« Dans le trafic d'idées comme dans le trafic de drogue, on punit l'usager sans toucher au dealer ! »

Des clients fortunés Lux en avait des dizaines et ils avaient tous un point commun : le besoin de discrétion. Ils voulaient tous consommer de la drogue mais en secret sans que personne ne le sache, en effet ça aurait fait tâche dans leur vie parfaite et bien rangée. Pourtant derrière les apparences c’était bel et bien les riches qui consommaient le plus de drogues, tous voulaient égayer leurs petites soirées, oublier à quel point la vie devenait lassante quand on avait tout sans rien faire, trouver une nouvelle façon de dépenser l’argent de papa et maman. Cette paranoïa des gens riches, la peur de se faire attraper par la police la faisait doucement rire, eux qui chaque jour jouaient avec les limites de la légalité se transformaient en gamins peureux lorsqu’il s’agissait d’acheter deux ou trois pilules. Aujourd’hui elle avait rendez vous un peu particulier, un habitué. John Thomas Dalembert de son nom, jeune chef d’entreprise à San Francisco, personnage brillant et novateur qui avait décidé de foutre sa vie en l’air grâce à la coke. Elle ne portait aucun jugement sur la consommation du jeune homme, ça ne la regardait pas. D’ailleurs elle prenait toujours soin de ne pas trop s’attacher à ses clients, de ne jamais les juger, et de rester professionnelle, elle, elle se contentait de leur vendre de la drogue, ce qu’ils en faisaient ensuite ne la concernait pas. Le seul souci qu’elle avait avec ce John Thomas était sa paranoïa maladive, ce type devait être intimement convaincu que tous les flics de la ville en avaient après lui, si bien qu’il se débrouillait toujours pour que les transactions aient lieues dans des endroits reculés, voir complètement perdus. Elle s’était très vite rendue compte qu’il ne consommait pas depuis longtemps, lentement il devenait accro mais elle se refusait de lui faire la morale, il n’était pas son ami, il n’était pas un proche, il était un client paranoïaque doublé d’un futur cocaïnomane.

Il avait envoyé un taxi la prendre en ville, dans lequel elle était monté avec la marchandise demandé. Installé dans le véhicule elle trouvait le temps incroyablement long, et elle se demandait à quelle distance de la ville il avait décidé de lui donner rendez vous aujourd’hui. Elle soupira agacé par son comportement, celui d’un type qui n’assumait pas sa consommation, et qui avait tellement peur des conséquences qu’il donnait rendez vous à sa dealeuse à des kilomètres de chez lui. Regardant le paysage défilé devant ses yeux, elle remarqua qu’elle s’éloignait vraiment de la ville en direction des forets arborant San Francisco. Soupirant elle commençait à sérieusement s’impatienter. C’est alors que le taxi s’arrêta net au beau milieu de nulle part. Le chauffeur descendit du véhicule et donna à la gamma un sac noir, et une paire de basket. Puis l’air de rien, il s’en alla retournant vers San Francisco. Lux ouvrit le sac à l’intérieur un mot en papier et une clé, ce John se payait sa tête. Elle avait passé l’age des chasses aux trésors et elle comptait bien le lui dire. La fameuse clé ouvrait le cadenas du vélo qui était accroché à un arbre et les baskets ne présageaient rien de bon, elle allait devoir pédaler. « John Thomas je te méprise ! Brûle en enfer, toi et tes semblables sniffeurs de coke ! » dit elle à haute voix en grimpant sur le vélo, les baskets aux pieds prête à le rejoindre. Dans son sac désormais, sa paire de bottines à talons et plusieurs sachets de cocaïne. En temps normal Lux ne faisait pas dans la coke mais dans des pilules de sa conception, seulement depuis quelques temps tous les moyens étaient bons pour se faire de l’argent, elle en achetait donc à des connaissances en quantité, doublait le prix par deux et la revendait aux gens friqués de Berkeley et de S.F.

