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One of the keys to happiness is a bad memory - (aleyna&leyna)

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MessageSujet: One of the keys to happiness is a bad memory - (aleyna&leyna) One of the keys to happiness is a bad memory - (aleyna&leyna) EmptyMer 10 Avr - 18:35

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« One of the keys to happiness is a bad memory »
Le mois d’avril venait de pointer le bout de son nez et les températures commençaient gentiment à remonter. La Californie ne connaît pas réellement le froid mais pour notre australienne, les températures en dessous de 20 degrés ne sont pas considérées comme agréables. La semaine avait été chargée, très chargée même. Leyna avait dû se rendre chez le médecin après une violente grippe et avait eu de nombreux projets à rendre. Le spring break, c’est bien joli, mais certains professeurs s’en moquent et si elle veut ouvrir sa galerie d’art d’ici quelques mois, elle n’aura d’autres choix que d’exceller dans ses œuvres scolaires en ayant de très bonnes notes. C’était bien parti, mais la demoiselle était obligée de reconnaître qu’elle était vraiment éreintée, fatiguée comme jamais. Sa meilleure amie June, epsilon de renommée, lui proposa une soirée en fin de semaine histoire d’aller fêter dieu sait quelle occasion. Ces temps, l’epsilon passe tellement de temps en boîte de nuit qu’elle pourrait presque se retrouver chez les omégas. Leyna avait refusé, non sans mentir, puisqu’elle ne se sentait pas encore très bien, sans parler de sa fatigue. Ainsi, elle avait prévu de passer une nuit tranquille à la maison, soit un plateau télé devant une de ses séries préférées. Elle adorait les histoires d'amour à n’en plus finir, les triangles amoureux et les drames. Une vraie adolescente, mais elle l’avait toujours été et l’assumait totalement. Il était donc vendredi et l’après-midi touchait à sa fin. La brunette avait terminé les cours à 15h30 et il était déjà 16h15 lorsqu’elle arriva dans sa chambre d’étudiante. Dieu que sa colocation d’avant lui manquait, elle avait plus de place et était tranquille. Elle avait beau adorer ses amis sigma – autant le dire, elle avait choisi la meilleure des confréries – , son intimité tendait à lui manquer de plus en plus. Après mûre réflexion et non sans grande motivation de cuisiner, elle décida d’opter pour un repas déjà préparé. L’anniversaire de sa mère approchait et, comme chaque année à cette date, elle pense à elle mais ne prend pas le téléphone pour lui le lui souhaiter. Trop de mauvais souvenirs, trop de souffrance et de tristesse. Pour parer à son malheur, Leyna décida donc d’aller s’acheter des sushis chez le meilleur traiteur du coin – ses finances allaient bien, c’était le début du mois – et de passer ensuite à la supérette pour s’acheter une petite bouteille de vin et des sucreries. Quitte à manger malsain, autant le faire correctement. Et puis, c’est bien connu, elle peut manger ce qu’elle veut sans prendre un gramme. Véridique. Heureusement, étant donné son aversion pour le sport. Elle passa un coup de téléphone chez le traiteur afin que sa commande soit prête lorsqu’elle arriverait. Impatiente de nature, mieux vaut ne pas trop la faire attendre. « Bonjour, alors je vais vous prendre 12 makis saumons, 6 makis thon et 12 makis spicy tuna, s’il vous plaît. Oh, et mettez moi 2 brochettes de poulet aux poireaux. Merci, je serai là d’ici 45 minutes ». Une fois sa commande passée, elle se prépara à sortir. Comme elle n’avait pas de voiture, il serait plus judicieux de prendre de l’avance, d’autant plus qu’avec le soleil dehors, elle avait envie de marcher.

Sushis en main, elle quitta le magasin après avoir payer ses précieuses merveilles japonaises. Maintenant, direction la supérette. L’endroit n’était pas vraiment peuplé, juste une poignée de gamins, comme tous les vendredis soirs. Leyna n’avait jamais compris pourquoi ce supermarché était presque toujours vide ; en Australie, même pas la peine d’envisager de faire ses courses en fin de semaine. Elle parcouru le magasin et s’arrêta au rayon des vins. Elle hésita quelques secondes puis opta pour un vin rouge, un Marquès, son préféré. Peu raisonnable mais tellement délicieux. Ensuite, ne pouvant se résigner à choisir, elle s’acheta de quoi faire un cake au citron ainsi que des pommes pour faire un crumble. Elle verrait plus tard ce qui la tenterait le plus. Alors qu’elle avait terminé de payer à la caisse et qu’elle se dirigeait vers l’extérieur, Leyna fut surprise de voir deux voitures de polices devant le magasin. A peine eut-elle le temps de s’interroger qu’elle entendit une voix derrière elle. « Hey, toi ! Arrête toi tout de suite ! ». Sans pouvoir l’expliquer, elle était persuadée que cette remarque lui était destinée. Elle se retourna. Totalement bouche-bée, elle suivit le policier qui l’emmena dans sa voiture sans lui expliquer quoi que ce soit. Interloquée, elle posa mille questions et entra dans le véhicule sans trop savoir pourquoi. Une jeune femme y était déjà installée, et elle n’était autre qu’Aleyna-Kaitlyn Forwood, la doyenne des sigmas. Et elle n’avait pas l’air plus informée de la situation que Leyna. Pas sûr qu’un stress pareil soit bon pour une femme enceinte… jusqu’au cou.


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MessageSujet: Re: One of the keys to happiness is a bad memory - (aleyna&leyna) One of the keys to happiness is a bad memory - (aleyna&leyna) EmptyVen 12 Avr - 13:35

Aleyna &' Leyna. super man
L'hiver venait de se terminer, enfin il commençait à s'achever petit à petit et fort heureusement. J'étais au début de mon dernier mois de grossesse et je ne supportais plus ce froid permanent, et toutes ces couches de vêtements que je me devais de porter pour avoir un minimum chaud. J'avais passé ces derniers mois assez péniblement. Je n'aime déjà pas énormément le froid et le faite de devoir me refaire une garde robe pour ma grossesse m'avait légèrement assommé, alors me voir sous 4 couches de vêtements et de ressembler à la baleine dans Pinoccio ne me rendais pas gaie. Je n'ai jamais eu du poids en plus, j'ai toujours eu une taille de guêpe. J'ai toujours été une adepte du sport et des jogging au petit matin, et là... en l'epace de 8mois et demi je n'avais plus eu le droit de faire tout ceci, ce qui m'avait le plus chagriner puisque je m'avais vu grossir de plus en plus, d'heures en heures (a) , heureusement pour moi à partir du moment où j'ai senti mon enfant bouger en moi, j'ai compris que je portais la vie en moi et qu'il avait besoin d'espace pour grandir et surtout pour se former. Je le savais et ce n'était pas plus mal. Malgré le faite que la grossesse me plaisait, que je mettais fais à mon image, j'avais hâte de pouvoir prendre mon enfant dans mes bras et de pouvoir commencer un nouveau chapitre de ma vie, de ma jeune vie. N'oublions pas que je n'ai que 20 kilomètres à mon compteur. J'avais passé ma journée derrière ma toile, et j'avais tout fait pour ne pas qu'elle ne reste vierge, il me fallait de l'inspiration mais surtout avoir du temps. J'avais réussis à faire quelques croquis que j'allais pouvoir enfin mettre sur corps par la suite. Habituellement, je ne fais pas de croquis, je laisse mon imagination peindre sur le corps directement mais...aujourd'hui j'avais tout simplement envie de me retrouver seule et de pouvoir penser, tout simplement. J'avais donc tout simplement passée ma journée enfermé dans une salle et j'en avais oublié d'aller faire mes quelques courses pour mon frigo. Il commençait à crier famine. Je n'aime pas aller à la supérette du coin, je préfère faire mes courses dans un magasin mais je n'avais ni l'envie, ni le courage, ni le temps de le faire ce soir. J'irai demain.

