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Avec la femme, le mensonge devient bientôt vérité et la vérité mensonge

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MessageSujet: Avec la femme, le mensonge devient bientôt vérité et la vérité mensonge Avec la femme, le mensonge devient bientôt vérité et la vérité mensonge EmptyJeu 28 Mai - 17:49


    Ce soir Tyler était dans la peau d'un riche homme d'affaire pour ne pas changer, mais il avait une particularité! Il était italien, c'était toujours très facile pour lui de se faire passer pour un italien vu qu'il en avait un peu le sang et totalement l'allure. Un italien qui avait fait fortune en allant exploiter des petits africains pour les faire bosser dans des mines de diamants. Il y avait bien plus glamour pour un mensonge, mais voilà l'astuce. Les gens biens sous tout rapport n'existent pas, il y a toujours un petit truc qui ne va pas. Pour Tyler et le personnage qu'il avait créé c'était simple il exploitait du monde pour ce faire de l'argent, quelque chose d'odieux, mais quand ça se passe loin c'est plus facile à faire passer la pilule. Sa victime ? Car il y en a toujours une, c'était Rose De Montaigu, une belle brune qui soit dit en passant se trouve être une riche noble. Il avait rencontré la belle alors qu'il était en train de se battre dans une salle de boxe, s'il avait su qu'en essayant de draguer Keena il aurait pu retrouver une proie aussi intéressante que Rose, il aurait boxé bien plus tôt. Cette Rose, Tyler le savait, il lui serait impossible de la mettre dans son lit, elle était bien trop belle et bien trop jeune par rapport à sa clientèle habituelle. Oui, mais voilà, elle était pleine aux as et tenait une joaillerie haut de gamme, dans ça tête ça avait fait tilt. Il fallait qu'il rajoute quelques pièces de la belle à son tableau et à sa collection qui commençait déjà à s'alourdir. Il avait donc commencé à enquêter discrètement sur elle, posant des questions en prétextant qu'il aimerait bien la mettre dans son lit, puis il avait appris qu'elle se rendait à un gala de charité, l'occasion rêvée pour lui de faire sa connaissance. Le plan était machiavélique, il en était fier, un ami à lui avait été invité et lui servirait de faire valoir, le faisant rentrer et surtout le présentant à la jeune femme comme une personne très connue dans le monde des diamants brutes. L'hameçon avait facilement pris, d'une part parce qu'il n'y a jamais d'escrocs dans des soirées de charités ( Oui même les escrocs ont une éthique). Jouant parfaitement son rôle et ayant travaillé son sujet il avait bien sympathisé avec la jeune femme. Lui à son habitude si dragueur avait été très classe, presque détaché et ça la noblesse elle n'aime pas. Il parlait des diamants comme de vulgaire cailloux, parlant de son métier plus comme un gagne pain qu'une passion. Ne se mettant jamais en valeur et ça encore une fois c'était une bonne façon de marquer des points. Il n'inventait rien, ne partait jamais dans des délires, non hors de question de se bruler les ailes en avançant quelques chose que la belle, qui elle était calée détecterait tout de suite. Ils s'étaient plusieurs fois revu, des rencontres très agréable et Tyler ne savait pas forcement sur quel pied danser avec elle. Le voulait elle pour le travail ou voulait-elle plus de lui, il n'en avait pas la moindre idée et cela ne le mettait pas dans une grande confiance.

