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FLASHBACK •• After being best friends, we are now the best enemies in the world [MATTHEW & DREW]

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MessageSujet: FLASHBACK •• After being best friends, we are now the best enemies in the world [MATTHEW & DREW] FLASHBACK •• After being best friends, we are now the best enemies in the world [MATTHEW & DREW] EmptyLun 21 Jan - 1:32

Complètement déboussolé par ce qui venait de se produire devant moi, je sortis du bâtiment en courant. Je courrais au travers des couloirs me foutant complètement de qui je pouvais bien croiser, en tout conscience que d'autres tarés continuait de sévir aux alentours. J'avais été impuissant face au coup de feu qui avait atteint Reagan et maintenant je me retrouvais comme un idiot à fuir, fuir c'est tout ce que je savais faire depuis quelques temps. Aujourd'hui j'étais enfin prêt à parler sérieusement avec la blonde et il avait fallut que j'arrive 5 minutes trop tard, je me sentais sale, comme ayant son sang sur les mains. Enfin dehors, je pris une grande bouffée d'air frais, me tenant les côtés après cette course effrénée et essayant peu à peu de retrouver une respiration normale. Le bruit des sirènes et le tumulte des voix qui s'élevait me fit me rendre compte de l'horreur et de l'hécatombe qu'avait du être cette soirée, je ne pu me retenir de ricaner tant cela me paraissait ironique. Il y a un an de cela je m'étais retrouvé dans l'exact même situation au côté de Constance, sous le joug d'un espèce de taré suicidaire doublé d'un meurtrier. Drew était pourtant mon meilleur ami, il avait toujours été là pour moi dans les pires moments et je devais avouer que sur le coup je n'avais rien compris de sa folie. Encore aujourd'hui je ne comprend pas comment un mec comme lui a pu devenir un tel con, enfin ce sont surement les gènes qui font cela, on vit dans la richesse depuis toujours et on se croit tout permis évidemment. Encore une fois je sentais la haine monter en moi, j'étais parti, parti sans rien dire à personne et il fallait que quelqu'un paie pour le fait que je n'avais même pas pu lui parler. Elle devait me détester maintenant. Je savais qu'Ethan était avec elle et qu'elle ne risquait plus rien maintenant, je pouvais donc prendre un peu de temps pour me ressaisir avant d'y retourner et de faire ce pour quoi j'étais venu en premier lieu. Je devais d'abord la retrouver, m'assurer qu'elle allait bien c'était tout ce qui comptait dans mon esprit. Je ne pourrais certainement pas supporter de la perdre, pas comme ça, pas aussi bêtement. Je me mis à songer à tout ce temps que j'avais gâché, tout ce que nous aurions pu avoir si seulement j'étais resté. Elle ne serait sans doute pas dans cet état là, non je n'aurais jamais laissé ce mec lui tirer dessus, j'aurais préféré me prendre la balle moi même que de laisser quelque chose comme ça arriver. Une de plus ou une de moins après tout, je m'étais déja pris une belle cicatrice suite à celle que j'avais reçu de la part de Drew. Chaque fois que je pensais pouvoir trouver une infime part de bonheur dans ma vie, tout ce transformais en cauchemar. Un meilleur ami devenu un gros psychopathe, la fille que j'aime qui allait peut-être mourir sous mes yeux dans les prochaines heures... je ne pouvais définitivement pas faire pire.

Quelques minutes plus tard, après avoir bien cogité, je m'avançais enfin vers les ambulances qui étaient la en bon nombre, cherchant la trace de Reagan, mais la seule personne connue que je vis à cet instant fut Drew. Je bouillais de l'intérieur, j'avais envie de lui cracher tout mon venin à la figure, de lui mettre la raclée de sa vie pour ce qu'il avait osé me faire alors que quelques jours plus tôt il m'appelait encore son frère. Hey toi là bas ! Je savais pertinemment qu'il m'avait vu et pourtant il continuait de m'ignorer cet enfoiré. Je m'avançais d'un pas décidé vers lui, posant une main sur son épaule pour qu'il se retourne et me fasse enfin face. Ca doit tellement te plaire de voir que tu n'es plus le seul meurtrier de Berkeley, je suis étonné que ce n'était pas toi là dedans qui menait les opérations au milieu de ces tarés.je riais légèrement le voyant complètement affolé, il devait surement être en train de regretter son geste encore une fois ce lâche. Je le poussais une fois pour toute brutalement histoire qu'il comprenne qu'il ne s'en tirerait pas à moins d'être dans une de ces putains d'ambulances. Alors tu sors pas ton flingue, qu'est ce qui se passe ? On a peur ? Je ne savais pas du tout ce qu'il faisait ici ni avec qui il était mais ce que je savais c'est que je m'en foutais royalement, s'il pouvait perdre lui aussi sa copine comme moi je perdrais peut-être Reagan, il comprendrait la douleur que c'est de se retrouver seul, complètement démuni. Je l'avais été ces derniers mois et malgré tout je n'avais cessé de penser au moment où je reverrais la jeune fille me sourire à nouveau, le moment où nous serions heureux pour une fois dans nos vies. Ce moment paraissait définitivement bien loin de nous maintenant.
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MessageSujet: Re: FLASHBACK •• After being best friends, we are now the best enemies in the world [MATTHEW & DREW] FLASHBACK •• After being best friends, we are now the best enemies in the world [MATTHEW & DREW] EmptyLun 21 Jan - 3:32

