Je pourrais passer des heures dans ces bassins. Des heures à m'entrainer, à me surpasser, à m'évader. La natation est plus qu'une passion pour moi. Quand je nage, j'ai l'impression d'être ailleurs. À l'abri du temps. Si bien que j'en oublie souvent de rentrer. Comme ce soir. Après une dernière traversée du bassin, je sors ma tête de l'eau et pose le regard sur l'horloge. Il est vingt et une heure passée, et j'imagine que Billie m'attend fermement. Ces jours-ci, je passe bien plus de temps ici qu'avec elle, et je sais que c'est quelque chose qu'elle apprécie de moins en moins. Je me dirige finalement vers les vestiaires, me douche et m'habille. Avant de quitter le bâtiment, je passe saluer le gardien qui me laisse m'entrainer tous les soirs. Je crois qu'il va falloir que je songe à lui offrir une bouteille de vin, lui que je sais amateur de rouge. Je m'apprête alors à retrouver Billie, quand je m'aperçois avoir un message sur mon répondeur. À ma grande surprise, il s'agit de Briséis. Elle est en garde à vue. Je ne peux m'empêcher de lâcher un soupir. Briséis est comme une petite soeur pour moi. J'ai peut-être tendance à la surprotéger, mais c'est justement pour éviter ce genre de choses. Elle est escort-girl. Je ne sais pas si c'est à cause de ça qu'elle s'est retrouvé derrière les barreaux, mais en tout cas c'est quelque chose que j'ai toujours désapprouvé. Elle mérite tellement mieux que de gagner de l'argent de la sorte. Et c'est quelque chose qui m'inquiète, qui me fait peur. J'ai toujours cherché à la dissuader de recommencer. À essayer de la pousser à arrêter. Mais je ne peux pas la contrôler. Je ne réfléchis pas une seule minute. Je dois aller la chercher. Alors j'écris un message à Billie. "Je rentrerai tard, je t'explique en rentrant. Fais pas trop la folle gamine." Et je grimpe dans ma vieille coccinelle, pour finalement me mettre en route. Je crois bien que c'est la première fois que je mets les pieds dans ce commissariat. Et j'espère bien que ça sera la dernière. À peine entré, ce sont tout un tas de grognements qui se font entendre. Je devine qu'ils viennent des cellules, et j'espère que Briséis n'est pas enfermée avec une bande de porcs malfamés. Je m'approche alors du comptoir, ou de jeunes policiers me regardent déjà de haut. "Bonsoir. Je viens payer la caution de Briséis Monaghan." L'un d'eux s'approche de moi, me dévisage, et me questionne ensuite. "Vous êtes ?" Je fronce alors les sourcils. Premièrement, son attitude à la "je suis flic donc baisse les yeux" me met hors de moi. Deuxièmement, j'aimerais faire sortir Briséis de ce trou le plus rapidement possible. Alors, c'est en soutenant son regard que je lui réponds sans broncher. "Un ami. Pourquoi, ça change la donne ?" Ma mâchoire se serre quand cet abruti laisse échapper un bref rire. Il se retourne finalement vers ses collègues, et je commence à perdre patience. Je sors alors mon chéquier et attrape le stylo posé sur le comptoir. "Bon, vous voulez combien qu'on en finisse ?" Il me regarde, avant de lâcher la somme que me devra sa caution. Je n'y prête même pas attention. Ce ne sont que des chiffres insignifiants à mes yeux. La seule chose qui m'importe est de la faire sortir. De toute façon, l'argent n'a jamais été un soucis. "Pièce d'identité." Je soupire à nouveau, stupéfait par ce manque de savoir-vivre, mais tente tant bien que mal de me contenir. Je lui tends ma carte d'identité, le laisse la regarder, et la range dès qu'il me la rend. "Attendez-là." Je serre les poings, et attends comme on me l'a si gentiment demandé. Quelques minutes plus tard, il revient avec Briséis. Je le regarde, sans lui sourire, partagé entre inquiétude et colère. Elle arrive finalement devant, et je l'attrape par le bras, la guidant avec moi hors du commissariat. Pas un au-revoir, ni quoi que ce soit, je crois pas que ces gars-là méritent un quelconque signe de politesse de ma part. Une fois dehors, je relâche finalement Briséis, vérifie qu'elle n'a rien, et plante un regard noir dans le sien. "Tu m'expliques ?" Je croise les bras contre mon torse. Oui, je mérite au moins qu'elle m'explique ce qui lui a valu cette visite ici. L'argent je m'en fous. C'est à elle que je pense avant tout. À ce qu'elle a fait. À ce qui aurait pu lui arriver. A-t'elle seulement conscience du soucis que j'ai pu me faire pour elle ? "Alors Briséis, t'as foutu quoi encore ?"