Pédalant comme une acharnée à travers les branches et les feuilles mortes elle ne voyait pas le bout de ce chemin qui était interminable. Lorsque finalement après des dizaines de minutes de vélo elle aperçue une ombre un peu en contrebas. Jetant le vélo contre un arbre, elle marcha avec détermination vers lui. S’il n’avait pas été un de ses clients elle lui aurait flanqué une de ses gifles, seulement elle devait se contrôler et prendre sur elle. « Le temps est plutôt clément pour la saison, je me suis dit que prendre l’air ne ferait pas de mal… » Elle respira un grand coup, histoire de rester un minimum calme, mais elle n’en pouvait plus, tout ce trajet pour deux pauvres sachets de coke, c’était du délire, le délire d’un homme paranoïaque et cinglé. Elle regardait ses mains et elle remarqua qu’il trafiquait des téléphones, encore une de ses inventions, mais elle s’en moquait éperdument, elle avait suffisamment perdue de temps aujourd’hui. « Prendre l’air ! Mais tu te paies ma tête mon grand, tu penses que tu es mon seul client et que je n’ai que ça à faire de la journée, parcourir je ne sais pas combien de bornes en taxi pour arriver au milieu de nulle part et devoir pédaler pendant quasiment un kilomètre pour te remettre tes foutus sachets de coke ? ». Ouvrant le sac, elle sortit la commande du jeune homme, deux sachets pleins à craqués de cocaïne. Elle en profita également pour s’allumer une cigarette tout en lui donnant sa précieuse commande, elle ajouta. « L’argent d’abord ».

« Dans le trafic d'idées comme dans le trafic de drogue, on punit l'usager sans toucher au dealer ! »

Lux prenait toujours soin d’être la plus professionnelle possible lorsqu’il s’agissait de ses clients. Elle cédait à leurs petits caprices sans broncher tant qu’ils allongeaient la monnaie. Seulement John, allait trop loin, beaucoup trop. Prendre des précautions, livrer la marchandise dans la discrétion la plus totale ce n’était pas un problème, c’était même une condition nécessaire pour que ni elle, ni son client ne se fasse attraper par la police. Mais il ne fallait pas abuser non plus, les jeux de pistes et les rendez vous en pleine forêt s’apparentaient à du délire voir de la paranoïa pour Lux, bien plus qu’à de simples précautions de bases. Ses clients étaient nombreux mais John faisait parti des meilleurs, de ceux qui achetaient beaucoup et qui payaient très cher par conséquent elle ne pouvait pas se permettre d’arrêter de le voir. Elle n’avait d’autres choix que de supporter ses caprices, mais elle comptait bien lui en toucher deux mots. Même si Lux était payée pour le trajet et la livraison très généreusement, ça ne l’amusait pas. Son temps était ce qu’elle avait de plus précieux, et plus elle passait de temps à faire des livraisons sordides à l’autre bout de la ville, moins elle pouvait travailler sur ses formules. Un cercle vicieux, une spirale infernale. Elle avait longuement pensé à l’idée d’embaucher des personnes pour aller livrer la drogue à ses clients, mais cette idée présentait bien trop de points négatifs, et donc pour le moment elle préférait la garder dans un coin de sa tête. Premièrement ses potentiels dealers allaient devoir être commissionnés à la vente et elle n’en avait pas les moyens, deuxièmement ses clients n’accepteraient sans doute pas tous d’être servis par une autre personne qu’elle, et enfin trouver des gens de confiance n’était pas la chose la plus aisé du monde. Fixant John d’un regard noir elle tendait la main juste devant lui, attendant qu’il y dépose l’argent. Tirant frénétiquement sur sa cigarette, elle ne supportait pas qu’il se permette de jouer de la sorte avec ses nerfs. Lux n’était absolument pas réputé pour son calme, elle avait toujours été une vraie boule de nerfs, constamment en action, sur la défensive, prête à sauter à la gorge du premier venu. La bagarre, la violence ne lui faisait pas peur, et elle savait qu’elle avait quelques difficultés pour garder son calme dans ce genre de situations. John sorti de sa veste une petite liasse de billet qu’il déposa dans sa main. Elle les compta rapidement, le compte était bon, il lui avait d’ailleurs offert un généreux pourboire. La livraison, et le trajet c’était son explication, et il ne semblait pas peu fier de lui.

