Sujet: Un café pour démarrer la journée (PV Pablo) Jeu 17 Avr - 15:19
Un café pour démarrer la journée
Avec Pablo di Marco
Il est sept heures du matin je suis encore perturbée par le décalage horaire. Les cours n'ont pas encore commencé pour moi du coup je décide de me promener un peu à San Francisco pour découvrir la ville et surtout prendre un bon café.
Je sors de ma chambre habillée avec un short en crochet vert pastel , un pull blanc et mes compensé blanches et mon sac à main. Il fait un peu frais dehors c'est sûrement la fatigue du coup j'optes d'utiliser un vélo pour aller au nord de San Francisco.
Je sens le vent caresser mon visage j'ai de légers frissons qui me parcourent. C'est quelque chose que j'aime faire un petit tour de vélo après une grosse soirée ou un événement difficile. C'est étrange tu te sens vide et remplie à la fois cette sensation me ressource elle me fait du bien j'avais besoin de cette bouffée d'air frais.
Hier mon père m'a appelé j'ai toujours cette boule au ventre , toujours un fantôme pour me rappeler mon passé. Il voulait avoir de mes nouvelles et fait depuis trois ans tout son possible pour que je pardonne à ma mère ce qu'elle a fait. Comment le lui pardonner, je ne suis plus ce genre de personne gentille et naïve. On m'a berné dans ma propre maison.
Bref j'arrive dans le nord de San Francisco je sors mon smartphone pour savoir où se trouve le Starbucks Coffee le plus proche pour pouvoir enfin savourer mon café tant désiré. Enfaite je me rends compte que si j'ai bien rencontré quelqu'un à Berkeley, Pablo. On s'est rencontré par hasard dans les couloirs je lui avais marché sur le pied et on à commencé à discuter de notre arrivée à Berkeley. Malgré un physique plus qu'avantageux la première fois que je l'ai rencontré j'ai sentit que quelque chose nous unissait je ne sais pas malgré sa beauté j'ai l'impression qu'il cache quelque chose on ne peut pas être aussi beau sans secret. Mais à vrai dire je me vois mal l'aborder en lui disant salut toi si tu me dis ton petit secret et je te dirais le mien on n'a pas quatorze ans. Je m'égare un peu,mais ça me ferait plaisir d'en apprendre plus sur ce jeune homme. Il y a eu un contact étrange, aucune séduction seulement du naturel ça fait du bien de ne pas jouer un rôle. Depuis que je suis ici je n'ai pas eu le temps de parler à quelqu'un du coup je me cache derrière ce que je peux dégager. Après quelques minutes j'arrive au Starbucks Coffe je poses mon vélo devant le café avant d'y entrer. Il est 8 h 30 pas grand monde à l'intérieur ça va me permettre de faire le vide autour de moi. Je commande un grand crème et je patiente à côté pour le recevoir. Un grand sourire se dessine quand je vois ma boisson arrivée, je remercie le serveur et en me retournant je tombe nez à nez face à un jeune homme.
Je lève les yeux et juste à temps je refermes le capuchon de mon café crème. Ce visage je le reconnais c'est Pablo, comment je peux être aussi maladroite une fois je lui marche sur le pied et l'autre fois je lui renverse presque du café sur lui je pense que là ça ne lui aurait pas vraiment fait très plaisir c'est un type assez chic.
" Oh Pablo , excuse-moi je ne t'ai rien mis dessus au moins "
Lui dis-je en souriant.
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Sujet: Re: Un café pour démarrer la journée (PV Pablo) Jeu 17 Avr - 23:51
La trahison est un sentiment douloureux que beaucoup ne supporte pas. Se faire trahir revient à avouer notre naïveté. À se dire qu'on a été délibérément pris pour un con. Être trahi est déjà quelque chose de difficile à encaisser, mais ce qui est pire, c'est d'être trahi par un membre de sa propre famille. Deux personnes partageant le même sang ne sont normalement pas censées se faire du mal ou agir pour nuire à l'autre. Là avait toujours été la façon de penser de Pablo. Ce dernier savait que, même si ces frères lui en faisaient baver, jamais ils ne pourraient se permettre de faire quelque chose qui pourrait profondément blesser le petit dernier de la famille Di Marco. Eh bien, Pablo c'était bien évidemment trompé.
Savoir que ces trois frères avaient eu l'audace de coucher avec sa petite amie, ça avait complètement bouleversé Pablo. Déjà que ce garçon était quelqu'un d'assez susceptible, connaître la vérité avait été presque insurmontable pour lui. À tel point qu'il avait fait en sorte de disparaître de la demeure familiale durant près de deux ans, s'exilant dans un pays dont il ne connaissait même pas la langue et se débrouiller seul pour vivre sa vie. Durant deux ans, il donna quelques nouvelles de lui à ses parents, sans pour autant se soucier de l'état de ses frères. Pour lui, c'était simple : il n'avait plus de famille. Seuls ses parents comptaient, désormais. Quant à son ancienne petite amie, celle qui s'était faite tous les Di Marco, Pablo ne l'avait pas revue et c'était tant mieux d'ailleurs. Encore aujourd'hui, elle était LA fille dont l'américain d'origine italienne en voulait atrocement. Il lui en voulait tellement qu'il se surprenait à pourvoir ressentir autant de haine pour quelqu'un.
Partir pour la Californie avait été l'une des meilleures idées de Pablo. Après son périple de deux ans en Italie, le jeune new-yorkais avait catégoriquement refusé de rester dans sa ville natale, parce qu'il savait que ses trois autres traîtres de frères y vivaient. N'étant pas prêt à les revoir, il décida d'aller faire ses études dans l'université la plus réputée de la côte ouest : Berkeley. Et quelle joie cela pouvait-il être d'étudier ici ! C'est vrai, ici, il avait eu l'occasion de faire la rencontre de pas mal de monde, tous plus ou moins différents, malgré son caractère réservé, il avait réussi à se faire quelques amis relativement proches. Les personnes qui l'avaient le plus marqué, étaient probablement Kenzo et Valentina, deux Beta-Delta qui s'étaient mis en tête de changer le look du Lambda.