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Sujet: Re: i will always come to save you. (briséis) Mar 13 Mai - 22:44
“ you stare politely right on through. some sort of window to your right. as he goes left and you stay right. between the lines of fear and blame. and you begin to wonder why you came. ”
Depuis que la jeune femme avait rencontré Lux, elle avait sombré du mauvais côté. Elle s'était mise à revendre la drogue que Lux lui procurait pour lapidé son stock. Briséïs avait acceptée puisque ça lui permettait de rassembler une somme d'argent assez importante à ses yeux. Une solution très peu recommandable, tout comme son petit métier d'escort-girl. Mais, c'est le seul moyen qu'elle avait trouvé pour continuer à suivre ses études à Berkeley. Jamais, ô grand jamais. Elle n'aurait pas pensé se faire prendre la main dans le sac. Elle qui se pensait invincible. Ce n'était plus le cas ce soir. Briséïs s'était fait emprisonner par les policiers au poste de commissariat. Pourtant, elle a quelques amis qui avaient essayé de l'aider à l'arrêter son métier. Mainte et mainte fois, elle ne les calculait plus tellement que c'était saoulant à force. Finalement, elle aurait dû mieux les écouter. Puisque maintenant, elle se retrouve derrière les barreaux avec un groupe de salopiauds. Qui ne se gênaient pas pour la reluquer de la tête aux pieds. À croire, qu'ils n'avaient jamais vu de jolies femmes dans leurs vies misérables. De plus, Briséïs était habillé soft ce soir. Elle avait bien fait de choisir ces vêtements-là. Étant donné qu'elle ne sait pas à l'heure actuelle, dans quel état qu'elle aurait pu finir. Surtout que les policiers prenaient un malin plaisir à la reluquer. Ce n'est pas parce qu'ils font partie de la police, qu'ils se croient tout permis. « .Vous regardez quoi, bande de salopiauds ?. » Maugréa-t-elle d'un ton froid et glacial ! Certes, c'est peut-être une femme. Mais, Briséïs a peur de rien, encore moins de ces policiers. La garde à vue était déjà prévue alors, pourquoi ne pas dire ce qu'elle pensait. Elle n'avait pratiquement plus rien à perdre. Puisque sa fierté et dignité, avait pris un sacré coup ce soir. D'ailleurs, Briséïs avait le droit qu'un seul coup de téléphone. Généralement, elle aurait appelé Jayan pour qu'il rapplique. Il fallait qu'il la libère de cet enfer dans les plus brefs délai. Mais, il était parti vers d'autres aventures à New York. Et, la seule et deuxième personne à qui Briséïs pouvait demander ce service. N'était qu'autre Jonas. Elle n'hésita plus une seule seconde et, compose son numéro avant de tomber directement sur sa messagerie. Le jeune homme devait faire sa séance d'entrainement à la piscine de l'université. Elle lui laissa malgré tout un message vocal, en espérant qu'il l'écoute rapidement. Puisqu'elle ne se sentait pas à rester ici toute la nuit. Elle fera une esclandre mais, elle ne resterait pas dans cette cellule remplie d'hommes qui puaient soit l'alcool, soit le fast-food, soit autre chose. Mais, l'odeur était nauséabonde. C'était une situation plus qu'insupportable pour Briséïs. Elle avait compris de son erreur. Elle ne se ferait plus prendre la main dans le sac la prochaine fois. La demoiselle ferait largement plus attention à sa façon d'agir, surtout de ses faits et gestes. Briséïs ne savait pas où elle pouvait poser ses fesses. Déjà il faudrait que Briséïs est cette envie. Vu l'état pittoresque de la cellule, c'était inimaginable. Première et, dernière fois qu'elle se retrouverait derrière ses fameux barreaux. La jeune femme essayait tant bien que mal de trouver comment s'installer dans cette cellule. Néanmoins, les autres qui étaient tous en train de la regarder, la stoppa net dans ses pensées. Toujours en train de faire les cent pas dans cette cellule folklorique, elle ne pensait pas une seule minute. Que Jonas serait quand même venu la récupérer. Elle aurait le droit à un sermon, elle n'allait pas y échapper. D'un autre côté, elle pouvait se sentir heureux qu'il soit venu malgré lui jusqu'ici. Briséïs attendait avec nervosité qu'on daigne venir la récupérer. Quand soudain, elle aperçoit au loin un jeu policier approcher de la cellule. « .C'est votre jeu de chance Mlle Monaghan. Vous êtes libre mais, la prochaine fois vous aurez moins de chance. » Dit-il d'un sourire en coin. Comme-ci ce jeune policier s'était donné le défi d'arrêter une bonne fois pour toute Briséïs. Alors, que c'était qu'une simple revendeuse de substance illicites. Elle n'était pas proprement dealeuse puisqu'on lui refilait tel ou tel substance, qu'elle doit impérativement liquider. Ce n'est pas anodin, elle le sait parfaitement mais, elle ne peut s'en empêcher. « .