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and I gave you all my heart ( camden )

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MessageSujet: and I gave you all my heart ( camden ) and I gave you all my heart ( camden ) EmptyJeu 24 Déc - 4:24

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When no one else is near you
So no one else can hear you
Tell me everything
Leave a message
When there's no one else around
I don't wanna hear it now but can't seem to turn you down



~~~~~~~~~~~~


Un voyage. Une courte période durant laquelle elle n'a ni obligation, ni désirs particuliers. Elle veut juste profiter un  peu d'une période off, d'un moment où elle n'a de compte à rendre à personne. Alors elle va dans cette petite ville du Massachusetts qui est historique et pleines de surprises. À chacune de ses visites, elle se complaît dans l'ambiance étrange et si attirante de la ville de Salem. L'histoire des sorcières, les passants intrigués par chaque boutique de sorcellerie, les touristes absorbés par les sois disant pratiquantes de la ville. Mais aussi l'esprit chaleureux de la ville, le sourire étrange des habitants, les histoires qu'elle entend au pub qui ne cessera jamais de l'émerveiller. Elle est comme une enfant quand elle vient à Salem, une enfant en pleine découverte. Sans restriction, sans limites. Mais cette fois ci, elle ne vient pas à Salem pour prendre l'air, découvrir. Elle vient à Salem pour fuir. Après avoir passé trois ans à la Nouvelle Orléans, elle est revenue à New York, malgré les risques de voir ses actes découverts, elle est arrivée à la fin de son contrat et cherche un nouveau travail. Et son retour fut mouvementé. Une escapade avec sa meilleure ennemie dans le but de sauver son cousin. Un poste à pouvoir dans l'entreprise familiale qui lui fait de l'oeil. Une bouche trop grande après un trop grand nombre de verre. Une rencontre adorable et peut-être un nouveau rebond. Elle s'en sort mais le dernier événement en date a été la goutte d'eau. Elle a emménagé dans un hôtel, en attendant de trouver un appartement à elle, à son image. Mais elle n'a pas eut le temps de réellement chercher qu'elle découvre par hasard que l'hôtel Surrey dans lequel elle vit depuis près d'un mois, appartient à Camden. Camden. Un seul nom qui réussit à la faire frémir autant de plaisir que de dégoût. Camden, cet homme qui lui a brisé le cœur dans sa jeunesse, qui a voulu la manipuler et qu'elle a manipulé à son tours. Ils se sont joués l'un de l'autre, utilisant l'autre sans aucunes pitié, sans aucuns remords. Ils s'aimaient pourtant, un amour sincère, assez sincère en tous cas pour deux personnes comme eux. Giulia l'a aimé d'un amour d'enfant jusqu'à ce qu'elle apprenne la vérité. Elle l'a aimé avec cette innocence digne d'un film, des nuages roses et des étreintes pleines de passion et de tendresse. Mais il a tout gâché. Il a tout gâché avec son ambition, sa quête de reconnaissance, sa manipulation vile et subtile. Il a tout gâché. Briser son cœur, briser sa confiance. Renforcer sa méfiance déjà trop grande. Naïve et fragile, elle a perdu la seule chose qui la définissait. Sa capacité à aimer, quelque soit la personne, sans restriction, sans limites. Elle n'aime plus comme avant. Elle n'aime plus comme elle avait l'habitude de le faire. Elle croit, donne le bénéfice du doute, essaye de se dire au plus profond d'elle qu'elle peut donner une chance et la donner. Jusqu'à ce qu'elle se fasse trahir. C'est triste mais elle veut faire confiance et le fait aveuglément. À part dans le monde du travail. Car c'est là qu'elle a perdu sa capacité à croire, à faire confiance à des partenaires. Qu'ils soient professionnels ou dans son lit, elle ne fait plus confiance à l'autre. Pourtant, elle croit aux histoires d'amours avec de beaux hommes aux yeux bleus. Naïve mais méfiante, un cocktail assez étrange et qui la fait souvent basculer de la solitude extrême à la compagnie étouffante. Camden a détruit tout ce qui rendait assez vertueuse pour être attirante. Elle se laisse aller, laisse son corps aux mains d'hommes qui ne la méritent