the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-11%
Le deal à ne pas rater :
Smartphone 6.36 ” Xiaomi 14 (12 Go / 256 Go
641 € 719 €
Voir le deal
Le Deal du moment : -35%
Philips Hue Kit de démarrage : 3 Ampoules Hue ...
Voir le deal
64.99 €

Partagez

cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard - Page 3 EmptyJeu 23 Juil - 22:28

“it's just hard to let someone go. ”
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Cameron n'a la force de rien. Ni de sourire, ni de rire, ni de répondre aux interminables bon anniversaire, joyeux anniversaire brother qu'on lui lance de part et d'autre depuis quelques heures. Il marmonne à peine quelques remerciements et se terre dans un silence de plomb. Il ne quitte pas son verre des yeux, le faisant tournoyer encore et encore sans avoir l'envie d'en demander un autre. Cet anniversaire n'est pas le plus joyeux qu'il ait connu. Voir le plus déprimant. Le Eynsford n'a jamais été un fervent adepte de fêter ses anniversaires et encore plus cette année. Sans elle, il n'a pas la même saveur. Rien n'a la même saveur. Tout est fade. Soporifique. Amer. Sans Reagan à ses côtés, il ne ressent pas l'envie de s'amuser, de profiter. Depuis son départ, Cameron est malheureux. Désespéré. Il n'a pratiquement pas quitté le canapé de son frère Adriel et n'a rien fait d'autre que de comater et de déprimer. Il n'est rien sans elle et ce soir, il a plutôt envie de se pendre que de jouer au mec fort, qui profite de son célibat. « Je t'avais dit que je ne voulais pas sortir Adriel, alors te plains pas » marmonne-t-il à l'adresse de son cadet. C'est Adriel qui a insisté pour le trainer jusqu'ici, Adriel qui a insisté pour qu'ils fêtent l'anniversaire de Cameron, Adriel qui a insisté pour inviter tous ces gens dont Cameron ne connaît pas la moitié. Alors Adriel n'a pas à râler. Il aurait du écouter Cameron et le laisser comater tranquillement, ça aurait arrangé tout le monde. Et surtout Cameron, qui rêve de partir d'ici. Et envoyer paître toutes ces connes qui viennent demander de ses nouvelles ou savoir s'il est vraiment célibataire. Non bande de connasses, il n'est pas disponible. Du moins pas dans son coeur, et ce pour un très long moment encore. Cameron n'est pas du genre à se consoler dans les bras de la première venue. Bien qu'il l'eut fait par le passé, aujourd'hui tout est différent. Depuis Reagan, tout a changé. Il n'est plus le même homme. Et sans elle…. Il est complètement perdu. Il n'est qu'une âme qui erre depuis quelques jours. Depuis qu'elle lui a tourné le dos dans ce couloir sans se retourner. Depuis qu'elle n'a pas réagi lorsqu'il l'a averti. Lorsqu'il lui a dit qu'il ne l'attendrait pas. Ou du moins qu'il n'était pas certain d'en être capable. Mais tout ça, c'était du pipot. Il est prêt à l'attendre des années s'il le faut, seulement c'était son seul coup de bluff possible. Qui a échoué, puisqu'elle est partie. Complètement somatique, le Eynsford premier du nom se décide à suivre son petit frère parti fumer sa clope. Son cadeau d'anniversaire ? Il n'en à que faire. Le seul cadeau qu'il souhaite, c'est sa petite amie. Et ça ne semble pas réalisable. « Hein ? Un rencart mais de quoi tu parles ? ». Cameron se réveille tout à coup. Non ce n'est pas possible. Adriel ne lui aurait pas fait cela. C'est trop tôt, la rupture ne datant que de quelques jours. Une dizaine de jours. Cameron lance un regard assassin à son frère. « Adri' je te jure que si t'as demandé à une de tes copines de débarquer je te fais bouffer le goudron » grommelle-t-il en scrutant les personnes présentes sur ce trottoir. Aucunes à son goût. Toutes plus moches les unes que les autres. Aucune qui n'arrive à la cheville de sa chanteuse. « Il y en a qu'une qui me plait et elle n'est pas…. » là. Ah ben si en fait. Les yeux de Cameron s'écarquillent de stupéfaction face à la vision qui lui est imposée. Sa Reagan, rebroussant le chemin du trottoir vers lui. Sa Reagan, en face de lui, et pas dans un pays à l'autre bout du monde. Sa Reagan, qui s'avance, se rapproche de plus en plus. Il reste complètement pantois et ne fait pas attention à son frère qui en profite pour prendre la poudre d'escampette. Il ne la quitte pas du regard, des fois qu'elle s'envolerait. Reagan arrivée à sa hauteur, Cameron ne sait comment réagir. Doit-il l'embrasser ? Lui faire la bise ? Quelle situation est la plus appropriée pour eux, il n'en a pas la moindre idée. Le considère-t-il toujours comme son petit ami ? Cette question le taraude depuis qu'elle est partie loin de lui. Ses doutes se dissipent lorsque les lèvres de Reagan rencontrent les siennes. Baiser simple, chaste, mais qui lui baume le coeur. « Merci... » souffle-t-il, un léger sourire accroché aux lèvres, sans pouvoir détacher son regard du sien. Leurs échanges sont timides mais Cameron est lassé de ces breaks qu'ils s'infligent depuis quelques semaines. « Oh Reagan et si on arrêtait avec toutes ses conneries sérieux. Je… tu me manques » avoue-t-il, prenant ses mains dans les siennes. Leurs doigts s'entrelacent automatiquement. Instinctivement. Le contact de sa peau sur la sienne lui fout des frissons. Il a rêvé de ce moment toutes les nuits dernières. Il s'est fait ce film des millions de fois, inlassablement, préparant son discours, les mots qu'il lui réciterait, lui conterait. Au final, il ne sait plus quoi dire face à elle. Alors il laisse son coeur, ses émotions parler pour lui. « Tu me manques et je ne peux pas me passer de toi. Je t'aime. Je t'aime comme un fou et je ne veux plus jamais que tu partes ». Ou du moins, pas sans moi. « S'il te plait dis mois que tu es revenue pour de bon. Que tu ne vas pas repartir demain. Dis moi que tu restes ». Voix suppliante, yeux de merlants frits, elle ne peut pas résister à cela. Lui, il ne peut pas vivre sans elle alors si elle s'en va à nouveau, il la suivra. Où qu'elle aille.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard - Page 3 EmptyDim 27 Sep - 2:24


