« tout ce qui brille, tout ce qui est précieux terni si vite, pour ne plus jamais revenir. » ;; w/charlotte
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Sujet: « tout ce qui brille, tout ce qui est précieux terni si vite, pour ne plus jamais revenir. » ;; w/charlotte Mar 23 Sep - 2:47
tout ce qui brille, tout ce qui est précieux terni si vite, pour ne plus jamais revenir. tessa & charlotte
electric bird.
Un mois que j’étais arrivée ici. J’étais vraiment perdue, et la seule chose qui me redonnait un peu le sourire, c’était les Skype avec ma sœur de Paris le soir quand ma petite nièce était couchée. Je ne dirais pas que j’étais déprimée, mais j’attendais vraiment de mieux connaitre la ville, l’université pour dire de vraiment avoir une vie ici. Les cours sont beaucoup plus soutenus qu’à la Sorbonne, mais cela aller encore. Cette deuxième année se montrait vraiment passionnante, je ne regrettais en rien mon choix d’étude ici. J’attendais encore de croiser Meleya pour lui parler d’Aurea, elle ne me connaissait pas, et elle en présidente de confrérie, j’avais beaucoup de mal à la croiser, même si cela commençait à devenir important. Je ne savais pas où elle était, dans les mains de qui. Les ravisseurs m’avaient laissé encore une semaine pour réunir l’argent. Une somme assez important. Enzo avait réussi à obtenir cet accord pour gagner un peu de temps. Comment Meleya pourrait-elle le prendre ? Est-ce qu’elle me croira ? Je n’en savais rien du tout. Mais le temps commençait à m’être compter. Pour dire de me faire quelques liens quand même, je me décidais à sortir un peu. J’entendais parler d’une soirée étudiante, une soirée Gamma à ce que j’en compris. Pas sûr que cela soit la meilleure idée quand on connaissait la réputation de cette confrérie. Sait-on jamais. Alors après cette journée de cours sur les maladies tropicales, je passais à la bibliothèque pour faire quelques recherches afin de compléter mon cœur. On pouvait me prendre pour une fille ennuyeuse à mourir, je m’en moquais, car pendant qu’il y avait ses gens qui me jugeaient, moi je réussissais contrairement à eux. Sans m’en rendre compte, il était déjà un bon dix-huit heures quand je réalisais qu’il était plus que temps que je rentre si je voulais être prête. Direction la maison Alpha pour retrouver ma petite chambre tranquillement. Je me détendais sous une bonne douche chaude. Je me questionnais tout de même sur le fait d’être capable ou pas de m’amuser dans une telle soirée. Et si toutes ses histoires de confréries n’étaient pas faites pour moi ? En France, s’était tout de même bien plus simple. On était que des simples étudiants allant en cours et pour les plus populaires d’entre eux, se tirer dans les pattes pour être celui qui arrivera à passer en classe supérieur. Je n’avais jamais fait partie de ces gens-là, bien au contraire, j’étais la discrétion incarnée. Peut-être qu’il était tant pour moi de sortir de cette discrétion pour me faire des connaissances, et de me faire une place au sein de cette université. Je sortais de cette douche quand je commençais à sentir que l’eau devenait un peu plus froide. Je me séchais, m’habillais d’un short blanc et d’un haut tout aussi. Le total look blanc en rajoutant les talons haut de la même couleur. Dans la glace, je pourrais presque me comparer à un ange. Je ne mentirais pas en disant que les regards ne se retournaient pas sur mon passage, disons juste que s’était des choses qui ne m’intéressaient pas plus que ça. Je prenais la direction du lieu où la soirée Gamma était prévue. Je prenais un taxi pour rejoindre les liens. Déjà plein de jeunes se trouvaient devant, en même temps une soirée de confrérie, la moyenne d’âge n’allait pas être de trente-cinq ans. Je souriais toute seule à ma propre réflexion. Je passais sans problème la porte, mes bruits de talons claquaient le sol. Je tournais les yeux à droite et à gauche, à la recherche de quelqu’un que je pourrais connaitre. Un alpha perdu