pas. Laisse son cœur vagabonder de personne en personne, sans s'attacher, sans s'ancrer à un endroit précis. Elle est aussi vagabonde qu'une rebelle, n'ayant aucunes envies d'être attacher à une personne, lier à une personne. Elle ne souhaite pas cela. Loin de là. Alors quand elle a appris qu'elle logeait dans l'hôtel de son ex petit ami manipulateur, elle appela sa mère et lui demanda de lui trouver un appartement dans la semaine qui venait sur New York. Elle prit alors un billet direction Salem, direction son petit havre de paix. Fuir. La seule manière qu'elle connaissait pour échapper à l'emprise de Camden. Car elle sait, elle sait que dès qu'elle le reverra, tout reviendra. Les sentiments, la honte, l'emprise qu'il a sur elle. L'emprise dont elle s'est défait bien difficilement, et bien malgré elle grâce des kilomètres la séparant de sa ville. En ville pour trois jours, elle atterrit sans aucuns remords chez son ex petit ami Tareik. Car après Camden, la belle ne s'est pas laissé abattre, au contraire. Elle a commencé à devenir celle qu'elle est aujourd'hui. Plus manipulatrice, peu fidèle, toujours à la recherche d'une homme idéal sans vouloir le garder. Elle a fait sa nuit, a accueillis les plaisirs charnels que le jeune homme voulait bien lui donner. Sans scrupules. Sans scrupules car ils ne sont pas en très bon terme. Leur histoire est aussi désordonné que leur esprit. Ce qui veut dire beaucoup. Elle sort de l'appartement du jeune homme, parcours les rues paisibles de la ville au petite lueur du matin, apprécie les bruits qui s'éveille en même temps que les habitants. Sa longue robe blanche en flanelle, ses petites bottes en cuirs camel au pieds, une sacoche en cuir de la même couleur à son bras, un large chapeau sur la tête, elle a tout de la fille bohème, jusqu'à la veste en cuir usée mais pas trop. C'est Giulia dans toute sa splendeur. Giulia qui tombe nez à nez avec la personne qu'elle fuit. Giulia qui regarde Camden avec des yeux larmoyants et pleins de haines. Giulia qui frappe le jeune homme du plat de sa petite main du haut de son mètre soixante. « Espèce d'enfoiré. » Elle le frappe encore et encore jusqu'à l'épuisement. Elle n'en a rien à faire que certaines personnes la regarde avec des yeux exorbités, elle s'en fiche d'être en pleine rue. Elle s'en fout complètement. « Qu'est-ce que tu fous ici petit con ? » Langage châtier. Visage crispé. Elle est bien loin de la douce et langoureuse Giulia que l'on connait.
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MessageSujet: Re: and I gave you all my heart ( camden ) and I gave you all my heart ( camden ) EmptyDim 3 Jan - 14:36


Je sens que le jeu se referme sur moi. Finalement j'avais rien compris, c'était pas ça les règles, y'a pas de gagnant y'a pas de perdant. Juste un ultimatum. ~ (giulia/camden)

Son téléphone à l’oreille Camden marche rapidement le long du port. A l’autre bout du fil se trouve sa secrétaire, Caroline, une petite nouvelle qui semble bien perdue et encore plus lorsque son patron lui hurle dessus à des centaines de kilomètres d’elle pourtant. Partagé entre le désir d’avoir quelques jours de repos et l’envie incontrôlable de gérer tout ce qui se passe au Surrey Camden reste scotchée à son téléphone au lieu de découvrir les décorations de Noël de Salem ou bien simplement passer un peu de temps avec Maddie ou Ness. Une fois de plus il n’arrive pas à prendre une minute loin du travail, il est accroché à son portable incapable de laisser quiconque s’occuper de son travail à sa place ne serait-ce même que pour quelques minutes. Il a besoin de tout gérer mais à des heures de voiture de New York c’est compliqué, il lui arrive souvent qu’il lui manque des papiers, des informations.  Lorsqu’il était à New York il avait l’habitude de tout gérer et d’aller chercher lui-même les papiers dont il avait besoin dans les archives. Il connait son hôtel, chaque placard, chaque chambre comme personne et déteste ne pas pouvoir faire tout ça lui-même.  