She puts her hands on either side of my face, and the room falls away.
I have never gotten so lost in a kiss before. And then, the space between us explodes.
My heart keeps missing beats and my hands cannot bring her close enough to me.
I taste her and realize I have been starving.  I have loved before, but it didn't feel like this.
I have kissed before, but it didn't burn me alive. Maybe it lasts a minute, and maybe it's an hour.
All I know is that kiss, and how soft her skin is when it brushes against mine,
and that even if I did not know it until now, I have been waiting for this person forever


3 000 :plop:

Ses doigts enlacés dans les siens qu'elle fixait avec avidité, Reagan poussa un soupir de soulagement. Son cœur battait comme une douzaine de tambours en plein carnaval de Rio, et sur ses lèvres nacrées, un sourire fit une splendide apparition, aussi lumineux qu'un levé de soleil. Elle le laissa se déclarer sans en manquer une miette, et les mots magiques qui franchissaient sans peine la barrière de sa bouche firent s'empourprer ses joues. « .J'avais espoir que tu dises ça. » avoua-t-elle, ses doigts caressant tendrement le revers de chacune de ses mains. Elle était d'accord, bien sûr, puisqu'elle était là pour ça. Fatiguée de ne plus être avec lui, et prête à passer au-dessus de tout ressentiment (elle n'était pas capable de ressentir ce genre d'émotion de toute façon, ou du moins pas trop longtemps), elle fit un pas dans sa direction, réduisant encore la maigre distance qui les séparait à présent. Lorsque ses pensées flottèrent vers un futur où elle devrait de nouveau s'en aller par obligation professionnelle, ramenant son couple à point de départ. Tâchant de reprendre souffle haché par l'excitation, elle lui répondit d'un simple, mais pourtant authentique « .Je t'aime. » L'une de ses mains se dégagea de la sienne pour se nicher dans sa nuque, et dessiner le contour saillant de sa mâchoire. Comme si, d'un geste, elle pouvait délier les entraves qui allait le lier à la déception, et lui conférer le cran de l'affronter, après tout ce qui venait de se passer entre eux. Le ravissement fit une petite place à une once de tristesse dans son regard, alors qu'elle s'apprêtait à lui révéler une nouvelle qui, elle en était convaincue, ne ferait qu'enfoncer de nouveau le couteau qu'ils essayaient tout doucement de retirer. « .Malheureusement, je ne suis pas de retour pour de bon. Pas cette fois. Désolée... » avoua-t-elle. Les craintes qu'il se braque étaient là, aussi froides et douloureuses qu'un enfer gelé. Ce pourquoi elle décida d’enchaîner directement sur de meilleures nouvelles. « .Mais hey ! je passe noël et nouvel an avec toi. On a encore un peu de temps… Puis j'ai une surprise… Une grosse surprise. » Le temps qu'elle lui en fasse part, la limousine s'était garée à côté d'eux, et un Marcus tout sourire attendait que le couple y pénètre, posté à côté de la porte. Durant tout le trajet, elle se laissa bercer par le bonheur de se sentir à nouveau entre de bonnes mains, ou bon endroit, au bon moment. De temps en temps, elle accordait un sourire encore timide à Cameron, glissait ses doigts dans les siens, et les lui reprenait, pour qu'il les récupère la seconde d'après. La limousine se gara devant un building haut d'un nombre d'étages incalculables, alors qu'une nuit noir déchirée par une myriades de lumières enrobait à présent New York. Elle descendit de la voiture en première, impatiente de faire découvrir à Cameron ce pourquoi il venait de faire un trajet long d'une dizaine de minutes. Elle pénétra dans le bâtiment d'un pas mordant, tirant presque Cameron à sa suite comme une enfant proche d'entrer à Disneyland. En revanche, elle l'obligea à se poster  au-devant des portes de l’ascenseur, et elle plus en retrait. La surprise était pour lui après tout. Les portes s'ouvrirent sur un immense appartement, au moins le triple de l'ancien. Les immenses baies vitrées encerclant ce qui