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the mating mind - roman & alexander

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MessageSujet: the mating mind - roman & alexander the mating mind - roman & alexander EmptyDim 9 Nov - 17:38



« ROMAN & ALEXANDER. THE MATING MIND. »



Deux hommes guindés aux cheveux grisonnants et d’apparence peu aimables posaient fièrement devant la fontaine la plus célèbre de Las Vegas. Ils fixaient l’objectif avec une détermination troublante et exhibaient leurs montres recouvertes de diamants sans la moindre petite once de culpabilité. Autour d’eux, l’atmosphère était plein d’un pouvoir palpable, d’un accès illimité aux privilèges et aux joies procurées par la fortune.  L’image, immortalisée à jamais par le plus célèbre photographe de Forbes ne comportait qu’une simple mais très explicite légende : « Inside the Rosenbach Empire ». Depuis que Gregory Maxwell Rosenbach et Gaspard, son frère ainé s’étaient emparés du Bellagio en discréditant publiquement Kirk Kerkorian, tout le monde ne parlait plus que de ça et trépignait d’impatience à l’idée d’en savoir plus sur ce mystérieux rachat. L’inauguration prévue pour Halloween était d’ores et déjà l’événement de cette fin d’année, à ne rater sous aucun prétexte, on racontait à travers un article de dix pages que tout allait être placé sous le signe de la démesure. Agrémenté de quelques photos faussement personnelles, on entrevoyait le père d’Eileen Rosenbach attablé à son bureau en merisier et celui de Zadig appuyé contre une machine à sous dernière génération. L’article récapitulait la fortune du clan, son patrimoine astronomique et livrait même quelques informations croustillantes sur leurs futurs projets. On y parlait brièvement de l’ascension inattendue au pouvoir de Zadig et on lançait les paris sur l’avenir de l’héritière, digne fille de son père, qui marcherait forcément dans son sillage avant les fêtes de Noël. Alexander avait passé la moitié du vol qui reliait Vegas à San Francisco à lire cette montagne d’absurdités qui tentait de faire croire aux lecteurs que les Rosenbach n’avaient rien à cacher et qu’ils étaient comme tout le monde. Or, il avait passé plus d’un mois à Dubaï, et ces derniers jours à Vegas , en compagnie de Zadig et savait pertinemment que cette famille n’était rien d’autre qu’une meute de requins assoiffée de sang qui s’était mise en tête de racheter une ville pour en faire un empire glorieux. Ils jonglaient avec les milliards, construisaient des buildings d’acier aux quatre coins du globe et chaque année, ils gagnaient une place supplémentaire dans le classement des plus grosses fortune mondiale. Quittant l’espace irrespirable du hall d’arrivée, il fut immédiatement enveloppé par la chaleur épaisse de l’air Californien. Une minute plus tard, il s’engouffra dans un taxi et indiqua clairement sa destination : les bureaux de -The Mating Mind- dans le centre-ville. Du coin de l’oeil, il observait les paysages qui n’avaient rien de semblable à Manhattan, il esquissait l’ombre d’un sourire en découvrant le Golden Gate et reportait son attention sur l’écran glacial de son smartphone. Une centaine de mails s’accumulaient dans sa boite, des avocats, des potentiels investisseurs, des photographes, tous exigeaient une réponse signée Alexander Astoria concernant la récente fermeture des bureaux de New-York. La panique était générale, la rumeur courait, se déplaçait à la vitesse de la lumière mais n’était pas encore parvenue aux oreilles délicates de Roman Da Russo. Par conséquent, Alexander avait fait le choix de se déplacer en personne pour annoncer la terrible nouvelle à son associé. Il visualisait parfaitement le visage enragé de Roman, des flammes coléreuses au fond du regard et l’incompréhension la plus totale. Il penserait d’abord à une mauvaise blague avant de comprendre la vraie teneur du problème. Le chiffre d’affaires s’écroulait, les ventes chutaient aussi puissamment que le cours de l’euro pendant la Crise, sacrifier New-York et reformer