Pour une fois depuis quelques temps, j'avais pu mettre seulement un pull pour me rendre à cette supérette. J'avais commencé mes petites courses afin de prendre le nécessaire pour al soirée, bien que j'aurai pu téléphoner à mon meilleur ami qui faisait partit de la même confrérie que moi : Kilian, mais je ne voulais pas être dépendante des autres, mais bien indépendante. N'est-ce pas le but de tous dans une vie ? Bien évidemment que oui! J'avais quelques petites choses dans mon panier et quand je sortis de la supérette on m'arrêta assez rapidement sans que je ne comprennes quoique se soit, et j'avais essayé de comprendre, essayer que l'on me lâche et que l'on me parle et non que l'on ne me traite comme une malpropre, une voleuse, une tueuse ou que sais-je encore. Je n'avais rien à me reprocher, rien qui ne pouvais me dévaloriser, et en un froncement de sourcil je me retrouvais dans la voiture des policiers qui ressortaient assez rapidement, me laissant avec un seul policier dans la voiture. Dieu sait que je ne suis pas une fille pour rien « Je pourrai savoir ce que je fais ici ? » je regardais le policier dans le rétroviseur intérieur mais ce dernier ne daignait pas me répondre ce qui commençaient à réellement m'agacer, et je ne vous explique même pas l'état de mes hormones. « Je pourrai savoir pourquoi on m'arrête alors que je faisais uniquement mes courses dans cette fichue supérette ?! » je sentais la colère augmenter au fil de cette conversation à sens unique. « Et répondre vous tuerais, n'est-ce pas ?! C'est plus facile d'arrêter que de trouver une bonne raison ! » dis-je amèrement et peut être que j'étais allée un peu trop loin dans mes dires mais tant pis, j'assumais complètement.
Je serrais de plus en plus les dents pour ne pas m'enflammer encore d'avantage et d'en arriver aux mains. Je ne suis pas de nature violente mais quand on en me réponds pas, et que l'on se fiche de moi : je déteste ça, que ça soit des policiers ou un adolescent, pour moi cela revient au même. J'entendis la porte s'ouvrir et je tournais la tête avant de voir Leyna, et je me mis à rire assez bêtement ce qui réveilla le policier qui était du côté conducteur. « Aleyna...Leyna... deux étudiantes de la même confrérie... où est la caméra cachée ?! » puis je regardais l'autre policier, légèrement agacée par tout ça « Saviez vous que le premier Avril est passé ? Non parce que votre blague ne nous amuse plus tellement! » puis je m'enfonçais dans mon siège avant de caresser doucement mon ventre. Je tournais mon visage vers Leyna avant de voir la prote se refermer derrière elle. Leyna ne mettais pas inconnue, loin de là puisqu'elle était le bras droit de notre présidente et moi même. J'avais l'habitude de la voir, de lui parler et là je voyais bien qu'elle était perdue. « Savez vous que ce n'est pas bon de contrarier une femme enceinte...et presque à terme ?! » je fixais toujours ce fichu policier qui se trouvais du côté conducteur et qui avait décidé de me regarder : enfin! Mais ce fus de fausses joies puisque la voiture se mit à rouler vers une destination inconnue enfin, on savait très bien que nous allions allés au commissariat. Je soufflais avant de regarder Leyna et de demander doucement « Sais-tu pourquoi on est là ? Est-ce que tu sais quelque chose de plus que moi? J'ai l'impression que ces policiers sont...limite...» puis je repris un peu plus fortement pour qu'ils m'entendent. « incompétent et arrogant.» puis je regardais Leyna avant de grimacer légèrement, sachant que nous étions dans une galère pas possible et je ne savais pas comment on allait se sortir de ce pétrin, et ça commençait à m'agacer mais aussi à me faire peur. Je ne comprenais rien et je déteste ça.
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MessageSujet: Re: One of the keys to happiness is a bad memory - (aleyna&leyna) One of the keys to happiness is a bad memory - (aleyna&leyna) EmptySam 13 Avr - 19:14

