Sujet: Des retrouvailles peuvent être bonnes comme mauvaises [Léo] Dim 31 Mar - 18:42
Mavis & Léo des retrouvailles
Cela faisait à peine deux jours que les berkelleins ainsi que les anglais étaient revenus de leur spring break placé sous le signe de la neige. C'était la première fois que Mavis se rendait dans une station de ski et je peux vous dire que ce souvenir le marquerait pendant des années. De plus il avait été entouré de trois omégas durant son voyage donc je peux vous dire que le petit Mavis a vu sa vie se faire remuer dans tous les sens. Même si au départ il avait eu une certaine appréhension, celle-ci disparu très vite et il profita comme il avait fallu de ce voyage tout payé. Bon il avait eu du mal à tenir sur ses deux skis mais il avait bien ris et il avait remarqué que Jamie n'était elle aussi pas dans son meilleur jour. Pour l'instant il adorait le fait de participer à cet échange, c'était enrichissant et il découvrait pleines de nouvelles traditions et rencontrait pleins de nouveaux gens, c'était vraiment agréable. Il sentait que son rêve de voyage et de découvrir d'autres cultures était en train de se réaliser et ça lui faisait chaud au cœur. Il était complétement libre, il savait qu'il ne manquait à personne en Angleterre et donc n'avait pas à se soucier de donner de ses nouvelles, il n'avait pas à se prendre la tête comme beaucoup d'Oxfordiens qui devaient constamment tenir au jus leurs parents de leur aventure américaine. Les cours avaient donc repris et Mav' ne pouvait s'empêcher de se dire qu'il aurait dut plus réviser car durant ce spring break il avait un peu trop mis ses études de côté, il s'en voulait un peu de s'être un peu trop fait embarqué par les omégas. Maintenant d'après lui, il allait devoir bosser deux fois plus pour se remettre au top niveau, bon bien sûr tout été dans sa tête car le jeune anglais avait un très bon niveau déjà. Il ne se trouvait jamais bon, et donc avait toujours besoin de travailler. Il se mettait la barre haute, c'était dans son propre intérêt se disait-il car s'il ne trouvait pas de boulot à la sortie de ses études, il n'y aurait pas ses parents derrières pour lui assurer un toit pour dormir. Ce soir Mavis se trouvait comme la plupart des soirs au Burlesque là où il travaillait en tant que serveur et barman, engagé par Jamie qui lui avait donné un coup de pouce lorsqu'il lui avait dit qu'il cherchait un boulot. D'ailleurs il lui était reconnaissant, et il lui en devait une. Il n'aimait pas être redevable de quelqu'un mais pour le coup trouver un boulot dans un pays étranger que tu connais pas, c'était chaud. Le jeune homme se trouvait donc depuis plusieurs heures derrière le bar avec plusieurs de ses collègues car il y avait du monde, beaucoup de monde ce soir, apparemment les étudiants avaient envie de poursuivre encore un peu leurs souvenirs du spring break qu'ils venaient de vivre. Le jeune anglais n'avait pas une minute pour lui, quand il ne débarrassait pas les tables, il se retrouvait à prendre des commandes. Son polo noir à l'effigie du bar aidait les gens à le repérer parmi le staff. Il se retrouvait à présent à laver quelques verres en vitesse car ils commençaient à en manquer, et si ils en manquaient ça deviendrait juste le bordel donc il fallait qu'il passe la vitesse supérieure. Il y avait une ambiance de fou, la température intérieure s'en faisait ressentir, le jeune homme commençait à bien avoir chaud donc il déclencha les ventilateurs accrochés au plafond. Des filles se succédaient sur le bar pour mettre encore plus d'ambiance, bon la plupart avaient l'air pas mal éméchées mais il n'avait pas le temps de leur porter grande attention vus qu'il était dans le speed. C'est alors qu'il finissait de laver un verre qu'il vit une fille blonde de dos qui dansait sur le bar perdre l'équilibre. Il eut le bon réflexe puisqu'il la rattrapa au vol dans ses bras avant qu'elle ne tombe derrière le bar. Cette fille il ne l'avait pas vus de face, il ne savait pas de qui il s'agissait, il pensait d'ailleurs ne pas la connaitre, elle lui avait juste mi un coup de speed au cœur en tombant à la renverse. Mais c'est lorsqu'il posa son regard sur elle alors qu'il la tenait dans ses bras depuis une seconde, qu'il eut un moment de pause, il n'en revenait juste pas.. Il s'agissait de.. Léo..?
Sujet: Re: Des retrouvailles peuvent être bonnes comme mauvaises [Léo] Mer 3 Avr - 20:55
Les années s'écoulaient, se succédaient et je me disais qu'il y avait certaines choses que je regrettais dans ma vie malgré que je paraissais être un ange tombé du ciel dont la vie était quasiment parfaite. Non, elle ne l'était pas. Elle ne l'était pas mais la différence était que je n'en montrais rien et surtout, que je continuais à foncer, à avancer, à ne jamais m'arrêter. Mais des fois j'avais ces moments de doute et alors il était bien difficile de me remettre sur pied. C'est ce qu'il s'était produit lorsque j'avais déçue pour la toute première fois ma mère. Une histoire de scandale qui avait éclaté dans les journaux. La petite fille chérie de la famille des Woobleforth ayant une liaison avec un homme marié. Les journaux s'étaient faits une joie de couvrir l'histoire pendant plusieurs jours faisant baisser la côte de la grande marque de luxe de ma mère et l'a faisant bien sûr décider qu'il était temps que quelqu'un me remplace en tant qu'image de la marque. Bien sûr, ce genre de scandale et mon visage de poupée n'avait pas disparue puisque régulièrement la petite héritière déchue se retrouvais à la page six des mondanités. Mais qu'importe, j'avais avancé malgré que cette histoire s'était mal finie. Et puis il y avait eu Catherine. Son accident grave m'avait chamboulé bien que je n'en avais jamais rien montré. Souvent j'avais envie de prendre mon téléphone et d'appeler mes amies d'avant. Celles avec qui je partageais le plus gros des secrets. Celles avec qui j'avais tout vécues. Elles me manquaient énormément. A un point que je me disais que je ne retrouverais jamais des amies comme elles. Néanmoins la vie avait décidé que nous serions séparées pour ne plus jamais nous recontacter. Un secret est un secret bien gardé si aucune piste ne se rencontre. Alors je regarderais leur numéro dans mon répertoire et éteignait mon téléphone pour ne pas me donner envie d'en appeler une ou même de savoir comment allait Catherine. J savais qu'elle n'avait pas succombé à ses blessures néanmoins je ne connaissais rien d'autres de son état. Une amie pitoyable, vous pouviez le dire. C'est pourquoi, alors que je m'enfilais une bouteille de vodka seule dans la chambre des bêta tout en regardant d'ancienne photo, je ne pus m'empêcher de prendre encore une grande lampée lorsque j’aperçus une photo de moi, Jarod et ... Mavis. Bon là c'était sûr, il fallait que je sorte me changer les idées sinon j'allais craquer. C'est pourquoi j'enfilai une robe blanche moulante, de hauts talons escarpins, un sac, une légère veste, la bouteille de vodka à la main et je me dirigea enfin vers les grandes portes de la résidence. Je savais déjà où aller et après avoir réfléchit à prendre le volant je me dis que le mieux serait sûrement d'appeler une voiture ce que je fis dans la seconde. Direction le club Burlesque où souvent je me voyais à danser sur scène en petite tenue affriolante. J'avais quelques amies dans les danseuses et je savais que là-bas, l'ambiance était telle, qu'on pouvait tout oublier et se croire dans un tout autre monde à une époque bien différente. Une fois arrivée, un sourire au guichet puis j'arrivais dans la salle où les shows se succédaient et où les gens étaient déjà en train de danser assez amocher. Je les suivis très vite dans leur état de sobriété. Un verre commandé et j'étais déjà sur une table, la tête ailleurs, le corps balançant d'un côté puis d'un autre et finalement je me retrouva sur le bar. Oui, une fétarde invétérée et qui n'avait pas froid aux yeux. Du moins jusqu'au moment où je sentis mon équilibre vaciller et mes talons quitter le contact du comptoir. Je glissa en arrière et alors mon cerveau chassa les dernières vagues d'alcool qui m'empêchait de réfléchir. J'allais mourir. Et ... Non. Pas aujourd'hui finalement puisque je sentais des bras me rattraper et j'eus un sourire. Un sauveur inespéré qui m'avait rattrapé de justesse. Il fallait que je donne un pourboire au barman plus souvent s'il avait de tel don ! Mon visage qui se tournait alors vers le jeune homme pour le remercier dans sa réaction spontanée, mon bras autour de son cou je resta figée. Mavis ?! Et les souvenirs affluèrent alors et son regard dans le mien je ne pouvais plus m'en détacher. Mais qu'est-ce que tu fais ici ?
