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Charité bien ordonnée commence par soi-même

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Catahleen Hammersmith
there's no place like berkeley
Catahleen Hammersmith
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MessageSujet: Charité bien ordonnée commence par soi-même Charité bien ordonnée commence par soi-même EmptyMar 19 Nov - 15:11

Un gala de charité pour les survivants du Typhon aux Philippines. Voilà de quoi foutre en l'air un samedi soir qu'il aurait pu passer ailleurs qu'enfermé dans une salle rempli de bourges. Dans son malheur, il a entraîné son meilleur ami ( et désormais colocataire ), Levy. Jules étant partie à l'une de ses compétitions sportives, il a donc demandé ( supplié ? ) l'omega de venir avec lui. Histoire de ne pas être seul et de pouvoir se foutre de la tête des riches en compagnie de Levy qui ne se gênera probablement pour leur faire savoir sa façon de penser. Finalement, c'est une bonne chose que Jules ne soit pas là. Avec sa jumelle, il aurait dû se montrer sous son meilleur jour et faire semblant de s'intéresser au sort des pauvres. N'allez pas croire qu'il s'en fiche non. Mais bon … Chacun ses problèmes. Posté devant la glace de sa chambre, il s'évertue à vouloir nouer sa cravate. Tenue correcte exigée bien évidemment. Sauf qu'il n'y parvient pas. Il a beau essayé de diverses façons, au final c'est toujours le même problème : tout est de travers et il ne ressemble à rien. Là, il regrette Jules qui a bien plus l'habitude que lui de cette tâche ennuyeuse et encombrante pour un homme. Il soupire et jette dans un geste frustré sa cravate sur son lit. Son costume noir classique ainsi que sa chemise en soie blanche suffiront amplement pour ce soir. Et le premier qui n'est pas content … Qu'il aille au diable. Par esprit de contradiction, il laisse même les deux premiers boutons de sa chemise ouverts. Rien de tel pour emmerder au plus haut point les douanières coincées comme pas permis. Il esquisse un léger sourire satisfait. Son teint hâlé ressort, la couleur claire de ses yeux tranchent avec le noir et ses mèches sont parfaitement tenues. A défaut d'être parfait mentalement, il l'est physiquement. Il sort de la pièce et passe devant la chambre de Levy. Porte clause, ce dernier doit être en train de se préparer. Caleb toque doucement. « On part dans dix minutes, arrête de faire ta princesse et grouille. » ricanement moqueur à l'égard de son meilleur ami qui secoue méchamment ses épaules et un grognement irrité se fait entendre. Son épaule droite n'est pas au meilleure de sa forme. Toujours pas guérie à cause de cette troisième épreuve des olympiades qui laisseront un souvenir cuisant dans sa mémoire. De base, les souvenirs qu'il en a sont tous plus flous les uns que les autres mais Jules s'est fait un plaisir de leur remémorer toutes les frasques qu'ils ont commis au zoo. Et on peut dire qu'ils n'y sont pas y allés de main morte. Levy et Caleb en tête de file. Ils auraient largement mérité le titre de « débiles de l'année » avec toutes les conneries qu'ils ont accompli en si peu de temps. Sa main frotte son épaule comme pour la masser. Il espère que la quatrième et dernière épreuve des olympiades sera moins physique que la dernière sinon il n'en ressortira pas vivante. Ou bien en plusieurs morceaux. Durant sa réflexion, il n'a entendu Levy surgir près de lui. « Tu vas être le plus beau mouton de la soirée. » dit-il dans un grand éclat de rire. Salaud de Hastings-Fields. Il a été le premier à surnommer Levy de la sorte au zoo et après tout le monde a repris en choeur. Et il sait pertinemment que son ami est tout sauf ravi de se voir affubler d'un tel nom. Surtout à cause de ses cheveux. Pour s'excuser et se faire pardonner, il lui donne un tape dans le dos avant d'attraper les clés de sa voiture pour qu'ils partent. Ce soir Caleb est transformé en Sam. De quoi être certain qu'il ne finira pas à quatre pattes en dessous de la table en train de hurler des insanités profondes qui choqueraient les plus prudes. « Fais pas la gueule Levy, on va s'amuser. » Il essaye autant de convaincre l'omega que de se convaincre lui-même. « Non, c'est pas vrai, on va s'emmerder mais au moins on sera deux. Esprit d'équipe. » Pas sûr que Levy en ait quelque chose à faire de la solidarité en ce moment. Caleb n'ajoute pas une parole et se contente de conduire. Son meilleur ami ne paraît pas plus bavard. Lui, il doit être en train de le maudire en long, en large et en travers pour l'avoir entraîné dans cette soirée avec la haute société. Rang social dont Levy n'est pas habitué ni même issu. Cependant, c'est accessoire. Caleb a beau baigné dedans depuis tout petit, il n'est pas plus à l'aise. Lorsqu'ils arrivent, certains convives sont déjà sur le point de rentrer. Toutefois, ils ne sont pas en retard. Caleb donne les clés de sa voiture à un voiturier, son nom à la personne à l'entrée et c'est sans encombre que les deux jeunes hommes pénètrent dans la salle de réception. Une musique mondaine est diffusée. Un membre du personnel les conduit à leur table en zigzaguant parmi les invités et les tablées. Caleb le suit, les mains bien ancrées dans les poches du pantalon de son costume. Toute cette agitation pour si peu. Le serveur se stoppe alors et le iota découvre une table ronde. Il tourne autour pour regarder les noms de leurs voisins pour les heures à venir. Il voit tout d'abord son nom, puis celui de Levy à ses côtés. Là truc muche, bidule, machin … Il se fige lorsque ses prunelles tombent sur les deux derniers noms. Sara Banner-Reyes et Babi Pelizza Da Volpedo. Un nœud se forme dans sa gorge. « Levy ... » Il couine bizarrement le nom de son ami pour que ce dernier lui porte toute son attention. Puis il attrape avec précaution les deux étiquettes sur lesquelles les noms des filles sont inscrits pour les lui montrer. « Nous sommes bons pour avoir l'italienne hystérique et la folle des licornes avec nous. C'est un cauchemar ... » Il termine sa phrase dans un murmure pour ne pas attirer les regards de la foule sur eux. Des Sara, il y en a certainement des millions. Des Sara accolée à Babi, le choix est déjà plus restreint. Cela va être la première fois que Caleb reprend contact avec son ancienne colocataire ( si on oublie sa folie passée de la vidéo des lions envoyée à la jeune femme ) et vu leurs rapports difficiles, il sait déjà que la soirée va être très longue. En relevant la tête, il aperçoit les deux jeunes femmes arriver à leur tour et prestement, il remet les étiquettes à leurs places initiales. Il a envie de gueuler un gros « on se caaaaasse » à Levy mais ce serait lâche. Ce qu'il n'est pas. Néanmoins, il pointe un doigt accusateur envers l'omega. « C'est le diable en personne cette fille. T'as pas le droit de l'aimer, de l'apprécier un tant soit peu ou même de sourire à des blagues plus stupides qu'elle! Solidarité masculine ce soir envers l'envahisseur. » Disons les envahisseuses. Qui viennent tout juste de rentrer dans son champ de vision. Que le spectacle commence.