    Cauchemardesque. Telle était la situation. J’avais comme l’impression que l’histoire se répétait. A l’image de ce que j’avais pu faire quelques mois auparavant, des étudiants étaient parcourus d’un élan de folie et avaient décidé de faire feu sur des innocents, bien qu’ils soient persuadés du contraire. Ils doivent penser faire la chose la plus juste, ils doivent vouloir se venger, vouloir stopper un engrenage qui s’est déclenché. Cependant, ouvrir le feu n’est clairement pas la solution, je ne le sais que trop bien. Je m’en souviens comme si c’était hier, de ce soir où poussé à bout, j’avais voulu mettre fin à tout. Ce soir où je m’étais procuré une arme, ce soir où j’avais prévu de mettre fin à mes jours, ce soir où tout a dérapé. Rien c’était finalement passé comme je l’avais planifié, il avait fallu qu’elle vienne s’en mêler, qu’elle vienne tout foutre en l’air, cette mégère de Constance, celle qui était ma belle-sœur, la tante de mon fils Jason. Elle était venue m’adresser d’ultimes provocations, toujours de cet air hautain qui la caractérisait tant. Comment une personne aussi vile pouvait être la sœur de l’adorable Fleur… Je n’en pouvais plus, j’étais au bout du rouleau, elle fût l’étincelle qui provoque mon embrasement. J’avais sorti mon arme, la braquant sur la française, menaçant de lui faire sauter la cervelle si elle ne la bouclait pas pour de bon. C’était à ce moment-là qu’il était apparu, Matthew, un de mes meilleurs amis. Comme à son habitude lorsqu’il s’agissait d’une fille, il avait voulu agir en grand chevalier, en sauveur. Il n’aurait pas dû. On ne s’improvise pas héros du jour au lendemain, on ne sort que rarement indemne de ce genre de comportement. Me raisonner, il a essayé. Mais je percevais chaque mot qui sortait de sa bouche comme une énième provocation, une poussée sur mon doigt, fixé sur la gâchette. Puis soudain, tout se passa si vite, une détonation explosa dans le hall du pavillon iota, Matt était tombé à terre, du sang couvrant son buste. Aujourd’hui, ces preneurs d’otages étaient probablement aussi désespérés que je l’étais à l’époque et, comme moi, ils avaient tiré, ils avaient craqué. Victimes de railleries, subissant trop de pression, assoiffés de vengeance, les raisons étaient multiples, les excuses irrecevables. Blesser, mutiler, tuer, tout cela n’allait pas les faire se sentir mieux dans leur peau, bien au contraire. Les mois qui avaient suivi le coup de feu que j’avais adressé à Matt avaient été les pires de ma vie. Je m’étais renfermé sur moi-même, tombant dans la solitude. Seul, plus que jamais seul, ma famille m’avait déjà déshérité, c’était au tour de mes amis de me tourner le dos. Matt ne m’avait pas dénoncé à la police, non, ce qu’il avait fait était au final bien plus compliqué à enduré, il m’avait isolé.

