the great escape
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chase this light with me. ~ pv

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Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
prénom, pseudo : julia.
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MessageSujet: chase this light with me. ~ pv chase this light with me. ~ pv EmptyMar 1 Juil - 14:14

Spoiler:

“.I've seen the best of love, the best of hate, the best reward is earned, and I've paid for every single word I ever said. Confetti rainfall in a quiet streets. The beauty is in what you make it, so get up on your feet. Because tonight, the world turned in me. Because right now, I don't dare to breathe. Oh, babe, I know, it's alive and somewhere for us to find. Tonight, chase this light with me.”
... adriel n. eynsford-baxter, manon j. petrov-versier ...
juin 2015, remise des diplômes

Zachariah lui adressa un regard résolument malicieux, en harmonie parfaite avec cette éternelle moue espiègle qui trônait sur son visage lorsqu'il s'apprêtait à commettre un méfait. Et si Adriel avait appris à s'en méfier comme de la peste, il su aujourd'hui qu'il ne risquait pas de faire les frais des innombrables idées de Zachariah La Tour Dubois en terme de blagues idiotes et autres farces, puisque ce dernier l'avait convié à un événement particulier, dans un but particulier n'admettant aucune trace d'alcool. Toutefois, cela n' empêcha pas Adriel de scruter son verre d'un regard en biais et d'en jeter le contenu dans un pot de fleur, non loin de là. La cérémonie de remise des diplômes de la promotion 2015 semblait tirer sur la longueur et Adriel, adossé contre un arbre assez loin du podium pour ne pas être repéré, manqua de bailler une fois ou deux avant d'être captivé par l'objet ultime de ses plus profonds désirs. Manon Julia Petrov-Versier s'en alla recevoir son diplôme en littérature d'un pas léger, un sourire conquérant sur la bouche et le port altier. Et Adriel Noa Eynsford-Baxter se délecta de ce spectacle de façon distante, non sans concéder à la scène un sourire aussi splendide que rare. Manon, elle, souriait comme il ne l'avait plus vu sourire depuis trop longtemps à son goût, même s'il trouva sa façon de sourire changée, sans savoir en quoi. Il se plaisait à croire que quelque chose s'était brisé en elle et qu'elle ne sourirait à nouveau, de la façon dont il aimait la voir sourire, que lorsqu'il saurait à nouveau la captiver. Et là se trouva la tâche qui lui incombait en ce jour. Au cours des dernières semaines, Constance avait encore grimpé quelques étages dans son estime, de par la démesure de ses ambitions, mais surtout par sa faculté à ne jamais, jamais, jamais transiger lorsqu'il s'agissait de sa meilleure amie. Des semaines qu'elle bassinait Adriel, à le ronger mentalement pour qu'il accepte enfin la grande vérité de sa vie– et que cette monstrueuse connasse puisse l'utiliser à son avantage principalement. Manon habitait la vision idéale qu'il se faisait de son futur et en était même l'actrice principale. Manon lui manquait atrocement et il n'avait que son prénom à la bouche. L'accepter était une chose. L'avouer une autre. Et s'il n'en parlait pas, et chassait ce manque lancinant en se donnant corps et âmes dans son nouveau travail, qui le passionnait tout autant qu'une belle femme pour dire, le manque était toujours là. Bien présent. Pesant sur ses épaules, son esprit et son cœur de glace du matin au soir, plus encore depuis que Constance infiltrait insidieusement dans son esprit l'idée qu'il puisse venir chercher lui-même Manon et la convaincre de s'installer à New York plutôt qu'à paris. Aux dernières nouvelles, Constance à elle seule ne faisait plus le poids pour persuader une Manon qui voulait s'exiler en capitale française. Pourquoi faire ? Se balader sur les mêmes pavés parisiens qu'ils avaient maintes fois foulés ensemble ? Passer dans leur ancienne rue, celle où ils avaient longtemps habité ? Aller dans ce café où ils s'étaient rencontré ? Ah, Adriel, tout n'a pas un rapport direct avec toi. S'il s'était obstiné à répondre à Constance qu'il n'aurait aucun poids dans la décision de Manon de partir ou non à Paris plutôt qu'à New York, la doyenne des Iotas prétendait le contraire avec panache et le fait qu'il n'y ait pas de meilleur jugement que celui d'une meilleure amie ( après tout, Zachariah le connaissait comme le fond de sa poche lui-même ) eut raison de son opinion. Qu'avait-il à perdre finalement ? Il pensait Manon perdue depuis longtemps, de toute façon. Seulement, en la regardant dévaler les marches du podium, son diplôme en main, deux certitudes vinrent le frapper. La première : Il ne supporterait pas de la perdre encore un peu plus. La seconde : Le fait qu'elle soit encore plus jolie qu'avant ne lui rendrait pas le deuil de