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MessageSujet: Re: Charité bien ordonnée commence par soi-même Charité bien ordonnée commence par soi-même EmptyJeu 21 Nov - 21:36

Je veux pas y aller. Je ne veux tellement pas y aller que je suis prêt à m'accrocher au fauteuil et qu'il faudra emmener le fauteuil avec moi à ce gala. On pourrait penser qu'après m'avoir traîné dans ces olympiades foireuses, Caleb aurait arrêté de vouloir m’entraîner dans ses plans merdiques et pourtant me voilà, habillé comme un pingouin prêt à me rendre à un truc de vieux chiants. S'il y a bien un truc que je hais plus de que devoir socialiser c'est de socialiser avec des gens riches et cons. Depuis quand les philippins les intéressent ? On va essayer de nous faire croire qu'ils font leur soirée par charité alors qu'ils la font seulement pour se montrer et exposer leur fric à tout vent. En clair çà va être un défilé d'epsilon de tous les âges, manque de chose, c'est justement tout ce que je déteste. Parfois je me demande pourquoi je suis ami avec Caleb, parce qu'on vient de deux mondes opposés mais il est vrai que Caleb ne se comporte pas comme le cliché du mec plein aux as, ni même Jules, c'est pour cela que j'apprécie les Hasting-Fields (surtout Caleb en fait, parce que sa sœur je ne peux toujours pas me l'encadrer.) Et je la maudis encore plus ce soir. C'est elle qui devait aller à ce foutu gala mais voilà que madame a une foutue compétition. Je suis sûr qu'au fond elle l'a fait exprès. Ouais je suis assez égocentrique pour me dire qu'elle a fait placé une compétition mondiale le jour du gala pour que je sois obligé d'y aller et que çà m'emmerde profondément. Ça fait trois plombes que je suis dans la salle de bain. A vrai dire j'ai passé au moins une heure sous l'eau chaude, retardant l'échéance. Plus tard on arrivera, moins j'aurai à supporter ces conneries. Je ne sais même pas comment je vais devoir me comporter ni même ce que je vais devoir faire. J'entends finalement la voix angélique de mon meilleur ami qui me rappelle à l'ordre. J’émets un grognement en guise de répondre. Je sors finalement de la salle de bain, vêtu de mon plus beau costume. La dernière fois que je l'ai porté c'était au mariage de la tante Sophie. Je n'ai jamais vraiment de raisons pour m'habiller de la sorte, heureusement que Caleb est là pour me faire sortir cet accoutrement du placard. Et voilà qu'il ose me traiter de mouton. Crétin de Hasting-Fields, tu m'agaces. « Si j'étais toi je l'ouvrirais pas trop Hasting-Fields. Je peux encore troquer mon accoutrement de pingouin pour un jean, des baskets et te laisser te démerder à ta soirée de con alors que je me rends à la soirée omega. »  Des menaces, toujours des menaces. Je crois bien qu'il a fait une référence à la troisième épreuve des olympiades où ce crétin m'a appelé comme çà en début de soirée. A vrai dire je ne me rappelle plus de grand chose, c'est flou dans mon esprit. Bien que certaines choses sont inoubliables, notamment la partie avec June dans l'enclos des éléphants. On descend finalement pour prendre la voiture de Caleb. Il est donc impératif qu'il reste sobre ce soir, mais pas moi. Je sens bien que la seule chose qui va me faire tenir le coup ceux sont les verres d'alcools et s'il faut boire une bouteille de champagne à mille euros la bouteille pour être saoul et bien je le ferai. Caleb ne m'a pas encore fait le sermon comme quoi je ne dois pas l’embarrasser ce soir, et bien disons que si cela doit arriver, cela ne sera pas intentionnel. Je ne dis pas un mot pendant le trajet, je m’enferme dans un mutisme pour lui faire comprendre que je ne suis vraiment pas ravi d'aller à son gala ce soir. J'espère qu'il se rend compte à quoi je renonce ce soir : à de l'alcool à gogo et à du sexe, parce que c'est comme çà dans les soirées omega, même quand t'as pas prévu de boire, mais quand tu ne prévois pas de coucher avec quelqu'un, tu finis bourré et dans le lit d'une inconnue. Esprit d’équipe, tu parles. « J'espère que çà ne terminera pas tard, avec un peu de chance je pourrais rejoindre la soirée omega avant qu'ils n'aient tout bu. » J'émets mon souhait à voix haute alors que Caleb stationne la voiture ou plutôt qu'on la lui stationne. Je roule des yeux. Ces soirées sont vraiment pathétiques. « Comme un petit vieux, on te gare ta bagnole. Si c'est pas beau çà. » Je ricane. Si çà avait été moi, jamais je n'aurai laissé les clés de ma précieuse ranger rover à un inconnu mais c'est Caleb et il s'en contrefout de sa voiture, même s'il la raye il peut la faire changer le lendemain. On pénètre finalement dans la salle et j'ai simplement envie de vomir. La musique mondaine, les gens pètes secs et leur verre de champagne dans la main entrain de parler de la pluie et du beau temps ayant oublié qu'ils sont censés être désolés pour ce qui est arrivé aux philippines. Après tout, ne sont-ils pas présents ce soir pour penser à eux ? Cela ne fait pas deux minutes que nous sommes rentrés et je ne pense qu'à m'enfuir. Caleb ne semble pas très à l'aise non plus alors je n'en rajoute pas mais l'envie de lui faire remarquer une nouvelle fois que je le déteste de m'avoir traîné ici me pique la gorge. Nous suivons sur quelques mètres un serveur qui nous montre notre table. J'attends comme un crétin ne sachant pas si on peut d'emblée s’asseoir ou s'il faut attendre que tout le monde soit arrivé pour le faire. Caleb attire mon attention en me nommant. Je relève les yeux, me demandant ce qu'il va me dire maintenant. Et puis c'est le drame. Le temps que mon cerveau comprenne la métaphore et l'horreur se lit sur mon visage. Je ne peux pas revoir Sara, pas ce soir, pas maintenant, pas comme çà, pas après ce qui s'est passé. Je ne l'ai pas raconté à Caleb, parce que j'en ais honte, parce que je devrais lui expliquer toute l'histoire, à commencer par le fait que ma mère ne veut plus me voir. Il en est hors de question. Caleb continue de parler, me défendant de faire ami-ami avec Babi mais je ne m'en préoccupe pas. Je n'ai que faire de la querelle entre eux, entre Sara et moi, c'est bien plus délicat. « Je peux pas rester ! Putain, dans quoi tu m'as encore fourré toi ! Je peux pas revoir Sara. Il s'est passé quelque chose de … grave. » Je parle vite alors que la panique s'installe. Moi qui garde mon calme en toutes circonstances, ce soir je ne maîtrise rien du tout. J'ai peur de la réaction de Sara en me voyant. Moi-même je ne veux pas la revoir. « Monsieur, changez nous de table s'il vous plaît. » Je demande au serveur à ma droite. Il arque un sourcil et s'éloigne sans même m'avoir répondu, mais la tête qu'il tire en dit long. Ça a l'air d'être la chose plus débile qu'on ne lui ait jamais dite. Je grince des dents. J'ai envie de l'insulter. Après tout c'est qu'un pauvre serveur de merde et puis on est les invités, n'est-on pas censé se faire traiter comme des rois dans ces soirées ? Un, deux, trois, Babi est devant mes yeux, Sara est derrière, elle n'a pas encore remarqué ma présence. Je n'ai plus que quelques secondes de répit. « Bonsoir Babi. » Je la salue avant de lui faire le baise main. Je ne sais pas si c'est hasbeen de faire çà mais mais je me voyais mal lui serrer la pince ou l'embrasser sur la joue. Caleb est derrière moi mais je peux presque voir la grimace qu'il est sûrement entrain de faire. Je suis presque entrain de souhaiter que les luminaires me tombent sur la tête et me tue sur le coup.