« One of the keys to happiness is a bad memory »
Personne n’est parfait. Cette phrase, Leyna l’avait entendu à maintes reprises et ce, tout au long de sa vie. Que ce soit venant de ses parents ou alors venant de ses grands-parents, elle avait très vite pris conscience du fait qu’avoir des défauts était tout à fait normal. Ainsi, bien que particulièrement gentille, altruiste et généreuse, elle était bel et bien connue pour son impatience et son impulsivité. Elle avait pour habitude de garder son calme et de s’adresser aux gens avec respect. Or, lorsqu’on lui manque de respect ou qu’on la prend pour une moins que rien, on pouvait facilement la faire sortir de ses gonds. Ainsi, lorsqu’elle s’était fait appelée par un de ces policiers alors qu’elle sortait du supermarché, elle a tant bien que mal essayé de leur demander ce qu’il se passait, mais ils n’ont pas daigné lui répondre. Incroyable, et quand on pense qu’ils sont censés être de vrais professionnels… où va le monde. Tandis que le policier l’empoigna et l’enferma dans la voiture contre son gré, la jeune femme pu rapidement se rendre compte qu’Aleyna commençait elle aussi à perdre patience. « Aïe… Olalala mais lâchez moi ! Vous me faites mal, je vous dis ! » hurla-t-elle à l’attention du policier qui lui pinçait allégrement le bras. C’était couru d’avance, elle aurait un bleu d’ici quelques heures et ce dernier serait bien visible pendant au moins une semaine. Elle avait toujours eu la peau qui marquait facilement et cet homme n’y allait pas de main morte. Un fois assise dans la voiture, Aleyna en remit une couche, ce qui la fit rire. Elle ne mâchait pas ses mots et faisait en sorte que les policiers soient conscients de son mécontentement. Elle avait fait allusion au 1er avril et à une sorte de coup monté contre elles, mais les flics ne voulaient rien savoir. Ils les ignoraient totalement et ne leur répondaient pas. Incroyable, un vrai manque de respect. « Bon, je veux pas faire la chieuse mais simplement connaître la raison de cette arrestation ridicule, ce serait bien ! » dit l’australienne à l’attention de l’homme qui se trouvait sur le siège passager. Aucune réponse, silence radio. Du jamais vu ! Aleyna avait raison, contrarier une femme sous l’effet d’une multitude d’hormones n’était pas une riche idée. D’autant plus qu’elle venait de dire qu’elle était presque à terme, ce qui se voyait. Elle avait bel et bien un ventre bien rond, mais semblait sincèrement en forme. Elle était radieuse, même. Elle avait bien entendu pris quelques kilos mais la grossesse lui allait bien. Avec la malchance légendaire de Leyna, il se pourrait bien que la doyenne des sigmas perde les eaux et accouche directement dans la voiture de police. Quelle cauchemar, imaginez un peu si cela arrivait. Remarquez, au moins, elle aurait quelque chose à raconter à son enfants plus tard. Une petite anecdote. Puis, Aleyna s’adressa à elle, se demandant si elle savait quoi que ce soit au sujet de cette arrestation. « J’en ai aucune idée ! Je sais pas comment ils t’ont mise dans la voiture, mais personnellement, j’ai payé mes quelques achats à la caisse et je suis sortie… puis, une grosse voix dans mon dos m’appelle et voilà que ce sauvage d’homme m’agrippe par le bras et me fout dans cette voiture avec agressivité ! » marmonna-t-elle d’une traite à l’attention de sa collègue. Elle était très mécontente et cherchait un moment de le faire savoir à ces deux imbéciles qui conduisaient. « Allô la lune ! On vous parle ! J’ose pas imaginer la sentence si on vous manquait autant de respect que vous le faite envers nous ! » dit-elle sur un ton colérique et impatient. « Franchement, nous expliquer la raison de notre présence ici est juste la moindre des choses ! ». Toujours aucune réponse. Leyna se tourna vers la jeune femme enceinte. « Tu crois que c’est vraiment sérieux, ce cirque ? Parce que sérieux, je vois pas ce que j’ai bien pu faire de mal… ». Le policier qui conduisait la voiture les ignorait toujours et avait en plus de cela confisquer à Leyna ses courses, dont ses sushis tout frais qui lui avaient coûtés une fortune. « Vous pourriez au moins me donner mes sushis, j’ai faim et j’ai comme l’impression qu’on est coincées ici pour un moment », dit-elle au policier en tentant une nouvelle fois d’attirer son attention. Toujours sans répondre, ce dernier planta les frais violemment. Une fois la voiture à l’arrêt, il se retourna vers les deux sigmas et pointa son doigt dans leur direction. « La ferme ! C’est compris ? Sinon c’est pas la nuit que vous passerez au poste, mais la semaine, voire le mois ! Alors coincez-la ! » hurla-t-il sur un ton pas franchement agréable ni respectueux. Une chose était sûre, il venait de leur clouer le bec. « Je rêve où il a dit qu’on allait passer la nuit au commissariat ? » demanda-t-elle à sa compère. Leyna était tout blanche et commençait à réaliser que tout ceci n’était visiblement pas une blague. Que s’était-il passé ? Une chose était sûre, si cet incident se retrouvait sur son CV, c’était le début de la fin. Elle pouvait dire au revoir à l’ouverture de sa galerie d’art.
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MessageSujet: Re: One of the keys to happiness is a bad memory - (aleyna&leyna) One of the keys to happiness is a bad memory - (aleyna&leyna) EmptySam 13 Avr - 21:28

Aleyna &' Leyna. super man
J’ai énormément de défauts, et oui je n’ai pas que des qualités…comme tout le monde sur cette Terre, et ma patience fait partit de mes défauts, je n’ai vraiment pas beaucoup de patience et aujourd’hui je commençais à bouillir de plus en plus. Durant ma grossesse mes défauts avaient été amplifiés et il suffisait d’un seul mot de travers pour me faire péter une durite et pourtant je savais qu’il fallait que je fasse mon maximum pour me contenir et surtout a essayer de calmer mes hormones : choses quasi-impossible. Je les côtoyais depuis tellement de semaines que je savais ce dont j’étais ou non capable de faire. Je commençais à littéralement lâcher prise et à ne plus me retenir, je ne voulais qu’une chose : rentrer chez moi, et que l’on me lâche pour la soirée, mais cela n’allait pas se passer comme ça, il faut croire. Je tournais ma tête vers Leyna qui, elle aussi, commençait à trouver le temps long et surtout, pénible. J’essayais tant bien que mal à faire ouvrir les yeux à ses policiers qui ne nous regardaient point et qui n’allait rien nous dire sur nos deux arrestations respectives, du grand n’importe quoi. J’écoutais attentivement Leyna avant d’hocher la tête doucement et de reprendre doucement, mais pas tant que ça. Qu’ils nous écoutent, qu’ils nous entendent…rien n’avait d’importance à ce moment précis. « On ne fait pas le poids face à eux…quoique je dois avoir autant de ventre qu’eux sauf que ce n’est pas à cause de la bière pour ma défense. » dis-je avec un léger sourire tout en donnant un coup d’œil dans le rétroviseur. Oui je pouvais être relativement vicieuse et arriver à faire du mal aux gens mais là, c’était uniquement ma rancœur qui parlait pour moi. A part tout ça, je suis un vrai sucre d’orge, croyez moi. «Je crois qu’ils n’ont pas été aussi dur avec moi et heureusement…je ne voudrais pas de leurs aides si je me devais d’accoucher là maintenant…mais je n’ai rien compris, je sortais de la supérette avec mon panier et de mes achats réglés et je me suis retrouvé là aussi vite que l’éclair. » je secouais la tête. J’avais l’impression de devenir folle à cet instant même. J’avais l’impression d’être dans un de ces mauvais films, vous savez lorsqu’un tueur est poursuivit et que l’on arrête le mauvais ? non parce que là je ne voyais pas en quoi nous pouvions être fautives. « Oh…je vois, vous n’avez pas remplis votre quota de garde à vue. Des proies faciles, et d’ailleurs qui nous dit que vous êtes des policiers, j’aimerai savoir oui ! » Bande de rigolos ! je pensais très fort mais je ne l’avais dit, je ne voulais pas rester en garde à vue encore plus longtemps où j’allais simuler l’accouchement…mais ça je le gardais en réserve, pas besoin de le dire maintenant sinon j’allais pouvoir mourir de froid derrière les barreaux. Cependant je me mis à rire doucement quand elle parla de se sushis, c’était certainement le coup de l’émotion, du stress, et de l’énervement, qui sais-je. « Whoooo ! Doucement espèce de brutes ! Vous avez pas vu que j’étais enceinte jusqu’aux orteils ?! » Je mettais assez énervée sur cette phrase et je n’avais pas aimé qu’il freine autant, car oui la ceinture avait assez fortement appuyé sur mon ventre, ce qui m’avait fait légèrement mal…et je mis doucement ma main sur mon ventre avant de grimacer et de regarder Leyna et d’hausser les épaules. « On doit rêver…toi et moi. » Puis je caressais doucement mon ventre avant d’essayer de comprendre, de me remémorer tout ce qu’il s’était passé lors de mon passage dans cette supérette. Il n’y avait jamais rien eu là bas et je ne comprenais pas pourquoi c’était tombé sur nous et puis je fronçais les sourcils légèrement. « Ton sac…est-ce que tu n’avais rien de plus dedans ? Enfin, peut être que quelqu’un nous a mit des trucs dedans…» puis je soufflais. « Mais nos sacs ne sont plus à nos côtés. » En effet, mon panier avait été prit à mon arrestation, et donc je ne pourrais même pas vérifier…et si ces policiers nous rajoutais des choses dedans ? Non je ne pouvais pas penser à ça, on devait leurs faire un minimum confiance. Bref, je soufflais, j’en avais déjà marre.

