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Même jour, même heure deux ans après!

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MessageSujet: Même jour, même heure deux ans après! Même jour, même heure deux ans après! EmptyMar 18 Juin - 4:08


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" Les piscines ont toujours été des lieux de rendez-vous "


Andrea et les piscines c'est une grande histoire d'amour, depuis tout petit il s'amuse dans l'eau, depuis tout petit c'est l'endroit ou il partage de bons moments avec son père. L'odeur du chlore, le bruit des pompes à eau tout ça étrangement lui rappelait son père. Donc rien d'étonnant de voir Drea à la piscine universitaire, attention pas pendant les horaires d'ouverture ou cette piscine est bruyante, pas dans la soirée moment durant lequel les couples aiment venir jouer à des jeux cochons dans l'eau. Non en pleine nuit, la piscine est toujours fermée. Drea connaissant parfaitement les lieux alors qu'il revient à peine d'Italie s'y faufile donc sans aucuns problèmes. C'est assez étrange une amnésie, vous oubliez tout ce que vous connaissez, tout ce que vous avez fait, mais admettons si vous avez oublié une année de votre vie et que durant cette année vous aviez appris une langue et bien cette langue vous vous en souvenez parfaitement. Pour Drea c'était la façon de fracturer une porte qu'il n'avait pas oublié, durant toute sa première année à Berkeley il l'avait fait au moins une fois par semaine, un moyen pour lui de se fatiguer avant de se coucher. C'est ici qu'il avait retrouvé une très vieille connaissance Aislynn, cette magnifique blonde auprès de qui, il avait grandi, une magnifique blonde avec qui il était sorti avant de tout oublier.
Ce soir s'il venait à la piscine ce n'était pas pour se fatiguer, mais c'était surtout pour sentir son père, père qui était mort récemment, père qu'il avait perdu lors d'une fusillade, fusillade qui avait laissé des traces sur Drea, plusieurs impacts de balle dont un qui ne partirait jamais et qui se voyait encore plus qu'un nez au milieu d'une figure. Drea avait pris 8 balles dans le corps, mais aucunes n'avaient été mortelle, son père en avait pris 8 aussi mais toutes avait touché des organes vitaux. Son père avait perdu la vie, lui la mémoire, les deux dernières années de sa vie étaient effacée, il avait donc oublié pourquoi il avait une bague de mariage au doigt, il avait oublié qu'il avait déjà fait une année dans cette université, il avait oublié toutes les rencontres qu'il avait faite et par la même occasion il avait oublié qu'il était en couple avec la belle plante qu'il n'allait pas tarder à revoir. Sa soeur essayait tous les jours de lui rafraichir, mais aussi bon que puisse être Drea, aussi agréable qu'il soit, il n'aimait pas parler de ce qu'il avait oublié. Essayer de se rappeler voulait dire qu'il avait oublié, alors que de ne rien faire lui faisait penser qu'il était clean et donc qu'il n'avait rien oublié. Quand il croisait quelqu'un qui le saluait il répondait comme s'il le connaissait, quand quelqu'un lui parlait des conneries qu'ils avaient pu faire ensemble, il mentait, il disait que l'alcool lui faisait oublier pas mal de choses (c'était vrai). Drea voulait reprendre une vie normale, il avait déjà perdu son père, il avait perdu assez à ses yeux pour perdre encore du temps avec des conneries comme ça, peut être qu'un jour la mémoire lui reviendrait, mais en attendant, qu'elle soit là où non c'était la même chose.

