the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

Partagez

it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) Empty
MessageSujet: it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) EmptyJeu 14 Mai - 0:50




“If you kiss on the first date and it's not right, then there will be no second date. Sometimes it's better to hold out and not kiss for a long time. I am a strong believer in kissing being very intimate, and the minute you kiss, the floodgates open for everything else.”



    Le coeur de la campagne ne débutait que dans quelques mois. A l’heure actuelle, le rythme était encore tranquille et j’avais eu l’opportunité de prendre une dizaine de jours en déléguant mes tâches à mon numéro deux. Constance m’avait proposé de faire un petit road trip à San Francisco, en souvenir du bon vieux temps et j’avais accepté de suite. Cela faisait quelques temps désormais que je n’y avais pas mis les pieds, laissant une bonne partie des gens que j’avais rencontré à Berkeley derrière moi. Augusto et Constance étaient sûrement les deux exceptions, les deux seules personnes qui partageaient encore mon quotidien. Cette virée était l’occasion parfaite de revenir dans cette ville où j’avais vécu tellement de choses, des bonnes comme des moins bonnes. Constance m’avait prévenu qu’elle aurait apparemment des affaires à régler en Californie, j’allais donc avoir pas mal de temps libre, seul. J’avais donc décidé de regarder sur les réseaux sociaux lesquels de mes anciens camarades d’université vivaient toujours à San Francisco. Après avoir fait défilé quelques profils qui n’attisaient pas spécialement mon intérêt, c’est surpris que je tombais sur le nom de Laureen Rosswild. Je la connaissais, mais pas de mon temps à Berkeley. Je ne l’avais même pas connu aux Etats-Unis, mais en Europe, pendant l’année que j’avais passé à fouiller dans le passé de ma soeur pour découvrir ce secret qu’elle voulait me cacher coûte que coûte. Les souvenirs que j’avais de Laureen étaient très bons, j’avais vraiment apprécié sa compagnie même si les circonstances de notre rencontre n’étaient pas des plus agréables, notamment avec un interrogatoire par les forces de l’ordre anglaises. Je me souvenais même l’avoir embrassé avant de partir précipitamment à la poursuite d’une piste au sujet de ma soeur, en Italie. Depuis ce jour là, nous ne nous étions pas vraiment échangés de nouvelles, chacun avait poursuivi de son côté, mais au fond, je ne l’avais jamais vraiment oublié. C’était d’ailleurs assez étrange, le nombre de filles avec lesquelles j’avais couché mais dont je ne me souvenais pas du tout était assez élevé, mais je me souvenais toujours de cette jeune anglaise. Elle avait quelque chose en plus, elle n’avait pas été une simple proie lors d’une soirée, mais une fille extraordinaire que j’avais eu la chance de côtoyer pendant plusieurs mois. J’avais réussi à en savoir un peu plus sur elle sur les réseaux sociaux. Elle travaillait dans une pharmacie sur San Francisco. Plutôt ironique. Lorsque je l’avais connu, elle vendait une sorte de drogues aux étudiants et désormais, elle vendait donc des médicaments. Voilà donc la personne à qui j’allais rendre visite, elle était bien plus intéressante que la plupart des personnes que j’avais rencontré, et celles restées à San Francisco ne m’inspiraient pas le moindre élan de sympathie. Je griffonnais l’adresse de la pharmacie dans laquelle elle travaillait sur un petit bout de papier. C’était juste à côté de Market Street, l’endroit réputé chic que San Francisco, la rue où fleurissait tous les magasins de luxe. Au moins, je n’aurai pas me traîner dans les endroits mal famées, c’était une bonne nouvelle. J’arrivais en face de la pharmacie alors qu’il était tout juste dix-huit heures. L’établissement ne fermerait que dans deux heures et je n’avais pas envie de débarquer sur son lieu de travail après toutes ces années et de me faire montrer le chemin de la porte rapidement pour qu’elle puisse continuer à bosser. Non, j’allais attendre la fin de sa journée, gentiment, pour lui faire la surprise lorsqu’elle sortirait du travail, si tant est qu’elle se souvienne encore de moi. Enfin, comment était-il possible de m’oublier ? Je décidais d’aller m’assoir en terrasse d’un café un pâté de maison plus loin. C’est probablement ce que je préférais à San Francisco, ce climat tellement plus agréable que celui de New York, c’était la seule chose de mes années ici qui me manquait vraiment. D’un sourire charmeur je commandais une limonade à la serveuse. Pas de café pour moi, je n’y tenais pas, et je trouvais déprimant de boire de l’alcool seul, comme un alcoolique notoire qui a besoin de sa dose quotidienne. Je profitais du temps que j’avais pour consulter mes mails - même en vacances, je continuais à bosser - et à échanger quelques mots avec la serveuse. Un peu avant vingt-heures, je partais du bar, le numéro de la serveuse écrit sur le reçu, pour rejoindre la pharmacie et attendre Laureen. Quelques minutes plus tard, je la voyais sortir de l’établissement et je m’avançais directement à sa rencontre, l’interpellant. « Mademoiselle Rosswild, en chair et en os. » Je lui adressais mon sourire habituel, le même que j’avais sorti à la serveuse. Quelques pas de plus dans sa direction pour établir un contact et je reprenais la parole. « Ne t’inquiètes pas, je ne suis pas un stalker qui épie le moindre de tes faits et gestes. Je suis seulement de passage à San Francisco et j’ai vu que tu y habitais. Je me suis dit qu’il pourrait être sympathique de te faire une petite surprise, après toutes ces années. Comment vas-tu ? »
Revenir en haut Aller en bas
Kira Fitzmartin
there's no place like berkeley
Kira Fitzmartin
prénom, pseudo : marina.
date d'inscription : 27/04/2015
nombre de messages : 1256
avatar : gabriella wilde.

it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) Empty
MessageSujet: Re: it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) EmptyMar 19 Mai - 23:17

We can burn brighter than the sun
Give me a second I, I need to get my story straight. My friends are in the bathroom getting higher than the Empire State, my lover she’s waiting for me just across the bar, my seat’s been taken by some sunglasses asking 'bout a scar, and I know I gave it to you months ago, I know you’re trying to forget but between the drinks and subtle things, the holes in my apologies, you know. I’m trying hard to take it back, so if by the time the bar closes and you feel like falling down, I’ll carry you home. Tonight we are young, so let’s set the world on fire, we can burn brighter than the sun. Tonight we are young, ft. edward hildebrand and laureen rosswild.


