› prénom, pseudo : compte du staff › date d'inscription : 04/09/2007 › nombre de messages : 67206 › avatar : university of california, berkeley
Sujet: TOPIC COMMUN ▶ May I have this dance ? Sam 3 Mai - 20:14
May I have this dance ?
Les premières notes de musique s'envolent dans la salle. Un violon commence une ritournelle classique pour accueillir les étudiants de la Berkeley Californian University en cette soirée qui signe le début de l'été. Le comité étudiant a plutôt bien travaillé cette année et c'est le doré qui est mis à l'honneur. La lumière qui émane des lustres en cristaux font scintiller les étoiles suspendues au plafond. Les rideaux pourpres contrastent et le parquet lustré attend avec impatience les danseurs. Des buffets princiers sont disposés aux endroits stratégiques de la salle. Les étudiants n'ont plus qu'à ouvrir les yeux et admirer le spectacle. Les jeunes hommes ont cirés leur chaussures en cuir et les demoiselles ont des coiffures magistrales tandis que leurs robes rivalisent d'élégance et de classe. Chacun est prêt à se donner en spectacle une dernière fois avant de faire ses bagages pour les mois à venir. Il est l'heure d'en mettre plein la vue …
Invité
Invité
Sujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ May I have this dance ? Dim 11 Mai - 23:21
May I have this dance ?
bal, Léo-Alisson&Mavis
Cela faisait seulement deux semaines que j'étais rentrée de l'hôpital. Et ce n'était qu'aujourd'hui que je me regardais de nouveau dans une glace depuis bien longtemps. Je fixe longuement mon visage comme pour y déchiffrer les moindres marques de séquelles. La moindre marque qui pourrait prouver que ma vie a totalement basculé. Mais on peut le prouver d'une manière bien plus aisée puisqu'en tournant mon regard légèrement sur la droite, on peut observer un berceau où dort un bébé d'à peine deux semaines. Voila. Je suis maman. Mais l'exprimer à haut voix est au-dessus de mes moyens alors je continue à m'observer, subjuguée par l'idée d'avoir recouvré ma ligne en faisant plus de sport que le médecin ne m'aurait conseillé. Et bien sûr ce n'était pas Mavis qui allait me pousser à faire tant d'efforts. Mais plus je retrouvais mon ancienne vie, la moi d'avant, plus je pourrais sûrement supporter toutes les nouveautés qui apparaissaient, beaucoup mieux. Alors ce soir il y avait le bal de fin d'année et j'avais accepté d'y aller. Je mettais bien trop privée ces derniers temps. Je mettais faite discrète. Autant que je pouvais l'être bien sûr. Je ne traînais plus dans les couloirs depuis des mois. Fuyais les salles de classe bondées et semblais avoir oublié mon sens de la mode. Je n'avais porté que des hauts amples jusqu'à ce qu'ils passent à sans forme pour cacher bien difficilement une grossesse qui avançait sans me demander mon avis. Et puis j'avais finit par abandonner les dernières semaines de cours en prétextant une maladie compromettante. Mais il ne fallait pas se leurrer. Une semaine avant mon accouchement, le journal universitaire publiait la nouvelle. Adieu l'anonymat, je me retrouvais de nouveau sur le devant de la scène. Mais j'aurais dû en être heureuse, j'adorais ça et en avait l'habitude depuis mon plus jeune âge. Dommage que cette fois-ci, soit l'exception à la règle. Saletés de journalistes. Même à l'université, loin des podiums et des médias je ne pouvais être tranquille. Alors j'enfile enfin l'une des robes que j'ai commandée lorsque je visionnais les derniers défilés auxquels ma mère avait assisté. Au moins une chose bénéfique, j'avais perdu mon ventre et pouvais en enfiler une. La robe argenté attrapait les derniers rayons du soleil qui passaient par la fenêtre ouverte de la chambre pour venir illuminer les murs aux alentours. La robe était somptueuse découvrant mon dos jusqu'au bas de ma taille. Là je ne serais pas transparente. J'illuminerais la salle parce que c'est ce que j'avais toujours fait et que je mettais bien trop cachée durant ma grossesse. C'est Mavis qui vient me chercher. J'embrasse ses lèvres pendant qu'il m'accompagne à la voiture. Je n'ai pas remis les pieds à l'université depuis que l'annonce de ma grossesse - pour les plus idiots qui ne se doutaient pas qu'il était anormale chez une Woobleforth de mal s'habiller - a été proclamée et j'avouais ne pas tenir particulièrement à ce que la discussion soit tournée vers ce sujet. Alors j'entre enfin dans la salle. Les regards se tournent sur moi comme à leur habitude. Une chose que je ne pourrais jamais enlever, la classe folle que je dégageais. Sourire légèrement plus intimidé que d'ordinaire, je redresse le menton fièrement pour cacher mes angoisses et avance dans la salle, ma main dans celle de Mavis en guise d'apaisement. Regarde les, des loups affamés. Encore un peu et il faudra répondre à une horde de questions. Que je glisse à l'oreille de l'alpha avec un regard sombre qui montre que je n'ai aucune envie de me faire assaillir par des groupies de mode. Sorry guys.
Sujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ May I have this dance ? Lun 12 Mai - 0:04
A la limite de trépigner comme un gamin de huit ans invité à son premier goûté d'anniversaire, Sam se prépare avec encore plus de soin que d'habitude. Il a récupéré son costume au pressing le matin-même, s'assure qu'aucun pli ne s'y incruste, et noue sa cravate avec une attention toute particulière. Peut-être que c'est la bonne, cette fois-ci. Une pause bien méritée dans les drames incessants auxquels il avait du faire face lorsqu'on prend le risque de s'approcher d'un peu trop prêt de Davy Lancaster. Dire qu'au début de cette même année, ils tombaient l'un sur l'autre dans ce foutu Starbucks pour des retrouvailles des plus glaciales. Eux qui s'étaient balancés sans la moindre hésitation toute leur rancoeur, si proches de briser ce qu'ils n'avaient pas encore réussi réparer. A croire qu'ils aimaient simplement bien trop se disputer, et à vrai dire Sam préférait largement cette option à celle qui l'aurait contraint de tirer - une nouvelle fois - un trait sur sa si précieuse Davy. De toute façon, il était désormais convaincu qu'il serait incapable de l'écarter de sa vie, quand bien même ils seraient condamnés à ne jamais être ensemble... Ce qui n'était pas le cas, bien heureusement. Il n'est pas bien compliqué d'identifier la nature de ce sourire qui a élu domicile au coin des lèvres du jeune homme depuis plusieurs jours maintenant. Entre sa relation avec Elmas et son indéniable connexion avec l'anglaise, il avait été tiraillé pendant plusieurs mois par ces deux femmes qui lui avaient menées la vie dure : l'une inconsciemment, l'autre presque volontairement. Enfin, maintenant que sa relation avec Elmas s'était achevée, il avait tout le loisir de se consacrer à cette petite voix qu'il avait fait taire depuis qu'elle avait débarqué à Berkeley. De plus, Noël avant l'heure, il semblerait que le parasite plus connu sous le nom de Wren était lui aussi effacé du tableau. C'est une Davy bouleversée - ou plutôt hors d'elle - qu'il avait récupérée un soir quelques jours plus tôt, marmonnant entre deux jurons que Wren l'avait trompée durant son absence. Un faux pas terriblement fâcheux que Sam ne pouvait que bénir. Supposés entretenir une certaine amitié car partageant deux meilleurs amis, les deux étudiants avaient cependant une grande difficulté à passer au dessus de cet amour réciproque qu'ils entretenaient pour la même femme. Rien de très étonnant, ceci dit. Ainsi, si l'omega faisait de son mieux pour ne pas sauter à la gorge de l'iota chaque fois qu'il évoquait sa petite amie - ancienne, alleluia - il n'allait pas se plaindre de le voir fauter. Ce qui devait arriver arriva, et ce soir même, ils cédèrent enfin à la frustration qu'ils avaient emmagasinée et ce depuis les olympiades. Sonnez les trompettes, Davy et Sam ont enfin fini dans le même lit. Trompettes ou soupirs mi exaspérés mi soulagés tant tout cela semblait terriblement prévisible pour tout le monde sauf pour eux... Il ne manquait plus qu'à saisir le happy end qui lui tendait désormais les bras, et le bal de fin d'année était l'opportunité rêvée pour le concrétiser. D'un commun accord, ils avaient décidé de se retrouver directement au bal. Du moins si Davy décidait de s'y pointer, puisqu'il avait bien précisé qu'elle était supposée le rejoindre uniquement si elle était prête à officialiser leur relation. Il en avait fini de la partager, et avait bien trop peur de la voir à nouveau filer avec je ne sais quel autre homme. Les cartes étaient désormais entre ses mains, et malgré la peur de ne pas la voir surgir dans une élégante robe moulant parfaitement ses - hm, t'égare pas, Sam -, il était quasi certain de l'avoir à son bras, ce soir. C'est qu'il la connaissait, sa Davy. Fin prêt, le jeune homme se rend au bal d'un pas léger. Le seul élément imparfait est sa chevelure un peu trop négligée comparée à son costume bleu marine parfaitement ajusté. Rapidement rendu à l'évidence que cent coups de peigne n'y changeront rien et que le gel n'est tout simplement pas envisageable, il a très vite abandonné l'idée d'en faire quelque chose. Le voilà qui, une quinzaine de minutes plus tard, découvre la salle fabuleusement décorée où se tiendra le bal. Un bon nombre d'étudiants arpente déjà la pièce, et Sam ne peut qu'apprécier la population féminine uniquement affublée de robes longues. Même les bêta sont méconnaissables sans leurs jambes interminables exposées au grand public. Il la reconnaît de suite, Davy, avec sa robe