the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

Partagez

THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1 ... 13 ... 22, 23, 24  Suivant
AuteurMessage
Edison L. Allen
there's no place like berkeley
Edison L. Allen
prénom, pseudo : Fanny
date d'inscription : 23/06/2012
nombre de messages : 10100
disponibilité rp : open; Nina(x2)
avatar : Shiloh Fernandez

 THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i  THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 23 EmptyJeu 4 Juil - 2:45

    Il était inutile de nier l'évidence, Davy me détestait, et était loin d'être ravi de me voir ici. Il n'y avait pas besoin de l'entendre dire quelques mots pour le comprendre, son visage trahissait totalement ses émotions. En même temps, pouvais-je la blâmer? Pas vraiment non. Je l'avais abandonné, tout comme mon père m'avait abandonné, agissant ainsi de la manière la plus répugnante possible, celle que j'avais toujours refusé. Je n'étais pas mieux que mon connard de père, cet enfoiré m'avait surement transmis son gêne de la connard attitude, et tout ce que je pouvais faire actuellement, c'était donné une explication valable à Davy, lui faire comprendre que rien de mon départ n'avait à voir avec elle, qu'au contraire, sa présence dans ma vie avait toujours été un souffle d'air frais, une bouée de sauvetage. Mais je n'étais pas bon pour dire les choses. Les coucher sur papier, manier les phrases et les métaphores pour faire comprendre ma pensée? J'en étais plus que capable, mais pour le moment, Davy demandait surement des mots plus que des phrases, demandait le courage de lui expliquer ce départ inexpliqué. Pour détendre l'atmosphère, je tentais les conneries, les petites blagues, ponctuaient d'un peu d'insolence mais la petite Davy n'étant pas quelqu'un que l'on amadoue comme ça, encore moins si on l'a blessé par le passé. J'écoutais les théories abracadabrantesques de Davy au sujet de ma disparition, et rien de bien étonnant à ce que j'esquive un sourire voir même que je laisse échapper un petit rire. Elle est marrante en même temps Davy, toujours dramatique, toujours à penser le pire. Quoi faire? Rentrer dans son jeu ou rester plus sérieux? « Tu oublies aussi l'hypothèse de que je me sois retrouvé au milieu de l'Atlantide perdu, entouré de sirènes! » Finalement, j'avais décidé de rentrer dans son jeu, puisqu'après tout, il n'y avait que ça pour la faire réagir. J'allais me faire insulter de tous les noms, peut-être me prendre une claque dans la tronche, mais qu'importe. Quand j'entends sa réaction après avoir comparer sa taille et celle de Lily-Rose, quand j'entends son ta gueule et sa réponse, quand je l'entends dire que c'est à prendre ou à laisser, je comprends bien vite que mon insolence va encore me couter cher. Mais ça me fait sourire de la voir s'agacer comme ça, parce qu'au moins, je la vois pleine de vie, pleine d'émotions devant moi, et ça me fait plaisir. Cela faisait longtemps que ce n'était pas arrivé, plus de quatre ans pour tout dire. « Oh ça va, tu viens juste de me retrouver, tu ne vas pas déjà me tuer avec ton regard mitraillette. » Je tentai à nouveau de blaguer de cette situation parce qu'en réalité, j'avais peur. Peur de ce que pourrait penser Davy en apprenant que j'avais foutu les voiles parce que j'avais renversé quelqu'un. Elle était déjà assez remontée contre moi, alors si en plus elle apprenait ce que j'avais fait, j'avais encore moins de chances de me faire pardonner. Mais après tout, lui mentir encore une fois ne ferait qu'aggraver les choses. Alors j'espérais que le moment venu, lorsque je déciderai de tout avouer à l'anglaise, l'adage déclarant qu'une faute avouée est une faute à demi pardonnée me serait appliqué, et que Davy et moi pourrions régler nos soucis tranquillement. Je lui tends la coupe qui lui est si difficile d'atteindre, et je m'excuse. Je m'excuse pour ces années de silence, ces longues attentes sans un mot de ma part, sans pour autant lui donner d'explication. Et là je comprends réellement ce qu'elle ressent. Elle pense que c'est de sa faute, ou du moins qu'elle ne comptait pas assez à mes yeux pour que je lui dise la vérité. Pourtant, si elle savait que c'était justement l'inverse qui m'avait empêché de lui dire les choses. Lui dire que j'étais impliqué dans un accident de voiture mortel l'aurait rendu complice si jamais la police en était venu à enquêter. Et il était hors de question pour moi de l'y mêler. Talia avait déjà été impliqué dans toute cette connerie, hors de question que j'implique à l'époque mon autre amie. « Et t'aurais voulu quoi comme message Davy? Je dois partir mais je ne peux pas te donner d'explications, à une prochaine Wren? Ca aurait changé quoi? Pas grand-chose. Tout ce que je peux te dire, c'est que si je me suis tut, si je ne t'ai rien dit à l'époque, c'était pour te protéger, pour ne pas t'impliquer dans mes soucis, parce que justement tu étais bien trop importante à mes yeux pour que j'amène des emmerdes dans ta vie.» Mais mes mots se perdirent dans un tonnerre assourdissant, un brisement de verre, une masse s'écroulant au sol. Plus un bruit, plus un mot ne se faisaient entendre autour de nous, et comme beaucoup, Davy et moi nous nous avancions vers la source du bruit. Un cadavre. Et vu le regard effrayé de Davy et la main posée sur sa bouche, j'ai la mauvaise impression que la jeune anglaise le connait. Ca ne loupe pas. Elle connait son prénom, n'hésite pas à me le dire. « Merde… » C'est tout ce que je laisse échapper, sans vraiment savoir quoi dire de plus. Davy vient d'arriver à Berkeley, et pourtant, elle doit déjà affronter les drames de l'Université, les drames de ses bals et les morts qui en résultent très souvent. J'ai envie de la prendre dans mes bras, de lui dire que tout va bien se passer, mais je n'en ai pas le droit, elle est bien trop en colère contre moi. Pourtant, quand elle me dit qu'elle va pleurer, et qu'elle laisse aller sa tête contre mon torse, je la sers alors fort contre moi, comme pour la protéger du reste du monde, comme pour lui montrer que je ne laisserais rien l'atteindre. Je lui murmure seulement des mots doux, des mots apaisants, cherchant à calmer ses pleurs, mais je le sais, ce n'est pas ça qui la calmera. Elle vient de voir un de ses amis morts, a découvert son cadavre. Connaître la mort, savoir que quelqu'un de votre entourage est mort est une chose, avoir le corps sans vie sous vos yeux en est une autre. C'est traumatisant, et je sais que Davy n'a pas besoin de ça. Elle est fragile bien qu'elle cherche à montre une carapace de fille forte. Egoïstement, je pense à moi, au crime que j'ai commis par le passé. Je me dis que décidément, ce n'est pas le moment pour moi d'avouer la vérité à Davy. Lui dire que j'ai tué quelqu'un alors qu'un cadavre git sous ses yeux? Tellement peu élégant. Me taire, il ne me reste que ça à faire pour les prochains jours à venir, peut-être prochaine semaine, en espérant que Davy ne cherche pas trop la vérité sur mon compte, parce que je le sais, je ne pourrais pas lui mentir bien longtemps. Mais les évènements de ce soir change la donne, et je le sais, Davy risque de ne pas me pardonner. Tout en gardant la jeune femme contre moi, je me recule, lui évite la vue du corps qui doit déjà être suffisamment imprimé dans sa tête. Je l'installe sur une chaise tout en la gardant contre moi, parce que je le sens, ma présence la rassure, même si elle ne l'avouera jamais, bien trop fière. Rapidement, je jette un œil autour de moi, cherchant vainement à apercevoir les quelques personnes auxquels je tiens ici. Je vois Sasha en compagnie d'Elmas, je vois Coleen, la petite emmerdeuse par excellence, je remarque Lily-Rose en compagnie de son meilleur ami Jayan. Mais je sais qu'il manque quelqu'un à leur côté, quelqu'un qui ne devrait pas manquer à l'appel. Eileen. Et puis je la vois débarquer, lâcher le bras du Eynsford Baxter. Qu'est-ce qu'elle foutait avec lui? Il avait déjà fait suffisamment de mal dans la soirée pour en plus en rajouter. Et puis entre dans mon champ de vision mes deux cousins, Jorden et Julian, chacun en bonne compagnie. Je me rassure alors, tout le monde va bien, même si tout cela n'est que surface. Je vois malgré tout un visage afficher une mine désinvolte, comme si tout cela ne le touchait pas. La grande prêtresse La Tour Dubois, la grande Constance a débarqué au bal et se fout de tout, cherchant seulement à trouver son frère. Elle est comme tout le monde, elle cherche à protéger les siens, ce qui lui appartient, mais sa désinvolture me glace le dos. Tout le monde autour de moi affiche une mine effrayée, bien que rassurée de ne rien avoir. Chaque pense à sa pomme, à sa petite vie, sans vraiment penser à Riley, et à ses proches. Pourtant, entre mes bras je tiens l'une de ses proches, ma petite anglaise si triste, qui je le sais, va être difficilement consolable. « Tu veux que l'on s'en aille Davy? Tu veux que je te ramène chez toi? » Mais avant même qu'elle ne me réponde, avant même qu'elle n'ait le temps de me renvoyer chier, un policier débarque dans le pavillon et annonce distinctement que tous les étudiants doivent rester dans le pavillon tant qu'ils le décideront ainsi. En somme, nous sommes bloqués, avec la vue de ce corps inerte, avec pour seul plaisir, le jus d'orange dégoulinant en une pyramide de coupe. Au moins si l'alcool avait été autorisé, on aurait pu se saouler et oublier toute cette connerie, mais encore une fois, le Doyen n'en avait fait que sa tête. « Tu veux manger un morceau peut-être? Prendre des forces, j'ai l'impression que tu vas t'écrouler dans mes bras d'une minute à l'autre. » Tentai-je de la convaincre, même si je le savais, lui proposer de la nourriture dans de pareilles conditions pouvait bien s'avérer plus que déplacé.
Revenir en haut Aller en bas
Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 20/02/2011
nombre de messages : 19702
avatar : francisco lachowski.

 THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i  THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 23 EmptyJeu 4 Juil - 21:07

Sur-Protectrice ou bien excessivement possessive ? Il se questionne quelques brèves secondes, lorsqu'il cerne ses traits d'un regard à la fois naturellement prétentieux, mais définitivement attentionné. Les deux, pense-t-il à la volée, convaincu. Il pousse un soupir irrité, cherchant néanmoins à passer pour moins agacé qu'il ne l'est véritablement. Allons, c'est Camélia. Il a seulement perdu l'habitude d'avoir ses démonstrations de possessivité publiques et ses commentaires sarcastiques à propos de chaque fille qui a le malheur d'attirer son regard. Eden n'est pas faite pour lui ? Un ricanement ironique s'échappe de sa bouche et vient s'écraser sur la visage de sa douce, et peu partageuse, meilleure amie. Elle est drôle, malgré elle. Un peu plus et il croirait entendre l'habituel sermon égoïste de la Petrov-Versier. C'est trop surjoué et pas assez convaincant. Il n'écoute rien, Adriel, il n'en fait qu'à sa tête. Parce que s'il pliait à chaque commentaires de ses deux femmes, le but de sa vie consisterait à être beau, serviable et éternellement célibataire. Eden, elle est très bien pour lui, puisqu'il est encore seul à décider de qui est ou n'est pas faite pour lui. S'il prend son avis en compte ? Un peu quand même. Mais pas des masses non plus. Un peu plus et il prendrait même les mises en garde pour une incitation à foncer.  « .C'est parce que Manon t'a formatée l'esprit pour penser qu'il n'y a qu'elle pour moi. » suggère-t-il d'un ton plutôt tranchant. Ses arguments sont irrecevables à ses yeux, tant et si bien qu'il eut envie de les briser un par un d'un ton cinglant. Si seulement il ne s'agissait pas de Camélia et de ses airs sincères. Il pensa sur l'instant que Jayan et elle n'avez rien à voir ensemble, moralement parlant, pourtant ça ne l'empêchait pas de penser qu'ils feraient un couple sensationnel. Cela s'appelle l'ouverture d'esprit, se plaît-il à penser. Néanmoins, dans un faible instant de lucidité, il arrive à la trouver adorable. Elle s'excuse, ce qui a le don de délicieusement le surprendre. Un rictus amusé apparaît sur l'une de ses commissures alors qu'il s'abreuve généreusement de ce moment de félicité. Elle s'excuse, tout comme Eden l'a fait plus tôt. Son ego – déjà on ne peut plus gavé par la perpétuelle attention dont il fait l'objet - atteint son zénith. Des excuses et en plus, il lui a manqué. J'ai un super pouvoir avec les filles, songe-t-il silencieusement. « .Ce n'est pas grave, tu sais bien. » déclare-t-il d'une voix de velours. Tu sais bien, je ne peux pas t'en vouloir bien longtemps. « .T'es belle quand tu t'excuses. » darde-t-il d'un ton taquin, alors que son index vient souligner la pointe de son menton d'une caresse aussi espiègle que rapide. Un baiser rapide et galant sur la joue ponctue ces retrouvailles qui, malgré tout, le réjouisse et c'est la clope au bec qu'il s'apprête à savourer un faible instant de tranquillité. Tu parles, la tranquillité ne s'acoquine jamais avec un Eynsford, moins encore lorsqu'il porte le prénom d'Adriel. Il souffle sa fumée vers le baldaquin étoilé, l'air indifférent, l'attention réduite au minimum et daigne à peine accorder un regard à une Eileen Rosenbach bien impétueuse. Il connaît le fond de sa pensée ? Pas vraiment, puisqu'il n'a pas complètement écouté ses tirades. La conversation s'est faite à sens unique, donc c'est un monologue de fond. Un peu comme une musique d'action, histoire de donner un rythme à sa fumette, la bande son d'un film et dans ce cas précis, une comédie romantique. Elle a la conscience tranquille ? Ravi de l'apprendre – ah, cette ironie. Personnellement, la petite prestation avec Lily-Rose ne l'empêchera pas de dormir – qu'il prétend sur l'instant, inconscient que la culpabilité foudroyante viendrait le piquer en pleine nuit. Pour le moment, c'est plus simple de prétendre le contraire. Adriel, c'est une histoire criblée de prétentions. « .C'est ça. » souffle-t-il, l'air blasé. C'est ça, m'en fou. J'ai pas de leçon à recevoir d'une totale inconnue et pas de temps à perdre à discuter histoire de cœur avec le stéréotype de la grande copine vengeresse. And by the way, les filles qui fument, ça n'a rien d'élégant. Il s'apprête à balancer son mégot de cigarette dans le  gravier lorsque la pétarade vient l'extirper violemment de sa nonchalance. Il maugrée un moment, irrité de constater qu'une fois de plus, un semblant de normalité n'est pas envisageable. L'odeur du sang l'engourdit, tant et si bien qu'inconsciemment, il respire à faible cadence. Il tente de chasser l'angoisse de l'instant en secouant la tête de temps à autre, seulement le cauchemar prend forme lorsqu'il accroche son regard au corps sans vie et sans forme. Lui qui redoutait une insomnie pesante dû à ses méfaits à l'égard de Lily-Rose réalise qu'il n'aura plus à s'en soucier, puisque pire image vient de prendre possession de son esprit. Il débite un plan parfaitement improvisé en lequel il a peu confiance, mais c'est tout ce qu'il a à proposer sur le moment. Il joue le mec qui prend les devants, laisse le prince reprendre ses droits après avoir troqué son noble habit du gendre parfait pour le costume saillant du connard insolent. « .Parfait. » souffle-t-il, avant qu'elle ne rejoigne sa bande. Instinctivement, il la suit du regard jusqu'à ce qu'elle ne trouve Jayan et compagnie. Son regard s'attarde sur Lily-Rose, qu'il constate saine et sauve. Cela devrait être suffisant, mais ça ne l'est pas. Il lui adresse un long regard, épris d'une intolérable envie d'aller la prendre