Je me suis vraiment amourachée de San Francisco c’est une ville quand on commence à la connaître on l’apprécie de plus en plus et on ne peut plus se détacher c’est presque une drogue. Quand on commence on ne peut plus s’arrêter. Je commence à avoir mes petites habitudes je sais que quand je vais au Lexington Club ce n’est pas pour rentrer seule. Je suis pas une marie couche toi là mais j’ai ce besoin de séduire incontestable. On pourrait croire à une fille facile mais c’est tout un art. Oui je considère ça comme un art. C’est tout un jeu qui s’installe entre moi et l’individu que ça soit un homme ou une femme c’est le même procédé : le jeu. Chaque personne avec laquelle je couche je garde contacte pas spécialement pour remettre le morceau car une fois qu’on a percé l’individu dans ses retranchements on sait comment agir avec cette personne et on prend plus de plaisir à le découvrir. Je me demandes de plus à chaque fois et si j’avais été avec cette personne je l’aurai sûrement apprécié pour ça ou ça.

J’avais une mauvaise expérience du Lexington Club la dernière fois , puisque j’avais rencontrée Weyna. Elle m’avait sérieusement tapé les nerfs sur le fait que j’ai dragué deux mecs en même temps elle croyait que quand on allait en boite c’était pour faire sa prude ? Non pas pour moi.
En ce qui concerne ma vie sentimentale elle se résume à un mec. Celui qui m’a fait devenir comme je suis une femme sans attache. Avec qu’il est bon de s’amuser.  Les coups d’un soir commence à devenir dans mes habitudes mais c’est toujours avec émotion qui se déroulent. Je ne suis plus la petite fleur bleue qui va passer par du romantisme. Maintenant je veux de l’action, pure, belle et simple.

Ce soir je devais rejoindre des copines , mais quand elles sont arrivées chez moi elles étaient trop bourrées. Et je ne supporte pas ça, pas que je me saoule pas mais pas avant d’aller en boîte sinon je ne peux pas boire et donc ne pas me faire offrir de verre.

Du coup j’avais opter pour une robe noire assez courte pour faire découvrir mes jambes. Mes jambes sont mon moyen de séduction le plus sûr. Ma robe n’était pas décolleté du moins on voyait à peine la naissance de mes seins. J’avais de larges bretelles qui cachaient celles de mon soutien gorge. J’avais mis des escarpins gris pour casser toutes cette noirceur. Et à mon habitude je ne portes pas de culotte sous mes robes. Pourquoi casser le plaisir avec des vêtements qu’on va retirer en une seconde ? Je me maquille assez légèrement juste du khôl sur les yeux pour avoir ce qu’on appelle le « regard de biche » ainsi qu’un rouge sur mes lèvres pour attirer mon deuxième atout de séduction mes lèvres. Je me parfumes à mon habitude sans trop en faire. Et je suis parée pour aller au club.

J’arrive devant le club seule , mais le vigile me laisse entrer sûrement ma tenue lui a fait de l’effet. Je me diriges au bar pour m’enfiler deux shots de Vodka pure. Pourquoi ? Pour réchauffer mon corps et me donner une certaine assurance. Après que l’alcool monte doucement, je laisse mes yeux regarder autour de moi ma prochaine cible. Je ne cherchais pas de jeune homme particulier. Juste celui qui arriverait à ma hauteur.  Quelques minutes ont suffit pour voir l’homme. Vous savez celui qui ressemble à Léonardo et vous avez qu’une envie lui sauter dessus ?. C’était lui. Un blond , avec des yeux azurs, une silhouette qui me parait largement satisfaisante. Je le jauge du regard. J’avais appris ce truc dans le film « Mémoires d’une Geisha », le regard qui peut arrêter n’importe quel homme. C’est ce que je faisait à mon inconnu. Je voulais qu’il me rejoigne.  Alors je passe devant lui comme si de rien était en me retournant comme si je lui demandais ouvertement de me rejoindre.