aussi ici, ça aurait pu avoir sa touche d’humour. Mais non. Je me dirigeais vers le bar pour prendre un verre et pourquoi pas, me déstresser un peu. Non pas que je n’étais pas une fêtarde, même si le mot et grand, mais des endroits remplis de personnes que je ne connaissais pas avait une tendance à me rendre tendu tout de même. En prime j’étais venue en taxi alors que la fête commence. Je commandais une vodka caramel, j’adorais ça en France. Je continuais à scruter la salle à la recherche d’une personne. Et mon regard tombait sur une personne qui m’était familière. Je m’approchais avec mon verre à la main pour m’en assurer tout de même. « Charlotte ? » Bonjour la honte si ce n’était pas elle. Mais en approchant pas de doute, s’était bien elle. Je le reconnaitrais entre mille avec ces beaux cheveux bruns et ses attitudes. Je connaissais une Charlotte douce et tendre, là je la retrouvais sur la piste de danse plus déchainée que jamais. Berkeley pouvait changer les gens ? S’était ce que j’allais découvrir maintenant. Je lui souriais, elle ne pouvait pas m’avoir oubliée après les bons moments passés ensemble à Paris. Moi en tout cas, je n’avais rien oublié. « C’est fou de te retrouver ici ! ça fait tellement longtemps ! » Et ce n’était rien de le dire, plus de trois ans sans se voir, et encore si ce n’était pas plus.
Dernière édition par Tessa A. Peyli le Dim 19 Oct - 21:59, édité 1 fois
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Sujet: Re: « tout ce qui brille, tout ce qui est précieux terni si vite, pour ne plus jamais revenir. » ;; w/charlotte Dim 5 Oct - 3:46
« tout ce qui brille, tout ce qui est précieux terni si vite, pour ne plus jamais revenir.»
Charlotte & Tessa
Une belle gentille française, douce, attentionné prête à céder à tout ? Ce n'était plus ce que j'étais et ceux depuis quelques années et je n'avais aucun scrupules à être la fille aussi folle, déjanté que défoncée que j'étais devenue. Au fond de moi la fille bien sage que j'étais depuis mes dix-huit ans fallait bien qu'elle se réveille, fallait qu'elle se libère de tous ses vieux démons. Ma mère la traînée de service par exemple presque cinq ans nouvelles sans savoir ce qu'elle était devenue, ce qu'elle allait devenir ce qu'elle pouvait faire de sa vie ? Je m'en contrefichais comme de mon dernier petit orteil quoique lui je prenais le temps de lui foutre du vernis dessus. Ma vie était devenu un désastre. Je n'arrivais plus à vivre simplement avec des bonheurs simples et des joies anodines. Il me fallait plus toujours plus comme si j'en avais jamais assez. Comme si même avoir un homme qui m'aimait ne me suffisait pas à être heureuse. Je ne savais plus ce qu'était le bonheur, j'étais maître dans la destruction alors dès que j'avais la jouissance d'avoir un peu de joie entre mes doigts fins je le laissais s'envoler à travers les vents turbulents de la vie. Ces derniers mois, ma vie avait pris un tournent bien trop compliqué. Je m'étais marié avec le premier venu, j'étais tombé amoureuse de ma meilleure amie, juste avant j'avais fait une overdose, ma meilleure amie se cassait de mon appartement, l'autre m'apprenait qu'elle allait bientôt mourir, le demi-frère qui débarquait ici essayant de me remettre sur le droit chemin, puis les disputes avec Alec & Aengus. Et le départ de celle-ci. Son départ m'était insurmontable, et même si c'était pour une tournée je savais qu'elle m'abandonnait et de me dire que si je l'avais aimé comme il le fallait jamais elle ne serrait partit. La culpabilité rongé mon cœur encore plus quand j'avais su que j'en voulais à Alec pour de mauvaises raisons. Dans tout ce lot de merdes il y avait une bonne nouvelle j'avais été élue présidente des rebelles. A croire que mes frasques méritait le coup de souligner que j'étais la pire. Toute façon à qui je pouvais en vouloir de me voir comme la plus délurée des maigrichonnes de Berkeley ? Nobody. Aujourd'hui une journée comme les autres je errais en cours comme