    Ce soir il avait rendez-vous avec elle et pour faire bonne impression il allait faire mouche. Tout d'abord dans sa tenue, il avait sorti la montre des grandes occasions, celle qu'une femme âgées lui avait offerte, il n'y en avait que 5 dans le monde et même certaines personnes ayant une fortune colossale lui avaient déjà proposés de la racheter. Cette montre était pour lui un passeport pour beaucoup de choses, quand il l'avait au bras il prenait encore un coup de pouce dans sa crédibilité, si besoin en est. Comme une montre seule ne pouvait pas faire son effet il avait accompagné le tout d'un costard d'un couturier français qu'on lui avait une nouvelle fois offert. Pour plus de précision il faut savoir que Tyler avait commencé dans la vie comme gigolo, il trouvait une femme âgés, la draguait, puis se mettait en couple avec. Elle l'entretenait vous vous en doutez et surtout lui offrait de nombreux cadeaux. Durant l'année où il avait fait ce "métier" il avait amassé pas mal d'objets de valeurs qui lui permettaient maintenant de se faire passer pour un autre. Maintenant il se faisait payer pour tenir compagnie aux femmes et couchait avec elles. Forcement il partait sans crier gare et prenait toujours avec lui des souvenirs. Et ce soir il allait se séparer de la plus belle pièce de sa collection. C'était un cailloux de jadéite, pas traité tout juste extrait d'un forage, une trésor inestimable qu'il avait volé à la veuve d'un grand joaillier italien, il ne lui restait que ça de son mari et surtout la pièce valait plus de dix millions de dollars, de quoi rendre riche Tyler. Mais voilà il avait essayé de vendre la pierre et il fallait fournir des papiers de sa provenance, il avait même passé une nuit ou trou à cause de ça, avant de lancer qu'elle était fausse. Ce soir il allait l'offrir à la belle et l'investissement en valait la chandelle, avec une pièce aussi rare que ça elle n'aurait plus aucune doutes, si doutes elle avait encore.
    Assis dans une limousine qu'il avait loué et bien maquillé pour le cacher il attendait la jeune femme en bas de chez elle. Tranquillement sur son téléphone, totalement dans le rôle il ne prit même pas la peine de descendre. Il paraissait rustre et pas très romantique ni galant, mais il aimait ce rôle et savait que les femmes de pouvoir n'aimaient pas qu'on leur lèche les bottes. Quand la porte s'ouvrit c'est une magnifique femme qui y pénétra, la noblesse dans toute sa splendeur, beauté et classe. " Vous êtes toujours aussi ravissante que ce soit en demoiselle de tous les jours ou en soirée!" lui lança t'il en la regardant à peine. Puis il fouilla dans sa poche pour en sortir la dites pierre une jadéite de deux carras la valeur de la pierre s'approchait donc des cinq millions de dollars, il la tendit à la jeune femme avant de lui déposer dans la main " " Je pense que vous en ferez un meilleur usage que moi, faites en un pendentif ou une bague, elle vous ira bien mieux qu'à n'importe qu'elle femme qui pourrait l'acheter"
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MessageSujet: Re: Avec la femme, le mensonge devient bientôt vérité et la vérité mensonge Avec la femme, le mensonge devient bientôt vérité et la vérité mensonge EmptyLun 15 Juin - 18:07


Loin de l’agitation oppressante de l’artère principale de Las Vegas, recluse dans sa somptueuse suite, située au dernier étage du Venetian; Rose examinait les moindres petits détails de sa tenue. Incapable de se satisfaire d’une esquisse de perfection, elle entendait ne rien laisser au hasard. Etape par étape, elle achevait sa transformation et devenait la princesse d’une nuit. Une robe prune tombait contre ses courbes longilignes, jusqu’au sol, où elle s’achevait par un voile vaporeux.  Le dos dépourvu de tissu laissait apparaître sa peau laiteuse et sa cambrure délicate. Rose était la définition même du raffinement, jusque dans son maquillage léger, sa bouche teintée d’une fraîcheur rosée, et son parfum respirant la féminité avec des notes de cerisier et de jasmin. Précautionneusement, elle ornait son cou d’un collier de pierres d’opales australiennes et de diamants. C’était une création unique, un bijou précieux qui était dans sa famille depuis plusieurs générations et qu’elle portait régulièrement. Rose n’aimait voir les pierres enfermées dans des boites, dans le noir. Ces petites sculptures étaient des oeuvres d’art à part entière qui méritaient d’être exposées aux yeux de tous; de capter les moindres éclats de lumières pour les décupler à l’infini. C’était un spectacle quasi-magique pour