Drea tranquillement en train de se balader dans les couloirs, tout était encore allumé, à croire que Berkeley ne payait pas l'électricité et que le doyen n'en avait rien à foutre de l'écologie. A chaque pièce où il passait, Drea éteignait la lumière, un moyen de voir si quelqu'un allait arriver, un moyen aussi de protéger la nature. Pour ceux qui ne se souviennent pas du bel italien, il est en gros le type de mec que toutes les mères aimeraient avoir comme gendre. Gentil, agréable, généreux, écolo, rigolo, il n'avait pas de mauvais fond, sauf peut-être quand il se mettait à boire. Faisant toutes les conneries qu'il ne faisait pas en étant sobre, enchainant les jeunes femmes, enchaînant les conneries. Ce n'est donc pas étonnant de voir qu'il avait faillit devenir père en étant ivre, qu'il s'était marié avec une fille qu'il ne connaissait pas et bien d'autres conneries dont sa mémoire ne voulait très certainement pas se souvenir.
Tranquillement dans la piscine il fut surpris de voir une première lumière, puis une seconde et ensuite la pièce juste à côté de la piscine. Se planquant derrière un bord de la piscine il attendit de voir si ce n'était pas un gardien ou une connerie comme ça. Andrea avait perdu la mémoire les encadrants le savaient, mais il n'avait pas pour autant perdu la tête. Il fut soulagé de voir que la personne qui venait de rentrer avait les mêmes idées que lui, c'est-à-dire nager tranquillement. Après quelques secondes il reconnut qui s'était, la belle Aislynn, il ne l'avait pas vu depuis qu'ils étaient petits, enfin c'est ce qu'il pensait.



    Aislynn, la petite Aislynn qui a bien grandit !





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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: Même jour, même heure deux ans après! Même jour, même heure deux ans après! EmptyJeu 27 Juin - 21:42