le binôme du début était l’unique solution. Mais, ceci n’était que la partie visible du problème, purement numérique, ça ne pointait absolument pas du doigt la véritable cause de la descente infernale des ventes du magazine. Le vrai problème, c’était Roman ou plus précisément, ses fréquentations qui l’écartait inlassablement du droit chemin. Au lieu de dépenser son énergie pour sauver ce qu’il restait de sa boite, Monsieur s’envoyait en l’air avec des dévergondées, s’enivrait de substances délirantes dans des soirées glauques et partait en pleine mer des Caraïbes se dorer la pilule en sirotant du Dom Pé. Roman Da Russo avait besoin d’un électrochoc, d’une urgente prise de conscience. Claquant avec un agacement palpable la porte du taxi, Alexander se dirigea vers un building de verre et d’acier qui frôlait les nuages, au cinquième étage se trouvait le siège social de leur entreprise. « Alexander Astoria, l’homme de l’ombre... Qu’est ce que tu fiches à San Francisco ? » Parmi toutes les personnes présentes dans le quartier ce jour là, il fallait qu’il tombe sur elle. Eileen Rosenbach. Juchée sur quinze centimètres de talons, elle crachait son venin mortel en affichant une moue boudeuse et méprisable. Madame suintait la condescendance et le fric, si bien qu’Alexander se demandait comment Roman parvenait à supporter une pareille cruche dans son entourage. Elle baisait bien, c’était sans doute ça. « Nous traversons une crise depuis que le Diable s’habille en Yves Saint Laurent et que Madame De Rosenbach est la favorite du Roi. A bon entendeur, aurevoir Eileen. » lança t’il expéditif. Elle le considéra rapidement d’un coup d’oeil supérieur et pénétra dans une Ferrari rutilante. Connasse. C’était le seul mot qui lui venait. « Brulez ça. » ordonna t’il à la secrétaire particulière de Roman, en lui balançant presque au visage l’exemplaire de Forbes. Brune, forte poitrine, bouche pleine de botox, on aurait dit qu’elle sortait tout juste d’une émission de télé-réalité qui prônait tout sauf la culture. Puis, il se dirigeait vers le bureau du grand patron talonné par la susdite secrétaire qui tentait vainement de lui barrer la route, trop tard. « La fréquentation des couloirs de cet immeuble laisse à désirer. Tu as songé à embaucher plus de vigiles pour filtrer les allées et venues ? » demanda t’il en s’installant sur l’épais fauteuil en cuir juste en face de son estimé meilleur-ami. Sa question rhétorique était pleine de sous-entendus agressifs qu’il assumait parfaitement. L’ombre d’un sourire amical plus tard, parce qu’il était quand même ravi de revoir le visage familier de Roman, il déposa face à lui un épais dossier immaculé. « Quoi qu’il en soit, je n’ai pas fait le déplacement depuis New-York pour critiquer ton petit personnel, une bande d’incompétentes embauchées pour leur physique. » Roman voulait se rincer l’oeil au travail, légitime soit-disant. « Les bureaux de Manhattan sont officiellement fermés depuis hier, et ce jusqu’à nouvel ordre. Tu remarqueras que nous n’avons pas sollicité ton avis. Ce n’était pas négociable. » Il marqua une brève pause afin de laisser à Roman le temps d’encaisser la nouvelle qui avait l’effet d’une bombe. De son coté, Alexander resta parfaitement impassible, voix monocorde, on aurait dit qu’il lisait un texte, ni plus ni moins. « Les ventes chutent un peu plus chaque mois, on était à deux doigts de mettre la clé sous la porte ... Mais tu ne le sais pas, tu avais d’autres priorités. Des distractions qui empiétaient sur ton précieux temps. » Il tourna furtivement le regard vers le petit cadre en acier qui trônait à coté de l’ordinateur, Eileen et Roman bras dessus, bras dessous. Le sourire jusqu’au oreilles, un verre de champagne à la main. Même leur bonheur avait un arrière gout pitoyable. « J’ai tout de même une bonne nouvelle. Je m’installe à San Francisco et je vais étudier à Berkeley. » termina t’il en s’enfonçant davantage dans le fauteuil, à l’instar des copines de Roman, Alexander savait lui aussi soigner ses entrées.