À la prochaine mes poulets. » Marmonna-t-elle d'un grand sourire ravageur, dont elle seule à vraiment le secret. Certains hommes n'avaient guère apprécié cette blague, pendant que d'autres sourirait niaisement. Elle finit par sortir brusquement du commissariat puisque Jonas la tenait fermement par le bras. Jonas n'avait pas l'air en forme ce soir. Son entraînement ne l'avait pas aidé à décompresser. Triste sort, pensant-elle. « .Je dois t'expliquer quoi Jonas ? C'est une mauvaise erreur. Ces flics m'ont simplement prise pour quelqu'un d'autre, voilà tout. » Elle n'allait pas tout lui dire aussi facilement. Briséïs à besoin de garder une petite partie sombre de sa vie. Puis à quoi bon expliquer quoique ce soit. En sachant, qu'elle finirait par se faire engueuler sévèrement. « .Je viens de te le dire Jonas. Ils m'ont confondu avec une autre personne. » Maugréa-t-elle en croisant ses bras pour les poser contre sa poitrine. Si Jonas, voulait ne serait-ce qu'un simple détail. Il pouvait toujours courir, il n'arrivera pas à faire cracher le morceau à Briséïs, loin de là.
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Sujet: Re: i will always come to save you. (briséis) Mar 20 Mai - 20:30
Je plante mon regard dans celui de Briséis, et attends des explications. Je m'inquiète pour elle, j'ai horreur qu'elle se mette en danger, et qu'elle se retrouve dans ce genre de situation. C'est pour ça que je suis si dur avec elle parfois. Je l'ai toujours considérée comme une petite soeur, et ma fâcheuse tendance à vouloir la sur-protéger n'arrange en rien les choses. Je me tiens là, droit devant elle, les bras croisés contre mon torse. "Je dois t'expliquer quoi Jonas ? C'est une mauvaise erreur. Ces flics m'ont simplement prise pour quelqu'un d'autre, voilà tout." Je fais la moue, en secouant la tête. Elle me prend pour un idiot, ou bien essaie de me cacher quelque chose. Peut-être un peu des deux. Je sais que les flics sont souvent un peu cons, et imbus d'eux-même. De là à arrêter quelqu'un par erreur, il y a quand même de la marge. "Je viens de te le dire Jonas. Ils m'ont confondu avec une autre personne." Elle aurait pu trouver une centaine d'autres excuses. J'ai maladroitement écrasé le chat de ma voisine, qui a porté plainte. Je me suis garée sur une place handicapée. Qu'importe. Elle aurait pu trouver quelque chose d'un peu plus crédible. Un truc qui n'impliquerait pas forcément qu'elle se soit mise en danger, et que j'aurais pu assez bien prendre. Au lieu de ça, elle me ment délibérément, et doit bien se douter que je m'en rends compte. Et ça me met hors de moi. J'essaie de rester calme, mais pourtant, j'aurais envie d'hurler. Alors je serre les poings, prenant le temps de respirer calmement. Puis je ferme finalement les yeux. Je m'imagine nager, ou bien avec Billie en train de regarder un film en manger des bonbons. Et ça m'apaise. La colère au fond de mes tripes, celle qui pourrait éclater d'une seconde à l'autre, se fait un peu moins forte. Quand j'ouvre à nouveau les yeux, Briséis n'a pas bougé. Je lui réponds enfin. "C'est drôle, moi aussi je dois te confondre avec quelqu'un d'autre." Je marque une courte pause. "La Briséis que je connais ne me mentirait pas. Elle serait honnête avec moi." Je sais que je suis un peu trop sanguin. Que je m'énerve sans prévenir, et que ça arrive brusquement. Mais je ne suis pas un monstre non plus. Alors je peux comprendre que Briséis redoute ma réaction. Je peux comprendre qu'elle appréhende mes coups de colère. Mais elle sait très bien qu'au fond, si je suis comme ça, c'est parce que je tiens à elle. Alors bien sûr que ça m'énerve qu'elle se mette en danger. Mais la