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Sujet: Re: Des retrouvailles peuvent être bonnes comme mauvaises [Léo] Dim 7 Avr - 11:25
Mavis & Léo des retrouvailles
Mavis venait-il vraiment de rattraper au vol Léo? Il savait que c'était elle mais il n'en revenait juste pas, il n'aurait jamais cru la revoir et donc n'avait jamais pensé à la réaction qu'il aurait face à elle.. Entre elle & lui ça datait de quelques années, lorsqu'ils étaient tous deux au lycée, elle était la petite amie de son ancien meilleur ami Jarod, il avait toujours eu des vus sur elle mais c'était toujours fait une raison, de une car il n'était pas le genre à trahir de si bons amis et de deux car il savait qu'il ne l'intéresserait jamais, il n'y avait qu'à la regarder puis après le regarder, non ils ne jouaient pas dans la même cours.. Mais pourtant une bonne entente s'est très vite installée entre eux à en devenir même bien complice, c'était naturel entre eux et c'est comme s'ils avaient trouvé une personne qui les comprenait enfin, ils n'avaient parfois même pas besoin de se parler pour se comprendre.. Tout ça n'arrangea pas Mavis qui tombait de plus en plus sous le charme de la belle blonde, il essaya toujours de se contenir pour son meilleur pote qui était un des pilier de sa vie mais voila lorsqu'elle arriva chez lui bouleversée au bout milieux de la nuit, il n'avait pu résister et elle aussi apparemment.. C'est comme si ces deux s'étaient longtemps cherchés et qu'ils se trouvaient enfin lors de cette nuit. Une nuit qu'il avait jamais oublié mais un réveil aussi tout aussi mémorable. Elle n'était plus là et il comprit rapidement qu'il ne la reverrait plus. Dans un premier temps il fut plus qu'énervé de s'être laissé berné comme ça mais au fond il avait senti tellement de sincérité qu'il avait du mal à se faire à la raison qu'elle se soit juste jouer de lui. Mavis n'avait malheureusement pas pu mentir à son meilleur ami, il ne pouvait pas, et se fut le point final de cette longue amitié. Le jeune anglais tomba clairement de plusieurs étages face à cette perte, une des seuls personnes qui se souciait de lui sur cette Terre et il avait réussi à la perdre. Il s'en voulait terriblement, il en voulait aussi à Léo mais au bout du compte il se blâmait clairement lui de ne pas avoir été assez fort et d'avoir gâché cette amitié. Il s'était pris son poing dans la figure mais ce qui lui avait fait le plus mal avait été ses mots. Il se referma un peu plus après cette perte et ne retrouva plus vraiment d'aussi bons amis que lui, il n'en voulait plus. Durant les premiers mois, et à sa surprise il reçu quelques textos de la part de Léo, mais y répondit toujours que vaguement, avant de finalement plus recevoir du tout de ses nouvelles.. Cela ne l'étonna pas vraiment et il préférait ça, il voulait oublier cette fille qui lui avait fait tant de mal pour rien. C'est alors qu'il réfléchit un peu plus à toute cette situation, pourquoi était-elle partie si vite? Pourquoi tout son petit groupe d'amies était-il parti lui aussi? Il ne restait que Catherine dans le coma sur un lit l'hôpital.. Il lui avait d'ailleurs rendu quelques visites pour voir si ça s'arrangeait mais elle restait dans le même état.. Après beaucoup de réflexion, elle était dans la voiture de son copain lorsqu'elle eut cet accident, les filles ne semblaient pas vraiment l'apprécié pour ce que lui en avait dit Léo à son sujet, elles étaient toutes partis précipitamment laissant Cath' toute seule.. Il en était venu à une conclusion, elle devait être l'auteur de cet accident qui avait fait l'objet d'une enquête arrivant au résultat que la voiture avait été saboté. Ces filles n'avaient aucune limites à l'époque donc.. Ce n'avait été qu'une hypothèse dans la tête de Mavis qui finit par passer outre toute cette histoire, jusqu'à ce moment.. Il la tenait dans ses bras et venait de prononcer son prénom.. Il remarqua aussi la surprise de la jeune femme lorsqu'elle se rendit compte de l'identité du barman. Il ne savait quelle réaction adopté face à elle.. En même temps son coeur s'était accéléré car il l'avait enfin devant lui..mais d'un autre côté il se sentait qu'un peu plus blasé et en colère de la revoir. C'est d'ailleurs ce sentiment qui prit le dessus, la reposant alors au sol alors qu'elle venait de lui demander ce qu'il faisait ici. Je fais parti de l'échange Berkeley-Oxford. Et toi? Étudiante ici? Lu demanda t-il semblant assez froid pour le coup mais ne pouvant quitter son regard, non ce n'était clairement pas les retrouvailles rêvées même si au fond de lui il n'avait qu'une envie la prendre dans ses bras, mais il ne le ferait pas..
