Sujet: this is what makes us girls. (anastasia) Jeu 28 Aoû - 13:21
★ ★ ★ ★ ★ ★ Don’t think about what can happen in a month. Don’t think about what can happen in a year. Just focus on the 24 hours in front of you and do what you can to get closer to where you want to be.
Depuis son arrivée à San Francisco, Harlow ne s'était pas fait une masse d'amis. La vérité est que, derrière son allure de fille super sociable et extravertie, Harlow n'a jamais vraiment eut de copains. Certes son répertoire était toujours plein à craquer, les gens qui la connaissaient n'hésitaient jamais à prendre de ses nouvelles, ni même à l'inviter aux soirées les plus branchées. Mais toutes ses personnes là, n'étaient en réalité qu'un paquet de connaissances, qui l'appréciaient seulement pour son goût prononcé de l'excessif et son audace à se lancer des défis qui donnaient meilleure ambiance aux fêtes auxquelles elle assistait. Avec le temps, Harlow prit l'habitude de n'être que la fille populaire pote de soirée - mais parfois elle regrettait sa vie d'avant, quand elle avait encore ses deux meilleures amies et que son existence ne tournait qu'autour de ses bouquins préférés et des examens de fin d'année. Elle se souvient encore du nombre de nuits qu'elle avait passée avec Leah chez Annabelle, à regarder des films et à se goinfrer de chips et de limonade. Les meilleures pyjamas parties de sa vie. Mais ces années d'insouciance faisaient partie de son passé désormais, parce qu'à son rentrée au lycée Harlow n'était plus la gentille petite fille modèle qui avait de bonnes notes partout. Et dès qu'elle prit goût à sa nouvelle vie de fêtarde populaire, elle tourna son dos à tout le reste. A ses deux amies, à ses parents, à ses professeurs et puis surtout à elle même. Partie dans sa spirale folle de mensonges et de décisions impulsives, elle n'a jamais réussit à s'arrêter, ni à s'en extirper. Consciente aujourd'hui que la gentille petite Harlow est morte depuis longtemps, la miss Schwartz accueille à grand bras sa nouvelle personnalité excessive. (...). Perdue dans ses pensées, Harlow ne remarque pas son téléphone sonner pour la énième fois. Avachie sur un fauteuil dans son nouvel appartement, elle regarde la télévision d'un air absent et attend patiemment le retour de Damian qui est allé je ne sais où, faire je ne sais quoi. Harlow savait que son déménagement à San Francisco serait difficile. Parce que oui, l'Amérique était une nouvelle expérience qu'elle vivrait volontiers, mais ici elle ne connaissait quasiment personne et la présence de Damian à ses côtés commençait à se raréfier au fil des jours. Certes, elle savait qu'il venait de retrouver son ancienne vie, ses anciens amis et même ses anciennes conquêtes. Elle s'attendait à ce qu'il sorte les revoir, à ce qu'il passe beaucoup de temps avec eux. Mais au plus profond de son être, Harlow espérait quand même un peu qu'il passe le plus clair de son temps avec elle. C'était égoïste, elle le savait, mais c'était son seul désir depuis qu'elle était arrivée ici. Et ce soir, il lui avait promis qu'ils le passeraient ensemble. Comme au bon vieux temps, quand ils n'étaient que tout les deux à Dublin. Malheureusement, Damian avait eut un empêchement de dernière minute. Et Harlow ne remarqua les appels en absence sur son téléphone, qu'après avoir payé les deux grandes boîtes de pizza larges que le livreur lui apporta. Elle les avait commandée pour Damian et elle, une bonne soirée films et pizza qui aurait pu durer toute la nuit. A la vue des nombreux textos d'excuses qu'elle avait reçut, elle se leva du fauteuil et décida de sortir. Elle ne lui en voulait pas d'annuler leur petite soirée mais elle se refusait de rester seule à la maison, à se goinfrer pathétiquement devant la télévision. Pour cette raison, elle enfila son jean préféré et sa jacket en cuir avant de prendre les deux boites de pizza et de sortir affronter la nuit fraîche de SF. (...) Elle ne savait pas exactement où elle allait. Après tout la grande ville lui