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Ecoute, descends en enfer et dis que c'est moi qui t'envoie.

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MessageSujet: Re: Ecoute, descends en enfer et dis que c'est moi qui t'envoie. Ecoute, descends en enfer et dis que c'est moi qui t'envoie. - Page 3 EmptyLun 13 Juil - 0:12


“ Ecoute, descends en enfer et dis que c'est moi qui t'envoie. ”

Ouvrant grand les yeux, puis pensive l’espace d’une seconde, Natacha commence à compter sur ses doigts, avant de répliquer à son ‘presque’ oncle, d’une voix tout à fait innocente. « Donc ça veut dire que tu es trèèèss vieux alors ? Pourquoi tu as pas de canne ? La dernière fois j’ai vu un monsieur dans la rue avec une canne et lui aussi il était vieux parce qu’il avait une barbe comme toi et il marchait avec une bosse sur le dos et c’est pour ça qu’il portait une canne. Elle est où ta canne ? » Ce qui ne semblait pas la déranger le moins du monde. Rendre les gens mal à l’aise, c’est une caractéristique innée des enfants. « Tonton Brad’ ? Ouii, j’aime bien. Tonton Brad’….tonton braddd’… » répéta la petite en se calant contre le torse de son oncle, heureuse d’avoir ajouté un nouveau membre à sa famille. « T’as une fille ? Elle a quel âge ? Pourquoi elle est pas venue avec toi ? Elle est gentille ? Dis, je pourrais jouer avec elle un jour ? » Si si, Natacha a écouté tout ce que son oncle venait de dire. Mais pas sûr qu’elle puisse le répéter dans l’ordre. Le fait d’être très câline avait un défaut : elle ne recueillait que les informations qu’elle jugeait intéressantes pour faire partie de sa petite vie de princesse.  « C’est vrai ? Papi, tu as entendu ? Il y a des poupées rousses aussi en Russie ! » s’exclama la petite avant de courir vers le lit de Joe pour lui attraper la main et tenter, grâce à son appui, d’y grimper. « Comment tu sais que mon papa et ma maman ils ont grandi là-bas toi ? Tu connaissais ma maman ? » murmura t-elle alors avec une lueur d’espoir dans le regard. « Papi il veut pas m’en parler de ma maman. » ajouta t-elle en jetant un œil attristé à Joe.

Soupirs. « Depuis quand t’es un héritier toi ? Et depuis quand t’es musclé ? » le taquinais-je en soulevant son tee-shirt pour admirer sa musculature qui, je dois le reconnaître, se dessinait peu à peu.  « Merci Connor, c’est un tel plaisir de discuter avec quelqu’un d’aussi lucide que toi. » ironisai-je avec un sourire à la fois amusé et agacé par la clairvoyance de mon frère qui me renvoyait à ma propre incapacité à regarder ma fille dans le blanc des yeux, effectivement parce qu’elle ressemblait trop à sa mère. Compliqué dans ma tête ? Ah vraiment ? « C’est vrai que la complexité, toi, ça risque pas de t’arriver hein ? » Ohh, c’est pas méchant. Mon frère avait beau ne pas tenir de son père ou de moi en ce qui concerne les capacités cérébrales, je donnerai ma vie pour lui, alors je pouvais bien le taquiner de temps en temps, comme il le faisait avec moi en retour. « Je…laisse tomber. Tu sais que t’es chiant quand tu t’y mets ?!! » Oui on a besoin de temps, moi le premier. « Et je perds pas mon temps, ça fait une paye qu’on s’est pas vu p’tit frère. » Une main vengeresse s’abat sur sa crinière blonde que je m’acharne à défaire avec un sourire sadique sur les lèvres. « Et crois-le ou pas, je suis content de te revoir et de te parler. » En plus, il a le don de me faire rire ce môme, allez comprendre c’est l’un des derniers à encore avoir ce pouvoir sur moi. « Ok ok, ça va c’est bon. Mais j’le fais pas pour toi, ok ? Enfin, pas uniquement. » soupirai-je en me levant de mon siège. T’as visé juste gamin. Je vois pas Joe se montrer très câlin, et Camille, autant essayer de faire pleurer une pierre ce serait plus rapide. Reconnaissant pour ce que mon frère avait fait pour sa nièce, je garda néanmoins mes distances pour éviter de nous mettre tous les deux mal à l’aise, bien que mon bras vint se placer autour de ses épaules pendant que nous retournions à la chambre. « Je crois pas l’avoir dit. » répliquai-je une première fois avant de laisser couler. « Disons que quand papa m’a montré sa photo en Ecosse, j’étais sûr de l’avoir déjà vu quelque part. Il a suffi que je me rappelle que c’était en Russie, que je fasse le lien pour comprendre qu’il était encore en vie lorsque tout le monde le croyait mort, que je le suive à la trace et bingo, j’ai débarqué chez lui, on s’est embrassé à coups de poing dans les omoplates, la routine quoi ! »