Sujet: Re: Des retrouvailles peuvent être bonnes comme mauvaises [Léo] Mar 9 Avr - 20:49
Je n'arrivais pas à croire qu'il était devant moi. Je n'arrivais pas à croire que c'était sur sa nuque que ma main était posé et que je pouvais toucher sa joue à tous moments si j'avançais ma main, comme si le moment semblait irréel et qu'il était une vision tellement parfaite de mon passé que je n'osais la toucher de peur qu'elle s'embrase et disparaisse comme il avait disparu de ma vue deux ans plus tôt. Je le retrouvais enfin mais comme si c'était un rêve. Et puis il me posa et je dus bien comprendre que non. Mavis était bel et bien devant moi. Mon passé revenait et surgissait devant moi comme si à force de courir j'avais pris un mauvais chemin et que celui-ci m'avait rattrapé sans aucun soucis en prenant un raccourcis. Deux longues années à fuir un souvenir. Cela n'avait servit qu'à blesser des gens et voila que l'une de ces personnes se trouvaient devant moi. Je pouvais moins faire la maline à présent. J'avais essayé de me reconstruire une vie, et pourtant, je n'avais jamais pu retrouvé les relations que j'avais eu à l'internat. Je n'avais jamais retrouvé ses amitiés si fortes qui m'avaient construites. Je n'avais jamais éprouvé de nouveau ce que j'avais éprouvé pour Mavis et voila que tout ressurgissait comme si rien jamais ne s'était vraiment effacé. Tout était resté ancré comme si inconsciemment je savais que j'allais devoir tout ressortir car il serait là. De nouveau devant moi. Sauf qu'il n'avait plus ce même regard. Ce regard complice et joyeux qu'il m'adressait autrefois. Cet air malicieux et plein d'humour. Ses yeux brillants qui se posaient sur moi quelques secondes de trop et qui m'avais toujours montré qu'il y avait autre chose derrière ces grands airs d'amitié entre nous. Nous avions vite compris de quoi il en retournait le soir où nous avions décidés de tout oublier autour de nous. Les choses avaient été bien plus faciles pour moi puisque j'avais pris la fuite mais alors pour lui ? Pourquoi se retrouvait-il ici à présent ? Et la réponse surgit alors tout droit sortit d'un rêve et me ramena à la réalité aussi rapidement qu'une gifle peut réveiller un dormeur. Je suis arrivée à Berkeley très peu de temps avant l'échange. Lorsque j'avais été au courant de cette histoire d'échange j'avais croisé les doigts pour que personne de ma connaissance en Angleterre ne fasse le saut et viennent me hanter ici. A croire que j'avais besoin de me réconcilier avec mon passé plus que je ne le pensais. J'étais troublée. Et plus encore, je ne pouvais m'empêcher de passer de son beau regard ténébreux à ses lèvres qui m'avaient tant données envie autrefois. Si seulement j'avais pu y gouter de nouveau j'étais sûre que je n'aurais pu me détacher de lui une seconde fois. Mais les choses étaient telles que je ne pouvais plus me permettre ce genre d'idée envers lui. J'avais tout gâché mais c'était aussi pour me protéger moi et mes amies. Mavis, je suis sincèrement désolée pour la manière dont je suis partie. Je n'avais même pas envie d'en parler. L'image de Catherine me révulsait. Pourtant, il fallait que je lui dise. Il le fallait car il était bien l'un des rares hommes pour qui j'aurais tout donné à l'époque, pour qui je ressentais bien plus que de l'amitié et pour qui j'aurais pu tout donner. Je ne l'avais jamais mis dans la confidence de notre pacte avec les filles mais il y avait une raison. Je ne pouvais décemment pas le mettre dans cette histoire alors que son histoire était déjà bien assez compliquée comme ça. Il n'avait pas comme nous des parents richissimes qui pouvaient nous tirer de tous les pétrins dans lesquels nous nous fourrions. Catherine à l'hôpital, les cours finis, je ne pouvais pas rester et j'ai décidé d'étudier plus loin à Oxford. J'aurais dû te prévenir mais ça me faisait penser à ce qu'il s'était passé là-bas. Mon excuse était bien médiocre et je me demandais ce qu'il allait me répondre à présent et comment les choses allaient se passer. Mavis devant moi à présent, j'avais l'impression que je ne pouvais partir sans qu'il me pardonne.
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Sujet: Re: Des retrouvailles peuvent être bonnes comme mauvaises [Léo] Jeu 11 Avr - 22:02
Mavis & Léo des retrouvailles
Quoi dire? Que ressentir? Mavis se sentait complétement perdu face à Léo, cette belle blonde qu'il n'aurait jamais cru revoir un jour à pars dans ses rêves, car non il ne l'avait pas oublié, aussi pathétique que cela puisse paraitre. Bien sûr il gardait cela pour lui car sinon les blagues sur son compte iraient de bon train. Mav' avait grandi depuis ces dernières années qui les avait séparé, certes il était toujours immature et naïf mais plus de la même façon, ses erreurs passées lui avaient servi de leçon et à présent il se méfiait plus de la gente féminine et des sentiments. Déjà qu'il s'en méfiait et qu'il y était assez allergique dans le passé, là ça n'avait fait que confirmer et accroitre ce sentiment. Il jouait les mecs froid avec elle, le mec détaché qu'il s'en fichait presque de la revoir après des années mais il fallait qu'il se protège. Poppy avait dite Catherine, l'avait pourtant averti qu'il tomberait peut être sur Léo à Berkeley mais il ne l'avait jamais cru, pensé que c'était un peu sa folie vengeresse qui la menait n'importe où, mais maintenant il pouvait la croire, elle était bien là, en face de lui en chair et en os. Son coeur ressentait tout plein de sentiments à la fois mais le sentiment le plus présent était certainement la joie, la joie de la retrouver même si une part de lui la détester de l'avoir laissé plus tôt. C'était un peu comme si elle l'avait abandonné elle aussi alors qu'ils partageaient à ses yeux quelque chose de vraiment spécial. Elle était juste parti, se fichant presque de lui..et le laissant dans sa merde. Top. Il avait répondu le plus banalement possible à sa question, ça en était presque blasant mais Mavis se contenait pour ne pas la prendre dans ses bras. Lorsqu'elle lui déclara qu'elle n'était arrivée que très peu de temps avant l'échange avec Oxford, il se dit que peut être finalement il aurait mieux fait de rester à Oxford, il aurait laissé cette histoire derrière lui et aurait tracer sa route, mais voila il n'avait pas eu envie de laisser une histoire passé venir gâcher l'un de ses rêves: découvrir le monde. Ah ok. Fit-il évasivement suite à sa réponse, presque comme si ça l'importait que très peu. De la voir devant lui le perturbé quand même pas mal, il ne s'y était pas préparé et peut être qu'il aurait mieux fait d'écouter Poppy. Ses excuses le prirent au cœur et il ne put révulser une légère grimace. Il trouvait cela juste déplacé de s'excuser auprès de lui alors que des années étaient passées entre temps. Ne t'excuses pas, ça appartient au passé, j'y pense plus. Lui ft-il remarquer alors que c'était tout le contraire mais il n'avait pas envie qu'elle remarque que ça lui importait. Il n'avait pas envie de faire son naïf avec elle, et de retomber direct dans son charme même si il savait déjà bien qu'il était déjà retombé. Il vit du coin de l’œil que son collègue barman voulait lui demander quelque chose mais il lâcha vite l'affaire en voyant qu'il avait l'air d'être plutôt occupé avec celle blonde. Le jeune anglais essayait de soutenir le regard de la belle mais ce n'était pas tâche facile.. Et voila qu'elle essayait de se justifier après ses excuses un peu ratées. Mais à ses yeux elle ne faisait que s'enfoncer un peu plus même si au fond le Mavis qui craquait toujours pour elle, trouvait ça mignon. Hum et d'ailleurs t'as pris des nouvelles de ta fameuse amie? Enfin je ne sais même pas pourquoi je l'appelle ton amie.. Dit-il en haussant un sourcil l'air clairement de lui reprocher le fait qu'elle traite plutôt mal ces soit disant amis. Bien sûr il savait très bien qu'elle n'était jamais allée la voir et qu'elle ne savait encore moins son état actuel puisqu'elle l'appelait toujours Catherine alors que celle qui était sorti du coma préféré son deuxième prénom, Poppy. Il avait envie d'un peu la remuer en parlant de ce sujet, le sujet qui l'avait éloigné de lui sans qu'il n'ait son mot à dire..