Le regard ne fait parfois pas tout, il faut un peu pimenter le jeu. Séduire. J’avais opté d’aller sur la piste de danse. La musique avait son charme et mes mouvements se fondaient parfaitement avec le rythme de la musique j’étais à quelques mètre de lui . Je le regardes. Oui, je regarde cette inconnu comme si cette danse je la faisais là tout de suite à ses côtés. Je le voyais boire ce verre, si j’avais été à côté de lui je le lui aurait arraché ce verre pour m’accaparer de ses lèvres.

Après un moment de regards échangés je me décidé à lui tourner le dos. Soit il s’approche de moi et on obtient lui et moi ce que l’on désire le plus : l’autre. Soit il continue à faire face à lui-même avec son verre. La musique me permets toujours de danser de façon sensuelle, je sens peu à peu un corps s’approcher de moi. Un mâle, son odeur me fait penser aux types qu’on voit dans les pubs de parfums Azzaro. Le parfum qu’on sait qu’on oublieras pas de si tôt. Je sens ce corps se presser contre le mien. Je sais que c’est lui , je n’ai chauffé que cet homme depuis que je suis arrivée ici. Il suit mes mouvements de hanches mais je préfères ne pas me retourner de suite le laissant se demander si je sais que c’est lui. Des frissons parcours mon corps quand je sens ses mains sur mes hanches.

Sans l’avertir d’une quelconque manière je me retourne pour me retrouver face à lui. Je me retrouve à quelques centimètres de son visage. Je peux l’observer de plus près , il est encore plus beau de près. Il a ce regard hypnotique. Je le regarde avec désir que même un homme qui préférait la compagnie des hommes aurait succombé.

Je pris l’ouverture de sa chemise , pour le rapprocher de quelques millimètres de mes lèvres pour lui dire tout en le fixant avec désir :


Je croyais que tu n’allais jamais me rejoindre.

Je lui souris , je sens son souffle contre mes lèvres je n’ai qu’une envie lui capturer ses lèvres. Mais n’allons pas trop vite. Je laisse ma main glisser sur son torse en le regardant toujours dans les yeux attendant ma réponse. Etais-je trop entreprenante ?

Comment deux inconnus peuvent-ils en arriver là ? Juste quelques regards, des sourires et une danse. Oui parfois le physique suffit, les mots ne servent à rien. C’est ce que je ressentais à ce moment précis pour le blond en face de moi. Je ne voulais pas lui parler ou du moins si mais juste le nécessaire. Ce que je voulais, c’était ses lèvres , ses mains , son corps tout simplement. Les femmes d’aujourd’hui sont beaucoup plus entreprenantes qu’autre fois et du coup facilite les choses. Finit pour moi le temps de refuser des avances. Aujourd’hui c’est la nouvelle Charlie , avant je disais rarement oui au coup d’un soir mais depuis 4 ans c’est devenu mon pain quotidien , mêler tout ça avec de l’alcool et c’est le combo du diable.

Le jeune homme avec lequel je dansais à ce moment précis, me dit dans un sourire non dissimulé que j’étais impatiente. Moi impatiente ? C’est faux. C’est lui qui est venu vers moi, je n’ai fais que le regarder. Au fond c’est lui qui s’est levé de son fauteuil pour venir toucher ce qu’il désirait ce soir même : moi.
Je lui souris avant de chuchoter à son oreille :

C’est toi qui est venu jusqu’à moi pas le contraire.

Je lui mordilles légèrement celle-ci. Je me rapproche de plus en plus de lui nos lèvres toujours plus proches toujours à deux doigts de se dévorer. Je savais à présent que cette soirée n’allait pas se terminer dans cette boite. Pas que je n’aime pas faire le spectacle mais je le voulais rien que pour moi à cet instant précis. Nos corps dansent au rythme de la musique, c’est agréable comme sensation être à la fois entourée et se sentir seul au monde en même temps. Le jeune homme qui me disait impatiente l’est décidemment plus que moi. Je sens sa main glisser sur mon dos des frissons me parcourent. Nous nous regardons toujours comme si nous ne pouvions pas nous détacher l’un de l’autre. Son autre main remonte sur ma hanche, l’effet fut immédiat mon ventre ce crispe.