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MessageSujet: Re: the mating mind - roman & alexander the mating mind - roman & alexander EmptyMar 18 Nov - 22:02


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Roman&Alexander ⊹ « A force de vouloir tout bouffer autour de toi Roman, tu finiras par te casser les dents » qu’il disait son père. Il le revoyait assis là, devant lui, dans l’immense fauteuil trônant au milieu d’une pièce assombrit par la pénombre extérieure, un gros cigare à la main qu’il n’allumait jamais, son visage s’éclairant que par infimes moments, lorsque les flammes répandues dans la cheminée, léchaient les arrondis de sa mâchoire et venait tracer un cercle lumineux sur ses joues blanches. Et puis il le revoyait lui sourire, balancer sa main négligemment au creux de la distance qui séparaient son corps d’enfant à celui de cet homme protecteur, imposant, extrêmement intimidant mais qu’il aimait tant. Une manière comme une autre, au son de sa voix rauque accompagnant ce geste, de lui exprimer sa désinvolture. Une manière qui était censée crever le silence et qui semblait dire à sa place, à quoi bon.  ‘C’est qu’un gosse, il comprendra pas tout de suite. Etais-je si différent à son âge ? Oh que non’. Maintenant que Roman repensait à ces moments où son père parodiait un James Bond d’une classe effrayante, lové dans les cuirs les plus délicats, il voyait ces instants privilégiés avec l’homme qu’il admirait, d’une toute autre manière. A cette époque, sûrement qu’il abandonnait rapidement les premières leçons de morale tout simplement parce qu’il avait suivit le même chemin que Roman pour arriver où il en était. Trader réputé, incontestable mania du business, l’homme avait réussi à se concrétiser une vie harmonieuse qui n’avait d’égal que la richesse des sphères princières. Mais Roman s’offusquait de ces souvenirs qui, loin de s’effriter, venaient prendre tout son sens en une douce agonie qui venait rendre amère les pensées pleine de fierté, qu’il avait toujours imposées dans son regard comme les plus belles de son enfance. Roman comprenait enfin que, si son père abandonnait si rapidement la partie avec lui contrairement à sa manière d’agir avec son frère et sa sœur, c’était sûrement dû au fait qu’il avait compris, dès cette période, que Roman ferait de grandes choses, que son ambition se mesurait à la hauteur de son héritage et que jamais, de simples leçons de la part d’un grand visionnaire, ne viendrait le freiner dans ses rêves de grandeur. Mais peut-être était-ce une manière de lui faire comprendre que, ces leçons qu’il élaguait à travers un discours qui se voulait droit, n’étaient que des parades, des mensonges hautement dissimulées dans sa bouche et qu’il les méprisait à la seconde même où elles effleuraient le cercle privée de ses lèvres. Parce que Monsieur Da Russo avait peut-être battit un empire, érigé une famille magnifique, leur avait tout offert sur un plateau incrusté de diamants, mais il n’arrivait toujours pas à faire la leçon à son fils Roman car un lourd secret pesait sur ses épaules. Il avait trahit les siens mais l’avait fait brillamment comme toutes actes qu’il avait commis dans sa vie. Les morts ne racontent pas d’histoires. Ils les laissent juste se déterrer à leur fin prématurée pour que, leur conscience soit libérée mais que celles de leurs proches soient vite assener. Comme si leur culpabilité s’en irait en se disant que ces pauvres couillons feraient mieux qu’eux de leur vivant. Qu’un jour, ils sauraient tout et rectifierait les mensonges, les calomnies, la détresse qu’ils avaient imposée, plaquée, instaurée, écrasée au fond d’un tiroir qu’ils n’avaient plus jamais voulu réouvrir... Il avait trahit sa mère, fait un enfant dans son dos, une cruche de plus à accrocher au tableau de Roman comme être incontestablement inintéressant qu’il avait encore rencontré à ses dépits. Mais intimement et malgré la colère procurée par cette odieuse bavure sur le reflet parfait d’une famille puissante, Roman ne dénigrait plus ce genre de souvenirs. Il ne se remémorait que cette simple phrase, cette remarque anodine qui, à ses oreilles d’enfant avait sonné