    Sans que je ne me rappelle trop comment, cette prise d’otage, cette fusillade avait pris fin, les autorités étaient arrivées, certains n’avaient pas eu le courage d’assumer les conséquences de leurs actes et s’étaient suicidés, les autres avaient été appréhendés par les forces de l’ordre. J’étais debout, en plein milieu du parking de l’université, entouré par les urgences dont les sirènes brillaient de mille feux dans cette nuit dénuée de toute étoile. Je me devais de garder mon sang-froid, Calypso qui était à mes côtés, était encore terrorisée, en état de choc. Je devais me comporter comme un homme, assumer mes responsabilités. Je l’emmenai dans un coin du parking, auprès de la cellule de soutien de psychologique. Lui déposant un dernier baiser de repartir, je ne me sentais pas capable de la calmer, moi-même, j’étais complètement paniqué en mon for intérieur. C’est à ce moment-ci que je perdis tous mes moyens. Un corps livide, sur un brancard, venait de passer sous mes yeux. Un cadavre. Seulement celui-ci n’était pas un cadavre comme ces autres corps que j’avais vu, gisant au sol, ce corps-ci, ce visage, je ne le connaissais que trop bien. La mère de mon enfant, Fleur. Elle qui n’avait jamais fait de mal à personne, elle avait été une des victimes. A ce moment précis, je devais probablement être aussi blanc qu’elle, choqué, je ne pouvais pas bouger, même cette envie de vomir qui me prenait tout à coup ne me fît pas bouger le petit doigt. Cette vision d’horreur qui venait de passer devant mes yeux m’avait complètement pétrifié. Le vacarme tout autour de moi n’était plus, tous ces sons, toutes ces paroles, ces cris, ces pleures qui bourdonnaient dans ma tête quelques secondes auparavant venaient de s’évanouir, laissant place au silence complet. Le vide, le vide complet, sans même le vouloir, je faisais abstraction de tout ce qui se passait autour de moi. Une pression sur mon épaule me ramena à la vérité. Je cru d’abord qu’il s’agissait d’un geste amical dans le but de me réconforter, mais j’étais très loin de la vérité. Comme si cette journée n’était déjà pas assez horrible, il fallait qu’il se ramène. Pourquoi ne voulait-il donc pas m’ignorer comme il savait si bien le faire, ce petit batard que son père ne voulait pas reconnaître. Me plaire ? Il pensait réellement que cela pouvait me plaire de voir autant de personnes tuées ? Je savais que ce n’était pas une lumière, mais je ne le pensais tout de même pas si stupide. « Je n’ai jamais tué personne, balançais-je, pendant que je me dégageais de son emprise. Je t’ai déjà adressé mes excuses, plusieurs fois. Comme accusé de réception tu m’as d’ailleurs laissé pour presque mort sur un terrain vague, je ne te dois plus rien. Quoi que tu attendes de moi, tu peux aller te faire foutre, ne t’attends pas à ce que je te supplie. » lâchais-je difficilement, dans un souffle. Libéré de son emprise, j’en profitais pour lui rendre la monnaie de sa pièce en le poussant contre le camion de pompier qui se trouvait derrière lui. Il avait peut-être envie de se battre, au milieu de tous ces blessés, ces morts, mais ce n’était pas mon cas, bien que je sois déterminé à ne pas me laisser faire. « Peur ? J’ai simplement la décence de ne pas donner du travail supplémentaire aux urgences en leur envoyant une p’tite racaille en mousse de San Diego. Retourne dans ton ghetto, batard Crawford. »

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MessageSujet: Re: FLASHBACK •• After being best friends, we are now the best enemies in the world [MATTHEW & DREW] FLASHBACK •• After being best friends, we are now the best enemies in the world [MATTHEW & DREW] EmptyJeu 24 Jan - 1:16