noire. Il s'efforce de ne pas se pointer avec son air béat quoiqu'il semble toujours aussi satisfait lorsqu'il apparaît à ses côtés. « Fabuleux. » Attends, tu voulais pas plutôt dire fabuleuse ? A moins qu'il ne trouve fabuleux que sa présence, et le fait qu'elle ne l'ait pas planté à une soirée aussi kitch que le bal de fin d'année, où les apparences sont plus importantes que tout le reste. Il se contente de déposer un baiser au coin de ses lèvres avant de l'éblouir de son plus large sourire. Que c'est mignon, un Sam amoureux. Il remarque que Davy s'apprête à aller se chercher un verre, et ne peut s'empêcher de l'attraper par la taille afin de l'arrêter. « Non, non, t'éloigne pas... Tu me referas pas le coup deux fois. » siffle-t-il, réprobateur, ne pouvant s'empêcher de songer à ces mémorables fin d'olympiades, durant lesquelles la jeune femme s'était tout bonnement fait la malle. Ce soir, c'est décidé, il ne la lâche pas d'un pouce.
Dernière édition par Sam R. Lindley-Scofield le Sam 24 Mai - 19:53, édité 1 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ May I have this dance ? Lun 12 Mai - 17:41
Le Bal - Mavis & Léo s'amuser tout simplement
Le bal ouvrait une nouvelle fois ses portes pour célébrer la fin de l'année scolaire. Cela faisait la deuxième fois que Mavis assistait à ce bal, l'an dernier tout était différent, il s'y était rendu avec Jamie. Certainement une erreur de sa part que de l'invité puisqu'en suite tout c'était compliqué. Ce soir, il s'y rendait avec Léo, celle qui était à présent la mère de son fils, Micah. Oui tout était allé très vite, surement trop vite mais le jeune anglais ne regrettait rien, cela ne servait à rien de regretter, il fallait avancer et pas s'arrêter sur ce que l'on aurait pu faire différemment. Deux semaines qu'il était père et on peut dire que ça lui avait changé sa vie, il n'aurait pas pensé ressentir cela en voyant le petit, il savait que c'était l'une des plus belle chose qui lui était arrivé dans la vie, avec Léo. Mavis avait le sourire en permanence devant cette petite bouille d'amour et s'y prenait comme un chef, ayant souvent été entouré de tout petits lorsqu'il était à l'orphelinat. Par contre, il sentait encore Léo pas des plus à l'aise donc il se disait que ce bal était un moyen pour eux de se retrouver et surtout de décompresser un peu vus qu'ils n'avaient plus une minute pour eux à présent. Pour garder le bébé, il avait fait appel à la nourrice que lui avait conseillé Meleya, et en effet, elle semblait parfaite pour le rôle. Le jeune homme s'était offert un costume bleu pour l'occasion grâce au premier contrat de mannequin qu'il avait décroché grâce aux contacts de Léo. Ce costume lui allait à merveille et dedans il ne faisait plus du tout gamin, surtout qu'il avait laissé sa barbe des premiers jours et qu'il s'était bien coiffé les cheveux. Oui, il voulait être au niveau de sa copine, et pour ça il savait qu'il fallait qu'il mette le paquet! Et en effet, elle était superbe..à tomber même.. Il ne put d'ailleurs que le lui faire remarquer avant qu'il ne parte en direction du bal à bord de la décapotable de la belle blonde. La main de Léo dans la sienne, le jeune couple entra dans la pièce immense réservée à l'événement et Mav' ne put être que stupéfait par les efforts de décoration qu'ils avaient fait. Ils avaient mis encore plus les bouchés double cette année, c'était vraiment d'un classe.. Heureusement qu'il s'était acheté ce costume sinon il aurait certainement fait tâche. Le sourire aux lèvres, Mav' gardait son portable prés de lui, dans sa poche, au cas où la nourrice les appels pour un problème, après tout c'était la première fois qu'ils le laissaient.. C'est juste lorsque Léo lui fit une réflexion dans l'oreille qu'il remarqua en effet que beaucoup de regards étaient dirigés vers eux, mais surtout vers Léo il ne fallait pas se le cacher. Il releva sa main jusqu'à ses lèvres pour y déposer un baiser et lui dit.. Ne t'en occupes pas, on est là pour s'amuser ce soir, alors ne fait pas attention à eux, tu t'en fiches.. Lui déclara t-il en venant appuyer ses paroles par un sourire rassurant et craquant à la fois. Il n'avait pas envie que les messes basses et les regards puissent gâcher leur soirée. Il savait bien sûr que Léo n'arrêterait pas de s'en préoccuper mais il espérait tout de même qu'elle essaye.. Je te sers une coupe? Maintenant que tu peux.. Lui dit-il avec un petit regard malicieux, c'est vrai depuis le temps qu'elle ne pouvait plus boire d'alcool, ça allait être la libération pour elle..
Sujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ May I have this dance ? Mar 13 Mai - 1:58
I've got to stop buying into this Hollywood cliche of true love. Shut up Katherine Heigl, you stupid liar !
the greatest moment is when the party screwed up ; arielle, isay, rayan Les fêtes, les traditions, la culture américaine dans toute sa splendeur et son exubérance. Rite de passage attendu de tous pour les premières années dans l'université, c'est un aussi un symbole plein de paillette et de brillance qui annonçait la fin d'une année pleine de rebondissements et riche en émotion. Etudes et fête ne font pas partie du quotidien de certains étudiants, d'autres ne peuvent concevoir l'un sans l'autre. Arielle est dans cette dernière case même si elle n'aime pas être cataloguée comme un type de personne. Les soirées, les fêtes, les rencontres et les séparations au matin avant que le soleil ne se lève faisait partie de son quotidien, alors le bal de fin d'année typiquement américain était bien une chose pour laquelle elle pouvait faire une effort. Elle avait hésité mais en apprenant que Rayan allait emmener Valentina au bal, Arielle n'avait pas tenu. Isay, son cavalier et ex en moyen terme, avait bien voulu l'accompagner. Leur relation était tendu, pleines d'électricité et de non dits encore enterré sous une pile de secrets, mais il avait bien voulu, malgré son humeur massacrante à longueur de journée. Debout devant son miroir en pied à l'appartement qu'elle partageait avec le Rayan national, Arielle s'examina avec attention. Pour une fois, elle n'avait pas une robe courte qui ne cachait que l'essentiel. Voulant en mettre plein la vue et surtout voulant éclipser la doyenne aux yeux de Rayan, l'australienne avait sortie une des dernières créations d'un créateur australien pour qui elle posait de temps à autre. Longue, noire, traînant au sol, presque transparente mais recouverte de dentelles de couleurs en forme de fleurs et de feuilles, elle avait l'air d'une nymphe, d'une déesse de la nature. Ses cheveux qui étaient habituellement relevé en un chignon lâche ou dans un désordre total était lisses et relevé une élégante queue de cheval haute. Maquillage léger mais présent, des lèvres rouges vermeilles et des talons Louboutin noirs aux pieds, elle était sublime. Mais le serait-elle assez pour avoir sa revanche, pour ne pas se ridiculiser comme toutes les autres fois. Elle était seule, malgré toute l'affection qu'elle prenait partout. Elle voulait Rayan, ce n'était pas un secret, mais lui ne semblait pas le voir. Elle les avait même inscrit à l’élection du roi et de la reine de ce satané bal. N'en pouvant plus, elle prit son châle noir, sa pochette avec son portable et ses pilules et sortie en trombe de l'appartement. Isay et elle se rejoignaient là bas. Ils n'étaient pas un couple, juste deux bons amis - ou pas si bon que ça en même temps - qui allait dans un bal. Dix minutes interminables passé dans un taxi et un texto envoyé à son cavalier plus tard, la voilà arrivé. Elle était tétanisée, être seule comme ça ne lui ressemblait pas. Prenant un verre sur une table, elle le remplit d'eau ou de vodka, elle ne regarda pas vraiment la bouteille, sortit une pilule et la fit passer avec le liquide. Elle avait la gorge tellement serré par la jalousie, l'envie et le stress qu'elle ne sentit pas la morsure de l'alcool dans sa trachée. Elle regarda autours d'elle, laissant le cachet agir et enivrer ses sens. Les lumières, le brillant parquet, les décorations, tout était si magnifique. Ses gestes d'habitudes si vifs et maladroits étaient à présent lents et presque inerte. Elle avait déjà prit un pilule avant de prendre sa douche, et encore une autre dans le taxi. Arielle avait la boule au ventre, la tête en vrac et le coeur en miette. Toute cette histoire était chaotique. Elle ne l'aimait pas, elle appréciait le jeune homme plus qu'à l'accoutumé mais ça s'arrêtait la. Elle ne pouvait pas avoir plus de sentiments qu'il ne le fallait pour lui, c'était trop bizarre pour elle. La petite sirène n'était pas ce genre de fille, à être chamboulé par un homme. Cherchant une distraction pour ne pas être encore obligé de prendre une pilule, elle aperçut Isay entrant dans la salle de bal. Impeccable et beau comme un dieu, il n'y a pas à dire. Et dire qu'elle avait couché avec lui à seize