était encore inconnue et à part Damian, elle ne connaissait pas grand monde. Mais c'est quand elle dépassa le Lexington club, qu'elle reconnut le quartier de Castro. Elle se souvint à ce moment là d'Anastasia, une super fille qu'elle avait rencontré lors d'une audition et qui habitait dans un appartement quelques immeubles plus loin. Dans une décision de dernière minute, comme elle seule savait prendre, Harlow décida de se rendre chez la jeune fille. Sur son chemin, elle s'arrêta dans un supermarché pour prendre quelques bières, histoire d'accompagner les pizzas qui avaient sûrement refroidies. Une fois, en bas de l'immeuble, (qu'elle avait déjà visité une ou deux fois plus tôt cet été), elle sonna au hasard sur l'interphone en espérant que quelqu'un lui ouvrirait la porte sans trop poser de questions. La vérité est qu'elle ne souvenait aucunement du numéro de l'appartement d'Anastasia. Elle savait que celui-ci se trouvait quelque part dans le troisième étage et comptait sonner à la porte de tout le monde jusqu'à tomber sur la brunette. Oui, Harlow faisait partie de ses personnes là, à ne jamais se soucier des conséquences de leurs actions et à ne jamais se poser plus de questions que nécessaire. Elle vivait dans le moment et détestait se prendre la tête pour un rien du tout. Quand quelqu'un lui ouvrit la porte de l'immeuble, elle les remercia à haute voix, puis se dirigea vers l'ascenseur en appuyant frénétiquement sur le bouton d'appel. Elle savait pertinemment que cela ne ferait pas descendre l'engin plus vite, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher, beaucoup trop impatiente mais surtout beaucoup trop excitée de s'être trouvée une amie avec qui passer le reste de la soirée. Une fois arrivée au troisième étage, elle sonna sur les deux premières portes à sa droite. Elle dû se retenir pour ne pas sonner une seconde fois parce qu'on prenait trop de temps à venir ouvrir. Après deux minutes, personne ne vint répondre à la porte du premier appartement, elle attendit trente secondes supplémentaires avant de sonner à la porte d'un troisième appartement à sa gauche et la porte du deuxième appartement s'ouvra en même temps. Harlow fit volte face et un jeune homme dans le genre brun ténébreux, torse nu et l'air très agacée lui faisait face. « C'est pour quoi ? », la voix de l'inconnu était rauque, il était probablement endormi avant qu'Harlow ne sonne à sa porte et la jeune femme se réprimanda intérieurement d'être si téméraire. « Je cherche un fille du nom d'Anastasia .. » Harlow le regarda, l'air faussement innocent et l'inconnu haussa ses sourcils, l'air incrédule. « .. mais tu n'es certainement pas une fille, encore moins une Anastasia, autant pour moi. » Harlow ne pu arrêter le sourire qui se faufila jusqu'à ses lèvres, la situation était très amusante. De un parce qu'elle avait l'impression d'avoir été prise en flagrant délit et de deux parce que l'inconnu était tout à fait à son goût et qu'Harlow dû se secouer la tête deux fois pour revenir à la réalité et ne pas lui sauter au cou. Elle était là pour voir Anastasia, pas pour coucher avec le premier beau garçon grincheux qui lui parlait. « Tu veux une pizza ? » Elle lui posa la question avec un large sourire, comme si c'était la chose la plus normale à dire à un inconnu, un samedi soir à 23h quand on venait de sonner répétitivement à sa porte par erreur. Lui la regarda comme si elle était folle à lier et ouvrit la bouche pour répliquer mais il fut interrompu par quelqu'un qui se prononça avant lui. « Harlow ? » Une voix féminine s'éleva derrière elle. Harlow se tourna et vit que c'était Anastasia, debout à la porte du troisième appartement où Harlow avait sonné quelques instants auparavant. Sauvé par le gong, Harlow soupira doucement. Se retournant une derrière fois vers l'inconnu, elle ne pu se priver d'une dernière réplique cinglante à l'égard du beau apollon. « L'offre pour la pizza a expiré. J'ai trouvé Ana, merci pour ta - ô - si précieuse aide. Si jamais tu