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On ne peut pas revenir en arrière ; c’est pas facile de choisir, il faut faire le bon choix. Tant qu’on ne choisit pas tout le reste est possible

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MessageSujet: On ne peut pas revenir en arrière ; c’est pas facile de choisir, il faut faire le bon choix. Tant qu’on ne choisit pas tout le reste est possible On ne peut pas revenir en arrière ; c’est pas facile de choisir, il faut faire le bon choix. Tant qu’on ne choisit pas tout le reste est possible EmptyLun 21 Sep - 3:46





On ne peut pas revenir en arrière ; c’est pas facile de choisir, il faut faire le bon

choix. Tant qu’on ne choisit pas tout le reste est possible.






Choisir. Dans la vie tout est une question de choix, qu'est ce que l'on va porter pour la journée, qu'est ce qui est bon pour notre santé, si nous devons plutôt parler à untel ou untel. On peut faire aussi le choix de ne pas choisir, mais c'est aussi un choix ? Si on devait changer quelque chose, un moment, un instant, une fraction de seconde, qu'est ce qu'on changerait ou qu'est ce que l'on ferait ? Avons-nous jouer toutes les bonnes cartes au cours de notre courte existence ? On pourrait changer le monde avec des hypothèses floues, s'imaginer une vie rêvée, et se perdre dans les méandres du passé. Quand on ne sait plus qui on est , qui on va devenir, qu'on se laisse porter par la vie comme les feuilles lors d'un vent frais d'automne c'est le moment des doutes, des résolutions, des interrogations. J'avais passé toute une vie à vivre par instinct, par convictions et surtout par pulsions la plupart du temps malsaines. Que serait ma vie si j'avais changé qu'un seul instant ? La même je suis le genre de personnes qui pense que nous avons un destin et qui ne peut être changé et que les moires qui ont la lourde tâche de nous accabler ou de nous relever n'ont pas d'autres options. Pourquoi aurions-nous ce pouvoir ? C'est un drôle de constat qui se dresser devant moi. Qui aurait cru que toutes  ses petites particules de THC se baladant dans mon corps me pousserai à me poser d'avantages de questions sur moi-même ? Il était vrai, que j'étais particulière, pas un particulier facile, non le genre de différence qui intrigue, qui dérange, qui mitige. C'était soit blanc, soit noir avec moi les nuances n'existaient pas d'ailleurs ce fameux Christian Grey avec ces cinquante nuances de Grey m'aurait fait plutôt rire. Même quand on ne m'avait pas laissé de choix, j'arrivais à considérer la chose comme si c'était une décision de mon plein gré. Aujourd'hui Lundi vingt-et-un Septembre deux mille quinze, mon esprit s'embourbait d'idées saugrenues c'était peut-être car j'avais simplement passé une mauvaise journée avec un patron détestable, ou encore était-ce parce que j'avais encore du mal à digérer que j'avais un demi-frère qui était accessoirement un homme des plus influents ? Remplie d'amertume, la gorge nouée de ressentiments, j'inspirais un grand coup en observant d'un œil mon appartement. Il ne ressemblait plus à rien, comme moi aujourd'hui. C'était une belle façade, mais vide, pas de photos, pas d'animal de compagnie quoiqu'Aiden ferait un bon chien de compagnie. Comme si j'étais dans un appartement témoin car je n'avais pas assez d'argent pour vivre dans mon propre domicile. Un raclement de gorge plus tard et mon sac Marc Jacobs traversant toute la pièce avant de percuter ce pauvre fauteuil j'errais dans mon appartement. Comme si j'étais en quête ce qui était franchement débile, vu ma capacité à me foutre dans la merde toute seule. Deuxième raclement de gorge. Est-ce qu'il était possible de ne plus se supporter soit-même, d'arriver à un point où on se dit que nous sommes qu'un pion, dans l’échiquier géant de la vie, même pas un cavalier, ou une reine. Ou si j'étais une reine, ça serait la reine des garces, oui celles qui n'ont pas de cœur, pas d'attaches qui finissent à la fin du téléfilm seule et malheureuse.  Je fermais ma porte d'entrée, comme si je scellais mon sort, comme si ce coup de clé était le début de quelque chose. Je me dirigeais vers mon canapé tout en enlevant mes talons qui m'avaient fait souffrir toute la journée à force de cavaler dans tout Manhattan. Ce petit soupir de soulagement quand ma voute plantaire se poser sur ce plancher froid, des frissons me montaient à la tête, un petit mouvement d'épaules et j'enfilais un ancien pull de Berkeley avec le nom de ma confrérie de l'époque. Un sourire naquit sur mon visage, comme le souvenir qu'on a des roudoudous de notre enfance, un sentiment de douceur, de chaleur, de sucré, de sécurité. Je levais les yeux aux ciels avant de m'installer dans mon canapé en cuir noir, j'avais allumé qu'une lampe au bout de la pièce j'avais mal à la tête et je ne voulais pas heurter ma sensibilité. Activant ma chaîne-hifi je me laissait bercée par les paroles de Playground Love d'Air. Ouvrant le petit tiroir de ma table basse je sortait toute l'artillerie lourde qui me ferait me changer les idées du moins j'espérais. Mon bang sur la table je le regardais presque inquisitrice, faudrait peut-être qu'un jour j'arrête cette connerie, que j'arrête de faire comme si je n'étais pas accro, comme si je pouvais vivre sans. Mais demain est un autre jour, aujourd'hui tout un autre et si je voulais arrêter de penser à changer le monde c'était mon moyen préféré. Avant d'attaquer de façon déterminée cet acte, je décidais d'abord de commencer doucement en roulant un joint, ne voulant pas être dans le flou directement. C'est ainsi que je prenais mon rouleau arrachée une feuille, que j'appliquais de façon exacte la bonne dose de pollen, de tabac. Roula aussi fin qu'une vogue. Je déposais mon exploit à mes lèvres fermant légèrement les yeux en tirant dessus la fumée s'emparait de ma gorge, puis jusqu'à dans mes poumons. Et c'est ainsi que pendant plus d'une heure avec une musique de fond j'alternais entre bouteille de vin, bang, joint, il ne manquait plus que la coke et j'aurais encore finit aux urgences..mais autre chose m'appelait sans que je ne m'en rende compte c'était le sommeil...