Sujet: Re: Des retrouvailles peuvent être bonnes comme mauvaises [Léo] Dim 14 Avr - 23:11
Mes paroles le laissèrent insensibles. Du moins j'en avais l'impression. Ca ne lui faisait visiblement pas possible que je sois là devant lui. Pourquoi cela lui aurait fait plaisir de toute manière ? J'étais partie sans un mot d'explication, sans quoi que ce soit qui aurait pu lui faire comprendre qu'il n'avait pas été qu'un pion dans mon jeu. Mais en faîtes s'il me connaissait assez à l'époque, il aurait dû savoir que quelque chose de grave se produisait sinon jamais il me serait venu à l'idée de m'enfuir sans demander mon reste. Il n'y avait pas que la taule que je risquais. Il y avait le chantage que la reine de coeur j'ai nommé Amanda la leadeuse du clan, nous faisais à toutes et plus particulièrement à moi si nous ouvrions la bouche. Elle me visait personnellement. Elle me savait la plus proche de Catherine à l'époque et me connaissais pour ne pas apprécier les coups d'Etat et autres manigances dans le genre que nous étions en train de commettre. Mais j'étais piégée et impossible de reculer à présent, elles avaient toutes nos cartes en main et c'était à elle de les distribuer si bon lui semblait. Je n'avais plus qu'à obéir, fermer la bouche et disparaître pour ne pas que tous mes affreux petits secrets soient révélés au grand jour. Etre populaire à l'époque c'était bien. On vous offrait de belles chaussures, vous aviez tous les garçons riches à vos pieds, on vous dorlotait comme une princesse et même le doyen des établissements devenait bien plus mielleux avec vous qu'avec les autres étudiants. Une vie de rêve. Mais lorsque les choses se corsaient on comprenait qu'une vie de pouvoir était aussi une vie dangereuse. Nous avions toute du pouvoir mais Amanda était celle qui nous détrônait toutes. Elle connaissait nos moindres secrets et nos moindres failles mais elle ne s'en était jamais servit. Jusqu'à ce que nos futurs soient compris toute comme le sien et elle avait réagit au cas où l'une de nous aurait briser le pacte que nous venions de faire concernant l'accident horrible de Catherine. Elle était très forte. Et quelqu'un avec autant de pouvoir dans les mains qui se sentaient menacées pouvait être la personne la plus dangereuse du monde lorsqu'elle détenait tout ce que vous essayiez de cacher depuis plusieurs temps. Mais ça, Mavis ne devait pas le savoir. Je ne voulais pas qu'il aille lui mettre ensuite chercher dans mon passé à al recherche de ces fameux petits secrets délictueux que papa et maman avaient muré dans des coins sombres. Le pouvoir. Toujours une affaire de pouvoir et d'argent. Avec ça on achète tout et tout le monde c'est pourquoi jamais rien n'avait éclaté aux regards de tous. Mais voila. Je ne pouvais pas non-plus ne rien lui expliquer. J'étais quelqu'un de franche et de sincère et au point où j'en étais peut-être que dire toute la vérité à présent ne serait pas une cause perdue. Peut-être qu'un jour cela me ferait me sentir mieux. Peut-être bien qui sait. Je décidais donc, malgré ses airs je m'en foutiste de me lancer bien que mes paroles étaient censées ne jamais sortir de ma bouche étant donné que nous avions toutes promis de ne rien révéler. Au diable c'était Mavis, il était le seul en qui j'avais vraiment confiance avant. Dis donc avant ton sens de l'humour volait quand même un peu plus haut. Si tu me poses la question c'est que tu connais déjà la réponse j'imagine. Une pointe de sarcasme. Voila qui n'allait guère arranger les choses. D'ailleurs ce n'était pas mon genre de parler comme ça aux gens. En faîtes jamais mais c'était plus une manière de me protéger de l'image qu'il pouvait avoir de moi maintenant. Devant son regard je me sentais complètement nue, tous mes défauts exposés à son regard. Cette impression me jetait la chair de poule pendant que mon coeur manquait un battement à chaque fois qu'il me fixait de nouveau. Mav, écoutes moi. Avant de me juger tu devrais savoir qu'il y avait bien plus en jeu que tu ne pouvais le croire ce soir-là. tu n'imagines même pas à quel point j'aimerais pouvoir tout te dire mais ce serait te mettre dans la même position dans laquelle je suis en ce moment et ce n'est pas ce que je veux. Je n'ai pas eu le choix et crois moi si je l'aurais eu je serais restée ! Je voulais tellement lui parler et pourtant cela le rendrait complice indirectement. je ne pouvais pas le pousser dans ce sens là alors que la vie ne l'avait déjà pas épargnée par le passé. Tout ce que je peux te dire c'est qu'il n'y a pas un jour durant ces deux ans où je n'ai pas repensé à cette nuit. A repenser à Catherine ... Et à toi. Je suis venue à Berkeley en espérant que ça cesse mais à présent je crois qu'il ne servait à rien de fuir. Je mettais rapprocher de lui instinctivement mais je rangea mon envie de le toucher, de lui montrer à quel point mes paroles étaient sincères et que le protéger aujourd'hui était peut-être la seule chose qui me rendait fière à présent.
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Sujet: Re: Des retrouvailles peuvent être bonnes comme mauvaises [Léo] Lun 15 Avr - 22:28
Mavis & Léo des retrouvailles
Mavis n'avait pas envie d'être le Mavis que Léo avait connu, il n'avait pas envie de se montrer tendre avec elle, il n'avait pas envie de la regarder comme il la regardait, il n'avait pas envie d'avoir des paroles douces et d'échanger des rires avec elle. Non elle lui rappelait une bride d'un passé douloureux qu'il s'était efforcé d'oublier mais dans lequel il avait replongé tête baissée lorsque Poppy était sorti de son coma. Il n'aurait peut être pas dût aller la voir si souvent, il aurait peut être dût s'en tenir à la nouvelle de son réveil, mais il n'avait pu s'empêcher d'aller la voir, de lui parler de sa vie d'avant, pour le peu qu'il en connaissait, peut être que son esprit revanchard parlait pour lui, peut être que dans sa tête il avait simplement envie de se rapprocher d'elle pour mettre aux oubliettes Léo. Au début peut être que ça avait été cela, mais au fur et à mesure, la complicité naquit avec Poppy et aujourd'hui il tenait à la jeune femme, il avait juste peur du tournant que la situation prendrait. Il savait que c'était un jeu dangereux qu'ils jouaient et qu'il y aurait certainement des blessés, il espérait juste que ses blessés ne soient pas des personnes auxquelles il tient, mais ça n'était pas possible.. Dés qu'il avait reposé son regard sur cette blonde, il savait qu'elle comptait toujours malgré les années qui étaient passés, il la détestait en quelque sorte de lui refaire ressentir ça alors qu'il avait mis tant de mal à l'oublier. Il avait envie de taper fort, peut être pour essayer de la blesser, pour se venger de la souffrance qu'elle lui avait causé, il ne savait pas, il ne voulait juste pas penser au fait qu'elle lui avait affreusement manqué. C'était pitoyable et Mav' se devait d'être plus robuste que cela s'il ne voulait pas couler à pique dans la vie. Il venait donc d'aborder concrètement le sujet Poppy dite avant Catherine. Non il n'y allait pas par quatre chemins, Mavis était franc, enfin en tout cas il se voulait et même si il n’allait peut être pas l'être totalement avec elle, il voulait la piquer au vif. Okay il l'avait cherché en formulant ainsi sa question qui au final n'en était pas vraiment une puisqu'il connaissait sa réponse, mais sa remarque sarcastique lui fit quand même