ressemblait à un palais moderne donnaient sur Central Park, et une bonne partie de la grosse pomme. Le coup de cœur avait été immédiat pour elle, et elle espéra qu'il en serait de même pour lui. Elle le laissa s'imprégner des lieux un moment, et les découvrir sans le brusquer. « .Il te plaît ?. » qu'elle questionne, après de trop longues secondes de silence. Elle avait espoir que tout cet endroit lui parlerait d'elle, même lorsqu'elle ne serait pas là, et qu'il saurait entendre ses murmures lorsqu'il s'approcherait du gigantesque piano tourné vers l'horizon, devant une baie vitrée magistrale. Tout comme elle espérait le retrouver dans chaque recoin de cet appartement. Lorsqu'il laissait traîner ses tee-shirts sur le canapé ou ses stylos mâchouillés sur la table basse, par exemple. « .Si c'est le cas, il est à nous. » finit-elle par avouer, un sourire aux lèvres. Elle avait tant insisté sur le fait que leur précédent appartement lui appartenait, à lui, qu'elle se sentit obligé d'insister sur le '' nous '', et ce de façon très prompt. « .Je me suis dis qu'il était temps de changer. » et d'effacer les souvenirs cuisants que renfermait leur ancienne chambre. « .Je te ferais bien la visite, mais c'est très grand, tu sais. Tout ce que tu dois savoir pour l'instant, c'est que tu as ton propre bureau par-là bas et l'étage du dessous, c'est mon studio... » Elle était encore appuyée contre l'ascenseur, mais décida d'enfin pénétrer à son tour dans l'appartement. Elle s'apprêtait à lui faire un gros aveux, une grosse concession, la Reagan. De quoi hésiter une micro seconde, et se jeter. « .J'ai décidé de mettre ma carrière entre parenthèse à la fin de cette tournée, et de me consacrer à la production. » finit-elle par avouer, un sourire sur les lèvres. Pendant longtemps, elle n'avait que sa carrière. Elle vivait musique et célébrité du soir au matin, à un rythme effréné. Tant et si bien qu'en sortir pour se consacrer de nouveau à une vraie relation, malgré ses craintes, s'était avéré plus périlleux qu'escompté. Mais dieu, que ça valait le coup. Elle savait que sa carrière, et ses ambitions, ne faisaient pas bon ménage avec la vie de couple qu'elle désespérait d'avoir. La relation à longue distance ne fonctionnait plus. Ce pourquoi, elle s'était posée avec elle-même, durant de longues soirées de solitude, avec un choix à faire sur la table basse, à côté d'une tasse de thé fumante. « .Je vais rester à la maison, avec toi. » qu'elle insiste en s'approchant de lui. Bien sûr, elle aurait encore à honorer certains impératifs, et à se déplacer. Après tout, elle appartenait toujours à Hollywood, mais plus entièrement. Elle lui appartenait à lui aussi. Surtout à lui. Elle était prête à avoir une vie, une vraie, avec lui. Elle envisageait enfin la famille qu'elle avait toujours voulu, même si pour l'instant, cette famille se résumait à Cameron (ce qui lui convenait plus que tout). Adriel, et tous les autres, étaient d'accord sur le fait qu'elle n'avait plus besoin d’enchaîner les tournées européennes, et mondiales. Que sa renommée était largement faite, et qu'elle pouvait à présent se consacrer, et aider, des artistes tout nouveau qui avaient réellement besoin de son carnet d'adresse. Et puis, elle serait juge pour X Factor, ou The Voice. Le choix n'était pas encore bien défini, mais elle le serait, ce qui lui laisserait un temps considérable à offrir à Cameron. Tous le monde y trouvait son compte, elle plus que quiconque. Ses bras s'enroulèrent autour de ses épaules, et elle eut besoin de se mettre sur la pointe des pieds pour pouvoir atteindre sa bouche, et la frôler, sans la toucher. « .Joyeux Noël, mon chéri. » qu'elle murmure sur ses lèvres, un sourire affiché. L'occasion de lui indiquer le chemin vers leur immense chambre à coucher ne s'était pas présentée, mais nul doute qu'ils sauraient la trouver … rapidement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard - Page 3 EmptyLun 9 Nov - 13:32