∞everleigh
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MessageSujet: Re: Ecoute, descends en enfer et dis que c'est moi qui t'envoie. Ecoute, descends en enfer et dis que c'est moi qui t'envoie. - Page 3 EmptyJeu 16 Juil - 10:16



Parce que ma canne, je l'ai carrée dans le derrière du dernier qui s'est permis de me dire que j'étais vieux, sale gamine. Cela étant, malgré le fond d'une pensée que je retiens entre mes dents, je m'amuse franchement de la candide franchise qui l'anime, caractéristique d'une fillette on ne peut plus éclairée pour son âge. "Je marche très bien sans canne, tu sais. Et je suis encore bien assez jeune pour te soulever comme ça, hop !" lançai-je sur un ton rieur en soulevant Natacha à bout de bras. Pas bien longtemps, en raison des raideurs qui parcourent encore mes muscles, mais assez pour couper court à ses babillages sur mon grand âge. "Elle a vingt-quatre ans et tu la rencontreras sûrement un jour, quand tu viendras chez moi. Vous jouerez toutes les deux, ça marche ?" Petit clin d'œil au passage, j'ai compris son petit manège et je suis charmé de la savoir aussi alerte, aussi sociable. J'espère qu'il en sera autant avec son paternel. Natacha bondit de mon lit et court jusqu'à celui de Joe, sous le regard presque courroucé de la jeune impératrice Camille. Bon gré mal gré, mon cadet l'aida à monter sur le lit et grommela légèrement lorsqu'elle se cala contre lui. Toujours aussi peu tactile, hormis avec les demoiselles qui ont une chance pour se retrouver dans son lit, et pour d'autres raisons moins innocentes que celles qui animent Natacha. Je secoue la tête avec un petit sourire. "Ton papa m'a un peu parlé de ta maman, mais c'est à peu près tout ce que je sais." Je n'irai pas plus loin sur ce sujet, car c'est à Beni de s'en charger. D'ailleurs, le regard menaçant de Joey veut tout dire : je ferai mieux de la boucler à ce sujet. Je lui rend un regard de la même mouture, œil pour œil.
C'est non sans une certaine fierté outrageuse que Connor cale ses poings contre ses hanches en laissant son frère admirer sa musculature naissante. Il tapa contre la main de son aîné en protestant avec vivacité. "J'peux être hyper compliqué, quand je veux !" Faussement vexé, il tira la langue avec un sourire en coin, ravi d'être un chieur taquin pour Benedikt. Toutefois, il fut ravi de cette petite remarque sur le fait qu'il ne perdait pas son temps avec lui. Tant mieux. Excellente réponse, rien de mieux pour couper court à toute nouvelle surenchère de la part du jeune blondinet. Celui-ci ne soulève pas la première remarque de Beni vis-à-vis de leur oncle. En effet, il ne l'avait pas dit… petit piège pour essayer de l'amener à lever le voile sur certains mystères que Connor ne parvient pas à comprendre. Dommage, il est rusé, le Russe. "Mmm… ok." En d'autres termes, ça ne lui suffisait pas, loin de là. Comment a-t-il pu retrouver sa trace, alors que même Joe n'y est pas parvenu ? Soit Beni a des super-pouvoirs, soit il n'y est pas parvenu seul. A creuser, donc.
Lorsque Connor et son frère reviennent dans la chambre, c'est accompagnés de l'infirmière. "Bon, ça tombe bien, j'comptais partir." Je cherche à me lever et partir de ce satané hôpital, mais l'infirmière me bloque d'une poigne bien plus solide qu'il n'y parait. Ou alors, elle sait simplement où appuyer pour me maintenir dans ce lit. Je soupire, mécontent, puis je croise les bras sur mon torse, tandis qu'elle vérifie quelques bricoles sur moi ainsi que sur Joey. "Dis donc… elle est pas seulement mignonne, ta petite. Elle est aussi drôlement bavarde." Sourcil arqué, j'esquisse à peine un sourire en coin. Ca, c'est pour toi, Russian boy. Pour ainsi dire, si tu ne sais pas quoi dire, elle saura meubler à ta place, petit. Lorsque l'infirmière part, juste après avoir refusé à Joe un changement de chambre immédiat, je pose à nouveau mes yeux sur Benedikt. "Tu comptes faire le planton encore longtemps ? Tu ne nous as même pas ramené à boire, d'ailleurs…" Oui, j'suis rustre ET chiant. Mais au fond, c'est pour plaisanter, il le sait bien. "Eh, tu fais quoi, là ? - J'ai toujours voulu m'prendre en selfie avec un ours !" Pas le temps d'écraser le portable de ce jeune morveux de Connor qui s'esquive déjà, tout fier de sa photo clandestine avec moi.
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MessageSujet: Re: Ecoute, descends en enfer et dis que c'est moi qui t'envoie. Ecoute, descends en enfer et dis que c'est moi qui t'envoie. - Page 3 EmptyDim 19 Juil - 22:20