lequel elle avait consacré sa vie et il ne cessait de l’éblouir et de la fasciner. Il fallait que ça brille, que ça scintille comme un million de bougies, comme un feu d’artifice. Ce soir, elle était invitée à diner dans l’un des meilleurs restaurant de la ville. Une table réputée et vantée par tous les amateurs de gastronomie. Le chef français faisait sensation auprès de la clientèle américaine et avait l’art de satisfaire toutes les fines bouches. Déjà, elle imaginait les arômes d’une sauce aux truffes, les langoustines dorées sur un lit d’agrumes, les petits légumes parfumés au gingembre, la crème de la crème au centre d’une assiette en porcelaine. Evidemment, le tout serait accompagné d’un vin français, de préférence un Bordeaux d’une cuvée exceptionnelle dont les reflets pourprés glisseraient insolemment contre les parois de son verre.  Animée par l’impatience, elle s’empressait de quitter sa suite pour retrouver Monsieur de Rossi. Les chaines dorées d’une pochette satinée serpentaient entre ses doigts tandis qu’elle repensait, affectueusement, au soir de leur première rencontre. Quelques mois plus tôt, alors qu’on avait décoré le hall du Caesar Palace en palais vénitien à l’occasion d’un gala de charité; elle l’avait remarqué errant, une coupe de champagne à la main, au milieu de l’élite bourgeoise de Las Vegas. Des sourires mielleux à souhait paraient les visages des convives, triés sur le volet, l’hypocrisie pourtant était bien là; tapie sous des dents blanches, par delà une couche de rouge à lèvres vermillon. Ne dit-on pas que l’Enfer est pavé de bonnes intentions ? Elle contemplait, silencieuse, la danse millimétrée des serveurs, qui armés de bouteilles s’assuraient que le « beau monde », ne souffre pas de déshydratation. Bien que dans son élément, elle se rappelait très bien de l’ennui qui l’avait tout à coup terrassée. Soudain, l’envie de promouvoir sa maison de joaillerie à coups de poignées de main lui parut dérisoire. Et, il était venu l’aborder, mettant ainsi un terme à sa lassitude grandissante. « Merci beaucoup; Monsieur de Rossi. Je vous retourne le compliment.» répliqua-t-elle en attrapant sa main avant de s’engouffrer dans l’interminable limousine qui l’attendait. Tyler avait pleinement conscience de son charme et n’hésitait pas à en user pour parvenir à ses fins, louables ou non. Bien éduqué, galant, et attentionné, elle appréciait passer du temps en sa compagnie et ne refusait jamais ses invitations. D’autant plus qu’ils avaient des intérêts semblables, des passions communes. Tyler était l’héritier d’une riche famille italienne qui avait fait fortune en Afrique en découvrant d’abondantes mines de diamants. Il s’était installé au coeur de la cité du vice quelques années plus tôt afin de profiter allègrement d’un compte en banque illimité; quelques fois il revêtait un costume plus distingué afin de représenter sa noble famille dans des réceptions guindées. Secrètement, elle espérait obtenir sa confiance, en plus de sa sympathie, afin d’envisager une alliance professionnelle entre leurs deux familles. Peut-être, avec les bons arguments, le convaincrait-elle d’obtenir l’exclusivité des plus belles pierres de la mine familiale. « J’aimerais beaucoup vous faire une proposition, plus tard. » prononçait-elle en prenant place alors qu’il semblait chercher quelque chose dans la poche intérieure de sa veste. Bien cachée dans un morceau de tissu en velours, une pierre de jadéite d’un vert puissant, d’environ deux carats, elle n’en croyait pas ses yeux. La pierre en question, en plus d’être la plus onéreuse du marché, était aussi la plus rare. Il tenait entre ses mains plusieurs millions de dollars, mais en avait-il conscience ? Ou, cela lui était parfaitement égal ? « Vous êtes fou, c’est beaucoup trop. Je ne peux pas accepter. » expliquait-elle alors que, sur la paume de sa main, glissait un joyau qui rendrait fou la plupart des collectionneurs. « Vraiment, reprenez-la. Elle vous appartient. » A peine eut-elle terminé sa phrase qu’elle replaça la jadéite dans la poche de Tyler, il était inconcevable qu’il puisse vouloir s’en débarrasser. D’ailleurs, il lui semblait qu’il n’en connaissait même pas la valeur, sinon jamais il ne l’aurait déplacée en prenant si peu de précautions. « Je ne suis pas curieuse habituellement, mais... où avait vous trouvé une telle merveille ? » Elle songeait à une vente aux enchères à l’autre bout du monde ou au fruit d’un héritage exceptionnel; car il était presque impossible d’en trouver, de cette qualité, aujourd’hui, même en Birmanie.