ans. La jeune fille avait déjà bon goût à cet âge. Courant le voir, voulant sortir de cet enfer de solitude, elle prit deux coupes, voulant l'amadouer comme il se devait. . Enfin te voilà, j'ai eu peur que tu ne viennes pas. . Il ne fallait pas se mentir. Ils avaient beau tous les deux avoir une dent contre Valentina, ce n'était pas pour autant qu'ils comptaient l'un sur l'autre de manière absolue. Arielle savait bien que le mensonge de son âge sept ans plus tôt n'était pas encore passé de vengeance immédiate à simple souvenir fugace dans la tête du jeune homme. Il était rancunier et il faudrait des heures et des heures de petites courbettes car ce n'était vraiment pas le genre d'Arielle non plus, pour qu'il daigne ne plus faire la tête. . Regarde les tous, à ce pavané et à croire que le monde leur appartient alors qu'ils n'en sont qu'au début d'une vaste supercherie. . Son cynisme revenait au contact du jeune homme, et son sarcasme cassant et glacial avec. La peste qu'elle avait enfouie au fond d'elle durant toutes ses années revenait à la surface. On est une reine des abeilles, ou on ne l'est pas. Nombres de personnes pouvaient témoigné du règne tyrannique de l'australienne sur sa Terre natale. Elle était un peu la Blair Waldorff là bas, reine et princesse à la fois, ayant combattu ses démons et terrassé ses adversaires. Elle devrait faire la même chose ici à présent.
Nina Fitzmartin
there's no place like berkeley
› prénom, pseudo : julia › date d'inscription : 15/06/2013 › nombre de messages : 6103 › avatar : florrie arnold
Sujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ May I have this dance ? Mar 13 Mai - 13:16
“.You don't know, do you ? That in a crowded place, my eyes will always search for you.” feat. sam r. lindley-scofield & davy lancaster at prom
Et après une longue et pénible hésitation, elle décida de s'y rendre… dans cette tenue-là. Parce qu'elle irait au bal, de toute manière. Qu'elle y aille en jeans/converses, en tenue de soirée, ou bien même à poil si l'envie lui prenait, Davy se rendrait au bal quoi qu'il advienne. Son choix était fait, définitif et n'avait été soumis à aucune réflexion. Le deal était clair, elle se rendait au bal si elle souhaitait officialiser avec Sam, sinon elle n'y allait pas. Et dieu seul sait combien il lui tardait d'y être, à ce bal et ce même si le spectre du bal de l'année passé hantait encore son esprit. Ce même si elle avait ce genre de cérémonie idiote en horreur (on y est obligée d'être fringué comme une aristocrate des années renaissance, berk). Elle s'y rendait limite en courant, trop contente de pouvoir enfin faire quelque chose de bien de sa vie, de faire le bon choix. Il était temps. Si son choix était déterminé, en revanche la seule hésitation à laquelle elle eut été soumise était celle de la robe. Une robe rouge ? Pourquoi faire ? Ressembler à une hémorragie ? Na. C'est le plaisir des Iotas de mettre du rouge. Peut-être bien cette délicieuse petite robe marine hors de prix qu'elle avait acheté sur un coup de tête dans une boutique qui portait l'enseigne de '' Chanel ''. C'est quoi ça Chanel ? Ah, si seulement ça avait de l'importance à ses yeux. Finalement, elle se décida sur une robe longue et noir, mettant en valeur (mais pas trop) sa silhouette élancée et laissant entrapercevoir juste assez de sa peau de pêche pour donner à son cavalier de quoi deviner son potentiel de séduction. Quoi qu'il n'avait à présent plus grand-chose à découvrir, compte tendu de la nuit endiablée qu'ils avaient récemment partagé. Inconsciemment, elle remerciait ce gros blaireau de Wren de lui avoir enfin donné l'opportunité de se retrouver avec Sam. Et même si elle s'obstinait à souffrir de la trahison d'un Wren qu'elle peinait à reconnaître ( et à regarder dans les yeux ), elle se présenta tout de même au bal affublée d'un sourire radieux. L'effet Sam. Convaincue qu'elle allait enfin décrocher tout ce dont elle avait besoin pour être infiniment heureuse ce soir, Davy escalada les escaliers de l'entrée deux par deux, aussi habile qu'un canard dans la marre et ce le plus bizarrement possible. Une robe aussi longue aurait déjà dû la faire trébucher au moins une bonne vingtaine de fois. Faut croire que finalement, l'élégance, elle en a un peu. Loin de détonner parmi ces pseudo déesses endimanchées dans des robes toutes plus