Il y a un certain point dans la vie où tout paraît plus étroit. Des choix ont été fait,

il ne reste plus qu’à continuer. Le temps a passé et j’ai fini par me connaître par

cœur,

je peux prévoir chacune de mes réactions, ma vie est coulée dans le béton avec airbag

et ceinture de sécurité. J’ai fait tout ce qu’il fallait pour en arriver là et

maintenant.








Où étais-je ? Je connaissais cet endroit j'en était sûre.. Cette odeur, mêlée entre la fleur d'oranger et la cigarette qui m'irritait presque les narines. Tout était encore un peu flou mais je sentais cette ambiance pesante, comme si j'avais déjà vécue cette scène. Ce n'est qu'une fois que mes yeux s'ouvrirent réellement que je reconnais la pièce j'étais dans le couloir qui amenait dans le salon de la maison familiale. Mais qu'est-ce que je foutais là ? C'est un cauchemar, je vais me réveiller en vain je pouvais me débattre j'étais coincée dans cette dimension. J'étais comme spectatrice à la scène, je ne servais à rien j'aurai pu être un pot de fleur que cela n'aurait rien changé à ma situation. J'avançais vers le salon d'un pas lourd et hésitant, les couleurs mordoré de l'appartement faisait battre mon cœur un peu plus chaque seconde c'est comme si rien n'avait changé après tant d'années. J'avançais toujours quand j'entendais comme des sortes de gémissements, pas des gémissement de personnes qui étaient entrain d'agoniser non bien des gémissements de plaisir, de désir. Non. Non. Non. Je ne revivais pas cette scène encore et encore. Mon corps commençait à trembler mais pas de peur, ou de tristesse non de colère. Je courrais presque dans la pièce quand je voyais le pot-aux-roses ma défunte mère dans les bras de mon futur ex défunt. Oui car s'il y a bien un homme pour qui tuer ne serrait pas un problème ça serait bien lui. Je hurle, de tous mes poumons d'arrêter que je suis là..Mais rien ne se passe je suis comme un fantôme invisible mais bien réel.. Pourquoi me bloquer dans cette scène pourquoi m'obstiner à revivre ce moment ? Voulais-je me punir éternellement de cet acte pas manqué pour le coup ? Aucune idée mais un bruit sourd me détourna le regard de ce couple indécent. Le bruit d'une porte qui se déverrouille, j'accoure à cette porte comme pour la repousser vers l'extérieur qu'elle ne s'ouvre jamais. Je savais qui était derrière porte c'était tout simplement la Charlotte De La Croix innocente. Celle qui espérait et qui croyait encore l'amour. Celle qui avait soutenue sa mère dans sa démence, dans son alcoolisme, dans tous les travers diaboliques que la vie lui avait dressée. Je me devais d'agir pour mon propre bien, car s'il y avait bien un événement qui avait été le déclencheur de tout ce que j'étais devenu c'était bien celui-ci. Poussant de toute mes forces cette porte, elle finissait par s'ouvrir. Un choc, était un euphémisme face à la situation. Je me retrouvais face à moi-même à mes dix-sept ans, toute frêle, les cheveux tombant en bas du dos, des grands yeux remplies de bonheur, ses lèvres qui avaient encore de la couleur. Ce sourire indétrônable jusqu'aux oreilles. Mon cœur se mourait de l'intérieur, est-ce que je pouvais me voir ? Est-ce que la Charlotte adolescente et insouciante pouvait voir la Charlotte adulte et occulté de toute joie ? C'est ainsi que je prononçais cette phrase « Charlotte, regarde moi ». Ma mini moi se tournait vers moi mais sans me voir j'étais à la place du porte-manteau. Bien-sûr qu'elle ne m'entendait pas. La suivant d'un pas de loup, je suffoquais je savais ce que cette petite allait voir, je savais