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Didn't see that coming! •• lubja&jorden

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MessageSujet: Didn't see that coming! •• lubja&jorden Didn't see that coming! •• lubja&jorden EmptyMer 20 Mai - 23:22

Jorden, debout dans le bureau de son père, observait le soleil se coucher sur Las Vegas. C’était un spectacle qui avait lieu tous les jours, inlassablement, et malgré tout Jorden avait l’impression à chaque fois de n’avoir jamais rien vu d’aussi beau. Son regard se perdait à l’horizon. Le bureau de son père était l’endroit idéal pour obtenir une vue aussi splendide, d’ici il avait la possibilité d’observer la ville toute entière, comme s’il se trouvait tout en haut d’une tour de verre surplombant le reste des édifices de Vegas et tout les habitants et visiteurs. Ces derniers étaient d’ailleurs pratiquement invisibles à ce niveau. Jorden les comparait à des petites fourmis, de minuscules petits insectes sans défense. Pourtant, il savait que dans cette ville, les gens étaient pour la plupart bien loin d’être des saints. Nombre de ceux qu’il croisait étaient des gens intelligents, mais aussi et surtout très sournois, sans scrupule, calculateurs et mal intentionnés. Il était toujours beaucoup plus sur ses gardes à Vegas que nulle part ailleurs et pourtant il se considérait ici chez lui. C’était dans cette même ville qu’il était né et avait vécu les premiers mois de sa vie. C’était ici que sa famille avait bâtit un empire et c’était ici qu’il avait lui-même décidé de poursuivre sa propre carrière après ses études. Las Vegas tenait donc une place centrale dans la vie de Jorden, bien qu’il ait vécu plus longtemps en Floride et en Californie. Il était du genre à penser que le monde était en réalité minuscule, capable même de tenir dans sa poche. Il ne craignait pas la distance, car à ses yeux cette dernière n’était jamais réellement assez grande. Même lorsqu’il s’est envolé à Hong Kong pour oublier Marni, Jorden a toujours su que peu importe l’endroit où il se trouvait, ce ne serait jamais assez loin pour fuir complètement et tout recommencer à zéro. Il savait mieux que quiconque, que le passé finit toujours par vous rattraper, peu importe les kilomètres à parcourir. Pendant un instant, il alla s’asseoir sur le fauteuil préféré de son père, ce dernier était à un diner d’affaires, peu de chance pour que Jorden se fasse choper en train de jouer au petit chef. Au fond, il avait simplement envie de savoir ce que ça faisait d’être à la place de l’homme qui lui avait donné la vie. Il se demandait si son père aussi avait le souffle coupé en observant le soleil se coucher le soir et se lever le matin. Il se demandait si son père prenait d’ailleurs le temps d’observer ces choses-là. Il était toujours tellement occupé avec ses hôtels, ses affaires, les diners importants et les fêtes auxquelles se rendre. Il avait parfois l’impression que cet homme était une machine capable de tout réussir, d’être le meilleur en tout, de surpasser tout le monde, tout le temps. C’était dur de rivaliser avec une figure paternelle aussi imposante que la sienne. Depuis tout petit, il rêvait seulement d’une seule chose: « être comme papa! ». À presque trente ans, il se demandait s’il y parviendrait vraiment un jour, être comme son père. La fin de ses études et l’obtention de son diplôme avaient amené leur lot de questions. Il ne cessait de réfléchir au futur, d’imaginer comment sa vie allait tourner… Les études, c’était simple. Il avait entamé les siennes en sachant très bien que sa récompense au bout serait de travailler aux côtés de son père, mais à présent que cet objectif était atteint, Jorden se devait de s’en fixer un nouveau. C’était cela qui le guidait et le portait quotidiennement. Il avait besoin d’avoir un but, autrement il prenait le risque de perdre pied. Il avait toujours été comme ça, Jorden.