Cette prise en main de la part du président et de la doyenne de confrérie était une véritable aubaine pour l'étudiant en première année, qui avait toujours voulu troquer son apparence minable contre une apparence de pur beau mec. Bien sûr, il avait dû prendre sur lui afin de changer relativement de comportement et de look, aujourd'hui encore il travaillait d'arrache pied pour prendre un nouveau départ et cela semblait plutôt bien parti. Enfin, il l'espérait en tout cas. Bien qu'au fond, il avait toujours cette crainte de voir la belle Valentina et l'incroyable Kenzo le trahir pour X raison... Oui, depuis que ces frères s'étaient foutus de sa gueule, Pablo avait du mal à faire confiance aux gens. Mais avec le temps, il se sentait peu à peu revivre, comme si ce changement d'air qu'il avait pris depuis plus de deux ans arrivait à penser ses blessures et à le pousser à continuer sa vie.
Son nouveau look permettait à Pablo de le mettre plus en confiance, c'était un fait. Et comme il se sentait bien dans sa peau, il se permettait de sortir un peu plus souvent. San Francisco était une ville tout simplement magnifique. Son architecture et ses édifices avaient de quoi rendre jalouse la grande pomme. Aujourd'hui, le Di Marco avait une furieuse envie d'un café de marque Starbuck. Ce café-là était probablement le préféré de Pablo. Certes assez cher, le liquide en valait parfaitement le prix. La matinée était à peine entamée, mais fort heureusement pour Pablo, ce dernier n'avait pas cours aujourd'hui, ce qui lui permettait de prendre son temps, de se reposer un peu et enfin, de réviser ses cours à l'approche des examens qui arriveraient bien trop vite à son goût. Dans son véhicule, il quitta le campus de Berkeley pour se diriger dans la ville. Après quelques minutes de route, il se trouva une place juste devant le café, où il put se garer.
Heureusement pour lui, il n'y avait presque personne au Starbuck. Pablo détestait attendre dans une queue, il avait toujours l'impression de perdre son temps. Les yeux posés sur le comptoir, il s'élançait d'un pas assez peu assuré, avant de se faire percuter par une autre personne.
« Oh.. Pardon, c'est de ma faute... Charlotte ?! »
Répliqua le jeune homme avec surprise. Charlotte était une autre étudiante de Berkeley. Tous les deux faisant parties des Lambda, ils avaient déjà eu l'occasion de se rencontrer une fois. Tout de suite, ils s'étaient entendus et Pablo appréciait vraiment la demoiselle qui lui avait marché sur le pied, lors de leur première rencontre. Affichant un sourire sincère, Pablo avait vu ici l'occasion de pouvoir discuter un peu plus avec cette jolie demoiselle.
« Non.. Non t'en fais pas je n'ai rien. Euh... ça te dit qu'on prenne un café ensemble ? Enfin... que je prenne un café et qu'on le boive ensemble ? »
Reprit Pablo, légèrement confus. Si Kenzo et Valentina le voyaient, il ne savait pas s'ils seraient fiers de lui ou au contraire s'ils auraient hontes. Malgré le fait que Pablo fasse des efforts pour s'ouvrir aux autres et surtout s'ouvrir à la gent féminine, il avait toujours du mal...
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Sujet: Re: Un café pour démarrer la journée (PV Pablo) Ven 18 Avr - 10:28
Un café pour démarrer la journée
Avec Pablo di Marco
Ce petit choc physique réveilla la jeune fille après sa ballade àvélo. Elle était épuisée oui elle et le sport ce n'est pas l'affaire du siècle. Pourtant, elle aurait aimé faire partie d'une grande équipe de cheerleaders ou de baseball, mais ça n'a toujours été qu'un souhait. Les deux jeunes gens se retrouver comme des imbéciles à s'excuser chacun leur tour alors que bon faut l'avouer ce n'est pas le plus grave. Normalement la petite Charlie aurait sauté sur l'occasion pour rester pendue au corps de l'Apollon, mais aujourd'hui elle veut plus que ça, elle veut construire quelque chose et pas tout gâcher à cause de ses hormones toujours en ébullition.
Mais le beau Pablo fit une erreur il l'appela Charlotte , bon d'accord il n'est pas censé être au courant que je n'aime pas mon prénom,mais je préfère Charlie ça me colle mieux.
Je t'en prie Pablo , pour notre deuxième rencontre je t'autorise à m'appeler Charlie.
Lui dis-je avec un grand sourire. Moi qui pensais ne croiser personne finalement c'est une bonne surprise qui m'arrive là. Pablo avait un truc, je ne sais pas quoi je ne peux pas le dire pour le moment,mais dés qu'on le voit on se sent toute petite déjà,mais on se sent en sécurité. Étrange de penser cela alors qu'on se connait depuis peu de temps. Même si nous avons pu échanger plusieurs fois nous n'avons jamais eu un "rendez-vous" comme on dit en France. Je ne considère pas ça comme un rencard, mais je pense que ce café nous ferait du bien. Puis vaut mieux boire un café accompagné que seule les yeux dans le café (hommage à Rock Voisine qui lui était seul les yeux dans l'eau).