Il continue donc à lui donner les instructions quand soudain il aperçoit une brune qu’il ne connait que trop à quelques mètres de lui. Giulia. Que faisait-elle ici ? Si loin de la Nouvelle-Orléans. Elle était venue pour le voir ? Egocentrique que tu es Camden Emerson. A en voir la rapidité avec laquelle elle se rue vers lui et la lueur qui anime son regard elle était loin de se douter qu’elle le trouverait ici. « Bon vous savez quoi Caroline je vous rappelle plus tard. Au revoir » La lueur dans les yeux de la brune ne présageait rien de bon il le savait. Il lui était impossible de fuir, elle ne lui en laisserait pas le temps de plus il n’était pas du genre à fuir. Durant toutes ces années il c’était dit que jamais il ne la reverrai, elle faisait partit de son passé, un passé où il avait mal agit, un passé douloureux en quelques sorte. Mais un passé quoi qu’il en soit. Il ne c’était jamais préparé à cette confrontation, n’avait jamais réfléchit à ce qu’il pourrait dire pour s’excuser et même s’il avait envie de s’excuser.  Ces premières paroles ? Une insulte. Pour être franc il n’en attendait pas moins de sa part, pas après ce qu’il lui a fait. Puis ses mains minuscule vienne le frapper, encore et encore, sans relâche.  Elle ne lui fait pas vraiment mal c’est vrai et pourtant il ressent tout de même toute la douleur qu’elle voudrait lui affliger, toute la haine qu’elle a pour lui. Il comprend sa haine et pour autant il ne peut pas la laisser agir ainsi. Elle est là au milieu de la rue, à l’insulter devant les passants, à le frapper. Il sait qu’elle se fiche qu’on la regarde mais pas lui. Ici il n’est pas à New York, les habitants ne le connaisse comme l’étrange New Yorkais qui est venu s’exiler à Salem et pourtant il ne peut pas se laisser aller à un tel flot d’humiliation. A Salem les gens parle. Cette petite ville fait défiler les ragots, les rumeurs avec la même force et la même vitesse qu’un torrent. Et cette petite dispute au milieu d’une rue de Waterfront District pourrait bel et bien se retrouver dans un magazine populaire et encore pire atteindre les oreilles de son père qui se ferait alors un malin plaisir à lui montrer une fois de plus qu’il n’est rien par rapport à lui, et que lui ne se donne pas en spectacle, qu’il sait se tenir. Il finit par attraper les poignets de la jeune femme, ce qui semble la surprendre et il baissa ses bras le long de son corps pour finalement la lâcher « Bon sang Giulia mais calme toi, et arrête de nous donner en spectacle » Il la regarde alors, espérant qu’elle va se calmer et répond calmement « Et pour répondre à ta question je vis ici figure toi » Il observa la jeune femme, celle qu’il avait aimé, manipulé mais aussi détesté. Ils s’aimaient d’un amour compliqué, un amour né dans le mensonge et la manipulation. Il c’était servi d’elle c’est vrai mais d’une certaine façon il l’avait pourtant aimé plus que toutes les autres. Camden ne savait pas vraiment quoi faire ou quoi dire. Il lui devait des excuses il le sait, il lui a fait du mal et pourtant à ce moment-là il est incapable de prononcer un « je suis désolé » qui puisse paraître sincère. Il avait été tiraillé entre son amour pour elle et la vengeance qu’il menait envers son père. Il avait choisi sa vengeance, il avait choisi le travail, décidant que l’amour ne lui apporterait rien de bon, qu’il le rendrait faible. Ce choix était le premier qui avait déclenché sa transformation. A partir de ce jour il commença à se transformer peu à peu en cet homme qu’il détestait tant. Il avait fini par devenir comme son père, cet homme qui ne voulait pas de lui, cet homme qui le traitait de bon à rien. Il c’était transformé en requin sans s’en rendre compte, sans se rendre compte qu’il devenait ce qu’il avait toujours fuit. Cam posa son regard sur la jeune femme à nouveau «  Mais toi qu’est-ce que tu fais ici ? Je te croyais à Nola. J’aurais jamais pensé te revoir… Te voir ici »
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MessageSujet: Re: and I gave you all my heart ( camden ) and I gave you all my heart ( camden ) EmptyVen 8 Jan - 16:10