leur relation plus facile si elle décidait de partir pour Paris sans prendre son invitation en compte. Adriel, c'est aujourd'hui ou jamais, s'encouragea-t-il, avant de rejoindre Zachariah parti congratuler sa sœur, elle aussi diplômée. Sorti de l'ombre, c'est sans surprise qu'une multitude de regards vinrent apprécier l'homme qu'était devenu Adriel durant son année à New York. Si New York s'avérait être un terrain de jeu particulièrement attrayant, l'Université de Berkeley frôlait le ridicule tant elle regorgeait de jeunes femmes sexuellement libérées – et donc inintéressantes au possible pour lui. Armé de son sempiternel air suffisant, c'est sans accorder une quelconque attention à cette foule envieuse qu'il emboîta le pas à Zachariah, les mains dans les poches. Félicitations Manon, Félicitations Constance. Augusto n'est pas loin et veille au grain, tous le monde se congratule et Adriel, Adriel. Adriel couva Manon d'un regard perçant, concentré au maximum pour n'afficher aucune émotion particulière si ce n'est son arrogance innée. Belle à couper le souffle, tant et si bien qu'il eut une absence de quelques micro secondes, avant de se reprendre. « .Mademoiselle La Tour Dubois. » salua-t-il cérémonieusement. Constance, le bras enroulé autour de celui de son cadet, se contenta de lui adresser une faible révérence et d'adresser au passage un regard complice à son jeune frère. Et étonnamment, Zachariah se laissa aller à la simplicité d'un sourire en guise de réponse. Un sourire conquérant, animé de malice, traduisant sa ferme intention de moquer ces retrouvailles bien particulière de loin, en compagnie de sa sœur avec qui il commençait à peine à se trouver une complicité inespérée. Toutefois son attention se déposa à nouveau sur une Manon qui le toisait dans son ensemble, et silencieuse par-dessus le marché. Forcément, étant toujours impeccablement parfait, quitte à en être énervant, il n'y avait rien à dire. Il remarqua bien évidemment qu'elle tentait de contrôler cette maladie lancinante qu'était son hystérie et se contrôlait plus encore pour ne pas lui sauter au visage et lui arracher les yeux. Ce qui, tout naturellement, l'incita à en rire intérieurement et à traduire ce même rire par un rictus suffisant qu'il n'accorda qu'à elle. Placide et d'une inégalable arrogance, Adriel. Si sa coupe de cheveux avait changé, et la rendait toute aussi jolie que par le passé, ses habitudes n'avaient elles pas évoluées d'un iota. Il la détailla d'un regard délecté un instant, et s'apprêta à dire un mot avant de sentir le coup arriver. Faut croire que depuis qu'elle y a goûté, Manon ne saurait se passer du contact de sa main sur sa joue. Elle eut à peine le temps de lever la main et de lui donner de l'élan qu'il s'en empara sans préavis, et avec fermeté, et profita de sa force pour encore resserrer son étreinte autour de son poignet et l'attirer fougueusement contre lui. Son nez flirta avec le sien, tout comme il eut le loisir d'apprécier la proximité entre ses lèvres et les siennes, un sourire suffisant affiché. « .Bonjour à toi aussi. » murmura-t-il, à la fois charmant et énervant, comme il savait si bien le faire. Si petite et pourtant si violente. C'est à se demander ce qui avait bien pu la rendre aussi amère. « .Tu vois Manon, j'ai depuis développé un certain talent pour contrer ce genre d'attaque. » commenta-t-il, sans se délester de leur proximité. L'affront d'une gifle lui avait suffit à jurer que la seule serait la dernière, et que ce soit elle ou une autre, personne n'avait le droit de le toucher de cette façon. Et clairement, mon trésor, tu ne fais pas le poids, manqua-t-il d'ajouter. Il se décida enfin à la relâcher, après avoir longuement contempler la perfection de ses traits fins. « .Félicitations pour ton diplôme. » Il était temps, manqua-t-il d'ajouter, puisque après tout ils avaient le même âge et que mademoiselle se payait le luxe d'avoir fait une année de plus. Redoubler ? L'un des nombreux synonymes du mot déshonneur dans son vocabulaire. Toutefois, il ne pouvait qu'être fier d'elle, allez savoir pourquoi. Il faut croire que l'amour annihile la consternation chez Adriel Eynsford-Baxter et fort heureusement pour lui, il n'en aime qu'une seule.  Ainsi, il préféra ponctuer l'entretient en toute galanterie, comptant sur son inénarrable charme pour tirer au moins quelques mots dénués de toute acidité de la bouche de Manon. « .Allons, fais un sourire. C'est ta journée, et ma présence ne doit en rien l’entacher. » l'accosta-t-il avec ironie, et une délicieuse voix suave, saturée d'un charme qu'on ne saurait ignorer. And Baby, something in your smile speaks to me. Something of your charm clings to me. Something of your warmth stayed in my heart and made me a part of you for just a little while. So think of me as something in your smile