invraisemblables les unes que les autres, Davy en viendrait même à se trouver mignonne. Pas méga canon, mais jolie, au moins. En vérité, c'est une vraie bombe qui s'ignore, dans sa longue robe noir. Elle défile avec légèreté, éclaboussant qui veut bien hasarder son regard sur elle de sa bonne humeur, sourire affiché. Le bonheur lui va aussi bien au teint que la bêtise et si elle appréhende encore cette soirée, ses inquiétudes sont rapidement dispersées par le sourire resplendissant d'un Sam ponctuel. C'est toi qui est fabuleux, manqua-t-elle de souligner spontanément, hasardant un long regard appréciateur sur sa tenue ( et sa belle gueule ). Rien que de le voir, elle eut envie de le secouer dans tous les sens. L'excitation de le retrouver, et de savoir qu'à présent ils s'appartiennent, et que ça y est, c'est officiel ! Putain, bordel, woot woot. Il était temps. « .Je saaaaaaais, heeeeeeeein ! Pas mal, hein hein, looking goooood. » Que quelqu'un lui apporte un escalier, histoire qu'elle puisse faire sa descente royale à la Rose Dawson du Titanic vers son Léonardo/Jack. Mais oui, t'es plutôt pas mal dans ta robe, pas besoin de trépigner de cette façon, grande hystérique. Surexcitée par… par tout, mais surtout par lui, par eux, Davy se laissa tendrement (et sagement) embrasser sur les commissures et répondit au sourire de son cavalier d'un sourire tout autant chaleureux. « .Hé, regarde. » lui intime-t-elle, dans le plus grand des secrets, avant de soulever sa robe. On s'affole pas, elle soulève juste assez pour dévoiler une paire de converses basses rouge, pas pour montrer sa petite culotte. Chaque chose en son temps. « .Yep. C'était la robe, ou les chaussures. Faut pas abuser, j'suis pas une lady, j'ai besoin de mon confort. De toute façon on s'en tape, la robe est trop longue, on capte même pas mes pompes. » qu'elle dit, en haussant les épaules de façon insolente. Bla bla bla, toujours du bla bla bla. Parce qu'il faut toujours qu'elle fasse pas comme les autres, Davy. Une robe, des chaussures et bien coiffée en plus ? N'abusons pas. Davy Lancaster n'est pas une dame de la cours. Elle porte des jeans skinny abîmés, des chemises trop grandes pour elle et des godasses vintages. Le standard '' bien sapé '' du bal ? Elle lui dit merde. Elle a la robe, la coiffure, le mec et c'est tout ce qui importe. « .Bref. » finit-elle par conclure, contente de faire encore un truc de travers. Fallait bien. Une soirée n'est pas réussie sans un petit vendetta made in Lancaster. Décidée à se procurer de quoi supporter la musique et surtout, de quoi ne pas glousser amoureusement dès que Sam dit et/ou fait un truc un peu mignon… ou un truc tout court, Davy s'apprêta à se saisir d'une coupe de champagne bon marché lorsqu'elle fut elle-même prise captive par l'étreinte de son président oméga.« .Si je suis ici c'est vraiment parce que t'es là, alors y a pas moyen que je me tire où que ce soit sans toi. » répondit-elle le plus sincèrement du monde, prenant soin de se retourner dans l'étreinte de Sam et d'enrouler son bras autour de ses épaules. Sa main libre, quant à elle, s'occupa de lui offrir une coupe de champagne. « .À nous, santé !. » Elle venait d'insister fermement sur le ''nous'', consciente qu'il saurait saisir le sous-entendu. Ça y est, c'est nous. Et elle ne comptait pas le changer ...ever. Pourtant, l'amertume se fit ressentir lorsqu'elle décrypta quelques paroles malheureuses autour d'eux. Certains de leurs camarades discutaient à propos du bal de l'an dernier et reparlait des événements. Un an plus tôt, elle se prenait un coup de batte de baseball, le bonheur. « .T'as pas peur qu'il se passe un truc à la con ce soir ? Y a toujours des trucs à la con qui arrivent dans ce genre de bal… à la con. » Oh si, y a bien un emmerdeur qui risque de se pointer et de tout gâcher. Peut-être pas entre eux. Sûrement pas entre eux, elle ne me permettrait pas. Mais ailleurs, qui sait. S'ils étaient invivables séparément, ensemble, le duo désormais couple Sam-Davy promettait de grandes choses, si grandes que rien ne pouvait à présent entraver sa bonne humeur grandissante et altérer son sourire.« .Viens par là. » acheva-t-elle d'un timbre doux, sa main droite glissant habillement dans la chevelure de son cavalier, avant de déposer son autre main libre sur sa bouche et d'y déposer un baiser.