Ils reprirent la route en direction du commissariat et je regardais la route en essayant de ne pas penser à tout ça, j’essayais surtout de réfléchir à tout ce que je pouvais faire pour nous sortir de là. Il fallait que l’on arrive à sortir et surtout à ne pas dormir derrière les barreaux. C’était juste impossible. Je savais que je pouvais compter sur Kilian pour nous sortir de là mais il fallait que j’ai accès à un téléphone et pour le moment ce n’était même pas envisageable… et puis à peine arrivées au commissariat qu’ils nous reprirent par les bras, les menottes qui pouvaient presque nous servir de garrot tellement ils nous les avaient serrés, enfin…en tout les cas, les miennes oui. On nous fouilla avant de nous mettre derrière les barreaux et j’allais me mettre assis au fond de cette pièce pour aller m’asseoir. « ça me fatigue tout ça…» puis je regardais Leyna avant de lâcher un long soupir. « Il nous manque que la tenue orange et on s’y croirait presque. » J’avais l’impression d’avoir commis la pire des choses, et pourtant je ne savais même pas ce que l’on me reprochait, et on ne m’avait jamais fais ce coup là, je commençais à sentir le stress augmenter de plus en plus, chose que je détestais… « 48heures, c’est le temps maximum pour une garde à vue…bon courage. » dis-je doucement. Une chose est sûr, ça allait être les heures les plus longues de ma vie…enfin en quelques sortes.
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MessageSujet: Re: One of the keys to happiness is a bad memory - (aleyna&leyna) One of the keys to happiness is a bad memory - (aleyna&leyna) EmptyDim 19 Mai - 14:41

« One of the keys to happiness is a bad memory »
La situation dans laquelle les deux membres de la trinité sigma se trouvaient était franchement inattendue et particulière. En même temps, vu la malchance de Leyna, dieu sait pourquoi elle s’étonne encore de se retrouver dans des histoires pareilles. Elle ne savait même pas ce qu’elle avait bien pu pouvoir faire. Plus tard, elles en riraient certainement et se contenterait d’en garder un bon souvenir, pour l’instant, l’adrénaline montait de plus en plus et l’énervement général était à son comble. Afin de détendre l’atmosphère, Aleyna se laissa aller à faire une petite blague, comparant son charmant petit ventre de femme enceinte au bide à bière d’un de nos policiers maudits. Leyna laissa échapper un petit rire et regrettait presque que le policier n’ait pas entendu la remarque de la doyenne. « Si aux moins ces flics étaient un tant soit peu sexy… mais on est encore loin de Morgan de Criminal Minds, si tu vois ce que je veux dire » répliqua l’australienne. Derek Morgan était joué par un acteur sublime, qui se trouvait être le dieu vivant de Leyna. Il était un peu sa référence en matière d’hommes, et il est vrai que si c’était un de ces policiers là qui les avaient arrêtées, elle n’aurait sûrement pas été aussi contrariée. Du moins, elle aurait su trouver un côté positif à la situation. « Encore heureux qu’ils en t’aient pas brusquée comme ils l’ont fait avec moi, sinon, tu portes carrément plainte… Y’en a marre de se laisser faire ! » s’emballa Leyna. Avant d’arriver sur le continent américain, sa personnalité était beaucoup plus discrète, bien moins affirmée, mais depuis quatre sur le campus de Berkeley, elle était désormais devenue une vraie américaine. Au début, cela l’avait toujours fait rire quand elle voyait que tout était prétexte à porter plainte et à réclamer des ‘dommages et intérêts’ comme on dit. Alors qu’elle se baladait dans la rue un week-end de mai, un homme en vélo était un peu près d’une demoiselle et l’avait frôlée. Cette dernière ne s’était pas gênée pour lui réclamer des millions. Ainsi, venant de Sydney, Leyna avait toujours trouvé que ces comportements étaient puérils et pitoyables, raison pour laquelle elle aimait bien faire des blagues à ce propos. Aleyna, de son côté, ne cessait de râler ; certainement malgré elle, elle parvenait ainsi à apaiser sa collègue. En effet, Leyna s’était désormais relaxée et commençait à prendre l’incident un peu moins au sérieux. Tandis que le trajet en voiture semblait interminable, le conducteur conduisait comme un sauvage. Elle vit alors arriver un virage très séré et eu à peine le temps de se tenir à la petite poignée qui se trouvait au dessus de sa tête ; inutile donc qu’Aleyna, elle, avait été prise par surprise et n’avait pas apprécié d’être secouée de toutes parts. Après avoir soupiré un bon coup, Leyna pris son courage à deux mains et tapota sur l’épaule du policier qui était sur la place passager. « Euhm… Monsieur ? Excusez-moi ? » commença-t-elle, en prenant des pincettes. Elle s’était rendu compte d’une chose, c’est que ce n’est pas en les agressant verbalement qu’elles allaient obtenir quoi que ce soit de ces deux merveilleux gentlemans – ironie quand tu nous tiens. « Est-ce que vous pourriez dire à votre collègue de conduire un peu plus doucement ? » demanda-t-elle sur un ton presque inaudible. Ce dernier grogna et lui ordonna une énième fois de la fermer. C’en était trop. « Bon, j’ai tout essayé, mais comme rien ne fonctionne, je vais vous dire très franchement : dites nous pourquoi on est ici et surtout, conduiser moins brusquement si vous ne voulez pas avoir une jeune femme d’une vingtaine d’années qui accouche sur votre banquette arrière. Elle n’en est pas à 2 mois de grossesse, ni 4, ni 6, mais bien à la fin, ou presque. Alors maintenant, donnez nous notre réponse et arrêter de nous maltraiter. Jusqu’à preuve du contraire, nous n’avons rien fait de mal ! » s’exprima enfin Leyna, avec un franc parler qui l’avait elle-même surprise – en bien, puisqu’elle ne leur avait pas manqué de respect dans le ton employé. Avant qu’une quelconque réponse sorte de leur bouche, Aleyna fit part à son amie que les deux flics avaient pris leurs sac et que par conséquent, elles ne pouvaient désormais même plus prouver qu’elles n’avaient rien voler, si telle était l’accusation. « Ecoutez, vous deux, arrêtez de faire les idiotes. Des voleurs, on en voit tous les jours et honnêtement, vous nous faites perdre notre temps. Tenez vous tranquille, coincez-là et assumez, ce n’est pas bien sorcier ! » lâcha le conducteur, sur un ton étonnamment neutre et peu agressif. Alors que les deux demoiselles tentèrent de répliquer, l’autre homme leur ordonna de se taire, qu’elles n’auront qu’à assumer. Tandis qu’ils arrivèrent enfin au commissariat, Leyna fut ravie de descendre de cette voiture sale dans laquelle une odeur peu agréable régnait. Hélas, elles ne purent s’expliquer dans l’immédiat ; on leur prit leurs affaires personnelles, et on les mit dans une cellule, en leur disant simplement que quelqu’un allait passer pour avoir des explications. Les deux sigmas se retrouvèrent seules dans une cellule, mais au moins, elles étaient ensemble. « Eh bien, moi je te le dis, on est pas sorties de l’auberge ! » dit l’australienne. Il ne manquerait plus qu’Aleyna perdent les eaux, et ce serait le summum du cauchemar. Surtout qu'elles n'étaient pas des voleuses.
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MessageSujet: Re: One of the keys to happiness is a bad memory - (aleyna&leyna) One of the keys to happiness is a bad memory - (aleyna&leyna) EmptyMer 22 Mai - 16:49

