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hard times reveal true friends (constance)

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hard times reveal true friends (constance) Empty
MessageSujet: hard times reveal true friends (constance) hard times reveal true friends (constance) EmptyMar 19 Mai - 0:52




“This empire, unlike any other in the history of the world, has been built primarily through economic manipulation, through cheating, through fraud, through seducing people into our way of life, through the economic hit men. I was very much a part of that.”





La campagne pour l’élection à la mairie de New York n’était pas encore commencée mais les préparatifs débutaient tout juste, apportant avec eux les premières emmerdes. Pour mener une campagne digne de ce nom, nous avions besoin d’un siège stratégiquement placé. Monsieur McAllister voulait absolument être en plein coeur de Manhattan pour recevoir plus facilement tous les potentiels donateurs et les emmener ensuite déjeuner dans les meilleures adresses de New York. Mais je n’avais certainement pas envie d’allouer la moitié du budget de la campagne à la location d’un local où installer notre siège. Alors j’avais commencé à chercher les bons plans, mais très rapidement, les endroits pour lesquels j’avais eu un coup de coeur s’étaient avérés bien trop coûteux. Tous les propriétaires m’annonçaient des prix exorbitants à en faire pâlir les agents immobiliers de l’upper east side. Je ne comprenais pas cette envolée des prix si soudaine, ce n’était pas normal, les prix avaient toujours été élevé à New York, mais jamais à ce point là. Il y avait un problème quelque part. J’avais donc décidé de creuser un peu pour découvrir les raisons de cette flambée des prix avant de me rendre compte qu’un seul homme avait d’énormes parts dans toutes les sociétés que j’avais contacté. Monsieur Horowitz. Heureux fruit du hasard, il s’agissait également d’un des plus gros donateurs pour la campagne de Monsieur Convey, notre principal concurrent. Le fils de pute voulait saboter notre campagne en nous empêchant de trouver un bon local. C’était un coup bas, les campagnes n’étaient même pas encore officiellement lancées que déjà ils s’attaquaient à nous. Ils déclaraient la guerre ? Très bien. Mais qu’ils n’espèrent pas que cet acte allait rester impuni, ils allaient payer et cher, très cher. Cependant, avant tout chose, je me devais de régler cette situation de local le plus rapidement possible, je ne pouvais pas perdre trop de temps dessus, c’était futile. J’allais devoir trouver un moyen de faire changer de Horowitz d’avis. Etant donné la teneur de ses convictions politiques, je n’allais certainement pas le convaincre d’arrêter ses magouilles avec une simple discussion. Tous les moyens étaient bons pour nous emmerder, je l’avais bien compris. Plutôt que de joueur l’argumentaire, j’allais donc devoir jouer l’homme. Tout le monde avait un point faible, un talon d’Achille qui pouvait très rapidement se transformer en moyen de pression. Après avoir effectué quelques recherches, je découvrais que sous ses airs de businessman unique, ce cher Monsieur Horowitz n’était qu’un homme parmi d’autres. Bon père de famille et mari modèle en apparence, il essayait maladroitement de cacher un attrait fort prononcé pour les jeunes et belles femmes. Il ne valait pas mieux qu’un autre, à s’exciter au premier décolleté qui s’offrait à lui. Ma stratégie était déjà toute trouvée, le pauvre n’allait pas voir le coup venir et tant pis si pour arriver à mes fins je devais briser une famille. Il avait frappé en premier, il n’allait récolter que ce qu’il avait mérité. Mais il ne se laisserait probablement pas avoir par la première fille venue non plus, il aimait les belles femmes, avec de la prestance, avec du cachet, ce genre de femmes qui peuvent vous hypnotiser en un regard, en un battement de cils. Ces filles là ne couraient pas les rues, heureusement pour moi, j’avais un carnet d’adresses suffisamment bien rempli et il se trouvait que ma meilleure amie pouvait parfaitement correspondre au rôle. Je m’empressais donc de saisir mon téléphone portable et de lui envoyer un message.