as besoin de bonne compagnie, on est juste en face. » Elle ponctua sa phrase par un clin d'oeil avant de s'inviter dans l'appartement d'Anastasia. Harlow déposa les deux boîtes de pizza sur le comptoir de la cuisine et chercha dans les tiroirs jusqu'à trouver un ouvre bouteille pour les bières qu'elle avait apporté. Elle se souvint ensuite qu'elle n'était pas chez elle mais chez Anastasia et elle se retourna vers son hôte un grand sourire aux lèvres, lui tendant une autre bière pendant qu'elle ingurgitait la moitié de celle qu'elle avait dans la main. « J'ai apporté deux pizzas si tu veux. Elles ont du refroidir sur la route, je parie, mais on peut toujours les réchauffer dans le four. Tu as un four pas vrai ? Quoique un micro-onde ça peut le faire aussi. » Harlow haussa les épaules et se mit à l'aise sur un tabouret près du comptoir de la cuisine. Elle avait cette mauvaise habitude de s'inviter chez les gens et de s'approprier leur espace personnel, chose que beaucoup ne supportaient pas. Mais il était très difficile de dire non à Harlow, alors la plupart se laissaient faire. « Sinon toi ça va ? Ça fait un bon bout de temps qu'on ne s'est pas vue. Tu t'es coupée les cheveux ? Parce qu'ils ont l'air différent, tu as l'air différente. » Harlow continue à boire sa bière, en tournant sur son tabouret. Elle regarde Anastasia qui est tout particulièrement silencieuse puis elle se rend compte qu'elle n'était probablement pas seule. Harlow croise les doigts pour qu'il n'y ai pas de garçon dans sa chambre, elle ne voudrait pas avoir tout gâcher. « Mais dis moi, tu n'étais pas avec quelqu'un là, si ? Parce que si tu étais avec quelqu'un ou si tu attends quelqu'un je peux partir. Pas que ça me dérange les plans à trois, mais je doute que ce soit une bonne idée de gâcher ton rendez vous.» Harlow éclate de rire en pensant à un plan à trois avec Ana et le voisin. Ça serait trop bizarre, pas que ça la choque ni rien, c'est difficile de la choquer Harlow, mais ça serait quand même bizarre et puis carrément amusant aussi. En attendant qu'Anastasia se prononce, Harlow se lève et prend une part de pizza froide. « J'avais raison, on devrait probablement la réchauffer, elle est répugnante comme ça.»
“ some people never go crazy. what truly horrible lives they must lead.”
Spoiler:
je me relis dès que possible
Dernière édition par Harlow Schwartz le Ven 29 Aoû - 23:47, édité 1 fois
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Sujet: Re: this is what makes us girls. (anastasia) Ven 29 Aoû - 1:26
«this is what makes us girls »
Anastasia & Harlow
Deux mois. C'est long quand même l'été non ? Deux mois c'est soixante et un jours. Cela faisait donc presque soixante et un jours que je n'avais pas revu mon meilleur ami Adrian. Le genre d'ami qui vous embrasse au cinéma, et qui faisait comme si de rien était. C'était dur pour moi de passer cet été sans lui, d'autant plus que mes sentiments pour lui commençait à naître et ça de façon constante. Comme une musique qu'on écoute, sans cesses on reconnaît certaines notes de piano qui ponctue pile poil là phrase la plus important de la chanson. Je commençais à m'imaginer Adrian encore plus maintenant qu'avant, j'arrivais à voir ses sourcils ébouriffés, le dessin de ses lèvres légèrement charnue, ou encore cet épis qu'il a dans les cheveux qui vous fais croire qu'il se néglige le matin. Le pire dans tout ça était que je m'imaginais sans cesse la douceur de ses lèvres contre les miennes. Un geste conscient de notre part, et comme si la vie ne voulait pas que j'ai le droit au bonheur la sonnette d'alarme retentissait nous devions nous séparer pendant l'été. Pas le temps d'en parler, pas le temps de réessayer, pas le temps de se prendre la tête, pas le temps de lui dire que je l'aime...peut-être. Du coup après m'être amusée au camp d'été fallait me trouver une nouvelle hobbies. Et quoi de mieux qu'un adorable chiot ? Il se nommait Baxter, un petit bulldog français tout noir abandonné à la SPA un peu comme moi en