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MessageSujet: Re: chase this light with me. ~ pv chase this light with me. ~ pv EmptyVen 11 Juil - 23:46



My first love was everything all at once. The kind you never fall back from, never try to, never want to. A love so big, so strong, it never dies, never fades, never loses its electricity. The kind of love you fight for. The kind of boy you fight for.
(adriel eynsford-baxter & manon petrov-versier)

«.Libéréeeeeeeeee, délivréeeeeeeeee, désormais plus rien ne m’arrête.» qu’elle s’amuse à chantonner à Constance de sa voix de crécelle en descendant gracieusement ( mais avec sa dégaine de connasse ) l’estrade, son précieux diplôme à la main. Enfin. Adieu Berkeley, bonjour la vie, la grande vie. Certains daignent même se retourner, complètement offusqués d’entendre Manon Petrov-Versier pousser la chansonnette ici, devant la plèbe de Berkeley. Et alors, elle avait toujours rêvé de pouvoir chanter cette chanson et c’était son moment choisi, son moment opportun. Ses yeux rencontrent le ciel, ahhh ce qu’ils peuvent être coincés ces  petits paysans. Qui parle ?!  «.Je veux une photo avec toi et Augusto. Même plusieurs, comme ça tu pourras en mettre une sur ton bureau à New-York.» qu’elle exige en attendant aucune réponse de la part de ses deux acolytes. Manon et ses photos. Manon et ses photos avec Augusto et Constance. Manon et sa manie de vouloir que les photos atterrissent sur un bureau ou sur une table de chevet.  Elle fait signe de la main au photographe (qu’elle a personnellement choisi et payé afin de la suivre toute la journée) et ignore les lamentations d’Augusto et les regards noirs de Constance.  New-York. Elle avait prononcé le mot interdit sans même s’en rendre compte. Le seul et unique sujet tabou entre elles. New-York était à Constance ce que Voldemort était à Harry Potter. Cette destination, c’est ce qu’elles avaient toujours prévu depuis leur entrée à Berkeley : finir leurs études et emménager ensemble à New-York afin de commencer cette nouvelle vie à deux. C’est tellement plus sécurisant d’avoir sa meilleure amie à ses côtés, même pour Mesdames les Connasses. Un pacte scellé depuis des années et une Petrov-Versier qui venait d’en décider autrement. La grosse pomme ne l’intéressait plus et d’ailleurs, elle ne sait même pas ce qui l’intéresse vraiment la Manon. Si Constance avait trouvé sa voie, c’en était loin d’être le cas pour la française. A quoi bon partir en stage dans l’une des plus grandes maisons d’édition de New-York ? Désormais, à rien. «.Donne moi une seule bonne raison de venir à New-York, LA raison?!.» qu’elle demande en haussant les épaules sachant pertinemment que Constance n’a aucune bonne raison à lui fournir. Et d’un coup, un sourire à la fois satisfait et purement diabolique vient s’installer sur les lèvres rosées de la La Tour Dubois. «.Là voilà ta raison.» Et là, un peu plus loin et sorti de l’ombre, apparait le seul et l’unique : Prince Charming abordant – comme à son habitude- ses airs de grand seigneur fidèlement accompagné par son légendaire charisme qui remettait tout en question. Tout. Si elle ne l’était pas déjà, elle aurait pu tomber amoureuse de lui à cet instant précis.  «.Tu l’as fait exprès Constance !.» qu’elle grogne à demi-mots entre ses dents. Elle le contemple, se perd dans ses pensées et le regarde arriver vers elles, il est encore plus beau ce connard.  Moins la distance les sépare, plus elle aperçoit les traits fins de son visage et sa petite barbe.. oh sa petite barbe. Et son mur de glace vient de se briser juste par sa simple présence et elle ressent ce manque qu’elle a tant cherché à masquer depuis une année entière, fierté oblige. Si elle n’était pas Manon Petrov-Versier, elle courait vers lui et se jetterait littéralement dans ses bras mais l’histoire veut que Manon ne fait pas ce genre de chose (du moins, pas en public) et que la présence de prince Adriel en ces lieux n’a rien avoir avec elle. Elle vient de comprendre, de tilter, de réaliser que c’était le grand jour pour lui … et pour Eden. Promesse tenue, il était venu chercher Kim Kardashian des bacs à sable. C’est le chaos complet dans sa tête et ses espoirs d’une quelconque réconciliation partent en fumée. Si bien que ses poussées de violence refont surface, l’Eynsford-Baxter n’a même pas le temps d’ouvrir sa gueule d’ange que Manon s’apprête déjà à marquer sa joue. En vain. Elle ferme ses yeux pour essayer de contenir son hystérie et le retour de ses poussées de violence. L’effet Adriel Eynsford-Baxter sur Manon Petrov-Versier. Il transpirait la beauté et ça l’énervait, son espèce de sourire en coin sarcastique la rendait folle et le fait qu’il soit là pour une promesse absurde lui donnait des envies de meurtre. Elle ne désire aucun contact visuel avec lui alors elle prie intérieurement pour qu’un  tsunami s’abatte sur eux. Adriel vs la grosse vague ? Easy. Elle pousse un grognement lorsqu’il lui attrape fermement son bras et elle plante ses prunelles noires de rage dans les siennes. Deuxième contact visuel et premier contact physique. Il est près, trop près. C’est la fin.  Elle perd – légèrement- de sa splendeur lorsqu’elle hume l’odeur de son parfum et que son divin visage effleure sa barbe. Oh seigneur. Elle crève d’envie  d’aller à l’encontre de ses principes, de dire merde à sa fierté et de goûter au fruit défendu, à son Adriel. Sa voix, ohh sa voix, la ramène immédiatement à la réalité et elle fronce les sourcils en remarquant l’absence de Zachariah et de Constance. Traitresse. Bonjour à toi aussi, qu’il ose lui dire avec son ton des plus énervants. Elle va t’en foutre des bonjours la Manon. Elle ne lui répond même pas et se contente de le toiser avec mépris, de lui rendre en un regard ce qu’elle a supporté durant ces deux dernières années. Exaspérée et je je-m’en-foutiste sur les bords, elle lève les yeux vers le ciel lorsque Charming fait allusion à ses attaques. L’idée de l’applaudir lui traverse l’esprit, en souvenir de « l’otarie », mais sa mauvaise humeur prend le devant sur son humour. Wait, felicitaquoi ? «.Merci, mais cette conversation a pris fin lorsque j’ai essayé de réitérer mon geste passé.» qu’elle lui claque comme ça, accompagnant sa supplique d’un sourire à la fois ironique et satisfait. Mais comme rien n’arrête Prince Adriel dans sa lancée, il a fallu qu’il manie l’art de l’ironie à son tour. Sourire ? SOURIRE ? Passer une bonne journée alors qu’elle sait qu’il s’en ira avec la mauvaise princesse ? Conneries. Foutaises. Respire et retiens tes poussées de violence Manon. «.Très bien. Est-ce que tu peux arrêter ton petit manège Adriel, et me dire clairement ce que tu fais ici ?.» Soupir, elle fait mine d’être profondément ennuyée par sa simple présence. Elle accentue le mot « ici », elle ne veut pas savoir ce qu’il fabrique à Berkeley (elle le sait déjà) mais pourquoi est-il venu la voir ?  «.Oh laisse-moi deviner..» Et la machine Manon l’hystérique est mise en route …. «.Grand seigneur est-il venu me dire aurevoir ?.» qu’elle lance dans un sarcasme, Zachariah a du lui annoncer qu’elle retournait vivre à Paris,  sans ne jamais détacher son regard du sien. Ohh ses yeux. «.J’apprécie le geste mais ce n’était pas nécessaire. Nous nous sommes déjà fait nos adieux il y a plus d’un an et nous savons tous les deux à quel point tu n’es absolument pas doué dans ce domaine Adriel.» Elle prend son air sérieux et essaye de décrypter les expressions du visage impassible de l’Eynsford-Baxter. Tu te rappelles quand tu l’as larguée par téléphone ? En lui laissant un simple message sur son répondeur, Adriel ?  «.A moins que tu ne sois venu me narguer une dernière fois … désireux de me balancer ô ton bonheur complet à la figure ? Subtile vengeance par rapport à notre dernière rencontre, je le conçois.» Elle acquiesce de la tête ses propos et lui fait comprendre que si tel est le cas, elle serait prête à le découper en petits morceaux et de lancer ses restes aux requins. L’amour. Heureusement qu’elle aime qu’une seule personne de la sorte, la Manon. «.Car après tout, c’est pour ça que tu es revenu à San Francisco n’est-ce pas ?.» LA question à 150 milles dollars. «.Pour venir chercher ta grognasse leader price ?!.» Envolée la politesse, aurevoir la bonne éducation, lorsqu’il s’agit d’Eden, Manon pourrait passer des heures à jurer (chose qu’elle ne fait jamais). Son regard, jusque là mi-sérieux mi-sarcastique, se transforme en un regard profondément mauvais. Même maléfique en aurait eu des frissons … Au fait Adriel, t'aimes bien sa frange à la Manon ?
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Adriel Eynsford-Baxter
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: chase this light with me. ~ pv chase this light with me. ~ pv EmptyMar 22 Juil - 14:23

“.See there’s this place in me where your fingerprints still rest, your kisses still linger, and your whispers softly echo. It’s the place where a part of you will forever be a part of me.”
... adriel n. eynsford-baxter & manon j. petrov-versier ...