Aleyna &' Leyna. super man
Se retrouver dans cette voiture de police, enceinte jusqu’aux pieds et surtout avec une autre personne de la trinité Sigma, aurait pu nous faire rire…mais ce n’était pas le cas. Oui j’ai le rire facile habituellement, oui j’ai toujours une conne*ie à sortir mais là mon côté clown était bien loin. Je n’avais pas réellement envie de jouer avec eux et encore moins de calmer mes hormones. Ils avaient réveillé le mauvais côté des hormones en nous traitant ainsi. D’ailleurs je ne comprenais même pas pourquoi j’avais été embarqué dans cette voiture, nous n’avions rien à nous reprocher et pourtant j’avais l’impression d’avoir commis un meurtre, de ne pas avoir réussi à m’en dépatouiller… ou que sais-je encore. Rien de tout ça, j’étais seulement aller faire quelques courses pour mes meilleures amies, j’ai appelé les hormones. Cependant je regardais ma collègue avant de sourire à mon tour. Je ne pouvais pas rester enfermée ici une minute de plus…il fallait que j’arrive à faire bouger les choses…mais comment. « Whô toi aussi tu regarde cette série ? Ravie de savoir que je ne suis pas la seule à fantasmer sur ce beau Derek ! » Je me mis à rire doucement avant de lui faire un clin d’œil discret, ou non d’ailleurs. Depuis toute petite j’avais accroché à cette série mais plus particulièrement à toutes les séries de ce genre. J’aimais et généralement il ne me fallait que quelques épisodes pour me rendre accroc et c’était le cas pour Criminal Minds. Je souriais me laissant rêveuse, puis je revins sur Terre quelques secondes après, juste le temps de secouer la tête vivement pour revenir à ses côtés. « On est plutôt servit au niveau bidochon du coin, tu veux dire. » De toute manière j’allais être en cellule durant je ne sais combien d’heure minimum, alors autant commencer à s’amuser sans trop aggraver notre cas ‘imaginaire’ ainsi soit il.
J’hochais la tête avant de comprendre ce qu’elle voulait dire. On avait rien fait de mal à part…s’acheter des cochonneries pour notre corps et prendre quelques grammes par la suite. Oui jusqu’à preuve du contraire ce n’est pas un crime. Je soufflais doucement avant de reprendre par la même occasion. « Tu devrais le faire, juste pour leur montrer que chez les étudiants de Berkeley, on n’est pas des faibles. » puis plus fort je dis, avant de rire doucement. « GIRL POWER ! » Je lui fis un clin d’œil avant de voir le policier nous regarder dans le rétroviseur, et je lui fis mon plus beau sourire rempli de malice. Ils nous avaient embarqué, à nous de faire rire la galerie maintenant, et leur montrer qui nous sommes réellement. « Heureusement oui ! Il m’aurait mit contre la portière…je pense que j’aurai accouché sur leurs pieds. » Je la regardais avant de faire allusion au faite que j’étais sur le point de devenir mère…et que j’étais presque à terme. Je pouvais accoucher d’un moment à l’autre, commencé à avoir des contractions sans parler du commencement du travail. Il n’y a rien de drôle là dedans et pourtant…c’est une situation à laquelle je pourrai rire plus tard si cela m’arrivait. Pour le moment je n’arrivais pas encore à en rire et à prendre cette situation à la légère, à la rigolade ou que sais-je encore…impossible. J’étais de plus en plus stressée et c’est la seule chose que je pouvais encore penser dans cette voiture qui avançait comme dans un rallye, et qui roulait à une vitesse qui me donnait de plus en plus la nausée. si il ne ralentit pas, je lui refais sa banquette arrière, pauvre con ! je souriais légèrement en pensant à ceci…et je décidais de ne rien dire pour ne pas enflammer la situation. J’en avais marre, et je commençais à ne plus tenir assise, j’avais mis une main sur mon ventre, comme pour me rassurer…en quelque sorte. Je faisais de plus en plus abstraction de tout ce qui se passait verbalement autour de moi, je me devais de contrôler ma respiration pour ne pas régurgiter tout ce que j’avais pu manger à ce midi…je suis habituellement pas malade en voiture mais la grossesse a décuplé toutes mes sensations, mes humeurs, mes envies…et j’en passe. Je n’étais pas habitué et encore à l’heure actuelle j’avais du mal à faire face à mes hormones. Les joies d’une femme enceinte, il faut croire. Cependant, alors que j’étais dans mes pensées j’entendis Leyna prendre la parole assez franchement et je la regardais assez surprise de son comportement, je ne l’avais jamais vu comme ça et…au fond ça me plaisait bien, et c’était assez marrant dans son genre. Je pouvais alors me rendre à l’évidence, elle fera une très bonne présidente des oranges. J’avais fais un bon choix et je pouvais n’être qu’heureuse à l’heure actuelle. Un sourcil légèrement arqué, j’hochais la tête pour lui faire comprendre que j’étais d’accord avec elle. « Ou une femme qui est à deux doigts de…vous refaire la déco de votre voiture ! » Je ne voulais pas donner la nausée à personne et c’est pour ceci que je n’avais pas employé de mot très spécifique, mais je laissais le doute planer…pas longtemps puisqu’ils allaient comprendre assez rapidement au vu de mon visage…pâle ou plus exactement moins rose que d’habitude. Je n’avais plus la force de me battre et je décidais de me taire et de les écouter parler…sans forcément essayer à comprendre. On verra ça plus tard, de toute manière on allait bientôt arriver au commissariat…donc, il fallait prendre son mal en patience.
A peine étions nous arrivées au commissariat que nous nous sommes vu mises assez rapidement derrière les barreaux, dans une cellule, et je secouais la tête encore barbouillée de tout ceci. Je m’assis dans un coin et je caressais mon ventre. Je regardais Leyna avant d’hocher doucement la tête et je soufflais. « Avec des incompétents dans leur genre…c’est sur. Je ne sais même pas où sont nos affaires, ils ont qu’à regarder dedans…je déteste ce genre de quiproquo. » Oui cette blague ou non, commençait à ne plus me faire sourire ni même à me laisser un peu de place pour faire des blagues. Non je ne pouvais plus, je saturais…j’étais fatiguée. « ça sent la nuit en garde à vue…48heures la garde maximum non ? » Je ne connaissais pas beaucoup de choses sur la législation mais ils ne pouvaient pas nous garder comme bon leurs sembles sans preuves, et ça je le savais pertinemment. « Si on doit appeler quelqu’un…je pourrai compter sur mon meilleur ami : Kilian. » Je le regardais dans les yeux avant de sourire légèrement, Kilian Salaun…un autre étudiant orange. Elle devait certainement le connaitre car oui Grincheux ne passait pas inaperçus mais je savais qu’il viendrait m’aider si j’étais dans la galère et là…CODE ROUGE ! « La prochaine fois je vais réfléchir à deux fois avant d’écouter mes hormones et leurs envies de manger…du grand n’importe quoi. Heureusement pour moi, j’ai su ne pas trop stresser sinon…tu aurai du jouer à la sage femme. Bienvenue dans mon monde. » Je lui fis un clin d’œil avant de rire. Je savais que ça pouvait lui faire peur et je ne voulais pas qu’elle prenne la fuite, quoique…de toute manière elle n’irait pas bien loin.
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MessageSujet: Re: One of the keys to happiness is a bad memory - (aleyna&leyna) One of the keys to happiness is a bad memory - (aleyna&leyna) EmptyLun 27 Mai - 19:55

