« Viens je t’emmène, sur l’océan. Viens je t’emmène, sur mon bateau blanc… » || Maëlle

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Viens je t'emmène sur l'océan,
viens je t'emmène sur mon bateau blanc

« Tiens, voilà les billets. O’Malley, pour la deuxième fois, je trouve que ce n’est pas une bonne idée. C’est vrai, et s’il t’arrivait quelque chose ? Il n’y aura pas toujours du réseau là-bas, tu le sais bien. » « C’est justement pour cela que j’ai choisi cette destination, Ollister. » « Mais je … » « Pas de ‘mais’. Quand tu seras dans la même situation que moi, c'est-à-dire, amoureux, tu comprendras. » « Je suis dans ta situation, mon cher. Depuis des années. Et je n’ai jamais fait de choses aussi stupides ! » répliqua mon meilleur ami, et accessoirement homme de main, parmi bien d’autres fonctions, en refermant la porte de mon bureau derrière lui, un grand sourire sur les lèvres. Ne prêtez pas attention aux paroles de Gabriel MacOllister. A chaque fois que j’invite une jeune femme à passer un peu de bon temps en ma compagnie, il me fait sa petite crise de jalousie made in british. Parce que Monsieur est Anglais, naturellement. C’est pour cette raison que nous nous entendions aussi bien tous les deux. En attendant, j’avais une dernière course à faire, avant de me rendre à la ‘destination’ en question.

Une heure plus tard, après avoir pris les dernières dispositions pour la surprise que j’avais l’intention de faire à ma petite-amie, je me rendis chez cette dernière, espérant la trouver sur place. Si ce n’était pas le cas, ma surprise attendrait, évidemment, mais j’étais si empressé de la revoir et de savoir si mon présent lui plairait que je ne pouvais me retenir de prier le Saint-Siège qu’elle soit bien chez elle, malgré l’heure tardive. Je sonne deux fois à la porte, et je patiente, une main dans la poche de ma veste, retirant une grande enveloppe pour vérifier une dernière fois que je n’avais rien oublié.

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« Viens je t’emmène, sur l’océan. Viens je t’emmène, sur mon bateau blanc… » || Maëlle Livre_10

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Une semaine chargée par tant d’émotions et tant de travail que mes pensées envahissaient mon esprtii.je ne souhaitais qu’une chose, faire le vide et oublier pendant un temps toutes ces choses qui m’épuisaient mentalement. Ayant retrouvé pour chacun nos chambres dans nos Maisons respectives, celles des Confréries, ce qui me ravit d’ailleurs, ne plus devoir partager ma chambre ou du moins pas avec autant de personnes. Je devais me remettre à travailler mes cours de médecines, encore indécise à son futur avenir, bien que le domaine médical m’apportait beaucoup en bien des points même si parfois il était difficile de pas montrer ses émotions face à une famille en plein doute, ou encore face aux chagrins de certains venant de perdre un être cher…Mais en dehors de cela, le fait de voir un sourire sur un visage après avoir pu soigner et guérir un patient était la toute la récompense qui réchauffait le cœur et l’âme.

Allant prendre une douche pour me rafraichir et me détendre après un long moment à rester sous le jet d’eau chaude que je me sentis quelques peu bien mieux. Enfilant une tenue décontractée, jeans’ slim de couleur bleue foncé, un petit top blanc col en V, et bottes en daim marron, pensant aller me chercher un petit quelque chose à manger rapidement bien qu’encore tôt, n’était que 18H à peine, que je me penchais sur ses cours des sciences et vie de la nature de l’être humain afin d’approfondir mes connaissances sur le fonctionnement de l’Homme et d’en trouver les remèdes pour chaque cas énoncé dans mes exercices. Tant absorbée par mes cours et ne souhaitant m’arrêter pour ne pas me couper dans mon élan que je n’avais pas vu l’heure tournée, étant désormais suffisamment tard que j’avais même oublié de diner. Bravo pensais-je ! J’aurais peut-être dû m’y prendre avant mais à cette heure-ci à part se faire livrer un pizza, ce que je fis donc avec boisson en prime à base de caféine pour ne pas tomber de sommeil et poursuivre les pages restantes de ce livre comprenant plus que milles pages…