People Help The People (Cherry Ghost cover) by Birdy on Grooveshark


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Cela allait faire une année. Trois cent soixante-cinq jours, qu’elle ne l’avait plus vu et cela allait être étrange. Andréa avait tout oublié. Il ne se souvenait plus de leur histoire, de cette relation qu’ils avaient entretenu. Il avait oublié que la jeune femme avait pris un avion sans réfléchir pour revenir le retrouver en Italie. Il ne se rappelait plus de cette discussion, de ces paroles qu’ils avaient échangées et de ce je t’aime, qu’il avait osé prononcer. C’était comme si, cette relation n’avait jamais existée et cela la blessait énormément. Elle pouvait le nier. Elle pouvait se montrer forte. Mais, à l’intérieur de son être, c’était le calme ou plutôt le vide après la tempête. Andréa était un pilier, qu’elle avait retrouvé l’année dernière. Il était cette histoire qu’elle avait laissé filer, juste pour ne pas regretter, pour le laisser vivre ces années où il souhaitait voyager. Après tout, elle se disait qu’ils s’étaient déjà perdus de vue, ce n’était donc pas la première fois. Il ne lui restait plus qu’à espérer que leurs chemins se retrouvent. Elle y croyait. Sérieusement. C’était presque une évidence, finalement. Ils devaient se retrouver et ils devraient également raviver cette complicité qui s’était amplifiée avec l’apparition de leur attachement, de leurs sentiments.  Aislynn se souvenait parfaitement de la manière dont la sœur du jeune homme lui avait avoué. Un coup de fil. Un bonjour et une révélation. La belle blonde avait dû s’assoir pour écouter toutes les explications. Andréa était à l’hôpital. Il était gravement blessé et si elle le souhaitait, Aislynn était la bienvenue. Seulement, elle n’avait pas la force de l’affronter, de ne plus voir dans son regard, cette étincelle qui l’avait fait craquer. Comment pouvait-elle réagir ? Est-ce qu’il se souvenait de quelques morceaux, quelques images de leur histoire ? Souvent, elle y songeait. Elle en rêvait. Ce jour, où leur chemin finirait par se recroiser et qu’elle serait la seule à se souvenir du goût de ses baisers, de la douceur de ses lèvres et de sa tendresse quand ils se perdaient sous leurs draps. Elle n’avait rien oublier. Limite, quand elle avait appris la nouvelle, les souvenirs étaient remontés à la surface. Elle avait retrouvé cette photo qu’ils avaient prise à leur première soirée chez elle. Quand il l’avait recouverte de nourriture et qu’ils s’étaient laissé tenter. Elle aurait voulu qu’une fraction de seconde, figée sur du papier glacé, ravive sa mémoire. Si seulement, ça pouvait être aussi facile. Elle ne serait certainement pas là, devant sa glace à se scruter, à se demander comment leurs retrouvailles pouvaient se passer. Car, la jeune femme ne pouvait plus l’éviter. Andréa avait signé son grand retour à l’université et sous les conseils de la sœur de ce dernier, elle lui avait donné rendez-vous. Commencer par le début, c’était évident et donc sans hésiter, elle le retrouvait à la piscine universitaire. Comme si c’était hier. Aislynn se rappelait nager dans cette piscine après son accident. Elle se rappelait les larmes qu’elle avait versées, sentant la douleur la torturer. Elle se rappelait son regard et son sourire. Elle était stressée, voir angoissée. Est-ce que Andréa l’avait oublié, totalement ? Est-ce qu’il se souvenait simplement de la petite fille qu’elle était et non de la magnifique plante, qu’elle était devenue ? Dans son jeans et avec ce chemisier blanc magnifiquement dessiné, elle sortait de chez elle. La nuit était présente et la lune était maitre des cieux. Elle éclairait toute la ville. Au volant de sa voiture, Aislynn entendit comme par hasard, cette chanson. Quelques notes qui la faisaient frissonner, qui lui coupaient la respiration. Tandis que les battements de son cœur cognaient l’intérieur de son être. People Help The People, de Birdy. Cette chanson qui résumait à merveille les situations qu’ils avaient dû traverser. Cette même chanson qu’elle avait entendu dans la salle d’attente à l’hôpital. Quand, elle avait appris que lui et Dominic en étaient venus aux mains. Une mélodie et des mots qui collaient toujours à la réalité. “ Give me your hand and I'll hold it...People help the people, nothing will drag you down.” Elle n’arrivait pourtant pas à l’accepter. Aislynn avait du mal à y croire. Qu’est-ce que Andréa avait fait pour mériter une telle réalité ? Il avait déjà été contaminé par une maladie. Pourquoi le destin s’acharnait sur lui ? Du coup, les questions défilaient dans sa tête. Comme toujours. Aislynn avait le don de se questionner avant de vivre l’instant présent. Est-ce que le jeune homme lui en voudrait d’avoir été absente à l’enterrement de son père ? Du moins, c’est ce qu’il pensait. Car même si la jeune femme s’était rendue exprès à cette occasion, en Italie. Elle avait gardé ses distances avec Andréa. Elle était loin d’être prête. Elle ne voulait pas encore le réaliser et rien n’avait changé depuis cet instant. Pendant qu’elle marchait pour se rendre à la piscine universitaire, elle y songeait. Avancer ou reculer ? Elle s’arrêtait devant la porte qu’il avait dû ouvrir. Aislynn respirait un grand coup et essayait de ne plus y penser. Elle devait y aller. La jeune femme tenait toujours à Andréa. Même si elle devait se faire une raison, sur leur relation passée, sur cette complicité intense qu’ils avaient pu partager. Elle n’y était toujours pas prête. Faire une croix sur le passé, ce n’est pas dans ses habitudes, ce n’est pas dans sa façon d’avancer. Aislynn ne tourne jamais le dos au passé, qu’il soit agréable ou non. Sur la pointe des pieds, elle s’avançait et lui fit aussitôt face. Limite étonné. Elle semblait l’avoir surpris. Est-ce que le jeune homme avait peur des fantômes ? En tout cas, il n’avait pas à s’en soucier. C’était Aislynn, en chair et en os. C’était la même. Celle dont il était tombé amoureux. « Je te fais si peur ?  » ajoutait-elle munie de son sourire. Instinctivement, la jeune femme l’entourait de ses bras. Elle le tenait prisonnier pendant quelques secondes. Une chose qu’elle n’arrivait plus à faire, avec personne. Distante avec tous les hommes, avec tous ses proches, Aislynn semblait rapidement retrouver une certaine proximité avec Andréa. Comme une évidence ou peut-être pour essayer de se faire pardonner. Elle ne savait pas réellement. Néanmoins, ces quelques secondes où elle se trouvait contre lui, la jeune femme fermait les yeux. Elle revoyait les images, leurs souvenirs défiler dans sa mémoire, tel un film sur grand écran. Elle était touchée et émue. Elle essayait de le cacher et de le camoufler. « Je suis contente que tu sois venu. On a du temps à rattraper. » reprit-elle, tout en marquant à nouveau une certaine distance entre eux. Posant avec délicatesse son regard dans celui du jeune homme, Aislynn l’attirait vers le rebord. Elle ôtait ses chaussures et relevait son pantalon pour laisser ses pieds disparaitre sous l’eau. Sentir l’eau la caresser, pouvait lui apporter une certaine force. Elle n’était pas toute seule. Elle avait cette chance de pouvoir le retrouver et donc elle devait la saisir. Qu’importe les souvenirs qu’il a ou qu’il croit avoir. Aislynn avait sa petite idée. Un jour, elle serait la source qui l’aiderait à tout retrouver. Elle souhaiterait réellement être cette personne qui rassemble les pièces du puzzle.
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MessageSujet: Re: Même jour, même heure deux ans après! Même jour, même heure deux ans après! EmptyMer 10 Juil - 2:27