faite. Peut-être pour ça que je le cajolais autant, que je l'aimais comme une véritable personne. Non je ne l'habillais pas je n'étais pas superficielle, je n'allais pas lui faire les ongles non plus. On était samedi soir, et je ne sortais pas ce soir. J'étais un peu fatiguée car tout l'été j'avais cherché un appartement à Castro pour moins être dans ma grande maison qui me semblait tellement vide sans mes parents et mes frères décédés plus tôt en Juillet. J'avais craqué pour ce duplex qui était grand mais qui me ressemblait, c'était très design, mais à la fois très fille. A l'intérieur j'y avais installée un Jacuzzi d'intérieur, qui était trop beau fallait se l'avouer. J'adorais mon nouvel appartement, peu de personnes l'avait vu sauf une Harlow. Harlow était une jeune femme que j'avais rencontré il y a quelques temps lors d'une audition de musique, et ayant foiré toutes les deux, nous semblions les plus « normales » du groupe et on était partie boire un verre. Et de là on s'est vu plusieurs fois chez moi et ailleurs aussi. On était pas vraiment pareil, elle, elle était extravertie et très ouverte alors que moi j'étais plutôt froide et je préférais envoyer chier les autres. Mais le point commun de la musique, ou encore de l'audition, ou le fait d'être seule pendant l'été nous avez rapprochés indéniablement comme si nos différences nous rapprocher. Enfin bref, il était vingt trois heures, et j'étais là dans mon salon une musique un peu lounge entrain de dresser mon Baxter adoré. Quand j'entendais du mouvement près de ma porte, je me levais car c'était rare d'entendre du bruit dans ce genre d'immeuble, vêtue d'un simple tee-shirt long jusqu'au haut des fesses et d'une culotte à fleurs je me levais. Exaspérée, Baxter semblait aussi curieux que moi mais peureux comme il était il courra dans ma chambre . Je riais un peu avant d'ouvrir la porte et de reconnaître cette tignasse blonde. J'attendais qu'elle finisse son petit jeu et juste avant que le jeune homme lui réponde je demandais :
Harlow ?
L'apollon nous regardais très bizarrement et quand la belle s'invita dans l'appartement je faisais un fuck à mon voisin. Puis quoi encore il croyait qu'on pouvait se le farcir comme ça ? Harlow arriva comme une tempête chez moi, posant les boites de pizza sur le comptoir de la cuisine, puis je la voyais chercher un ouvre bouteille visiblement puisque je voyais des bières tout près. J'allais l'aider mais elle avait l'air de bien se débrouiller. Ce qui me faisait naître un sourire. Elle était comme moi une sans gêne et j'appréciais ça aussi chez elle. Sa spontanéité, elle était sincère dans tout ce qu'elle faisait du moins c'est ce que je pensais. Une fois retournée je riais un peu à l'intérieur, comme si je n'avais pas remarqué les pizzas !
Oui oui , regardes derrières toi la blonde !
Une fois assise, elle commençait à parler, et quand elle commençait elle ne s'arrêter plus. Ne sachant pas trop quand j'allais pouvoir en placer une je la laissée parler puis une fois qu'elle goûta sa pizza froide je lui disait pour lui foutre le dite :
J'étais en train de me faire lécher si tu veux tout savoir, vraiment très obéissant comme garçon ! Non mais attends deux secondes je vais le siffler !
Oh c'est pas gentil Ana de se moquer de sa copine, je voulais juste la taquiner un peu, elle était arrivée comme une furie, et bien que sa venue me faisait plaisir je ne m'y attendais pas . Prenant la bière je buvais une grande gorgée avant de siffler. Baxter arriva en un instant et se colla entre les pieds de Harlow, tout doux, tout gentil pas un aboiement .
Je te présente Baxter, mon adorable chiot !
Puis je me mettais derrière elle pour mettre les pizzas au four prenant sa part des mains en y goûtant à mon tour. C'était vraiment immonde, dégueulasse. Je faisais ma tête de dégoût avant de tout mettre au four. Une fois fait, je me mettais face à elle et répondait à son autre question.
Peut-être parce que je suis pas coiffée pour une fois ! Et toi alors, tu vas bien ?