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MessageSujet: Re: Charité bien ordonnée commence par soi-même Charité bien ordonnée commence par soi-même EmptyMer 27 Nov - 23:07

«.Saraaaaaa, Sariiiiiiiiiii, Saruuuuuuuuu, Sarouuuuuuuuuuuuu !.» qu’elle chantonne la voix remplie d’enthousiasme alors qu’elle se donne la permission d’entrer dans la chambre de sa nouvelle colocataire. Sara Banner-Reyes, l’un des nouveaux spécimens de l’université de Berkeley. Il parait. Son attitude blasée contraste nettement avec celle de notre Babi nationale, qui frôle l’hystérie pour la énième fois de sa vie. Babi contente, Sara pas contente. Tant pis, elles se rendraient quand même ensemble à ce gala de charité. Et qui dit gala dit …. «.Cadeauuu ! Enfile-là. Tu seras la plus belle de la soirée ….» mais …. «.Après une certaine Babi Pelizza Da Volpedo, bien évidemment !.» Elle esquisse un sourire taquin à l’adresse de sa Sara avant de lui tendre une boite contenant un élégant précieux : une longue et magnifique robe. Est-ce qu’elle avait peur que Sara ne soit pas assez bien habillée pour une telle soirée ? Non, sûrement pas. Elle s’était tellement prise au jeu qu’elle avait tout bonnement décidé que la robe de la lambda sera accordée à la sienne. Babi, elle porte une longue robe bustier recouverte de perles argentées signée Versace. Ses cheveux bouclés uniquement dans le bas descendent en cascade sur ses épaules dénudées, clairement elle ressemble à une déesse. Elle prend ses aises et s’installe sur le lit de Sara pendant que celle-ci termine sa préparation. On notera que pour la première fois dans toute l’histoire de sa vie, Babi est en avance. «.Je crois que je vais m’étouffer dans mon euphorie tellement je suis contente.» Elle frappe dans ses mains telle une otarie pour allier les paroles aux gestes et puis … elle se met à rêvasser. «.Tout le monde sera riche, très riche, immensément rire. Tout le monde sera bien habillé, aucune faute de gout. Les verres seront en cristal et le champagne, ohhhhhhh et …….» Elle se perd dans sa rêvasserie et elle ne fait même pas attention à Sara. Elle l’écoute ? Très bien. Si pas, ce n’est pas un problème. Elle part dans son délire, dans son imagination de son monde parfait : que des personnes de la haute société divinement bien habillées. Le paradis de Babi, c’est ça.  «.Mais on y va uniquement pour la bonne cause Sara !.» Elle lance sa remarque sur un ton grave comme si entre les deux, c’était Sara qui avait oublié le but premier de ce gala de charité. Haa Babi ….. «.Allons sauver les Philippins, my dear !.» Elle enroule son bras dans celui de l’une de ses nouvelles meilleures amies et d’un pas décidé ( surtout pour Babi ) elles quittèrent leur appartement telles deux super-héroïnes. (…) Quand on s’appelle Sara Banner-Reyes et Babi Pelizza Da Volpedo, forcément on fait une entrée – très- remarquée. Babi, elle adore ça : se mettre en avant, se métamorphoser en jeune fille intouchable et hautaine et par-dessus tout en mettre plein la vue aux autres. «.Tu crois que si je claque des doigts, ils viennent tous nous baiser les pieds ?.» Elle murmure à l’oreille de son acolyte avant de rire de sa propre connerie. Oui Babi tu es le centre du monde mais non, ils ne viendront pas tous te baiser les pieds. Dans tout cet engouement, elle avait presque oublié de contempler les lieux et sans même s’en rendre compte, elle s’extasie et elle a presque envie de pleurer tellement elle trouve ça parfait. Elle détaille les personnalités ( oui personnalités ici, pas personnes ) sous toutes les coutures, son regard se pose sur les tables rondes décorées de façon classe et sophistiquée. Les serveurs en costumes, les plateaux en argent, ce champagne qui coule à flot…. Oh… Babi, elle est dans son monde et si on lui annonçait que l’heure de sa mort venait d’arriver, elle acquiescerait sans broncher. «.Au fait, des rumeurs circulent sur la présence de deux aristocrates anglais … Un certain Louis et un certain Harry.» Lançant un regard qui en dit long à Sara, sa voix est enjouée et pleine de sous-entendu «.Je suis partageuse, je te laisse Harry.» En clair, un chacune. Chaque princesse a le droit à son aristocrate de la soirée. Babi elle s’est fixée l’objectif de séduire ce très cher Louis et d’en faire son quatre heure ou peut-être même son mari pour toute la vie, qui sait ? Plus il est riche, plus elle risque de l’aimer. Tandis qu’un serveur les accompagne à leur table, Babi ne prête pas attention au chemin parcouru, elle préfère nettement contempler l’endroit.. «.Sérieusement, tu ne te sens pas bien ici Sara ?.» Parce que Babi, elle s’y sent comme un poisson dans l’eau. «. C’est un autre monde, nous ne sommes plus à Berkeley ce qui veut dire plus de cas sociaux !.» Elle s’arrête net lorsque le serveur leur désigne la table. Leur table. À elles. Mais aussi …. À eux. Ohputaindemerde «.Ou pas.» Directement et sans en comprendre le pourquoi, son regard se pose sur Caleb et elle le dévisage de bas en haut de son air le plus mauvais. Le salaud, il est magnifique. Elle le déteste encore plus rien qu’à cette pensée. Elle le foudroie du regard lorsqu’elle se rend compte qu’il vient de lui foutre en l’air la soirée de sa vie. Il la fait exprès, elle en est certaine. Elle crève d’envie de lui demander ( le moins gentiment possible ) pourquoi il ne lui a pas dit qu’il venait ici mais elle s’abstient, ça ferait trop …… trop. Elle prend une grande inspiration et décide que ce soir Caleb n’existe pas, d’ailleurs c’est qui lui ? Son regard dévie et se pose – enfin- sur celui qu’elle devine aisément être Levy. Ah sacré Levy…. «.Bonsoir Levy.» Elle lui répond poliment et très courtoisement et dans sa lancée, elle lui adresse même un sourire à la Babi. Pas un sourire forcé, un vrai sourire. Pauvre Levy, il doit déjà supporter la présence de Caleb depuis de nombreuses années alors Babi elle lui doit bien sa sympathie la plus profonde. Et puis, il n’est pas mal ce Dryden, il irait parfaitement bien avec Sara. Et là, elle reste interdite quand il lui baise la main tel un grand seigneur. C’est bon Levy, tu viens de tout gagner sans même t’en rendre compte. «.Galant en plus d’être charmant !.» Elle le complimente sans pour autant le regarder puisque ses prunelles sont plongées dans celles de Caleb. Un regard qui veut dire : Prends exemple sur ton meilleur ami, espèce de mafieux. Mais elle le connait – étrangement- assez pour savoir que jamais il ne fera le grand seigneur avec elle, du moins pas ce soir. Et puis oh, constation du siècle.«.Oh regardez, vous êtes accordés. Destin.» Des étincelles dans les yeux, elle s’aperçoit que la robe de Sara est de la même matière et de la même couleur que le costume de Levy. Destiny. «.Oublie Harry, je suis team Levy.» Elle parle à voix haute parce qu’elle n’a rien à cacher et n’a honte de rien, la Babi. Elle ne se rend même pas compte de l’impact de ses dires et vu la tête de Sara c’est comme si elle venait d’annoncer la fin du monde. Ses yeux rencontrent le ciel et elle hausse les épaules,  elle ne comprend pas l’attitude de sa colocataire. Une voix résonne dans l’immensité de la salle et les invite vivement à s’asseoir afin de déguster le repas gastronomique proposé. Évidemment, dans sa grande chance, son prénom se trouve à côté de celui de Caleb. Elle s’assied gracieusement telle une reine sur son trône et fait en sorte de ne provoquer aucun contact physique avec l’Hasting-Fields. L’ignorance, Babi. L’ignorance. Elle regarde devant elle et fait semblant d’être intéressée par quelque chose ou par quelqu’un alors que toutes ses pensées sont tournées vers une seule et même personne. Et puis, elle ressent ce truc à la con qui la pousse à lui parler. Pas parce qu’elle en a envie mais parce qu’elle en a besoin. Elle a l’impression de batailler contre elle-même et se rend compte à sa grande stupeur qu’elle ne peut pas l’ignorer bien longtemps. «.Si seulement, …» qu’elle commence afin d’attirer son attention et une fois qu’elle l’a, elle se met à sourire bêtement car être le centre de l’attention de Caleb c’est tout un art chez Babi. «.Si seulement tu pouvais être muet et vêtu tous les jours de cette façon…» je pourrais me marier avec toi. Elle lance dans un soupir sa vérité la plus horrible à avouer. Elle n’a pas employé son ton de vilaine sorcière, elle a juste sorti ça comme ça, comme un aveu ou même un vœu, qui sait. Il parait qu’entre Levy et Sara, tout est plus délicat, Babi préfère lancer une lampe rose hors de prix sur la tête de Caleb tandis que Levy aime cogner contre un mur juste à quelques centimètres du visage de Sara. Délicatesse, délicatesse. Tout est une question de point de vue.