Même jour, même heure deux ans après! Tumblr_lzfs80ddZU1rossvlo1_500Même jour, même heure deux ans après! Tumblr_m5gv0s3qTj1qj3hjmo1_500
" Les piscines ont toujours été des lieux de rendez-vous "


C'est tellement facile de perdre la mémoire quand on y pense, on laisse tout le monde dans des états pas possible, on ne se souvient de rien donc on ne souffre pas. La petite amie que vous aviez avant, que vous aimiez tant et bien vous l'avez oublié, donc c'est comme si elle n'avait jamais existé, pas de souffrance pour vous, pas de doute, pas de souvenirs tellement bon que quand vous y repensez vous pleurez. C'était donc le cas d'Andrea, il ne se souvenait pas de l'année entière passé avec la belle blonde qu'est Aislynn, il ne se souvient pas des baisers échangés, de tous ses moments où il avait tellement ri qu'il aurait pu s'en décrocher la mâchoire. Quand on pense c'est triste, triste pour lui, perdre tout, son identité et surtout l'année la plus importante de sa vie c'est un peu comme perdre un membre, en bien moins vilain esthétiquement parlant. Il n'y a bien que l'esthétique qui change, parce que pour le reste c'est un cauchemar les yeux ouverts. Voir les gens qui vous regardent d'une manière, parce qu'ils savent ce que vous ne savez pas, on peut faire semblant de s'en foutre c'est vrai. Mais quand on ferme les yeux et que sur une partie de sa vie l'on ne voit qu'un écran noir, c'est une chose vraiment emmerdante. Dire qu'il ne pleure pas le soir serait mentir, il lui arrive assez souvent de surfer sur les pages du site internet de l'université et de se voir, avec une date qu'il ne se souvient plus, qu'il n'a pas l'impression d'avoir vécu.Ce cerveau qui lui a rendu tellement de bons et loyaux service ne veut cette fois-ci pas lui donner un seul coup de main. Se serait simple pourtant, il ne demanderait qu'une chose, se souvenir de l'année avec Aislynn, pour pourquoi pas tout faire pour qu'elle l'excuse. Il avait disparu durant une année, quand il était partiS son cerveau marchait correctement et pourtant il avait abandonné l'amour de sa vie. A cette époque il n'hésitait pas à le dire, il pourrait tout quitter pour ses beaux yeux, Romeo et Juliette et le renie ton nom n'était pas si loin. Lui qui trouvait ça si pathétique était tombé amoureux d'une femme sans aucuns défauts, tellement amoureux qu'il l'avait fuit. Quand on y pense ce n'est pas étonnant de voir une femme devenir lesbienne, nous les hommes sommes des goujats. On veut dans notre fort intérieur rencontrer la femme de notre vie, quand ce n'est pas la bonne on la vire. Puis quand on tombe sur la bonne, qu'on le sent et surtout qu'on le ressent, on ne cherche qu'une seule chose, disparaitre, la fuir...
Des souvenirs il en avait perdu pleins, étrangement quand on pense à cette année, pas un seul de ses souvenirs n'était pas lié à la jeune femme. Quand il s'était retrouvé dans un lit d'hôpital parce qu'il S'était battu avec le meilleur ami de la jeune femme. Quand ils avaient tout deux dégusté un tiramisu d'une manière bien plus sensuelle que la plupart des gens. Quand elle était venue chez lui, tombant nez à nez avec Lina alors qu'il ne lui avait pas dit. Il y avait tant d'histoire entre eux, elle avait fait tellement de concession pour lui. Elle avait accepté qu'il soit marié alors qu'il ne lui avait pas avoué, elle avait accepté qu'il soit le futur papa de jumeau avec une créature dont il était surement un peu trop proche à son gout. Elle avait aussi accepté que toute la presse pense qu'il soit en couple avec une star, elle le savait il l'aimait, mais elle avait fait tous les efforts. Alors que lui, lui avait offert ? Des soucis, de la tristesse et tout ce que l'amour emmené comme désagréments. S'il savait tout ce qu'il lui avait fait endurer peut-être qu'il s'en voudrait. Il s'en voudrait même très certainement, mais pour le moment il n'avait plus aucuns souvenirs d'elle. Revenu au point de départ celui de l'an dernier ou ignorant qu'elle était là, ils s'étaient retrouvéS dans la piscine. Ce soir la belle blonde lui avait une nouvelle fois donnée rendez-vous dans ce lieu humide et chaud à la fois qui avait abrité la première rencontre de leur couple. Un clin d'oeil au passé ? Plutôt un moyen de lui rappeler des souvenirs. Cette soirée il l'avait adoré, ils étaient de suite tombés sous le charme de la demoiselle. La petite fille qu'il avait connu avait bien grandit et ce soir là il n'avait pas hésité à lui faire remarquer. Comment allait-il se comporter ce soir ? Comment réagirait-elle devant un remake de l'an dernier ? Car ne nous le cachons pas, Drea était en quelque sorte repartis de zéro, mais son caractère, ses phrases types elles étaient bien toujours là, identiques à avant.