Lui demandais-je mais tout en insistant pas sur le fait qu'elle soit venue à l'improviste chez moi elle devait sûrement avoir un truc de prévu qui s'était annulé. Elle avait l'air très entourée d'amis. Contrairement à moi. Je buvais encore ma bière avant de lui dire en tripotant une mèche de cheveux :
Ton blond, je te jure on croirait qu'on voit le soleil c'est quoi ton secret pour qu'il soit si soyeux ?
Sujet: Re: this is what makes us girls. (anastasia) Lun 1 Sep - 15:59
★ ★ ★ ★ ★ ★ You know whats fucking scary ? The fact that I could literally change my life at any moment. I could stop talking to everyone that makes me unhappy. I could kiss whoever i want. I could shave my head or get on a plane or take my own life. Nothing is stopping me. The entire world is in my hands, and I have no idea what to do with it.
Harlow savait pertinemment qu'elle ne faisait pas partie de ces personnes volubiles, qui parlaient trop pour un rien du tout. Ou du moins c'est ce qu'elle entendait ses parents dire, aux amis et aux voisins quand ils venaient prendre le thé. Harlow ? Elle est dans sa chambre à lire un livre, c'est une solitaire, elle n'aime pas trop se mêler aux autres, elle est silencieuse c'est dans sa nature, un vrai petit ange, si elle vous adresse quelques mots considérez vous chanceux. Alors non, elle ne savait pas qu'elle pouvait déblatérer pendant des minutes pour ne rien dire, parce qu'elle présumait qu'elle était une petite fille discrète et introvertie comme ses parents l'ont toujours décrite. Et c'est ça son problème. Elle se base toujours sur les dire des autres pour tirer des conclusions hâtives sur sa propre personnalité. Tout cela parce qu'elle n'arrivait pas à se décrire elle-même. Qui était-elle ? Elle ne savait pas, elle n'a jamais su. Harlow qui aime les bouquins et qui rêve d'une vie calme et bien rangée. Ou Harlow la fêtarde impulsive qui débarque chez les autres à pas d'heure et qui monopolise la conversation, même si ce n'est pour rien dire d'intéressant. Les deux probablement, mais ça dépendait des jours, des saisons et de son humeur. Lunatique ? Oui, elle l'était. Tel un caméléon qui change de couleur, tout le temps et sans cesse. Elle s'adapte aux personnes et aux situations. Pourtant elle ne joue pas la comédie. Ce n'est pas un rôle qu'elle met en scène pour ne décevoir personne et ce n'est certainement pas un dédoublement de la personnalité. C'est juste Harlow, avec sa crinière blonde et rebelle, puis son minois à fossettes. A la fois adorable et dangereuse. Une personnalité haute en couleurs tel une explosion de nuances. Gris, rouge, rose, blanc, noir, bleu. Elle était une palette qui se contredisait et qui amenait tout son entourage à se poser des tonnes de questions à son égard. Des questions sans réponses, que même aujourd'hui reste un mystère irrésolu aux yeux de tous. D'Harlow aussi. Facilement distraite, la voix suave d'Anastasia la fit sortir de sa rêverie et elle s'essuya la bouche du revers de sa main avant de parler. « Pardon, tu disais ? Ah oui le four est juste là. Bien vu mon blond est naturel, mais ne t'inquiètes pas trop pour moi, mes neurones sont intactes et te passent le bonsoir.» Elle rejeta ses cheveux en arrière, ponctuant son action d'un éclat de rire surfait. Histoire d'enjoliver sa petite mise en scène. Le pire c'est qu'elle adorait les suppositions des autres sur le fait qu'elle soit une blonde. Oui c'était de naissance, non elle n'était pas stupide. Néanmoins, elle savait très bien qu'Anastasia ne faisait que la taquiner un peu, alors elle laissa filer l'affaire sans sortir les crocs. Elle attrapa alors les deux pizzas et les mit au four avant de retourner s’asseoir sur le tabouret qu'elle occupait plus tôt. En ouvrant en un seul clique le bouchon de ce qui devait être sa troisième bière, elle bu son contenu d'un seul coup. Elle se disait qu'elle avait envie, limite besoin, de se saouler ce soir. Parce que sa vie tournait en comédie dramatique et qu'elle détestait les comédies dramatiques. Puis aussi parce qu'elle en avait marre d'attendre. Attendre quelque chose qui n'arrivait pas et puis surtout quelque chose dont elle ignorait tout. « J'étais en train de me faire lécher si tu veux tout savoir, vraiment très obéissant comme