Après un petit instant, voilà qu’on frappa à ma porte, enfin, je crus mourir de faim ! Dans la précipitation je pris mon portefeuille en main, le cherchant dans mon sac avant de me diriger vers la porte de ma chambre d’étudiante, quand je vis que c’était James ! Surprise ? Et comment ? Mais que faisait-il ici ? Alors sans trop avoir l’air démuni mais ravie à la fois, je m’adressais à lui d’une voix pas trop portée.« Bonsoir… »Arquant un sourcil ne sachant comment agir et la raison de sa visite ? Nous étions nous fait prendre ? Venait-il m’avertir de quelque chose à cette heure si tardive ou encore s’était-il passé quelque chose de grave à tel point qu’il n’avait pas voulu m’envoyer un message ou encore me passer un coup de téléphone ? J’attendis de voir sa réaction…

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Viens je t'emmène sur l'océan,
viens je t'emmène sur mon bateau blanc

Je faisais très attention, dans les couloirs, de ne pas réveiller les autres étudiants. Après tout, un professeur qui faisait sa ronde de nuit dans les quartiers des jeunes, pire encore parce qu'il s'agissait du quartier des filles, c'était louche. Même si, en comparaison d'un certain professeur de littérature, on n'avait jamais eu à douter de mon comportement sérieux et responsable à l'égard de mes étudiants. Et puis, si jamais une tête venait à sortir de l'embrasure d'une porte, je trouverai bien une excuse sans passer pour le pervers de service. J'étais très doué pour me sortir des situations délicates. Business man aguerri oblige. Ainsi donc, une fois arrivé devant la porte de chambre de Maëlle, je cognai deux fois, avant de patienter, jetant des petits coups d'oeil à droite et à gauche de temps en temps, suspicion oblige. D'autant plus, et j'oubliai de le mentionner, que mes vêtements n'étaient pas tout à fait réglementaires. Pas l'homme au costume ceintré qu'on avait l'habitude de voir nous faire cours, en tous cas. Juste un short – oui, vous avez bien entendu – blanc, avec de fines rayures bleu clair, des tennis bleu marine avec le rebord blanc, et un polo de la même couleur. L'habillage parfait du matelot de service. Ne me manquait plus que le béret et le foulard rouge pour faire plus gay que gay.

La porte s'ouvrit, et je me dépêchai d'entrer à l'intérieur de sa chambre, la priant tout de même de m'excuser pour ne pas lui demander la permission, surtout pour éviter de passer une minute de plus dans ce couloir sombre où un étudiant pouvait débarquer à mes côtés à n'importe quel moment. « Bonsoir... » Je souriais, et déposai par la même occasion un baiser sur sa tempe, en détaillant un moment sa tenue. Très jolie. Et heureusement, elle n'était pas encore en pyjama. A moins que de porter ce genre de vêtements soit considéré de nos jours comme un pyjama ? Je n'en sais rien, je ne suivais pas la mode. Inutile, j'avais les meilleurs stylistes à ma disposition si besoin est. « Maëlle, emporte ta brosse à dents, ton dentifrice, et quelques affaires, j'ai une surprise pour toi. » Ajoutant aussitôt, dans un murmure, au cas où je n'avais pas été suffisamment clair. « ...à l'extérieur de Berkeley. » Oui, je jouais avec le feu, je sais. Mais quand on est amoureux, que ne sommes-nous pas prêt à faire pour sa moitié ? Sans compter qu'elle serait revenue le lendemain, dans la soirée, et pourrait reprendre les cours le lundi matin. Comme quoi, même en tant que petit-ami, le professeur en moi veillait tout de même au bon déroulement des études de la jeune femme.