Elle s'y était faite, à San Francisco. L'ambiance de l'Angleterre avait beau lui manquer sous certains aspects, elle l'avait volontiers troquée contre une ville bouillonnante de vie et épargnée d'une pluie parfois morose. Il fallait bien plus qu'une météo capricieuse pour entacher l'humeur de l'anglaise, pourtant avait-elle toujours préféré un climat sec. Aujourd'hui, Laureen porte un slim bleu délavé, une paire de bottines noires à talon ainsi qu'un simple top bordeaux laissant entrevoir un très bref décolleté, juste assez pour éveiller la curiosité. Ses bras nus ne semblent pas frissonner un instant alors que le temps n'est pas encore particulièrement chaud. La jeune femme se rend, comme à son habitude depuis presque deux mois maintenant, à la pharmacie de la ville où elle a rapidement pris ses marques. Presque immédiatement appréciée de ses collègues, elle accomplissait ses tâches avec aisance et se montrait particulièrement à l'aise avec les clients qu'elle noyait de sourires rayonnants. Pourtant si la demoiselle se plaisait dans son travail, ce n'était absolument pas la raison première de sa venue. Elle préparait depuis un moment maintenant ses retrouvailles avec Maxim Caldwell qu'elle avait rencontré à Cambdrige des années plus tôt et qui avait fini par quitter le pays sans laisser plus qu'un message vocal derrière lui. Il était la seule raison de son déménagement et si elle n'avait pas une fois tenté de le contacter depuis son départ, elle n'avait pas l'intention de laisser un tel acte impuni ; du moins serait-il contraint de se rattraper, de s'excuser ou d'accomplir je ne sais quel acte pour qu'elle parvienne à abandonner sa rancoeur. Il n'était pas chose facile d'obtenir le pardon de Laureen, pour la simple et bonne raison qu'il était quasi impossible de s'attirer ses foudres en la blessant ou en la contrariant d'une quelconque façon. Tout semblait glisser sur elle, sur son sourire, sur son incroyable maîtrise d'elle même et de ses sentiments. Si sa revanche mijotait tranquillement dans un coin de sa tête, à cet instant, la jeune anglaise ne pensait cependant pas le moins du monde à Maxim. Après tout si elle n'avait pas mis sa vie de côté pendant l'année complète qu'elle avait passé à Cambridge sans Maxim, ce n'était pas pour le faire maintenant. C'est d'une démarche assurée et d'un air tranquille qu'elle entre dans la pharmacie familière et salue d'un sourire ses désormais nouveaux collègues. Certains accueillent son arrivée d'un signe de tête amical, d'autres d'un chaleureux "bonjour". Un seul se contente de la dévisager avec un sourire espiègle au coin des lèvres, comme un chasseur guettant sa proie. Elle reste indifférente à sa provocation visuelle et le dépasse en se dirigeant vers son casier. « Bonjour, Nick. » lâche-t-elle aimablement quoiqu'une pointe d'indifférence se fasse sentir. Comme s'il n'attendait que son top départ pour l'apostropher, il répond presque immédiatement. « Tu m'as l'air bien réchauffée, Laureen. » qu'il fait remarquer en jaugeant sa tenue du regard tout en s'attardant sur le début de son décolleté. Indifférente, la jeune femme ouvre son casier comme si elle n'avait pas été interrompue et reste volontairement silencieuse pendant une poignée de secondes. « Fort heureusement, tout le monde ici n'est pas une petite nature. » réplique-t-elle finalement d'une voix délicate. Ses collègues ricanent à sa remarque dans une ambiance bon enfant tandis qu'elle enfile sa tenue de travail : une simple blouse blanche. « L'avantage d'être anglaise j'imagine, tu crois pas ? » ajoute-t-elle alors qu'un sourire naît sur ses lèvres, un sourire qui ressemble drôlement à celui que le jeune homme arborait quelques instants plus tôt. Si sa voix reste douce, il ne fait aucun doute qu'elle éprouve un malin plaisir à le provoquer à son tour. S'il osera continuer ses sous-entendus pas camouflés le moins du monde devant l'intégralité de leurs collègues ? Qui sait. Laureen s'attend à tout, et n'appréhende aucune réponse qu'il puisse bien lui fournir. Nick semble hésiter un instant, avant d'hausser les sourcils, prenant soudain un air blasé. « Mouais, si tu le dis. » conclut-il avant de quitter l'arrière-boutique comme un enfant dont le jouet serait devenu tout de suite bien moins drôle. Le reste de la journée se déroula sans événement particulier. Vingt heures sonnent finalement, et c'est les yeux brillants que la jeune femme va à la rencontre de sa responsable, occupée à trier un stock de médicaments. « Ca te dérangerait de faire la fermeture avec quelqu'un d'autre ce soir ? Je suis plutôt fatiguée. » demande-t-elle sans grand enthousiasme. Après une très mince hésitation, sa patronne, Miranda, accepte et la congédie en lui souhaitant une bonne soirée et du repos. C'est en étouffant un léger rire que Laureen se débarrasse de sa blouse et quitte la pharmacie tout en découvrant l'air déconfit de Nick à qui l'on vient de confier la fermeture à sa place. A peine a-t-elle marché quelques minutes qu'une voix familière l'interpelle, par son nom de famille qui plus est. Elle hausse un sourcil curieux, tâchant de reconnaître la fameuse voix, lorsque le visage d'Edward Hildebrand s'impose face à elle. « Edward ! » Exclamation lâchée de façon spontanée, de même que le large sourire qui s'installe sur son visage. Il lui semblait ne pas l'avoir revu depuis une éternité, et c'était tout comme. Leur première et dernière rencontre s'était faite en Angleterre, alors qu'Edward se rendait à Cambridge pour une certaine enquête qui ne semblait regarder que lui. Sans avoir réellement partagé une relation, il aurait été mentir que de dire qu'aucune ambiguité n'avait jamais été présente entre eux. Ils n'avaient échangé qu'un baiser, un seul, dont elle n'avait pourtant pas oublié la saveur. Passée la surprise de sa présence, Laureen a désormais tout le loisir de s'enquérir de cette rencontre inattendue. Elle n'a cependant pas besoin de poser la moindre question puisque il s'empresse d'en expliquer les raisons. « M'inquiéter ? Je suis plutôt déçue à vrai dire. Si je devais avoir un stalkeur, j'aurais adoré que ce soit toi. » Ses yeux se plissent légèrement en une moue malicieuse. Elle n'avait pas oublié qu'Edward avait, en plus d'un physique de rêve, un de ces charmes que Laureen appréciait tant. C'est sans pudeur ni gêne qu'elle lui fait donc ce genre de réflexion, qui n'a pas plus de but de le draguer que de simplement exprimer sa satisfaction de le revoir. « Et bien laisse-moi te dire que c'est une très bonne initiative. » dit-elle lorsqu'il évoque avoir voulu lui faire une surprise. Ceci dit, la jeune anglaise fait un pas dans sa direction et l'enserre d'une douce étreinte, passant ses bras autour de de son cou. Elle se recule seulement une seconde à peine après que son geste ne soit devenu un peu plus intense que le voudraient de simples retrouvailles amicales. Encore une fois, elle n'en est pas gênée le moins du monde. C'est tout naturellement et pas troublée pour un sou qu'elle reprend la parole lorsqu'il lui demande comment elle va. « On ne peut mieux ! J'ai emménagé il y a deux mois, et si j'avais su que j'aurais pu te croiser ici, j'aurais certainement quitté l'Angleterre plus tôt. Et toi, Edward Hildebrand, quelles nouvelles passionnantes vas-tu bien pouvoir me raconter pour me distraire toute une soirée ? » Implicitement, elle lui fait bien comprendre que leur soirée est désormais toute tracée, ou du moins qu'ils la passeront ensemble. S'il a le choix ? You wish.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) Empty
MessageSujet: Re: it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) EmptyDim 31 Mai - 13:12




“If you kiss on the first date and it's not right, then there will be no second date. Sometimes it's better to hold out and not kiss for a long time. I am a strong believer in kissing being very intimate, and the minute you kiss, the floodgates open for everything else.”