garçon ! Non mais attends deux secondes je vais le siffler !» Harlow écarquille ses yeux pendant deux minutes, pas parce qu'elle est choquée par la révélation d'Anastasia mais parce qu'elle ne pensait pas la jeune femme aussi ouverte au point de lâcher une phrase pareille en pleine conversation. Son expression interloquée est vite remplacée par un air soulagé puis amusé quand Ana siffle et qu'un petit chien tout noir vient se coller à ses jambes. Harlow se penche un peu pour le caresser puis le prend dans ses bras quand elle est certaine qu'il ne la mordra pas. Ana lui dit qu'il s'appelle Baxter et Harlow se présente à lui, comme s'il pouvait la comprendre. Elle lui dit ensuite qu'elle n'est pas coiffée et que c'est sûrement pour ça qu'elle a l'impression que sa coupe de cheveux à changer. Halorw hoche de la tête, l'air de dire "oui, c'est sûrement ça". La vérité est qu'elle n'entend qu'à moitié Anastasia parce qu'elle essaye de réfléchir à ce qu'elles pourraient faire de leur soirée. Parce que oui Harlow s'ennuie à une vitesse incroyable, elle déteste rester assise pendant longtemps au même endroit et ça la tue de devoir faire ça un samedi. Quand le son signalant que les pizzas étaient réchauffées retentit, Harlow bondit de son tabouret et alla les chercher. Elle se servit deux grandes parts et donna le reste à Ana qui commença à lui tripoter les cheveux en lui posant une question sur leur douceur. « Oh tu trouves ? Moi qui pensait à me teindre en brune, tu vas me faire changer d'avis. Sinon je n'ai aucun secret, ça doit être un truc de famille je crois. » qu'elle répliqua. Et c'était vrai. Elle ne leur accordait pas d'attention particulière ni rien. Elle devait juste être chanceuse d'avoir eut de bons gènes et sa chevelure ressemblait exactement à celle de sa mère. Avec Baxter trottinant encore entre ses pieds, Harlow eut l'idée de sortir le promener. Oui, à une heure pareille, mais depuis qu'elle était arrivée à San Francisco elle n'avait pas encore vraiment eut la chance de sortir de nuit. Alors c'était peut-être sa chance de voir les lumières de la ville et sentir la brise de la nuit. « Tu sais quoi on devrai sortir ! Enfiles un pantalon et une veste et allons-y. Ramène aussi la chaîne de Baxter, on va s'amuser, promis. » Sur ce, elle attendit la réponse de la jolie brune mais la vérité est qu'Harlow s'impatientait déjà d'aller à la découverte des endroits les plus étranges de SF. By night, s'il vous plaît.
“when adults say, "teenagers think they are invincible" with that sly, stupid smile on their faces, they don't know how right they are.”
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Sujet: Re: this is what makes us girls. (anastasia) Mar 9 Sep - 12:21
«this is what makes us girls »
Anastasia & Harlow
Si Harlow pensait qu'elle avait une personnalité haute en couleur, elle avait trouvé la bonne compagnie. Je n'étais jamais de même humeur, un coup euphorique un coup dépressive. Je n'étais jamais stable, toujours dans les extrêmes jamais au bon endroit. Voilà pourquoi j'aimais être avec l'Epsilon j'avais l'impression qu'à chaque fois qu'on se voyait je rencontrais une fille différente mais qui me plaisait autant. Je pouvais me permettre de la taquiner comme je le voulais car elle me le rendait bien, très bien même. A ma taquinerie sur sa blondeur elle jouait la blonde clichée tout ce qu'elle n'était pas du tout. Je riais moi aussi à mon tour, quand je voyais la descente de sa bière je comprenais tout de suite mieux sa présence ici chez moi. Elle n'allait pas bien, du moins elle voulait se changer les idées et elle avait trouvé refuge chez moi. Pour détendre alors un peu l'atmosphère je lui parlais de Baxter comme ci c'était un petit ami un peu collant. Vous auriez vu son regard digne d'un vidéo gag. Fallait que je sois sérieuse quelques instants le temps que Baxter arrive. Une fois que les présentions sont faîtes, nous continuions de parler notamment de cheveux on ne pouvait pas dire que nous n'étions pas des filles. Les parts de pizzas prêtes nous commencions à manger avant que je tripote de ma main propre les cheveux de blé de ma partenaire. La pizza à pleine bouche je lui répondais automatiquement :
Jamais tu te fais brune, ou je te bannie de mes potes !