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« Viens je t’emmène, sur l’océan. Viens je t’emmène, sur mon bateau blanc… » || Maëlle Noctur10

Son visage m’apparut une fois que j’ouvris la porte, pénétrant aussitôt dans la pièce, surprise et étonnée une fois de plus de le voir ici à une heure aussi tardive mais le plus étonnant fut tout de même sa tenue ! un baiser rapide déposé sur ma personne qu’au moment d’entrouvrir la bouche pour lui poser la question à savoir le motif de sa venue qu’il prit les devants, me soufflant de prendre le minimum vital, que nous partions sur le champs, sana le moindre indice, que sans trop réfléchir et le voyant sur ses gardes malgré tout,. Je m’activais à prendre de quoi tenir deux jours, vêtements, nécessaire de toilette, enfin tout ce dont une femme avait besoin pour se sentir au mieux lors d’une escapade, sans oublier de de faire glisser mon livre de médecine dans ma sacoche.« Tu peux me dire ou tu m’emmènes ? Mais je suppose que ta tenue est en rapport avec cette fameuse ...surprise ? Un rapport avec la mer… ?» Tandis que j’avais attrapé ma veste sur le rebord de la chaise faisant face au bureau que je m’étais ensuite approchée de lui, tout près me collant à lui avec un sourire en coin. « C’est tout de même risquer de ta part d’être venu ici, tu n’aurais pas dû…mais j’en suis grandement flattée ». Tandis que je lui déposais un baiser tendre sur les lèvres avant d’enfiler ma veste et de le suivre en dehors de la pièce, faisant attention de ne pas se faire voir ou encore d’être trop proche, devant garder une certaine distance comme le ferait un professeur avec une étudiante. Marchant côté à côté, nous eûmes de la chance de ne croiser personne jusqu’à arriver en dehors de l’université, oubliant au passage que le livreur de pizza se retrouverait face à une porte fermée. Peut-être que cette sortie nocturne et inattendue tombait à pic, surtout avec les évènements de ces derniers jours, ma dispute assez violente avec Aengus, mon travail à l’hôpital qui m’avait chamboulé par la perte d’une fillette de 8ans, bref un tout qui emplissait mon esprit, qui je l’espérais allait vite s’alléger lors de cette fuite improvisée par James….Prenant certainement l’air marin…

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Viens je t'emmène sur l'océan,
viens je t'emmène sur mon bateau blanc

« Chut, tu vas gâcher ma surprise. » La prochaine fois, je viendrai la chercher en costume trois pièces, ce serait moins remarquable. Non pas que je n’avais pas envie de lui révéler où je l’emmenais, mais une surprise est une surprise, enfin ! « Ne t’en fais pas. J’ai vérifié tous les deux mètres que je n’étais pas suivi. » Un peu d’humour pour la rassurer. J’étais habitué à être discret. Dans mon métier, c’était tout un savoir vivre. « Et puis, ils savent ce qu’ils risquent s’ils mettent la tête dehors. » On ne dirait peut-être pas comme ça, mais j’avais une réputation de pitbull auprès de mes étudiants. Et aucun n’aurait pris le risque de me mettre en colère, même par inadvertance. Une fois loin de l’Université et de ses oreilles indiscrètes, je plaçai ma main autour de la taille de ma petite-amie, jusqu’à la conduire à ma voiture, garée au parking. Porshe Cayenne, s’il vous plait. On fait dans le haut de gamme chez les O’Malley. Pour la couleur, j’avais gardé le noir, malgré les jérémiades de ma fille pour la repeindre en rose fushia. Pas demain la veille que ça arriverait. « Alors, comment s’est passée ta journée ? Je t’ai manqué, j’espère ? » Non, je n’étais pas macho ou orgueilleux, juste de bonne humeur et enclin à de la taquinerie.

Une heure que l’on roulait en direction du port Nord de San Francisco. Là-bas, un yacht, mon yacht, nous attendait. J’avais prévu un weekend en amoureux sur la mer. Après une semaine passée sans nous voir, on l’avait bien mérité, non ?!