serrer la mâchoire, n'appréciant pas vraiment son ton. A croire que je me dégrade avec les années. Lui fit-il tout aussi sarcastiquement alors qu'une certaine tension venait de les effleurer durant cet échange. Ils commençaient bien leurs retrouvailles ces deux-là. Mais tout de même ça le toucha de l'entendre prendre ce ton avec lui, ils n'avaient jamais été comme ça ensemble et ça faisait mal dans un sens même s'ils n'étaient plus liés.. Léo finit par reprendre ce ton qu'il connaissait tant, beaucoup plus douce dans ses paroles, elle était beaucoup mieux ainsi, il la préférait ainsi, c'était sa Léo. Dés sa première phrase, sa tilta chez lui, elle confirmait ses pensées de ses dernières années, elle confirmait aussi les pensées de Poppy et ça se n'était clairement pas bon pour elle, ce qui commença à l'inquiéter malgré lui. Bien sûr elle ne lui avoua pas le poteau rose mais ça allait dans le sens de ses pensées, même si le fait qu'elle parle de lui en son nom, qu'elle veuille décider à sa place ou bien le protéger l'agacé, personne ne l'avait jamais protégé donc ça n'arriverait pas aujourd'hui, il n'était pas en accord avec ce sentiment de protection. Il ne la quittait pas du regard, un regard assez intimident car il ne décollait pas et buvait toutes ses paroles tout en restant des plus sérieux et impassible. Mais à ses paroles sur le fait qu'elle ait toujours repensé à leur nuit, lui fit tourner le regard, c'était la phrase de trop, la phrase qu'il ne pouvait pas entendre, certes il en avait toujours eu envie, mais il n'avait aucune envie de retomber dans son panneau. Il baissa la tête, regarda ailleurs, se passa une main dans la nuque et finit par encrer ses mains dans ses poches de jean. Il regagna le regard de Léo et lui dit clairement le fond de sa pensée, peut être qu'il ne devrait pas, mais peut être que lui aussi avait inconsciemment envie de la protéger. Toi et tes copines étiez à l'origine de l'accident de Pop..Catherine, n'est-ce pas? Lui fit-il en accrochant son regard, même si elle ne le lui disait pas, il le saurait dans son regard. Il voulait être fixé là maintenant, il voulait savoir qu'elle tournure prendrait les choses et quel serait son rôle dans cette histoire. Il espérait se tromper sincèrement mais il avait de gros doutes là-dessus, ses dernières paroles avaient tellement appuyé ses paroles que ça ne pouvait être autrement. Il restait sérieux et voulait clairement savoir la vérité, il n'avait pas besoin d'être protégé et il le lui disait ce soir. Il était indépendant, il faisait ses choix et elle allait le savoir..
Sujet: Re: Des retrouvailles peuvent être bonnes comme mauvaises [Léo] Ven 19 Avr - 0:32
J'avais commencé mal en lui faisant déjà une remarque désagréable mais c'était peut-être une manière pour moi de me protéger de tout ce qui allait se dire là car après tout, après chaque dispute il y avait ces moments qu'on n'enviait pas. La reconstruction était difficile mais supportable au jour le jour mais le moment où les choses se mettaient enfin à plat, où les choses devenaient si fragiles, les gens si distants, peu confiants, ces moments-là je ne les enviais pour rien au monde et je n'en avais vu que dans les films. A l'époque, je mettais sentie affreusement mal pour les personnages qui devaient avoir un grand courage pour pouvoir se mettre face à quelqu'un et s'ouvrir ainsi. Cela voulait sûrement dire que les personnes comptaient énormément pour elle sinon elles n'auraient même pas pensé à élucider quelques affaires ambigües et seraient passées dessus contre on passe sur des années d'existence dans l'espoir de les oublier. Sauf qu'aujourd'hui je vivais ce même genre de confrontation et je n'en étais pas fière. J'avais même honte car cela signifiait que j'avais blessé des gens, que j'avais brisé des coeurs et qu'aujourd'hui même après deux ans, l'envie de m'excuser, de me repentir, d'arranger les choses, étaient aussi forte que tous les jours où j'aurais voulu le faire, signe que j'avais eu besoin de ça dès cette fameuse nuit où j'avais fuit. Sinon combien de temps encore les choses seraient restées ainsi ancrées dans ma tête sans qu'elles n'en sortent jamais vraiment ? C'était horrible de penser que pour fuir, les gens pouvaient se murer au sein de barrières qu'ils se construisaient eux-même et qu'ils vivaient avec le poid de leurs erreurs qu'ils n'oubliaient finalement jamais. Je ne voulais pas faire partie de ces gens là alors en ce moment j'avais décidé de mettre les choses quelque peu à plat à défaut de pouvoir lui révéler tous les détails de cette fameuse affaire et pourtant je mourrais d'envie de tout lui raconter et qu'il me serre de nouveau dans ses bras comme cette fameuse nuit pour qu'il me dise que ce n'était pas grave, que les choses allaient s'arranger, que j'arriverais à vivre avec ces deux années de culpabilité car j'avais avancer en le retrouvant. Qu'il était là maintenant et que les choses iraient mieux. Mais il n'allait pas le faire. Il me regardait comme s'il se demandait qui était la personne qui se trouvait en face de lui. J'aurais voulu alors lui prouver que j'étais toujours la même, que je n'avais pas changé, que j'étais toujours la Léo sa belle Alisson qu'il avait tant aimé admiré, avec qui il avait tant aimé rire pendant des heures, avec qui il avait perdu bon nombre de fois la notion du temps. Celle qui lui avait transpercé le coeur tout comme moi lorsque nos lèvres s'étaient touchées pour la première fois et la dernière. Mais comment lui montrer que j'étais toujours la même lorsque celle qu'il avait connu n'aurait jamais abandonné une amie ? J'essayai de me contrôler pour ne pas laisser les émotions m'envahir. Son regard me faisait mal. Il en devenait gênant comme un juge qu'on ne peut plus avoir par des pirouettes et des manigances. Je me retrouvais totalement décontenancée et nue devant sa manière de me scruter. Je le décevais. J'étais décevante. C'était ce que je lisais dans son regard et par la manière dont il avait répondu à mon ton sarcastique. Il avait raison finalement. J'avais peut-être changé. Je mettais perdue et noyée dans tous les secrets que j'avais accumulé. Comment savoir qui l'on était désormais lorsqu'on cachait tellement de choses aux personnes qu'on aimait ? Puis il me posa la seule question qui avait de l'importance. La seule qui en avait à sa yeux mais j'avais l'impression en soutenant son regard qu'il connaissait déjà la réponse mais qu'il avait besoin d'être sûr. Je lisais ce besoin. Alors ce pouvait-il que pour lui aussi cette rencontre le touche particulièrement ? Je ne savais pas d'où je tenais cette force car à présent bien que je rêvais de détourner le regard, je m'interdisais de le baisser et laissais mes yeux verts dans les siens. Oui. Je leva enfin les yeux et retins l'émotion qui s'y glissait pour détourner enfin mon attention, poser mes mains sur le bar regardant d'un oeil aveugle les danseuses sur la scène un peu plus loin devant. Mavis toujours sur mon côté, je ne pouvais plus lui faire face. Je commençais à crouler sous le poids de mes mensonges et je commençais à comprendre que tout me bouffait de l'intérieur. C'était ... Un accident. Une connerie. Et tout a dérapé. Je ne sais pas comment on en est arrivé là. Et puis il y a eu les mensonges, le chantage, une accumulation de choses qui m'a fait me sentir prise au piège dans quelque chose qui me dépassait totalement.