Frisco. J’avais passé de belles années ici, c’était indéniable, mais bizarrement, je n’éprouvais pas le moindre vent de nostalgie en revenant ici. La seule chose qui me manquait réellement, c’était cet agréable climat, ces doux hivers et ces étés ensoleillés. Du reste, je n’avais aucun regret, à vrai dire, j’étais même heureux de ne plus y être. Berkeley avait été le lieu de bien trop de drames, notamment cette fameuse fusillade, comme quoi les détraqués n’étaient pas uniquement présents dans les films après tout… Malgré cela, ma famille était toujours impliquée dans la vie de l’université, mon père était un des plus gros donateurs et continuait de financer Berkeley pour je ne sais quelle obscure raison. Personnellement, j’avais coupé les ponts avec mes années étudiantes depuis bien longtemps. Les deux seules constantes dans ma vie depuis cette époque se nommaient Da Volpedo et La Tour Dubois, le reste était parti aux oubliettes, comme s’il n’avait jamais existé. Il en était de même pour les sentiments que j’avais pu éprouvé à cette époque là, j’étais tombé amoureux, une erreur de parcours que j’avais laissé derrière moi, aussi loin que possible. Bizarrement, c’est une fille que j’avais rencontré en Europe que je m’apprêtais à voir en revenant à San Francisco. Comme quoi, je n’avais plus grand chose à voir avec cette ville après tout. Attendant que Laureen ne sorte de la pharmacie, cigarette allumée, je la laissais se consumer, trop occupé à me perdre dans mes pensées. Je n’étais pas d’un tempérament soucieux, encore moins du genre à appréhender les événements, à stresser, mais étonnamment, je me posais beaucoup de questions sur la réaction que pourrait bien avoir Laureen. Débarquer comme cela, à l’improviste, après toutes ces années, alors que nous ne nous étions côtoyés pendant quelques mois seulement, ce n’était peut-être pas la meilleure idée que j’avais eu. Toujours est-il que d’habitude, c’était le genre de choses dont je me foutais royalement, je m’imposais, peu importe la situation. Mais cette fois-ci, avec Laureen, pour je ne sais quelle raison, je me préoccupais de sa possible réaction. J’allais de toute manière pouvoir en avoir le coeur net rapidement puisque sa chevelure blonde venait de passer l’entrebâillement de la porte de la pharmacie. Mes doutes furent rapidement dissipés par l’enthousiasme par lequel elle accueillit ma présence lorsque je l’interpellai. Sa petite remarque sur les stalkers me décrocha un léger sourire, mais un sourire sincère. Elle n’avait pas l’air d’avoir changé avec le temps, toujours pleine de vie, et c’était une bonne chose, une excellente chose même. « Je prends note, j’y songerai peut-être à l’avenir dans ce cas. » lâchais-je, amusé. Pas du tout mon genre d’espionner les gens — il y avait les détectives privés pour cela — mais quitte à le faire, autant allier l’utile à l’agréable avec une fille aussi canon et intéressante que Laureen. A en juger par l’accolade qu’elle me donna et par le sourire figé sur son visage, l’idée de cette surprise avait l’air de lui plaire, à ma plus grande satisfaction. « En tout cas, c’est bon de te revoir Laureen. Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas pensé à venir te voir plus tôt. » La sincérité, ce n’était clairement pas ma qualité principale, mais toujours est-il qu’à cet instant précis, je pensais réellement ce que je disais. Elle n’avait fait partie de ma vie que pendant une courte période, une période qui n’était d’ailleurs pas des plus joyeuses, mais sans que je puisse vraiment l’expliquer, Laureen était importante à mes yeux. Elle faisait partie de ce groupe de personnes, de ces rares êtres qui m’intriguaient, qui me donnaient envie de les connaître davantage après chaque seconde passée à leurs côtés. J’étais incapable de mettre des adjectifs sur la manière dont je percevais la jeune anglaise, c’était indescriptible. C’était plus que de l’amitié, car je ne pouvais nier l’attraction et l’ambiguité qu’il y avait entre nous, mais c’était moins que de l’amour, car l’amour était réservé aux personnes qui souhaitaient être blessées. Et dieu merci, je n’étais pas masochiste. Elle était tout simplement différente des autres filles, différente de ces filles que je ramenais chez moi le temps d’une soirée. Non, elle, elle était le genre de fille que l’on voulait dans sa vie de manière durable, pas pour une histoire de sexe éphémère entre deux verres de whisky. « Deux mois que tu es ici ? Et tu n’as pas pensé à me prévenir de ta présence sur le sol américain, je me sens insulté. » lançais-je en affichant une moue faussement vexée. Bien entendu que je ne pouvais pas lui en vouloir, notre rencontre remontait à si longtemps après tout. « De toute façon, je ne suis à San Francisco le temps de quelques jours uniquement, même si j’ai étudié ici pendant plusieurs années. Mes passionnantes histoires pour te distraire pendant une soirée ? Tu devrais plutôt prendre une semaine de congés, je ne connais pas meilleur sujet de conversation. » Moi non plus je n’avais pas changé après toutes ces années, j’étais toujours la même personne, emplie de modestie. « Mais soit, allons-y pour une soirée, j’espère que tu n’as pas perdu la main depuis tout ce temps. » Nous n’étions que des gamins tout juste majeur lors de mon séjour européen, mais les soirées que nous avions passé ensemble avaient toujours été mémorables, probablement les meilleures soirées dont je puisse me souvenir. Même de cette soirée où nous nous étions rencontrés, où j’avais dû lui fournir un alibi pour lui éviter des ennuis avec la police, j’en gardais un bon souvenir. Posant délicatement une main au bas de son dos, installant une proximité sans pour autant être trop aventureux, je l’invitais à avancer. Nous aurions très bien pu prendre un taxi pour nous rendre sur le lieu de soirée de son choix, mais j’avais envie de profiter du soleil et de sa compagnie sans avoir à subir l’intrusion d’un chauffeur malpoli et sentant la transpiration après une longue journée de travail. « Montre moi donc les endroits de San Francisco que tu connais. Je suppose qu’en deux mois, tu as eu le temps de découvrir quelques bonnes adresses. D’ailleurs, où est-ce que tu loges, tu as pu trouver facilement un bon appartement ? » Même si je n’aurai certainement pas dit non, ce n’était pas un sous entendu pour obtenir une invitation à aller chez elle. Non, j’essayais simplement de faire la conversation, de rattraper comme je le pouvais tout ce temps perdu en en apprenant un peu plus sur elle.
Revenir en haut Aller en bas
Kira Fitzmartin
there's no place like berkeley
Kira Fitzmartin
prénom, pseudo : marina.
date d'inscription : 27/04/2015
nombre de messages : 1256
avatar : gabriella wilde.

it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) Empty
MessageSujet: Re: it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) EmptyMar 16 Juin - 21:54