Invité
Invité
Sujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ May I have this dance ? Mar 13 Mai - 16:17
Le bal plus Catalina égale paradis. Etrange que se rendre au paradis soit si angoissant. Sacha avait remis une bonne dizaine de fois sa coupe de cheveux sans qu’une seule mèche ne daigne lui faire plaisir. Elles lui offraient juste un fuck en reprenant leur place. Est-ce que pour une fois, la coupe à Einstein pouvait se déloger de son crâne ? Catalina allait penser que Sacha avait encore une fois fait exploser un truc avant de venir. Heureusement, pour cette occasion, il ne sentait pas le brûler, les produits chimiques et possédait l’ensemble de ses sourcils !
Pour ce grand évènement, Sacha avait fait l’effort du costume mais restait lui-même l’aide d’une paire de converse assortie ! Hors de question d’avoir l’air de son propre paternel. En parlant de lui, il espérait bien qu’il ne serait pas là ce soir. Sacha avait grandement envie de s’amuser et la présence de ses parents pourrait causer quelques problèmes. Comment emballer Violette s’il était épié par ses vieux ?
Tout était prévu : le déodorant, la bonne haleine et la fleur qu’il avait lui-même fabriqué. Une longue tige douce et soyeuse pour une fleur aux magnifiques pétales rouges. L’objet s’accompagnait d’une odeur sucré, un peu comme les bonbons Arlequin… ou du fluor prétendrait Sacha en scientifique pointilleux. Bref, de quoi donner envie de dévorer cette merveille.
Fin prêt, il était venu chercher sa douce en galant homme qu’il était. Délicatement, monsieur tendit sa précieuse fleur pour l’offrir à sa princesse.
« Je n’ai pas réussi à la faire aussi belle que toi. » Déclara-t-il en parfait gentleman.
Il évita de lui mettre la plante artificielle dans le nez de justesse, mais l’effort pouvait se sentir. Catalina connaissait les maladresses de Sacha après tout. D’accord, il avait la gorge serrée, les mains moites et le cœur prêt à se suicider en sautant du haut de sa poitrine. Oui, il avait répété cette phrase avec grand soin, aidé par son amie Weyna. Elle l’avait préparé à tout ! TOUT ! Heureusement qu’elle était là ! Alors ? N’était-il pas mignon ce petit Sacha ? Bientôt majeur, toujours célibataire mais plus longtemps espérait-il ! Pouvait-il taper un peu plus encore dans les clichés de l’homme parfait ? Pouvait-il s’autoriser le droit de rêver, de se prendre pour un prince le temps d’une soirée ? Pourquoi ne pas s’offrir une pause ? Pourquoi ne pas accepter, juste pour une soirée, de tout laisser tomber ? La vie avait été assez merdique dernièrement. Il avait le droit à une soirée simple et paisible. Que les cyniques ravalent leur langue. Il était toujours plus facile de cracher que d’accepter de vivre autrement qu’en se roulant dans la débauche et l’excès. Il était toujours plus facile de rire des autres que d’accepter qu’au fond, on était tous pareil : on attend la bonne personne et rêve de vivre un conte de fée. Oui, c’était définitivement plus facile de jouer les vipères blasées que d’accepter de se blesser en cherchant le bonheur. Alors Sacha se moquait bien du reste et des phrases tout droit sortie de Fight club ou autres films à se vouloir rebelle. Il savourait sa soirée, sa cavalière et commençait à écrire la première page de son merveilleux conte.
Invité
Invité
Sujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ May I have this dance ? Mar 13 Mai - 17:13
Poupée brisée, là au milieu de ce monde de porcelaine et de plastique de rêve. Arrière étincelante soirée, Aengus risquait de fondre comme un vampire au soleil ! Quoique, dernièrement, cette réplique serait à revoir. Disons plutôt, arrière étincelante soirée où la boule à facette je ferais, tel Edouard, mon vampire adoré ! Non, Aengus ne se prenait pas de passion pour la poésie, dieu merci ! En revanche, elle arborait une tenue provocante, comme toujours, d’ailleurs. Seule une veste de tailleurs enserrait sa taille et laissait parfaitement deviner que sa poitrine, et le reste, seraient libre d’accès sans ce foutue bouton marquant sa taille. Le bas ne faisait guère mieux. Un short moulant emprisonnait une paire de fesses rebondies, à peine caché derrière le voile d’une longue robe trop transparente. Pour contre carré l'aspect solennel de la chose, Aengus portait des Doc Martens. Après tout, il convenait d’être armée en toute circonstance, même pour une Lady !