étrangement, comme un conseil factice qui ne pouvait le toucher, comme le son mélodieux d’une rengaine qu’on aurait soufflé, à travers une foule éparse. Roman n’avait pas compris. Jusqu’à maintenant. L’epsilon s’était pris en pleine figure toutes ces années de dévotion qu’il avait concrétisées en créant un empire sous la forme la plus discutable qui soit. Ne dérogeant pas aux grands préceptes de l’ascension prodigieuse de son géniteur qui lui avait tout appris au quotidien, il n’avait eu de cesse que de se forger un nom, différencié de tous les siens. Il avait toujours voulu plus encore et toujours. Les femmes, ils les avaient toutes pitoyablement écrasées sur son chemin pour ne laisser qu’une poussière ocre et repoussante qu’il faisait voltiger rapidement en plaçant plus loin encore, ses pions, d’une manière parfaitement exécutée. D’une extrême droiture lorsqu’il était question d’imposer le style Roman Da Russo, le jeune homme restait impitoyable, d’une imbuvable insatiété qui s’élevait au détriment des sentiments, orchestrés par un cœur qui restait humain, malgré une opinion mitigé sur ce sujet. Mais ses repères s’étaient vus malmenés par la présence irrésistiblement plaisante de sa meilleure amie Eileen qui avait pris possession de sa vie, en s’y engouffrant sournoisement, déclenchant ainsi les affreux rouages d’une machine qui faisait marche pour lui, à défaut de pouvoir réfléchir convenablement. Sa ligne droite, il l’avait acheminée mais en y ajoutant des arrondis, des virages et autres subtilités navrantes qui émanaient tout simplement de la présence, cette fois-ci peu négligeable, d’une tiers personne à ses côtés. C’était sûrement de ça dont parlait son père lorsqu’il y réfléchissait. Il voyait sûrement un monde où les hommes comme eux, qui faisaient abstraction de tout et dénigraient chaque être de cette vie pour s’apporter une satisfaction personnelle incontestée, finiraient par s’écraser  au pied d’une nymphe dérobée aux délices d’un paradis délicieusement érotique. Roman ressassait les propos de son père et y voyait un sens imprenable, qu’il n’avait jamais abordé, qu’il avait toujours refoulé sans arriver à déterminer ce qu’il avait voulu dire ce jour là. Aujourd’hui il comprenait qu’il était en train de dériver sur des chemins escarpés, sous une tempête acide aux formes sulfureuses qui lui tendait la main pour l’embarquer au creux des ténèbres. Alors il se battait, pour continuer son ascension, ses rêves de grandeur et tout en même temps, garder précieusement à ses côtés, Eileen Rosenbach, qui lui demandait un temps incertain mais dont chaque seconde était vénérée à l’image de la grâce des dieux. Il n’avait pas l’envie de décevoir celui qui avait été un modèle pour lui toute sa vie, jusqu’à sa mort. Mais il savait dorénavant que son père n’avait pas su éviter non-plus le drame en enfourchant la magnifique colombe qui s’était posée précautionneusement sous son porche afin de l’attirer dans une houleuse relation dont il n’était sortit indemne. Ou du moins, son esprit. Car c’était ses enfants qui payaient aujourd’hui le prix, d’une demi-sœur accablante aux grands airs d’ange qui le rebutait. Dégouté par cet instinct de survie médiocre en présence de la seule femme qui comblait ses désirs, Roman arpentait sa vie plus à reculons aujourd’hui, qu’en enjambant les difficultés sans même un seul effort. Six mois que les évènements tournaient au vinaigre. Plus même. Mais c’était de longs mois qui le martyrisaient, égrenant sa peau comme un sable fin infectant ses pores. Que dire, que faire ? Si la réponse n’était pas faire demi-tour et détruire le poison obsessionnelle que la duchesse végassienne avait incorporé dans chaque saveur qu’il inhalait, alors il ne voyait rien. Car Roman travaillait d’arrache pied, passait ses semaines au téléphone, sur ses dossiers, profitant de chaque moment que lui offrait sa vie étudiante pour combattre le virus mortel qui se véhiculait le long de l’artère principal qui menait au cœur même de The Mating Mind. Mais il restait confiant. Cela faisait quatre ans qu’il travaillait pour gérer cette colossale entreprise et des années encore pour mettre son projet à