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MessageSujet: Re: Avec la femme, le mensonge devient bientôt vérité et la vérité mensonge Avec la femme, le mensonge devient bientôt vérité et la vérité mensonge EmptySam 27 Juin - 10:05


    Rose portait très bien son nom, elle était aussi belle que cette plante qui faisait tourner la tête de n'importe quelle femme moderne. Toujours pimpante, toujours tirée à quatre épingle, elle faisait partie de ses femmes que les hommes n'osent pas approcher. Beauté, richesse et classe, voilà ce qui faisait d'elle une femme inaccessible. Mais ses trois adjectifs n'intéressaient pas forcement Tyler, les belles femmes il y en avait partout et quand il fallait satisfaire un besoin bestiale, il était tout aussi intéressant de le faire avec une belle femme pauvre qu'avec une belle femme riche. Ce qu'il cherchait chez les femmes comme Rose allait bien plus haut que les besoins charnels, c'était le plus souvent des besoins financiers et c'est bien pour cela qu'il avait choisi Rose. Il pesait toujours le pour et le contre avant d'attaquer, il avait entendu parler d'elle dans les magasines puis dans le bouche à oreille quotidien de la ville du vice. Elle adorait les bijoux et en avait fait son métier, elle aimait l'argent et en avait fait sa vie. N'hésitant jamais à sortir des pièces d'une valeur approchant le PIB de certains pays. Elle apparaissait comme une proie qu'il ne pouvait laisser passer, ayant à plusieurs reprises couché avec de vieilles dames travaillant dans le même milieu que la belle Rose, il avait des connaissances, mais ses connaissances étaient appuyées par des pierres précieuses et brutes qu'il avait réussi à dérober à tellement de reprise qu'il aurait du en avoir honte. Alors ayant déjà à plusieurs reprises mit un pied dans le monde des pierres précieuses il allait facilement abuser d'elle, elle deviendrait son meilleur coup. Son dernier en date expliquait l'identité qu'il avait empruntée, lors d'un voyage en Italie une dame de 80 ans était tombé amoureuse de lui, Lily De Rossi, héritière d'une fortune colossale, mais surtout à la tête de nombreuses mines dans des pays tous plus lointain les uns que les autres. Après deux mois, elle ne voyait plus que par lui, après trois mois, elle avait perdu la vie, lui ayant disparu juste avant avec un nombre incalculable de pierre brutes. Tyler était un bandit à l'ancienne, il ne s'attaquait jamais aux pauvres, jamais physiquement, il était un escroc voleur comme l'avait été Arsène Lupin bien avant lui. Il se vantait même de ne jamais faire de mal, jamais physique du moins.
    Ce fut donc avec cette assurance et cette connaissance du monde de miss Montaigu qu'il avait sympathisé avec elle. Etre un escroc n'était jamais facile, il ne fallait pas s'accrocher, pas s'attacher et quand vous tombez sur des gens comme elle s'est très difficile. Une fois la carapace rompue, elle apparait comme une femme fragile, qui aime profiter de la vie et qui aime s'amuser. Bien sûr, quand vous avez quelques millions sur votre compte les restaurants sont bien plus chers, mais elle aime les bonnes choses et c'est certain qu'elle adorera le petit restaurant français ou Tyler aka monsieur de Rossi veut l'emmener. La magnifique jeune femme venait de monter dans la voiture, Tyler était fort très fort, contrairement à tous les jeunes de son âge il pouvait faire passer l'envie d'argent avant l'attirance. Elle était magnifique et tous les hommes auraient voulu partager un moment à sa table, Tyler lui l'avait déjà vu à maintes reprises. " J'écouterai donc votre proposition lorsque vous jugerez bon de me la faire" des courbettes et encore des courbettes, il en avait l'habitude, mais il n'avait jamais aimé ça. Il