Finalement, il quitta le bureau de son père et referma la porte derrière lui. Il traversa les longs couloirs de l’hôtel et se dirigea vers la sortie. Il avait besoin de sortir, de prendre l’air. Soudainement, c’était comme s’il étouffait. Il rejoignit la rue, s’éloigna des voitures et marcha sur le trottoir, longeant des boutiques remplies de touristes, et des fast food qui ne lui donnaient pas vraiment envie. Un flot de visiteurs arrivait à contre-sens. Il se retrouva au milieu de la foule, continua de marcher malgré tout. Il n’allait tout de même pas se stopper pour des touristes! À un moment, il releva la tête et cru apercevoir un visage qu’il connaissait. Presque aussitôt, il avait disparu. Jorden se mit donc à marcher un peu plus vite, quitte à pousser quelques personnes sur les côtés pour se frayer un chemin. « Lubja! » cria-t-il. Il s’extirpa de la foule et aperçu une jeune femme marcher un peu plus loin devant lui. Il trottina jusqu’à elle et l’attrapa par le bras pour la faire se retourner. Il reconnut le visage de la jeune femme sans problème. Elle était son ancienne prof de mathématiques, sa dernière conquête à Berkeley. Un large sourire se dessina sur le visage de Jorden. « Tu ne m’as pas entendu t’appeler? » Il avait posé une main sur l’épaule de la jolie brune, un tantinet charmeur. « Ça fait plaisir de te voir à Vegas! Quel hasard! » Preuve que le monde était véritablement tout petit! « Comment est-ce que ça va? »

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Keith O. Phillips
there's no place like berkeley
Keith O. Phillips
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MessageSujet: Re: Didn't see that coming! •• lubja&jorden Didn't see that coming! •• lubja&jorden EmptyDim 25 Oct - 18:59

J’avais vraiment pensé que partir de Berkeley me ferait du bien. Mais quelle idée avais eu-je de partir pour Las Vegas ? C’est comme si on mettait un drogué dans une piscine pleine de cocaïne, comme si on jetait un addict de jeu en plein casino. Je m’étais moi-même emprisonnée dans mon propre passé en arrivant dans cette ville. Et comme si cela ne suffisait pas, il avait fallu que je me retrouve dans un vieux taudis. Une maison totalement abandonné. Je m’étais réellement retrouvé au fond du gouffre. Mais après un petit temps de dépression, je m’étais reprise en main et décidé de m’éloigner un peu de cette ville qui ne me convient pas du tout. J’aurais aimé pouvoir quitter totalement Vegas, mais je ne le pouvais pas encore. Il fallait que je me trouve de l’argent, et mon salaire de professeure à New York ne m’était pas suffisant. Je pourrais partir de Las Vegas en demandant de l’argent à mes parents, seulement je ne veux pas. J’ai la trentaine et il n’est plus l’heure de demander de l’aide à ses parents. Il faut que je me débrouille toute seule. Alors à côté de mes heures