Edward a écrit:
Réserve ta soirée La Tour Dubois, je t’emmène dîner dans un des meilleurs restaurants de New York ce soir.
N’attendant pas sa réponse, j’appelais un contact du restaurant gastronomique du Rockfeller pour obtenir une réservation pour deux. Habituellement, il fallait s’y prendre quatre mois à l’avance pour y obtenir une table, mais lorsque l’on avait les bonnes connexions, un simple coup de fil pouvait suffire. Je ne savais pas du tout s’il allait être facile de convaincre Constance de se joindre à ma cause ou non, j’allais donc devoir sortir le grand jeu. Non pas en l’emmenant dans des endroits chics, non, tout cela était naturel, mais en lui proposant de m’aider d’un point de vue qui pourrait la séduire. Lui proposer cela comme un jeu, un jeu où le but serait de détruire un homme qui s’était cru plus intelligent qu’il ne l’était réellement. Après avoir demandé à un chauffeur de passer chercher Constance pour l’emmener directement au restaurant, je commençais à me préparer rapidement avant d’aller à pied au Rockfeller qui ne se trouvait qu’à quelques blocs de mon loft. « Une réservation pour deux, au nom d’Hildebrand. » Le maître d’hôtel m’indiquait rapidement une table reculée, au calme, éclairée par quelques chandelles. Les cons, ils avaient pris ça pour un dîner romantique, encore heureux que je n’amenais pas un potentiel donateur, cela aurait pu être gênant. A peine quelques minutes après m’être assis, Constance fît son apparition dans le restaurant et me rejoignit à notre table. Bon gentleman que j’étais, je me levais pour l’embrasser et lui tirer la chaise afin qu’elle s’installe. « C’est un plaisir de te voir Constance, tu es ravissante. » Le discours flatteur était de sortie, après tout, j’étais celui qui avait un service à lui demander, je me devais d’arrondir les angles du mieux possible, même si ce n’était habituellement pas mon genre. « Tu excuseras les chandelles, le personnel a dû mal interpréter mes intentions. » J’allais droit au but, ne souhaitant pas perdre trop de temps à tourner autour du pot. Plus vite je lui demanderai cette faveur, plus vite elle accepterait ou refuserait, plus vite je pourrai pleinement profiter de cette soirée en sa compagnie. « J’ai bien une question à te poser, mais elle ne nécessitera pas que je mette un genou à terre. A vrai dire, j’ai une faveur à te demander, un petit jeu de rôles qui, j’ai pensé, pourrait t’intéresser. »
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: hard times reveal true friends (constance) hard times reveal true friends (constance) EmptyMar 26 Mai - 20:54

« .Vraiment ?. » siffla-t-elle à l'adresse du chauffeur faisant le pied de grue devant son appartement depuis bien trente minutes. « .Monsieur Hildebrand insiste. » Oui, bien Monsieur Hildebrand est chiant. Mais en soit rien de d'inédit. Elle darda sur le chauffeur d'Edward un regard en biais, hésita à l'envoyer paître (lui et son employeur) et finalement, laissa la curiosité l'étreindre et la pousser à monter en voiture. Elle qui se voyait profiter d'un bon bain, et d'un bon verre… Encore que le verre n'était que partie remise connaissant Edward, et son adoration pour la bonne liqueur. « .Ce doit être vraiment urgent, dans ce cas. » marmonna-t-elle, ce à quoi il opina. Elle se payait un chauffeur compétent, et profitait des services de Vogue en parallèle, et voilà que le chauffeur d'Edward était celui missionné pour la récupérer. Épuisée après une longue journée à sillonner les couloirs de Condé Naste Publications perchée sur ses hauts talons, Constance aurait bien profité d'un verre de vin rouge, plongée dans un bon bain parfumé. Mais non, il fallait de toute évidence qu'on contrecarre ses plans et ce à chaque fois. Soit, la curiosité faisant lentement son chemin, et connaissant assez Edward pour toujours avoir quelque chose en tête, sans quoi il n'aurait pas eu l'audace de la convoquer, Constance se laissa conduire vers le lieu de rendez-vous en silence. Le clapotis de ses talons annoncèrent son arrivée royale dès qu'elle eut passé la porte d'entrée, et