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Sujet: Re: Des retrouvailles peuvent être bonnes comme mauvaises [Léo] Ven 19 Avr - 16:03
Mavis & Léo des retrouvailles
Mavis avait beaucoup de choses en tête lorsqu'il regardait Léo mais une dominait toute les autres car elle le tracassait et il voulait juste savoir le fin mot de cette histoire, savoir d'après sa réponse comment les choses se passeraient, dans quelle direction elles allaient aller, si ça allait empirer ou bien si finalement ils s'étaient fait tout un cinéma pour rien. Il espérait qu'elle n'y soit pour rien, qu'elle soit juste partie parce qu'elle voulait voir d'autres horizons et que ses amies en ait fait de même parce qu'elle avait fait une sorte de pacte entre elles comme quoi lorsqu'une d'entre elle partait loin, les autres devaient en faire de même comme ça leur départ serait plus remarqué. Le jeune anglais espérait sincèrement que ça soit une connerie du genre et qu'elle ne soit pas vraiment impliqué dans cet accident car sinon elle avait du soucis à se faire et il allait être dans une fâcheuse position.. Son regard ne quittait celui de la belle blonde, il ne bronchait pas mais au fond de lui il la suppliait de dire la réponse qu'il fallait, qui serait la bonne pour elle. Si elle lui disait qu'en effet elle et ses copines étaient la cause de cet accident, tout allait certainement partir en vrille à moins qu'ils ne se taisent tous les deux, mais cela sera plus facile à dire qu'à faire.. Mav' avait envie que justice soit fait pour les deux ans que Poppy avait pensé dans le coma mais en même temps si il lui révélait que c'était Léo et ses autres copines qui en étaient à l'origine, il n'était pas sûr que cette affaire passe devant un juge, mais qu'elle règle plutôt ses comptes directement avec elle, elle était venue ici pour elle donc il craignait un peu le pire. A sa réponse positive, un frisson vint lui parcourir tout le dos ainsi que les bras, elle venait de lui dire clairement ce qu'il en était, elle venait de lui dire enfin la vérité après deux ans de silence et au fond de lui il aurait certainement préféré qu'elle lui mente. Il était comme en état de choc de savoir enfin la vérité, ses yeux la suivaient sans vraiment la suivre, il était complétement perdu dans ses pensées jusqu'à ce qu'elle explique son non-dit. Il se sentait alors bouillonnait de l'intérieur, toute sorte de sentiments se bousculaient en lui. Mais puta*n Léo pourquoi tu m'as dis 'oui'? Tu n'aurais pas pu continuer sur ton mensonge? Comment je vais faire pour mentir à Catherine moi maintenant? Elle va te détruire Léo, t'en as conscience..? Lui demanda t-il en semblant complétement embarqué dans cette histoire et ayant du mal à lui cacher son inquiétude vis-à-vis de ce qu'il pourrait lui arriver.. Malgré tout le mal qu'il s'était donné, il ressentait toujours ce fort attachement pour elle, elle était toujours aussi spéciale à ses yeux et ça le rendait fou. Il se rapprocha de Léo qu'il sentait assez fébrile et il ne put s'empêcher d'avoir un geste envers elle, c'était plus fort de lui. C'est ainsi qu'il vint lui prendre la main, il la regarda quelques secondes avant de relever son regard vers le sien.. T'aurais dut me mentir.. Lui redit-il doucement alors que son cœur parlait et qu'il avait du mal à caché son bouleversement face à cette révélation, révélation qu'il avait attendu depuis deux ans finalement. Il n'était pas d'accord sur la fuite qu'elle avait eut après cet accident mais il se rendait compte d'une chose, c'est que sans ça, peut être qu'elle ne l'aurait pas fuit lui aussi..
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Les années s'écoulaient, se succédaient et je me disais qu'il y avait certaines choses que je regrettais dans ma vie malgré que je paraissais être un ange tombé du ciel dont la vie était quasiment parfaite. Non, elle ne l'était pas. Elle ne l'était pas mais la différence était que je n'en montrais rien et surtout, que je continuais à foncer, à avancer, à ne jamais m'arrêter. Mais des fois j'avais ces moments de doute et alors il était bien difficile de me remettre sur pied. C'est ce qu'il s'était produit lorsque j'avais déçue pour la toute première fois ma mère. Une histoire de scandale qui avait éclaté dans les journaux. La petite fille chérie de la famille des Woobleforth ayant une liaison avec un homme marié. Les journaux s'étaient faits une joie de couvrir l'histoire pendant plusieurs jours faisant baisser la côte de la grande marque de luxe de ma mère et l'a faisant bien sûr décider qu'il était temps que quelqu'un me remplace en tant qu'image de la marque. Bien sûr, ce genre de scandale et mon visage de poupée n'avait pas disparue puisque régulièrement la petite héritière déchue se retrouvais à la page six des mondanités. Mais qu'importe, j'avais avancé malgré que cette histoire s'était mal finie. Et puis il y avait eu Catherine. Son accident grave m'avait chamboulé bien que je n'en avais jamais rien montré. Souvent j'avais envie de prendre mon téléphone et d'appeler mes amies d'avant. Celles avec qui je partageais le plus gros des secrets. Celles avec qui j'avais tout vécues. Elles me manquaient énormément. A un point que je me disais que je ne retrouverais jamais des amies comme elles. Néanmoins la vie avait décidé que nous serions séparées pour ne plus jamais nous recontacter. Un secret est un secret bien gardé si aucune piste ne se rencontre. Alors je regarderais leur numéro dans mon répertoire et éteignait mon téléphone pour ne pas me donner envie d'en appeler une ou même de savoir comment allait Catherine. J savais qu'elle n'avait pas succombé à ses blessures néanmoins je ne connaissais rien d'autres de son état. Une amie pitoyable, vous pouviez le dire. C'est pourquoi, alors que je m'enfilais une bouteille de vodka seule dans la chambre des bêta tout en regardant d'ancienne photo, je ne pus m'empêcher de prendre encore une grande lampée lorsque j’aperçus une photo de moi, Jarod et ... Mavis. Bon là c'était sûr, il fallait que je sorte me changer les idées sinon j'allais craquer. C'est pourquoi j'enfilai une robe blanche moulante, de hauts talons escarpins, un sac, une légère veste, la bouteille de vodka à la main et je me dirigea enfin vers les grandes portes de la résidence. Je savais déjà où aller et après avoir réfléchit à prendre le volant je me dis que le mieux serait sûrement d'appeler une voiture ce que je fis dans la seconde. Direction le club Burlesque où souvent je me voyais à danser sur scène en petite tenue affriolante. J'avais quelques amies dans les danseuses et je savais que là-bas, l'ambiance était telle, qu'on pouvait tout oublier et se croire dans un tout autre monde à une époque bien différente. Une fois arrivée, un sourire au guichet puis j'arrivais dans la salle où les shows se succédaient et où les gens étaient déjà en train de danser assez amocher. Je les suivis très vite dans leur état de sobriété. Un verre commandé et j'étais déjà sur une table, la tête ailleurs, le corps balançant d'un côté puis d'un autre et finalement je me retrouva sur le bar. Oui, une fétarde invétérée et qui n'avait pas froid aux yeux. Du moins jusqu'au moment où je sentis mon équilibre vaciller et mes talons quitter le contact du comptoir. Je glissa en arrière et alors mon cerveau chassa les dernières vagues d'alcool qui m'empêchait de réfléchir. J'allais mourir. Et ... Non. Pas aujourd'hui finalement puisque je sentais des bras me rattraper et j'eus un sourire. Un sauveur inespéré qui m'avait rattrapé de justesse. Il fallait que je donne un pourboire au barman plus souvent s'il avait de tel don ! Mon visage qui se tournait alors vers le jeune homme pour le remercier dans sa réaction spontanée, mon bras autour de son cou je resta figée. Mavis ?! Et les souvenirs affluèrent alors et son regard dans le mien je ne pouvais plus m'en détacher. Mais qu'est-ce que tu fais ici ?![Des retrouvailles peuvent être bonnes comme mauvaises [Léo] Tumblr_m7rb85h2K51rq9ghh](https://2img.net/h/media.tumblr.com/tumblr_m7rb85h2K51rq9ghh.gif)