en tant que professeure, je suis redevenue une danseuse sexy dans ces nombreux cabarets, casino, et tout ce qu’on peut trouver à Las Vegas. Je déteste m’imaginer sur ces scènes, mais une fois que je suis sur l’une d’elle, je m’y sens bien. Je me sens totalement emportée par la musique, et les applaudissements du public. Je me donne totalement. C’est aussi cette pratique qui m’a aidé à retrouver mon corps de jeune femme. On ne dirait pas un seul instant que je suis passée par deux grossesses. Deux grossesses qui n’ont pas aboutis, ni la première, ou encore la seconde. (…) Alors que je marchais dans les rues de cette ville bondée, j’entendis quelqu’un m’interpeller. Ou du moins c’est ce que je crus. Mais ce n’est pas pour autant que je me stoppais. Je ne suis pas censée avoir de réels amis ici. Je ne veux pas me retourner pour me retrouver face à un dégénéré qui aime me regarder sur scène. Mes vrais amis sont tous à New York, et dès que je pourrais, je partirais pour cette ville pour y habiter à plein temps. Je marchais pour aller travailler, et lorsqu’on me voit dans la rue on ne s’imagine pas un seul instant que je me mets presque à nue pour gagner ma vie. Je suis vêtue d’une jupe blanche m’arrivant aux genoux, et d’un pull marron, à petites fleurs blanches. On pourrait presque me prendre pour une femme d’affaire. Ce qui est parfait étant donné que je me trouve dans le Financial District. Je me fais attraper par quelqu’un, et une fois que je me retrouve retournée, j’ai en face de moi : Jorden. Il n’a pas du tout changé. A part peut-être sa tenue vestimentaire, qui fait vraiment pensé à un homme d’affaire. « Si si, j’avais juste peur que ce soit un détraqué… et je n’ai pas eu tort. » Lui répondis-je sur un petit ton d’humour. Il y a encore quelques mois je n’aurais pas été capable de me retrouver face à lui, sans me sentir mal. Mais maintenant toute la culpabilité s’était enfuit, et je pouvais même lui faire part d’humour. « J’ai essayé de t’éviter depuis que je suis là, mais il fallait bien qu’on se croise un jour. » Je préférais être honnête avec lui. Évidemment que j’avais entendu dire qu’il était dans la même ville que moi. J’ai donc tout fait pour ne pas le croiser. Encore moins lorsque j’avais ce ventre de future maman. Il aurait surement paniqué. Je le préservais en lui cachant cette vérité. « Et bien écoutes, tout va bien. Maintenant. Et toi ? » Nous étions là, l’un en face de l’autre, entourés d’une foule. Mais lorsque je posais mon regard dans le sien, j’avais cette impression de n’être que tous les deux. Tout comme lors du bal auquel on a du y aller ensemble. Le bon vieux temps. Ce temps de Berkeley.
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MessageSujet: Re: Didn't see that coming! •• lubja&jorden Didn't see that coming! •• lubja&jorden EmptyJeu 12 Nov - 13:04