“ You are, and always have been, my dream. ”
-----------------------------------------------------------
« Je t'aime aussi Reagan. Plus que tout ». Plus qu'il n'a jamais aimé personne. Il réalise à cet instant que Rowan n'était que son premier amour. Reagan son dernier, c'est celui de sa vie. Son âme sœur. Celle pour qui il était prédestiné depuis le début. Il ne voit pas sa vie sans celle, ces dernières semaines ont été une torture pour lui. Il s'est rendu compte à quel point il ne se voyait pas avancer tout seul. Sans sa blonde à ses côtés. Son rayon de soleil, celle qui l'encourage dans tout ce qu'il fait, entreprend. Celle qui croit le plus en lui. « Oh... ». C'est un peu la douche froide, même s'il s'attendait à cette réponse. Reagan s'est engagée sur une tournée de plusieurs mois e ça ne fait seulement que quelques semaines qu'elle est partie. Il est normal qu'elle honore son contrat même si cette distance meurtri déjà Cameron. « Je veux venir avec toi. » réplique-t-il alors. La douleur qu'il vient de ressentir en pensant à ces nombreux prochains mois sans Reagan lui crie de l'accompagner. Il n'est pas certain de tenir encore très longtemps sans elle. Adriel pourra même témoigner du degré de désarroi dans lequel il s'est trouvé ces derniers temps. « En tournée, je veux t'accompagner. Si c'est possible bien sur mais je n'ai plus envie de te laisser partir tout seule Reagan. J'ai envie de venir avec toi, de partager ça avec toi. ». Et de ne plus te quitter. Jamais. Même si elle refuse, il viendra quand même. Que ça plaise à Reagan ou non… en espérant que ça lui plaise. Parce qu'il ne veut plus rester une nuit de plus, une journée de plus loin d'elle. Et surtout, il aimerait découvrir un peu plus son monde. Celui de Reagan Lennon-Barckley, la rock star. Et histoire de recadrer aussi quelques groupies hommes qui l'approcheraient d'un peu trop près. Accessoirement. « Quelle surprise ? ». Cameron fronce légèrement les sourcils. Il n'a jamais vraiment aimé fêter son anniversaire. Et les surprises, non ce n'est pas sa tasse de thé non plus. Même s'il se doute que venant de Reagan, c'est forcément quelque chose qu'il lui plaira. Et qui lui coupera le souffle. Et son intuition fut la bonne. Après ce trajet en voiture, le Eynsford pénètre dans cet appartement majestueux, à la vue splendide. « Je … waw ». Cameron est abasourdi. Clairement. Il se plante au milieu de cet immense salon et tourne sur lui-même pour découvrir cet endroit dans les moindres détails. « Il est … magnifique, franchement. » dit-il en s'approchant de Reagan. « Je nous y voit déjà ». Elle sur le piano, lui sur le canapé, à bosser ses traductions. Il entend même les pleurs de leur bébé, un peu plus loin dans une des chambres, collée à la leur. Il prend sa petite amie dans ses bras avant de l'embrasser tendrement. Dieu que ça lui avait manqué. Elle dans ses bras. « Que d'annonces en si peu de temps... ». C'est jour de fête pour Cameron aujourd'hui. Il n'en revient pas de ce que vient de lui dire Reagan. Et une pointe d'appréhension ne peut s'empêcher de s'immiscer dans son esprit. « Tu es sûre de toi Reagan ? C'est pas que ça me fasse pas plaisir hein, rien ne me rendrait plus heureux que de t'avoir tous les jours à mes côtés mais… je ne veux pas que notre couple soit un frein à ta carrière c'est tout ». Parce qu'il s'en voudrait, si Reagan regrettait sa décision quelques mois, quelques années plus tard. Et il veut son bonheur avant tout. « C'est sans doute le plus bel anniversaire et le plus noël de ma vie ».