« P’tain Cha’ ! J’ai envie de pleurer tellement c’est beau ! » Couina Aengus en mâchouillant un petit four au vague goût de pizza. « C’est comme regarder une série téléréalité mais en vraie. Même qu’il faut voter pour celui et celle qui va gagner le droit d’avoir une couronne en plastique !»
Si, la nourriture avait été sélectionnée avec soin. Elle s’avérait même délicieuse, tellement en réalité qu’Aengus ne reconnaissait pas les goûts, trop habituée à manger les sous marques les moins chères ! Mais revenons en aux paroles, tout aussi primordiales dans cette affaire. Charlotte ne pouvait se tromper en écoutant Aengus qui lui chuchotait à l’oreille comme l’homme qui murmurait à l’oreille des poneys ! La gamma semblait totalement défoncée. Il fallait au moins ça pour supporter cet étalage de luxure, d’amour et d’hypocrisie. Tout le monde souriait et pourtant, Aengus entendait les commentaires désobligeant un peu partout autour d’elle. Ne se rendaient-ils pas compte de la chance qu’ils avaient ? Et soudainement, à la lumière de cette vérité, la tenue d’Aengus prenait tout son sens. Probablement avait-elle été trop arrachée par ses médicaments, qu’elle avait oublié de mettre le reste de la tenue ! Un coup d’œil à Charlotte permit à Aengus de s’assurer de sa présence à ses côtés. Au moins, elle ne parlait pas toute seule.
« Vous regardez The Bal. Du sexe, de la bouffe et bientôt des larmes !... » Comme Charlotte ne semblait pas tout comprendre, Aengus expliqua d'un air docte et grave. « Je fais The voice... » En réalité, c'était la voix, le présentateur, bref, elle commentait.
Invité
Invité
Sujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ May I have this dance ? Mar 13 Mai - 19:10
Bal de promo
Avec Aengus O’Griffin
J’avais beaucoup hésité à venir à ce bal de promo de une car ce n’était pas spécialement ma tasse de thé et de deux je n’en voyais vraiment pas l’intérêt. Je fis quand même l’effort d’être présentable avec une robe dos nu, bien sûr sans soutien-gorge sinon ça ne serait pas marrant on voyait clairement la moitié de ma poitrine, avec des ballerines oui je n’avais pas envie de mettre des talons, marre d’être sur du douze centimètres toute la journée pour au final avoir des pieds tout abîmés. Ce soir je savais que je n’allais pas profiter de ce bal car de une un bal quand on est célibataire ce n’était pas la joie et puis j’étais d’humeur massacrante ce soir-là. Heureusement que j’avais eu la bonne idée de venir avec Aengus, je l’avais rencontrée chez les Gammas au moins je savais qu’avec elle je n’allais pas m’ennuyer. Avant d’arriver au bal j’avais enfilé quelques centilitres de vodka pour ne pas faire attention à ce qu’il allait se passer durant cette soirée. Ce matin en plus l'eau chaude avait coupé, j'ai du aller chez le coiffeur car mes cheveux était crades chose que je n'avais pas prévu, j'avais du m'acheter une robe, et en plus je n'avais même pas eu le temps de manger car j'avais vu Chilali quelques heures plus tôt pour me mettre à niveau. Aengus était habillé étrangement mais à la rigueur je m’en fichais pas mal l’importance c’était d’être avec elle. Alors que nous mangions les petits fours elle me disais que c’était trop beau ici. Je regardais d’un coup d’œil rapide la salle avant de soupirer:
Ouais tellement beau, que tout le monde fait ami-ami c’est pathétique, tu as raison c’est comme une série télé mais en pire.
Je sentais que je n’étais pas du tout à l’aise ici, mon acolyte était complètement défoncée ce qui m’encouragea à boire d’avantage. Je m’en filais une coupe de champagne puis deux, puis trois. Je préférais boire que de danser, toute façon je ne sais pas danser. Les gens autour de nous lancer de sales réflexions sur elle et du coup par instinct je les regardais tout avec noirceur et dégoût. Ils se croyaient peut-être mieux eux avec des robes à 5000 dollars ? Pff pathétique. La réplique d’Aengus me sortait de mes pensées qu’est-ce qu’elle me racontait ? Toute façon j’allais bientôt devenir ivre et la rejoindre dans ses délires délirants. Sa présence me rassurer car je savais qu'on pouvait s'amuser à deux sans l'aide de personne et surtout sans ses hommes qui n'était là que pour se faire des filles en chaleur. Et quand elle m’expliquait qu’elle faisait The voice j’éclatais de rire c’est vrai que tout de suite je voyais la chose et je lui murmurais :
Regardes moi ces couples mielleux là bas ça donne la gerbe
Puis je prenais un autre petit four et j’en tendais une poignée à mon acolyte. Du sexe, de la bouffe et bientôt des larmes. Je me serais contenté du sexe personnellement.