Encore une fois Andynn reprenait du service, la première fois il avait fallu plus de dix ans avant qu'ils se retrouvent. Là c'était une seule et petite année qui les avaient séparés, peut être qu'un jour ils arriveraient tout simplement à vivre ensemble heureux sans qu'il n'y ait de séparation. Encore une fois Andynn faisait du mal à quelqu'un et c'était toujours la même partie du duo qui trinquait c'est-à-dire la plus belle partie, la blonde... Alors que lui était insouciant et prenait cette soirée comme une soirée piscine avec une très vieille connaissance. Elle se posait des questions, n'allait il pas lui en vouloir pour l'enterrement de son père ? Non, mais quel comble, si quelqu'un devait bien en vouloir à l'autre c'était elle. A sa place plusieurs fois je lui aurais mis ma main dans la figure, il ne la méritait pas, malheureusement ça il n'était pas au courant. Il était pour le moment-là à nager tranquillement, se prenant jamais la tête comme il en avait l'habitude. En voyant Aislynn arriver dans la piscine il ne pu s'empêcher de sortir de l'eau. Il avait une nouvelle fois l'impression de revoir une déesse, il avait beau n'avoir aucuns souvenirs d'elle. Il avait une impression étrange, celle qu'elle sortait du lot, celle qu'elle était plus belle que toutes les autres. C'était une sensation bizarre, une sensation qu'il avait l'impression de ne jamais avoir vécu. Lui repartait de zéro, mais contrairement à l'an dernier il avait bien du mal à cacher le fait qu'il la trouvait magnifique, ses yeux brillaient, son sourire béa sur le visage et surtout ses yeux plongés dans ceux de cette amie d'enfance.
Quand elle le sera dans ses bras, au départ il ne fut qu'un simple spectateur, avant de l'entourer à son tour de ses bras humides, fermant les yeux, humant le parfum de la jeune femme. Si Dieu avait existé peut être aurait-il pu donner un coup de main à ce couple, un souvenir par le contact, l'odeur ou tout simplement la vue, celle de leur retrouvailles.


    Peur n'est pas le mot. Tu es, je n'ai même pas de mot, tu es loin de la petite fille que j'empêchais de manger ses crottes de nez !

Dit-il avec un léger sourire à la fois timide et taquin, il ne pouvait pas renier sa façon d'être, même si en face de lui il y avait une fille qui avait les moyens de le faire rougir. Elle cachait ses émotions, mais lui n'y arrivait pas forcement. Il était bien plus ému que la première fois, c'était tellement étrange qu'il s'en voulait d'avoir accepté. Il redevenait le petit enfant qu'il était avant, sauf qu'il avait bien grandit et qu'elle aussi.

    Oui beaucoup de temps à rattraper, j'ai été surpris de ton appel, mais ça me fait très plaisir de te revoir !