Je riais doucement face aux explications d'un être qui était désormais mort pour moi. Il n'avait jamais tué personne, la belle affaire, il n'était pas mieux que ce ramassis de crétins qui avaient voulu faire leur show parce qu'ils manquaient d'attention. Monsieur est sans sa petite amie pendant 1 mois et le voilà à essayer de se suicider et à trucider ses potes, on voyait décidément que la jeunesse dorée n'avait rien d'autre en tête que leur petite personne, j'étais bien content de ne pas être l'un des leurs. J'avais pourtant essayé de m'intégrer, d'intégrer ce cercle fermé, non sans y laisser des plumes, car si l'on ne se fait pas passer pour le roi du pétrole les gens finissent par ne même plus vous regarder. J'étais fier de moi, je m'étais fait moi-même et même si je pouvais être le plus grand rancunier, connard du monde, avec un mec comme lui je n'avais aucun état d'âme. Tu veux que je te montre la cicatrice où ta cervelle de moineau arrivera à se rappeler toute seule la fois où tu m'as lâchement tiré dessus, pauvre crétin ? Il avait décidément toute les cartes en mains pour me faire sortir de mes gonds et maintenant que Reagan était entre la vie et la mort quelque part, sans moi, je ne voulais qu'une seule chose : me venger. Je sais que je t'ai déja mis cher une fois, inutile de me le rappeler, c'était d'ailleurs un des moments les plus jouissifs de ma vie, de te voir agoniser comme un porc sur le sol pendant que je repartais tranquillement. C'était ce qu'il avait fait avec moi, ce connard avait fui en appelant une ambulance. Il avait peut-être cru que ce geste aurait pu me toucher. Désolé mec mais je ne suis pas du genre à pardonner la traitrise, de toute façon depuis ce jour je n'étais plus le même et je l'en blâmais énormément. Peut-être qu'après tout, la rancœur que j'avais contre lui m'avait poussé à laisser Reagan s'éloigner, peut-être que ma colère avait dépassé même l'amour que je pouvais ressentir pour elle. Il allait me le payer c'était certains. Il me repoussa violemment comme je l'espérais, me plaquant contre le flanc d'une des ambulances, clamant qu'il ne cherchait pas la bagarre, et qu'il voulait m'épargner la honte de me retrouver à l'hôpital. Comme c'était mignon de voir le désespoir dans ses yeux, la peur pour ses proches, la hargne qu'il mettait à le cacher me faisait presque rire. C'est tout ce que tu as ? Je t'ai déja bien amoché la première fois je ne vois pas ce qui m'empêcherais de recommencer à nouveau. Il savait quels boutons pousser pour m'énerver, il me connaissait surement mieux que personne, j'avais passé une bonne partie de ma vie avec lui et il savait pratiquement tout sur moi et inversement. C'était tout de même un des plus grands regrets de ma vie, avoir donné ma confiance à un être qui ne méritait que du mépris et la solitude qui va avec. Je le fis me lâcher d'un coup d'épaule avant de lui mettre une droite bien méritée, il recula de quelques pas ce qui me laissa le temps de me remettre debout, prêt à répliquer à nouveau s'il tentait de me toucher. Tu vois c'est pas si dur de te faire capituler Mcfendders, tu n'as décidément pas changé, toujours le même lâche enfoiré qui prends les gens de haut pour les faire se sentir comme de la merde. Je ne suis plus ton oeuvre de charité maintenant, je préfère être ton pire cauchemar. Je lui en remis une deuxième, sentant la colère et la haine me monter au nez de plus en plus vite, je ne pouvais plus m'arrêter en si bon chemin.

Malgré tout, j'entendis le nom de Reagan se prononcer non loin de moi. Je me retournais un instant, la peur au ventre. Et si... et si ils venaient d'annoncer l'heure de sa mort ? Et si je n'avais pas été avec elle encore une fois ? Elle était ma raison de vivre, la seule personne sur cette terre qui comptait encore pour moi et pour qui je comptais également. Et moi qu'est-ce que je faisais pendant ce temps-là ? Je réglais mes vieux comptes avec un mec qui n'en valait même pas la peine. Pitoyable. Ecoute je n’ai pas que ça à faire alors il faudra qu’on règle notre petite histoire un peu plus tard. Et ne t’avises pas de t’approcher de Reagan à l’avenir, plus jamais. Je disais cela sur un ton autoritaire, un non ne ferait sans doute que me rendre encore plus fou de rage que je ne l’étais déjà. Je lui mis un coup de poing dans le ventre essayant à nouveau de trouver du regard l’endroit d’où venait la voix que j’avais entendu. Je vis la jeune fille entrer dans l’ambulance mais ne pus rien faire tandis que les médecins l’emmenaient déjà. J’avalais ma salive difficilement, me tournant à nouveau vers le pire ennemi que j’avais en ce monde. Tu sais que jamais je ne te pardonnerai pour ce que tu as fait, depuis ce putain de jour où tu m’as foutu cette balle dans le dos, tu as été mort pour moi. Je restais là face à lui, me demandant s’il allait répliquer, s’il allait essayer de me frapper, de toute façon je m’en foutais complètement, je voulais juste en finir, en finir au plus vite afin de pouvoir foncer à l’hôpital, sans cette boule au ventre, cette colère que j’avais contre le monde et contre moi-même.
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MessageSujet: Re: FLASHBACK •• After being best friends, we are now the best enemies in the world [MATTHEW & DREW] FLASHBACK •• After being best friends, we are now the best enemies in the world [MATTHEW & DREW] EmptyDim 27 Jan - 20:59