en parfait gentleman, Edward l'attendait, aussi élégant qu'il pouvait l'être. Oh, elle était ravissante, rien que ça. Elle lui adressa un sourire de circonstance, pourtant peu flattée puisque oui, de toute évidence, elle était ravissante. Et de toute évidence, Edward débutait sur les chapeaux de roues en passant sa pommade avant l'apéritif. « .Je sais. » lança-t-elle, d'un timbre velouté, le gratifiant au passage d'un baiser résonnant sur la joue. Elle prit place sans se faire prier, croisa les jambes sous la table et lâcha un soupir. Au cas où il ne s'en souvenait pas, elle n'était pas n'importe qui, moins encore l'une de ces dindonnes qu'il se payait le luxe de courtiser un soir, et d'abandonner sitôt le jour prochain levé. Déposant un regard impérieux sur lui, elle fit claquer sa langue dans sa bouche. « .Parce que c'est ici que tu attires toutes les poulettes avec qui tu veux coucher ? Tu aurais au moins pu faire l'effort de réserver un autre restaurant pour ta meilleure amie. » siffla-t-elle, trouvant toujours quelque chose à redire. Il la connaissait, plus que n'importe qui, et savait donc combien elle aimait chercher la petite bête en permanence. Le lieu était propice à un bon dîner et en effet, elle avait entendu parler de ce restaurant durant une réunion. Ses collègues n'en dressaient que des éloges, ce qu'elle s'appliquerait à vérifier ce soir, avec l’œil le plus critique de la journaliste en formation. « .Restaurant chic, chauffeur, et toute l'armada de la bienséance au complet, Ah ! Je me doutais bien que tu avais encore quelque chose à demander. » qu'elle rétorque, un fin sourire sur les lèvres, se préparant déjà accepter une faveur dont elle le savait pour le moment rien. Elle se voyait déjà dire oui, pour la simple et bonne raison qu'Edward pouvait généralement lui demander n'importe quoi et s'en sortir avec un accord plus ou moins enthousiaste. Rares étaient les fois où elle lui avait refusé quelques choses, au point où elle ne se souvint pas lui avoir déjà refusé quoi que ce soit. « .Voyons voir. De toute évidence, il s'agit là de séduire et/ou manipuler quelqu'un, puisque c'est là le seul petit jeu de rôle auquel j'aime vraiment me prêter. En l’occurrence, il s'agirait d'un homme, puisque une femme serait parfaitement dans tes cordes, et si jamais la demoiselle venait à faire de la résistance à ton indiscutable charme, aucun doute que tu te serais tourné vers l'italien. Et ce doit être vraiment important pour toi, puisque tu as préféré l'assistance de ta meilleure amie débordée, plutôt que celle d'une fille quelconque, je me trompe ?. » Of course not. Elle le connaissait assez pour deviner ses intentions, et savoir par avance combien ils allaient s'amuser. Il n'y avait rien de comparable au duo aiguisé et entraîné qu'elle formait avec Edward, et le fait qu'ils soient entrés dans la vie active les faisait entrer sur un terrain de jeu nouveau qu'elle se réjouissait de pouvoir enfin tester ce soir. Elle laissa ses doigts donner le tempo de la soirée en frappant machinalement la table d'acajou à laquelle elle était attablée. Un verre ne serait pas de refus, pourtant aucun serveur ne semblait enclin à venir perturber l'énergie terrestre ce soir rassemblée autour de ce duo fantastique. Poussant un soupir, un énième, elle incita Edward à poursuivre sa requête : « .Assez avec les devinettes Edward, je t'écoute. » le poussa-t-elle, ajoutant un regard appuyé à sa supplique. Elle avait besoin de détails, de plus de substance qu'une simple demande pour vraiment s'amuser. Ou du moins voir l'amusement à l'horizon se rapprocher un peu plus d'elle, et de son attrait tout particulier pour la destruction d'estime de sois-même d'autrui. En parlant de substance, un serveur s'interposa (enfin) dans cette réunion au sommet pour déposer un Cosmopolitan devant elle. De quoi la mettre dans de meilleures dispositions. « .Et prévoyant en plus. Je t'écoute plus attentivement. » commenta-t-elle, portant le verre à ses lèvres. Une chose demeurait : Edward savait comment la mettre dans de très bonnes dispositions.