Lui dit-il en lui effleurant la main. Ce qu'elle ignorait peut-être c'est que ça soeur Cassandra lui avait beaucoup parlé d'elle. Elle lui avait expliqué qu'ils avaient été en couple. Aucuns souvenirs, aucuns mots n'étaient sortis de la bouche de Drea, sauf que ce soir il se disait qu'il comprenait pourquoi il avait été en couple avec la belle. Elle avait l'air de tout avoir pour elle, le physique, la gentillesse, il était une nouvelle fois sous le charme. Situation spéciale, même bizarre, mais une situation loin d'être désagréable. Drea attrapant son pantalon et son T-shirt pour se remettre en tenue, toujours humide, mais plus à l'aise. Etrange de sa part, lui qui était autant à l'aise habillé que déshabillé, la petite blonde le rendait tout timide. Presque mignon ...
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MessageSujet: Re: Même jour, même heure deux ans après! Même jour, même heure deux ans après! EmptyJeu 18 Juil - 18:56

Une année s’était écoulée. Les jours avaient continué de filer et Aislynn avait  évolué. Elle s’était endurcie. Elle s’était assez renfermée. Elle avait désormais cette facilité à cacher ses moindres émotions, le minuscule sentiment. Elle arrivait à contrôler les battements de son cœur. Elle pouvait stopper sa respiration quand celle-ci commençait dangereusement à s’accélérer. Elle restait la même personne mais, prenait encore plus d’assurances de son côté, de distance avec les sentiments. Elle préférait. Après deux échecs, elle se méfiait de l’amour comme on se méfie de la peste. Sur ses gardes, elle espérait ne plus jamais le rencontrer. Ce sentiment puissant, qui vous envahit et vous use jusqu’à la chair. Il vous détruit à petit feu. Peu de gens ont la chance de le réaliser et de stopper leurs rêves les plus fous, leurs envies les plus folles. Aislynn était  donc une grande rescapée. Son cœur écorché arrivait toujours à battre malgré toutes ses entailles, toutes ses blessures qui étaient devenues trop profondes pour guérir correctement, pour un jour, la laisser croire qu’elle tomberait sur le bon juste par hasard. C’était impossible. Elle n’arrivait pas à se faire à cette raison. Cette idée ne pouvait pas être réelle. Après avoir eu deux fois sa chance, il était temps de laisser les autres se brûler les ailes. En effet, vous ne rêvez pas, mademoiselle Woobleforth y renonçait. Alors, même en voyant Andréa et en sentant l’émotion l’envahir, elle contrôlait tout et cela jusqu’à la moindre expression de son visage. Elle ne pouvait pas oublier. Elle n’effacerait jamais ses souvenirs qu’ils avaient pu partager et qu’importe la situation du jeune homme. Il y a des malheurs qui arrivent sans explications. Des relations qui se terminent alors, qu’elles venaient de débuter. Il y a des choses ainsi, qui sont écrites. On ne peut pas défier le destin et ses plans. On ne peut pas s’y interposer et le supplier. Il fait ce qu’il veut, ce qu’il lui plait et surtout quand ceci l’arrange. Le destin, le hasard ou l’avenir, selon les points de vue, est une évidence qu’on ne peut pas contrer. Même si vous possédez toute la volonté du monde pour y parvenir. On ne peut rien y changer et ce qui est écrit, l’est. Le passé. Le présent. Le futur. Ce que vous avez vécu. Ce que vous vivez. Ce que vous vivrez. Tout cela restera à jamais graver dans la roche, dans votre roche, dans votre âme et elle le savait. A cet instant précis, où elle le voyait et où elle ressentait sa présence. Andréa avait les yeux brillants et la peau chaude. Dans son regard, elle pouvait à nouveau y croiser les étoiles. Ces diamants qu’elle avait pu rencontrer dans ces moments où la complicité les unissait. Peut-être que la tête du jeune homme ne se souvenait de rien mais, sa chair, la prunelle de ses yeux et ses lèvres n’avaient rien oubliés. Aussi fou, que cela puisse paraitre, elle y croyait. S’il y avait bien une chose à laquelle, elle souhaitait croire, c’était ce détail, qu’une caresse puisse le ramener en arrière, une parole l’aider à retrouver la mémoire. Si seulement, c’était aussi facile.. Cela ferait longtemps qu’ils se seraient retrouvés. La jeune femme n’aurait pas attendu son retour pour renouer le contact. Elle n’aurait pas attendu ce signe pour saisir cette chance de l’avoir à ses côtés. Dans