errerais un chat noir en plein vendredi treize. Tout le monde voyait ma mine déconfite, mon allure de fantôme. Même les professeurs n'osaient pas me poser de questions sur comment j'allais. Etant d'habitude la petite brune turbulente, qui pose un milliard de questions je me taisais. Les yeux rouges. Tout le monde savait que je ne faisais pas que faire la bringue, la drogue se lisait sur mon visage. Je n'arrivais plus à me construire comme si ma vie était un château de cartes que chacun prenait un plaisir fou à détruire d'un pied assuré. La journée avait été longue j'avais encaissé trop d'informations pour ne pas rentrée chez moi. Je retrouvais un appartement vide, la boule au vente je courrais aux toilettes vomir mes tripes. J'avais des sueurs froides, bon dieu comment je pouvais tenir sans mourir. Comment je pouvais me perdre comme ça sans jamais tomber ? Le cœur en milles morceaux je me laissée aller dans un sanglot me disant que de toute façon rien ne pourrait changer. Après une demi-heure de cris, de cassage de produits en verre je me reprenais en inspirant doucement, mettant mon jean préférée, ma paire de talon et un haut trop court pour la vue des hommes. Ce soir il y avait une soirée organisée par ma confrérie je devais au moins me montrer. En tant que présidente je voulais montrer que malgré mes jours de silence je n'étais pas qu'un fantôme sans vie. Je passais de l'eau sur mon visage pour me réveiller un peu, un coup de fond de teint et de eye-liner et j'étais prête pour ce soir. La soirée se déroulait au Endup Nightclub que nous avions privatisé pour l'occasion. J'entrais dans les lieux saluait mes confrères Gamma dans un sourire qui cachait toutes mes souffrances et mes interrogations. Ce soir j'allais encore boire pour oublier. Je crois que je commençais à avoir une tendance alcoolique car pas un soir de la semaine je sortais sans me mettre dans des états lamentables. Je ne rêvais que d'une chose, mettre ma vie sur reboot et tout recommencer mais on avait pas tous cette chance. La musique était assez commerciale dans ce club, mais ce n'était pas plus mal. Un confrère me passait une bouteille de champagne que je buvais le quart d'une traite tout en le remerciant. Puis plus les secondes passées, plus je me faisais offrir des shots. Commençant à avoir l'alcool qui montait c'est sans compter qu'un nouveau me filer de la MDMA. Un sourire sur les lèvres j'enfilais les deux pilules d'un coup. Il semblait surpris je haussais une épaule en lui disant qu'un jour il serrait à la hauteur. Sur la piste de danse je me laissais mouver au rythme des notes de musiques ayant tous mes sens décuplés au maximum. Je me sentais bien. Libre. Puis une voix me perturbait je rouvrais mes yeux un instant quand je voyais une silhouette blinde je devais cligner plusieurs fois des yeux avant de me rendre compte de qui s'était « TESSA MON DIEU ». Lui disais-je avant de la prendre dans mes bras. C'était une amie que j'avais connue en France. Cela me faisait très bizarre de la croiser aussi à croire que le monde est vraiment trop petit et tout le blabla quotidien. Une fois que notre accolade fut finie je la toisais un peu elle n'avait pas changé elle était toujours aussi canon. Je lui disais d'un ton un peu de défis « Comme tu dis ça fait des lustre, pour cela c'est la maison qui t'invites ». Disais-je dans un éclat de rire étant complètement défoncé à cette heure-ci de la soirée. Je faisais signe à un ami pour qu'il me ramène une bouteille de champagne que je faisais péter en plein dans la foule de centaines d'adolescents prépubère criaient un cri de victoire avant que je me retourne pour hausser un sourcil avec amusement face à Tessa « Que la fête commence... ».
Sujet: Re: « tout ce qui brille, tout ce qui est précieux terni si vite, pour ne plus jamais revenir. » ;; w/charlotte Dim 19 Oct - 21:55
tout ce qui brille, tout ce qui est précieux terni si vite, pour ne plus jamais revenir. tessa & charlotte
electric bird.