« La vraie question n’est pas de savoir si tous mes clients me payent aussi le trajet, mais si tous me font faire un si long trajet pour deux malheureux sachets de coke. Réfléchis y ». Ecrasant son mégot de cigarette sous sa chaussure, elle le regardait sans ajouter le moindre mot, elle gardait son calme. Si ce n’avait pas été lui elle aurait déjà hurlé, lui aurait balancé ses quatre vérités en plein visage. Elle lui aurait dit oh combien elle ne supporte pas les nouveaux drogués complètement paranoïaques, que ce n’est pas parce qu’il est blindé de fric qu’il peut tout se permettre et elle n’aurait pas arrêté avant de l’avoir blesser dans son égo, avant d’avoir frappé la ou ça fait mal. Clairement, elle avait l’intention de se venger, pas tout de suite mais cela ne saurait tarder. Elle ne le quittait pas du regard et l’observa tester la marchandise comme s’il avait fait ça toute sa vie. Il perça le sachet et porta un peu de poudre blanche à ses lèvres. Une habitude de John, toujours goûter la marchandise au préalable, comme si Lux allait lui refiler de la mauvaise qualité. N’avait il pas confiance ? Elle qui prenait soin de tout tester avant de le revendre. Les bras croisés elle levait les yeux vers le ciel et soupirait. « Pourquoi tu testes si tu me fais confiance …, Je ne revend pas de la coke coupée avec de la lessive, sinon elle ne coûterait pas si chère. Bien la confiance John, tu sais y’a plein d’autres gens qui peuvent te vendre de la coke en ville si je te saoules. ». Elle rebroussa chemin vers le vélo, n’écoutant même plus les paroles de John, elle n’aimait pas ce ton ironique qu’il employait, de plus le ciel se couvrait dangereusement. Une pluie allait s’abattre dans quelques minutes c’était certain, et ils seraient trempés par sa faute. Pendant ce temps John rangea sa marchandise et attrapa son sac. « Bonne déduction vraiment ; mais laisses moi te dire que si tu ne m’avais pas donné rendez vous ici, on n’en serait pas la ! Si je suis trempée par ta faute John … Un kilomètres j’y crois pas ! ».