le fond, la raison se faisait entendre. Elle n’arrivait pas à se taire. Andréa avait tout oublié et qu’importe son comportement, elle ne reviendra pas. Partagée entre raison et espoir, elle avait le choix. Deux directions se dessinaient devant elle. Chacune avait sa destination. Fallait-il encore choisir la bonne, sans connaitre le final. La fin heureuse ou la fin tragique. Se souvenir des moments à deux ou être la seule à pouvoir en profiter. « C’est clair que je n’ai plus rien avoir avec cette petite blonde assez gentille pour te conseiller d’enlever ton doigt de ton nez. D’ailleurs, ça m’étonne encore que tu n’aies jamais rien trouvé, avec toutes les fouilles que tu menais  à l’intérieur. » déclarait-elle tout en se détachant de cette étreinte qu’il avait utilisée pour la saluer. Un instant qui fût court, une peau douce qu’elle retrouvait et une proximité qu’elle n’aurait jamais imaginée. Est-ce que Andréa était au courant de leur passé ? Est-ce qu’il avait de vagues souvenirs où est-ce que quelqu’un s’était entêté à tout lui expliquer ? Elle n’en avait pas la moindre idée et ça la gênait. Aislynn aimait toujours contrôler ses conversations, ses rendez-vous. Elle n’aimait pas être prise au dépourvue et là, elle se sentait coincée. Elle se voyait au bout d’une ruelle et face au mur, sans la moindre possibilité de revenir en arrière, de pouvoir reprendre le pouvoir. Face à ce visage parfait et à ce sourire unique, elle essayait de réagir, de ne pas finir figée et surtout attendrie. Il n’y avait pas de place pour ce sentiment dans son objectif. Non, Aislynn voulait être une amie. Dès à présent, elle était prête à l’aider.. Du moins, à essayer de lui faire retrouver quelques images, quelques souvenirs. Au moins, se serait la lueur au bout du tunnel. Celle dont elle a réellement besoin. Peut-être pour retrouver sa fragilité, retrouver ce côté qui pouvait en intriguer plus d’un. C’est donc avec surprise, qu’elle effleurait sa main, qu’elle continuait attentivement de l’écouter. Quant de son côté, il se rhabillait, Aislynn prenait place sur le bord de la piscine. Elle avait remontré son pantalon et laissait ses pieds s’enfuir dans l’eau de ce bassin. « Cassandra m’avait prévenu de ton retour, je voulais donc être la première à profiter de ta présence. » avouait-elle à demi-mot. Levant le regard pour se faire entendre, elle espérait qu’il viendrait s’assoir et sans avoir besoin de lui demander. Dans le bâtiment, leurs deux voix étaient les seules à se faire entendre. Ils étaient seuls et un peu loin du monde, loin du quotidien. Ils étaient surtout en tête-à-tête. Une situation qu’elle savait apprécier, surtout que la jeune femme ne sait pas partager. C’est plus fort qu’elle, lorsqu’elle s’attache à quelqu’un, elle ne fait jamais les choses à moitié. Elle n’aime jamais passer en second plan. Alors, autant profiter de cette soirée qu’il avait décidé de lui accorder, qu’ils avaient choisi de partager. « Comment te sens-tu ? J’imagine que beaucoup de personnes doivent te poser cette question mais j’attends réellement la vraie réponse. Sauf, si tu ne veux pas en parler. Je comprendrais totalement. » ajoutait-elle à leurs échanges. A cette discussion qu’ils entretenaient en parfaite intimité. Plongeant son regard dans le sien, captivant ses étoiles qui continuaient de briller dans la profondeur de ses yeux. Aislynn se sentait tellement bien, qu’elle avait dû mal à le réaliser, du mal à comprendre que ceci était réalité et non fiction. La jeune femme n’était pas en train de rêver. Andréa avait signé son retour pour son plus grand plaisir mais, également pour son plus grand risque. Elle pouvait tout perdre ou tout gagner. Retrouver un ami ou renoncer à sa mémoire. Elle était là pour l’aider, pour toujours être cette épaule sur laquelle il peut se reposer. Qu’importe ce qui s’est passé et ce qu’elle a pu ressentir. Sa priorité était d’être une alliée et non un élément perturbateur. Andréa devait retrouver un équilibre et elle souhaitait réellement en faire partie.. En toute sincérité.
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MessageSujet: Re: Même jour, même heure deux ans après! Même jour, même heure deux ans après! EmptyMer 18 Sep - 13:22

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