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Et j'étais comme un con car tu m'avais appris à dépendre de toi + VALENTINA

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Et j'étais comme un con car tu m'avais appris à dépendre de toi + VALENTINA Empty
MessageSujet: Et j'étais comme un con car tu m'avais appris à dépendre de toi + VALENTINA Et j'étais comme un con car tu m'avais appris à dépendre de toi + VALENTINA EmptyDim 17 Jan - 15:45


Des pensées que tu ne dis pas, ce sont des pensées qui pèsent, qui s'incrustent, qui t'alourdissent, qui t'immobilisent, qui prennent la place des idées neuves et qui te pourrissent. Tu vas devenir une décharge à vieilles pensées puantes si tu ne parles pas. ~ (valentina/camden)

Camden marchait le long de la plage en essayant de se remémorer la dernière fois où il avait mis les pieds à San Francisco. Cela devait faire un an environ. Un an qu’il n’était pas revenu dans cette ville où il a grandi et qu’il affectionne tellement. Malgré ses multiples déménagements SF reste pour lui sa ville. New York et Salem ne sont la que par défaut, l’une pour le travail et l’autre pour sa santé. Il avait passé les fêtes de Noël seul, à New York, sans sa mère et avait donc hâte de venir la voir. En ce moment il n’y avait pas de problèmes particuliers à l’hôtel si bien qu’il décida de prendre quelques jour de repos sur la côte Ouest au côté de sa mère. La dernière lettre du médecin ne lui autorisait pas ce long voyage en avion mais comme d’habitude ces derniers temps il décida de ne pas en tenir compte. La ville de son enfance n’avait pas changé, elle était toujours aussi chaleureuse, pleine de vie, d’attraction. Elle était presque l’opposé de l’homme qu’il était devenu aujourd’hui. Il était drôle de voir à quel point il contrasté dans cette ville alors qu’il y a quelques années il s’y fondait avec une élégance parfaite. Il était comme tous ces jeunes au bord de l’eau, comme tous ces adolescents qui rient et crient autour de lui. Il était le Californien dans toute sa splendeur quand aujourd’hui sa tenue, son regard, même son sourire sonne New Yorkais. Cette petite partie de lui lui manque, l’insouciance, la joie de vivre, s’amuser, ce sont des mots dont il ne connait plus la définition.  Aujourd’hui il n’était rien d’autre qu’un homme d’affaire obnubilé par son travail, obnubilé par le pouvoir si bien qu’il mettait même sa vie en danger. Aujourd’hui il était son père. Harley n’avait d’ailleurs pas eu le droit à un seul mot de la part de son fils quelques heures plus tôt lorsqu’il était arrivé dans son ancienne demeure. Seule sa mère avait eu le droit à son attention. Il voulait passer du temps avec elle pourtant après des heures entières à répondre à tout un tas de question il décida qu’il devait faire une pause. Le travail sa se passe bien ? Et ta vie à Salem ? Je ne comprends pas pourquoi tu es partie vivre là-bas ? Tu as rencontré une fille ? C’est vrai ce que l’on dit sur les sorcières là-bas ? Et Noël à New York c’était bien ? Tu étais avec qui ? Tu aurais quand même pu venir nous voir. Camden avait beau aimer sa mère il ne supportait plus ce questionnaire qui était en plus remplit de mensonges. Il ne pouvait certainement pas lui dire qu’il était malade, elle le répéterait à Harley qui se ferait une fois de plus une joie de l’humilier. Mais surtout elle s’inquiéterait davantage et l’appellerait constamment ce qu’il n’avait décidemment pas besoin. Alors il décida d’aller marcher sur Sunset District. Là où tous les jeunes et les amoureux se retrouvent. Il avait remplacé son classique costume d’homme d’affaire par un pull léger avec des motifs et un pantalon clair. Histoire de passer inaperçu même s’il suffisait de le regarder pour comprendre qu’il n’appartenait plus à cette ville. Les mains dans les poches il marchait en regardant l’océan s’étendre à perte de vue. Accaparé par ses pensées il ne pensa pas à regarder devant lui et bouscula alors une personne qui marchait juste devant lui. La corpulence fine lui fit comprendre que c’était une fille qu’il venait de faire tomber à la renverse « Oh pardon, excusez-moi ça… » Elle releva la tête vers lui et son regard croisant le sien le coupa dans sa phrase. « Valentina » Il n’avait aucun doute, il ne l’avait pas vu depuis 4 ans mais il était pourtant certain que c’était elle. Même dans 10 ans il était certain qu’il aurait pu la reconnaître. Elle. La première fille dont il était réellement tombé amoureux. Elle qui lui avait brisé le cœur, encore et encore sans même s’en rendre compte. Il lui tendit la main pour l’aider à se relever et s’excusa à nouveau « Ca va tu n’as rien ? Je regardais l’océan et je marchais et enfin bref je suis désolé » Il se sentait un peu idiot face à cette fille qui avait été son amie il y a fort longtemps et qui avait été même bien plus que sa dans son cœur « Je te rachèterais une veste, promis » Ajoute -il en remarquant que sa veste c’est déchiré au niveau de l’avant-bras.  Il se décale légèrement pour laisser les gens circuler et la regarde alors pendant quelques instants. Il n’aurait jamais pensé qu’elle puisse être plus belle que dans ces souvenirs et pourtant elle l’était. La suédoise avait toujours les mêmes cheveux blonds étincelants, et son regard azur lui semblait toujours aussi transperçant. Lui qui était pourtant si imposant d’habitude s’étonner à être à nouveau le petit garçon timide devant cette fille qui l’avait tant intimidé autrefois. Elle était la seule fille face à qui il se sentait faible, sans défense. « Cela fait si longtemps… Depuis Berkeley » Il était partit presque sans lui donner de nouvelles. A l’époque il pensait que de toute manière il n’était pas très important dans sa vie. Elle avait déjà tant à faire avec les autres hommes de sa vie. Il lui avait expliqué les raisons de son départ dans une brève discussion et il était partit. Sans jamais la revoir. En pensant ne jamais la revoir. En partant pour New York il avait décidé de laisser sa peine de cœur ici et de laisser tous ces sentiments pour elle ici.
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MessageSujet: Re: Et j'étais comme un con car tu m'avais appris à dépendre de toi + VALENTINA Et j'étais comme un con car tu m'avais appris à dépendre de toi + VALENTINA EmptySam 12 Mar - 14:33

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