savait de quoi elle voulait lui parler, enfin il pensait savoir. Elle était joaillière, il était vendeur de produit brut, elle voulait certainement un partenariat, elle n'allait pas lui proposer une partie de jambe en l'air c'est certain. Mais il voulait la laisser venir, il voulait que tout vienne d'elle, un bon moyen de ne pas la brusquer et de ne pas éveiller les soupçons qui allaient à un moment ou à un autre planer. Pourquoi? Tout simplement parce que le personnage qu'il avait décidé d'incarner était extravaguant, loin d'être un amoureux des pierres, il avait repris l'entreprise familiale et avait plus envie de profiter de l'argent que de vendre de vulgaires cailloux. Posant encore et toujours les bases de ce personnage, il venait de frapper un grand coup en sortant une pierre qu'il savait d'une valeur inestimable. Invendable pour lui, il finirait en prison, mais elle s'était différent. Voilà surement pourquoi il voulait s'en débarrasser, un moyen de lui prouver qu'elle comptait beaucoup, un moyen de lui prouver qu'il ne mentait pas car il n'y avait aucun vol déclaré de cette pierre. " Miss Montaigu, ne vous a t'on jamais appris qu'on ne refuse pas un cadeau? La valeur qu'à cette pierre n'est autre que celle que vous lui donnez vous joailliers. Je vais vous confier un secret et pour ça j'ai besoin de votre avis. Le jour ou votre fournisseur vous apportera cette pierre vous ne lui prendrez pas. D'une parce que vous trouverez ça cher et que pour ne pas le froisser vous ne voudrez pas vérifier la véracité de cette pierre." il connaissait ce monde impitoyable des affaires. Ce moment où vous ne pouvez vérifier si une pierre est pure ou pas, car si elle l'est et que vous demandez à le vérifier vous allez perdre le vendeur. La posant une dernière fois dans la main de la jeune femme " Prenez là, si vous refusez une dernière fois je vous promets que je ne vous ennuierez plus avec cette pierre. Une merveille invendable pour moi et qui vous irez à merveille. Faites la vérifier par vos experts et profitez de cette pierre unique" investissement, voilà la chose qu'il était en train de faire. Qui refuserait de donner un billet de 1000 $ si derrière vous avez l'assurance qu'il vous revienne avec un zéro de plus? " Vous savez comme moi qu'il n'existe malheureusement pas de gisement à jadéite. Celle-ci a été trouvé dans un petit forage en Océanie. Depuis toujours ma famille voulait s'en débarrasser, autant dire qu'après cette découverte nous ne voulons plus nous en séparer." fort, très fort. Il connaissait beaucoup de choses, savait pertinemment que les gisements d'Oceanie, sans être les plus connus restaient tout de même des endroits connus et principaux des mines de diamants.
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MessageSujet: Re: Avec la femme, le mensonge devient bientôt vérité et la vérité mensonge Avec la femme, le mensonge devient bientôt vérité et la vérité mensonge EmptyVen 11 Sep - 0:37


Les invitations de Monsieur de Rossi étaient toutes d’une inégalable élégance comme s’il possédait un véritable don pour sélectionner les endroits les plus cossus de la ville. Il s’agissait de temples de la gastronomie, de salons de thé résolument modernes, de toits-terrasses où l’on pouvait dominer les néons l’espace de quelques heures. C’était là qu’on servait les mets les plus délicats dans de l’argenterie précieuse et brillante, là où, dès lors qu’on franchissait le seuil, on devenait des rois, des sortes de demi-dieux. Rose aimait flâner dans ces lieux coquets, se laisser porter par le calme voluptueux propre aux établissements de standing, attendre en papillonnant des yeux qu’on vienne lui servir un verre de vin français. Tout comme elle, Tyler avait reçu une