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MessageSujet: Re: hard times reveal true friends (constance) hard times reveal true friends (constance) EmptyMar 9 Juin - 1:22




“This empire, unlike any other in the history of the world, has been built primarily through economic manipulation, through cheating, through fraud, through seducing people into our way of life, through the economic hit men. I was very much a part of that.”





J’avais fait mon possible pour mettre Constance dans de bonnes dispositions, de faire en sorte qu’elle soit à l’écoute de la proposition que j’avais à lui faire. D’autres auraient sûrement considéré que je sortais le grand jeu, mais pas Constance. Non, pour elle, le chauffeur, le grand restaurant, les petites attentions, tout cela, il ne s’agissait que du minimum syndical. Elle avait été habitué à l’excellence, il était donc logique qu’elle ne soit pas impressionnée par tous ces petits artifices qui n’étaient au fond que de la poudre aux yeux. « Voyons. Tu crois sincèrement que j’invite au restaurant les femmes qui contribuent au… maintien de mon activité physique ? » Non, toutes ces filles qui défilaient dans mes draps ne méritaient pas autant d’attention. Je me contentais généralement d’un ou deux verres dans un bar ou en club, rien de plus. Je n’étais pas du genre à dépenser des mille et des cents pour séduire une fille. Jamais je ne m’abaisserai à devoir entretenir une fille pour la mettre dans mon lit, les escorts-girl étaient faites pour ça. « Non la seule personne que j’ai amené ici avait au moins le double de ton âge, c’était ma mère. » Et Constance était la seule femme avec ma chère mère que je respectais suffisamment pour lui sortir ce fameux grand jeu. « J’aurai pu me contenter de venir chez toi à l’improviste avec des sushis, mais je me suis dit que tu valais mieux que ça. Et puis je n’aime pas les sushis. » Habituellement, c’est probablement ce que j’aurai fait, avec bien entendu, de la meilleure nourriture que ces trucs crus immangeables qui bénéficiaient d’un effet de mode et d’une hype bien trop importants. Oui, j’aurai très bien pu débarquer chez elle avec de la nourriture ainsi qu’une bonne bouteille de vin, pour un dîner tranquille improvisée, mais voulant lui demander un gros service, j’avais dû mettre les petits plats dans les grands. J’écoutais attentivement l’envolée lyrique de ma meilleure amie, un sourire s’affichant progressivement sur mon visage. Elle était la seule à savoir me déchiffrer de la sorte, aussi facilement, en un clin d’oeil. Je n’avais pas eu besoin de lui dire quoique ce soit qu’elle avait déjà deviné la nature de la demande que je m’apprêtais à lui faire. Il n’y avait pas à dire, elle était très forte à ce petit jeu. « Tu ne me connais que trop bien. » Après avoir marqué un silence de quelques secondes, je rebondissais sur les paroles qu’elles venaient tout juste d’avoir. « Une fille quelconque ne fait jamais l’affaire. Sauf pour ceux qui aiment les putes peut-être. Mais oui, j’ai besoin de toi pour séduire un homme et entrer dans sa tête, tu as vu juste. » Oui, pour arriver à mes fins sur ce coup là, j’avais besoin d’une fille qui avait de la classe, du cachet, une fille qui dégageait quelque chose de spécial, une fille qui pouvait faire se retourner n’importe quel homme dans la rue, d’une fille qu’il était impossible d’oublier. J’avais besoin de Constance, tout simplement. Et si ma meilleure amie me connaissait par coeur, je la connaissais suffisamment bien pour savoir que ce genre de défis avaient une certaine valeur à ses yeux, qu’elle pouvait décemment y trouver un quelconque intérêt. Suite à sa demande, je mis fin au suspens que j’entretenais, hochant la tête avec un léger sourire aux lèvres, et lui donnant davantage de détails sur le petit jeu auquel je voulais qu’elle se prête. « Le type en question s’appelle Horowitz, c’est un des plus grands magnats de l’immobilier New Yorkais, tu le connais peut-être de nom. Disons qu’il me pose quelques soucis. Vois-tu, il fait du lobbying pour m’empêcher de trouver un bon immeuble dans lequel installer le