Posé, serein et agréable, Edward n'avait à priori rien à voir avec le personnage détestable dont on le qualifiait souvent. Laureen ne l'avait en tout cas j'avais vu ainsi, et ce n'était pas bien étonnant quand on voyait qu'il n'avait jamais été autre chose avec elle qu'un type charmeur, un peu trop sûr de lui certes, mais jamais bien méchant. Elle ne peut s'empêcher de songer dans un coin de sa tête qu'il aurait été tout de même intéressant de le voir agir avec elle comme il le faisait parfois avec d'autres, c'est à dire en étant tout bonnement exécrable. Nul doute que la jeune anglaise ne se serait pas laissée écraser par le tempérament enflammé du jeune homme, et elle aurait été prête à parier que leur animosité aurait été plus que légendaire. Enfin, voilà que ses pulsions un tantinet trop sauvages refont surface, et elle chasse cette pensée d'un bref et énigmatique soupir amusé. C'est d'un air tranquille qu'elle le toise, attendant patiemment sa réponse, quoique ses prunelles semblent briller d'excitation. Comme d'habitude, elle déborde de vie et c'en est presque contagieux. « Maintenant que j'y pense, c'est vrai ça. T'aurais pu venir me voir plus tôt. » fait-elle remarquer en fronçant les sourcils, un brin songeuse. Lui qui semblait si bien renseigné aurait facilement lui rendre visite dès son arrivée à San Francisco, deux mois plus tôt. Evidemment, il aurait été mal connaître Laureen que de croire qu'elle aurait pu lui en vouloir pour un détail aussi futile. Cette dernière émet d'ailleurs un rire délicat lorsqu'Edward en vient lui aussi aux reproches : installée depuis deux mois, elle n'avait pas non plus pensé à le prévenir de sa présence. Un timide sourire se crée au coin de ses lèvres tandis qu'elle croise les mains derrière son dos à la manière d'une petite fille sur le point de demander une faveur. « Et bien comme ça on est deux à être insultés. On aura qu'à mettre nos oublis respectifs sur le compte de nos vies un peu trop intenses. » lui glisse-t-elle avec un clin d'oeil complice. Il est vrai que, où qu'elle soit, Laureen n'a jamais le temps de souffler, ni même de s'ennuyer. Constamment occupée à travailler, papillonner ou à se mettre dans des situations toutes plus inédites, inconcevables et improbables les unes que les autres, il lui arrivait bien souvent de zapper un grand nombre de personnes, parfois même celles dont elle était très proche. Si son oubli est ainsi excusable, elle ne doute pas que celui d'Edward est tout autant justifié. Après tout, ils avaient des vies totalement différentes. Ville différente, cercle d'amis différent, j'en passe et des meilleurs. Edward et Laureen n'avaient partagé qu'une infime parcelle de leur vie ensemble, et cette rencontre était restée strictement privée. Elle n'était même pas certaine d'avoir déjà parlé de sa relation - quelle qu'elle soit - avec quiconque, ni même avec Nina qui était pourtant sa meilleure amie. Rien de très surprenant malgré tout, puisqu'elle n'avait pas l'habitude de parler d'elle à tout va et de raconter chaque anecdote croustillante la concernant à qui voulait l'entendre. Et pourtant, alors même qu'elle croyait avoir définitivement quitté le chemin qui l'avait menée au jeune homme, voilà qu'elle se retrouvait dans la chaleur protectrice de ses bras, son souffle tiède chatouillant sa nuque. Elle avait appris à ne plus se laisser surprendre par certaines coïncidences parfois aberrantes, et pourtant ne pouvait-elle aujourd'hui s'empêcher de l'être ne serait-ce qu'un peu. Il lui annonce bientôt qu'il n'a pas l'intention de s'éterniser à San Francisco, et qu'il a l'intention de quitter la ville après quelque jours. « Dommage, j'aurais bien pu utiliser les talents d'un habitué du coin comme toi. Histoire de trouver les bons plans, tout ça. » Nul doute qu'un Edward sous la main aurait été plus qu'utile, surtout s'il avait été l'un de ces milliers d'étudiants à sillonner le campus durant plusieurs années. Enfin, bien heureusement Laureen n'avait jamais eu de mal à s'adapter, et en deux mois passés dans la ville, elle avait déjà repéré quelques endroits plutôt sympas. Son rire spontané résonne de nouveau, faisant écho à la remarque bourrée d'arrogance du jeune homme. « Moi qui croyais que les histoires les plus courtes étaient les meilleures, j'espère que tu as de quoi me prouver le contraire. » réplique-t-elle, taquine. Le sous-entendu qu'elle fait à propos de sa propre histoire avec Edward - courte, car elle a pour ainsi dire à peine commencé - est quelque peu voilé par son air joueur et amusé. Pourtant, elle n'en pense pas moins. Lui concédant finalement sa soirée, Edward l'invite à débuter sa marche afin de se rendre sur les lieus. Laureen a déjà une idée bien précise de l'endroit où elle souhaite l'emmener : un bar à l'ambiance très cosy, rempli de fauteuils à l'allure confortable et d'une chaleur inexplicable. Son sourire s'étend jusqu'à ses oreilles lorsqu'il lui annonce espérer qu'elle n'a pas perdu la main en matière de soirée. Au même moment, il glisse une main dans le bas de son dos, ajoutant à la demoiselle une satisfaction parfaitement dissimulée. « Fais-moi confiance. Certaines choses ne changent pas. » lui assure-t-elle d'une voix confiante. Elle songe alors à ce petit sachet qui ne la quitte jamais, habilement dissimulé dans un coin de son soutien-gorge. La drogue de sa propre confection, dont Edward avait déjà eu un bref aperçu lors de leur première rencontre. En effet, certaines choses ne changeraient certainement jamais, et l'attraction de Laureen pour le danger était indéniablement l'une d'elles. Il débutent leur marche et ne tardent pas à aborder le premier sujet épineux de la soirée. Où vivait-elle ? Elle se mord la lèvre inférieur d'un air pensif, laissant s'installer un léger silence avant de lui répondre. « Un bon appartement... Hm, oui, on peut dire ça. » Evasive, elle ricane doucement, comme si elle était la seule à saisir un détail particulièrement amusant. « Disons pour faire simple que j'ai imposé ma présence à une vieille connaissance. » avoue-t-elle enfin. Une vieille connaissance, en effet. Maxim avait du affronter à la fois son arrivée soudaine mais également sa très ferme décision de s'installer chez lui jusqu'à nouvel ordre. Bref, un véritable cadeau tombé du ciel. « Et toi alors, comment vont les choses à New-York ? » s'enquit-elle, réellement intéressée, tournant la tête pour plonger son regard bleuté dans celui du jeune homme. Avant qu'il n'ait pu répondre, elle s'empresse d'ajouter : « En moins d'une semaine, si c'est dans tes cordes. » Délicieux sourire, yeux de biche et regard espiègle : signe que tout ceci n'est encore qu'un vague apéritif comparé à la suite.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) Empty
MessageSujet: Re: it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) EmptyMer 1 Juil - 23:59




“If you kiss on the first date and it's not right, then there will be no second date. Sometimes it's better to hold out and not kiss for a long time. I am a strong believer in kissing being very intimate, and the minute you kiss, the floodgates open for everything else.”