« Ah! Tu es toujours aussi drôle à ce que je vois! » constata-t-il alors qu’elle venait de le traiter de détraqué. Ils venaient à peine de se retrouver et voilà déjà qu’elle commençait à l’insulter! C’était pour rire, évidemment, il le savait, mais tout de même! « Moi aussi, je suis ravi de te revoir! » s’exclama-t-il, ironique. En réalité, il était plutôt surpris de la trouver à déambuler dans les rues de Vegas, l’air de rien. Que faisait-elle chez lui? Elle n’avait pas beaucoup changé, toujours aussi séduisante. Il était heureux de retrouver un visage familier, d’autant plus qu’il avait passé d’agréables moments en sa compagnie. Agréables, oui, c’était bien le mot. Ils avaient eu une petite histoire, rien de bien méchant, une relation sans lendemain comme il en avait eu des dizaines. Cela ne l’empêchait nullement de garder une certaine affection pour son ancienne prof de mathématiques. Se taper un enseignant avait toujours été sur la liste des objectifs que Jorden souhaitait accomplir avant de mourir, le fait qu’elle ait été son enseignante à lui était un véritable bonus. Il faut dire qu’une prof aussi sexy, ce n’était pas tous les jours qu’on en croisait! Il avait été drôlement chanceux sur ce coup-là et d’autant plus encore qu’elle avait fini par accepter ses avances. Plus ou moins en tout cas. Lubja n’avait pas été facile à séduire, mais une choses en entrainant une autre elle n’avait pas vraiment eu d’autre choix que de succomber aux charmes du beau Jorden. Celui-là, quand il s’y mettait vraiment, savait comment être irrésistible. C’était typiquement un truc de Rosenbach! Le charme de maman et le côté persuasif de papa, un savant mélange qui lui avait valu de sacrés bons moments à de (trop) nombreuses reprises! La séduction était son dada, et ce depuis toujours, il en avait fait un art et ne reculait jamais devant rien pour séduire une femme. Plus elles étaient difficiles à séduire et plus elles montaient dans son estime. Plus aussi il les désirait, bien entendu. Ce qui lui plaisait particulièrement chez Lubja était cette volonté à ne pas se montrer conquise. Elle avait tout de la femme forte avec un caractère bien trempé qui sait ce qu’elle veut et ne s’en excuse jamais. Il admirait cela chez elle. Aussi, lorsqu’elle déclara l’avoir évité, il ne put s’empêcher de sourire. Feignant d’être offusqué, il entr’ouvrit la bouche, comme pour exprimer sa surprise. « C’est pas de chance! Je ne sors que rarement au milieu du petit peuple. D’habitude je suis enfermé tout là-haut » Il pointa du doigt l’hôtel de son père, le tout dernier étage. « Un peu comme Raiponce enfermée dans sa tour, à cela près que je n’ai pas de longue chevelure blonde qui me permet de rester éternellement jeune. » Il hocha la tête fermement tout en gardant son sérieux mais ne cachant pas ce léger rictus qu’il affichait depuis un moment alors qu’il caressa doucement ses propres cheveux avec une bonne dose d’autodérision. « Sincèrement désolé d’avoir fait foirer ton plan. » Il enfonça ses mains dans ses poches et planta son regard dans celui de Lubja. Il avait l’impression de n’avoir pas vu ces yeux là depuis une éternité, en réalité cela ne remontait qu’à quelques malheureux mois plus tôt. « Non, sérieusement, pourquoi m’éviter? » demanda-t-il curieux. Ils s’étaient quittés en bons termes, non? Il n’avait pas le souvenir d’une quelconque dispute, rien ne l’avait particulièrement marqué. Il ne s’était jamais vraiment engagé avec elle, et elle ne s’était pas engagé envers lui non plus. Ils avaient échangé quelques baisers, des tendres caresses et s’étaient retrouvés à deux ou trois occasions enroulés dans les mêmes draps, mais il n’y avait jamais vraiment rien eu de plus. Après l’obtention de son diplôme, Jorden s’était contenté de dire au revoir à ses amis les plus proches, il avait quitté San Francisco sans regret. Après tout, son chemin l’y mènerait sans doute à nouveau très bientôt. La Californie détenait une place importante dans son coeur, et si désormais sa vie était bien à Las Vegas, il n’oubliait rien de ce vaste monde qui l’entourait au dehors. Qui plus est, il tenait encore à ses amis plus jeunes que lui qui n’avaient pas encore eu leur diplôme et il comptait bien les revoir un jour ou l’autre. « Heureux de te voir en si bonne forme! Moi aussi, tout va bien. » Il nota qu’elle avait précisé « maintenant ». Tout va bien « maintenant ». Qu’avait-elle voulu dire par-là? Il n’osa pas demander sur le coup, après tout il était bien élevé et savait respecter la vie privée de chacun. Il en apprendrait peut-être d’avantage plus subtilement au cours de la conversation qu’il venait d’entamer. Il comptait bien lui tenir la jambe quelques minutes, peut-être même lui offrir un verre quelque part et si elle s’imaginait lui échapper facilement, elle se foutait le doigt dans l’oeil! S’il détestait les au revoirs, il adorait au contraire les retrouvailles. « Qu’est-ce qui t’amène donc à Vegas? Les cours de maths à Berkeley n’étaient plus assez passionnants à ton goût après mon départ, c’est ça? » Il lui fit un petit clin d’oeil entendu avant de laisser un éclat de rire lui échapper. Bon sang, sa vie d’étudiant ne lui manquait pas un seul instant! Il aimait trop ne plus avoir à se rendre en cours mais avoir à faire face au monde réel du travail. La vie devenait tout à coup plus palpitante!
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: Didn't see that coming! •• lubja&jorden Didn't see that coming! •• lubja&jorden EmptySam 26 Déc - 19:34

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