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Lux laissa son regard se perdre vers le ciel, d’énormes nuages gris pointaient le bout de leurs nez et cela n’annonçait rien de bon, sinon une pluie diluvienne qui allait s’abattre sur eux. Elle avait beau adorer les espaces verts, la nature et toutes ces choses, aujourd’hui elle n’avait aucune envie d’être ici. Ces petits trafics lui prenaient un temps considérable et elle devait retourner à San Francisco le plus rapidement possible, elle manquait de temps et ce n’était pas ce genre de clients tels que John qui lui simplifiait les choses. Elle soupirait, sachant d’avance qu’elle allait finir trempée et que cela allait être la goutte d’eau qui ferait déborder le vase. Observant avec attention John, elle constatait que ce dernier prenait la situation à la rigolade, tout ceci semblait vraiment l’amuser. Il restait calme et décontracté, lui offrant même un petit sourire en coin dont il avait le secret. Face à l’énervement de Lux, il finit par accepter que leur prochain rendez vous se déroule en ville, Lux savait être discrète il n’avait pas à en douter, jamais elle ne le mettrait dans une situation compromettante. Un sourire s’imposa sur ses lèvres signe de victoire. « Tu verras on fera ça en ville et personne n’y verra rien, fais moi confiance un peu ». Elle savait qu’elle n’avait pas droit à l’erreur en le livrant en ville, mais elle n’avait pas peur, elle l’avait déjà fait des centaines de fois et même si cela revenait à jouer avec le feu elle se voulait plutôt rassurée. A force de dealer elle était devenue une pro, elle connaissait toutes les ficelles du trafic, elle savait ou les flics avaient l’habitude d’aller, clairement, elle savait comment ne pas se faire prendre. Lux ne laissait jamais de place au hasard, chacun de ses deals étaient maîtrisés à la perfection, tout était calculé d’avance, car elle le savait la moindre erreur pourrait lui être fatale et elle n’avait aucune envie de finir derrière les barreaux. Soudain la voix de John lui remit les pieds sur terre, il jouait avec la carte de l’humour pour lui faire passer la pilule, face à son mécontentement il n’avait pas d’autres armes pour faire sourire la gamma. « Tu t’apercevras vite que la concurrence ne m’arrive pas à la cheville … mais si ça t’amuse. ». Elle ne releva pas sa remarque sur le fait qu’elle ait du pédaler pour venir jusqu’ici, elle se contenta de sourire et donna un coup amical dans l’épaule de John. Elle regagna le vélo tandis qu’il rangeait soigneusement ses sachets de cocaïne. « Si je suis trempée par ta faute j’arrête de te livrer pendant un mois ! » dit elle sur le ton de la plaisanterie. « Mieux qu’à pied peut être mais une voiture n’aurait pas été de trop non plus ! ». Avançant toujours elle ne remarqua pas John qui pressait le pas derrière elle, arrivant à sa hauteur il se jeta sur le vélo et pendant un instant elle cru qu’il allait partir avec, le gardant pour lui. Il releva le vélo essuya soigneusement la scelle avant de l’enfourcher, elle haussa un sourcil en guise d’interrogation, attendant de voir qu’elle idée saugrenue il pouvait bien avoir derrière la tête. Il allait pédaler et elle se mettrait derrière, l’idée n’était pas stupide mais elle sentait que ceci allait mal se finir. Elle ne pu s’empêcher de rire et monta à son tour sur la scelle. Elle passa ses mains autour du corps de John afin d’avoir un minimum d’équilibre, alors qu’elle sentait les premières gouttes de pluies s’abattre sur son visage. Il commença à pédaler, refaisant le chemin du retour, la pluie redoublait d’intensité et tout riaient comme des enfants. Quand soudain une branche se coinça dans la roue avant du vélo, John perdit le contrôle de l’engin qui se mit à vaciller dangereusement. Elle se tenait fermement à lui tant bien que mal mais cela ne semblait pas suffire, ils terminèrent tout deux leur chute dans les feuilles mortes et la boue, trempés jusqu’au cou. Allongé sur le sol Lux riait en découvrant dans quel état était John. « Sympa le costume comme ça, ça te donne un petit coté aventurier très charmant. ». Elle remarquait que John tentait de se relever s’appuyant à un arbre, attrapant une poignée de boue elle la projeta sur lui, vengeance pour les kilomètres effectué aujourd’hui. La boue vint s’abattre sur la chemise de John qui était désormais dans un état encore plus déplorable, elle ne pouvait s’empêcher de rire en attendant de voir sa réaction. La pluie ne cessait pas, ils étaient tout deux couverts de boue et trempés comme jamais, l’eau ruisselait le long de leurs visages. « Une excellente idée, le coup du vélo ! vraiment j’admire l’effort ».

