Darling, please tell me that is a joke ? .

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Ca fait partie de ces petites phrases qu’on t'apprends quand t'es jeune. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, qui se ressemble s'assemble, et un tas d'autres trucs. On pourrait penser que ce sont des conneries, mais non, on réalise en grandissant que c'est vrai. En tout cas, mon malheur à moi fait bien le bonheur de certains autres. Certains, ou plutôt certain. A vrai dire un seul se délecte de mon malheur, ou pour être précise il était l’œuvre lui-même de ses malheurs. Pour être plus explicite, porteuse de malchance, une erreur avait été commise lors du moment de la signature des documents pour l’appartement que je convoitais. Malheureusement, je n’étais pas la seule qui appréciait ces grands espaces, l’éclatante luminosité naturelle et surtout son loyer avantageux. Incroyable, voir presque rare de trouver un tel bijou, à un prix aussi exquis, dans un quartier des plus beaux de la ville. Mais quand une chose positive arrive à ma porte, il y a toujours son coté sombre qui rode les environs. Surprise ma belle ! Tu viens de te coltiner un coloc des plus désagréables et des plus crâneur de la ville, mais ce n’est pas tout, il te réserver d’autres surprises les plus exquises et pénibles. Comment ils ont pu faire une erreur aussi inévitable que celle-là ? Professionnel, mon cul ouais ! Je pari que c’est des ex-droguées qui ont trouvé voie dans l’immobilier, et voici le résultat. Si je n’avais pas vérifié avant de me faire prendre au piège, sur le web, on stipulait clairement que cette compagnie n’était pas l’une des plus glorieuses et répétaient les mêmes erreurs avec d’autres clients qu’ils se sont plaint sur des sites. Trop tard, j’avais signée un contrat d’un an, qui surligné deux fois, marquait que si je ne respectais pas les règles et que je voudrais partir avant le un an achevé, je devais payer 100 000$ de loyer, une somme en soit énorme pour moi, mais pas pour le gosse de riche qui me sert de colocataire. Dans tous les cas, c’est au moment du déménagement qu’on s’est rendu compte de la boulette. Tous les deux ont ne voulaient pas céder à l’autre notre trouvaille et surtout pour moi qui n’en avait pas les moyens. Obligatoirement, on a du emménager tous les deux, mais loin de là à laisser l’autre en paix. Après plusieurs pots cassés, de verres explosés sur les murs, d’objets volant qui ne se retrouvaient plus à leur place initiale, on décidait d’être quitte pour ce moment. Tout à recommencé le lendemain matin et pour être un peu plus créatifs, soit on se jouait un tour ou on brisait ‘’accidentellement’’ les trucs de l’autre. Et parfois même j’avais des envies de meurtres soudaines quand il faisait ça. Un seul couteau pourrait être le soulagement de tous mes problèmes. Mais bon, je n’étais pas au point de gâcher ma vie pour un singe de son espèce, je mérite mieux qu’une vie construite entre des barreaux de prison. Enfin bref, je voulais passer une soirée tranquille chez ma meilleure amie, loin de cet énergumène qu’est Jaxhuem qui me pourrissait l’existence depuis notre colocation. Serana était revenue de son voyage à Chicago, dont je ne connaissais pas le pourquoi de cette escapade mais je suis sûre que j’en connaitrais les détails. Habiller d’une paire de jean bleu, d’un vieux t-shirt de groupe et de mes converses, je sortais tranquillement de ma chambre pour ne pas attirer l’attention de l’autre imbécile. Pensais-je vraiment que j’allais me tirer en si bon compte ? La naïveté m’emportera un jour. « Alors microbe ? Tu crois partir comme ça sans me dire au revoir » dit-il en affichant un sourire aux intentions cachées avec les yeux pétillants de malice. Je vais lui faire avaler se sourire moi ! Avec beaucoup de délicatesse, je lui montrais mon doigt d’honneur, enfilait mon manteau et claquait la porte d’entrée derrière moi. Je l’entendais s’esclaffé derrière la cloison et secouais ma tête en signe d’écœurement. « Crétin », je m’en allais d’un pas nonchalant, enfin libéré de sa présence. Connaissant le chemin par cœur, je ne pris pas beaucoup de temps à atteindre ma destination. Pendant le trajet, je jetais parfois des coups derrière moi, paranoïaque que Jax m’est suivi, bonne nouvelle, il ne l’a pas fait, mais on sait jamais, se gamin peut avoir plus qu’un tour dans son sac. Arriver devant la chambre de Serana, je cognais à la porte et reculais d’un pas. Encore une fois j’examinais les alentours, comme quoi, l’argent peut servir à obtenir de jolie chose. Je suis d’accord pour ça mais il y a jamais de bonne chose à être riche, j’étais peut-être mal placé pour juger quoi se soit dans se milieux, mais mes yeux observateur pouvait tout voir que ce n’est jamais jolie-jolie dans le monde des hauts placés. La porte s’ouvra sur une jolie rousse qui ne m’est pas inconnu, je souris et lui fit une accolade et me précipitait au plus vite dans la chambre ayant vue du coin de l’œil la présence d’Eileen non loin, mais cette dernière ne ma pas remarqué. « Bon, tu m’explique pourquoi tu m’as laissé seule et partir avec Jader » dis-je sur un ton de dégout n’appréciant guerre l’ami de Serana. Elle aura beau le couvrir de compliment, ma perception de lui ne changera pas d’un poil. Je devrais calmé un peu le jeu aussi, je me faisais un peu trop d’ennemi ces derniers temps, surtout un des plus redoutable et cette fois je ne parle pas de Jax.