    Fleur était entre la vie et la mort, elle était même, selon toute vraisemblance, déjà plus de notre monde. Calypso, elle, était en état de choc et je n’avais pas les épaules pour la faire aller mieux. Je me sentais inutile, impuissant. Alors je n’étais vraiment pas d’humeur à écouter tous les sarcasmes de ce petit connard qui s’était toujours cru au-dessus des autres. Qui reprochait toutes sortes de choses à la terre entière sans jamais se remettre en question la moindre fois. Ce n’était jamais lui le fautif, non, bien sûr, monsieur était trop parfait, il faisait toujours les bons choix, se comportaient toujours de la meilleure des manières. Il me dégoûtait, me donnait envie de vomir, ce donneur de leçons à deux balles. « Je m’en contrefous de ta putain de cicatrice. J’ai fait une erreur, je l’assume. J’aimerai juste qu’on me lâche avec ça, qu’on ne me le rappelle pas pour le restant de mes jours. Tu veux voir les cicatrices que toi tu m’as fait, ce soir où j’aurai pu mourir par ta faute si personne n’était passé vers ce terrain vague ? » Il m’exaspérait, je me disais que je n’avais même pas à lui adresser la parole, que je ferai mieux de l’ignorer pour qu’il me lâche une bonne fois pour toutes, mais je n’y arrivais pas. En mon for intérieur, je bouillais, j’avais envie de lui cracher à la figure toutes les remarques acides qui traversaient sans cesse mon cerveau, je ne pouvais m’empêcher de me justifier, car au fond de moi, je n’avais toujours pas digéré cet acte fou que j’avais commis, j’y repensais chaque jour, sans exception ; je n’avais besoin de personne d’autre pour me rappeler ce qui est sûrement la plus grosse erreur de toute ma vie. « Jouissif ? Je ne pensais pas que tu poussais la perversité aussi loin. Au fond, tu ne vaux pas mieux que ces connards qui ont tiré sur ta copine, tu n’es qu’une pauvre merdre, qui s’improvise donneur de leçons. Avant de juger les autres, balaye devant ta porte. » J’avais envie d’appuyer là où ça faisait mal, de le provoquer jusqu’à l’ultime moment, ce moment inévitable où il allait vouloir se battre, comportement digne d’un faible d’esprit qu’il était. Trop faible pour pouvoir heurter avec des mots, obligé de compenser en utilisant ses poings. Je parlais donc de sa copine, de Reagan, c’était son talon d’Achille, ça l’avait toujours été. Autant il ne remarquait pas la plupart de ses erreurs, autant celles qu’il faisait avec Reagan le rongeait de l’intérieur, lui pourrissait la vie. Il avait beau avoir un amour propre démesuré, il l’aimait bien plus qu’il ne s’aimait lui-même, en cela, Reagan était son point faible. Il continuait pourtant de me provoquer, de me pousser. Je ne me laissais pas faire, le poussant en retour. J’avais dit ne pas vouloir me battre, mais mon désir le plus ardent en ce moment précis était de l’envoyer valser. De me défouler sur lui, lui écraser le crâne sur le sol, l’entendre sangloter, l’entendre me supplier. Tout à coup, un son l’extirpa de ses pensées et il regarda ailleurs. J’aurai pu le frapper sans qu’il n’ait eu le temps de voir le coup venir, mais c’était lâche, et je n’étais pas un lâche, contrairement à ce qu’il pensait. J’avais de l’honneur, bien plus que lui, je ne m’abaisserai pas à ce genre de coup bas, sûrement pas. Lui apparemment, ne connaissait pas la définition de la dignité, elle ne faisait pas partie de son vocabulaire, puisqu’il m’assainit un coup de poing entre les côtés qui me coupa le souffle. J’avais du mal à respirer, je n’arrivais pas à trouver mon souffle, l’air se faisait de plus en plus rare… Ses paroles étaient à peine audibles, il ne pardonnerait jamais. Non, sans blague, comme si je ne l’avais pas remarqué. Il était déjà parti un peu plus loin lorsque le souffle m’était enfin revenu. Je l’interpellai alors, criant. « Rien à foutre de ton pardon. Tu mourras seul, tu n’es qu’une merde qui porte malheur à tout son entourage. Ton père, ton frère, ta mère… et maintenant Reagan. ! » Je me foutais que tout le monde m’entende, je voulais juste prendre l’ascendant sur lui, une dernière fois, qu’il comprenne à quel point sa haine qu’il avait envers tout ce qui l’entourait allait le tuer petit à petit que les rares personnes qu’il aimait disparaissait.
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MessageSujet: Re: FLASHBACK •• After being best friends, we are now the best enemies in the world [MATTHEW & DREW] FLASHBACK •• After being best friends, we are now the best enemies in the world [MATTHEW & DREW] EmptyDim 3 Fév - 20:00

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MessageSujet: Re: FLASHBACK •• After being best friends, we are now the best enemies in the world [MATTHEW & DREW] FLASHBACK •• After being best friends, we are now the best enemies in the world [MATTHEW & DREW] Empty

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