que ça allait lui changer la vie. C'est à ce moment là que je me dressais devant elle alors que la belle insouciante se regarder dans le miroir «  Charlotte, tu ne m'entends pas mais laisse moi te dire une chose. Ne considère pas ce que tu vas voir comme la fin d'une vie, mais comme le commencement d'une autre. Ne t'enfuis pas, ne fuie jamais devant la réalité. L'amour est ton talon d'Achille tu es une grande sentimentale et c'est ta sensibilité qui te rend humaine. ». Je raclais ma gorge pour reprendre les larmes coulant face à ce visage qui respirait la vie, face à ce corps qui n'avait pas vécu ce que j'avais pu vivre. Je me sentais impuissante encore une fois, je me devais de me parler à moi même comme pour éviter ce moment fatidique. Alors je poursuivais à quelques centimètres de son visage en caressant une mèche de ses cheveux qui cacher ses yeux marrons presque arrogants. « Tu es une fille forte, tu vas devenir une femme forte et ce que tu vas voir là c'est ce qu'on appelle les choses de la vie. Ne change pas ta nature, ne change pas ta façon d'être, reste toi même ne pars pas sur un coup de tête, car toute ta vie tu regretteras ce moment où tu avais encore toutes les cartes entre mains. Ca ne te servira à rien d'en vouloir éternellement à ce garçon que tu croyais bon, il y en a des milliers c'est une erreur de parcours. Ta mère ? Ta mère restera ta mère tu réaliseras quand tu la perdras que tout ça même si ce n'est pas normal ce n'est pas la solution de tout abandonné.. » Le sel de mes yeux se déversaient sans cesse  contre mon visage anguleux. Je ne pouvais forcer le destin et je voyais Charlotte s'avançait dans le salon essayant d'attraper son bras mais en vain ça ne servait à rien. Je voyais des détails que je n'avais pas vu comme mon frère descendant des escaliers face aux hurlements que j'avais pu émettre. Je courais vers mon frère oubliant ma personne le temps de quelques secondes tenant son visage entre mes mains «  Tu vas m'en vouloir toute ta vie de t'avoir abandonné, mais sache qu'on se retrouvera et je t'aimerai comme on ne t'a jamais aimé, je serais plus qu'une épaule je serais ton fidèle destrier je me battrais corps et âme pour te reconquérir, rien n'est perdu. Tu es la seule personne à qui je peux dire, je t'aime..peut-être ». Mes mots une fois adressés à ce frère que je n'avais plus revu depuis mes dix-sept ans je déposais un baiser sur ses lèvres. Avant de me retourner et de voir le visage décomposé de mon innocence. De voir ses lèvres se pinçaient, ce regard noir, le front qui se ridait, des poings qui se serraient de plus en plus fort. L'inévitable se produisit comme prévu, je m'enfuyais face à l'adversité mais je courrais plus vite dans la pièce pour me retrouver face à ma porte d'entrée car comme il y a des années j'avais eu un doute , de peut-être dix secondes, trente seconde avant de franchir le pas de cette porte je me mettais face à mon double en terminant mon récital « Charlotte, si j'ai un seul conseil à te donner ne laisse jamais tombé, non jamais. Quand tu penses que tu n'arriveras pas, que tu es bloquée et que la fuite semble la bonne solution ce n'est pas le cas, non tu dois te relever et affronter la vie et par pitié si tu te rappelle de tout ça, tombe amoureuse, soit vivante, rigole, vit ta vie comme le dernier jour de ta vie, mais surtout ne regrette rien. Tu t'en sortiras toujours ». La mini Charlotte leva les yeux vers moi, un rictus se formait, et elle s'envolait sans que je puisse la rattraper...
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