« One of the keys to happiness is a bad memory »
Après un petit coup de stress, l’ambiance s’était détendue dans la voiture et les blagues avaient pris le dessus sur l’arrogance. Leyna essayait tant bien que mal de dédramatiser la situation, tout en essayant de rassurer sa compère, enceinte jusqu’au cou. Ce n’est un secret pour personne que les situations stressantes sont déconseillées lorsqu’on est presque terme ; si une catastrophe devait se produire, ces policiers le payeraient bien cher. « Oui moi aussi je regarde, j’adore ! A vrai dire, je pourrais passer ma vie à mater des séries tranquillement à la maison. C’est d’ailleurs pour cela que j’étais venue me chercher des sushis, j’avais prévu de me refaire la première saison de One Tree Hill ce soir… j’imagine que ça tombe à l’eau » dit Leyna en levant les yeux au ciel, espérant bien que l’un des policiers allaient remarqué ce petit acte provocateur. Elle aimait certes Criminal Minds, mais ce qu’elle appréciait encore plus, c’était les séries un peu à l’eau-de-rose, même si elle était consciente que certains pouvaient trouver cela puéril et ridicule. Elle s’en fichait, parce qu’elle affectionnait tout particulier ces personnages, surtout Brooke Davis, qui lui rappelait beaucoup elle-même. Bon, peut-être pas pour son côté allumeuse dans les premières saison, pour la personne posée qu’elle est plus tard dans la série. En même temps, Brooke Davis, c’est la personne qu’elle aimerait devenir, dans l’absolu. Elle savait que c’était ridicule, mais soit. Perdue dans ses pensées, Leyna remarqua ensuite que son amie était un peu blanche ; la moue qu’elle faisait lui fit comprendre que l’allure à laquelle roulaient les policiers était inadaptée. « Excusez-moi, vous pouvez ouvrir un peu la fenêtre du côté passager, s’il vous plaît ? » demanda-t-elle. Le flic s’exécuta en s’assurant que les filles comprennent qu’il ne le faisait pas avec plaisir. Agréable comme il est, ce mec, Leyna ne pris pas la peine de le remercier. De toute façon, elle était coincée en taule pour dieu sait combien de temps et surtout, pour dieu sait qu’elle raison.

Une fois arrivés au commissariat, les policiers parquèrent leur voiture juste devant, bien à la vue de tout le monde. La belle australienne commençait donc à réaliser dans quel pétrin elle s’était mise. Qu’allait-elle faire pour s’en sortir ? Elle n’est pas riche et n’avait pas des parents ‘célèbres’ derrière elle pour la sauver de ce genre de truc. Non, elle allait devoir se débrouiller toute seule, comme une grande. Et elle se sentait responsable d’Aleyna. Après tout, elles ignoraient toujours la raison qui les avait fait embarquer dans cette voiture de police. Sincèrement, n’allez pas lui faire croire qu’elle n’était pas responsable de la chose, sachant qu’elle avait toujours porté la poisse. Et ce, depuis toujours, ce qui veut dire qu’à cause d’elle, la doyenne de leur confrérie allait peut-être même accoucher sur place. Si tel événement devait arriver, jamais – non, jamais – elle ne se le pardonnerait. Etant assise derrière le conducteur, c’est ce dernier qui ouvrit la porte à Leyna, la prenant brusquement par le bras pour qu’elle sorte. « Mais… attention ! Vous me faites mal ! Vous pourriez au moins nous traiter avec un peu de respect ! » dit-elle sur ton agacé. Elle ne pouvait pas voir son amie, puisqu’elle se trouvait de l’autre côté de la voiture et qu’elle lui tournait le dos, mais elle espérait que l’autre flic la faisait sortir avec plus de douceur et de respect étant donné sa condition de femme enceinte. Rapidement, elles se sont retrouvées derrière les barreaux, dans une cellule tellement petite qu’elles pouvaient à peine se tourner. « Bonne question, j’imagine qu’ils les ont rangés quelque part et qu’on ne les retrouvera pas avant… notre sortie » ajouta Leyna, pensive. « Ceci dit, on a sûrement le droit à un coup de téléphone chacune, alors on a intérêt à bien réfléchir, histoire qu’on appelle une personne capable de nous sortir de ce merdier ». Elle n’avait pas l’habitude d’être vulgaire – au contraire, elle avait horreur de cela – mais la situation commençait à la tendre et le mot lui avait échappé. Elle se contenta de faire un grand sourire à Aleyna, histoire qu’elle comprenne la chose. « 48 heures ? » s’étouffa la présidente des sigmas. « Dans Criminal Minds oui, mais en réalité, c’est vraiment aussi long ? Moi, tout ce que je sais, c’est quand dans les séries, ils enferment pas des gens sans leur dire la raison de leur présence ! » ajouta-t-elle. Leyna était extenuée et énervée. Vraiment. Et Aleyna, quant à elle, semblait fatiguée, et il y avait de quoi étant donné son ‘état’. La doyenne fit part de son envie d’appeler Killian, son meilleur ami. Leyna l’avait déjà aperçu à plusieurs reprises et avait du partager une chambre avec lui et d’autres oranges après que la maison Oméga ait été saccagée. Elle réfléchissa ensuite à qui elle pourrait bien appelé. « Moi, je pourrais bien appeler June, mais avec son sale caractère, je pense qu’elle nous enfoncerait plus qu’autre chose » dit Leyna sur le ton de la rigolade. June Martin, c’était sa meilleure amie, et elles n’avaient rien en commun. Rien du tout, si ce n’est qu’elles s’entendaient à merveille, pour la plus grande surprise de… tout le monde. Comme quoi, il ne faut pas juger sur les apparences. Certes, June avait des défauts, mais elle était de loin la personne sur Leyna pouvait le plus compter. Et puis, elle était la marraine de la petite de June, Savannah, ce qui n’était pas rien. C’était même un véritable gage d’amitié. « Moi, j’appellerai Kaleb, je peux toujours compter sur lui » termina Leyna. Elle jeta ensuite un coup d’œil à sa montre, cela faisait déjà 45 minutes qu’elles étaient dans cette cellule, et rien ne se passait, raison pour laquelle elle tapa contre les barreaux. « Hé ho, est-ce que quelqu’un veut bien daigner s’occuper de nous ? » supplia-t-elle. Puis, elle se tourna vers Aleyna, et lui dit à voix basse : « S’ils n’agissent pas, je crie haut et fort que t’es en train d’accoucher. Je suis sûre que ça, ça les ferait réagir ! ». Elle espérait cependant que cela resterait une simple blague, et non pas que cela se réaliserait.
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MessageSujet: Re: One of the keys to happiness is a bad memory - (aleyna&leyna) One of the keys to happiness is a bad memory - (aleyna&leyna) EmptyMer 29 Mai - 21:18