Bien-sûr avec plaisir , je t'attends dans le coin avec les fauteuils
Je lui avais sortie cette phrase en lui mettant une légère pression sur l'avant bras pour le rassurer? Non bon j'avoue que j'avais envie de toucher un beau jeune homme. Pablo est à la fois très sûr de lui par sa prestance,mais à la fois timide. Je ne vois pas pourquoi il le devrait , j'imagine bien comment finissent ses soirées entourées de filles et d'alcool.
Après avoir laissé mon beau compagnon prendre un café je marche en direction des bon fauteuils, mais avant ça je m'arrête pour ajouter un peu de cannelle et beaucoup de sucre dans mon café crème. J'imagine que certains trouvent que je fais déshonneur au café ,mais hélas trop gourmande j'adore le sucre.
Je prends quelques serviettes également pour Pablo et moi et je m'assois en l'attendant. Sa boisson n'arrive toujours pas pourtant ce n'est pas comme si c'était un samedi et que c'était bondé. Par impatience mes doigts commencent à plier, tourner , et hop j'ai fait une tulipe en origami que je pose au milieu de la table. Je ne suis pas patiente , mais un grand sourire se fait quand je vois Pablo arriver à ma table.
Qu'est-ce-que tu prends toi le matin?
Pourquoi j' aimerais savoir ça ? Parce que pour être bon ami la première chose et de savoir ce que prend l'autre le matin. Comme ça si c'est un jour l'un d'entre eux à un coup de mou on sait comment lui remonter le moral. Je me plaque un peu plus sur le fauteuil , puis je le regarde avec gentillesse mon camarade.
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Sujet: Re: Un café pour démarrer la journée (PV Pablo) Ven 18 Avr - 15:11
La maladresse de Pablo faisait partie intégrante de lui. Avec son manque de confiance en lui, ces deux traits étaient un peu sa marque de fabrique. Il ne fallait jamais lui laisser quelque chose de fragile entre les mains, de crainte de voir cette chose au sol, complètement en miette. Il était fort pour tout faire briser, mais encore plus pour se prendre des obstacles en pleine tête, même lorsque ces derniers sont munis d'enseignes lumineuses... Il ne saurait expliquer pourquoi, mais une fois qu'il avait une cible verrouillée, il ne voyait plus rien d'autre. En l'occurrence, dans cette situation, il n'avait pas vu la charmante demoiselle qui s'était interposée entre le comptoir et lui. Il était assez drôle de constater que Pablo et Charlotte étaient entrés en collision. Ils en étaient à leur deuxième rencontre et quand on savait comment avait été provoqué la première, on pouvait se dire que le destin voulait faire passer un message. En effet, la toute première fois, Charlotte marcha, de tout son léger poids, sur le pied de Pablo. Il fallait croire qu'ils ne pouvaient se rencontrer sans se causer du torts, ces deux-là. Et comme d'habitude, lorsque Pablo plongea son regard clair dans celui de la française, il ressentit ce lien qui les unissait tous les deux, d'une manière inconsciente et inexpliquée. L'esprit est le miroir de l'âme, comme on dit. Pour savoir si une personne est sincère, il faut s'en référer à ses yeux et ici, Charlotte exprimait une sorte de tristesse qu'elle cachait en elle, une tristesse tellement similaire à celle de Pablo...
« Faisons comme ça alors, Charlie. »
Répliqua le jeune homme en adressant un sourire timide à son interlocutrice qui semblait enclin à la discussion. Tant mieux, ils pourraient donc apprendre à mieux se connaître tous les deux et peut-être, à la suite de cette entrevue, arriveraient-ils à mettre le doigt sur ce qui les rapprochait tant alors qu'ils ne se connaissaient ni d'Adam ni d'Eve ? D'ailleurs, est-ce que Charlotte ressentait la même chose à l'égard de Pablo ? Ou bien est-ce lui qui se faisait des films ? C'était possible après tout. Il aurait envie de trouver quelqu'un qui puisse véritablement le comprendre et le voir tel qui l'est vraiment, par delà son apparence fraîchement modifiée. L'habit ne fait pas le moine. Pablo arrivait tant bien que mal à faire comme s'il avait une confiance en lui démesurée, mais la vérité était toute autre, il le savait, Valentina et Kenzo aussi le savaient. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils s'attelaient à faire en sorte à ce que Pablo se retrouve dans des situations qui l'obligent à avoir foi en lui. Sa rencontre avec Charlotte en était une, de situation.
« Bien, je ne serai pas long. »
Reprit-il tout en essayant de modérer sa joie, qui était immense. Il venait d'inviter une fille à prendre un café avec lui, c'était donc un gros changement pour lui. Bon, il n'avait aucune arrières pensées avec Charlotte, non, sans comptait que le Lambda commençait à de plus en plus apprécier cette Juliette, faisant partie de la confrérie des Beta.. Mais ne serait-ce que pour discuter avec la française, ça avait demandé à Pablo petit effort. Il se voyait toujours comme une personne intéressante et désagréable à regarder, il avait encore du mal à croire qu'après son ravalement de façade, il soit parfaitement agréable à regarder. Son extérieur avait changé, mais son intérieur était encore le même, hélas.
Se dirigeant vers le comptoir, le jeune homme commanda sa boisson tant espérée. Pensant qu'il serait rapidement servi, il se rendit compte que c'était faux cinq minutes après que la machine à expresso ait commencé à cracher une étrange fumée. Jetant des petites regards en direction de Charlotte, l'américain commençait à être de plus en plus mal à l'aise. Il était en train de faire poireauter cette jolie demoiselle, ce qui était criminelle ! Néanmoins, après quelques minutes d'attentes, Pablo reçut sa boisson avec les plus sincères excuses de l'employée qui s'était occupée de sa commande. Enfin, l'homme arriva d'un pas rapide vers la table où se trouvait la française. S'asseyant sur l'un de ces confortables sièges, il regarda Charlie.