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Je posais tout un tas de questions intriguée par sa venue tardive en tenue de matelot ? Mais je m’exécutais à savoir ne plus rien dire attendant de voir ou il m’emmènerait bien que le port ne m’aurait en rien étonné comme lieu de prédilection. Je me pinçais donc les lèvres, très bien je ne poserais plus la moindre question sur cette sortie nocturne faisant attention aux regards d’autrui me rassurant d’ailleurs ce sujet qu’il avait pris grand soin de ne pas attirer l’attention. Je me mis à sourire doucement sans me faire remarquer avant de quitter donc les lieux, pour prendre bientôt place dans une somptueuse voiture. Je devrais m’y faire mais il n’y avait rien à faire le savoir riche était une chose, mais m’y accommoder en était une toute autre ! «Eprouvante mais bonne. Oui tu n’imagines pas à quel point et je suis réellement contente que tu sois là.» Tandis qu’arrivée à la portière de sa Porsche , je me tournais vers lui pour lui donner un baiser chaste mais rempli de tendresse, tant il m’avait manqué et à ses côtés je me sentais comme reprendre des forces tant morales que physiques…confortablement installée nous voilà partis à rouler vers l’océan ou James se gara avant de le suivre vers le ponton voyant des bateaux accostées ici et là…C’était impressionnant ! Il y en avait de toutes sortes et de tous modèles, certains plus rustiques que d’autres, d’autres plus modernes et luxurieux bref, une panoplie étonnante de ces embarcations qui vaguaient sur la mer, chose une je n’avais jamais faite ! Surprenant non ? Et bien j’étais une personne ayant plus le pied à terre que le pied marin. Je ralentissais le pas le voyant avec entrain vers un sublime yacht sachant désormais quel sera notre habitation pour les heures à venir, bien qu’un peu réfractaire ; aurais-je peur de l’océan ou de cette sensation de ne plus toucher notre sainte Terre ? « Il est gigantesque ! » Pas besoin de poser la question quand l’un des hommes travaillant ici salua James, lui indiquant que son embarcation était prête pour larguer bientôt les amarres. M’avançant aux côtés de mon cher et tendre une fois l’échange entre les deux hommes terminé, je ne savais comment lui avouer cela. «Je n‘ai jamais mis le pied sur un bateau ? Je ne suis pas sure que ce soit une bonne idée…Si ? » Je n’étais pas de nature peureuse mais tout de même c’était une toute nouvelle expérience pour moi, même si j’avais confiance en mon ami, habitué à ce genre de transport. Alors prenant une profonde inspiration je mis ma main dans celle de mon bien-aimé un léger sourire crispé aux lèvres avant de le suivre sentant mes jambes trembler quelques peu mais prenant le dessus j’arrivais enfin sur le pont…

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Viens je t'emmène sur l'océan,
viens je t'emmène sur mon bateau blanc

« Je suis content d’être là. » répondis-je à mon tour en serrant sa main dans la mienne alors qu’on arrivait enfin sur le port de San Francisco. J’espérais ne pas avoir commis la même erreur que la fois dernière, lorsque je lui avais offert ce collier orné d’un diamant rose pour le bal de Noël. Elle l’avait trouvé trop coûteux pour pouvoir le porter. Cette fois-ci, même s’il s’agissait d’un yacht – ce qui n’était pas non plus donné – j’avais tout pensé aussi simplement que possible, pour ne pas la heurter. Une balade sur l’océan, en amoureux, et on reviendrait ensuite le dimanche soir, pour qu’elle retrouve sa chambre à Berkeley, ses amis, et ses cours le lundi matin. Ce n’était pas trop, n’est-ce pas ? J’avais acheté ce petit bijou il y a trois ans de cela, en arrivant aux Etats-Unis, dans le but de pouvoir accéder plus rapidement à mes bureaux situés à l’autre bout du monde en cas de soucis au niveau de mon jet. Oui, j’ai un jet rien qu’à moi, ça vous pose un problème ? Sauf que je ne l’avais pas utilisé depuis. D’une part parce que mon meilleur ami, Ollister, trouvait toujours une raison surprenante pour m’empêcher de prendre le large – soit disant que c’était dangereux. Je le soupçonne de ne pas savoir nager – d’autre part, parce que n’acceptant pas l’idée de m’accompagner sur les mers, j’avais trouvé bien triste le fait d’y aller sans équipage pendant plusieurs jours. Voilà pourquoi, ce serait pour moi aussi, aujourd’hui, le baptême de l’eau.