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MessageSujet: Re: Charité bien ordonnée commence par soi-même Charité bien ordonnée commence par soi-même EmptyJeu 28 Nov - 22:47

Mains sur ses hanches dénudées, Sara pousse un long soupir qui veut en dire long sur sa façon de penser à ce moment précis. Dans quoi s’est-elle faite embarqué ? Elle affaisse ses épaules et affiche une grimace que son miroir prend plaisir à lui renvoyé. Enfermée dans sa chambre depuis des heures –d’après elle- elle est là, plantée comme un piquet en sous-vêtements noir devant son miroir, se demandant qu’est-ce qu’elle a pu lui faire, à son beau-père pour qu’il lui inflige ça. Devoir aller à un gala de charité avec sa mère et son père est difficile pour elle, mais y aller toute seule et représenté l’union Williamson, nom de famille qu’elle ne porte pas, passe très mal. Elle n’entend pas la Babi chantonnait son prénom dans l’appartement, elle ne la voit qu’au moment où elle débarque dans sa chambre, rayonnante de bonheur, prête et tenant un sac dans ses mains. Elle la lui tend. « je qu’elle commence, très vite coupé par la jeune femme. Un cadeau ? La plus belle ? Elle se redresse, un regard curieux puis la suite de sa phrase la fait sourire. Evidemment, cela va de soi. » Elle sourit et accepte le cadeau de Babi. Elle a réussi à toucher sa curiosité même si une infime part d’elle est inquiète -elle sait ô combien que ses colocataires, Jules et Babi, aiment la transformer- étrangement, Sara se prête au jeu à chaque fois. Elle s’enferme dans la salle de bain la plus proche, elle entend son amie divaguait sur la soirée à venir. Il est clair qu’elle ne partage pas tellement le même enthousiasme. Gala de charité. Ces trois mots résonnent dans sa tête alors qu’elle sort la robe de sa cachette. Elle en a le souffle coupé. Ses lèvres forment un o de surprise et ses yeux brillent. Elle n’est pas matérialiste, elle n’a pas cette tendance à s’extasier sur les choses, mais cette robe. Il faut le dire est : magnifique. Elle prend une grande inspiration et l’enfile. Elle sort très vite de la salle de bain et arrive au moment où Babi prend un air sérieux. Sara ne peut s’en empêcher, elle rit. « Oui. Merci de me le rappeler, j’avais oublié ce détail. » elle essaye d’afficher une mine très sérieuse mais un sourire moqueur se dessine sur ses lèvres. Elle jette un rapide coup d’œil à son miroir. Pour une fois, dans sa vie. Sara se sent belle et n’appréhende même pas de porter des talons Louboutins, noir vernis qui s’ajustent parfaitement avec la couleur sombre de la robe. Elle n’a le temps de rien qu’elle se fait embarqué par son amie. Sauver les philippins ? Hum, plutôt s’exhiber non ? (quelques temps plus tard) Les regards s’accrochent à elles. Une boule naît en elle, en plein milieu de son ventre. Attirer les regards n’a jamais été son fort, elle se sent très vite mal à l’aise. Elle est partagée. Elle n’est pas dans son monde mais Babi, mon dieu mais cette fille a le don de communiquer ses humeurs, comme en ce moment, Sara a une terrible envie de sourire, de vouloir profiter de cette soirée tout comme elle mais son passé la gifle sans cesse. Lui répétant sans cesse « tu n’es pas de ce monde, vas-t-en. » Elle secoue légèrement la tête et regarde la salle, elle est magnifique. Vraiment et puis il y a Babi, petite princesse qui ne cesse de faire sourire Sara. Babi, elle est ce genre de fille qui faisait rire Sara dans le temps, ce temps où elle était jeune et conne. Si un jour, quelqu’un lui aurait dit, tu seras amie avec elle, elle aurait surement eut un fou rire. Mais il faut croire qu’elle a changé, beaucoup changer. « t’peux toujours essayer mais j’pense qu’elles les tiendront en laisse. » elle se pince les lèvres en jetant un regard exaspéré et moqueur sur le groupe de jeunes filles pas loin d’elles. Elles sont pathétiques. Focus, Sara. Focus. Elle reporte alors toute son attention sur Babi, elle semble dans son univers, les yeux brillant, le sourire heureux plaqué sur les lèvres. Elle l’envie, Babi. Elle envie cette fascination qu’elle porte à ce genre de choses. « Deal. » qu’elle balance en guise de réponse. Harry, pourvu qu’il soit intéressant et pas un riche prétentieux. Elle tourne la tête et son regard balaye la salle, en plus d’être présente, elle a une mission. Mais mémoire de poisson rouge oblige, elle l’oubliera très vite, tant pis pour toi papa qu’elle pense. Elle ne l’écoute plus, se perdant alors dans sa contemplation. Elle ne fait pas si tâche que ça en fin de compte. Elle s’efforce de garder un sourire charmé sur les lèvres, montrant à tout le monde qu’elle est ravie d’être là. Babi s’arrête, elle fait de même instinctivement avant de porter son attention sur son trouble. Le monde lui tombe dessus. Elle s’arrête de respirer. Ses lèvres miment en silence « Oh merde. » Non, ce n’est pas possible. Pas lui, pas ici. La vie s’acharne sur elle. Elle pince ses lèvres et tente de se calmer. Elle le regarde, il fait la cour à Babi, elle roule des yeux. Elle recule d’un pas en toute discrétion. « Caleb, Levy. » lâche-t-elle en guise de bonjour, un sourire accompagne le premier prénom, pas le deuxième. Elle ne connait pas tellement Caleb et à vrai dire le peu de moment qu’elle a passé lors des olympiades ne sont pas tellement suffisant pour le connaître. Elle tourne vivement la tête quand Babi lui sort cette phrase. Un sourire faux s’accroche à ses lèvres. Elle ne répond pas, si elle le fait elle risque de sortir des choses qui cadrent mal avec le décor. Par chance, heureusement pour elle, ils sont amenés à s’asseoir. Mais la chance s’arrête là, à croire que l’organisation à jouer aussi son rôle dans l’histoire. Un garçon, une fille. Elle n’a pas à côté de son amie. Super. Elle croise ses jambes, remet sa robe en place et fixe la petite étiquette avec son prénom et ses noms de familles, au moins, ils n’auront pas raté ça. Elle prend une grande inspiration. Elle pourrait presque s’énerver, contre elle de vouloir lui parler et un regard suffit pour savoir que son amie semble dans la même situation. Elle ferme les yeux quelques secondes, elle ne doit pas lui parler, pas après ce qu’il a essayé de faire. Dans le passé, elle aurait oublié son geste aussi facilement, mais là non, venant de lui c’est impossible. Sara, elle est rancunière, beaucoup trop. Elle lui jette juste un regard, qui se veut neutre mais qui cache tellement de chose. Sara, elle ne sait pas cacher, elle ne sait pas mentir et ça l’énerve.

la robe, mais elle est noire.
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MessageSujet: Re: Charité bien ordonnée commence par soi-même Charité bien ordonnée commence par soi-même EmptyLun 2 Déc - 14:34

Ce soir, il a le droit à un Levy en puissance. Ça grogne et ça ronchonne toutes les trente secondes. Dans l'ensemble, Caleb évite de répondre pour ne pas jeter de l'huile sur le feu. Et aussi parce que connaissant le caractère de son meilleur ami, il le sait capable de se jeter dans le premier taxi pour aller à sa fête omega. Et le laisser tout seul. Ce que Caleb ne veut absolument pas. « Je ne suis pas un petit vieux. » Qu'il maugrée de mauvaise grâce. Une fois dans la salle, Caleb se met à inspecter la table à laquelle ils ont été assigné avec minutie. Quand ses pupilles se posent sur deux noms, il manque de défaillir. Un mini crise cardiaque pour le Hastings-Fields. Et une vraie pour le Dryden quand Caleb lui montre les deux étiquettes. Il voit le faciès de son ami se décomposer en trois secondes top chrono. Pour un peu, il aurait presque cru que Levy allait tomber raide mort à ses pieds. Lui non plus n'est pas heureux de les avoir dans ses pattes ce soir. Enfin ce constat est surtout valable pour Babi parce qu'en soi, Sara a toujours été amical pour le peu de fois qu'ils ont échangé quelques mots. « Je ne savais pas qu'elles seraient présentes ! Crois pas que je saute de joie à l'idée de les avoir avec nous ! » Il réplique sur le même ton que Levy. C'est à dire peu