dans ses bras et de s'excuser généreusement. Putain, t'es vraiment trop con, qu'il se maudit. Tant pis pour toi, c'est bien fait. Il décroche son regard de la silhouette de sa petite protégée et se met en quête de ses proches, pour le peu qu'ils sont. Comme une évidence, le prénom d'Eden lui saute à l'esprit. Il jette un regard inquiet alentour, à la recherche de sa silhouette gracile. Ses sens recherchent la moindre trace, la moindre parcelle d'elle dans une foule dense qui a vite fait de l'agacer. Il scrute chaque visage d'un regard impérieux, pousse et repousse quiconque ose se dresser sur son passage car trop avide de retrouver celle pour qui il éprouve une inquiétude grandissante. Et comme un mirage, un écho lointain et insaisissable, il l'entend claironner son prénom. Lorsqu'il se retourne, il est frappé de plein fouet par une Eden aussi fougueuse que lui. Son arrivée, aussi rocambolesque soit-elle, acheva de le soulager d'une attente qui lui parut durer mille années. « .Enfin. » grogne-t-il, sans s'en rendre compte. Il s'est énervé, s'est impatienté et la pression redescendant doucement, là où ses bras la berce dans une étreinte vigoureuse. Il est mauvais pour rassurer, pire encore pour être réconfortant. Adriel, c'est tout par le geste et les petites attentions, ses mots n'ont aucune valeur et si peu de panache lorsqu'ils ne sont pas plein d'ironie. Ses bras se resserrent toujours plus autour de ses courbes et son visage s'immerge dans la masse de ses cheveux châtains. Son souffle tiède caresse la courbe de sa nuque et lorsqu'il se détache brièvement de son étreinte, il est noyé sous des excuses qu'il juge inutiles. Elle fond en larmes et lui est désarmé face à un si joli visage noyé sous une épaisse couche de tristesse. Il la laisse le frapper, lui hurler dessus, se décharger en colère et serre les dents lorsqu'elle lui demande des comptes. C'est vrai, il n'aurait pas du la laisser partir. C'est l'une des nombreuses erreurs qu'il a fait ce soir. Et pas que ce soir, naïf. Eux deux, c'est un cheminement d'erreurs, d'obstacles et de déconvenues. C'est la fierté qui s'immisce dans les conversations sérieuses, la fougue qui vient s'emparer des beaux instants et un besoin permanent de se protéger des autres qui vient gâcher le tout. « .Arrête. » arrête de t'excuser, je ne t'en veux pas. Il n'a rien à lui pardonner, plus rien à lui reprocher, maintenant l'ardoise est clean et l'instant présent lui fait réaliser qu'il ne voit son futur proche que par elle. « .Calme toi. » marmonne-t-il entre ses dents, la couvant d'un regard intense et rassurant. Et comme elle semble résolue décolérer sur lui et persiste à le frapper de ses petits poings, c'est animé d'une certaine fougue qu'il s'empare de ses poignets. D'un geste  à la fois mesuré et impétueux, il l'attire dans son étreinte, glisse ses mains jusqu'à sa nuque en parfait expert et ses lèvres viennent capturer les siennes en un baiser fiévreux. La meilleure façon de rassurer et calmer une femme: l'embrasser. Dans son cas, l'embrasser fougueusement, ardemment. Comme si c'était le premier et le dernier baiser, quelque chose de parfaitement transcendant. Adriel, toujours plein de surprises. Il s'embrase de l'intérieur, tant la passion se répand en un bel incendie dans chacun de ses muscles et après quelques bonnes secondes – qui lui paraissent trop courte – ses lèvres se décrochent enfin des siennes avec douceur. Il lui dépose un dernier baiser, plus sage sur les commissures et un fin sourire amusé vient orner ses lèvres d'une malice qui le caractérise pourtant si mal. Le genre d'affection qui surpasse les mots et de très loin, lorsque cela vient d'Adriel. « .Ça va mieux ?. » quémande-t-il, ses doigts traçant alors les traits de son visage à la recherche d'une larme qu'il n'aurait pas encore effacée. Galant, il se déleste de sa veste et la dépose sur les épaules de sa compagne, allant jusqu'à frictionner chaleureusement les bras. « .Voilà, tu vois ? Je ne vais nulle part sans toi. » qu'il déclare, l'air sage, posé et surtout sincère, la parole habile. Y a plus personne qui l'intéresse plus qu'elle à ce moment précis. Il en oublie les autres qu'il cherchait y a même pas cinq minutes, obnubilé par l'envie de la rassurer. Il pense à peine au mec qui s'est craché sur la terrasse, aux ambulances qui s'annoncent au loin. « .Pleure plus princesse, t'es irrésistible quand tu souris. » qu'il tente, l'histoire de la faire vraiment sourire. C'est un mal pour un bien finalement, la mort de l'autre british. Bien sûr, Adriel n'est pas du genre frigide, il offre sa compassion à la famille, aux amis, à ceux qui pleurent avec abondance. Mais pour l'heure, il a de quoi s'occuper. Enroulant son bras autour des épaules de sa princesse bouleversée, il s'emploie à l'éloigner le plus possible, le plus rapidement possible de ce bourbier. Sur son passage, son regard bute sur une silhouette qui lui est familière. Assise, perdue, seule, sa Camélia. Il s'approche, avec Eden toujours blottie dans ses bras et adresse d'ailleurs un léger regard d'excuse à cette dernière. Ça ne se fait pas, ok. Mais il ne peut pas la laisser seule ici sans appréhender un tourment de la part de sa conscience. De toute façon, c'est Eden qui a gagné ce soir. « .Camélia, ne reste pas là. » déclare-t-il sans ménagement lorsqu'il l'accoste. Et pour joindre le geste à la parole, il lui tend une main galante, l'incitant d'un regard entendu à s'en saisir et à se lever. Non, ce n'est pas négociable. Oui, il va vous falloir cohabiter. Eden, mon présent. Camélia, ma meilleure amie. And it's very nice to meet you.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

 THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i  THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 23 EmptyVen 5 Juil - 0:50

- You think it’s clearly but it’s not ! It’s a post-traumatic stress reaction and it will off and you’ll regret coming to see me tonight! - No I won’t ! ► Enfermée dans le creux de ses bras, elle ne tenta pas de s’en défaire, au contraire, elle espérait que ce moment dure pour toujours. Il était son pilier, cette épaule sur laquelle elle pouvait se reposer. Jayan, c’était son premier amour, son meilleur ami, le seul à qui elle donnait sa confiance sans avoir peur de souffrir un jour. Une confiance inconditionnelle et un amour sans pareil qu’elle lui offrait. Une amitié sans laquelle elle ne se voyait plus vivre à présent. On tombe sur des personnes comme lui, on imagine tout, sauf devenir dépendant. Aujourd’hui, il représentait tout ce dont elle avait besoin. Il lui suffisait à lui tout seul. La musique, tournant encore et encore, virevoltant sur chaque note, elle se sentait de plus en plus légère au fur et à mesure que la chanson défilait. Ses paroles la faisait sourire et lui tenait à cœur. Il était le seul à s’ouvrir à elle, à vraiment se donner sans honte et sans retenu et c’était réciproque. Jamais quelqu’un, à part lui, ne s’était réellement confié ou avait eu le courage de lui parler de ses plus grandes peurs et de ses envies les plus profondes. Un signe de confiance qui ne la laissait pas indifférente, une preuve d’amour que seul lui était capable de lui montrer. « Et quelle relation ! Je ne pourrais pas dire à quel point je tiens à toi. » La chanson touchait bientôt à sa fin, il avait annoncé qu’après cette dernière serait révélé le nom du roi et de la reine du bal. Elle savait qu’elle ne serait pas reine du bal ce soir. Minuit était passé, son carrosse s’était transformé en citrouille et sa belle robe était devenue aussi terme que ses pensées. Son prince charmant était partie avec une autre princesse et tout ce qui restait de la poupée en porcelaine n’était que des morceaux éparpillés un peu partout que tout le monde pouvait voir et venir écraser. Son cœur tombait en lambeaux mais elle gardait la tête haute, elle ne perdait pas la face. Elle jouait le jeu pour ne pas montrer qu’intérieurement elle se laissait abattre et qu’on aurait pu facilement l’achever. Elle se tenait à Jayan mais elle faisait bien plus, elle se raccrochait à la seule chose qui semblait avoir de l’importance et qui semblait être vrai. Et puis vint ce bruit, le gens se ruaient vers le hall d’entrée, quelques rumeurs couraient, Lily ne comprenait pas ce qui se passait et n’étant pas de nature curieuse, préféra rester à sa place, dans les bras de Jayan qui s’empressa de la rassurer face à la panique générale. Il lui attrapa sa main et ne lâchant pas celle-ci, Lily vint attraper son bras pour resserrer l’étreinte. « On reste ensemble jusqu’à ce que l’on trouve Eileen. Viens. On va la chercher. » Ils cherchaient du regard toute personne susceptible de les aider, se rassurant à chaque fois qu'ils croisaient le regard de June, Seth qui prenait soin d’elle, Wren et les autres. La seule personne qui manquait à l’appel était Eileen, et Lily commençait même à s’inquiéter de ne pas voir Adriel. A chaque visage qu’elle croisait, elle ne retrouvait pas le sien et peu à peu, l’angoisse de le perdre, la peur de ne pas le retrouver la gagnait. Prise de panique, ce fut un premier soulagement qui s’empara d’elle quand elle vit Eileen et c’est sans hésiter qu’elle la prit dans ses bras, le genre de chose qu’elles ne faisaient jamais par pudeur, et elle la laissa retrouver son bien aimé. Elle a souri. Quelques secondes. Revenant à la réalité. Toujours aucune nouvelle de l’Epsilon. Elle redoutait qu’il soit encore là, il avait déjà fait face à tant de chose comme la plupart des gens dans cette université et ce qui semblait arriver ce soir n’avait pas l’air beaucoup mieux que cette fameuse fusillade qu’elle n’a pas vécu mais dont elle a beaucoup entendu parlé. Elle attrapa alors la main de Jayan. « Je vais retrouver Adriel. Je veux le voir, je veux m’assurer qu’il va bien. J’ai peur. » Elle allait partir et elle sentit Jayan la retenir. Elle se débarrassa rapidement de son emprise et sans difficulté et ne lui laissa aucun choix. « Ce n’est pas une option Jayan, j’y vais. C’est tout. Je peux me débrouiller seule. Il ne m’arrivera rien, attendez moi ici. Je dois le retrouver. Je ne veux pas le perdre de vu. » Le perdre tout court aurait suffit. Elle se mit à courir, cherchant la moindre chose qui pouvait lui prouver qu’il allait bien, même un indice infime lui aurait suffi. Elle passa près de l’entrée, voulant chercher dehors mais la police l’empêcha de sortir, ne comprenant pas pourquoi, elle fit alors demi tour, passant devant le corps sans vie d’un garçon qu’elle ne connaissait même pas. Sous le choc, elle marqua une pause, très courte, marchant doucement, le regard rivé sur son visage et sur les ambulanciers qui prononçaient l’heure de sa mort. Son cœur s’emballa peu à peu, la panique prenait possession de son corps, elle sentait chaque parcelle de sa peau crier de douleur tant la chair de poule la faisait souffrir. Puis quand elle commençait à perdre espoir, elle tourna le regard et vit Adriel et Eden, lèvres contre lèvres. Elle s’arrêta quelques secondes. Elle aurait pu s’effondrer sur place, submergée par ses sentiments, elle aurait pu lâcher prise, faire tomber le masque et ne plus se battre. Il cligna simplement des yeux. Une fois, deux fois et se retourna. La peur au ventre, la peine dans le cœur, son esprit envahit des images de cette scène, elle n’est plus rien, ne ressent plus rien, ne sait plus quoi penser, ne sait pas quoi dire. Son premier bal n’était plus qu’un fabuleux désastre très bien orchestré. Tout s’était enchainé, parfaitement bien emboité, scène après scène, elle se repassait chaque minute passée dans cette salle et elle s’est souvenue de ce moment où elle s’était regardé dans le miroir, pensant que rien de tout ça ne lui ressemblait, qu’elle pouvait tout annuler, dire qu’elle ne se sentait plus elle-même depuis quelques temps, mais non, elle avait décidé d’y aller. Être en compagnie d’Adriel, voir Jayan heureux avec Eileen, June pouvant profiter de cette soirée pour s’épanouir et toutes ces choses qui pouvaient venir égayer cette longue nuit l’avait poussées à ne pas lâcher, à enfiler le masque et à venir y participer. Pourtant, ce soir, la réalité l’avait rattrapé. Des sentiments non-dits, inavoués ont fait surface, une tonne de sensations malsaines causées par une seule et même personne : Adriel. On ne pouvait mettre de nom sur ce qu’elle ressentait, Peine, déception, colère, rancune, trahison, un tas de mots passait en boucle mais aucun ne convenait. Elle finit par lâcher son regard, les voyant s’éloigner et le bruit autour d’elle reprit sa place, elle fut bousculée, tombant sur le sol. Elle aurait très bien pu rester par terre, elle ne pouvait pas, à ce stade, tomber plus bas mais c’était sans compter sur cette main qu’on lui tendit, cette main qu’elle attrapa, celle qui lui permit de ne pas baisser la tête mais au contraire, de la lever.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

 THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i  THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 23 EmptyVen 5 Juil - 17:29

De mémoire, il n'y a jamais eu d'incident aussi grave et en si peu de temps à Oxford ou Cambridge, les universités où j'ai fait pourtant de très longues études. Berkeley semble concentrer des évènements dramatiques depuis longtemps et cela m'inquiète au plus haut point pour deux raisons : la première, mon fils fait ses études ici. La seconde, c'est un étudiant britannique qui a été touché, cette fois. Après l'échange international, cela n'a rien d'une banale coïncidence, j'en suis quasiment sûr. Je regarde William très attentivement, cernant la froideur dont il fait preuve afin de se détacher de la moindre émotion qui pourrait venir contrecarrer son jugement. C'est l'une des premières choses que nos instructeurs nous ont enseigné : l'insensibilité intelligente. Je tourne la tête quelques secondes pour apercevoir Maisy, je m'en veux de la laisser seule dans un moment pareil, j'espère simplement qu'elle trouvera quelqu'un pour la réconforter comme j'aurais pu le faire. Je tourne ensuite la tête pour regarder un peu partout autour de nous, balayant les lieux comme pour y déceler un indice. Même venant du doyen Fredericksen, dans la mesure où le Doyen et le Chancelier d'Oxford ne sont pas capables de s'entendre. "Ce n'était peut-être pas Riley qui était visé, mais plutôt un étudiant anglais reconnaissable." Cette fois, mon regard azur s'arrête dans celui de mon interlocuteur. Il sait de quoi je parle. Des sympathisants ou des insensibles, j'en repère déjà plusieurs rien qu'en ce moment. Des étudiants américains désintéressés du sort d'un étudiant étranger, là où d'autres sont choqués de revivre des évènements aussi marquants que la fusillade. Je prends la suite de William. Pour l'heure, il est absolument hors de question de quitter l'université, c'est pourquoi j'en profite pour appeler Sophie afin de lui dire de passer chez moi. Il faut qu'elle aille prendre le relais avec Benedikt et Connor, veiller sur mes fils le temps que je revienne à la maison… ce qui pourrait prendre éventuellement quelques heures.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

 THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i  THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 23 EmptyDim 7 Juil - 1:06

Lily venait de lui confier cette importance, qu’elle lui accordait, quand un bruit sourd se fit entendre derrière eux. Un vent de panique occupait l’air libre dans la pièce. Il n’y avait plus de place pour la fête, pour l’annonce du roi et de la reine. Toutes les attentions étaient tournées vers l’extérieur, vers ce corps inerte qui était venu cogner le sol. Pris de panique, les étudiants commençaient à se bousculer. En effet, ceux qui avaient connu la fusillade, voyaient l’horreur se reproduire. Un mort. Un acte sans explication. Aucun coupable directement repéré. Cela pouvait être n’importe qui. C’est pour cette raison, que Jayan tenait Lily sans lui laisser trop de liberté. Elle devait le coller. Elle devait le suivre et elle pouvait rechigner, il ferait le nécessaire pour la protéger. Il était hors de question qu’elle lui file entre les doigts. Avec la chance, qu’elle avait pu déjà connaitre à cette soirée, la jeune femme pourrait rencontrer le coupable. Elle pourrait y être confronté et se trouver également blessée. En effet, très vite, le jeune homme s’imaginait toutes les situations possibles. Il fallait pourtant garder la tête froide et heureusement sa retenue l’aidait à cacher cette angoisse, cette peur qu’il soit arrivé quelque chose à l’un de ses proches. Cependant, il n’arrivait pas à communiquer son calme à Lily. Les traits de son visage étaient tendus et il pouvait entendre chacune de ses pensées. Jayan la connaissait par cœur. Il savait qu’elle tenait à Adriel et que si son regard s’agitait à cet instant, c’était parce qu’elle ne retrouvait pas sa silhouette. Il n’y avait aucun signe de son ex petit ami, dans la foule. Il répondait absent et les mains de la demoiselle commençaient à devenir moites. C’est alors, quand elle prononça le prénom de sa cavalière, qu’il sentit ses organes se nouer. Son être était déséquilibré à l’écoute de ces paroles, de sa réalité. Où était-elle ? Il essayait de voir sa chevelure parmi la foule. Il essayait d’entendre sa voix, parmi les cris. Inquiet, Jayan se retenait. Les expressions de son visage étaient figées. Il n’avait pas le droit d’être angoissé. Il ne devait pas s’imaginer le pire, car ça ne l’aiderait pas à avancer. Prenant une grande bouffée d’air, il répondit à Lily : « On va la chercher. Ensemble. » Plongeant son regard, à cette seconde où il insistait bien sur le mot ‘ ensemble ‘. Il resserrait également les doigts autour des siens. Ils allaient devoir sortir d’ici sans savoir s’il était arrivé quelque chose à une personne de leur entourage. Il était hors de question pour Jayan d’attendre plus longtemps. Lily était à ses côtés et il devait la protéger, la mettre à l’abri. Ce soir n’avait pas été son meilleur moment de l’année, il était par conséquent important qu’il lui évite le pire. Priant à voix basse de trouver Eileen sur son chemin, Jayan commençait à marcher. Il s’avançait pas à pas, se créant un chemin parmi la foule. Quand soudain, il sentit une main le stopper. Eileen tenait Lily de l’autre côté. Elle les avait retrouvés et il avait dû mal à y croire. C’est quand il la sentit venir se blottir contre lui qu’il comprit. Elle avait eu peur. Il avait eu peur. Cela devait être la réponse à toutes ses questions qu’il se pose. La jeune femme n’était plus cette âme en peine qui l’avait trouvé au bord de la fontaine. Elle était cet être qui l’aidait à avancer, à croire au bonheur. Parce qu’à cet instant, c’est ce qu’il ressentait. Parmi l’angoisse et la peine, il y avait un homme comblé. Il était rassuré de l’avoir retrouvée mais, également satisfait de comprendre certains détails qui restaient encore flous. C’est donc sans perdre une seconde qu’il resserrait son étreinte. « Je suis tellement rassuré.. Tu ne peux pas t’imaginer. » murmurait-il, tout en la tenant contre lui et déposant sur son front, un doux et simple baiser. Eileen pouvait s’en assurer. Il lui suffisait d’entendre les battements de son cœur pour comprendre, pour réaliser qu’il battait plus vite que la normale. C’est dans ce moment d’inattention, que Lily décida de s’éloigner, de les laisser. Jayan n’eut pas la possibilité de la retenir, de l’enchainer à lui. Il comprit dans son regard qu’importe sa position, elle lâcherait sa main. « Lily, il peut s’en sortir. Je t’assure. Alors, sois raisonnable et … » Le jeune homme n’avait même pas le temps de terminer sa phrase que sa meilleure amie avait disparue dans la foule. Elle était partie. Il n’arrivait plus à la repérer et il était hors de question qu’il quitte cette salle sans elle. Protégeant Eileen, sous son bras, il se décidait à la suivre. Même si Jayan était arrivé avec une seule blonde, il comptait bien rentrer avec les deux à ses côtés. Se rapprochant donc de l’oreille de sa cavalière, il la prévenait. « Je ne peux pas partir sans elle. Je me doute que tu partages le même sentiment. Alors, on va s’en aller mais, avant on va la retrouver et je t’assure qu’elle n’aura plus d’excuse pour s’éloigner. Je vais l’enchainer. » finit-il par dire d’un ton sec et énervé. Il n’arrivait pas à y croire. L’amour peut vraiment rendre aveugle. Lily était prête à prendre tous les risques pour retrouver Adriel. Elle ne mesurait pas l’insécurité de l’instant. Marchant avec Eileen, à ses côtés, Jayan guettait tous les visages, tous les regards. Il voyait au loin le reflet de ce corps que les curieux entouraient. Quand, il se décidait à baisser sa garde et à voir cette robe sur le sol. Sans réfléchir, il poussait les gens qui se trouvaient sur son chemin. Ils étaient de trop et il comptait y remédier. S’avançant vers ce bout de tissus qui ressemblait à la tenue de sa meilleure amie, le jeune homme voyait une autre scène se jouer sous ses yeux. Eden et Adriel. Ils n’auront pas perdu la moindre seconde. Reprenant ses idées et donc ce chemin qui le menait à l’objectif visé, Jayan remarquait que Lily était toujours prisonnière de sa robe. Satisfaction. Elle était surtout saine et sauve. Arrivant à proximité, il lui tendit cette main dont elle avait toujours besoin, dans les bons comme dans les mauvais moments. Cette main qu’il jurait de lui tendre jusqu’à la fin.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

 THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i  THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 23 EmptyDim 7 Juil - 2:47

Bien que rien ne soit encore totalement réglé, Sam avait la vague impression que le pire était passé. Au moins il en savait désormais un peu plus, bien que conscient que ce ne serait pas demain la veille qu'Elmas se livrerait à une discussion à coeur ouvert avec lui, ou avec quiconque d'ailleurs. Encore un détail qui montrait à quel point il la connaissait peu. Car il n'avait aucune idée de la relation complexe qu'elle entretenait avec sa soeur, ni même les secrets de famille qui pouvaient bien se cacher derrière. Et s'il brulait d'en savoir plus, il n'avait aucune envie de la brusquer, et lui-même ne voyait aucun avantage à se précipiter. Car même s'ils étaient proches depuis quelques temps maintenant, ces explications semblaient marquer un nouveau tournant dans leur relation. Jusque là, Sam avait l'impression qu'ils survolaient les questions importantes, et que leurs confidences l'un envers l'autre ne dépassait pas le vague "comment tu vas". Plusieurs raisons pouvaient expliquer ce manque de loquacité, comme le fait que malgré leur indéniable amitié, ils apprenaient lentement à se découvrir. Lentement mais sûrement, serait-il utile de préciser. Car le jeune homme se plaisait à croire que ce n'était pas un manque de confiance qui rendait leurs épanchements si rares, mais plutôt une simple prudence de la part de la brune. En y réfléchissant, c'était peut-être ce qu'il aimait autant chez elle. Car malgré sa fragilité certaine, Elmas n'était pas naïve pour autant, et c'était une bonne chose. « J'avais remarqué, oui... » commente-t-il quant à sa mauvaise habitude, non sans un discret sourire. L'orage est passé, et il prend même la peine de tenter un semblant d'ironie, si ce n'est pas magnifique. Reste à espérer que cette situation dure, et qu'ils ne soient plus obligés de s'expliquer aussi régulièrement sur leurs actions. Malheureusement une petite voix lui souffle qu'ils n'auraient pas cette chance alors que son regard se pose sur Eden, à l'autre bout de la pièce. Eden, avec qui il était autrefois sorti, bien que cette dernière ait tout oublié de leur idylle. Coup dur, sans l'ombre d'un doute, comme le serait certainement la révélation de cette histoire dont Elmas n'avait jamais eu connaissance. Elle qui s'était éloignée de lui en le croyant en couple avec Mackenzie, comment allait-elle réagir en apprenant qu'il était sorti avec sa soeur ? Sam en frissonne rien que d'y penser. Parce qu'il ne veut pas la blesser, mais que lui mentir le dérange encore plus. Au moins estime-t-il que la situation pourrait être bien pire, puisqu'Eden n'a pas la moindre souvenir de leur relation, pour l'instant tout du moins, car il n'est pas averti des souvenirs qu'elle commence peu à peu à recouvrer. Le timing ne pouvait être plus mauvais. Préférant oublier ces contre-temps pour l'heure, le jeune homme se concentre d'avantage sur ce qu'on pourrait considérer comme leurs réconciliations. Néanmoins il ne peut s'empêcher de remarquer la tension et le malaise palpables lorsqu'Elmas confirme leur relation, qui n'est, selon leurs dires, qu'amicale. Il ne sait pas s'il doit être déçu, ni même s'il aurait préféré qu'elle le contredise. Il sait juste qu'il n'est pas pleinement satisfait, et c'est peu dire. L'ombre d'un sourire apparaît sur les lèvres d'Elmas, que Sam lui rend, plus éclatant encore. Mais le coeur n'y est pas, et la conclusion de leur conversation manque de chaleur. Elle lui laisse un goût d'inassouvi, et il est quasi certain qu'ils ne se sont pas tout dit. Et, alors que le temps d'annoncer les roi et reine du bal arrive, il ne peut s'empêcher de tenter quelque choe. « Tu es sûre que... » La suite de sa question restera inconnue, puisqu'au même instant, tout se transforme en chaos total. Du bruit, des cris, des regards choqués, des murmures qui ne tardent pas à s'élever dans la foule. Un mort. Encore. Ca semble être devenu une habitude à Berkeley. Il entend Elmas murmurer des mots qu'il ne comprend pas, mais remarque sa stupeur. Si lui est choqué, il n'est pas accablé de chagrin puisqu'il ne reconnaît pas le visage du mort. Par réflexe, Sam glisse son bras autour de sa taille et l'attire vers lui, autant pour lui assurer un certain réconfort que pour la garder près de lui alors que la foule se transforme en une bande d'animaux paniqués. Et là, dans la foule, ses yeux se posent sur Davy. Une Davy larmoyante et accablée de tristesse. Elle lui fait l'effet d'un chaton perdu qui n'en revient pas d'avoir perdu sa mère, et il est attendri dès le premier regard. Et, s'il brûle d'aller s'assurer qu'elle va bien, il doit se contenter d'un bref examen visuel. Elle n'est pas blessée, c'est le principal. Il s'occupera de son bien être mental plus tard, pour l'heure, c'est celui d'Elmas qui le préoccupe. Elle lui demande de s'en aller, et il ne peut qu'approuver. Mais il n'est pas pour autant rassuré de son état tant elle semble secouée. Au moins, elle parle encore. Alors qu'il allait resserrer son étreinte, une furie brune se jette sur sa cavalière sans même qu'il ne l'ait vue approcher. Il s'agit d'Eden. Conscient qu'il assiste à une scène émotionnellement chargée, il demeure silencieux et leur accorde un semblant d'intimité, si tant est que ce soit possible étant donnée la situation. Puis elle s'éclipse comme elle était venue, et sitôt fait qu'il reprend de nouveau Elmas par la taille. Pas question de la lâcher. « Partons d'ici. » lâche-t-il fermement tandis qu'il essaie de se glisser à contresens dans la foule agitée. Mais à peine quelques pas plus tard, ils sont tous deux contraints de s'arrêter. Les portes sont closes et farouchement gardées. Non, Elmas et Sam ne quitteront pas le bal tout de suite. Tout comme la totalité des étudiants dans la salle.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

 THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i  THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 23 EmptyDim 7 Juil - 15:00


« c'est vrai que dans tes yeux l'avenir est beau, voilà pourquoi à l'intérieur j'y vis. c'est vrai que sur tes lèvres le temps s'arrête, j'ai l'impression d'être sur un nuage. c'est vrai que dans tes mots, je me promène dans un bel ouvrage. c'est vrai que dans mes yeux ton beau visage à mille étés comme unique saison. c'est vrai que sur ma peau j'ai des frissons qui se promènent quand je t'aperçois. c'est vrai que j'ai mon coeur en éruption quand tu t'approches de moi. »

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Malgré les obstacles, les non-dits, les rendez-vous manqués, les départs, les au revoir, les erreurs, les foutus coups du destin se manquant cruellement d'eux, il semblait pourtant que ce soir, ces deux-là venaient tout simplement de prendre de face le destin en lui disant un gros merde victorieux. Blottie tout contre lui, elle savourait ce délicieux moment tant attendu et espéré. Elle avait gagné. Il avait gagné. Ils avaient gagné. Cette victoire était de loin sa plus belle victoire. Elle n'avait pas seulement gagné comme à chaque fois qu'elle mettait à terre ses adversaires le plaisir de gonfler à nouveau son égo surdimensionné. Non, elle avait gagné la plus belle chose qui soit : l'amour. Les mots si rassurants de son Adriel caressèrent délicatement ses oreilles et vinrent se déposer au creux même de son coeur, l'enveloppant ainsi d'un délicat nuage de tendresse. Un coeur qui avait ce soir dompté sa raison, se décidant ainsi à céder à la tentation d'un amour interdit. Ce même coeur qui se mit à battre la chamade, tel un tambour fou, un cheval au galop, une tempête ravageuse, un ouragan dévastatrice, un volcan un irruption quand son prince captura ses lèvres, enfermant ainsi la jeune femme dans une bulle cotonneuse où plus rien n'existait si ce n'était eux. Une main délicate vint caresser la nuque du jeune homme, désireuse de lui rendre toute la tendresse et les caresses qu'il lui avait apporté. Son coeur battait si fort qu'elle avait l'impression que la foule entière pouvait l'entendre tambouriner sauvagement dans sa poitrine. Elle éprouvait un plaisir sans limite à gouter à ce tendre et délicieux fruit défendu. Sur ses lèvres, le temps s'arrêta. La fougue de ce baiser fiévreux l'anima toute entière. Des frissons galopèrent le long de sa peau, avide de baisers à n'en plus finir. Quand Adriel déposa un baiser plus sage sur la commissure de ses lèvres, elle persista à garder les yeux fermés, comme pour en demander davantage encore. Cependant, la requête d'Adriel la força à ouvrir enfin les yeux, ré-ouvrant également cette délicieuse parenthèse. Ses prunelles se plantèrent dans celles de son prince et aucun son ne pu sortir de sa bouche, tant elle était absorbée par le spectacle si captivant d'un Adriel tant attentionné que protecteur. Elle cligna plusieurs fois des yeux, comme pour se persuader que ce qu'elle vivait était bien la réalité et non pas le fruit de son imagination. Adriel venait de couvrir ses lèvres d'un baiser au goût si parfait. Eden savait désormais que ses sentiments étaient partagés et c'était la plus belle chose qu'elle pouvait espérer découvrir. Elle qui ce matin, s'était réveillée, se tirant difficilement du lit, apeurée  à l'idée de découvrir un Adriel et une Lily-Rose collés serrés en train de danser des slow et de se couvrir de baisers écoeurant, se retrouvait finalement au bras de celui qui avait réussi à dompter son coeur de pierre. Celui qui faisait fondre la reine des glaces. Un sourire apaisé et franc illumina le visage de la jeune femme quand les mots rassurants d'Adriel parvinrent à ses oreilles. De nouveaux mots si plaisant à entendre, synonymes d'une nouvelle et délicieuse promesse d'un avenir en commun. Ils avaient désormais et encore une fois toutes les cartes en main. De si belles cartes permettant de bâtir de grandes et belles choses si aucun d'eux ne commettait encore une fois de regrettables erreurs.   «  Merci » murmura-t-elle simplement en l'enlaçant à nouveau tendrement, profitant de cet instant pour déposer un doux baiser au creux de son cou. Merci pour ce que tu es. Merci pour ce que tu me donnes. Merci pour ce que tu fais de moi. Merci d'exister. Merci de me permettre de gouter à ce sentiment tant plaisant que terrifiant qu'est l'amour. Car je t'aime Adriel. Je t'aime mais je ne sais pas si je suis prête à te le dire, je ne sais pas si je suis prête à définitivement te confier mon coeur. J'ai peur de ne pas être à la hauteur. Je t'aime, je t'aime tellement. pensa-t-elle sans toutefois oser lui avouer.  «  Toi aussi, t'es vraiment magnifique ce soir.  » Il faut croire qu'Eden lui allait bien car ce soir, à ses côtés, il était plus irrésistible que jamais. Aux yeux d'Eden évidemment, mais aux yeux d'une grande partie de son harem, Eden le savait. A l'endroit où elle se sentait le plus en sécurité, c'est-à-dire aux bras de son Adriel, Eden quitta cette salle ayant été la scène de nombreux évènements : la rupture d'Adriel et de Lily-Rose, les aveux d'Adriel, leur baiser au goût si parfait, et le meurtre de l'Omicron. En avançant aux côtés d'Adriel, Eden se remémorait cette soirée si riche en rebondissements et en émotions quand elle tomba nez à nez avec Camélia, sa grande amie - notez l'ironie - Cette greluche ne l'avait jamais aimé, allez savoir pourquoi. En effet tout le monde aimait Eden, tout le monde la trouvait belle, bien habillée, bien coiffée, en un mot parfaite. Tout le monde, sauf la Da Volpedo. Mais ce soir, une nouvelle page de la vie d'Eden s'était écrite, une page pleine de délicieuses promesses, une page incluant malheureusement Camélia. Eden allait donc devoir faire des efforts. Des efforts. Chose qu'elle n'avait jamais, ô grand jamais ne serait-ce qu'imaginer faire. Mais Adriel en valait largement la peine. Doux jésus, Charming serait-t-il en train de changer la reine des glaces ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

 THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i  THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 23 EmptyDim 7 Juil - 16:57

L'ambiance de la soirée s'était un peu allégée, elle était beaucoup moins tendue que quelques minutes avant. C'était finalement mieux d'en parler, même si elle ne lui disait pas absolument tout. La jeune russe avait compris qu'elle avait un peu trop abusé de sa patience, et rester en mauvais termes avec Sam était tout simplement inimaginable. Elle répondit alors à son tour à son commentaire par un simple sourire. Sourire qui se fit bien moins éclatant par la suite. Ils n'étaient que de simples amis, et c'était ce détail qui la dérangeait tout particulièrement. Elle espérait qu'il y ait un peu plus que de la simple amitié, mais elle n'était pas sûre. Des doutes planaient, des questions auxquelles elle n'avait pas de réponses et elle aurait très bien pu profiter de cette soirée pour éclaircir la situation. Alors lorsqu'il reprit la parole, commençant alors ce qui semblait être une question, son attention fut entièrement concentrée sur ce dernier. Mais bien sûr, ça n'allait pas se passer ce soir. Alors que la soirée était mouvementée par les conversations un peu trop bruyantes de certains, quelques secondes suffirent pour que le chaos ne s'installe. Il y avait un mort. Un anglais, apparemment. Rapidement, la peur et l'angoisse prirent le dessus. Les souvenirs de la fusillade restaient encore frais dans son esprit, et elle ne voulait pas que ça recommence. Son cavalier l'attrapa alors par la taille, pour ensuite l'attirer vers lui. Il essayait sûrement de la réconforter, et c'était vraiment bien essayé. Mais il lui aurait fallu quelques minutes pour reprendre ses esprits. Elle était bien mieux dans ses bras que ceux de n'importe qui d'autre. Alors qu'elle laissait ses yeux parcourir la salle, la surprise fut bien grande lorsqu'elle vit sa sœur jumelle se diriger vers elle. Même si leurs relations n'étaient pas excellentes, elle n'en restait pas moins sa sœur. Sa moitié, la personne avec qui, dans le passé, elle passait la plus grande partie de son temps. Complémentaires, les deux petites filles ne se séparaient jamais et leur entente était parfaite malgré leurs caractères différents. Elmas ne pouvait plus l'ignorer, garder cette rancœur alors qu'elles risquaient d'être à nouveau séparées. La situation était grave, il y avait un mort, et personne ne savait encore si ça le resterait. Depuis la fusillade, elle s'attendait à tout. Alors lorsque son double la prit dans ses bras, lui glissant des excuses à l'oreille, elle ne put s'empêcher de resserrer son étreinte un peu plus fort. Elle profitait de ses quelques secondes de bonheur, de tranquillité, comme replongée de nombreuses années en arrière. Eden avait toujours réussi à la réconforter, la soulager de ses mots, et elle se sentait bien mieux maintenant qu'elle était là. Ses yeux devinrent légèrement humides et elle retenait bien difficilement une ou deux petites larmes. Leurs retrouvailles, enfin, sans dispute, uniquement le bonheur d'être de nouveau réunies. « Tu m'as manquée aussi, tu n'imagines même pas. » Et Elmas était des plus sincères. Il lui avait été difficile de vivre sans elle. Elle avait dû supporter son absence plus qu'autre chose, et n'avait jamais vraiment réussi à s'y habituer. Elles finirent par se détacher, non pas sans difficulté. Un magnifique sourire illuminait le visage de sa jumelle, comme ceux qu'elle avait l'habitude de lui adresser. C'était bien mieux que de se lancer des regards noirs et des reproches. Ce n'était plus supportable. D'un signe de tête, elle lui indiqua que non, elle ne savait pas où était Adriel. « Cette fois-ci, je te trouverai à temps ! » lui lança-t-elle, alors qu'Eden s'éloignait d'elle. Oh oui, elle n'allait plus la laisser partir maintenant. Elle se retourna de nouveau vers Sam, qui ne devait pas vraiment comprendre ce qu'il se passait. Mais avec le temps, il comprendra. Elle lui expliquera. S'en aller était la meilleure solution, mais ils se retrouvèrent tous enfermés dans l'enceinte du bâtiment. Il n'était plus que question de partir, et ils ne risquaient pas d'être libérés avant longtemps. Les yeux fixés sur la sortie, elle se retourna vers Sam, silencieuse. « C'est pas possible. » Dépassée par les événements, elle se rapprocha finalement de lui, le serrant de nouveau dans une étreinte. Elle cherchait à se rassurer, à se convaincre que tout irait pour le mieux, mais non. C'était loin d'être terminé. Alors ils allaient devoir s'occuper. Sa tête se posa sur l'épaule de ce dernier, puis d'une petite voix, elle prit la parole. « Eden est ma sœur jumelle. Tout allait bien, nous étions heureuses, jusqu'à nos six ans. » Elle marqua une courte pause et poussa un léger soupir. « Ce soir-là, on a perdu nos parents. Dans un incendie. Et je n'ai plus jamais revu Eden avant Berkeley. » Elle eut du mal à prononcer ces quelques phrases. Pour certains, ça ne semblerait pas être grand chose. Mais pour elle, si. Elle lui livrait un détail qui avait marqué sa vie. L'événement qui marqua le début de son enfer. Elmas n'avait pas forcément besoin qu'il lui réponde. Non. Elle avait seulement besoin de le dire, de se libérer de cette douleur. Et finalement, le simple fait de le lui avoir dit l'apaisait un peu plus.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

 THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i  THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 23 EmptyDim 7 Juil - 21:39

The prom season




Aprés l'accident, les agents de police, et la sécurité local de l'université décidèrent de boucler tout le périmètre pour pouvoir commencer une enquête. Tous laisse penser à un suicide mais pourtant il est évident que tous cet incident et bel et bien un meurtre. Tous les élèves ayant participé au bal de fin d'année sont priées de rester dans l'enceinte de l'université pendant la durée de l'enquête. Un seul départ et vous serez considéré comme un suspect potentiel. Préparez-vous à passer un été rempli, entre interrogatoire et convocation au poste de police. L'histoire est loin d'être terminée.

kisskiss


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

 THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 23 Empty
MessageSujet: Re: THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i  THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 23 Empty

Revenir en haut Aller en bas

THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 23 sur 24Aller à la page : Précédent  1 ... 13 ... 22, 23, 24  Suivant

Sujets similaires

-
» Jonah&Casey ▶ tonight we are young
» shine bright like a diamond (aidan.and.nélye)
» Elz&Casey in : "And since you’re back, those bright lights and this big city belong to us tonight"
» TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014
» bright lights, big city, he lives to run ▶ alèxios

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-