éducation élitiste, avait grandi dans un milieu privilégié où l’argent n’était pas un problème mais une simple formalité. Aussi, il n’avait pas tardé à cerner les goûts de Rose parce qu’ils étaient, en grande partie, semblables aux siens. « Juste avant le dessert, il parait que c’est à ce moment là que les affaires ont le plus de chances d’être conclues. » soulignait-elle en s’installant dans la limousine de l’héritier italien. Bien évidemment, Rose espérait secrètement décrocher un partenariat juteux entre sa maison de joaillerie et l’entreprise d’extraction de pierres précieuses du clan de Rossi. Cette entente pourrait lui donner un véritable coup d’avance sur la concurrence, que ce soit en termes de finance ou d’exclusivité de certaines gemmes. Elle réfléchissait à cette hypothèse en observant les feux de la ville s’agiter sous ses yeux émerveillés lorsque l’éclat rare d’une roche s’imposa à elle, et la ramena brusquement à la réalité. Sa mère lui avait inculqué un certain nombre de règles de savoir-vivre, comment se tenir à table, comment s’adresser correctement aux gens, pourquoi il était interdit de refuser un cadeau. Or, elle comptait bien, à trente-et-un ans faire sa première entorse au règlement. Jamais elle n’accepterait cette pierre inestimable à peine voilée d’un mouchoir. « C’est mal me connaître. Je vérifie toujours la qualité et l’authenticité des pierres qui se trouvent dans ma boutique. Je ne suis pas une marchande de babioles Monsieur de Rossi, au risque de vous froisser. » S’emporta t-elle face aux insinuations déplacées qu’il avait formulées. Rose n’achetait pas une marchandise à bas prix, à chaque commande, des sommes pharaoniques étaient en jeu si bien qu’elle vérifiait tout. Absolument tout. Du premier au dernier caillou, qu’importe que ça dure des semaines. Rose exigeait le meilleur, la perfection, rien de moins. « Dois-je vous rappeler que je possède un doctorat en gemmologie et que je n’ai besoin d’aucun expert pour examiner une pierre. » poursuivait t-elle sur le même ton froid et cinglant; celui d’une femme vexée et profondément agacée par l’insistance d’un homme qu’elle avait cru plus discipliné. « Reprenez là, je n’en veux pas. » tranchait t-elle finalement alors que la limousine atteignait les abords du restaurant. Sans attendre qu’on vienne lui ouvrir la porte, Rose quitta précipitamment l’habitacle du véhicule et s’élança vers les portes du restaurant. Elle avait conscience de passer à coté de l’affaire du siècle en refusant la jadéite mais il lui était plus inconcevable encore de l’accepter en sachant pertinemment qu’elle ne pourrait rien en faire. Impossible en effet, de revendre ou de travailler une pierre dont la provenance est inconnue, dont le certificat est inexistant. Les risques étaient trop grands et sa maison ne supporterait pas une mauvaise publicité. Impassible, elle traversa l’immense salle de restaurant, se laissa conduire jusqu’à sa table sans esquisser le moindre sourire et s’installa aussitôt. « Je pense que vous me devez des excuses. » exigea t-elle de but en blanc alors qu’il s’approchait à peine de la table. Doucement, son index faisait des mouvements circulaires autour de son verre en cristal, un son strident et agressif s’en échappait, comme annonciateur d’une catastrophe. « Vous mentez. » l’accusa t-elle en définitive allant à l’encontre totale de sa sacro-sainte éducation. « Personne ne voudrait se débarrasser d’un objet aussi précieux. » impatiente d’entendre les arguments de l’héritier, elle le défia du regard sans se démonter. Un long silence s’installa et fut bientôt brisé par l’entrée en scène d’un serveur tout disposé à leur expliquer en détail les plats les plus élaborés qui figuraient à la carte de l’étoilé.