Ce qu’il y a d’important quand on découvre le corps de l’autre c’est ces petits moments qui semblent anodin la caresse d’une partie d’un cou, l’effleurement d’une cuisse. Je sentais ce désir en lui , je savais que si nous nous étions pas ici il serrait déjà passé à l’acte. Il est plus doux que moi je le suis en générale sa tempe et sur la mienne. Il veut jouer à celui qui résistera à l’autre plus longtemps ? C’est un match gagné d’avance. Comment je le sais ? Quand il me prends par la main pour m’emmener dans un coin plus tranquille je comprends alors qu’il veut accélérer les choses. Oui indéniablement.

Nos corps sont de plus en plus proche, seul nos vêtements nous retiennent. Il joue avec mon cou pour que je cède plus facilement un soupir satisfait sort sans vraiment que je le veuille. Ma main parcoure le torse musclé de mon blond avec un sourire satisfait je ne le quitte pas des yeux. Ma main descend le long de ses boutons de sa chemise. Son corps toujours plus pressé contre le mien, je l’attire contre moi de façon a être plaqué contre le mur derrière moi. Puis cette même main remonte sur sa nuque que je touche des bouts des ongles avant de rapprocher ses lèvres une énième fois à quelques millimètres des miennes. Mon sourire se fait coquin , d’un mouvement d’épaule contrôlée je fis tomber une de mes bretelles.

Oups.

Lui murmurais-je entre ses lèvres. Ma main se crispe contre sa nuque tant la sensation de son corps me brûle littéralement le corps. Je ne vais pas faire long feu s’il continue comme il le fait. J’aime jouer mais je suis trop rapide parfois. Je me mordilles la lèvre inférieure avant de lui dire :

Après c’est moi l’impatiente , regardes ce que tu me fais.

Lui dis-je amusée.  

Quand je vous avez dit que j’avais affaire à un impatient, je ne me trompais qu’à moitié. Cela fait déjà plusieurs minutes que nous nous chauffons littéralement sans retenue. Comme si c’était normal, naturel ? C’est animal , oui voilà entre nous il n’y a plus de politesse, de bonne manières juste de l’action. Quand je dénudes mon épaule je le sens l’effleure de ses longs doigts parfaits, j’aimerais tellement qu’ils soit ailleurs. Je veux le goûter, tout lui prendre le pousser à bout. Il est tout à fait à la hauteur de mes espérances il est hypnotique.

Doucement il posa son doigt sur mes lèvres , mes yeux se remplissent de désir et en un soupir. J’accepte
ses lèvres que je désirais tant sur les miennes. C’était ce qu’on cherchait depuis un moment et enfin il céda. J’avais toujours ma main sur sa nuque que je caressais avec tendresse. Ses lèvres avait encore le gout de spiritueux qu’il avait bu d’une traite avant de me rejoindre. Ses mains qui montent sur mes cuisses commencer à faire crisper mon ventre de plus en plus. Mon corps est brulant , je le veux là maintenant contre mon corps. Mes ongles s’implantent sur sa peau quand je sens ses lèvres sur mon cou.

Un énième baiser mais celui-ci je ne pu me contenir je l’embrasse avec fougue , en lui tirant un peu les cheveux en arrières pour profiter encore plus de ses lèvres. Je me fis un chemin entre ses lèvres pour goûter à sa langue aussi chaude que mon corps. Ce moment était parfait car à cet instant précis je ne pensais plus à rien , juste à lui et moi. J’avais qu’une envie qui m’emmène loin d’ici. Mes désirs furent exaucés puisqu’il m’emmena dans une salle plutôt discrète on nous pouvons faire ce qu’on désirait le plus à ce moment : faire l’amour.

Il m’attires sur ses genoux , j’ai un spectacle dont je raffole de plus en plus. Je ne cesses de l’embrasser ses lèvres sont si douces, si agréables. Je ne peux plus m’en passer je les goûtes , mords , je les humidifies avec ma langue. Mes mains passent alors sur le devant de se chemise je commence alors à déboutonner un à un les boutons de sa chemise tout en gigotant gracieusement sur ses genoux. Je passe mes doigts sur ce torse à demi nue que je caresse avant de lui chuchoter à l’oreille :

Et si je te disais que je ne portes pas de culotte, qu’est ce que tu me ferrais ?