Elle s'en fiche d'être en train de se donner en spectacle. Elle se fiche de l'avis des gens. Elle passe sa colère, sa rage, sa tristesse, l'amour qu'elle ressent pour cet homme qui ne le mérite absolument pas. Giulia est une drama queen, le genre de fille qui sait se donner en spectacle et sait être la victime dans une histoire où il y a autant de fautes chez l'un que chez l'autre. Elle sait se victimiser et devenir la pauvre petite brésilienne qui a eut son cœur brisé par le grand new yorkais. Elle se donne donc en spectacle, en plein milieu de la rue, telle une actrice digne d'une télénovela de son pays. Elle crie, elle frappe, elle a de fausses larmes aux coins de ses yeux qui menacent de dégringolé la colline que ses joues représentent. « Bon sang Giulia mais calme toi, et arrête de nous donner en spectacle. » Elle fulmine, complètement hors de contrôle. Elle a du mal à contrôler ses émotions et surtout la colère. Une pile électrique. Un générateur haute puissance. Elle ne se calme que lorsque l'apport d'énergie n'est plus suffisant. Que lorsque son corps ne supporte plus sa rage, sa colère et la laisse haletante au milieu de la rue. « Je me donne en spectacle si je veux enfoiré. » Rien à faire d'être la fille vulgaire qui se donne en plus en spectacle. En ce jour, Giulia préfère être cette fille délurée que le masque qu'elle porte depuis quelques années maintenant. L'alcool fait de moins en moins partie de sa vie, ses réunions chez les alcooliques anonymes commencent à devenir une routine depuis son retour à New York. Mais la vue de Camden en face d'elle lui donne envie de replonger, de reprendre cette mauvaise habitude de boire dès que sa vie était chamboulée. Dès qu'elle se levait le matin même. « Et pour répondre à ta question je vis ici figure toi » « Pardon ? PARDON ? » Lui ? Vivre ici. Dans le petit havre de paix de Giulia. Cette petite ville perdu au fond de l’Amérique. Le Camden qu'elle connait n'aurait jamais mis les pieds dans cette ville. Trop petite. Trop historique. Trop peu développé par rapport à New York. Faisant les cents pas, elle essaye de digérer l'information. Il n'est plus à New York. Elle n'aurait donc pas l'occasion de le croiser dans les rues de la ville. Elle n'aurait pas à craindre de le voir surgir à n'importe quel moment. Vivre dans l'espérance de le voir à chaque coin de rue ? Fini. « Mais toi qu’est-ce que tu fais ici ? Je te croyais à Nola. J’aurais jamais pensé te revoir… Te voir ici. » Elle le regarde, se posant la question essentiel : est-il assez important pour répondre à cette question ? Il l'est. Dans son cœur, il l'est. Giulia est toujours amoureuse de lui, c'est si évident qu'il est presque douloureux de la voir le regarder ainsi. Il lui a brisé le cœur, brisé sa confiance déjà fragile. N'étant plus la même qu'il y a des années. Dans ces années où elle était si candide et fragile. Plus fragile que maintenant. Encore un peu adolescente, devenant adulte. Elle n'a toujours pas vraiment passé ce cap d'ailleurs. Aimant se cacher derrière ce masque de la femme enfant éternelle. « Je suis en vacance. J'habite à New York maintenant. » Demi réponse. Il était hors de question qu'elle ne lui parle de son problème d'alcool, ni de son accident de voiture, ni de son père insistant, ni de sa grosse boulette post christmass. Hors de question. Sa vie serait désormais Camden-free. Elle ne veut pas qu'il revienne dans sa vie déjà bien chamboulée. Déjà trop sans dessus dessous. « Je ne m'attendais pas non plus à te voir. Pas après toutes ces années. Toutes ces années où tu n'as pas daigné prendre de mes nouvelles ou même demander à ma mère qui vit toujours à New York la moitié de l'année. Enfoiré. » Elle est plus calme, elle n'a pas la force. Elle ne peut pas se battre contre lui. A quoi bon ? Les années sont passés, de l'eau a coulé sous les ponts. Une résignation. Elle s'est résignée. Pourquoi se battre pour un homme qui n'est pas bon pour soit ? Elle a une réponse. Une réponse évidente et complètement idiote. Une réponse qu'elle ne veut pas se dire mais qu'elle pense fort. « Pourquoi tu habites ici maintenant ? » Question anodine. Question dont elle ne veut pas vraiment de réponse. Excuse pour l'avoir devant elle juste