La seule réaction logique, et typiquement '' Adriel '' face au regard noir de sa Manon fut d'accentuer cette moue moqueuse qu'il arborait à présent fièrement. S'il y en avait encore qui puissent être impressionné par ce regard-là, Adriel en revanche ne l'avait que trop vu pour pouvoir même ciller. C'est presque s'il ne se nourrissait pas de l'aigreur qu'éprouvait Manon à son égard, s'il ne s'en délectait pas avec un certain bonheur non dissimulé. Après tout, une haine aussi fiévreuse, de la part de Manon Petrov-Versier, ne pouvait être qu'une déclaration d'amour masquée,et parfaitement paradoxale. Satisfait de susciter une telle protestation ( évidemment il n'était pas assez bête pour même espérer qu'elle puisse être un minimum mignonne avec lui, sinon elle en aurait perdu de son charme, indéniablement et lui aurait boudé son amour pour elle au point de le déléguer au second plan ), il se contenta de la toiser avec autant d'affection que de dédain. « .Ce pourquoi tu es toujours là, en train de parler. Ton implacable logique m'épatera toujours autant. » commenta-t-il simplement, accompagnant tranquillement sa supplique d'un haussement d'épaules nonchalant tout en sachant pertinemment que si elle avait vraiment voulu mettre un terme à la conversation comme elle le prétendait, elle se serait contentée de se délester vivement de son emprise sur son poignet et l'aurait gratifié d'une ignorance parfaite en se détournant, et en filant dans la direction opposée à la sienne. La cicatrice était encore là, fraîche, et le temps n'avait de toute évidence pas fait son œuvre. Adriel s'y était accoutumé, comme on s'habitue à tout dans la vie. Seulement, l'avoir aussi proche de lui et pourtant si loin de sa portée l'obligea à se soumettre à nouveau à ses sentiments pour elle. « .Te dire au revoir ?. » questionna-t-il, assez bon comédien pour être crédible dans le rôle de l'ex surpris, le tout affublé d'une moue moqueuse. Comme si la simple hypothèse d'un jour lui dire au revoir s'avérait être assez idiote pour être risible. Dire au revoir ? Pourquoi faire ? Pour aller où ? Retourner à son quotidien New Yorkais fascinant et pourtant vide de sens ? Pour qu'elle puisse retourner écumer les rues de Paris et s'emmerder ferme loin de lui ? La vie, il en était persuadé, leur réservait bien plus qu'un futur fade construit sur leurs ego respectifs. Si Manon, comme à son habitude, déblatérait bien plus qu'il ne le fallait et se perdait dans des sarcasmes qu'il n'écouta qu'à moitié, elle arriva néanmoins à le faire tiquer sur le mot '' adieu ''. Comment ça ils s'étaient fait leurs adieux l'année passée ? Son cœur fit un loupé et sans qu'il puisse se contenir, il serra les poings dans les poches de son pantalon. Des adieux. Alors quoi, c'est tout ? Se bornant à penser qu'elle se persuadait de ce qu'elle avançait et qu'elle-même n'y croyait pas trois secondes, et surtout qu'il n'était pas seul à croire qu'il y avait davantage à leur histoire, que tout n'était ça n'était pas vain, que ce qui se trouvait dans le passé n'était que le début. Connasse. Capable de lui faire perdre ses moyens. Il la contempla un instant d'un air presque mauvais, plus atteint qu'il ne voulait bien l'admettre, encore moins montrer. « .Tu es bien bavarde pour quelqu'un qui ne veut pas parler. » trancha-t-il, tout en arrogance. « .Tu n'as rien à apprécier, je ne suis pas venu te dire au revoir. » grogna-t-il, retrouvant tout de même de sa contenance en fin de supplique. Sa grognasse leader price ? Ah, la cruelle ironie. Si seulement elle savait. « .J'aime beaucoup la façon dont tu tournes ta phrase, puisque la grognasse leader price en question s'avère être toi. » lâcha-t-il, y laissant même un faible ricanement. « .C'est toi que je suis venu chercher. » confia-t-il présomptueusement, et pourtant le plus naturellement possible. Boum. Le tout avec Manon, c'est de la surprendre. Qu'elle croit à ses mots ou non, les faits étaient là et le sérieux qu'Adriel afficha à présent ne fit que mettre plus d’aplomb dans ses mots. Non, il ne plaisantait pas. Plus. « .N'est-ce pas évident ? . » Pour lui en tout cas, ça l'était. Eden était dans le coin, pourtant il n'avait pas pensé une seule seconde à elle. La page était tournée, le chapitre s'était achevé, la chute de l'histoire c'était produite, le livre pourrissait dans un coin dans un coin de son esprit. Qu'il puisse la croiser entre deux arbres, dans les jardins de Berkeley n'arriva pas à l'ébranler. Eden n'avait plus aucun effet sur lui. « .Allons Man', sinon tu penses bien que je n'aurai pas perdu mon temps à discuter avec toi. » expliqua-t-il, le ton suave. Puis sans qu'il ne s'y attende, son regard flirta avec celui d'Eden qui, elle aussi diplômée en ce jour, s'arrêta sur le duo en pleine discussion. Adriel se contenta de la toiser d'une œillade en biais, gavé d'indifférence et s'appliqua à ne dévier son regard qu'une fois qu'elle l'aurait fait, par fierté mal placée. Sa relation avec elle, aussi belle fut-elle à l'époque, ne faisait que pâle figure à côté de sa relation avec Manon et n'avait à présent plus aucune valeur à ses yeux. « .Eden c'est du passé, j'ai changé de vie et d'ambitions depuis. Et l'une d'entre elle c'est d'arrêter enfin les bêtises d'adolescent. Il faut un temps pour tout et celui de me ranger est venu. » Même s'il s'était longtemps fourvoyé en pensant que sa vie serait faite de femmes, de libertinage cadré et propre, Adriel, comme tout homme fraîchement entré dans la vie active, sentait les changements et les nouveaux objectifs peser sur lui. « .Et pour ça j'ai besoin de toi, vois-tu. » acheva-t-il, un sourire suffisant sur la bouche, convaincu de ce qu'il avançait. Qu'elle y adhère dès maintenant ou plus tard n'était qu'un détail. L'important restait qu'elle y adhère et ça prendrait que ça que prendrait. Adriel demeurait un homme patient et on ne peut plus déterminé. Et si au pire, elle lui avait bien fait ses adieux définitifs comme elle le prétendait… il improviserait. Pourquoi faire cavalier seul, chacun sa route, chacun son chemin, lorsqu'ils pouvaient être fantastiques, passionnants à en perdre pied à deux  « .Que  ça te plaise ou non, c'est comme ça. » L'ombre d'un sourire satisfait apparut sur ses lèvres l'espace de quelques secondes et son regard ne manqua pas de flirter discrètement  avec ses traits fins. Connard arrogant. N'oublions jamais qu'Adriel Eynsford-Baxter obtient toujours ce qu'il désire. Et le désir brûlant qu'il éprouvait pour Manon ne connaissait aucune limite, tant et si bien que de la contempler là, comme ça maintenant, il n'arriva pas à s'imaginer qu'elle puisse refuser et s'en aller en France à nouveau. Pourquoi faire aller en France ? Rien ne pouvait être plus alléchant que l'offre qu'il lui proposait, naturellement. Seulement le fait qu'elle soit une pure emmerdeuse diplômée d'état, capable de lui dire non pour le seul plaisir de lui refuser quelque chose, à lui, à qui on ne refuse rien, l'incita à croire qu'elle trouverait bien une raison valable pour s'en aller. « .Qu'il y a-t-il de si intéressant à Paris, franchement ? A part quelques souvenirs qui prennent la poussière au fond d'un placard, la nostalgie d'un temps révolu, et les deux calamités canines de ta mère ?. » Gucci et Burberry. Chanel et Louboutin ? Ou bien Dolce & Gabbana ? Qu'importe. Une certitude : Elle ne pouvait pas retourner à Paris. Pas sans lui. Et lui ne comptait pas retourner en France. La France, l'adolescence. Leur vie était ici, Manon se fourvoyait en pensant le contraire. Ou même en pensant qu'elle aurait quoi que ce soit à faire d'autre sans lui. Égocentrique ? Amoureux, surtout.