Quelques mois plus tard, au printemps. Central Park, New-York. 'Rejoins moi à 21h à Centra Park. Tu n'auras qu'à suivre les lumières'. C'est le message mystérieux qu'à envoyé Cameron à Reagan, sa petite amie. Aujourd'hui est un jour des plus importants. Peut-être pas le plus important de sa vie mais qui va l'impacter pour toujours. Cameron est sur les nerfs depuis quelques jours, même s'il ne le montre pas à Reagan. Il prépare sa surprise depuis des semaines et le moment est enfin arrivé. C'est aujourd'hui que tout va se jouer et il espère du plus profond qu'elle se déroulera comme il l'a imaginé. Dans les moindres détails. Tout le monde a été missionnée pour cette occasion. Enfin tout le monde.. Adriel et Augusto, la base des bases. Adriel, pour garder avec lui Reagan toute la journée, afin que Cameron ait champ libre pour tout préparer et Augusto, pour l'aider à tout mettre en place. A vingt-et-une heures pétante, il est entrain de lancer la dernière lanterne de lumière dans le ciel – la dernière parmi la centaine qu'il a lâché – quand il aperçoit une chevelure blonde au loin, qui a emprunté le chemin dessiné par des petites bougies pour la mener jusqu'à lui. La nuit est bien tombée, presque noire et les lanternes n'en ressortent que mieux. Tout est scintillant, étincelant, exactement comme l'avait pensé, imaginé Cameron. Des heures de boulot, mais pour sa Reagan, sa Raiponce, il ferait n'importe quoi. Et il ne pouvait pas lui faire une simple déclaration. Elle méritait quelque chose d'exceptionnel. « J'espère que c'est pas trop ...too much... » déclare-t-il, une fois Reagan arrivée à sa hauteur. Tout à coup, il doute. De tout. De tout ce qu'il a préparé, de ce qu'il s'apprête à faire. De cette chemise, qu'il a mis trois plombes à choisir, perdu au milieu du dressing de son frère. Il a soudainement les mains moites et très chaud. « Mais j'espère quand même que ça te plaît. Et que ce que j'apprête à faire te plaira encore plus ». Et Cameron met un genou à terre, farfouillant dans sa poche de pantalon. Oui oui, c'est bien ça qu'il va demander d'ici quelques secondes. Sa main. Une mise en scène romantique pour la plus belle des demandes en mariage. Pour la plus belle des fiancée.
Revenir en haut Aller en bas
Nina Fitzmartin
there's no place like berkeley
Nina Fitzmartin
prénom, pseudo : julia
date d'inscription : 15/06/2013
nombre de messages : 6103
avatar : florrie arnold

cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard - Page 3 EmptyMar 1 Déc - 0:04


you two are too cute, the counter girl said. seriously. how long have you been going out ?
he let go of my hands to get his wallet and took out some bills. six years.
I wrinkled my nose to cover a laugh. Of course he would count the time that we’d been together.
whoa. counter girl nodded appreciatively. that’s pretty amazing for a couple your age.
Well, it was love at first sight. he said. the girl sighed.
that is just so romantic. Do me a favor, and don’t you two ever change.
the world needs more love at first sight.