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MessageSujet: Re: Avec la femme, le mensonge devient bientôt vérité et la vérité mensonge Avec la femme, le mensonge devient bientôt vérité et la vérité mensonge EmptyDim 18 Oct - 13:19


    Tyler avait très rapidement mais pas sans peine réussi à apprendre tous les us et coutumes de la bourgeoisie, les riches ne vivaient pas comme nous et il fallait le comprendre pour ensuite vivre comme eux. Il se perdait souvent et se prenait vraiment pour l'un d'eux, il arrivait à s'offusquer comme s'il l'était vraiment, il avait plusieurs personnalités et arrivait parfaitement à s'en imprégné. Son péché mignon restait les femmes, les belles femmes et surtout les belles femmes riches comme pouvait l'être Rose. Mais elle avait une chose en plus, cette intelligence qu'elle arrivait à dégager, elle s'était faite toute seule, c'était une femme forte et fière, loin de celles qu'il arrivait sans mal à mettre dans son lit. Voilà certainement pourquoi avec elle il n'était pas le même, agréable, serviable, mais sur la réserve, elle aimait ça. Elle lui demandait beaucoup de travail, il révisait les fiches sur ces satanés cailloux qui pour lui n'était que des pierres qui valent chères, il travaillait aussi les termes techniques y ajoutant sa désinvolture de naissance. Il jouait souvent le même rôle, l'homme un peu blasé, qui vie affaire et qui en a un peu marre, l'homme qui se fiche de tout vu qu'il a déjà trop pour finir sa vie. Ce jeu allait peut être lui couter cher avec Rose, mais qu'importe on ne change pas une équipe qui sait gagner. " Vous devez certainement mieux vous y connaitre que moi en affaire. Vous vous doutez bien que c'est l'une des premières pour ne pas dire la première fois que je m'occupe de cet aspect-ci" Quoi que l'on en dise, les patrons ont toujours quelqu'un qui négocie et qui ensuite emmène le papier à signer, mais Rose ne fonctionnait pas comme ça, c'est même pour cela qu'il avait jeté son dévolu sur elle. Il aurait pu simplement l'accompagner, l'emmener dans une ruelle sombre et lui voler les bijoux qu'elle porte. Mais il n'était pas une petite frappe, il aimait l'arnaque, jouer avec les gens, les voler et les voir sourire quand même, c'était plus qu'un jeu, c'était une passion. Une passion dangereuse qui lui avait déjà valu quelques mois en prison, mais vu le pactole qu'il avait et qu'il allait se faire encore il ne risquait plus rien. Il sentait petit à petit l'affaire s'en aller, elle perdait confiance en lui, son jeu du je m'en foutiste allait peut être le mener droit dans le mur, un coup raté, il lui arrivait rarement ce genre de choses, mais encore une fois, c'est sourire aux lèvres, sans une once de changement d'attitude qu'il s'adressa à elle. " Vous ne me froissez pas, ne vous inquiétez pas. Je suis heureux d'entendre que vous vérifiez la qualité et l'authenticité vous même! C'est une chose rare, tellement rare dans notre monde." Il n'inventait pas ce qu'il disait, il en était sur et certains, les gens dans ce milieu se faisaient confiance, les grandes maisons achetaient aux grands miniers et il ne fallait jamais mettre en doute l'autre. Rose elle cherchait le minerai rare, elle voulait des exclusivités et si elle avait laissé sa chance à une personne comme Tyler c'est qu'elle avait bien du mal à trouver quelqu'un qui pourrait lui fournir des pierres comme lui. " Et bien si un jour nous venons à faire affaire vous aurez tout loisir de voir que je ne suis ni un escroc ni un menteur Miss Montaigu." Une fois assis elle plongea son regard dans le sien, elle était de plus en plus méfiante et surtout elle le traitait de menteur, il ne pu s'empêcher encore une fois de sourire, elle ne lui faisait pas peur, tout simplement parce qu'il n'avait rien à perdre dans cette histoire, à part peut être un repas dans un restaurant hors de prix, mais qu'importe. " Miss, dinons tranquillement et à la fin de la soirée nous nous quitterons. Il y a un mois nous nous connaissions pas, demain nous nous connaitrons plus. La confiance n'exclu pas le contrôle, mais si vous n'avez pas confiance en moi autant couper court ce soir" plongeant lui aussi son regard dans le sien il continua son discours, bien décidé à ne pas se laisser faire " Dans cette histoire nous perdrions tous deux notre temps. Et vous comme moi n'avons pas de temps à perdre" Cette pierre avait mis une sacré merdre, mais il s'en moquait pas mal. Elle ne l'avait pas accepté, elle n'allait donc pas lui manquer en fin de soirée. Tyler était sur de lui, c'était une vraie, sa valeur était inestimable, mais surtout inexploitable pour lui. Hors de question de faire un faux document qu'elle grillerait à des lieux à la ronde, il avait adopté la meilleure technique. Si elle ne marchait pas ce soir c'est que sa tentative est vouée à l'échec, autant que cela soit tout de suite que dans un mois quand de plus gros frais seront engagés.
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MessageSujet: Re: Avec la femme, le mensonge devient bientôt vérité et la vérité mensonge Avec la femme, le mensonge devient bientôt vérité et la vérité mensonge EmptyMar 17 Nov - 11:39

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