Je n'arrivais pas à croire qu'il était devant moi. Je n'arrivais pas à croire que c'était sur sa nuque que ma main était posé et que je pouvais toucher sa joue à tous moments si j'avançais ma main, comme si le moment semblait irréel et qu'il était une vision tellement parfaite de mon passé que je n'osais la toucher de peur qu'elle s'embrase et disparaisse comme il avait disparu de ma vue deux ans plus tôt. Je le retrouvais enfin mais comme si c'était un rêve. Et puis il me posa et je dus bien comprendre que non. Mavis était bel et bien devant moi. Mon passé revenait et surgissait devant moi comme si à force de courir j'avais pris un mauvais chemin et que celui-ci m'avait rattrapé sans aucun soucis en prenant un raccourcis. Deux longues années à fuir un souvenir. Cela n'avait servit qu'à blesser des gens et voila que l'une de ces personnes se trouvaient devant moi. Je pouvais moins faire la maline à présent. J'avais essayé de me reconstruire une vie, et pourtant, je n'avais jamais pu retrouvé les relations que j'avais eu à l'internat. Je n'avais jamais retrouvé ses amitiés si fortes qui m'avaient construites. Je n'avais jamais éprouvé de nouveau ce que j'avais éprouvé pour Mavis et voila que tout ressurgissait comme si rien jamais ne s'était vraiment effacé. Tout était resté ancré comme si inconsciemment je savais que j'allais devoir tout ressortir car il serait là. De nouveau devant moi. Sauf qu'il n'avait plus ce même regard. Ce regard complice et joyeux qu'il m'adressait autrefois. Cet air malicieux et plein d'humour. Ses yeux brillants qui se posaient sur moi quelques secondes de trop et qui m'avais toujours montré qu'il y avait autre chose derrière ces grands airs d'amitié entre nous. Nous avions vite compris de quoi il en retournait le soir où nous avions décidés de tout oublier autour de nous. Les choses avaient été bien plus faciles pour moi puisque j'avais pris la fuite mais alors pour lui ? Pourquoi se retrouvait-il ici à présent ? Et la réponse surgit alors tout droit sortit d'un rêve et me ramena à la réalité aussi rapidement qu'une gifle peut réveiller un dormeur. Je suis arrivée à Berkeley très peu de temps avant l'échange. Lorsque j'avais été au courant de cette histoire d'échange j'avais croisé les doigts pour que personne de ma connaissance en Angleterre ne fasse le saut et viennent me hanter ici. A croire que j'avais besoin de me réconcilier avec mon passé plus que je ne le pensais. J'étais troublée. Et plus encore, je ne pouvais m'empêcher de passer de son beau regard ténébreux à ses lèvres qui m'avaient tant données envie autrefois. Si seulement j'avais pu y gouter de nouveau j'étais sûre que je n'aurais pu me détacher de lui une seconde fois. Mais les choses étaient telles que je ne pouvais plus me permettre ce genre d'idée envers lui. J'avais tout gâché mais c'était aussi pour me protéger moi et mes amies. Mavis, je suis sincèrement désolée pour la manière dont je suis partie. Je n'avais même pas envie d'en parler. L'image de Catherine me révulsait. Pourtant, il fallait que je lui dise. Il le fallait car il était bien l'un des rares hommes pour qui j'aurais tout donné à l'époque, pour qui je ressentais bien plus que de l'amitié et pour qui j'aurais pu tout donner. Je ne l'avais jamais mis dans la confidence de notre pacte avec les filles mais il y avait une raison. Je ne pouvais décemment pas le mettre dans cette histoire alors que son histoire était déjà bien assez compliquée comme ça. Il n'avait pas comme nous des parents richissimes qui pouvaient nous tirer de tous les pétrins dans lesquels nous nous fourrions. Catherine à l'hôpital, les cours finis, je ne pouvais pas rester et j'ai décidé d'étudier plus loin à Oxford. J'aurais dû te prévenir mais ça me faisait penser à ce qu'il s'était passé là-bas. Mon excuse était bien médiocre et je me demandais ce qu'il allait me répondre à présent et comment les choses allaient se passer. Mavis devant moi à présent, j'avais l'impression que je ne pouvais partir sans qu'il me pardonne.![Des retrouvailles peuvent être bonnes comme mauvaises [Léo] Tumblr_mh3jy3Rk7p1s31mako1_500](https://2img.net/h/25.media.tumblr.com/db2324779af83c7087c78f7bae9cdc8f/tumblr_mh3jy3Rk7p1s31mako1_500.gif)
Mes paroles le laissèrent insensibles. Du moins j'en avais l'impression. Ca ne lui faisait visiblement pas possible que je sois là devant lui. Pourquoi cela lui aurait fait plaisir de toute manière ? J'étais partie sans un mot d'explication, sans quoi que ce soit qui aurait pu lui faire comprendre qu'il n'avait pas été qu'un pion dans mon jeu. Mais en faîtes s'il me connaissait assez à l'époque, il aurait dû savoir que quelque chose de grave se produisait sinon jamais il me serait venu à l'idée de m'enfuir sans demander mon reste. Il n'y avait pas que la taule que je risquais. Il y avait le chantage que la reine de coeur j'ai nommé Amanda la leadeuse du clan, nous faisais à toutes et plus particulièrement à moi si nous ouvrions la bouche. Elle me visait personnellement. Elle me savait la plus proche de Catherine à l'époque et me connaissais pour ne pas apprécier les coups d'Etat et autres manigances dans le genre que nous étions en train de commettre. Mais j'étais piégée et impossible de reculer à présent, elles avaient toutes nos cartes en main et c'était à elle de les distribuer si bon lui semblait. Je n'avais plus qu'à obéir, fermer la bouche et disparaître pour ne pas que tous mes affreux petits secrets soient révélés au grand jour. Etre populaire à l'époque c'était bien. On vous offrait de belles chaussures, vous aviez tous les garçons riches à vos pieds, on vous dorlotait comme une princesse et même le doyen des établissements devenait bien plus mielleux avec vous qu'avec les autres étudiants. Une vie de rêve. Mais lorsque les choses se corsaient on comprenait qu'une vie de pouvoir était aussi une vie dangereuse. Nous avions toute du pouvoir mais Amanda était celle qui nous détrônait toutes. Elle connaissait nos moindres secrets et nos moindres failles mais elle ne s'en était jamais servit. Jusqu'à ce que nos futurs soient compris toute comme le sien et elle avait réagit au cas où l'une de nous aurait briser le pacte que nous venions de faire concernant l'accident horrible de Catherine. Elle était très forte. Et quelqu'un avec autant de pouvoir dans les mains qui se sentaient menacées pouvait être la personne la plus dangereuse du monde lorsqu'elle détenait tout ce que vous essayiez de cacher depuis plusieurs temps. Mais ça, Mavis ne devait pas le savoir. Je ne voulais pas qu'il aille lui mettre ensuite chercher dans mon passé à al recherche de ces fameux petits secrets délictueux que papa et maman