siège de campagne. C’est un fervent donateur de notre concurrent et aux dernières nouvelles, il serait incorruptible. Mais comme tout homme, il a une faiblesse. Notre cher M. Horowitz a beau être un homme marié et un père de famille, il raffole des jolies femmes, cultivées de surcroît. C’est là que tu rentres en jeu. » Le briefing était plutôt clair. Je voulais que Constance séduise cette homme et me donne par la même occasion un fort moyen de pression pour m’envoyer une grosse épine du pied. Si je devais ruiner la vie familiale de cet homme pour obtenir gain de cause, soit. Je n’allais pas vaciller un instant si pour arriver à mes fins je devais causer un divorce, si je devais éloigner un enfant de son père, je ferai tout ce que j’aurai à faire, sans sourciller. C’est Horowitz qui avait voulu rentrer dans ce jeu, c’est lui qui avait voulu me la mettre à l’envers en premier plutôt que de jouer dans les règles de l’art. Mauvaise nouvelle pour lui, il était tombé sur un expert en la matière, j’étais peut-être jeune, mais j’étais persuadé d’avoir bien plus d’expérience dans ce domaine que tous ces soi-disant requins. Trouver les failles des gens et les exploiter, je savais le faire. Je répétais mes gammes depuis l’adolescence, et aujourd’hui, je comptais bien rentrer dans la cour des grands en écrasant la première personne qui s’opposait à moi, en guise de démonstration de force. Finissant de me perdre dans mes pensées, je reportai mon attention sur mon invitée du soir, Constance. « Bien entendu, si tu acceptes, tu dois trouver ton compte dans cette histoire, t’amuser. Du coup je te laisserai carte blanche pour le manipuler, je sais qu’il n’y a pas meilleure que toi à ce petit jeu. » C’était bel et bien un service que je lui demandais, beaucoup auraient considéré cela comme une corvée, mais je savais pertinemment que nous aurions bon nombres d’occasions de nous délecter de cette situation avec Constance, de nous divertir. Avec Horowitz, nous n’en serions certainement pas à notre coup d’essai.
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: hard times reveal true friends (constance) hard times reveal true friends (constance) EmptyLun 15 Juin - 14:19

« .Charmant. » se contenta-t-elle de marmonner, satisfaite de sa réponse au minimum, mais satisfaite quand même. Ne sachant pas comment aborder le fait d'être rangée dans la même catégorie que sa mère, comme l'éternelle insatisfaite qu'elle pouvait être, Constance se contenta de prendre place en silence et de ne pas aller plus loin dans ce pan de conversation. Toutefois frustrée, presque vexée d'emblée par l'idée qu'il puisse se ramener avec des sushis chez elle, elle leva rapidement les yeux au ciel. Bien sûr qu'elle valait mieux que des sushis, the hell is wrong with him. En signe de mécontentement, elle fit claquer sa langue de sa bouche. Elle valait de la bonne cuisine française, du magret de canard servi avec du foie gras, du caviar, du champagne et autres mets raffinés de ce genre. Pas du poisson enrobé dans du riz, come on. « .Le jour où tu passes ma porte avec des sushis sera le dernier jour où nous nous verrons. » rétorque-t-elle, impérieuse. Elle détestait les sushis, et tout ce qui était généralement fait à base de poisson. Edward devrait le savoir depuis le temps, mais le détail lui échappait encore après des années et des années d'étroite collaboration affective purement platonique (oui, elle décrivait leur amitié comme on décrivait un contrat). Lui pardonnant son manque flagrant d'attention face aux détails (qui lui importaient, comme toujours), Constance préféra éluder rapidement et lui servir sa subtile intelligence sur la table. Elle était brillante, fine psychologue et pouvait cerner les désirs, et besoins de n'importe qui d'un seul coup d’œil. Lire en Edward n'était pour elle plus un exercice, mais une coutume, voire une manie. Satisfaite de constater que son talent si particulier fonctionnait toujours à merveille, pas qu'elle puisse en douter évidemment, et surtout que sa dynamique avec Edward se portait mieux que jamais, elle lui adressa un rare sourire. « .J'en