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MessageSujet: Re: chase this light with me. ~ pv chase this light with me. ~ pv EmptyMer 17 Sep - 22:02


She's a pain in the ass, but she's my pain in the ass. I love her.
(adriel eynsford-baxter & manon petrov-versier)

La cérémonie des diplômes prenait des allures d’une immense farce orchestrée par les mains de maître d’une certaine Constance La Tour Dubois. Manon n’était pas dupe et ce revirement de situation s’appelant Adriel Eynsford-Baxter ne pouvait venir que de sa meilleure amie. Elle avait appris (difficilement pour elle mais facilement pour le reste du monde, question de fierté) à vivre sans lui et à se faire une raison, non Manon ton premier (et seul) amour ne sera peut-être pas le dernier. Romantique refoulée – que lorsqu’il s’agit d’Adriel – elle se plaisait à croire qu’il était le seul, l’unique et , que l’amour n’était pas pour elle s’il ne s’appelait pas Adriel Eynsford-Baxter. Elle aurait pu avoir le monde à ses pieds, la Manon, mais aucun n’en valait la peine et personne ne pouvait rivaliser avec leur histoire. Personne. Elle se perd dans son hystérie, dans ses sarcasmes et sa simple présence à ses côtés est en totale contradiction avec ses dires. Manon veut mettre fin à la discussion mais Manon prend soin de déblatérer un monologue à son image. Maudis Adriel, stupide bouche qui écoute son cœur au lieu d’écouter sa tête. Elle se contente de lever les yeux vers le ciel lorsque monsieur Adriel commente son « implacable logique » - pour reprendre ses mots- ainsi que sa façon d’alimenter la conversation pour quelqu’un qui ne veut pas parler. Inutile de mentir, inutile de se couvrir de ridicule. Il n’y a pas d’ignorance qui tienne quand c’est l’Eynsford-Baxter. Un sourire à la fois profondément mauvais et satisfait s’affiche sur ses lèvres rosées lorsque grand seigneur se met à grogner, tou-ché.  Elle sait pertinemment qu’elle a réussi à déstabiliser monsieur «  je suis plus calme que maître yoga » et sourit quant au fait de détenir encore ce pouvoir sur lui. Cendrillon semblait bien trop nunuche et fade pour énerver prince charming et la mauvaise copie ( eden, si tu nous entends ) perdait de sa splendeur (déjà quasi inexistante) lorsqu’elle se trouvait à ses côtés. Elle arque un sourcil et tombe des nues lorsqu’il lui annonce fièrement qu’il n’est pas venu lui dire aurevoir. Son visage reste de marbre, avec Adriel elle peut s’attendre à tout, alors qu’elle à l’impression que son estomac s’est métamorphosé en bouilloire. Crache-le morceau Eynford. Et là, c’est le drame. L’ascenseur émotionnel. Le feu d’artifice.  L’apothéose.  Du « c’est toi la grognasse leader price », elle passe au « c’est toi que je suis venu chercher ». Du froid au le chaud. De la haine à l’amour. Elle fait un pas en arrière, désireuse de prendre de la distance autant sur le plan physique mais surtout parce qu’elle a besoin de réfléchir. « Je suis venu te chercher », ces paroles résonnent en boucle dans sa tête et la surprise peut se lire sur son visage. Le connard, le beau connard, il venait de réussir son coup. «.Non, ce n’est pas évident. La seule évidence ici, c’est que je ne sois pas une grognasse leader price, merci bien.» qu’elle tranche sur un ton qu’elle essaye mauvais et froid afin de retrouver la face. Non, ce n’est pas évident, rien de tout ça ne l’est. Elle avait passé une année à se convaincre que leur histoire était vouée à l’échec, que SON Adriel viendrait chercher la mauvaise princesse le jour de la cérémonie des diplômes et le voilà, toujours plein de surprises celui-là, devant elle à lui conter le contraire. «.Discuter en ma compagnie n’est jamais une perte de temps Adriel.» qu’elle le reprend avec son air de divine petite pétasse supérieure. Très peu sont les chanceux (ou les suicidaires) à avoir eu l’honneur d’entamer une conversation avec Manon Petrov-Versier. C’est bien connu, princesse Manon n’adresse la parole qu’aux siens et donc, son cercle d’amis se réduit à Constance et Augusto.  Manon, c’est une véritable handicapée des sentiments et elle fait tout à l’envers. Au lieu de voir le bon côté des choses (autrement dit, retomber immédiatement sous le charme de l'Adriel suite à ses dires), elle préfère retourner la situation. C’est tellement plus facile d’être désagréable plutôt qu’amoureuse, c’est tellement plus … Manon. Et là, elle surprend le regard d’Adriel sur une certaine Eden et l’envie de lui faire manger sa toge ( à lui et à elle ) la ronge intérieurement. Il se fout de sa gueule ? Il lui dit que c’est ELLE qu’il est venu chercher mais monsieur se permet une énième trahison. Manon, elle ne rigole pas avec ça. En fait, Manon elle ne rigole pas tout court. «.Profite-en bien parce que c’est la dernière fois que tu poses les yeux sur elle.» Elle est sérieuse et il le sait. Qu’ils finissent ensemble ou non, il était