La France. Je ne pourrais pas dire de cette ville que s’était une merveille, j’avais mon Italie, Florence, qui elle, était réellement mon havre de paix. Mais à paris, j’y avais surement passé les meilleurs moments de ma vie. Malgré le décès de ma mère l’année avant mon arrivée à Paris, la tristesse ne m’avait pas accablé. Au contraire, je me disais que ma mère m’avait connu joyeuse et heureuse de vivre, je ne voulais pas trahir sa mémoire et continuer d’être la même. Alors je m’étais installée chez ma sœur aînée, suivi d’une inscription à la Sorbonne où j’y avais fait ma première année de médecine. Je sortais surement bien plus que ce que je pouvais connaitre maintenant à San Francisco – en même temps il y avait le temps d’intégration qui était là – et j’y avais fait des connaissances plus que parfaite. Charlotte, par exemple. Une jeune femme que j’adorais, elle avait à l’époque son groupe d’amis, et pourtant on savait s’apprécier en dehors de tout cela. Heureuse et amoureuse comme elle en aurait surement fait baver des tonnes de filles de notre âge, à commencer par moi, on sortait régulièrement toutes les deux, du shopping sur les Champs Elysées, même sans un sous en poche, des petits restaurants, des virées en tout genre. Deux véritables amis d’adolescence. Et pourtant, du jour au lendemain, elle avait disparu de la circulation, plus de nouvelles rien. Je m’étais inquiétée mais quand sa mère me disait que Charlotte allait bien, qu’il n’y avait pas de problème, je tentais de la croire. Je n’allais pas mentir, avec le temps j’avais fini par oublier Charlotte, mais j’étais contente de la retrouver là aujourd’hui dans cette boite de nuit de San Francisco. Je m’empressais d’aller la voir pour la saluer. Mais je ne m’attendais pas à la retrouver de cette façon. La fille douce et calme semblée avoir laissée place à une jeune femme bien plus délurée que ce que la nature aurait voulu pour elle. Je n’étais pas habituée aux démonstrations en publique comme celle-là. Mais j’étais heureuse des retrouvailles, je la serrai dans mes bras à mon tour, une accolade franche et surtout avec trois grammes dans chaque œil. Je montrais mon verre encore plein à Charlotte, mais elle décidait tout de même de prendre une bouteille de champagne. Histoire de ne pas faire de mélange, je posais mon verre sur une table au hasard. « Que la fête commence… » Bien sûr. « Je pense qu’elle a déjà bien commencé pour toi » lui dis-je en rigolant, même si dans le fond je le pensais quand même. Je toisais du regard Charlotte, toujours aussi jolie qu’avant, un petit truc avait changé cependant. Elle semblait un peu plus libre tant dans sa façon de se déhancher, que dans sa façon de regarder ou de parler. Mais bon, je ne faisais pas de jugement maintenant, j’attendais de fonder ou non ce type de pensée. Je saisissais la coupe que la jeune femme me tendait. « A nos retrouvailles ! » Nos coupes de champagne claquaient l’une contre l’autre. Je m’approchais d’elle pour lui demander à l’oreille tant la musique était forte. « Qu’est-ce que tu deviens ? toi aussi tu étudies à Berkeley maintenant ? Et ça c’était plus qu’une bonne nouvelle, moi qui pensait être sans connaissance à Berkeley, finalement il y avait une amie de longue date. Je me déhanchais sur la musique mais je n’avais pas de grand talent de danse, et pourtant je sentais plein de regard vers Charlotte et moi-même. Je m’étais à parier que Charlotte en avait déjà dragué un ou deux ce soir. Simple réflexion. Je lui souriais en tout cas, j’étais contente de la revoir, et elle ne m’inspirait que les bonnes choses que j’avais pu vivre à Paris, j’espérais qu’il en serait de même à San Francisco et au sein de l’université.
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Sujet: Re: « tout ce qui brille, tout ce qui est précieux terni si vite, pour ne plus jamais revenir. » ;; w/charlotte Mar 27 Jan - 17:21
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« tout ce qui brille, tout ce qui est précieux terni si vite, pour ne plus jamais revenir. » ;; w/charlotte