chaleureusement. La fin de sa tirade fait hausser un sourcil interrogateur à Caleb. Grave ? Il n'est pas au courant. Bon d'accord, il sait que leur relation est plus que tendue. Il en a même été témoin plus d'une fois avec les olympiades mais de là à dire qu'il s'est passé quelque chose de grave … Il a loupé un épisode dans la saga Savy. « Toi tu me caches quelque chose. » Ce n'est même pas une question de sa part, c'est un fait qu'il énonce. Ses yeux se lèvent au ciel quand Levy demande à ce qu'on les change de table. Comme si ce genre de requête marchait dans un événement tel que celui-ci. Il rêve tout éveillé. Les deux jeunes femmes se postent face à eux et dans un geste de dédain suprême, Caleb détourne les yeux de Babi. Il est un peu plus en retrait et une grimace déforme ses traits quand Levy baise la main de Babi. « Traite ... » qu'il murmure à l'oreille de son meilleur ami avant de les snober pour se diriger vers Sara. Les paroles acides de Babi le brûlent et il ne peut s'empêcher de lui jeter un regard peu amène. Bien évidemment que ces mots lui sont destinés. Toutefois, il ne réplique pas et se contente d'embrasser délicatement Sara sur la joue. « Bonsoir Sara, ravi de te revoir en dehors de olympiades. » On leur demande de rejoindre leurs places respectives et c'est avec un sourire sincère qu'il  tend son bras à Sara pour l'escorter jusqu'à la table. Babi et Levy se trouvent des atomes crochus ? Grand bien leur fasse. Il s'est moque éperdument. Ou pas. Tandis qu'ils s'avancent vers la table, il lui glisse doucement. « Ce soir aurons-nous le droit à une nouvelle histoire sur les licornes ? » Il laisse échapper un rire parce qu'il n'a jamais compris pourquoi cette jeune lambda était fascinée par ces animaux imaginaires. Il tire la chaise permettant ainsi à Sara de s'installer et part de son côté … Avec Babi. Qu'il veut ignorer le plus possible. Toute son attention se pose sur la personne qui se trouve à sa droite. Une inconnue, probablement vieille douanière qui a dû sortir tous les bijoux de son coffre fort pour les disposer un peu partout sur elle. Il n'a aucun désir d'entamer la conversation avec une bonne femme de ce genre qui étale sa richesse avec effronterie mais c'est toujours mieux que de devoir faire causette à Babi. Cependant, le destin en décide autrement pour lui car c'est la voix de l'epsilon qui résonne en premier dans ses oreilles. Dans un premier temps, il se dit qu'il va tout bonnement l'ignorer et elle va se vexer donc bouder et il aura la paix pour la fin de la soirée de charité. Ça c'est le plan numéro un. Parfait dans sa tête, qui ne peut que réussir. Sauf que sa raison déraille et qu'il ne peux s'empêcher de tourner sa visage vers Babi pour l'écouter. Il a envie de se gifler mentalement pour être aussi stupide avec elle. De plus, il la connaît assez bien pour savoir qu'elle adore être le centre du monde. Et il vient sans le vouloir de lui donner cette satisfaction. La palabre de la jeune femme le laisse muet durant une bonne minute. Si on enlève le début de la phrase, cela ressemble presque à un compliment non ? Caleb ne sait pas du tout comment le prendre. Parce que ce n'est vraiment pas dans l'habitude de Babi d'avoir un élan incontrôlée de sympathie pour lui. Alors il n'y croit pas trop. C'est plus facile de penser qu'elle se fout de sa tronche. Néanmoins, il se prend au jeu. « Tu as raison, je devrais m'habiller de la sorte quotidiennement. » Commence-t-il en lui répondant avant un petit sourire. Un léger coup d'oeil en face lui indique que Sara et Levy communique tout aussi difficilement qu'eux. Les places ont vraiment été mal attribuées. Même si Sara n'est pas son amie, il est persuadé qu'il se serait mieux entendu avec elle. Parce qu'il aurait fait des efforts. Alors qu'avec Babi … Les efforts se terminent toujours en dispute. Il se penche un peu plus vers la jeune femme et l'une des mèches de l'italienne chatouille doucement sa joue. Il ne se recule pourtant pas et pointe tour à tour une blonde et une brune. « La blonde m'a adressé un sourire à mon entrée et la brune un clin d'oeil coquin. Je crois que l'habit fait le moine. » Finit-il par ajouter. Les deux inconnues ne l'ont pas regardé mais ça Babi ne peut pas le savoir parce qu'elle est arrivée après lui. « Grâce à toi, je suis à présent conscient de mon sex-appeal. Merci Babi. » Il se moque, il ironise, ses mots sentent le sarcasme à plein nez. En deux phrases, il lui fait comprendre que de centre du monde, elle est passée à exclue du monde de Caleb. Remplacée par deux sublimes créatures toutes droit sorties d'un défilé de mode ou d'un magazine du même univers. Maintenant, elle doit être énervée contre lui et se faire violence pour ne pas lui plonger sa fourchette dans sa cuisse. Eh oui, les gens civilisés ne se donnent pas en spectacle. Elle le lui a assez répété durant leur colocation pour qu'il sache que la Pelizza Da Volpedo se contiendra. « A ton avis la brune ou la blonde ? » Le voilà maintenant qui lui demande son avis. Caleb se tourne pour faire face mais il a malencontreusement oublié qu'il s'est penché auparavant vers elle. Et ses prunelles bleues se trouvent perdues dans celle de la jeune femme. Babi est proche de lui, trop proche pour qu'il puisse réfléchir correctement. Exit la brune et la blonde, c'est la châtain à côté de lui qu'il choisit … What ? N'importe quoi. Il se recule bien vite et tape dans un serveur qui passe avec des coupes de champagne. Dieu merci, ce dernier est un pro et son plateau reste en l'air et ne tombe pas. Caleb se saisit d'un coupe, la boit dans son entièreté en un temps record avant de faire signe à un deuxième serveur de venir vers lui. Deux verres de bourbon, c'est ce qu'il lui fait. Il attrape les deux verres, en garde un et fait glisser l'autre vers son meilleur ami. « Je crois que nous en avons besoin. » Pour survivre. Santé.
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MessageSujet: Re: Charité bien ordonnée commence par soi-même Charité bien ordonnée commence par soi-même EmptyJeu 12 Déc - 11:13

« Tu me caches quelque chose. » Bien vu inspecteur Colombo. Je n’ai pas le temps d’épiloguer sur la chose que les deux jeunes femmes sont arrivées face à nous. Je rencontre pour la première fois « l’hystérique » comme il aime à l’appeler le Caleb. Quelle n’est pas ma surprise quand je découvre face à moi une fille de ce qu’il y a de plus normal. Elle est cependant fort jolie et je comprends que si Caleb la déteste autant c’est probablement parce qu’il connait une attirance sans égard à la lanceuse de lampe rose. Je contiens mon sourire alors que je repense à cette anecdote qu’il m’avait racontée de façon dramatique. A l’entendre, il avait frôlé la mort ce jour-là. Babi me sourit et dans un élan de courtoisie ou de folie pure et simple je lui fais le traditionnel baisemain. De là j’ai le droit d’obtenir un compliment de sa part. Bizarrement j’ai l’impression qu’elle m’a complimenté seulement pour remettre à sa place Caleb. Mais je ne fais pas mon difficile ce soir, toute chose positive dite à mon égard est bonne à prendre alors je lui souris sincèrement. Sourire qu’elle ne verra jamais puisque qu’elle est déjà tournée vers Caleb. Je détourne finalement mon regard vers Sara qui est restée en retrait. Je lui adresse un vague signe de tête alors qu’elle nous salue verbalement. Je n’en attendais pas plus de sa part. Elle me méprise je le vois au regard noir qu’elle me lance, le même que celui lors de notre rencontre. Mon visage reste impassible mais un tas d’émotions me submergent de l’intérieur. Babi me sort de mes pensées alors qu’elle s’extasie sur le fait que Sara et moi sommes assortis. Je grimace. Elle continue sur sa lancée, elle est donc Team Levy. Plait-il ? Heureusement qu’elle a la langue bien pendue cela évite un silence gênant entre nous. Caleb profite du bavardage de Babi pour s’avancer vers moi me lâcher un « traitre » dans l’oreille. Bah tiens, j’essaie simplement de rester poli. Et voilà qu’il salue