Edward se contenta d’arborer un large sourire en guise de réponse à sa remarque. S’il avait su plus tôt que Laureen avait déménagé aux Etats-Unis, il serait sûrement venu la voir avant, en effet. Seulement jusqu’à la semaine dernière, il n’en avait aucune idée. Loin de vouloir se prendre la tête, il était juste heureux de la voir à nouveau, après toutes ces années. Il n’était pas spécialement très proche d’elle, elle ne faisait pas partie des personnes qu’il avait côtoyé pendant une longue période, mais Edward avait toujours trouvé qu’il y avait quelque chose de spécial chez la jeune anglaise. Elle pouvait se vanter d’être une des rares personnes qu’il supportait, une des rares personnes qui lui donnait automatiquement le sourire aux lèvres. Probablement à cause de cette joie de vivre qui la caractérisait, sûrement contagieuse au jeune Hildebrand. Mais Laureen avait aussi l’avantage de ne jamais se laisser faire, d’avoir un gros tempérament, une qualité qu’Edward appréciait tout particulièrement. Il en connaissait beaucoup des personnes qui se laissaient marcher sur les pieds, des personnes facilement manipulables, des personnes naïves, des personnes crédules, des personnes inintéressantes… Et il ne les supportait pas. En Laureen, il avait trouvé une des rares personnes qu’il jugeait digne de son rang, une personne qu’il n’avait pas envie de manipuler, une personne dont il avait juste envie d’apprécier la compagnie, tranquillement. « Faisons comme ça, tout est pardonné. Ceci dit, j’espère bien que tu prennes le temps de venir à New York un jour, malgré cette vie si intense que tu mènes. » répondit-il, toujours avec ce sourire aux lèvres - bien que cette fois plus léger. L’invitation n’était pas anodine, pas comme ce genre d’invitation que l’on lance pour la forme, par simple politesse. Non, Edward comptait vraiment sur elle pour prendre le temps un jour de venir lui rendre visite à New York. Si il pouvait m’octroyer un peu de temps libre ci et là pour le moment, les choses allaient rapidement changer en ce qui le concernait. En effet, d’ici quelques semaines, la campagne allait prendre une toute autre tournure et les nuits seraient courtes et les week-ends inexistants. En tant que directeur de campagne, il allait devoir se dévouer corps et âme à son travail et n’aurait donc plus d’occasion de retourner à San Francisco, à l’autre bout du pays. « Ca risque d’être compliqué de servir de guide en effet. Ceci dit, on a toute la soirée devant nous, je peux toujours essayer de te donner un aperçu de ce qu’à San Francisco à offrir, si t’es partante. » Et il ne parlait là pas de musées ou d’autres lieux touristiques à visiter. Non, il parlait du vrai San Francisco, celui qui vivait la nuit, cosmopolite et vivant comme jamais, celui qui savait faire la fête, celui qui plairait assurément à Laureen. Il marqua une légère pause avant de reprendre. « Néanmoins, si jamais tu décides de quitter la Californie pour t’installer sur la côte Est, là je pourrai te servir de guide en effet. Je serai même déçu que tu ne me sollicites pas. » lâchait-il, feignant une moue boudeuse avant de sourire à nouveau. Edward ne put s’empêcher de laisser échapper un léger rire à la remarque de Laureen qui suivait. « Et bien dans ce cas je suppose que je suis l’exception qui confirme la règle. » se pressa-t-il de répondre. Les histoires les plus courtes étaient les meilleures, c’est bien ce que le proverbe disait. Cependant, Edward ne pouvait pas se résigner à penser que sa longue histoire n’était pas des plus intéressantes à raconter. Toujours armé de sa légendaire confiance en soi, il était persuadé que sa vie était trépidante et passionnante. Pour tout le reste, oui, les histoires les plus courtes étaient définitivement les meilleures. Notamment lorsqu’il s’agissait de relations sentimentales. Rester trop longtemps avec une personne menait à l’attachement, et s’attacher causait indéniablement de la souffrance, même Star Wars le disait. Lui, il n’avait plus envie de souffrir depuis longtemps, alors il se contentait d’enchaîner les relations sans lendemain. Bien sûr, à un moment donné, le temps viendrait pour lui de construire une relation durable, mais il n’avait pas envie de se tromper, alors il patientait, tranquillement, en attendant de trouver la bonne, plutôt que de se jeter sur la première fille qui offrait son corps. A la remarque de Laureen, Edward se contenta d’arquer un sourcil dans un premier temps, avant de finalement répondre après quelques secondes. « Oh je te fais confiance, j’espère seulement que tu tiens mieux que lorsqu’on était adolescents. Je suppose qu’on le verra bien assez tôt en tout cas. » Edward avait connu Laureen lorsqu’il avait seulement dix-sept dix-huit ans et depuis, la vie estudiantine était passée par là et il avait pris de la bouteille en ce qui concernait la boisson. Néanmoins, il n’avait pas touché à de la came depuis un moment, si ce n’était un peu de week de temps en temps. Et si Laureen était réellement restée la même comme elle l’avançait, il était persuadée que cette soirée ne serait pas seulement rythmée par des verres dans un bar, mais également par la petite confection personnelle de la jeune Rosswild. « J’espère juste que l’on aura pas à faire aux flics cette fois-ci. » Clin d’oeil aux circonstances de leur rencontre en Angleterre, lorsqu’Edward avait menti aux forces de l’ordre pour couvrir Laureen alors qu’une fille avait eu un accident après avoir consommé sa drogue. C’était de cette manière qu’ils s’étaient connus et bizarrement, ils ne s’étaient plus quitté jusqu’au départ d’Edward, quelques mois plus tard. Jusqu’à ce premier et ce dernier baiser que le new yorkais n’avait inexplicablement pas oublié. « Donc tu ne vis pas seule… » lâcha-t-il, une légère pointe de déception dans la voix. « J’espère que la personne avec qui tu vis sera courtoise si je te ramènes chez toi complètement arrachée. » lance-t-il, chambreur. Ayant hâte de savoir si Laureen sait toujours aussi bien faire la fête, Edward la provoque légèrement pour attiser sa motivation. Un nouveau sourire se dessine sur les lèvres du benjamin des Hildebrand. Décidément, cette fille avait toujours les mots pour réussir là où les autres échouaient lamentablement, le rendre sympathique, accessible et souriant. « Partons pour moins d’une semaine alors » lâcha-t-il dans un léger rire, avant de reprendre. « Alors, pour faire court, je suis directeur de campagne pour l’élection à la mairie de New York. Une carrière dans la politique du coup. Sinon côté vie perso, pas de petite amie et encore moins de gosses, dieu merci. Et toi alors, tu nous as ramené un petit anglais dans ta valise ? Un heureux élu qui partage ta vie ? » Edward ne peut s’en empêcher. C’est une des premières choses qu’il cherche à savoir quand il converse avec une fille, savoir si oui ou non elle est célibataire, c’est devenu une habitude… Ils arrivent finalement dans un bar choisi par Laureen et alors qu’il tire le siège de Laureen comme un réel gentleman, il apostrophe une serveuse. « Une bouteille de… » Il hésite, puis se tourne à nouveau vers la jeune anglaise. « Tu veux boire quoi ? »
Revenir en haut Aller en bas
Kira Fitzmartin
there's no place like berkeley
Kira Fitzmartin
prénom, pseudo : marina.
date d'inscription : 27/04/2015
nombre de messages : 1256
avatar : gabriella wilde.

it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) Empty
MessageSujet: Re: it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) EmptyDim 30 Aoû - 18:59

happy birthday :plop: :plop:


Edward et Laureen ne se doivent rien, de par leur quasi absence de contact au quotidien. Après tout, ils ne pouvaient pas vraiment cacher que ces derniers temps, aucun d'eux n'avait cherché à contacter l'autre afin de renouer contact. Mais pouvait-on les blâmer ? Jeunes, charmants, talentueux dans leur domaine respectif, ils n'avaient pas le loisir de quitter facilement leur quotidien chargé pour se louer à d'agréables retrouvailles. Après tout si Laureen était venue s'installer à San Francisco, c'était principalement pour y retrouver Maxim, et lui offrir de quoi lui faire regretter son départ d'Angleterre plus d'un an plus tôt. En bref, ne pas entretenir de rapports réguliers avec Edward Hildebrand n'avait pas causé à la jeune femme plus de problèmes que ça. Et pourtant, le recroiser ici aujourd'hui lui procurait une excitation nouvelle qu'elle n'aurait certainement pas expérimenté si elle avait elle-même décidé de le contacter. Ne vous a-t-on jamais dit que la demoiselle Rosswild aimait les surprises ? C'est donc d'un oeil presque nouveau qu'elle lorgne son ancienne connaissance. « J'espère que tu prends très au sérieux ta proposition, puisque ce jour risque d'arriver plus vite que tu ne le penses. » réplique-t-elle avec un mince sourire entendu. En effet, si beaucoup refuseraient presque naturellement une proposition telle que la sienne par peur de quitter trop brusquement leur petite vie tranquille, ce n'était absolument pas le cas de Laureen. S'envoler comme une voleuse direction New-York du jour au lendemain ? Il n'y avait pas d'offre plus alléchante à ses yeux, et Edward pouvait très vite se retrouver avec une intenable blonde sur le dos s'il ne faisait pas un peu plus attention. Pas certain que ça lui pose plus de soucis que ça, cependant... Elle reste un instant songeuse, le regard pensif. L'excentricité de la jeune femme prend tout son sens alors qu'elle médite sérieusement quant à la proposition d'Edward de lui montrer les merveilles de San Francisco le temps d'une soirée, alors même qu'elle vient presque d'accepter de le suivre à New-York sans y réfléchir plus de quelques secondes. Enfin, retrouvant le regard de son futur compagnon de soirée, elle hoche la tête d'un geste bref mais décidé. « Je suis partante. » qu'elle répond en reprenant ses mots. Elle ne le questionne pas quant au programme qu'il lui réserve, pas encore du moins. Le voilà qui lui propose en fin de compte de jouer les guides, mais pas à San Francisco. Elle plisse les yeux à sa remarque, un sourire amusé au coin de lèvres. « Et j'imagine que décevoir Edward Hildebrand est l'un des sept péchés capitaux, n'est-ce pas ? » qu'elle s'enquière de demander quoi que sa question soit en grande partie rhétorique. Elle lâche soudainement un franc soupir, tout en passant une main dans sa crinière blonde d'un geste on ne peut plus naturel, davantage destiné à se remettre les idées en place qu'à se recoiffer. « Allez, vendu. Dès que je lâcherai San Francisco pour la Big Apple, tu seras le premier prévenu. » Elle ne croit pas si bien dire, puisqu'elle ignore à cet instant que, quelques mois plus tard, c'est bel et bien chez lui qu'elle débarquerait, fraichement arrivée de son vol direction New York. Comme quoi, il ne fallait pas douter de la volonté de fer dont faisait preuve la demoiselle. Elle ricane doucement - sans animosité aucune - face à la confiance inébranlable du jeune homme en sa petite personne. Elle ne peut pas complètement le blâmer sachant qu'elle ne doute pas souvent d'elle-même non plus, bien qu'elle n'ait jamais été considérée comme prétentieuse. Ce trait avait cependant toujours fait partie de la personnalité du jeune homme, et elle n'en était guère contrariée. Cela faisant en partie son charme, après tout. « Naturellement. Tu n'as pas changé d'un poil. » fait-elle remarquer d'une voix neutre, ne faisant ici qu'une simple constatation. Elle fronce les sourcils lorsqu'il sous-entend qu'à l'époque de leur rencontre, Laureen ne tenait, entre autres, pas l'alcool. Elle le pousse légèrement d'un coup d'épaule : un nouveau et innocent contact qui ne fait pourtant que les rapprocher. « Pour dire ça, tu devais certainement être affalé au bar à ronfler après deux bières, ce qui explique que tu n'aies aucun souvenir du reste de la soirée. » siffle-t-elle avec une défiance nouvelle. Elle ne laisserait personne insinuer que Laureen Rosswild était une petite nature. Ce serait mal connaître les anglais. Ce serait mal la connaître tout court. Il était d'ailleurs bien placé pour savoir qu'elle n'avait pas un quotidien bien tranquille, comme en témoignait la rencontre inopinée avec les forces de l'ordre à laquelle il avait d'ailleurs participé. A l'évocation de ce souvenir, elle se mord la lève inférieure, un air d'adorable jeune fille coupable au visage. « Si jamais ça arrive, on sait au moins qu'on peut compter sur notre soutien mutuel. » Elle répond à son clin d'oeil par un hochement de tête entendu, révélant une fois de plus leur complicité loin d'être oubliée. La conversation prend un tournant un peu plus actuel, les tirant tous les deux des souvenirs d'un passé houleux. Serait-ce de la déception qu'elle repère dans sa voix ? Elle le sonde, un regard à la fois curieux et amusé au visage, tâchant de déceler une quelconque tentative de manipulation dans son attitude. Elle ne serait pas surprise de découvrir qu'il ne s'agit que d'un acte afin de démarrer un jeu qu'elle pourrait, sait-on jamais, se décider à suivre. « Pas sûr qu'il apprécie d'être réveillé par mon arrivée bruyante. Il m'arrive d'être un peu maladroite. » Elle songe, amusée, à un Maxim exaspéré par une Laureen mettant un point d'honneur à réveiller son nouveau colocataire. Elle pourtant si délicate et gracieuse, il était bien difficile de croire qu'elle puisse le réveiller involontairement - sans oublier que la maison du jeune homme était loin du minuscule. Enfin, elle s'occuperait de ce détail plus tard. Elle écoute avec une attention toute particulière le récit - pas si interminable que ça - de la vie d'Edward. « Wow, politicien ? Personne n'a remarqué que tu n'étais pas assez sérieux pour le job ? » raille-t-elle doucement. Par sérieux, elle entend "ennuyeux", bien sûr. S'il y avait bien un domaine dans lequel Laureen ne participait que très peu, c'était bien la politique. Attention, elle n'en était pas moins parfaitement informée, simplement elle ne parvenait pas à y accorder assez d'intérêt pour s'en préoccuper. De quoi lui faire (presque) changer d'avis, avec cette nouvelle. « Personne dans ta vie, une poignée dans ton lit, j'imagine. » qu'elle glisse élégamment avec un haussement de sourcil qui disait "je dis ça, je dis rien". Pour la première fois, Laureen tombe quelque peu dans le silence lorsqu'il lui renvoie la question. Le nom de Maxim lui vient immédiatement aux lèvres, qu'elle ravale aussitôt, lui laissant un goût amer dans la bouche. Ses sentiments pour le jeune anglais ne l'avaient pour autant pas empêchée de poursuivre sa vie, et il lui arrivait souvent de flirter lors de ses sorties nocturnes. Elles rencontrait des hommes, en charmait certains, se laissait charmer par d'autres. Elle rentrait parfois avec l'un d'eux - uniquement ceux qu'elle prenait l'initiative d'approcher - mais les laissait la plupart du temps bredouilles, préférant rentrer seule et savourer sa liberté et son indépendance qu'elle appréciait souvent d'avantage que la compagnie d'un homme. « Hm. laissa-t-elle échapper de ses lèvres, pensive. Ce n'est qu'après un assez long moment qu'elle réalisa qu'elle n'avait toujours pas donné de réponse.  Non, personne. » dit-elle finalement, relevant les yeux vers Edward, un sourire étrangement vide et froid au visage. Ils arrivent finalement à destination et s'installent à une table à l'intérieur du bar. Les fauteuils y sont confortables, et la jeune femme s'y installe avec un air satisfait. Edward lui demande ce qu'elle souhaite boire, elle réfléchit un instant. « Monsieur le directeur de campagne nous offrirait-il du champagne pour fêter nos retrouvailles ? » intime-t-elle sans un regard pour la serveuse, trop occupée à esquisser un large sourire à l'intention du jeune homme. Du champagne d'abord. Ensuite, on passe aux choses sérieuses.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) Empty
MessageSujet: Re: it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) EmptyMer 9 Sep - 2:04

“Desire is half of life; indifference is half of death.”
Kahlil Gibran, Sand and Foam