exécution. L’abandon n’était qu’un précepte, une vague définition de la lâcheté qu’il expirerait de sa vie dès qu’elle essaierait d’y insuffler sa miséricorde. A bout de nerf, à bout de souffle, il avait redémarré son incroyable vie dans les hauts lieux de son bureau immense, au sommet d’une tour pourfendant les cieux. Son regard sombre pénétrait la surface lisse de l’immense vitre qui s’allongeait longuement, offrant le spectacle indomptable d’une vie proche de l’extase. Les tours d’acier et de verre se comptabilisaient sous ses sourcils froncés pendant que, le téléphone plaqué contre l’oreille, il reportait son attention sur les derniers articles et chiffres qui s’amassaient sur son bureau. L’œil vif porté sur la porte de son bureau suffit à exporter rapidement la surprise de l’arrivée d’Alexander, aux oubliettes. Pas pressé pour atteindre pour bureau, Roman esquissa une moue confondue pendant qu’il intimait rapidement l’idée qu’il avait de la visite et qu’il devait raccrocher. Il avait à peine eu le temps de plaquer le combiné contre le socle noir disposé devant lui que son meilleur ami happait le chaleureux sentiment qui s’imposait au fond de sa conscience, en ouvrant sa bouche pour lui déblatérer quelques remarques exécrablement déroutantes.  J’espère que c’est une blague de très mauvais goût Alexander. Enfoncé dans son imposant fauteuil, Roman portait une intention incurablement haïssable à l’homme qui imposait une réalité à laquelle il n’était visiblement pas prêt à se confronter. Nageant dans un brouillard des plus totales, il se redressait, assimilait les propos d’Alexander qui avaient fusé sans lui laisser le temps de le couper dans son discours pour qu’enfin, il incline un sourire mordant sur sa mine familière. Franchement c’est le cadet de mes soucis que t’aies décidé de reprendre ta vie étudiante ! Le ton commençait à hausser mais Roman gardait ce don à explorer toute les formes d’impassibilité qui pouvait orner son visage sombre. Tu n’as eu aucune autorisation pour te permettre un tel caprice. Tu aurais dû m’en parler ! Comme tu m’as si bien informé ces derniers mois de la situation ! Ca repartait Alexander ! Mais … Là, il se levait alors pour se diriger vers le bar et empoigner un verre pour se servir un fond de whisky qu’il n’allait même sûrement pas boire. L’habitude qui le tenaillait sans doute. Mais qu’est-ce qu’il t’a pris de prendre une décision aussi importante sans mon accord ?! Qu’il disait en se retournant brusquement, poignardant la confiance qu’il avait placée au creux des traits brillants de son ami. Ici, l’équipe est sur le coup, on est paré à redécoller, tous les magasines peuvent connaître de mauvaises passes et surtout en ce moment avec la crise du quatrième pouvoir ! Roman n’arrivait pas à assimiler l’information de l’Astoria qui bloquait un regard obstiné face à sa profonde incompréhension. Roman rougeoyait de colère car Alexander ne savait pas. Il ne savait pas à quel point c’était toute sa vie qui s’éparpillait face à ses yeux malgré de nouveaux projets en tête dont il gardait encore le secret. Il but alors une gorgée de son précieux sésame et s’appuya contre le meuble pour faire face, avec plus de stabilité, aux propos chocs de l’homme, arrivé de nulle part, tel un ouragan sur son chemin, modelé à sa convenance. Il sortait alors son I-phone et appelait directement un des hauts managers de la boîte. Mais comme il le pensait, il lui confirmait la décision d’Alexander. Mâchoire serrée, il reportait son attention sur l’homme. Tu ferais bien de rectifier ça Alexander. Qu’il disait plus calme cette fois-ci. Un long silence s’ensuivit, entrecoupée des cauchemars empoignant de Roman, qui agrippaient ses rêves de leur noirceur indomptable. Le regard dans le vague, il finissait par respirer, passant une main impérieuse dans sa chevelure impeccable. Prends un verre. J’ai pas l’intention d’encaisser cette nouvelle sans que tu m’accompagnes. Le monde à l’envers. Mais c’était ce qui différenciait Alexander de toute la troupe d’admirateurs du Da Russo. Il était son meilleur ami. Quoi qu’il lui en coûte malheureusement…




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