« Dans le trafic d'idées comme dans le trafic de drogue, on punit l'usager sans toucher au dealer ! »

Lux pressa le pas et grimpa sur le vélo, elle passa ses mains autour du ventre de John de manière à ne pas tomber. Un mince sourire s’afficha sur son visage, elle était contente de ne pas avoir à pédaler étant donné qu’elle avait déjà du faire l’aller à la seule force de ses jambes. La gamma n’avait jamais été franchement sportive, dès son plus jeune âge son intelligence hors norme l’a conduisait plutôt dans des bibliothèques que dans des salles de sports. Plus tard, lors de son adolescence rebelle, elle s’était découverte des passions pour les bars, le whisky et les cigarettes et non pour les ballons, la sueur et l’effort. En revanche la brune n’avait jamais eu le moindre petit problème de poids, elle était extrêmement mince depuis toujours et ce qu’importe ce qu’elle avalait, une chance pour certains. A la vue de son physique pas mal de personnes l’a croyait fragile mais elle ne l’était absolument pas, femme violente, elle n’hésitait à frapper si on l’a poussait à bout. Son style vestimentaire était d’ailleurs à l’image de sa personnalité, bottes en cuir dont elle ne se séparait jamais, perfecto, jeans parfaitement coupée comme une deuxième peau sur ses frêles jambes. Malgré son look de garçon manqué, Lux avait une certaine beauté, peu commun et presque troublante. D’immenses yeux marrons, un regard grave qui symbolisait toute la souffrance qu’elle avait accumulé dans son passé, des cheveux bruns constamment en bataille, elle n’avait jamais tenté de les assagir c’était une cause vaine. Le vent soufflait de plus en plus fort ce qui n’arrangeait rien, elle écoutait les paroles de JT qui se voulaient rassurantes, il estimait qu’ils seraient sur le route dans très peu de temps. Etrangement elle avait du mal à le croire, le vélo tenait à peine en équilibre, le sol était boueux, ajouté au vent et à la pluie battante, la situation était risible. « Tu m’appelles encore une fois ma belle et ce sera ta dernière parole, sache le ! ». Elle soupira, elle n’aimait pas qu’on lui donne ce genre de petit surnom ridicule, même si elle savait que JT lui avait dit cela par simple gentillesse elle l’arrêta de suite. La seule personne qui avait eu le droit de l’appeler ainsi était Zak, et Zak était mort depuis près de 3 ans, fin de l’histoire. Perdue dans ses pensées la chute fut d’autant plus soudaine et inattendue, elle se retrouva allongé dans la boue sans avoir eu le temps de faire quoi que se soit. Reprenant doucement ses esprits et attrapant une poignée de boue elle visa John et plus particulièrement sa chemise blanche. Riant bêtement comme une enfant, elle était plutôt fière de son geste, la transaction s’était transformée en bataille de boue entre deux adultes qui n’avaient jamais voulu grandir. Il semble moyennement apprécier l’attaque surprise de la brune, pestant sur l’état de son costume, elle ne pouvait s’empêcher de rire aux éclats tout en le narguant. « Hé, fais pas ton gosse capricieux, je suis certaine que ton dressing déborde de chemises de la sorte ». Marchant vers le vélo et tournant le dos à la Gamma, John semblait de mauvais poil, à priori la boue, la pluie et le vélo n’étaient pas sa tasse de thé, mais soit bien fait pour lui, encore une fois c’est lui et lui seul qui avait eu l’idée de fixer ce stupide rendez vous au milieu de nulle part en pleine foret, bien fait ! Se redressant doucement, elle ne s’aperçut pas qu’il avait profiter de ce moment d’inattention de sa part pour se venger, lui rendre la monnaie de sa pièce. Une poignée de boue vint s’abattre de plein fouet sur sa veste en cuir, levant les yeux au ciel elle ajouta. « Dommage que je sois dealeuse et pas aventurière alors, en plus tu ne sais même pas viser ». Un sourire aux lèvres elle parcourue les quelques mètres qui les séparaient. JT eu alors un élan de lucidité, ils feraient le reste du trajet à pied, ce qui était bien plus sur de toute façon, d’ailleurs si elle voulait rentrer en ville vivante c’était la meilleure solution, John était un mauvais pilote point. « Ne me dis pas que tu as cru ne serait ce qu’une seconde que j’allais remonter sur ce vélo ... ».