« .T'es chiant. » souffla-t-elle, persuadée qu'il insistait à ce point sur cette note juste pour l'emmerder. Adriel était d'ordinaire pointilleux, parfois au point d'en devenir con (parfois…), mais aujourd'hui il tombait très nettement dans l'excès. Un excès qui arriva au point d'agacer une Reagan pourtant toujours volontaire, et diablement motivée à se surpasser. Pourtant, grâce à des heures et des heures de répétitions et surtout à bon nombre de remontrances, il y était parvenu. À un moment, il y a environ une petite heure de ça, elle s'était demandé si une soudaine extinction de voie l'aurait alerté au point qu'il coupe court à cette séance d'enregistrement interminable et la laisse rentrer chez elle se reposer. Puis elle s'était ravisée en se rappelant qu'elle devrait de toute façon revenir plus tard, revenant ainsi à la case départ. Il le fait exprès, je suis sûre qu'il le fait exprès, cogita-t-elle. En jetant un regard à la vitre, elle remarqua qu'Adriel lui adressait un sourire cynique. Un sourire intense, mais bref, qui eut le mérite de la déstabiliser. Adriel ne souriait jamais. Finalement elle se désintéressa de ce spectacle sordide, et poussa la chansonnette une fois ou deux d'une voix plus que lamentable, de façon à se débarrasser d'Adriel qui lui aussi semblait plus s'intéresser au temps qui s'égrainer plutôt qu'à leur œuvre commun. « .Vas y - Sérieux ?  » Y avait-il un jour où il n'avait pas été sérieux ? Jamais, c'est la réponse qu'il lui souffla d'un regard plus appuyé. Elle manqua de peu d'exulter de bonheur à l'idée d'être enfin débarrassée de cette calamité de journée, mais ne fit rien de son émoi en l'honneur d'Adriel et du sourire malsain, mais rare, qu'elle était sûre d'avoir vu sur sa bouche plus tôt. En quittant le bâtiment,, Adriel lui adressa un regard à la fois soucieux et intéressé. « .Tu vas faire quoi de ta soirée ?- Y a ton frère qui veut faire un tour, je crois - Oooohhh » Énigmatique comme il savait élégamment le faire, le frère de Cameron se contenta de hausser les épaules, laissant délibérément Reagan croire qu'il connaissait les projets de son aîné, et que non, il ne lâcherait aucune information. Le chauffeur le déposa chez lui en premier, et adressa adressa à son passager un regard complice avant qu'il ne ferme la porte. Tant de petits détails qui n'eurent pas le mérite d'attirer son attention, puisque tout ce qui comptait à cette heure se résumait à Cameron, et à sa mystérieuse invitation. Elle déboula dans Central Park avec une toute petite minute d'avance, et s'extasia des lanternes qui illuminaient le ciel noir en une myriades de petits points étincelants, qui s'éloignaient d'elle à chaque pas de plus esquissé sur le gravier. « .Et je vois dans ce regard que les lumières brillent pour nous !. » s'annonça-t-elle de sa plus belle voix chantante, une gigantesque sourire sur les lèvres. Toute en théâtralité, comme l'exigeait sa carrière. Émerveillée par ce spectacle grandiose, qu'elle devinait être l’œuvre unique de son ingénieux petit ami, Reagan gomma les derniers petits mètres qui la séparait de lui, et lui sauta dans les bras. « .Aaaah, tout dépend de ce que tu mijotes. » répondit-elle, en plantant un baiser sur ses lèvres. Il devait savoir, non ? Qu'on en faisait jamais trop avec Reagan, il devait le savoir. « .T'es le meilleur. » Ce soir, et puis tous les autres. Elle ne se rendait pas bien compte de la raison qui le poussait à fomenter pareil spectacle, et s'en était moqué depuis son arrivée, mais ce ne fut plus le cas une fois que son regard croisa plus longuement le sien. Ses bras alors enroulés autour de ses épaules athlétiques se délièrent, et elle déposa ses deux mains sur sa carrure, le