Lui dis-je en lui mordillant sa lèvre pour la tirer doucement vers moi. Je place ma main sur son pantalon je presse doucement ma main sur sa virilité. Je me pressais encore plus fort sur lui pour la sentir contre mon corps. Je ne voulais qu’une chose lui arracher ce pantalon qui me rendait folle. Je lui enlève doucement sa chemise en contemplant sans la moindre gène le corps de mon apollon. Je touchais donc ce corps qui était mien pour ce soir tout en lui murmurant :

Enchantée moi c’est Charlie.

Les mains de Deeklan me transporte littéralement , ses doigts qui glisse sur mon corps comme s’il connaissait déjà mon corps par cœur. Sa bouche , ses lèvres étaient parfaites je ne pouvais tout simplement pas me retirer de son étreinte. Il m’avait tout simplement capturer et sans me déplaire. Je n’en avait oublié le fait que n’importe qui pouvait entrer dans cette pièce tellement l’atmosphère entre lui et moi était intime. C’était à la fois excitant et stressant mais qu’importe je ne voulais me consacré à l’homme qui était en face de moi. Que les curieux regardent, moi je profites largement de cette soirée à ses côtés. Plus les minutes passent plus nos corps se touchent , se rapprochent, se durcissent sur l’excitation. Sous ses paroles mon ventre se crispe d’avantage de désir pour cet homme qui quelques minutes avant m’étant tout simplement inconnu.

Je le regarde tout en détachant délicatement la boucle de sa ceinture en ravalant mon désir. J’avais tellement envie de goûter à cette virilité qui m’étais présenté. Je lui dépose alors des baisers tout en sensualité sur son cou qui sentait tellement bon. J’aurai pu m’éterniser et passer ma nuit à le taquiner  son cou. Une fois la boucle de sa ceinturé détachée je lui ouvre tout doucement chaque bouton de son jean tout en pressant ma main contre sa virilité tout en l’embrassant farouchement. Une fois celle-ci-sortit je le regarde avec un regard remplit de désir , ayant hâte de faire qu’un avec lui. Mon corps brûle tellement je le désire que ça me fait limite mal.

Je sens alors les mains fermes de Deeklan passant sur mon corps ainsi que sur mon intimité. Un soupir rauque s’échappe de ma bouche. Et sans tarder nos corps ne font qu’un, mes mains passent autour de son cou. La sensation d’être remplie comme cela avec cet homme ne fait que m’exciter d’avantage. Je passe mes mains sur son torse , tout en me balançant légèrement en arrière pour pouvoir d’avantage de cette virilité qui est en moi. Mes mains se crispent encore plus quand Deeklan accélère  le rythme. Mes soupirs se font de plus en plus fréquents je ne peux plus me retenir tant c’est agréable.

Je le désire de plus en plus je veux l’avoir tout entier. Pouvoir prendre à la fois sa bouche, ses tétons , son torse, ses biceps , sa virilité.  J’en voulais encore plus, toujours plus. Alors que nos corps suivent le rythme effréné de nos corps. Je ne pu retenir un cri d’entière satisfaction quand je sens ses coups de reins de plus en plus puissant.

Deeklan, je veux plus..

Lui dis-je dans un murmure avant de sortir de son étreinte brusquement sans le prévenir. Je le regarde d’un air coquin avant de m’emparer d’une chaise que je trouve dans la pièce pour bloquer la porte de la salle dans laquelle nous sommes.  Je m’approche de lui de la façon la plus féline qui soit avant de l’embrasser avec passion. Je lui souris en me remettant sur lui, instinctivement il s’allonge donc sur ce sofa. Je passe mes mains sur son corps, avant de lui lécher le cou, la nuque, puis ma langue brulante descends sur son torse. Je le regarde tout en déposant des tendres baiser sur son torse, son bas-rein. Mes mains remontent sur ses cuisses musclés, puis je me redirige vers cette virilité qui était il y’a quelques minutes en moi.

Pas toi ?

Lui demandais-je. Tout en souriant, haletante sous la vue de ce corps parfait. Il était à présent mien.