Aleyna &' Leyna. super man
Heureusement pour moi, ma grossesse s’était toujours bien déroulée et rien ne pouvais présager que j’allais accoucher aujourd’hui ou tout simplement dans les jours à venir, mais on ne sait jamais…cela me faisais tout de même peur. C’est vrai que je n’en parlais jamais, que peu de personne savaient réellement que l’accouchement me stressais et que j’avais peur de ne pas pouvoir faire du bon boulot. Je ne savais pas comment j’allais pouvoir sortir cette enfant qui était entrain de grandir en moi. Penser à cet enfant, mon enfant, me faisais sourire, j’avais hâte de pouvoir le prendre dans mes bras, l’embrasser…mais à ce moment précis j’avais surtout hâte de pouvoir quitter cette voiture pour aller au chaud et me reposer. J’avais eu ma dose de stress pour la journée là. Je tournai doucement mon regard vers celui de Leyna qui essayait tant bien que mal à me faire sourire et surtout à prendre cette situation à la légère. Bien que ça soit difficile pour moi. Ce n’est pas habituel de me voir comme ça, mais mes hormones accentuaient tellement mes émotions que je ne pouvais même plus me contrôler. C’est souvent comme ça apparemment, selon les médecins. Et dieu sait au combien j’ai du en voir pour ma grossesse. « Oh, je ne savais pas que tu étais une mordue de série. » dis-je en souriant, suivit d’un léger rire « Eh je vois que l’on a quelques goûts en communs. J’aime ce genre de séries mais la meilleure restera à mes yeux Urgences. Me demande même pas pourquoi. » Certainement parce que j’avais l’habitude d’aller à l’hôpital durant X années et que j’avais commencé par y prendre goût, ou alors tout simplement parce que mon défunt petit ami, Keyon, adorait cette série. Oui c’est d’ailleurs certainement grâce à lui que cette série m’attire. Parler de série me faisait du bien car le temps de quelques secondes j’avais pu penser à autre chose que cette situation qui commençait à me peser de plus en plus. D’ailleurs à cause de la conduire si brute de ce conducteur, je commençais à ressentir un peu de nausées et je ne pouvais rien y faire… comme si mon corps commençait à dire (à son tour) ‘stop’. On peut lutter contre son mental mais rarement contre son corps. Et la preuve encore aujourd’hui. J’étais à deux doigts de lui refaire sa banquette arrière mais ils avaient eu de la chance d’avoir Leyna qui demanda à baisser la fenêtre…personnellement je n’aurai rien demandé. Enfin c’est comme ça, et au final c’est certainement mieux pour tout le monde.

Je soufflais quelques fois afin de ne pas succomber à cet appel, et je fis mon maximum pour ne plus y penser. Je me devais de contrôler mes nausées, après tout j’y étais arrivée quelques mois auparavant. Oui tomber enceinte alors que tu dois aller en cours tous les jours en essayant de ne louper que très peu de cours, c’est difficile et pourtant, sans vouloir me vanter, je pense être arrivée à relever ce défi avec brillance. Je n’avais même pas fait attention où nous étions que je ressentis un arrêt en douceur, et c’est seulement en levant les yeux vers les fenêtres que je vis que nous étions enfin arrivées au commissariat. Je ne sais même pas si je dois être ravie de ceci ou si je dois m’inquiéter encore d’avantage. Ce n’est pas toujours simple d’avoir les idées en place. D’un côté, j’étais contente que ce calvaire touchait enfin à sa fin…car oui je n’aurai pas pu supporter une minute de plus dans cette voiture, mais de l’autre côté…un nouveau calvaire allait commencer et je ne savais même pas quand j’allais enfin toucher la fin. J’allais devoir me contrôler pour ne pas abuser de cette situation et pour ne pas aggraver les choses. Difficile à faire quand on sait que je n’ai jamais ma langue dans ma poche. Je ne suis pas une fille pour rien, ceci dit. Heureusement pour moi, on ne m’avait pas fait de mal pour descendre de la voiture, aurait-il remarqué que j’étais enceinte de 8mois et demi et que je n’étais pas au mieux de ma forme ? Certainement et ce n’est pas plus mal pour moi. [color=steelblue]« Dommage que nous n’ayons pas la tenue orange… à ce qu’il parait le orange va bien avec mon teint. » Je me forçais à faire un peu d’humour face à ce policier mais il n’était pas très réceptif étant donné qu’il venait de nous mettre derrière les barreaux sans aucuns mots. Passe ton tour gamine. Je regardais mon amie, car oui je ne pouvais que la voir comme ça dorénavant. J’hochais la tête doucement avant de me mettre à réfléchis assez rapidement. « Oui, il va falloir que l’on trouve et rapidement…je réfléchis encore pour le moment, à vrai dire. » Lucas ou Kilian ? Je ne voulais pas inquiéter Lucas…je ne voulais pas qu’il me rajoute ce stress en plus, et je savais qu’il avait un examen aujourd’hui alors que Kilian lui pourrait venir assez rapidement et, il pourrait même impressionner les policiers qui sait. Vous savez quand ce monsieur grognon fronce les sourcils et vous lance un regard noir, vous ne faite pas réellement le malin. Je me mis à sourire légèrement avant de secouer la tête très naturellement. J’étais souvent dans mes pensées et ce n’était pas réellement le moment. Non pas vraiment. « Je ne sais pas, je n’ai pas fait des études de droits mais j’espère me tromper, sincèrement. De toute manière on demande notre coup de téléphone assez rapidement. On va bien pouvoir le faire non ?! » Il fallait avant tout, arriver à aller parler à quelqu’un avant de se faire des plans qui pourraient très bien être foireux par la suite. Je mettais mise assise et je commençais à remonter doucement mes jambes que j’enroulais avec mes bras…je ressentais de plus en plus le froid et je savais que le temps que nous allions rester ici allait être long. Heureusement pour moi, j’appréciais Leyna. Il ne manquait plus que ça, que je sois enfermée avec une personne que je ne peux pas tolérer. Dur dur ! Je n’ose même pas penser pouvoir être là avec Benedikt, je crois que nous nous serions refait le portrait et plus d’une fois…ô moins on aurait été en garde à vue pour une chose que nous aurions fait et non pour un mal entendu. Car oui ça ne pouvait être que ceci. Je souriais en regardant Leyna. « Oui je comprends ce que tu veux dire, j’aurai bien téléphoné à Lucas mais en plus d’être en froid, il ne pourrait que me rajouter du stress en plus. » je souriais légèrement, oui Lucas me manquait et je détestais ceci, depuis l’histoire de l’hôtel je n’avais plus eu de nouvelle mais comme on dit chez nous : pas de nouvelle, bonne nouvelle non ?! « On trouvera bien qui téléphoner, je ne me fais pas de soucis pour ça. On s’en sortira de ce pétrin…et dans 1 semaine, voir 1 mois on en rigolera. » J’essayais de trouver un peu de solution à tout ça, difficile mais il fallait essayer de faire redescendre le stress et surtout la pression. Je sentais de plus en plus le froid se faire ressentir et je claquais doucement des dents, mais je ne voulais pas inquiéter Leyna donc je faisais comme si j’allais bien et je me levais pour ne pas rester au sol...après tout le sol n’était pas très chaud et c’était à cause de ce dernier si j’avais froid...car oui le froid venait du sol. Je riais doucement et j’hochais la tête doucement. « Mais je suppose que je partirai avec les ambulances mais que tu resterai là en tant que grande criminelle. » Je lui fis un clin d’œil avant de regarder un peu à gauche et à droite. Je n’étais pas grande comédienne mais si on pouvait essayer pourquoi pas…même si je ne voulais pas déclencher des contractions et en avoir par la suite des réelles. Puis tant pis, j’en avais marre d’attendre et que personne ne bouge son petit doigt et ne vienne nous voir. Même les chiens à la SPA devaient être plus veillés que nous. Je n’ai rien contre les animaux loin de là mais il faut savoir remettre les choses à leurs places non ?! Je m’approchais de Leyna. « On peut toujours essayer de le faire, et…tu demanderas de téléphoner au père de mon enfant…et tu téléphoneras à Kaleb pour le mettre au courant, si tu veux. » je déteste le mensonge mais là on n’était pas à ça près, si ?! « Tu sais jouer la comédie ? Parce que si c’est le cas, il va falloir que tu m’aide à trouver quelques tuyaux pour simuler des contractions…j’ai beau être enceinte mais je ne sais pas du tout comment tout ceci ce passe, et…voilà. » Je me mis à rire doucement avant de la regarder à nouveau et je mis ma main sur son bras. « Je suis prête à le faire, et toi, prête à me suivre dans ce moment de…grande solitude ?! » puis j’hochais la tête, je savais que j’allais simuler quelques minutes mais que j’allais arrêter par la suite, juste le temps de son appel en réalité. Je ne voulais pas la laisser seule ici, ce n’était pas possible. On était toutes les deux dans la galère et on allait y rester. Elle pouvait compter sur moi, je ne la laisserais pas ici avec ces brutes. Et je n’ai qu’une parole malheureusement ou heureusement. Affaire à suivre…
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MessageSujet: Re: One of the keys to happiness is a bad memory - (aleyna&leyna) One of the keys to happiness is a bad memory - (aleyna&leyna) EmptyMer 12 Juin - 10:50