Sara, l’embrasse sur la joue et va même jusqu’à l’escorter jusqu’à sa chaise (qui au passage n’était qu’à deux mètres d’où nous nous trouvions.) « On vous laisse tous les deux si vous préférez. » Je lâche sarcastique à l’encontre de mon meilleur ami qui n’agit pas comme tel ce soir. Babi s’est déjà empressée d’aller s’assoir, probablement autant exaspérée que moi par le comportement de Caleb. Je suis donc le dernier à rejoindre mon siège et je m’y laisse tomber lourdement. Je suis à coté de Sara, je m’en serai douté. Quand le sort s’acharne il ne fait pas qu’à moitié. J’ai décidé de ne pas piper le moindre mot ce soir. Je suis désormais muet. Si l’on me pose la question je n’aurais qu’à mimer une extinction de voix. J’ai décidé de ne pas croiser le regard de Sara, malgré tout je sens le sien qui me fixe à travers ses longs cils. Je sirote la coupe de champagne qui m’a été gentiment offert par le serveur. Il a dû sentir ma détresse. Je vais avoir besoin d’être alcoolisé pour supporter tout çà. Malheureusement ce n’est pas les bulles de mon verre de champagne qui vont permettre de rapidement l’être, au mieux je serai pompette. Je m’ennuie étant donné que je refuse de parler à ma voisine. Je décide donc de suivre la conversation de Babi et de Caleb qui n’en ait pas vraiment une. Ils peinent à s’entendre ces deux-là. Et voilà désormais que Caleb fait semblant d’être le célibataire le plus convoité de l’année. Je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel. La drague en essayant de rendre l’interlocutrice jalouse, quel amateur ce Caleb. Je détourne le regard cinq secondes vers Babi et voilà que Caleb est au bord de l’asphyxie ou de l’angoisse. Il se relève brutalement et manque de faire renverser les cinq coupes de champagnes présentes sur le plateau du serveur. Je suis presque déçu d’ailleurs qu’aucune d’entre elle ne s’explose sur le sol, au moins cela aurait fait de l’animation. Finalement Caleb saisit deux verres de bourbon et m’en tend un. « Génial, maintenant j’ai l’impression d’avoir 80 ans. » Je grogne. Non mais c’est vrai qui de nos jours boit encore cette sorte d’alcool ? Faute de mieux je saisis le verre et le bois cul sec. Si Caleb a perdu ses bonnes manières je n’ai plus aucune raison de garder intactes les miennes. Il boit son verre trop rapidement et je m’inquiète pour la suite. Il a déjà un comportement étrange envers Babi lorsqu’il est sobre, je crains donc le pire s’il est saoul. J’essaie d’attirer son attention sans attirer celle de nos compagnes sans succès. Je ne veux pas risquer de l’humilier en le rappelant à l’ordre tel un enfant. Il ne me reste donc plus qu’une solution. Je balance ma jambe et celle-ci vient trouver celle de Caleb. Du moins c’est ce que je croyais faire, sauf que c’est à ce moment-là que Caleb a décidé de gigoter. Mon pied vient donc de se cogner brutalement contre la jambe frêle de Babi. Je vois déjà à son visage qu’elle cherche des yeux le coupable et qu’elle est prête à l’incendier. Peut-être devrais-je me dénoncer. Ou peut-être pas. Je ne veux pas risquer de m’attirer les foudres de la brune. J’ai déjà à gérer la fureur de Sara. Je ne dis donc rien et détourne les yeux vers Sara. Désolé mon vieux Caleb, je te l’avais dit que c’était une mauvaise idée de m’emmener ici. Nous avons l’air stupide à refuser de se parler tous les deux. Au moins Caleb et Babi font un effort. L’entrée vient d’être déposée et je me rends compte du nombre de couverts impressionnants se trouvant de part et d’autre de mon assiette. J’aurai dû réviser mes cours de petit bourgeois avant de venir. Je ne me souviens plus, on commence par prendre le couvert de droite ou de gauche ? J’attends finalement que Sara prenne les siens pour l’imiter et pouvoir commencer à manger. Je sens le regard insistant de Caleb sur ma personne, à moins que ce ne soit que mon imagination. Je suis certain qu’il me reproche intérieurement de ne pas faire la conversation à Sara. Oh comme je regrette que Jules n’ait pas été à ma place ce soir. Finalement la vente aux enchères commence et j’écoute en silence les dires du monsieur habillé comme un pingouin. Je m’ennuie à mourir. Combien de temps de passé ? Seulement 45 malheureusement minutes, oh la soirée va être longue. Le premier objet mis en vente est un voyage pour deux personnes d’une valeur de 10 000 euros à Tahiti. Tiens cela plairait à Babi. « Caleb, prends le. » Je lui ordonne et je fais un signe de la tête vers Babi. Quoi de mieux pour se réconcilier que de le faire sous le soleil des tropiques ? Il n’a pas l’air décidé à le faire alors je prends les devants. J’attrape sa pancarte et la lève bien haut. Et c’est donc pour la modique somme de 10 500 dollars que Caleb partira à Tahiti accompagné par la personne de son choix et tout cela pour la bonne cause bien sûr. Je lui souris de toutes mes dents alors que le monsieur annonce dans le micro que Caleb devra indiquer à quels noms ils devront réserver les billets d’avions et l’hôtel. J’arrête de sourire quand je me rends compte qu’il peut donner n’importe quel nom, y compris le mien et que je serais l’arroseur arrosé. Je me tourne vers Sara pour savoir ce qu’il en est puisque cela fait un bout de temps que je ne l’ai pas entendu parler ou même soupirer, j’ai peur le temps d’un court instant qu’elle ne se soit étouffée avec son saumon fumé. Je la retrouve finalement à sourire comme une bécasse à son voisin de droite. J’écoute pendant quelques instants la conversation et voilà que celui-ci se désole de ne pas être l’acheteur du voyage à Tahiti. Je lève les yeux au ciel et manque de m’étouffer avec le champagne que je sirote. L’autre moche vient de dire à Sara qu’il lui aurait offert un billet pour qu’il parte tous les deux. Il se prend pour qui cet abruti ? Et voilà qu’il pose désormais sa main sur sa jambe. Inspire, expire mon brave Levy, tu t’en moques, tu t’en moques, tu t’en moques… « Excuse-moi le pingouin, elle est trop gentille pour te le dire mais de 1) elle n’est pas intéressée et de 2) Enchanté, je m’appelle Levy. Je suis son copain. » La tête que fait le type en face de moi vaut de l’or, cela rattrape presque la soirée merdique que je suis en train de passer. Je me rends compte que je viens de me mêler de ce qui ne me regardait pas et que je suis certain que Sara va me le reprocher. Tant pis, une reproche dans le monde de Sara c’est un remerciement. « On ne dirait pas. Tu ne marques pas bien ton territoire. » Et c’est avec un sourire narquois non dissimulé qu’il continue de faire glisser sa main sur la cuisse de Sara. Je ne sais pas comment je trouve le sang-froid nécessaire pour ne pas lui mettre mon poing dans la figure. J’attrape sa main de manière brutale le faisant sursauter au passage et je lui écrase ses doigts dans ma poigne. « Tu laisses tes mains en dehors de Sara. » Je détaille chaque syllabe comme s’il était attardé histoire qu’il comprenne bien. Je lui lâche finalement la main et il s’empresse de poser sa coupe de champagne fraiche dessus. Si j’ai pu lui casser une phalange, c’est un plus. Je pense que je viens de lui passer l’envie de recommencer mais juste au cas où. Je m’empresse de me lever et d’indiquer à Sara de faire de même. De là, je la fais s’assoir à ma place et je prends la sienne. S’il a envie de caresser la cuisse de quelqu’un, on dirait bien qu’il devra caresser la mienne. Je vois déjà le serveur qui grommelle derrière moi puisque nous ne respectons plus l’ordre fille/garçon/fille/garçon. Je suis à deux doigts de lui faire un doigt d’honneur mais voilà que tout le monde se met à applaudir la petite vieille de la table précédant la nôtre qui vient d’acquérir un chevalet datant du 18ème siècle d’une valeur de 30 000 dollars. C’est vrai que c’est très utile. J’applaudis malgré tout de bonne grâce parce que je viens déjà de me faire suffisamment remarquer. « Je suis désolé. » Je mime à Caleb. Je ne veux pas lui faire du tort en causant des scènes, c’est juste que quand le sujet est Sara je perds rapidement la raison.