« Désolé pour l'attente, un petit problème avec la machine, apparemment. »
Dit-il pour briser la glace. Maintenant qu'il était en face d'elle, il fallait qu'il se creuse la tête afin de commencer à entamer une discussion, comme le feraient deux personnes civilisées. Prenant une longue gorgée de son café, il fut quelque peu rassuré de voir que c'est la De la Croix qui se commença à parler.
« Un expresso brun. Depuis que j'en ai goûté en Italie, j'en suis devenu accro. Et toi ? »
Parler de son périple d'Italie pourrait être un bon sujet de conversation, après tout. Ce voyage avait profondément changé sa vie. D'ailleurs, il se demandait souvent qu'est-ce qu'il aurait fait si jamais il n'était pas parti dans cette ville d'Europe. Parce qu'à la base, s'il avait fait ça, c'était pour échapper à ses frères qui l'avaient trahi, eh oui...
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Sujet: Re: Un café pour démarrer la journée (PV Pablo) Ven 18 Avr - 21:56
Un café pour démarrer la journée
Avec Pablo di Marco
Est-ce qu'on peut dire que le destin voulez nous réunir Pablo et moi ? Sûrement tout d'abord ma maladresse puis la sienne. Il y a bien une raison à cela on ne peut pas le nier, je mise beaucoup de cette discussion autour d'un café. Pourquoi? Car je sens que lui comme moi on a besoin de s'ouvrir dans ce monde où tout est apparence. Il me rassure, quand je vois ces beaux yeux je me sens bien. Il a un effet étrange sur moi, comment un inconnu peut vous comprendre ? Je dois me faire des idées on ne peut pas sentir ça, ça serrait trop beau
Puis faut le dire je me suis déjà faîte une fois avec David. David, rien qu'en y repensant j'ai la haine qui monte comment j'ai pu ? Oui c'est ce qui me chagrine c'est que je n'ai rien vu venir. Ce qu'il s'est passé ? Je le revois chaque jour de mon réveil à mon sommeil. Je me revois comme si c'était hier, moi rentrant chez moi toute heureuse de fêter mes 18 ans avec ma mère. Je m’avançais d'un pas souple et je vis mon copain entrain de coucher littéralement avec ma mère. Et j'étais partie sans jamais revenir chez elle et ne donna plus de nouvelles à ma mère ni à cet ordure. Encore il aurait choisit ma sœur Elisa je comprendrais mais ma mère comment même une mère peut faire ça. Il n'y a pas pire que la trahison familiale ça te prends au cœur et ça te brule de jour en jour. Puis tu te poses des questions... Si ma propre mère m'a fait ce sale coup tout le monde pourrait me le faire. Je ne sais pas je n'ai pas ressentit de la jalousie mais vraiment de la haine , c'est devenu mon combat pour battre ma naïveté. Et si Pablo voulait juste une fille pour la mettre dans son lit et que je m'étais trompée sur toute la ligne ? J'aurais bien voulu mais j'ai un sentiment trop différent qu'avec les autres hommes. Je n'ai pas envie de le faire souffrir, car littéralement je n'ai plus la possibilité de m'attacher en amour.
Mais l'amitié..c'est une autre histoire j'ai toujours voulu ravoir ma bande du lycée, mais mes voyages et mon échappatoire ne m'ont pas permis de me reconstruire amicalement. Et j'ai vraiment besoin de me sentir "moi" avec quelqu'un, ici je ne connais personne et à part coucher à gauche à droite je n'ai rien fait de spécial. Perdue dans mes pensées la voix de Pablo me ramena à moi. Je note il aime le café brun et court pas de soucis je m'en souviendrais mon coco, les gestes simples font parfois du bien.
"Ah mon cher, je crois que tu vas me détester. Je bois mon café avec du lait, beaucoup de sucre et de cannelle."
Lui dis-je avec un rire étouffée qui me fait boire de travers. Mes yeux s'ouvrent comme des soucoupes mais le café passe ouf. Pas de dégâts. Il me parle aussi de l'Italie, oh toi mon Italie c'est un des pays d'Europe qui m'a le plus marqué durant mon tour du monde. J'adorais prendre des plats italiens avec ma sœur et mon frère , nous qui se baladait en Sicile. J'ai un sourire grand comme une banane qui se fait du coup je me permets de lui poser la question.
En Italie mais pourquoi faire ? Tu es Italien ? mince je pensais que...Je respire un grand coup humm tu étais mexicain. Mes yeux noisettes fixent timidement le jeune homme. Puis je me mords la lèvre inférieure pour stopper le rire qui monte avant d'éclater de rire.
Excuse moi je suis pas trop réveillé ne m'en veut pas , allez raconte moi ton périple moi je te raconterai ce que j'ai aimé de l'Italie.
Finis-je par lui dire gentiment me calmant en buvant une grande gorgée de café. Je me sens conne je glisse ma main sur les cheveux j'espère que je ne l'ai pas blessé. Je ne sais pas Pablo ça me faisait penser au petit mexicain qui tondait la pelouse dans les maisons de desperate housewives. J'espère qu'il ne va pas mal le prendre puis je veux vraiment écouter son histoire car l'Italie et l'Amérique ce n'est pas la même histoire tout de même. Je le regarde gentiment cependant je chauffe, mes joues sont rouges de honte pourquoi est-ce que je lui est sortit ça.