Des années s’étaient écoulées depuis la dernière fois où Edward et Laureen s’étaient vus. Des années qui avaient contribué au changement d’Edward. Avec le temps, il était devenu beaucoup plus amer, plus calculateur, moins empathique. A l’époque, Edward n’était pas un enfant de coeur, non, loin de là, mais il était un homme de valeurs, un homme avec qui il était aisé de se lier. Aujourd’hui, en plus de trahir la majorité de ses connaissances, il était devenu inaccessible, créant des liens simplement s’il avait quelque chose à y gagner. Il avait bien changé, le Edward qui prenait une année sabbatique pour parcourir le monde et partir à la recherche du secret de sa soeur. Pourtant, aujourd’hui, alors qu’il retrouvait Laureen, c’était ce même garçon qui ressortait. Une assurance en béton armé, toujours, mais le côté calculateur en moins. Edward avait tout simplement envie de profiter de ces retrouvailles, de ne pas penser au futur ou bien à ce qu’il pourrait de cette relation, il voulait uniquement profiter de l’instant, chose qu’il n’avait pas faite depuis un long moment maintenant. C’est donc avec un large sourire qu’il accueillit la remarque de Laureen. « Oh mais je suis très sérieux, je ne refuse jamais une exquise compagnie. » répliqua-t-il, charmeur, comme à l’accoutumée. Il n’y avait que très peu de personnes qu’Edward accueillerait volontiers chez lui, mais Laureen en faisait partie. Elle faisait partie de ce cercle très fermé des personnes qu’Edward arrivait à supporter plusieurs jours d’affilés, et ce, même si elle était loin d’être une des personnes qu’il connaissait le mieux ou qu’il fréquentait le plus régulièrement. Augusto et Constance, ses deux meilleurs amis, Aiden, son demi-frère par alliance, Heavynne dans ses bons jours, la liste s’arrêtait là. Il y avait bien Cadence, avec qui il passait énormément de temps dernièrement, mais cette relation était l’antonyme même du platonisme. La supporter sans le sexe ? Non, le jeune Hildebrand en était incapable. Laureen était donc une des rares exceptions, il l’appréciait réellement, même s’il ne lui dirait probablement jamais, par fierté. Un air de satisfaction non dissimulé se dessina sur le visage d’Edward lorsque Laureen lui confia qu’elle était partante pour cet aperçu de la vie nocturne san franciscaine qu’il lui avait promis. Il laissa même échapper un léger rire, sincère à sa remarque suivante. « Je crois que l’on peut dire cela comme ça, en effet. » Le décevoir était un des sept pêchés capitaux, l’idée lui plaisait, elle flattait son ego. Quiconque pêchait voyait déferler le courroux d’Edward, personnalisation même de Dieu qui punissait les pêcheurs pour leurs actes. Oui, cette idée là lui plaisait définitivement, l’exercice de son pouvoir divin. « Marché conclu dans ce cas. » s’empressa-t-il de répondre quand elle indiqua qu’il serait le premier prévenu lorsqu’elle quitterait San Francisco pour New-York. « Le plus tôt sera le mieux, à part le soleil, la Californie n’a pas grand chose à offrir tu sais. » ajouta-t-il, comme pour la persuader de venir sur son terrain de jeu aussi vite qu’elle le pouvait ; dans un mois, dans une semaine, demain, ce soir même si elle le souhaitait. Quelques minutes plus tard, alors qu’ils avançaient tranquillement vers le bar, Laureen le poussa de l’épaule suite à la remarque qu’il avait faite sur sa difficulté à tenir l’alcool. « Pousse pas trop fort, tu risquerais de te faire mal la British. » Il la regarda ensuite de haut suite à sa nouvelle remarque. Ronfler après deux bières, vraiment ? Il laissa échapper un soupir, fît passer quelques secondes, avant de finalement daigner répondre à la provocation de son interlocutrice. « T’es pas très crédible Rosswild. Premièrement, je ne bois pas de bières, ce n’est pas assez fort ou raffiné pour moi. Deuxièmement, tu sais très bien qu’il me faut bien plus que deux verres pour m’écrouler à cause de l’alcool. Rajoute un zéro derrière, tu seras sûrement plus proche de la vérité. Et pour finir, désolé chérie, mais je ne ronfle pas. Mais ça tu ne pouvais pas le savoir, tu n’as pas encore passé de nuit en ma compagnie. » Pas encore, il avait délibérément placé ce sous entendu à la fin de son argumentation, sans pour autant en faire trop. La soirée débutait juste et le naturel séducteur d’Edward prenait le dessus, il se contentait de tendre une perche, Laureen choisirait ou non de rentrer dans son jeu, ça ne dépendait que d’elle. La suite de la conversation dévia sur la fameuse nuit de leur rencontre, ces événements qui les avaient amené à être confrontés aux forces de l’ordre. C’était de cette manière qu’ils s’étaient connus, lorsqu’Edward avait couvert Laureen au sujet de la drogue qu’elle avait distribué à chaque personne de la soirée ou presque. Edward se contenta d’hocher de la tête. Avec sa nouvelle carrière en politique, ce n’était pas le genre de casseroles qu’il avait envie de voir ressortir, alors éviter d’en parler les rendait moins réelles. Après tout, ces histoires étaient bien là où elles étaient, dans le passé, loin du présent, sans aucune possibilité d’entraver l’avenir. Inconsciemment jaloux lorsqu’il apprend que Laureen vit avec un autre homme, là aussi, Edward préfère éviter de relancer le sujet. Il pense simplement qu’aucun des aspects de cette conversation ne pourrait être intéressant, en réalité, sans y faire attention, il n’apprécie pas l’idée qu’elle vive avec un autre homme, bien que lui et Laureen n’aient aucun compte à rendre à l’autre. L’amitié garçon/fille, purement platonique, n’existe pas, il en est persuadé. Arrive toujours un moment où l’ambiguité prend place dans cette amitié. Il en est la preuve vivante, sa meilleure amie, Constance, était également la fille avec laquelle il avait perdu sa virginité lors de vacances d’été françaises. Alors cet homme avec qui Laureen vivait, Edward ne pouvait s’imaginer qu’il n’ait aucune ambiguité dans sa relation avec la jeune anglaise. Les désirs des hommes étaient guidés par leurs hormones, par leurs parties génitales, quoiqu’en disent certains hypocrites auto-proclamés gentlemen, nous étions tous les mêmes. En guise de réponse au résumé de sa situation actuelle, Laureen lâcha une énième provocation sur le ton de l’humour. Amusé par son caractère joueur, Edward décida de répondre sur le même ton. « Il faut croire que non, l’imposture du siècle. Je cache tellement bien mon jeu que je pourrai même décider de me reconvertir en agent double. » Laureen ne connaissait pas vraiment la personne qu’il était devenu, une personne froide, manipulatrice, qui n’hésitait à marcher sur les autres, à causer des dommages collatéraux pour arriver à ses fins, alors oui, en ignorant ces détails de sa personnalité, en effet, le choix de la politique pouvait paraitre surprenant à première vue. Mais quand on connaissait réellement Edward, on savait pertinemment que c’était fait pour lui, qu’il était né pour faire ça, que c’était sûrement le seul domaine dans lequel il pouvait pleinement s’épanouir, c’était un jeu grandeur nature. « Un peu d’entraînement n’a jamais fait de mal à personne, ça serait bête de perdre la main après tout. » se contenta-t-il de répondre à la remarque de Laureen. Oui, les filles défilaient dans son lit, si sa vie de couple était enterrée depuis plusieurs années, Edward n’avait pas pour autant fait une croix sur les femmes, bien au contraire. Il s’amusait à les séduire, à les envouter, à leur faire miroiter monts et merveilles, à les baiser, pour ensuite les laisser tomber une fois qu’elles étaient devenus accrocs. C’était son petit jeu à lui, son petit plaisir, et le temps avait beau passer, il ne s’en lassait pas. Lorsqu’Edward retourna la question pour savoir si Laureen avait quelqu’un dans sa vie, elle marqua une hésitation de plusieurs secondes avant de répondre par la négative. « Hmmm, imita Edward, avant de reprendre, bien plus rapidement, c’est toujours bon à savoir. » Au moment où il prononça ces mots, les deux jeunes adultes entrèrent dans un des bars les plus branchés de San Francisco. Laureen voulait du champagne, même s’il aurait préféré un bon bourbon, le champagne était tout de même un bon choix, son acolyte pour la soirée avait de bons goûts. « Allons-y pour le champagne alors, un magnum s’il vous plait. » commanda-t-il au barman qui s’exécuta dans les trente secondes, apportant deux coupes en plus du précieux breuvage. La conversation continua pendant plusieurs dizaines de minutes, entre les plans de Laureen à San Francisco, les banalités, des blagues, le niveau du magnum de champagne diminuait lui considérablement, verre après verre. Des sourires par ci, des éclats de rire par là, Edward passait une vraie bonne soirée en compagnie de Laureen, lorsque la bouteille se vida complètement, il hésita un instant à en commander une seconde puis décida finalement de se lever du tabouret sur lequel il était assis. « Tu viens danser ? » Il n’attendit même pas la réponse de Laureen et prit sa main afin de l’attirer contre lui. Il venait d’installer une proximité qui n’avait été égalé que lors de leur accolade en tout début de soirée. Rapidement, toujours sans lui laisser le temps de répondre, il enchaîna, sûr de lui. « Ou je t’embrasse dès maintenant ? »
Revenir en haut Aller en bas
Kira Fitzmartin
there's no place like berkeley
Kira Fitzmartin
prénom, pseudo : marina.
date d'inscription : 27/04/2015
nombre de messages : 1256
avatar : gabriella wilde.

it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) Empty
MessageSujet: Re: it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) EmptyDim 13 Sep - 15:35

“ Look at the things you’ve never seen before.
This is the beginning, of anything you want. ”

Boy, this is the beginning.