« One of the keys to happiness is a bad memory »
Curieuse comme tout, Leyna s’était toujours demandée comment Aleyna-Kaitlyn Forzwood était tombée enceinte. Elle savait certes comment elle y était parvenue mais elle s’interrogea sur la nature de la chose ; était-ce voulu ou était-ce un accident, comme en parle souvent ? Et puis, qui était le père ? Elles avaient beau être toutes les deux à la tête de la confrérie Sigma, elles ne s’étaient jamais vraiment parlées avant cette charmante petite aventure. Elles ont dû collaborer à plusieurs reprises pour le besoin de leurs rangs au sein de la confrérie, mais elles n’ont jamais été amies, jamais été proches. Du coup, malgré sa curiosité débordante, Leyna se voyait mal poser la question à sa collègue, de peur de paraître déplacée ou autre. « Tu en es à combien de temps ? C’est bientôt l’heure pour toi, non ? » demanda Leyna avec tact, persuadée qu’Aleyna allait bientôt accoucher. Manquerait plus qu’elle accouche là, sur place, et cette aventure resterait définitivement gravée de leur mémoire à jamais. Et avec la maladresse et la malchance légendaires de la belle australienne, inutile de préciser qu’elle ne serait pas étonnée de voir la chose se produire, même si ce n’est pas ce qu’elle souhaitait à son amie. Accoucher dans un commissariat, il y a tout de même mieux. Imaginez lorsqu’elle racontera à son fils ou sa fille l’histoire de sa naissance… comique. Ces quelques pensées rappelèrent à Leyna qu’elle ne savait toujours pas ce qu’elle faisait là. Qu’avaient-elles fait ? Cela restait encore et toujours un mystère. Brillante étudiante en art, Leyna ne connaissait absolument rien au droit, elle ignorait donc tout du déroulement d’une arrestation. Cependant, elle était tout de même persuadée que les policiers ne sont pas censés traiter les gens de la sorte, d’autant plus s’il s’agit d’une femme enceinte. « On peut appeler Killian si tu veux, et si jamais il n’était pas disponible, je ferai venir Kaleb. Quoi de mieux qu’une personne de la confrérie sigma pour venir nous sortir de ce pétrin ! » ironisa la jeune femme avant de soupirer longuement. Elle avait chaud, tout comme ses sushis qui bientôt allait pourrir dans le tiroir où les avait fourré le flic. « C’est clair qu’en tant qu’étudiantes en art, on y connaît rien en droit, et à l’heure qu’il est, ils doivent sûrement le savoir ces imbéciles ! » ajouta-t-elle tout en commençant à s’énerver gentiment. D’un naturel pourtant calme, la colère montait de plus en plus, malgré elle. Leyna tapa une nouvelle fois contre la barrière de la cellule pour faire savoir qu’elles souhaitaient vraiment passer un coup de téléphone et qu’en plus, elles en avaient certainement le droit. « Hé ho ! Vous êtes sourds ou quoi ? » s’écria-t-elle en secouant les barrières, comme personne ne venait. Les deux demoiselles étaient ignorées délibérément. Puis, elle se retourna vers son amie. « T’as raison, d’ici peu, en rigolera de cette histoire ! » balbutia Leyna, en baissant la tête, comme pour montrer qu’elle ne savait plus où donner de la tête, elle ne savait plus quoi dire ou quoi faire pour se sortir de là. « Alors, Kaleb ou Killian ? Je te laisse le choix » dit l’australienne une nouvelle, bien décider à ce qu’elles se décident enfin. Puis, Leyna – qui pourtant avait très chaud dans cette cellule – remarqua que sa charmante collègue claquait des dents. Un coup d’œil suffit pour remarquer qu’elle avait également la chair de poule. La pauvre, elle crevait de froid et ces malheureux policiers n’étaient même pas foutus de venir prendre des nouvelles d’une femme enceinte. « HELLOOOOOOO y’a quelqu’un ? Une couverture ce serait trop demander pour une femme enceinte ??? » hurla-t-elle, bien décidée à ce que quelqu’un se ramène enfin. Puis, les deux filles recommencèrent à parler de la proposition qu’avait fait Leyna plus tôt : faire semblant que l’accouchement avait lieu. « D’accord, j’appelerai Kaleb alors, mais excuse-moi… le père de ton enfant, c’est qui ? » demanda Leyna toute gênée. A cet instant précis, elle était persuadée qu’elle le savait ou que quelqu’un le lui avait dit, mais dans le stress de la situation, elle ne s’en rappelait pas. Et puis après tout, elles n’avaient jamais été proches donc ignorer l’identité du père n’était pas si étonnant que cela pour la présidente des sigmas. « Game on ! Je suis absolument partante pour leur faire croire que tu accouches, et t’inquiètes, je suis sûre qu’on va y arriver » s’enthousiasma Leyna, avant de continuer : « J’ai jamais accouché non plus mais ça ne doit pas être bien compliqué. Euh… commence par te tenir le ventre, ensuite, respire très fort et fais quelques grimaces de souffrance » continua Leyna en rigolant. Sérieusement, la situation promettait d’être intéressante. « Prête ? » demanda-t-elle une dernière fois.

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