quelques minutes de plus. Pour être en sa présence quelques minutes de plus. Giulia se voile la face. Elle se voile la face sur de nombreux tableaux. Aiden, Tareik, Camden. Son travail. Sa vie. Son problème. Elle se voile la face pour ne pas affronter ses problèmes. Pour ne pas les résoudre. Elle prend la fuite. Elle prend la fuite face à son accident et se réconforte en se disant qu'elle paye les frais médicaux de cet homme qu'elle a envoyé dans le coma. Elle fuit devant Camden, se disant qu'elle ne l'aime plus, qu'elle est passée à autre chose et se réconfortant en sortant avec d'autres hommes, avec des hommes dont elle n'a rien à faire. Sa vie est un enchaînement de fuites. Fuir pour ne pas faire face. Elle est lâche dans son genre. Mais elle est lâche parce que la douleur devient insupportable pour elle. Elle ne sait pas la gérer, elle ne sait pas faire avec. Quand la douleur s'installe, elle boit. Elle boit trop, encore et encore pour l'anesthésier au maximum. Depuis peu, elle réussit à ne plus s'anesthésier tous les jours, à réguler jusqu'à zéros sa consommation d'alcool. Il est hors de question pour elle de replonger de plus belle à cause de lui alors elle se calme. « Salem semble bien petite pour une grosse tête comme la tienne. » Elle plaisante, essaye de détendre l'atmosphère mais dans son cœur, elle n'a qu'une envie irrépressible : le coller sur le mur derrière lui et dévorer ses lèvres. Mais elle sait que jamais elle n'aura le courage de le faire. Elle sait que ce courage est inexistant chez elle.
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MessageSujet: Re: and I gave you all my heart ( camden ) and I gave you all my heart ( camden ) EmptyDim 31 Jan - 15:06


Je sens que le jeu se referme sur moi. Finalement j'avais rien compris, c'était pas ça les règles, y'a pas de gagnant y'a pas de perdant. Juste un ultimatum. ~ (giulia/camden)

Elle ne s’arrêtait pas, continué à lui hurler dessus, si elle avait été un personnage de science-fiction elle l’aurait certainement fait brûler d’un seul regard et l’aurait regardé agoniser avec un regard impitoyable. La brune n’hésite pas à se donner en spectacle au milieu de la rue tandis que lui prie pour qu’elle s’arrête de suite et qu’ils aillent parler à l’écart de la foule. Voilà un point sur lequel ils étaient bien différents. Camden sait à quel point les commérages vont vite dans cette petite ville et il refusait d’être un sujet de conversation quand jusqu’à lors personne ne faisait attention à lui. Ici à Salem il a toujours su rester discret. Les habitants savent qu’il n’est pas d’ici mais personne ne vient l’embêter, on le laisser gérer ses petites affaires dans son coin et vivre sa petite vie tranquille. Malgré les cris et les insultes à répétition de la blonde Camden tente de garder son calme. En tant normal son côté colérique aurait certainement pris le dessus, mais pas ici, pas en pleine rue. Alors il continua la conversation comme si leur rencontre ici, à Salem après tout ce temps n’avait rien d’improbable. Comme s’il ne lui devait pas d’excuse, comme s’il avait le droit de se tenir ainsi devant elle sans la moindre culpabilité dans son regard. « New York ?... » New York ! Elle était dans sa ville. Comment se fait-il qu’elle soit à New York et qu’il l’ignore ? Caroline. Bien évidemment c’était la faute de Caroline. Elle était nouvelle et bien trop empoté. C’est à ce moment-ci que Mary lui manque. Il n’aurait jamais pensé que sa secrétaire lui manquerait mais au moins Mary connaissait son travail. Elle savait qu’elle devait prévenir Camden dès qu’elle apprenait quelque chose sur Giulia. Non Camden n’avait pas engagé quelqu’un pour la suivre, il n’avait pas l’intention de passer pour un psychopathe seulement il avait ces propres moyens pour avoir de ses nouvelles. Depuis leur dernière conversation il n’avait de cesse de prendre de ses nouvelles. Il aurait pu passer un coup de fil, demander pardon mais non ce n’était pas dans ses habitudes. Bien trop fier pour s’excuser il s’assurait simplement qu’elle aille bien même si elle était à des centaines de kilomètres de lui.  