La main de la jeune femme se pose sur son torse alors que lui ne veut que se rapprocher. Il craque devant ses yeux bleus et ses lèvres roses. Il craque car il n'a jamais cessé de succomber à son charme, à sa voix, son corps et son cœur. Que faire quand l'objet de vos tourments et la raison de votre salut ? Pourtant, elle ne le regarde pas. Elle garde les yeux baissés, fixant le sol. Lui ne cherche qu'un contact qui saurait arranger la situation. Un signe. « J’aurais voulu que tu refasse surface avant aujourd’hui, j’aurais voulu que tu rentres dans cette maison qui était la nôtre. J’aurais voulu que tu me prennes dans tes bras. » Combien de fois l'a-t-il voulu sans faire le pas ? Combien de fois a-t-il voulu revenir ? Trop souvent. Bien trop souvent. Il est faible face à Marley. Malgré ses désirs égoïstes, malgré son envie de l'avoir dans sa vie sans qu'il ne soit vraiment lui et non pas une ombre. « J’aurais voulu que tu m’embrasses… » Il ne la laisse même pas finir sa phrase qu'il capture ses lèvres entre les siennes. Qu'il goûte encore une fois à la saveur de sa femme. Ses mains encerclent son visage avec douceur mais fermeté, laissant tout ce qu'il désire se déverser dans son baiser. Il aime Marley. Beaucoup trop. Il l'aime au point de mourir mais pas avant qu'elle n'aille bien. Pas avant qu'elle ne soit bien avec elle même et stable. Cette recherche constante de stabilité chez la jeune femme est pourtant vaine. Il le sait inconsciemment mais cherche encore une solution car elle mérite beaucoup plus que ce que la vie ne lui a offert. Ce contact entre eux si longtemps oublié, cette chaleur qui se répand dans leur corps et se transmet l'un à l'autre. C'est comme autre fois. Comme avant. Avant qu'il ne soit clean, avant qu'il ne parte, avant que sa vie ne prenne un autre tournant. Il se détache de ses lèvres, connaissant trop bien la saveur de l'abandon de soit. « Je ne peux pas Marley. Je ... » Il sait qu'il lui fait mal, qu'il la blesse avec ses mots. Mais il ne peut simplement pas. S'abandonner encore à ses bras est trop tentant et dangereux pour une personne comme lui. Et il entend encore ses mots résonner dans la pièce. « Je t'aime mais pas comme toi tu le fais. Et je ne peux pas me permettre de retomber dans ce qu'on avait. Tu es dangereuse pour moi. » Une séparation de plus. Une blessure au cœur en plus. Il n'y arrive pas à s'en défaire pourtant. De l'emprise qu'elle a sur lui. « Dangereusement tentante. Trop tentante. Tellement qu'on ne peut pas y résister. » Un dernier baiser sur ses lèvres, un dernier abandon. Un baiser qui s'éternise car aucuns des deux ne veut le voir finir. Un ballet sans fin.
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