“ Ecoute, descends en enfer et dis que c'est moi qui t'envoie. ”

Evidemment, à peine la petite avait-elle été transportée dans les airs par son tonton Brad’ qu’elle s’était mise à rire aux éclats et à vouloir s’envoler pour de vrai. « Tu es trop fort tonton Brad’ ! » ajouta t-elle, des étoiles plein les yeux en songeant déjà au nouveau nounours qu’elle allait pouvoir faire déjeuner avec toutes ses peluches ours sitôt à la maison. Pauvre Bradford, il ne sait pas dans quoi il vient de s’embarquer ! En attendant, une fois dans les bras de son grand-père qu’elle savait, depuis six ans qu’elle le connaissait, peu habitué aux démonstrations d’affection, Natacha sembla retrouver une certaine dose de tranquillité, jouant avec ses bouches rousses qui retombaient sur sa poitrine en s’amusant à les enrouler autour de ses doigts d’enfant.

« Ah ouais, c’est clair ! Hyper compliqué ! » rajoutai-je en prenant la voix d’un adolescent de son âge, avant de pouffer de rire devant l’air déconfit de mon cadet. Nous sommes alors rejoints par une infirmière, que Connor essaie vigoureusement de draguer en usant de stratagèmes tous plus ingénieux les uns que les autres, sans grand résultat. Attends d’être majeur cow-boy, ça ira mieux avec les filles.  Nous entrons donc à sa suite dans la chambre, et je m’empresse d’aller m’appuyer contre la porte d’entrée dès que mon oncle émet la volonté de quitter l’hôpital. C’est ça, tu rêves papi. Bras croisés sur mon torse, je profite en outre du spectacle de la jeune et jolie infirmière qui remet les idées en place à ces deux loups bornés, lorsque Brad semble reprendre du poil de la bête en me provoquant. En tous cas, ce que moi je prends pour une implicite provocation. « J’m’en charge ! Beni doit parler à sa fille ! » s’exclama Connor aussitôt la commande des boissons repassée, et juste après s’être pris en photo avec son ours oncle. Je hais ce gosse. Sentant à nouveau la gêne s’emparer de chaque parcelle de mon corps, je déglutis en décochant un infime regard à Natacha. Mais…où est-ce qu’elle est ? …Elle était là y’a pas deux mi… « Alors c’est toi mon papa ? » Ste-Marie-Madeleine, protégez-nous. « Euh… » Attends, c’était quoi la question déjà ? Postée à deux centimètres de ma jambe, la petite attendait, me regardant d’abord de haut en bas avant de s’attarder sur mon visage. « …oui. Oui, je suis ton père. » Et maintenant que les présentations sont faites ? Est-ce que je suis censé la prendre dans mes bras ? L’interroger sur ce qu’elle a fait ces six dernières années ? La laisser venir à moi ? Baissant les yeux sur l’enfant, je crois n’avoir jamais eu autant la trouille de toute ma vie d’adulte. « D’accord. » souffla t’elle avant d’aller se réfugier aux côtés de Camille sans plus un regard dans ma direction. Je ne saurais dire si c’était la moue qu’elle faisait maintenant, le fait que je lui sois indifférent ou bien qu’elle n’ait pas cherché à me connaître davantage qui m’avaient blessé, mais le résultat était le même. « Vous…euh…vous pensez qu’ils vont pouvoir sortir quand alors ? » Ma voix retrouve finalement sa force d’antan tandis que je prends le partie de changer de sujet pour éviter d’aborder le problème qui venait de surgir.  



∞everleigh
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MessageSujet: Re: Ecoute, descends en enfer et dis que c'est moi qui t'envoie. Ecoute, descends en enfer et dis que c'est moi qui t'envoie. - Page 3 EmptyJeu 30 Juil - 9:23

:out:
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