Camden perd son calme soudain suite à une nouvelle réflexion. Il s’approche alors d’elle plus menaçant que ce qu’il ne voudrait et plonge son regard dans le sien. Son attitude pourrait faire peur mais il sait qu’elle ne sera pas effrayée. Elle le connait. Plus qu’il ne le voudrait. « Tais toi Giulia ! Tu ne sais rien. Rien du tout » Il reste la, tout près d’elle et oublie pendant un court instant toutes les personnes qui pourraient être en train de les observer « Que tu n’ai pas entendu parler de moi pendant toutes ces années ne signifie pas que je n’ai pas pris de nouvelles de toi. Je savais que tu allais bien et c’est tout ce qui comptait. De plus ta mère n’a jamais voulu entendre parler de moi » Cam repensa soudain à toutes les fois ou Mary lui avait parlé de Giulia. Elle lui disait toujours qu’elle semblait aller bien. Rien de plus. Rien de moins. Finalement aujourd’hui il n’était plus très sûr de la véracité de ses propos. Et si pendant tout ce temps elle avait menti ? Si elle lui avait fait croire à tout ça pour ne pas le blesser. Ou bien peut-être simplement qu’elle n’avait jamais cherché à prendre de nouvelles de la jeune femme. Une fois de plus le jeune Emerson se mettait à douter. Comme toujours il remettait en doute la confiance qu’il avait envers Mary, envers son entourage. Camden est toujours persuadé que le monde entier est contre lui et que ceux qu’ils croyaient être proches de lui ne sont en fait que de simple imposteur. Ironique quand on sait que c’est bien souvent lui qui manipule les autres pour obtenir ce qu’il veut. Peut-être qu’à force de jouer avec tout le monde il a fini par croire qu’il se ferait lui aussi avoir à son propre jeu. Camden pensa alors que c’est la question qu’il devrait lui poser. Lui demander si elle va bien. Pourtant il était assez intelligent pour savoir que peu importe ce qui se passait en ce moment dans sa vie elle ne lui dirait pas. Après tout pourquoi le ferait-elle. « J’avais besoin de changer d’air, j’aime bien cette ville en plus » Une vérité dilué dans un mensonge, il espérait que cela aiderait Giulia à avaler ce mensonge. Maintenant qu’elle c’était arrêté de crier le jeune homme se sentait plus à l’aise, il n’avait plus l’impression d’être sur une scène de théâtre, attendant les acclamations du public. A vrai dire il avait même oublié où il était pendant un court instant. Son esprit avait remplacé le décor de Salem par une grande avenue de New York dans laquelle ils avaient l’habitude de marcher tous les deux. Son esprit l’avait amené dans un endroit rassurant, réconfortant, il tentait apparemment de lui remémorer un souvenir joyeux. Un souvenir où il restait encore à Camden une légère part d’innocence. Minuscule et qui semblait soudé à Giulia. Pourtant ce petit morceau de lui semblait avoir été trop petit pour les maintenir ensemble. Elle semblait vouloir faire de l’humour, il décida d’en faire de même « Je ne suis pas sur non plus que cette petite ville soit prête à accueillir une hystérique comme toi, bien que certaines des soit disant sorcières qu’il y a ici pourrait te ressembler » Pas sûr qu’elle apprécie sa remarque, mais elle avait commencé, et comme un enfant il été donc entré dans son jeu. « Peut être que ce sont elles d’ailleurs qui ont tenté de t’amener à moi aujourd’hui » Cette fois c’était certain, il savait qu’elle n’apprécierait pas cette remarque. A vrai dire la fin de leur relation ne laissait pas vraiment de place à ce genre d’humour. Il aurait dû s’excuser et pourtant à était là, à plaisanter. Elle semblait plus calme, ne demandant pas de règlement de compte alors pourquoi s’excuser. Pourquoi lui dire je suis désolée si ce n’était pas ce qu’elle demandait. Le taux d’excuse de Camden semblait limité à l’année alors s’il pouvait garder celles-ci cela lui convenait.
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Keith O. Phillips
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MessageSujet: Re: and I gave you all my heart ( camden ) and I gave you all my heart ( camden ) EmptyVen 11 Mar - 19:18

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