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Sujet: Re: Un café pour démarrer la journée (PV Pablo) Ven 18 Avr - 23:03
Pablo avait toujours été un garçon solitaire. Par le passé, il se faisait littéralement bouffer par le caractère exubérant de ses trois grands frères. Lui, étant probablement le plus sage et le plus mature, bénéficiait de la confiance aveugle de ses parents, au détriment de leur attention. Heureusement pour le petit garçon, sa grand-mère avait été son pilier durant son enfance. Elle seule connaissait la véritable valeur de Pablo : un garçon gentil et intelligent, possédant aussi le coeur sur la main. D'origine italienne, cette famille vivant à New York était peu conventionnelle. En effet, le père Di Marco était le PDG d'une célèbre firme de communication et par conséquent, il n'était presque jamais à la maison. Tandis que la mère était une pédiatre confirmée, une pédiatre connue dans toute la grande pomme. Pablo avait de quoi être fier de ses géniteurs, néanmoins, lorsqu'ils étaient à la maison, ils ne s'intéressaient pas au petit dernier, étant toujours un laisser pour compte. Des fois, il avait cette impression d'être un étranger dans cette famille, de ne pas être à sa place. Ses frères s'étaient toujours donnés un malin plaisir de le taquiner. À l'époque, Pablo était un enfant prématuré dont le corps était pâle et frêle. Il avait vraiment l'apparence de quelqu'un de fragile, il était, fragile. Mais avec les années, il s'était obligé à s'endurcir, à apposer des barrières entre lui et le reste du monde. Il s'était créé sa bulle, son petit monde tout beau tout rose, afin de survivre parmi les requins qui composaient sa famille. Il s'était fait à la taquinerie des trois plus vieux et il savait qu'un jour ou l'autre, ils le paieraient, tous autant qu'ils sont. Pablo était probablement le plus intelligent. Il savait qu'il deviendrait un jour, un homme riche et surtout, un homme puissant. Souvent, il s'imaginait à la tête d'une entreprise encore plus imposante que celle de son père, il s'imaginait aussi embaucher ses frères afin de faire les tâches ingrates, telles que récurer les toilettes ou bien laver les carreaux, faire la vaisselle du personnel et autres... Lorsqu'il était enfant il se disait qu'il les ferait payer pour cette méchanceté gratuite qu'ils eurent à son encontre. Ça, c'était bien avant de savoir ce qu'ils allaient faire plus tard...
Pablo possédait avant, un physique particulièrement ingrat. Enfin, heureusement pour lui, il n'était pas obèse ou couvert de boutons, en fait, son look laissait tout bonnement à désirer. Très loin d'être un garçon s'intéressant à la mode, il fallait dire que la pression que lui mettait ses frères, l'avait réduit petit à petit au silence. Aujourd'hui il subissait encore les effets de toutes ses mauvaises années. Garçon peu sûr de lui, il s'était douté que jamais aucune fille ne puisse s'intéresser à lui. Et pourtant, au lycée il réussit à rencontrer l'amour. Impossible de prononcer son nom, car c'était trop douloureux. Mais cette fille avait été le coup de coeur du Di Marco. Pire, leur relation dura pendant près de trois années, trois longues et belles années. C'était un véritable exploit pour le petit Pablo qui n'avait jamais connu l'amour. Elle avait été son premier baiser, sa première fois, mais aussi sa première trahison. En effet, un jour, Pablo eut vent des aventures de sa dulcinée, des aventures sexuelles qu'elle aurait eues alors que Pablo et elle étaient en couple. Le pire dans tout ça, c'était qu'elle avait couché avec ses frères, SES TROIS FRÈRES. Et pourquoi avait-elle fait ça ? Pour le fun, apparemment ! Jamais Pablo n'avait autant souffert dans sa vie. Elle l'avait trahi et le pire c'est qu'elle n'en avait rien à faire, de même que les frères Di Marco ne s'étaient même pas excusés d'avoir fait ce qu'ils avaient fait. En même temps, dès lors que Pablo apprit le tout, il s'en alla à l'aéroport prendre un allé simple pour l'Italie. Il avait voulu changer d'air et ça avait été très bénéfique pour lui. Maintenant il était à Berkeley, ici, dans ce Starbucks, à discuter avec Charlotte.
Un lien les unissait, Pablo en était convaincu. Pire, ça l'obéssédé presque ! Mais trop timide encore, il n'osait aborder le sujet. En même temps, il avait peur que s'il faisait ça, la belle Charlie ne le prenne pour un fou, un malade en mal d'amitié ou d'amour. Ainsi, il tentait d'en apprendre plus sur elle.
« Eh bien... Je respecte tes goûts, bien qu'à ce niveau-là, j'ai bien peur que ça ne soit plus un café... »
Reprit-il en retenant un petit rire taquin. La conversation débutée tranquillement mais surement. C'était agréable d'avoir quelqu'un de réceptif en face de soit, ça montrait bien à Pablo qu'il était inutile de se méfier de tout le monde sur cette planète, mais qu'il pouvait bien sûr faire confiance à quelques personnes, des amis qui sauraient le comprendre et comprendre son histoire, ses souffrances. Pablo regardait la demoiselle se délecter de son café mélangé à de la cannelle et autres ingrédients. Cette dernière se remit à parler, en citant cette fois-ci le nom d'Italie. L'Italie avait été une contrée tout bonnement magnifique, Pablo avait même une folle envie d'y vivre, juste après l'obtention de son diplôme ici. Il écouta les dires de la demoiselle et ne put s'empêcher d'éclater de rire face aux suppositions originales de la française. Une fois qu'il eut repris son souffle il poursuivit :
« Mexicain ? Oh non, loin de là. Je suis américain, mais ma famille est issue de l'immigration italienne ! Mais il est vrai que mon prénom peut porter à confusion et pour tout te dire, j'ai eu l'occasion de passer deux mois au Mexique, très beau pays, je te le conseille. »
Dit-il avant de marquer une courte pause. La famille Di Marco avait toujours eu le chic pour partir en vacances dans des destinations de rêves. Sans mentir, Pablo avait dû se faire la moitié des pays de cette planète. Une chose est sûre : il avait mis le pied sur tous les continents, ce qui était déjà pas mal, en soit.