hors de question qu’Eden et Adriel aient un avenir quelconque à deux, croix de bois croix de fer, si elle ment elle ira au paradis. Et comme si il n’avait pas assez joué avec son cœur et ses émotions, le voilà reparti dans son feu d’artifice. Adriel, c’est le maître, l’artificier du roi. En l’espace de quelques secondes, il venait de lui dire tout ce qu’elle rêvait d’entendre depuis des années. Il désirait se ranger. Avec elle. Adieu Eden. «.Tais-toi. S’il te plait, tais-toi.» qu’elle lui ordonne vainement posant ses deux mains manucurées sur ses oreilles. Il joue avec sa tête, lui raconte monts et merveilles et elle n’était absolument pas préparée à ça. Il était censé partir avec une autre et le voilà à se déclarer. L’effet d’une bombe, le moment où malgré toute sa fierté mal placée, Manon ne s’imagine même plus le détester et ne voit en la capitaine française qu’un lointain souvenir. «.Est-ce que Constance a quelque chose contre toi ? Ou te fait chanter ?.» qu’elle se permet de demander au cas ou, l’air de rien parce qu’elle connait suffisamment le spécimen pour savoir que la La Tour Dubois serait prête à tout pour que Manon s’envole, elle aussi, vers la Grande Pomme. Question pour laquelle, elle n’a pas envie de réponse. Vérité ou non, elle s’en contre fiche, adrielllll il est amoureux d’elle et pas d’une autre nananana.   «.Tu auras ma peau Adriel Eynsford-Baxter.» elle accompagne sa réplique par un léger sourire en coin, ce qu’elle est niaise, ce qu’elle ne se reconnait pas et seigneur ce qu’elle a terriblement envie de l’embrasser.  «.Tu sais ce que je ferais si je n’étais pas Manon Petrov-Versier ?.» en clair, si je n’étais pas aussi fière, aussi digne, aussi .. tout ce qui fait qu’elle soit Manon.  «.J’irais …» et là, elle réalise. Elle réalise que c’est la dernière fois que ses louboutins foulent le parterre de Berkeley et qu’elle « côtoie » le bas peuple. Elle n’a rien à perdre et rien à leur prouver, tous connaissaient sa grandeur et sa façon d’être la plus grande drama queen hystérique que l’université ait connue. Manon Petrov-Versier n’en a pas fini, il lui reste encore quelques minutes pour faire son show. Le dernier mais certainement le plus attendu. Elle attrape la main d’Adriel, affichant un sourire espiègle. Autrement dit, je me prépare à faire une connerie et tu vas m’y accompagner. Manon et Adriel pour le meilleur et surtout … pour le pire. Ils frôlent gracieusement la foule sans pour autant toucher une quelconque personne, plus ils se rapprochent du podium et plus les regards se tournent, évidemment, vers eux. Eux, deux grandes figures emblématiques de Berkeley. Elle s’arrête brusquement et lâche délicatement la main de son cher et tendre. Elle lui offre sa petite moue qui signifie «  tu ne vas pas être content mais pardonne-moi quand même » et lui murmure un « ne me tue pas », avant de monter sur scène et de voler la vedette au doyen. Le micro dans ses mains, c’est l’instant, le moment.  «.Bonjour à tous et non je ne suis pas désolée d’interrompre la remise des diplômes. Il y a beaucoup plus important dans la vie.» oui, comme par exemple, Adriel qui la préfère elle au monde entier. Normal. Égoïste «.Dois-je vous rappeler qui est Adriel Eynsford-Baxter ? Evidemment que non.» elle lève les yeux vers le ciel, exaspérée de constater que leurs souvenirs de prince charming soient encore aussi présents. Elle entend même des gloussements mais préfère les ignorer. Adriel il ne vous aime pas, bande de pas belles. «.Et bien à toutes celles et ceux qui s’étaient imaginés un futur ou même une nuit en sa compagnie, continuez d’y croire pendant que je vis pleinement votre rêve.» ça c’est fait. «.Comme si quelqu’un avait osé en douter un jour, J’AI gagné. C’est LE mien. Trinquons à vos vies de misérables, adios les bitchachos.» Elle accentue ses paroles en prenant la pose, levant le bras telle une star qui a remporté l’oscar des oscars. Et puis elle s’en va comme une reine privant sa cour de la suite des aventures Maniel. «.Ca va, je sais …. » qu’elle souffle dans un soupir à Adriel avant même qu’il ne daigne ouvrir la bouche. Oui, elle sait que tu n’aimes pas quand elle fait ça, quand elle se/vous donne en spectacle. Preuve de sa bonne foi et désireuse de lui prouver qu’il n’était pas juste un objet de convoitise à ses yeux, elle enroule ses bras autour de son cou et sourit bêtement quant à leur rapprochement. Il est tellement beau, il est son trois mètres au dessus du ciel, elle en était certaine.  «.Il était temps.»  qu’elle lui souffle dans un murmure, ses lèvres flirtant avec les siennes sans pour autant faire le premier pas. Il était temps de t’en rendre compte Adriel, Manon elle sait que tu es l’unique depuis ce fameux anniversaire. Depuis ce fameux « je suis belle.» «.Mais … je ne sais toujours pas si j’ai l’envie de partir avec toi à New-York…» connasse.com