jaugeant du regard. « .Est-ce que, par le plus grand des hasards et ce contre ma volonté bien sur, j'aurais pas oublié un anniversaire ou un truc du style ?. » demanda-t-elle, suspicieuse. Ça lui arrivait d'oublier. Peut-être un peu trop souvent d'ailleurs. Mais l'anniversaire de Cameron était passé depuis longtemps. Le sien arrivait d'accord, mais elle était certaine que ce n'était pas ça. Finalement, elle décida que le mieux restait de se laisser guider en toute confiance, et qu'elle n'aurait qu'à s'excuser platement (et plus si affinités), si elle avait encore loupé quelque chose. « .Bien sûr que ça me plaît, grand fou. » répondit-elle, y allant de sa petite tape personnelle sur l'épaule. Tout ce qui touchait de prêt ou de loin à Raiponce lui plaisait automatiquement, alors ce genre de mise en scène ne pouvait que la conquérir et ce haut la main. « .En plus t'as sorti la chemise, han. C'est que c'est vraiment un jour spécial. » Et toi tu as oublié, sombre conne, se réprimanda-t-elle. « .À faire ? Parce qu'il y a plus ?. » demanda-t-elle, interloquée par un Cameron de plus en plus mystérieux, et désormais un genoux à terre. « .Qu'est-ce que tu fais ?. » questionna-t-elle aussitôt, les sourcils froncés. Elle le contempla un instant, interdite, incapable de prédire ce qu'il allait faire alors que d'ordinaire elle excellait dans l'art de le décrypter. Un art très subtile, ceci étant. Pourtant la scène n'avait rien de mystérieux, et si elle se concentrait, elle se souviendrait du nombre de fois où elle l'avait vue. À la télévision, ou même en vrai. Elle se souviendrait qu'on ne se mettait pas à genoux pour le plaisir de frôler la terre (ce qui n'était de toute façon pas dans les habitudes de Cameron), et qu'un homme le faisait généralement pour une requête bien particulière. « .Cameron... » insista-t-elle, dubitative, alors qu'il fouillait méticuleusement dans la poche de son pantalon, d'où, après quelques secondes, il extirpa une jolie boite de velours rouge. Reagan était candide, parfois naïve, et souvent étourdie. Mais pas au point de ne pas comprendre ce qui se déroulait. Sa main vint claquer sa bouche, alors qu'elle exultait d'une joie passablement contenue. Calme-toi ma vieille, ça se trouve tu t'emballes pour rien, tenta-t-elle de se persuader. « .T'es sérieux ?. » demanda-t-elle précipitamment, avant de se mettre à battre des pieds au sol, quitte à salir le pantalon de ce pauvre Cameron toujours à genoux. Puis elle se mit à à rire. Rire d'un rire franchement heureux, au point qu'il en devienne presque maniaque. Reagan avait un rire mélodieux, presque aussi beau que sa voix lorsqu'elle chantait. Et surtout, elle avait un rire contagieux, qu'elle transmettait à Cameron à chaque fois qu'ils partageaient un moment ensemble. Après quelques secondes à se couvrir de ridicule (et à s'en foutre), elle réalisa qu'il était encore là, à attendre qu'elle calme l'hystérie adorable qui gonflait son cœur. « .Pardon, pardon, pardon. C'est bon, j'ai terminé, j'te jure. Vas y, je t'écoute. » D'un sourire, elle signifia à Cameron de poursuivre son entreprise quelle qu'elle fut.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard - Page 3 Empty

Revenir en haut Aller en bas

cards on the table, we're both showing hearts, risking it all, though it's hard

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 3 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3

Sujets similaires

-
» ⊱ I'm tired of playing games, let's put our cards on the table [Autumn && Gaulthier]
» maybe i played my cards wrong (G.)
» Beating hearts
» Two men. Two hearts. Two worlds.
» thunder in our hearts. (georgia)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-