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MessageSujet: Re: Charité bien ordonnée commence par soi-même Charité bien ordonnée commence par soi-même EmptyVen 27 Déc - 18:24

Plus de cas sociaux qu’elle avait précisé la Babi. Ca, c’était bien avant que ses prunelles ne se posent sur ce maudit Caleb. Elle avait envie de rire de sa propre connerie, niveau cas social Sara et elle allaient être servies puisqu’elles se trouvaient en face du roi. De toute façon, elle préfère Levy et son attention se porte automatiquement sur lui, le complimentant par la même occasion. Levy il a l’air charmant, il est assez beau à regarder alors Babi elle a décidé qu’il irait parfaitement bien avec Sara. Point final. Perplexe, elle prend soin d’analyser tous les faits et gestes de son ancien colocataire à l’adresse de Sara. Monsieur le grand seigneur qui conduit grande dame Sara à sa place. Elle se retient de cracher une remarque acerbe, Sara elle a deux pieds et deux jambes comme tout le monde, elle sait retrouver sa place toute seule. Elle lève les yeux au ciel, exaspérée et espère que Sara ne va pas entrer dans le jeu de Caleb. C’est un comédien, il s’est métamorphosé en prince charmant juste pour énerver davantage la Babi, elle en est certaine. Sa soirée de rêve se transforme en un véritable cauchemar et pire encore lorsqu’elle s’aperçoit – pour son plus grand bonheur- que son compagnon de table de la soirée porte le prénom Caleb. Seigneur, pourquoi se trouvaient-ils dans un endroit aussi huppé ? Ici, elle ne pouvait pas exprimer toute sa frustration et ne pouvait en aucun cas crier comme une véritable folle. Crier, oh ce qu’elle avait envie de crier. Sur Caleb. Sur le sort qui s’écharne sur elle. Et surtout, sur le misérable qui avait dressé les plans de table. Mais les règles de bienséances l’obligent à rester faussement calme. Dans un premier temps, elle décide d’ignorer complètement le grossier personnage assit à côté d’elle et puis finalement, elle cède à la tentation de lui adresser la parole. Pourquoi ? Elle n’en a aucune idée, ses lèvres ont bougé avant même que cette pensée n’effleure à son cerveau. Comme une pauvre fille, elle lui sous-entend un compliment accompagné d’une légère touche d'ironie mais compliment tout de même. Il se penche vers elle, son parfait visage frôlant presque le sien et dans un moment d’égarement, elle espère qu’il la complimente à son tour. Surtout que, sans aucune once d’égocentrisme, Sara et elle étaient les deux plus jolies demoiselles de l’assemblée. Mais non. Contrairement à ses espérances il lui parle de la blonde et la brune au loin qui, apparemment, auraient craqué sur lui. Mieux encore, il ose lui demander son avis. AUCUNE, CRETIN ! D’abord, elle ne lui répond pas et préfère détourner son visage que l'irritation a empourpré vers sa seule porte de secours: Sara. Examinant l’air de la lambda, elle devine aisément que l’ambiance entre Levy et elle frôlait le néant. Elle lui adresse un sourire qui se veut rassurant et réconfortant, ne t’inquiète pas ma Sara plus que quelques heures à tenir. Et puis finalement, elle se retourne vers le –soit disant- nouveau playboy de San Francisco et leur proximité est telle qu’elle peut facilement humer son parfum. Stop, Babi. Elle prend sur elle et décide d’ignorer le diablotin rouge qui lui souffle à l’oreille de claquer sa main manucurée contre la joue de Caleb. Son visage reprend sa couleur habituelle et elle lui lance le sourire le plus hypocrite qui soit. «.Mais quel véritable tombeur ce Caleb ! » Elle se fout ouvertement de lui et se retient pour ne pas exploser de rire. 1-1 mon petit gars. «.Ta vie sentimentale m’intéresse autant que la collection de robes Diane Von Furstenberg de l’année dernière.» C’est-à-dire : intérêt zéro. «.Alors, Barbie ou Chelsea je m’en moque ! Pourquoi pas les deux ?.» Elle lance sa remarque sur un ton je-m’en-foutiste à la limite même de l’insolence. C’est ça, tout le monde te croit Babi, le jour où Caleb se tapera les deux, tu seras la première à crier scandale. «.Utopiste que je suis, j’imaginais tes standards bien plus élevés.» Touché. Elle le dévisage de son air hautain de petite fille parfaite et s’offre le luxe de hausser les épaules. Autrement dit, chacun ses valeurs, chacun son monde Caleb. Fière de sa petite personne, elle s’applaudit intérieurement d’avoir réussi à garder son calme et son sang froid. C’est bien Babi, continue. Sauvé par le gong – par le serveur exactement- , elle devine pourquoi Levy et Caleb sont meilleurs amis, ils ont la même passion pour l’alcool oh que dit-elle pour le bourbon. Elle se ravise de rétorquer au Dryden : « 80 ans peut-être mais au moins comme ça tu as presque l’air issu de la haute société. » Retiens toi Babi, t’aimes bien Levy et puis c’est toujours mieux d’avoir le meilleur ami du psychopathe dans la poche. D’un coup, elle sursaute et dans un geste maladroit, fait tomber sa quatrième fourchette. Ohmondieu, princesse Babi Pelizza Da Volpedo venait de recevoir un énorme coup de pied en plein dans sa jambe. Rouge de rage elle se tourne vers celui qu’elle croit être le coupable – qui d’autre sérieusement ? – et dans son hystérie légendaire elle ‘plante’ la fourchette qu’elle venait délicatement de ramasser dans la cuisse de Caleb. Toutefois, elle retient sa force et se modère, elle n’a pas non plus envie de l’envoyer à l’hôpital, elle désire juste lui faire mal. Coup de pied VS coup de fourchette, ça change de la lampe rose. «.La prochaine fois c’est dans les yeux.» Elle le menace de son regard le plus noir et elle ne l’a jamais autant détesté qu’à cet instant. L’incompréhension peut se lire sur son visage de poupée, pourquoi diable avait-elle mérité ça ? Heureusement, l’entrée arrive et Babi il n’y rien qu’elle aime plus que la nourriture alors elle s’abonne à sa passion préférée : manger. Elle lève les yeux vers le ciel lorsqu’elle remarque la difficulté de Levy à choisir ses couverts. Pour Noël elle lui offre le guide des bonnes manières. «.Les plus éloignés ! Il faut commencer par ceux qui sont les plus éloignés !.» qu’elle lance dans un soupir agacé à l’adresse de l’oméga lui sauvant la mise. De rien, c’est cadeau. Elle ne prend pas la peine de s’intéresser à la conversation quand, soudainement, Levy se prend pour un organisateur de voyage. Elle n’a aucune idée de ce qui se trame et sincèrement, ça lui passe au dessus de la tête. Si Levy veut partir à Tahiti sur le compte de Caleb ? Très bien, grand bien lui fasse, au moins il prend la peine d’aider les Philippins. Naïve. Elle se perd dans la contemplation de son assiette, désormais, vide et ne daigne adresser la parole à personne bien trop vexée par les événements passés. Maudit coup de pied. Maudit Caleb. Maudite soirée. Elle relève brusquement la tête lorsqu’elle entend le sketch de Levy à l’adresse du voisin de table de Sara. What the fuck. Une multitude de sentiments se mélangent dans sa tête et elle ne sait pas si elle est énervée, choquée, offensée ou attendrie par les actions de l’omega. Non mais, il se prend pour qui celui là ? Mais d’un autre côté – son côté romantique je regarde encore des disney à 21 ans- elle trouve ça presque mignon sa façon d’être jaloux comme ça d’un autre jeune homme. Malheureusement pour lui, Levy perd toute sa crédibilité lorsqu’il force Sara à changer de place. Psychopathe. Tiens, il n’y a pas que l’alcool que les deux meilleurs amis ont en commun. «. Je rêve !.» Elle intervient spontanément alors que personne ne lui a demandé son avis. Mais depuis quand Babi a besoin qu’on lui donne une autorisation ? «.Et si elle n’avait pas envie de changer de place ?.» Offusquée, sa bouche forme un «o», elle le questionne sans attendre une réponse quelconque.  «.L’époque où les jeune femmes sont à la merci des hommes est terminée mon cher Levy alors Sara elle a le droit de s’asseoir où elle le souhaite et à côté de qui elle veut.» Girls power, elle prend la défense de l’une de ses meilleures amies alors que Sara n’a même pas encore eu le temps d’en placer une. Du grand Babi. Elle est néanmoins coupée dans son élan lorsque le maitre de cérémonie annonce fièrement que la troisième vente va bientôt débuter. Le prix ? Ou plutôt les prix ? «.Saraaaaaaaaaaaaa !!! C’est eux !!!!!!!!! » Ohputain. Aucune discrétion n’est possible lorsqu’il s’agit d’Harry et de Louis, les deux fameux aristocrates dont Babi avait conter les louanges il y a quelques heures de cela. Harry et Louis étaient en vente. A-m-e-n. Ses prunelles scrutent l’entièreté de la salle et elle se rend compte, à son plus grand malheur, que la plupart des pancartes sont levées. «.Pathétique ! Elles sont pires que les groupies des One direction !.» Mauvaise, Babi elle se croit juste trop bien et supérieure à ces pales copies de Serena Van Der Woodsen pour acheter quelqu’un. Elle considère qu’elle n’a pas besoin de « ça » pour passer une soirée avec l’un d’entre eux. Oh ce qu’elles sont moches avec leur pancarte, elle les déteste toutes. Elle aussi, elle veut faire ça. «.Mais … vous n’avez pas envie de servir à quelque chose, vous deux? Comme, je ne sais pas moi.. les acheter peut-être !!!!.» Bien sûr Babi, bien sûr..