« Je suis resté deux ans en Italie, afin de voir le pays de mes ancêtres. J'ai parcouru la botte du nord jusqu'au sud, passant dans toutes les plus grandes et plus belles villes. Florence, Rome, Naples, Lecce, Venise, Parlermo... J'y ai appris énormément ! Notamment la langue en fait. À la base, lorsque j'ai posé le pied dans ce pays je ne connaissais rien à l'italien. En repartant, je maitrisais "perfettamente la lingua". »
Termina-t-il par dire.
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Sujet: Re: Un café pour démarrer la journée (PV Pablo) Ven 18 Avr - 23:59
Un café pour démarrer la journée
Avec Pablo di Marco
Ouf. Pablo avait plutôt bien réagit à ma remarque stupide, je ne sais pas ce qu'il m'a pris de balancer ça comme ça. Mais bon à ce qu'il parait rire fais gagner des minutes de vies au moins là avec Pablo on avait bien commencer. Le peu de personnes autour de nous nous regardés étrangement. Qui peut avoir un fou rire tôt le matin ? Visiblement nous. Le jeune homme se calma après ma bêtise, j'apprends donc qu'il est américain mais d'origine italienne. Bah excusez moi de vous le dire jeune homme mais vous êtes plutôt bien fait, mais cette remarque je la garde pour moi. Il me parle du Mexique également , un pays que j'ai déjà visité d'ailleurs. Je commence à comprendre que lui comme moi nous avons beaucoup voyagé durant notre vie. J'imagine du coup qu'il est plutôt ouvert d'esprit et pas coincé dans des idées préconçues. Le Mexique c'est un pays mythique vraiment , j'étais encore jeune quand je l'avais visité mais c'était comme si c'était hier. Moi montant toutes ses marches sur ce soleil ardent et regarder en bas et être prise de panique. Oui le Mexique avait été un voyage fort en émotions. Je bois littéralement les paroles de Pablo, c'est agréable quelqu'un qui a de la discussion. Bon je m'enflamme surement un peu trop, nous parlons de choses basiques c'est pas comme s'il me dévoile toute sa vie.
"Promis je ne dirai plus de bêtises de ce genre. Je peux te dire Pablo sauf le café que nous avons un point commun! Nous avons beaucoup voyagé. "
Lui dis-je en souriant.
"Tu sais je pense qu'à ce niveau la on pourrait parler des heures de voyages, puis qu’étant jeune j'ai fais le tour du monde avec ma sœur et mon frère."
Durant la pause du jeune Pablo, je buvait encore une gorgée de mon café. Je vais bientôt être à sec et je n'ai affreusement pas envie de quitter cette pièce. J'aimerais passer ma journée ici à lui parler, à rire, à m'ouvrir un peu. J'ai l'impression qu'il n'y a pas de notion du temps que c'est presque irréel. Comment deux étrangers ont pu se trouver comme ça ? Comme le dirait Richard Cocciante c'est juste une question de feeling. Heureusement qu'il n'est pas dans ma tête entre Roch Voisine , Desperate Housewives et Richard Cocciante. Toute façon il ne comprendrait pas mes références à part s'il a des amis français et encore.
J'écoute alors le fameux voyage de Pablo mais une question me turlipine, pourquoi quitter le pays comme ça surtout pendant deux ans c'est un laps de temps assez gros. Il me cite les villes de son périple j'adore l'Italie enfin surtout ses plats gourmande comme je suis. J'aurai aimé qu'il me fasse découvrir l'Italie il à l'air tellement passionné quand il en parle c'est agréable à voir et le voilà qu'il me parle italien. Je vais fondre s'il continue, toutes façons les italiens peuvent me dire n'importe quoi leur langue est tellement sexy que je serrais tomber amoureuse.
"Tu sais tu peux me dire en italien que je ressemble à une chèvre boiteuse, tellement j'aime cette langue que je l'aurai pris comme un compliment"
Je mordille ma lèvre n'importe quoi il va vraiment me prendre pour une folle trop directe je devrais me taire mais une question me ronge... "Dis-moi Pablo, je trouve ça beaucoup deux ans , pourquoi avoir quitter l'Amérique ?"
Je racle ma gorge je sens que je ne devais pas poser cette question. Je tripotes les serviettes autour de moi et je recommence à faire des origamis sans m'en apercevoir en attendant la réaction du jeune homme...
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Sujet: Re: Un café pour démarrer la journée (PV Pablo) Mar 3 Juin - 23:09
Parler à des gens qu'il connaissait à peine, voire, pas du tout n'était pas le genre de la maison. Depuis toujours, le petit Pablo était un garçon très réservé. Beaucoup le considérait comme anti-social, à tel point qu'il finit par le croire lui-même. En même temps, il avait toujours eu une enfance cachée, une enfance solitaire, le garçon était déjà très autonome, on ne lui avait pas donné le choix, durant beaucoup d'années il quémanda l'attention de ses parents ainsi que celle du reste du monde, jusqu'au jour où il en eut assez de cette situation et qu'il se laisse entraîner dans cette folle solitude qui le ferma petit à petit à la société et des autres. Il s'y était fait, il était heureux comme ça, mais tout changea lorsqu'il rencontra son amour de jeunesse au lycée, cette douce demoiselle avait su briser la coquille protectrice de Pablo afin de l'ouvrir au monde. Si cette catin avait fait quelque chose de bien durant ces trois ans de couple, c'était bien celle-là. Ça et aussi de faire de Pablo un homme à part entière, mais ne revenons pas sur ce sujet épineux. Les moments intimes passés avec ses amours de jeunesses devaient être oubliés en même temps que les personnes elles-même. De toute façon, tout ce qui se rapportait à son ancienne copine exaspérait Pablo, qui s'était senti affreusement trahi lorsqu'il découvrit le pot aux roses...