Ils plaisantent, se provoquent, se taquinent. Les répliques qu'ils se renvoient semblent bon enfant, lancées sur le ton de la plaisanterie et d'une complicité fraichement retrouvée. Pourtant seul un enfant, justement, passerait à côté des sous-entendus qui ponctuent leur conversation. Le sujet du très prochain voyage de Laureen à New York paraît désormais bouclé et surtout assuré, puisque la demoiselle ne prendra évidemment pas sa proposition à la légère, comme elle n'a pas manqué de lui faire savoir. Elle esquisse un sourire à sa dernière remarque, appréciant une fois de plus les talents d'Edward lorsqu'il s'agissait de convaincre. Peut-être ne faisait-il pas un si piètre homme politique, finalement. Quoiqu'encore sceptique à cette idée d'un Edward carré, sérieux (et un peu véreux), elle n'était pas contre l'idée d'en découvrir un peu plus sur cette facette de sa personnalité. Elle hausse les sourcils, à la fois surprise et accusatrice lorsqu'il sous-entend qu'elle est fragile et qu'elle risquerait de se blesser si elle se heurtait un peu trop à lui. « Je ne suis pas faite de glace, tu sais. Je ne me brise pas au moindre contact. Mais tu as peut-être raison, je vais éviter de te frôler de trop près histoire d'éviter tout malheureux accident. » ajoute-t-elle avec un regard espiègle à son intention : tu l'auras cherché, semble-t-il dire. Suite à ses mots, elle s'éloigne de quelques centimètres du jeune homme afin que leurs épaules n'aient plus aucun contact, quoi qu'encore assez proches. Quand il commence sa tirade afin de la contredire sur cette histoire de bières et de sommeil bruyant, elle éclate tout d'abord de rire avant d'émettre un sifflement admiratif. « Eh bien Edward, c'est que tu mordrais presque ! » s'exclame-t-elle, amusée de ce répondant qui ne parvient pas à la contrarier. « Il va falloir travailler sur ce raffinement, un peu de simplicité n'a jamais fait de mal à personne. Quant à ta résistance à l'alcool, nous en aurons la preuve ce soir. » se contente-t-elle de remarquer en penchant légèrement la tête sur le côté, un brin songeuse. Quoique Laureen fut, à première vue, la reine de l'élégance, elle n'avait cependant aucun mal à lâcher prise et ne rechignait jamais devant une bière, une soirée un peu sombre ou des gens au soin douteux. Elle n'oubliait pas qu'elle n'avait pas commencé dans des soirées pleines à craquer de gosses de riches pleins aux as, claquant l'équivalant d'un salaire mensuel d'un travailleur lambda en moins d'une soirée. Laureen avait rencontré ses premiers cercles de soirée dans des endroits certes moins chics, mais bien plus conviviaux à ses yeux. Là était l'une des majeures différences entre Edward et Laureen, dont les modes de vie différaient sans aucun doute. Et pourtant, elle ne s'en inquiétait pas le moins du monde. La jeune anglaise parvenait à s'adapter à presque toutes les situations sans difficulté, indispensable atout pour sa vie faite d'indépendance ; si bien qu'elle était parfaitement prête à s'imprégner du monde d'Edward. Elle ne relève pas le nouveau sous-entendu sur la nuit qu'ils n'ont pas "encore" passée ensemble, et se contente de lui accorder l'un de ses sourires en coin indéchiffrable. Minute papillon, ça ne fait même pas deux heures qu'ils se sont retrouvés. Et pourtant, au fond d'elle, Laureen a la sensation qu'elle terminera la nuit dans ses bras, ses formes délicates reposant contre la peau halée du new-yorkais. La conversation se poursuit, et elle se fait peu à peu à l'idée de ce nouvel Edward qu'elle a devant elle. Politicien, possible agent double (elle ne doutait pas qu'il en soit capable), coureur de jupons, dont l'activité sexuelle n'était visiblement jamais en sommeil. Ce dernier détail ne l'étonne d'ailleurs absolument pas. Un homme tel qu'Edward ne peut s'empêcher de séduire, et il ne faisait pas le moindre doute qu'il n'était pas à court de proies qui se jetaient volontiers dans la gueule du loup. Et la jeune femme n'est elle-même pas contre l'idée, quoiqu'un détail la différencie de ses autres conquêtes : elle est consciente que ce loup n'est pas un agneau, qu'il ne se laissera pas dompter et que chercher plus qu'une relation éphémère était un rêve stupide. Là dessus, ils étaient étrangement similaires, tant l'anglaise en avait déçus de la même manière. Pas volontairement, cependant. Elle n'avait jamais tenté de les leurrer en leur promettant une vie d'amour et d'eau fraîche, mais l'effet n'en demeurait pas moins le même : déception et frustration de la part de ses partenaires délaissés. Edward sembla satisfait d'apprendre qu'elle n'avait personne dans sa vie. Fait plutôt étonnant, puisqu'elle ne pensait pas que la présence d'un petit ami l'empêcherait de tenter de la séduire tout de même. Elle rit légèrement à cette idée, sans pour autant en expliquer la cause au jeune homme, et c'est avec un vestige de ce rire amusé qu'elle rentre dans le bar. Ils se servent une première coupe de champagne, puis une seconde, une troisième. Cette fois, ils rient de bon coeur, se séduisent, s'apprivoisent. Lorsque la bouteille abandonne ses dernières gouttes, Laureen s'attend à ce qu'il en commande une autre. A la place, il quitte sa chaise et l'emmène avec elle avant qu'elle n'ait pu dire un mot. Leurs corps se rapprochent à une vitesse affolante, et elle est bientôt tout proche de lui. Edward est encore très légèrement plus grand qu'elle bien qu'elle porte des bottines avec un mince talon. Elle vient glisser ses bras nus autour de son cou et laisse bercer par le danseur loin d'être médiocre qu'il est. Elle ne manifeste aucune surprise, aucun choc apparent quand il demande s'il l'embrasse tout de suite. « Excellente question. Tu me donnes une journée de réflexion ? » s'amuse-t-elle en pinçant les lèvres, taquine. Puis sa main vient se glisser dans sa nuque tandis qu'elle se rapproche un peu plus. « Je ne sais pas pour toi, mais j'ai comme une impression de déjà vu. » souffle-t-elle d'un ton calme, un très léger sourire aux lèvres. Puis, doucement, ses lèvres s'emparent de celle du jeune homme, pour la seconde fois de sa vie. Ses yeux se ferment, sa poigne se fait plus pressante dans sa chevelure brune, son corps se presse un peu plus au sien. C'est un baiser familier et qui n'a pourtant rien à voir avec celui, empressé et presque échangé dans l'urgence, qu'ils ont partagé il y a quelques années. Celui-ci est plus long, plus soigné. Mais surtout, il n'est que le premier d'une longue lignée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) Empty
MessageSujet: Re: it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) EmptyDim 13 Sep - 21:40

corbeille
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) Empty
MessageSujet: Re: it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen) Empty

Revenir en haut Aller en bas

it's the girl you let get away, the one you saw that day on the train, but you freaked out and walked away (laureen)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» strangers on a train, berkeley station (cal). ~ pv
» Boy meets girl. Boy falls in love. Girl doesn’t. Matthias & June Flashback
» the moment she walked through the door. w/swanael
» have fun girl - pv
» earned It. (laureen)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-