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MessageSujet: Re: Charité bien ordonnée commence par soi-même Charité bien ordonnée commence par soi-même EmptyVen 27 Déc - 21:02

La soirée promettait et pas vraiment dans le bon sens du terme. D’une, forcée d’y aller pour représenter son beau-père et sa société, bon, heureusement que Babi est présente pour relever le niveau sinon il y aurait bien longtemps que Sara aurait simulé un malaise et hop, direction la maison vite fait bien fait. De deux, la voilà en présence d’une personne qui avait eu la malheureuse idée d’avoir levé la main sur elle. Elle serre les dents alors qu’elle regarde le manège de Levy à sa Babi. SA BABI. Elle crispe la mâchoire et hurle intérieurement. « La touche pas, crétin, ou c’est moi cette fois qui lèvera la main et jte jure que je te raterais pas » qu’elle pense fort. Si fort qu’elle jurerait que la vieille à l’autre bout de la salle l’est entendue. Elle tourne la tête et regarde la vieille en question, elles se regardent quelques instants, la vieille lui adresse un sourire bienveillant, hoche la tête et retourne à sa conversation. Sara fronce les sourcils avant de rouler des yeux et se reconcentrer sur ce qu’il se passe devant elle. Babi s’avance vers sa chaise, elle s’apprête à faire la même chose mais Caleb la coupe dans son élan. Elle est surprise quand il dépose un baiser sur sa joue. Elle ne peut s’empêcher de sourire. « Moi de même. » qu’elle lui répond en hochant de la tête. Il lui tend un bras et se laisse guider vers sa chaise. Elle jette un mauvais regard à Levy. Mais qu’est-ce qu’il a sérieux ? Elle fronce les sourcils avant de se reprendre et répondre à Caleb « nop, pas cette fois. et si tu pouvais rayer ça de ta mémoire, je t’en serais très reconnaissante ! » qu’elle lui demande en faisant une grimace gênée. Il l’invite à s’asseoir et se laisse faire. La voilà placée à côté de Levy et d’un autre garçon. Oh boy, tu ne sais pas de qui t’es assis. Elle lui renvoi son sourire sans prêter la moindre attention au brun à côté d’elle. Elle croise ses jambes et remet sa robe en place. Mais elle sent toujours un courant d’air sur sa jambe la plus relevé. Elle fronce les sourcils et regarde discrètement. WHAT ? Non, là c’est trop, la robe est fendue sur le côté. Elle sent son cœur lâché, non mais non, c’est trop pour elle, déjà qu’elle se sent pas à l’aide dedans maintenant il faut qu’elle montre sa jambe. Elle récupère le pan qui traîne et le remet et le coince de façon à ce que la robe reste en place et que sa jambe reste cachée pour le reste de la soirée. Elle inspire profondément et jette un regard à Babi. Poor Babi, la situation ne semble pas des plus positives pour elle non plus mais Sara ne suit pas la situation. Elle n’en a pas le temps, ni la chance. Accaparé par son voisin de droite. Il se présente, Adrian. Ouais, bien mais tu seras machin ce soir. Fils de ? Mais encore ? Ah, d’accord ouais mais je m’en fous. « Hoche la tête Sara, fais genre. Tu t’ennuieras moins. » Qu’elle se dit à elle-même alors qu’elle essaye de suivre la conversation qu’il tente de faire sur un sujet qui … hein ? Oh, super. Elle préfère largement parler –c’est un bien grand mot- avec Levy plutôt que d’entendre le monologue/discours/éloge de machin sur lui-même. Elle se redresse, comme si elle était plus amène à l’écouter. Affichant son plus beau sourire d’hypocrite. Alors qu’il continue de parler, la jeune femme suit une toute autre conversation. Elle tourne la tête et voit Levy lever le panneau. Elle a envie d’exploser de rire. Un voyage, en Tahiti, pour deux. Oh, que c’est généreux de ta part Levy, de le prendre pour toi et Caleb. Elle regarde la réaction de celui qui se jette à corps perdu dans la fosse aux lions quand elle sent une main sur sa cuisse. Sa mâchoire se crispe et elle se retourne vivement. How dare you ? Elle regarde simultanément sa main posée sur sa cuisse et lui. Si un regard pouvait tuer, tu serais à la place de Stefan dans le cercueil entrain de te noyer et de ressuscité à chaque fois. Et voilà qu’il part dans son délire de vouloir l’emmener à Tahiti. Elle s’étouffe légèrement et lui affiche un sourire, encore mieux, tu te ferais bouffer par les requins. Mais elle n’a pas le temps de réagir ne de dire quoique ce soit que son voisin intervient. Rien qu’à la première syllabe, la jeune femme se recule dans sa chaise et roule des yeux. Levy. Ouais, en fait pas besoin de se donner du mal pour le rendre jaloux. Elle croise les bras contre sa poitrine et se cache le visage. De quoi il se mêle ? Elle cherche plus. Et elle s’étouffe dans son soupire quand elle l’entend se présenter. Levy, son copain. Elle retire sa main de son visage et lui lance un regard mêlé à une expression qui vaut mieux ne pas croiser dans sa vie. Et voilà que l’autre en rajoute une couche. Marquer son territoire. Elle se retourne lentement vers lui. Elle se contient, elle tente d’avoir toute la force du monde, de l’univers pour ne pas reproduire le geste de sa meilleure amie. Babi est trop gentille. La fourchette, elle ne l’aurait pas planté dans la cuisse ou les yeux, mais dans une toute autre partie de machin. Elle jette un regard désespérée à sa meilleure amie. « Sauve moi, où je les tue tous les deux. » Qu’elle l’implore. Elle sent alors son espace vital se libérer, machin a mal au doigt et Levy se lève, l’intimant de faire de même. Elle hésite quelque seconde et fais de même. Elle ne cesse de le regarder d’un air mauvais. Elle prend la place de Levy et la voilà à côté de sa meilleure amie. Un mal pour un bien. Babi parle. La voix de la raison parle, les gars, désolée pour ce soir, Babi est son porte-parole. Si Sara le fait, elle risque de comparaître pour meurtre. Elle se tourne vers Babi. « merci. un mal pour un bien, je suis à côté de toi. » elle lui lance un clin d’œil et se redresse, croisant ses jambes. Elle sent encore un courant d’air, au diable. Elle soupire et laisse comme ça. Admirer la vue, c’est gratuit ce soir. Et puis Babi lui explose les tympans. Harry et Louis sont là. Elle rigole et se tourne vers sa préférée. « Plus team Levy tout d’un coup, hein ? » qu’elle la taquine en repensant à ce qu’elle lui a sorti quelques heures auparavant. Elle regarde Babi, elle les veut, sa crève les yeux et Sara a besoin de faire un truc fou. Sorry daddy. « tu les veux, je te les offre. C’est cadeau. » qu’elle lui sort en prenant sa pancarte, elle se lève de sa table et prend directement l’allée des prix en ventes. Elle sent les regards offusqués de ses pimbêches. Elle relève légèrement sa robe pour monter les marches. Elle sent le regard incompréhensible de la femme devant elle. Elle se poste devant Harry et Louis, mains sur les hanches, sourire triomphant sur les lèvres. « désolée, les filles. J’offre deux millions de dollars pour ces deux-là. elle entend des murmures surprit et des applaudissements. et je vous conseille de ne pas renchérir, je monterais encore plus. » bitch sara en mode on. La femme attend quelques secondes et frappe sur sa table. Adjuger vendus. La salle applaudit tandis que Sara récolte les mauvais regards et tout ce qu’elle fait, c’est de leur envoyer un sourire hautain. Elle se retourne vers les deux. « à tout à l’heure ! » qu’elle leur lance d’un air enfantin et joyeux. Elle redescend de l’estrade, fière d’elle. Elle a une pensée pour son papa, qu’importe, c’est pour la bonne cause après tout. Elle retourne très vite à sa table. Babi semble sur le cul. « cadeau d’anniversaire en avance ou en retard, comme tu veux. Et puis c’est pour les philippins. elle se rassoit sur sa chaise. on sauve les Philippins, my dear ! » qu’elle réplique avec le ton de sa meilleure amie. Elle colle son dos contre le dossier de sa chaise avant de se pencher légèrement sur l’épaule de Levy. « toi. crache-t-elle avant de répondre. va falloir qu’on parle, c’était quoi ça ? » ouais, elle l’a encore en travers de la gorge.
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Charité bien ordonnée commence par soi-même

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