Qu'il était fort agréable de voir cette ravissante demoiselle s'intéressait à Pablo de cette manière. C'est drôle, avec Charlotte, le lambda se sentait relativement en confiance, enfin, d'autres filles s'intéressaient à lui, comme Arielle ou bien Juliet. Mais elles, étaient des personnes complètement différentes de ce qu'était le blond, et puis, avouons-le, elles faisaient toutes les deux parties de la confrérie des bêta-delta, confrérie réputée comme étant celles des chauds lapins. Dire que Pablo aspirait à l'intégrer... Des fois il se demandait s'il avait pris une bonne décision, mais heureusement rien n'était encore gravé dans le marbre et par conséquent, il pourrait toujours se rétracter, bien qu'il avait conscience que ça aurait des conséquences sur ses relations avec Kenzo et Valentina, ses mentors. Pour en revenir à la ravissante Charlotte, cette dernière semblait bien loin d'être une adhérente à la confrérie des roses et bleus. Non pas qu'elle était moche ou naturelle, non bien au contraire, mais elle semblait être quelqu'un qui avait beaucoup vécu, pire encore, il se sentait relativement proche d'elle alors qu'il la connaissait à peine...
« Oh ? Vraiment ? Raconte moi tout dans les moindres détails ! »
Répliqua Pablo, très intéressé par ce que venait de lui dire Charlotte. Il est vrai que les voyages étaient une passion pour le plus jeune de la famille Di Marco. Déjà tout petit, il avait parcouru la moitié de la planète, subit tous les fuseaux horaires du monde et avait embrassé au moins une fois les différentes cultures. Voyager était le symbole de la liberté, et la liberté était une denrée que Pablo raffolait par dessus tout, lui qui avait une sainte horreur que quelqu'un exerce une quelconque emprise sur sa personne.
« Sérieusement ? C'est incroyable ! Je crois bien que tu es la seule personne que j'ai rencontré, à avoir fait un tour du monde, toi aussi. Je me sens tout à coup moins seul ! »
Elle semblait être honnête et ne disait pas ça pour jouer les crâneuses ou pour tenter Pablo, enfin, c'est bien sûr ce qu'il pensait. Elle avait elle aussi fait un tour du monde avec sa famille, un autre point commun qu'elle avait avec Pablo. C'est dingue, au plus ils parlaient et au plus Pablo pensait qu'il venait de trouver une jumelle, une autre âme tellement semblable à la sienne, que ce soit au niveau du caractère, mais aussi de son passé. Il était encore bien loin de s'imaginer que les deux étudiants avaient été tous les deux trahis de la même façon par des membres de leur soit disante « famille ». Buvant des gorgées de son café par intermittence, le gobelet en carton se retrouva bien assez tôt allégé du liquide qu'il contenait chaleureusement. Qu'importe, le café, il passait un agréable moment en compagnie d'une nouvelle connaissance -chose inédite, il convient de le souligner-, il ne partirait pas de si-tôt, même si son café était séché depuis longtemps.
« Et c'est tout à ton honneur, mais ce n'est pas vraiment mon genre, d'insulter les gens dans une langue qu'ils ne comprennent pas. En réalité, ce n'est pas mon genre d'insulter les gens tout court. »
Un sourire s'étira sur les lèvres du blond. En effet, Pablo était vraiment vraiment quelqu'un de gentil. Correct et droit, il ne cherchait jamais la petite bête et ses ennemis pouvaient se compter sur les doigts d'une seule main. Il n'était pas le genre de mec à faire des crasses aux autres, par ce qu'il respecte tellement son prochain qu'il ne pourrait aller à l'encontre de ses principes. Mais bon, il fallait croire que sa gentillesse profita à plus d'une personne.
« Eh bien... »
Reprit l'américain d'origine italienne. Cette question était venue comme un cheveux sur la soupe et laissa celui qui venait de parler, légèrement mal à l'aise. Un dilemme s'offrait à lui : soit il ne disait rien et risquerait de couper court à la conversation, soit il se confiait à Charlotte et là il passerait pour un pleureur. Il n'était peut être pas cool d'exposer ses problèmes à une personne que l'on venait à peine de rencontrer -enfin, vraiment rencontrer-. Néanmoins, Pablo ressentait toujours cette sensation bizarre, au fond de lui, cette sensation le poussant à être lui-même et à ne pas se cacher.
« Pour tout t'avouer, j'ai plus fuis qu'autre chose. Il y a quelques années, juste après que j'ai obtenu mon diplôme de fin d'étude, j'ai appris que j'avais été trahi par mes trois frères, ainsi que de ma petite amie de l'époque... Comme tu dois t'en douter, elle a couché avec eux... »
La bombe était lâchée et pour être honnête, cela plomberait probablement l'ambiance festive et joviale qui planait entre eux, mais comme elle avait tenu à le savoir, maintenant, il fallait qu'elle fasse avec...