meilleure chose qu'elle pourrait faire pour l'éviter serait de faire attention à ce qu'elle fait, et non pas de me mentir pour me cacher la vérité. Je passe finalement une main dans mes cheveux, avant de lâcher un soupir. "Tu sais quoi, laisse tomber Bri'." Parfois, je suis las de me battre avec elle pour la protéger. Ça me fatigue, et j'aimerais pouvoir tout laisser de côté. J'aimerais pouvoir lui hurler de se démerder seule. Lui dire "c'est fini Briséis, compte plus sur moi, je viendrai plus jamais te sauver de quoi que ce soit". Et c'est vrai qu'aujourd'hui, c'est ce que j'aimerais pouvoir faire. Mais je ne peux pas. Je ne pourrais jamais. Ça me rattrapera toujours. C'est comme un devoir, d'une certaine manière. Je dois faire attention à elle. M'assurer qu'elle va bien. Qu'il ne lui arrive rien. Je le fais avec elle, comme je le fais avec Billie ou Cassandre. Sauf qu'avec elles, c'est moins flagrant. Elles ne sont pas comme Briséis. Elles ne font pas ce qu'elle fait. Parce que Briséis est escort gril, elle est exposée à bien plus de danger. Je fais finalement un pas en arrière. "Ouais, laisse tomber. Si tu veux pas me parler, soit. Je t'ai sortie d'affaire, c'est bon, j'ai fait mon job. Je te conseille de prendre un taxi pour rentrer." Et je fais demi-tour, la laissant en plan devant le commissariat. Je pense avoir l'air plutôt convaincant, et j'espère qu'elle me prend au sérieux. Parce qu'après tout, je vois pas ce qui me retient de ne pas me barrer comme ça. C'est vrai. Je pourrais le faire, rien qu'une fois. Pour qu'elle sache que j'en suis capable. Que je tiens à elle, c'est certain. Mais qu'elle doit faire des efforts de son côté aussi. Ou au moins, être tout simplement honnête avec moi. Je ne suis pas sa marionnette. Alors j'avance jusqu'à ma voiture, et me retourne finalement vers Briséis. J'hausse un peu la voix, pour qu'elle m'entende. "Je te remercie pour la virée au commissariat, c'était sympa !" Je blague, bien sûr. Je m'en serais bien passé, sauf que je ne l'y aurais jamais laissé. Je m'apprête alors à grimper dans ma voiture, espérant que Briséis m'appelle, ou me rejoigne. Qu'elle s'excuse, et me raconte enfin la vérité.
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Sujet: Re: i will always come to save you. (briséis) Ven 4 Juil - 14:04
“ you stare politely right on through. some sort of window to your right. as he goes left and you stay right. between the lines of fear and blame. and you begin to wonder why you came. ”
Briséïs sait pertinemment que le jeune homme déteste la savoir dans de beaux drames, comme la situation actuelle. Mais, c'était plus fort qu'elle. Elle a besoin de prendre des risques dans sa vie. Besoin de prendre du bon temps, c'est ainsi qu'elle aime appeler ses conneries. Elle a ce besoin récurrent de respirer la vie. Elle se sent vivant que dans les moments qui sont dangereux à ses yeux. Sinon, elle a l'impression de mourir à petit feu. Pourtant, Jonas est stricte avec Briséïs. Un peu trop mais, c'est pour son bien-être. Il l'a toujours considéré comme une petite soeur mais, c'est largement trop pour Briséïs. Qui n'aime vraiment pas qu'on la sur-protège. D'ailleurs quand la jeune femme essaye d'expliquer la situation à Jonas. Celui-ci fait une petite moue avant de secouer la tête. Briséïs essayait tant bien que mal de le prendre pour un idiot. Mais, il était loin d'être con. Il pourrait comprendre en moins de cinq secondes que Briséïs essayait de lui mentir ou qu'elle cachait quelques choses, comme la vérité par exemple. En même temps, elle aurait pu trouver largement mieux comme excuse. Puisque dire à Jonas que les flics s'étaient trompés de personne, c'était un peu inimaginable. Ils sont la plupart du temps cons et largement imbus d'eux mais, ils n'arrêtent jamais quelqu'un par erreur. Ils ont toujours une très bonne raison de le faire. En y réfléchissant mieux, douée comme elle est ainsi que maladroite. Elle aurait pu très bien sortir l'excuse qu'elle s'était garée sur une place handicapée. Puisque généralement, c'est là que Briséïs gare sa voiture tellement qu'elle est tête en l'air. L'excuse serait peut-être mieux passé que celle qu'elle a précédemment