déduis qu'il est donc difficile à manœuvrer au point que tu lui sortes le grand jeu. » analysa-t-elle, perplexe. Et par grand jeu, elle entendait '' elle ''. Edward le faisait rarement, tout comme elle faisait appel à lui uniquement dans les cas extrêmes, ceux qui nécessitaient un duo très aiguisé, une machine parfaitement huilée. Attentive aux détails, elle chercha les vagues détails qui la ramenait à M. Horowitz. « .Rapidement, oui. » L'immobilier et la mode n'étaient pas supposés se croiser, pourtant elle en avait rapidement entendu parler, effectivement. Anna, sa patronne, en avait discuté pas plus tard qu'hier, le décrivant comme l'homme idéal : particulièrement beau, délicieusement riche et inévitablement puissant. Apparemment il possédait un penthouse d'une valeur inestimable, un véritable bijou qu'Anna mourrait d'acquérir sans y parvenir, tout comme le reste de la royauté new yorkaise. De toute évidence, elle regretta son manque d'attention (d'intérêt) pour la discussion et de ne pas avoir relancé Anna. Qu'importe, Edward venait de lui en dire bien plus que ce qu'elle avait besoin. « .Mes préférés, les hommes mariés. » ronronna-t-elle, un délicieux sourire sur les lèvres. La machination était trouve trouvée, et elle comptait sur ce classique pour faire mouche. « .Il me suffira de faire une apparition avec, quelques photos et le menacer de balancer une histoire à dormir debout dans les tabloïds.  Style '' couple alert '' que je pourrais démentir de mon côté, l'affaire suffira à faire surgir les quelques amantes qu'il peut cacher sous sa veste, ou dans son pantalon en l’occurrence, et qui en ont assez des promesses de l'homme marié. Mon silence contre tes locaux, ou bien l'histoire montée de toutes pièces en première page. Méfaits accomplis. » Pas mal. Personne ne pouvait lui résister, à moins d'être aveugle, et encore. Un promoteur de la première heure ne ferait pas grand challenge pour elle, mais soit, au moins elle pourrait se divertir le temps d'une soirée. « .Mon compte est plus ou moins trouvé… pour le moment. » siffla-t-elle, affichant une moue satisfaite… et diabolique. Elle allait peut-être apparaître dans un magasine en compagnie d'un homme qui n'était pas Augusto Pelizza da Volpedo, ce qui saurait attiser le courroux de l'intéressé et embraser tout son être des os à la chaire, jusqu'au moindre de ses nerfs. Et si Horowitz décidait d'acheter son silence, les petites bouches à rumeurs sauraient fonctionner et se frayer un chemin jusqu'à l'italien, elle en était convaincue. Aucun doute qu'il serait au courant dès le lendemain à la première heure, puisque le monde des riches héritiers étaient finalement si petit. Il n'y avait rien qui puisse être plus satisfaisant aux yeux de Constance de savoir qu'Augusto allait déguster sa propre jalousie à la louche et probablement se noyer dedans au passage. Elle saurait s'en contenter… pour le moment. Nulle doute qu'elle trouverait de quoi la dette d'Edward serait faite plus tard. « .Je saurais te faire passer à la caisse à l'avenir, tu sais, au moment opportun. Misons sur ta soirée de gala veux-tu ? Je ne sais plus laquelle. Celle dont tu m'as parlé… récemment. » lorsque j'écoutais à moitié parce que ton blabla politique m'indiffère. « .Et je pense ajouter le fabuleux penthouse de cet imbécile pour mon usage personnel au passage. » ajouta-t-elle, pensive. Elle se demanda déjà comment elle pourrait décorer sa nouvelle maison, puisqu'elle l'emporterait sans aucun doute. Gourmande ? Absolument. Il le fallait pour faire d'Edward un homme endetté,  bouillir Augusto et gagner un nouvel appartement au passage. « .Tu es le pire meilleur ami de la création. Augusto aura bien du mal à te le pardonner. » s'amusa-t-elle, cynique et visiblement régalée. Si tant est que l'italien puisse lui pardonner un jour. « .N'ose pas me dire qu'il n'a pas besoin de le savoir, il a besoin de le savoir. » Le savoir, et le prendre dans la gueule au passage. La mission n'avait pas encore débuté qu'elle s'amusait déjà, cette inénarrable garce. « .Santé. » lança-t-elle, le ton velouté, tout en levant son verre.