C'était clair ça au moins, elle était tellement belle naturellement, son visage d'ange qui se transformait un petit diablotin quelques fois. Son rire si reconnaissable, sa voix à la fois douce et perturbante. Elle semblait précieuse et en aucun cas je ne voulais la perdre. Elle était importante tout de même pour moi. Oui on ne le dirait pas comme ça mais je m'attachais aux gens d'autant plus quand beaucoup de traits de caractère sont en commun et la même passion pour la musique. J'étais contente qu'on sorte toutes les deux ce soir du coup avant même de lui répondre je lui administrais un sourire avant de lui dire :
T'as de la chance d'avoir une copine toujours partante !
Je filais dans ma chambre cherchant un jean skinny ce qui allait plutôt bien avec morphologie à vrai dire j'étais assez mince. Pas que je voulais ressembler à ses mannequins anorexique mais mon corps n'assimiler pas la bouffe. Je pouvais manger comme dix, rien y faisait pas un gramme. Alors je peux vous dire que je me faisais plaisir. Je cherchais dans mon armoire un petit top simple qui remontait légèrement sur le haut du ventre, des chaussures plates aux pieds, un gilet noir et j'étais parée. Je rejoignais mon amie, tout en enfournant un dernier bout de pizza. La chaîne de Baxter entre les doigts je l'attachais à son collier. Les clés de l'appartement en main, et mon sac sur les épaules nous commencions à sortir. La porte fermée nous nous retrouvions dehors, il y avait une légère brise qui donnait des légers frissons. Je souriais à mon amie avant de lui demander :
T'as pu visiter un peu ou tu veux que je fasse le guide ma chère ?
Lui demandais-je tout en arquant un sourcil dans un sourire amusée. Prenant un air hautain qui ne me ressemblait je voulais la taquiner un peu sur son milieu. Elle savait que moi aussi je pouvais m'offrir la terre entière si je le voulais mais je ne le montrais pas. Je ne ressemblais pas du tout à toute les petites filles riches qu'on pouvait croiser dans les rues. Non je n'étais pas comme ça, et elle non plus. Elle ne péter pas plus haut que son cul, chose qui est rare de nos jours, je vous jure. J'avais moi aussi besoin de sortir je ne pouvais pas rester chez moi à ruminer comme un lion en cage. Fallait que je me libère de la pression que je ressentais vis à vis d'Adrian. La vie n'était pas si simple vous savez, parfois vous pensez que tout vous sourit, que vous avez de la chance de connaître untel mais quand cette personne est l’élément déclencheur de votre folie, vous le regrettez aussitôt. Depuis que nous avions déraper cette fameuse nuit lui et moi, plus de nouvelles, juste des photos postées sur instagram par ci- par là. Rien pour parler de ce que nous avions fait, rien pour justifier nos actes. Nous nous étions dis que s'embrasser ce n'était pas bien, qu'il me considérait comme une amie. Mais même pas une heure après cette révélation, nous nous embrassions dans la voiture comme la première fois, puis encore et encore, commençant à découvrir le corps de l'autre. Puis je ne parle même pas de chez moi, le nombre de faux pas, le nombre de regard remplit de désir muet. Bref rien que d'y repenser me donnait la chair de poule, les larmes aux yeux. Je ne m'étais donné qu'à deux hommes Xavier, pour un acte de rébellion, et Adrian...pour quoi exactement ? De l'amour sûrement. Voulant à tout prit me chasser cette image de la tête je me tournais vers Harlow tout joyeuse : Ca te dit de faire un petit coucou chez les hippies ?