PS : Navré pour le retard
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Sujet: Re: Un café pour démarrer la journée (PV Pablo) Jeu 5 Juin - 22:24
Un café pour démarrer la journée
Avec Pablo di Marco
On ne dirait pas une scène de film? Elle lui renversa du café, il lui souriait et ils finissent par boire le café ensemble ? C’était un peu ce que je ressentais de ma deuxième rencontre officielle avec Pablo. Cet italien n’était pas comme les autres, il n’était pas du tout arrogant, il était plutôt charmant et n’avait pas l’air d’être un dragueur né. Il dégageait une certaine protection dans sa voix quand elle s’échappait de ses lèvres. Je ne faisais pas partie des bêtas pas que je ne me sentais moche ou quoique soit mais les Gammas était ma famille. C’était le royaume de l’autodestruction, de la liberté, de la souffrance mais aussi du bonheur. Cette confrérie était un oxymore à elle toute seule. Même si je ne ressemblais pas à une accro de l’herbe verte, c’était devenu ma verdure quotidienne. Je ne me sentais bien que dans mes états de retranchements. J’avais eu une année sobre mais mon arrivée ici, de revoir certaines personne m’avait fait replongée. Je n’étais pas non plus au même stade de quand j’étais internée en hôpital. Mais si je continuais comme ça j’allais bien un jour franchir cette limite invisible entre la mort et la vie. Je n’étais pas morbide, mais si on comptait mourir un jour autant vivre sa vie à fond non ? Alors que je buvais mon café, il ne restait que quelques gouttes et pourtant je n’avais pas envie de partir d’ici. Je me sentais bien avec lui, comme si je pouvais montrer mon vrai visage. La gentille Charlotte. La bonne amie, pas la diablesse séductrice et manipulatrice. Alors que je lui expliquais que j’avais beaucoup voyagé sa réaction me faisait sourire. Il s’intéressait à ma vie ce qui me touchait un peu en quelque sorte. Toute façon pour tout avouer c’était soit on m’aimer soit on me détester il n’y avait pas de juste milieu avec moi. Alors que je lui expliquais que j’avais fait le tour du monde avec mon frère et ma sœur. Il semblait être ravi. C’est vrai que les voyages et moi ça ne faisait qu’un j’adorais ça. C’était mon passe-temps préféré.
Faire un tour du monde à notre âge, je pense que c’est assez rare ! Puis j’ai vécu un an en Inde aussi, j’ai l’esprit plutôt ouvert aujourd’hui on va dire !
Alors qu’il écoutait attentivement j’avais déjà finit mon café que j’avais reposé sur un coin de la table tout en le regardant me parler. Son visage était si angélique, il semblait naturel avec moi. Ou du moins c’est ce que je pensais. Il avait l’air d’apprécier lui aussi ce moment en ma compagnie. Puisqu’il s’ouvrait à moi de façon légère tout comme moi d’ailleurs. Je ne pouvais pas me douter qu’il subissait la même peine que moi. Ce sentiment de trahison qui ronger tout mon corps de l’intérieur. Je ne voulais plus entendre parler du mot « famille » . C’est une utopie inventé pour les dépressifs pour leur éviter de sauter le pas de la mort. Quelques temps auparavant je lui avouais que j’aimais la langue italienne. Ce n’était pas pour le séduire ou quoique soit c’était juste de la vérité pure et simple. J’étais une fan de l’Italie de leur culture, de leur nourriture, de leurs habitudes. J’aurai aimé être cette italienne qui faisait rêver. Mais non je n’étais que cette petite française.
Bon t’es un gentil alors, moi aussi on risque de bien s’entendre. Je ne sais pas si toi ça t’arrive mais quand je fais de mauvaises rencontres j’utilise le « soft power ». Je te jure ça les agacent tellement qu’on me fout la paix après !
Lui avais-je dis dans un petit rire. Je n’avais pas spécialement d’ennemies mais ceux ou celles que j’avais c’était vraiment des personnes qui m’insupportaient vraiment. Et fallait vraiment me chercher mais une fois qu’on m’avait dans le collimateur c’était finit pour mon adversaire. Il m’avait dit qu’il avait passé deux ans en Italie et je me demandais pourquoi aussi longtemps. Car moi par exemple un an en Inde m’avait suffis pour que j’étudie. Je le regardais avec intérêt et je voyais bien qu’il hésitait à me dire. Qu’est ce qu’il avait fait ? Peut-être fuit quelque chose. Et mes doutes se dissipèrent aussi vite qu’ils étaient venus. Quand il m’expliquait la véritable version de son départ un rire nerveux sortit de ma bouche.
Tu te fous de moi là ?
Ce n’était pas possible, comment des familles pouvaient agir comme ça ? Je ne me moquais pas de lui mais c’était juste étrange ce genre de lien qu’on était en train de créer. Nous étions tous les deux des âmes blessées par leurs tiers. Je comprenais mieux pourquoi il y avait ce lien si particulier entre lui et moi. Je raclais ma gorge avant de lui dire avec un brin d’hésitation..
Ecoute, vu que tu t’es confié à moi je vais t’avouer aussi pourquoi j’ai quitté la France..comment dire j’ai vécu la même histoire que toi, sauf que moi c’était ma mère qui à couchait avec ce dit « copain ».
Je lui souriais gênée. J’avais sans le vouloir créer une ambiance de merde je lui disais alors :
Désolée de t’avoir fait repenser à ça…je sais ce que c’est.
Oh que oui je savais ce que c’était à chaque fois que j’en parlais les larmes me montaient aux yeux, je devenais tremblante, j’étais entre la haine et la tristesse. Entre le dégoût et la colère. Je traversais un cyclone de sentiment. Je pris sans trop réfléchir sa main en la caressant du bout des doigts comme pour lui dire qu’il pouvait compter sur moi. Je ne savais pas ce que je faisais je me confier à une personne comme lui alors que j’étais si méfiante. Je ne me comprenais pas trop. Je retirais aussitôt ma main comme si j’avais touché à l’interdit.
Excuse-moi, je sais juste que quand on se donne d’en parler à des gens on passe pour des pleurnichards mais personne peut ressentir ce qu’on ressent.
Lui avais-je dis en me pinçant les lèvres.
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Sujet: Re: Un café pour démarrer la journée (PV Pablo)