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MessageSujet: Re: hard times reveal true friends (constance) hard times reveal true friends (constance) EmptyVen 3 Juil - 22:04




“This empire, unlike any other in the history of the world, has been built primarily through economic manipulation, through cheating, through fraud, through seducing people into our way of life, through the economic hit men. I was very much a part of that.”





Edward se contenta de sourire. Il savait très bien que Constance n’approuvait pas spécialement la manière dont il gérait ses différentes conquêtes, souvent à finir la soirée avec la première venue, mais lui, s’amusait de cette réaction. Il s’estimait bien trop jeune pour s’emmerder dans une relation sérieuse qui demandait trop d’attention, trop de temps qu’il ne pouvait pas dépenser. Il le voyait bien autour de lui, tous les couples finissaient par se déchirer à un moment donné, à s’engueuler, à se séparer, à se remettre ensemble pour finir par s’engueuler de nouveau. Il préférait passer son tour plutôt que de rentrer dans la ronde et devenir à son tour, acteur de toutes ces scènes de drame. « Mais non, tu sais très bien que tu ne pourrais pas te passer de ma compagnie voyons. » se précipita-t-il de répondre à la menace de Constance. Bien entendu qu’il ne ramènerait pas de nourriture japonaise chez elle. Non pas qu’il prenait au sérieux la menace de son amie, mais tout simplement car ce n’était pas son genre de s’amener chez les gens avec de la nourriture. Lui, préférait de loin une soirée au restaurant qui lui permettait de se montrer parmi le gratin new-yorkais, chose dont il raffolait depuis tout petit. « Ca n’a pas l’air d’être une proie facile en effet, c’est pour ça que je te demande ce service. Et aussi pour ne laisser aucune marge d’erreur, je sais qu’avec toi, ça sera dès le moment où tu accepteras, si tu acceptes. » Il lui fit ensuite un léger briefing sur Horowitz, sur qui il était, ce qu’il aimait, pourquoi il avait besoin de son aide et le plus important, quelles étaient ses faiblesses, ou plutôt en l’occurrence, ça faiblesse. Edward essayait de présenter l’histoire sous une forme qui pourrait plaire à Constance. S’il la connaissait suffisamment joueuse pour accepter ce genre de défi, en revanche, il ne savait pas si actuellement, elle était ouverte à ce type de proposition. En effet, depuis qu’elle et Augusto n’étaient plus ensemble, Edward avait pris le plus grand soin d’éviter le sujet avec les deux protagonistes. Ils étaient tous les deux ses meilleurs amis et la dernière dont il avait envie était de prendre parti pour l’un ou pour l’autre, ou pire encore, de se retrouver entre deux feux. Il se contentait simplement d’agir comme il en avait l’habitude avec ses amis. C’était tout ce qu’il avait à offrir et il était à peu près sûr que cela convenait à Constance et Augusto qui n’avaient pour réputation d’être les personnes les plus sentimentales qu’il connaisse. « Toujours plus facile à manipuler lorsqu’il y a tout un enjeu familial derrière, n’est-ce pas ? » Si cela convenait à Constance, c’était parfait. Lui avait un peu de mal avec les personnes plus âgées. Mais cela s’expliquait sûrement par le fait que lorsqu’il s’adonnait à ce petit jeu, contrairement à Constance, il ne s’arrêtait pas à l’étape de la séduction. Par conséquent, mieux valait choisir les proies avec minutie. Lorsque Constance proposa son plan d’attaque, le jeune Hildebrand se contenta