500 eme message pour 500 ans de retard :plop: :plop:
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Adriel Eynsford-Baxter
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: chase this light with me. ~ pv chase this light with me. ~ pv EmptyVen 3 Oct - 0:34

“Do you remember when we didn't care ? We were just two kids that took the moment when it was there. Yeah, I remember when we stole the night. We'd lie awake but dreaming 'til the sun would wash the sky. Just as soon as I see you didn't I tell you as deep as I need you ? What can I do ? Say it's true or everything that matters breaks in two. I'll never ask for anyone but you. Talk to me, I'm throwing myself in front of you. This could be the last mistake  I would ever wanna do. Yeah all I ever do is give it's time you see my point of view. I'll never ask for anyone but you, but I know what you want is to figure it out and God knows I do too.”

 
“I don't mind spending every day
Out on your corner in the pourin' rain
Look for the girl with the broken smile
Ask her if she wants to stay a while ”


manon j. petrov-versier and adriel n. eynsford-baxter, graduation 2015 ≈ Et après des années, il y était enfin. Les pieds dans le plat, en plein dedans. Lui qui décrochait tout sans le moindre effort, à connaître le succès. Lui qui avait pour habitude de cueillir les femmes quand ça lui plaisait et où ça lui plaisait, se retrouvait à livrer ses ambitions sentimentales à la personne au cœur le plus fermé au monde, qui dans un concours de circonstances phénoménal, ne faisait qu'un avec la personne qu'il désirait à tout prix. Évidemment, de tout ce qu'il venait de dire, Manon ne releva que les fioritures. Les petites réflexions mesquines et chargées d'arrogance typique de lui, et le reste passait à la trappe alors que là résidait justement les éléments importants. Il venait pour elle, ne voyait pas sa vie continuer sans elle à ses côtés et refusait catégoriquement de lui dire au revoir, et l'idée qu'elle puisse lui échapper pour des idioties à la française. Et tout ce qu'elle entendait, au milieu de ce flot de vérités sincères et au combien difficile à réciter sans y laisser sa précieuse fierté, se résumait à leader price et perte de temps. Long soupir d'exaspération mêlé de désespoir coupé par une dose de contrariété. Allons Adriel, Manon reste Manon et c'est bien pour ça que tu l'adores, s'intima-t-il. « .Mais de rien. » se contenta-t-il de répliquer tout naturellement, en haussant les épaules afin d'ajouter un peu plus de nonchalance à sa maxime. Ajouté à cela un rictus suffisant sur les lèvres afin de bien lui repréciser qu'elle n'aurait pas le dernier mot avec lui, au cas où elle aurait oublié. Discuter avec elle n'était pas une perte de temps ? C'était bien à lui d'en juger pour le coup. Après tout si elle s'obstinait à faire la forte tête, alors qu'il lui faisait face, prêt à baisser les armes pour la reconquérir, clairement la conversation serait une perte de temps, et une magistrale. Aussi se contenta-t-il de faire glisser son regard vers le ciel et d'accompagner le geste d'un soupir exaspéré, au autre, en guise de réponse. Manon, l'humilité, sais pas faire. Perdu dans une contemplation furtive d'une Eden qui ne se décide pas à manger sa dignité et à baisser les yeux, il est pourtant rapidement surpris par une Manon … jalouse ? Ah, pas de plus grand plaisir que de susciter la jalousie chez celle que l'on aime vraiment. Si certains se plaisaient à penser que la jalousie menait à la ruine, Adriel quant à lui s'obstinait à croire ( et Manon le lui démontrait occasionnellement ) que lorsqu'il y a de la jalousie, il y a de l'amour. « .J'y compte bien, princesse. » rétorqua-t-il à son tour d'un ton suave, le regard bourré d'assurance. Il jugea que le seul moyen de ne plus glisser de regards vers Eden serait encore d'avoir le corps, le cœur et l'esprit occupé par Manon, et qu'ainsi le seul moyen pour ne plus le laisser s'égarer était encore qu'elle écoute ce qu'il avait d'important à lui dire. Ce sans digresser vers les détails, sans s'éparpiller à vouloir mettre en avant sa fierté plutôt que ses sentiments comme ils l'avaient trop souvent fait, et à accepter de venir le rejoindre à New York plutôt que de s'empêtrer dans cette ennuyeuse Paris. Pourquoi se rendre dans la ville de l'amour, si l'amour en question ne s'y trouvait pas ? Sa réaction le fit sourire, brièvement, d'une moue trop peu appuyée pour être considérée comme un véritable sourire, mais tout de même. « .Très bien, très bien, je me tais. » lâche-t-il d'un charmant accent français. Si c'en était trop pour elle, si elle ne voulait pas entendre les autres jolies choses qu'il avait à dire, les innombrables arguments qui pourraient la pousser à reprendre cette histoire épique qu'ils avaient vécu, very well. Pourtant il s'y était préparé, à devoir tartiner et tartiner sur les sous-entendus, à devoir insister, la rassurer plus qu'il ne le fallait. Mais non, la ferme Adriel. Great, much easier. Au moins, il n'aurait pas à s'embarrasser de long discours pompeux et saturé de … sentiments ? Quoi qu'il n'envisageait pas cette possibilité. S'il se savait éloquent et doué pour mettre qui que ce soit dans sa poche, il n'était en revanche pas question de s'abandonner en éloge et autres déclarations enflammées, dieu merci. « .Constance La Tour Dubois n'aura jamais de quoi me faire chanter. » soupira-t-il, toutefois assuré. Et à savoir qui est le meilleur manipulateur, autant enterrer le débat d'emblée et sacrer deux champions ex æquo, puisque chacun possédait certes des armes différentes, mais savait parfaitement en user. Adriel n'avait besoin de personne pour lui dicter ses lignes de conduites, moins encore de Constance. « .C'est si difficile de croire que j'agis de mon propre chef ?. » I mean, come on. Personne ne pouvait le persuader de faire ce qu'il n'avait pas envie de faire – enfin, à part celle qu'il tentait de convaincre de ses sentiments maintenant. Personne ne pouvait l'obliger et le chantage, il le pratiquait, mais n'y avait jamais été et n'y serait jamais soumis.   « .Ta peau, et tout le reste qui va avec, tant qu'on y est. » répondit-il du tac au tac, rehaussant un sourcil tout en plantant son regard ténébreux dans celui de la Petrov-Versier. Parce qu'il l'aurait, même s'il devait y mettre toutes ses tripes, tout son fric, toute son âme, tout son cœur. Tout. Il l'aurait. Adriel Eynsford always get what he wants, et dieu seul savait combien il la désirait. Pleinement satisfait de sa réplique, Adriel s'accorda le droit divin de s'envoyer plus de fleurs qu'il ne s'en envoyait déjà en silence, fourrant ses mains dans les poches avant d'être littéralement arraché à la foule par une hystérique.  Une drama queen en puissance qui osa l'afficher comme un trophée, un sac à main de luxe obtenu avant sa sortie, une paire de louboutin en exemplaire unique. Il fixa le sol d'un air contrit, prêt à craquer, tant ce genre de démonstration publique lui était insupportable. Elle se servait de sa présence pour asseoir sa popularité et son emprise sur lui, alors qu'il venait de loin pour se déclarer. Merveilleux. Il n'écouta de toute évidence pas un traître mot de son discours mégalo, mieux valait. C'est à ce moment-là qu'il chercha à capter le regard de Zachariah, qui admirait la scène d'un air parfaitement délecté. Lui se régalait du spectacle, évidemment, tout ce qui pouvait le mettre mal à l'aise réjouissait grassement Zachariah. Adriel se contenta de planter un regard désespéré dans le sien et de marmonner un '' kill me now '' que Zach' n'aurait aucun mal à lire sur ses lèvres. C'est aussi à cet instant-même, tout en redescendant de la scène dans un silence de mort, qu'il se remémora pourquoi il avait dit ne jamais vouloir se marier avec elle, ou toute autre d'ailleurs. Cette fille serait capable de prendre tous les panneaux publicitaires de time square pour annoncer ses fiançailles, et de mettre les photos du mariage sur un ballon dirigeable qui survolerait toute l'Amérique, avec l'écriteau '' madame eynsford-baxter, bitch ''. Tout dans la démesure. Elle en serait capable, songea-t-il tout en la jaugeant du regard. « .Tu sais quoi, au juste ? Que je ne suis en réalité pas un trophée que tu as remporté et que tu peux exhiber en place publique ? Je ne suis pas un jouet Manon, et je viens pour toi, pour nous, pas pour les autres. Pourquoi tu ne peux pas faire les choses simplement pour une fois ?. » s'agaça-t-il, plus cinglant qu'il ne l'aurait voulu, ou même imaginé. Elle avait toujours fait ça, et n'était pas la seule, mais serait probablement la dernière à le faire, et certainement pas aujourd'hui. Il la toisa un moment, agacé et bourré de reproches, prêt à aller fumer une cigarette (prouvant son niveau d'anxiété) avant de s'attendrir devant la bouille irrésistible de Manon. Miséricorde. « .Ne fais plus jamais ça, c'est tout. » lâcha-t-il finalement, tout en se laissant docilement envelopper dans son étreinte. Elle sent bon Manon. Elle a la peau douce, elle a de jolies tâches de rousseurs sur le nez. Too much feelings. « .Je sais. » Elle l'avait toujours su et lui s'était égaré au fil des ans, avant de retrouver son chemin. Comment ça toujours pas envie de venir le rejoindre ? Il lui lâche un soupir sur les lèvres. Fasciné par le contact aérien entre ses lèvres et les siennes, il fixe ce moment dans sa mémoire pour s'en rappeler à jamais et décide que le culot, la spontanéité et ce qui se fait de mieux, et de plus convaincant. Ainsi s'octroya-t-il le droit divin de glisser sa main dans sa nuque, laissant ses doigts démêler ses longs cheveux bruns et la guider vers le chemin de ses lèvres. Il l'embrasse pas fougueusement, pas avec avidité, parce qu'il réserve ça pour plus tard – si mademoiselle le veut. Il veut juste lui rappeler combien le goût de leurs baisers est délicieux, ce que ça fait de s'embrasser simplement, et lui donner un petit avant goût de ce dont pourrait être fait le quotidien si elle se laisse la chance d'être vraiment heureuse. « .Si ça n'est pas suffisant pour te convaincre, je crains ne pas avoir mieux en réserve. Enfin, si, mais ça c'est le pactole qui t'attends si tu décides de venir nous rejoindre à New York. » Si tu vois ce que je veux dire, baby. « .Sinon, je sais que d'autres seraient ravies de prendre ta place. » Menace suprême. Et elle savait, pour en avoir fait les frais bien longtemps, que les candidates se bousculaient au portillon. Elles ne tiendraient jamais la distance, ne pourraient jamais le gérer comme elle savait si bien le faire, mais elles étaient là. Et pour une fois servaient. « .Comme la cousine de Camélia, par exemple. » ajouta-t-il, adressant un regard (hallelujah) à l'intéressée qui lui souriait au loin. En la jaugeant du regard, il eut l'impression qu'elle bouillonnait, et ce probablement d'envie, d'excitation. L'excitation de le voir en vrai (et de ne plus fantasmer lamentablement sur des photos de lui qu'elle repostait sur la version instagram de l'université, par exemple), l'envie irrépressible de le secouer dans tous les sens avec frénésie jusqu'à ce que ses fringues ne lui en tombent. Par exemple. Il estima judicieux de ne pas la saluer, premièrement par respect pour Manon, deuxièmement afin que ladite Manon ne lui arrache pas la tête illico, deuxièmement afin d'épargner à Babi Pelizza da Volpedo la triste perte de sa culotte du jour.
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