« Au fait, j’ai oublié de te demander le principal. » Quel idiot je fais. Et si ce n’était pas le cas ? « …tu sais nager, n’est-ce pas ? » Quoique je lui donnerais bien des cours, s’il le fallait. Elle dans mes bras, moi lui maintenant la taille. Mouii, ce n’était pas plus mal si elle ne savait pas nager … Nous voilà devant le Cheryl. Mon Yacht. Crème, avec du bleu roi ici et là. L’intérieur était à la fois ensemble de modernité et de rustique. Du bois, et du métal mélangé. Des fauteuils de cuir, rouge bordeaux. Des hublots ornés de paillettes semblant à de l’or. Boissons et repas à volonté. Le bas était pour la chambre à coucher. Deux, en fait, dont l’une était typiquement celle créée pour un couple. « Je prends cela pour un compliment. » murmurai-je à l’oreille de ma petite-amie en l’aidant à grimper sur le yacht, et donnant les instructions au gardien du port, celui que Maëlle avait pris pour un matelot travaillant pour mon compte. Non, je n’avais besoin de personne pour diriger le Cheryl. J’étais plutôt bon capitaine, et excellent nageur. « Vraiment ? Jamais ? Et bien, il faut un début à tout. Ne t’inquiète pas, la sécurité est optimum et je n’ai pas l’intention de dépasser les vitesses autorisées. » Un peu d’humour pour tenter de la rassurer, tandis que nous grimpions tous les deux sur le pont. « Nous serons de retour demain, dans la soirée. » Une dernière poignée de main au gardien, qui s’avérait être aussi un ami, et je prenais le volant, en faisant bien attention de garder Maëlle à mes côtés, pour éviter toute crise de panique. « Tout va bien ? Tu veux conduire ? » lui demandai-je après une heure de trajet, loin de toute trace de civilisation. Seuls, perdus en plein océan.

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Une vue splendide une réjouissance partagée de se retrouver enfin en tête à tête, même si cette idée de prendre le large me donner une sensation étrange, du fait que je n’avais jamais navigué puis James me posa pour le moins une question des plus étranges, si je savais nager ? Je le regardais de façon interrogative et surprise avant de répondre. « Bien sûr, mais dois-je m’inquiéter ? » Et bien il n’y avait rien qui me faisait aller dans le sens où je me sentais rassurée, bien que connaissant James je savais que je n’avais rien à craindre, ce qui me fit sourire par ailleurs. Montant à bord, je pus voir toute la splendeur de ce yacht, meublé avec luxe et goût, reflétant tout à fait l’image du milliardaire, que je n’en fus nullement surprise au final. Il vivait dans le luxe, à hauteur de ses moyens, je m’y faisais ? Pas encore, il me faudrait un certain temps mais peu importait qu’il aurait pu être d’un statut modeste que j’en aurais été tout autant amoureuse, sentiment fort et profond qui n’a aucun prix. Il avait été surpris de m’entendre dire que je n’avais jamais mis un pied sur une embarcation maritime et oui cela serait une première. Nous avions donc deux jours à passer ensemble ou il me ramènerait en fin de soirée du jour suivant, prévenant afin que je ne rate aucun jour de cours à l’université de Berkeley, riant doucement après cette petite touche d’humour, qui lui était si particulière. Nous voilà donc quittant le porc, pour vaguer sur la mer, ou tout y était paisible, l’air marin plus intense encore que je me sentis apaisée et relaxée après cette dure semaine, aux côtés de mon cher et tendre, qui tenait la barre.« Oui tout va à merveille merci. N’est-ce pas toi le capitaine de ce navire ? » Lançais-je avec un clin d’œil avant de venir tout contre lui, l’enlaçant par la taille, regardant tous deux dans la même direction l’océan à perte de vue, ma tête sur l’une de ses épaules. « Et si tu me disais où l’on allait ? C’est encore loin ? Sinon je peux toujours nous préparer un bon repas, à moins que tu n’ais déjà diner ? » Pour ma part je n’avais pas encore manger et mon ventre commençait à crier famine, même si je serais bien restée tout contre lui des heures durant…J’étais un peu tendue malgré tout, nous étions désormais loin de tout, de la terre ferme, seuls tous les deux sur l’océan ou seule la lune faisait office d’éclairage naturel, romantique en tout cas. Sur ce je me hissais face à lui sans lui cacher la vue, et toujours dans une étreinte tendre que je lui déposais un baiser des plus sensuels…