d’acquiescer et de trinquer avec elle, avant de rebondir sur les derniers mots de son amie.. « Je jure solennellement que nos intentions sont mauvaises. » Edward but quelques gorgées de son bourbon jubilant déjà de cette future victoire qui lui tendait les bras. Si tout se passait comme prévu — et il n’y avait pas de raison que ce ne soit pas le cas, il s’agissait de Constance après tout — il allait être définitivement débarrassé de ce Horowitz qui l’emmerdait depuis plusieurs semaines désormais. Il allait ensuite pour récupérer un des meilleurs immeubles de tout Manhattan pour y installer le siège et lancer finalement cette campagne sur laquelle il travaillait depuis plusieurs mois déjà. Une campagne qu’il comptait bien mené à bout pour se faire un vrai nom dans le monde politique : il avait beau être jeune, cela ne l’empêchait pas d’avoir les dents longues, bien au contraire. Après avoir échappé un léger rire, Edward répondit à la question de son invitée du soir. « Ton prix sera le mien. Va pour la soirée de gala. Quant au penthouse, on ajoutera ça à la liste de requêtes lors de la négociation, cela va de soi. » Difficile ? Non, pas le moins du monde. Edward savait pertinemment qu’Horowitz tenait par dessus tout à sa petite famille et à la réputation de père modèle qu’il avait. Par conséquent, il serait aisé de négocier avec lui une fois qu’il serait pris au piège. Et même s’il sera sûrement un peu réticent au début, il finira par craquer et laissera Constance mettre la main sur cet appartement. Ils finissent tous par craquer, toujours. Edward ne put s’empêcher de répondre ironiquement à la remarque de Constance, amusé. « Pire et meilleur ami, n’est-ce pas contradictoire ? » Il savait qu’Augusto aurait probablement du mal à avaler qu’il demande un tel service à Constance, surtout dans cette période où la relation entre les deux européens étaient si tendues. Mais il n’avait pas le choix, l’avenir de sa carrière était en jeu, et puis, il ne demandait pas à Constance de coucher avec ce type, Gusto saurait lui pardonner, il en était convaincu. Ou plutôt, il essayait de s’en convaincre. « Augusto c’est mon problème, je m’occuperai de ça. Il sera sûrement un peu ronchon, mais j’en fais mon affaire. » Un peu ronchon, connaissant le caractère enflammé de l’italien, c’était un sacré euphémisme. S’il y avait bien une personne à laquelle il ne fallait pas toucher pour éviter d’attiser son courroux, c’était bien Constance. « Même si en effet, j’aurai préféré qu’il ignore cette histoire, mais je suppose que je n’ai pas le choix ? » Question à moitié réthorique. J’avais beau ne pas m’être mêlé de leurs affaires de couple, ou plutôt, d’ex-couple, j’avais tout de même capté l’animosité qu’avait Constance envers Augusto. La connaissant, je me doutais qu’elle voulait profiter de cette occasion pour lui envoyer ce bonheur simulé en pleine face. Je levais à mon tour mon verre pour trinquer à ce fabuleux plan que nous venions de concevoir en l’espace de quelques minutes, productifs, comme à notre habitude. Soudainement pris de sentiments qui ne lui étaient pas familiers, Edward posa la question qu'il se refusait d'aborder depuis des mois. « D’ailleurs, est-ce que je suis censé aborder le sujet et te demander comment ça va ? » Alors qu'il était resté à l'écart pendant un moment, maladroitement, Edward venait de mettre un pied dans l'engrenage de la relation entre ses deux meilleurs amis.
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