avaient muré dans des coins sombres. Le pouvoir. Toujours une affaire de pouvoir et d'argent. Avec ça on achète tout et tout le monde c'est pourquoi jamais rien n'avait éclaté aux regards de tous. Mais voila. Je ne pouvais pas non-plus ne rien lui expliquer. J'étais quelqu'un de franche et de sincère et au point où j'en étais peut-être que dire toute la vérité à présent ne serait pas une cause perdue. Peut-être qu'un jour cela me ferait me sentir mieux. Peut-être bien qui sait. Je décidais donc, malgré ses airs je m'en foutiste de me lancer bien que mes paroles étaient censées ne jamais sortir de ma bouche étant donné que nous avions toutes promis de ne rien révéler. Au diable c'était Mavis, il était le seul en qui j'avais vraiment confiance avant. Dis donc avant ton sens de l'humour volait quand même un peu plus haut. Si tu me poses la question c'est que tu connais déjà la réponse j'imagine. Une pointe de sarcasme. Voila qui n'allait guère arranger les choses. D'ailleurs ce n'était pas mon genre de parler comme ça aux gens. En faîtes jamais mais c'était plus une manière de me protéger de l'image qu'il pouvait avoir de moi maintenant. Devant son regard je me sentais complètement nue, tous mes défauts exposés à son regard. Cette impression me jetait la chair de poule pendant que mon coeur manquait un battement à chaque fois qu'il me fixait de nouveau. Mav, écoutes moi. Avant de me juger tu devrais savoir qu'il y avait bien plus en jeu que tu ne pouvais le croire ce soir-là. tu n'imagines même pas à quel point j'aimerais pouvoir tout te dire mais ce serait te mettre dans la même position dans laquelle je suis en ce moment et ce n'est pas ce que je veux. Je n'ai pas eu le choix et crois moi si je l'aurais eu je serais restée ! Je voulais tellement lui parler et pourtant cela le rendrait complice indirectement. je ne pouvais pas le pousser dans ce sens là alors que la vie ne l'avait déjà pas épargnée par le passé. Tout ce que je peux te dire c'est qu'il n'y a pas un jour durant ces deux ans où je n'ai pas repensé à cette nuit. A repenser à Catherine ... Et à toi. Je suis venue à Berkeley en espérant que ça cesse mais à présent je crois qu'il ne servait à rien de fuir. Je mettais rapprocher de lui instinctivement mais je rangea mon envie de le toucher, de lui montrer à quel point mes paroles étaient sincères et que le protéger aujourd'hui était peut-être la seule chose qui me rendait fière à présent.![Des retrouvailles peuvent être bonnes comme mauvaises [Léo] Tumblr_mldd01Qx5F1qd1d32o1_500](https://2img.net/h/24.media.tumblr.com/9bc0d9e4d6d192c1610a49fa97e436cf/tumblr_mldd01Qx5F1qd1d32o1_500.gif)
J'avais commencé mal en lui faisant déjà une remarque désagréable mais c'était peut-être une manière pour moi de me protéger de tout ce qui allait se dire là car après tout, après chaque dispute il y avait ces moments qu'on n'enviait pas. La reconstruction était difficile mais supportable au jour le jour mais le moment où les choses se mettaient enfin à plat, où les choses devenaient si fragiles, les gens si distants, peu confiants, ces moments-là je ne les enviais pour rien au monde et je n'en avais vu que dans les films. A l'époque, je mettais sentie affreusement mal pour les personnages qui devaient avoir un grand courage pour pouvoir se mettre face à quelqu'un et s'ouvrir ainsi. Cela voulait sûrement dire que les personnes comptaient énormément pour elle sinon elles n'auraient même pas pensé à élucider quelques affaires ambigües et seraient passées dessus contre on passe sur des années d'existence dans l'espoir de les oublier. Sauf qu'aujourd'hui je vivais ce même genre de confrontation et je n'en étais pas fière. J'avais même honte car cela signifiait que j'avais blessé des gens, que j'avais brisé des coeurs et qu'aujourd'hui même après deux ans, l'envie de m'excuser, de me repentir, d'arranger les choses, étaient aussi forte que tous les jours où j'aurais voulu le faire, signe que j'avais eu besoin de ça dès cette fameuse nuit où j'avais fuit. Sinon combien de temps encore les choses seraient restées ainsi ancrées dans ma tête sans qu'elles n'en sortent jamais vraiment ? C'était horrible de penser que pour fuir, les gens pouvaient se murer au sein de barrières qu'ils se construisaient eux-même et qu'ils vivaient avec le poid de leurs erreurs qu'ils n'oubliaient finalement jamais. Je ne voulais pas faire partie de ces gens là alors en ce moment j'avais décidé de mettre les choses quelque peu à plat à défaut de pouvoir lui révéler tous les détails de cette fameuse affaire et pourtant je mourrais d'envie de tout lui raconter et qu'il me serre de nouveau dans ses bras comme cette fameuse nuit pour qu'il me dise que ce n'était pas grave, que les choses allaient s'arranger, que j'arriverais à vivre avec ces deux années de culpabilité car j'avais avancer en le retrouvant. Qu'il était là maintenant et que les choses iraient mieux. Mais il n'allait pas le faire. Il me regardait comme s'il se demandait qui était la personne qui se trouvait en face de lui. J'aurais voulu alors lui prouver que j'étais toujours la même, que je n'avais pas changé, que j'étais toujours la Léo sa belle Alisson qu'il avait tant aimé admiré, avec qui il avait tant aimé rire pendant des heures, avec qui il avait perdu bon nombre de fois la notion du temps. Celle qui lui avait transpercé le coeur tout comme moi lorsque nos lèvres s'étaient touchées pour la première fois et la dernière. Mais comment lui montrer que j'étais toujours la même lorsque celle qu'il avait connu n'aurait jamais abandonné une amie ? J'essayai de me contrôler pour ne pas laisser les émotions m'envahir. Son regard me faisait mal. Il en devenait gênant comme un juge qu'on ne peut plus avoir par des pirouettes et des manigances. Je me retrouvais totalement décontenancée et nue devant sa manière de me scruter. Je le décevais. J'étais décevante. C'était ce que je lisais dans son regard et par la manière dont il avait répondu à mon ton sarcastique. Il avait raison finalement. J'avais peut-être changé. Je mettais perdue et noyée dans tous les secrets que j'avais accumulé. Comment savoir qui l'on était désormais lorsqu'on cachait tellement de choses aux personnes qu'on aimait ? Puis il me posa la seule question qui avait de l'importance. La seule qui en avait à sa yeux mais j'avais l'impression en soutenant son regard qu'il connaissait déjà la réponse mais qu'il avait besoin d'être sûr. Je lisais ce besoin. Alors ce pouvait-il que pour lui aussi cette rencontre le touche particulièrement ? Je ne savais pas d'où je tenais cette force car à présent bien que je rêvais de détourner le regard, je m'interdisais de le baisser et laissais mes yeux verts dans les siens. Oui. Je leva enfin les yeux et retins l'émotion qui s'y glissait pour détourner enfin mon attention, poser mes mains sur le bar regardant d'un oeil aveugle les danseuses sur la scène un peu plus loin devant. Mavis toujours sur mon côté, je ne pouvais plus lui faire face. Je commençais à crouler sous le poids de mes mensonges et je commençais à comprendre que tout me bouffait de l'intérieur. C'était ... Un accident. Une connerie. Et tout a dérapé. Je ne sais pas comment on en est arrivé là. Et puis il y a eu les mensonges, le chantage, une accumulation de choses qui m'a fait me sentir prise au piège dans quelque chose qui me dépassait totalement.