dite à Jonas. De plus, Briséïs connait très bien son ami, et savait qu'à l'instant même. Il essayait de rester calme mais, face à elle cela devenait de plus en plus dure. Surtout quand la jolie blonde se met en danger, elle a le don de faire sortir Jonas de ses pompes. Néanmoins, depuis le début de la conversation entre les deux jeunes gens. Briséïs n'a pas bougé d'un pouce. Elle était restée planter au même endroit que tout à l'heure avec ses bras croisées contre sa poitrine tout en fixant du regard le jeune homme qui se tenait face à elle. « .Avec le temps, tout le monde change Jonas. Tu ne devrais pas être aussi surpris que cela. » Dit-elle en marquant une petite pause elle également. « .J'en ai marre d'être honnête. Cela ne m'a jamais rien apporté de bon. » Cela méritait d'être clair. Depuis sa plus tendre enfance, Briséïs fait preuve d'honnêteté envers et contre tous. Aujourd'hui, elle en a marre. Marre d'être prise pour une conne de service. Marre d'être gentille avec les gens qu'elle apprécie, pour au final se faire abandonner à la première occasion. Il était vraiment pour rien Jonas, et elle le savait très bien. Mais, elle devait le sortir, le faire comprendre. Qu'importe la personne qui se trouvait devant elle à l'heure actuelle. Même si elle en avait plus que marre d'être honnête. Elle aurait aimé l'être envers Jonas. Mais, sa réaction ainsi que sa leçon de moral qui suivrait la révélation ne lui donnait guère envie de l'être présentement. Briséïs n'a pas envie de faire attention à ce qu'elle fait. Elle a besoin de se sentir en danger pour se sentir vivante. De faire les choses complètement absurdes les unes que les autres. De se sentir libre, tout simplement. Elle avait écouté vaguement ses brefs paroles avant de le voir faire un pas en arrière. Jonas devait en avoir marre de devoir protéger Briséïs. De devoir constamment être derrière ses basques pour voir si elle ne fait pas de connerie. Où de venir tard le soir la récupérer au poste de commissariat. Elle ne se doutait pas un seul fragment de seconde, que Jonas abandonnerait la partie aussi facilement. Briséïs la connu beaucoup plus combatif. Plus hargneux que ce soir-là. Même si une énième dispute éclate entre eux. Elle sait qu'il reviendrait parce qu'il a ce devoir de la sur-protéger. C'est ainsi depuis quelques temps maintenant. Depuis leur première rencontre. Puis, avec le métier qu'exerce la jeune femme c'est encore plus présent. « .Ne soit pas aussi désinvolte Jonas. Tu n'es pas qu'un simple pion pour me sortir d'affaire. » Maugréa-t-elle d'un ton beaucoup plus calme et, sincère que tout à l'heure. À croire que le jeune damoiseau avait réussi à trouver les mots pour que la blondinette se confie enfin. Ce n'était pas facile à faire pour elle mais, elle lui devait ça malgré tout. Briséïs le prenait davantage au sérieux. Quand celui-ci s'éloigne en faisant demi-tour pour rejoindre sa voiture. Et, quand il la remercie pour cette petite virée. C'était plus fort qu'elle, elle lui devait au moins la vérité. Même si elle allait certainement passé un mauvais quart d'heure ensuite. Elle s'avança d'un pas rapide et décidé vers la voiture de Jonas. Elle s'arrêta à quelques mètres de la voiture et, de Jonas. Elle fermait les yeux tout en prenant une respiration. Elle avait besoin de prendre, une grande bouffée d'air avant de dire ce qu'elle devait dire. Elle ré-ouvre les yeux en regardant droit dans les yeux Jonas et, en plaçant ses bras contre sa poitrine. « .C'est bon, tu as gagné Jonas tu vas l'avoir ta vérité. » Elle n'est pas prête à s'excuser loin de là. Mais, elle allait balancer la vérité. C'est déjà un bon début, n'est-ce pas? « . Si ces flics m'ont arrêtée ce soir ... c'est simplement parce qu'ils m'ont pris la main dans le sac. J'étais en train de revendre des substances illicites aux hommes plus âgés que je fréquente régulièrement ... » Elle était loin d'être fière de son action. Mais, elle avait trouvé que ce moyen-là pour ce faire de l'argent facilement.
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Sujet: Re: i will always come to save you. (briséis) Dim 31 Aoû - 13:29
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