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viens je t'emmène sur mon bateau blanc

« Non, pourquoi ? Si je te demande ça, c’est uniquement pour ne pas avoir à te repêcher si tu tombes à l’eau. » Je plaisantai, cela va de soit. Je plongerais dans hésitation si sa vie était en danger, mais j’avais bon espoir de pouvoir faire quelques brasses ou le papillon dans l’eau à ses côtés. La natation avait toujours fait partie de mes sports favoris. Et dieu sait combien il est bon de partager ses hobbies avec la personne aimée. Depuis combien de temps n’avais-je profité de mon temps libre, si tant est que j’en prenais ? Tout tournait uniquement autour du boulot, ces temps-ci. J’avais bien l’intention, ce jour-là, de profiter de Maëlle, et de l’océan, au moins le temps du weekend. « Hum, capitaine. C’est exact. Capitaine O’Malley, ça sonne bien, non ?! Ah, et j’ai même le béret qui va avec. Voilà le tien, et le mien. » dis-je en posant les deux bérets bleus et blancs sur nos deux têtes, un air fier de marin sur le visage. Je n’avais pas songé au repas jusqu’ici, mais mon ventre me rappela brutalement mes devoirs lorsqu’un gargouillis se fit entendre. Je riais, en tenant Maëlle devant moi, l’aidant à s’installer devant le gouvernail, pendant que mes mains caressaient sa taille. « C’est une excellente idée. C’est vrai que je commence à avoir faim. Il y a tout ce qu’il te faut dans la cuisine. » Oui, ça fait très étrange de parler de cuisine à bord d’un bateau, mais il y en avait bien une à bord. Lui tendant mes lèvres sans aucune résistance, je mis fin à notre balade en coupant le moteur. Il faisait nuit, et même si j’aimais naviguer sur les mers, je n’étais pas aussi bon guide marin que j’aurai aimé le faire croire. Ce pourquoi, je pensais qu’il était mieux de stopper là pour cette nuit, et de reprendre la ‘route’ le lendemain matin. « Et pendant que tu nous prépares un bon repas, je vais mettre la table. » Aussitôt dit, aussitôt fait, mes lèvres pressèrent les siennes avec tendresse, avant de me diriger vers le haut du navire, pour un dîner qui serait, ce soir, à la belle étoile. Quoi de plus romantique pour un jeune couple …

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» AH !!!!! Tu viens maintenant ! [Pv Maëlle S. Silverwood]
» « Ma main saigne ; viens nous chercher dans l'océan » with. Sterling
» Emmène-moi dans ton « world » • HENRYK&ELZ
» Emmène-moi là où je ne suis jamais allée // Breanna & Alcide [HOT]
» Pince me et pince moi sont à bord du bateau, l'un tombe, il reste quoi ? [ pv Aishling]

« Viens je t’emmène, sur l’océan. Viens je t’emmène, sur mon bateau blanc… » || Maëlle

« Viens je t’emmène, sur l’océan. Viens je t’emmène, sur mon bateau blanc… » || Maëlle

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