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touchin' on my... while i'm touchin' on your...

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MessageSujet: touchin' on my... while i'm touchin' on your... touchin' on my... while i'm touchin' on your... EmptyDim 18 Nov - 21:59

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Rowen-Wilkins




    Vous connaissez ce sentiment que l’on ressent lorsque l’on est spectateur de ce feu de la passion qui s’estompe, petit à petit, jusqu’à atteindre son dernier souffle, jusqu’à partir définitivement, péniblement, comme pour nous faire souffrir le plus longtemps possible. En réalité, ce n’est pas spécialement de la peine que l’on ressent, je dirais qu’il s’agit plus de lassitude, blasé d’assister, impuissant à un tel spectacle, blasé de voir partir quelque chose auquel on tenait énormément par le passé. Mais telle est la vie, nous ne sommes après tout que des animaux, nos envies se dispersent avec le temps, les choses pour lesquelles on voue un culte un jour ne nous font ni chaud ni froid le lendemain. On se sent vide pendant un petit moment, jusqu’à ce que l’on trouve une nouvelle passion, quelque chose d’autre pour occuper notre esprit, ainsi va la vie. C’était un peu l’état dans lequel je me trouvais actuellement. Depuis tout petit, je vouais une véritable passion pour le football, ça avait toujours été mon occupation préférée, un de mes centres d’intérêts favoris, un sujet de discussion fréquent avec mes potes, le sport que j’exerçais depuis mes cinq ans. C’était d’ailleurs pour ça que j’avais choisi, il y a trois ans, d’aller chez les iotas, c’est ce qui m’avait séduit chez eux, être tourné vers le sport de la sorte, avoir une belle équipe de football, ambitieuse, je n’avais pas hésité avant de les rejoindre. Seulement, aujourd’hui, tout était remis en cause. Je n’avais plus ces émotions quand je jouais au football, je ne ressentais plus cette impatience la veille d’un match, aller au entrainement quotidiennement me faisait plus chier qu’autre chose, bref, je voyais cette passion s’éloigner, au fur et à mesure, laissant derrière elle un goût amer… j’étais un peu perdu, je ne savais pas trop quoi penser de tout cela. Est-ce que je devais considérer ça comme sérieux ou au contraire faire comme si ce n’était rien, que ça n’avait aucune importance, que c’était la fatalité de la vie qui faisait que les choses étaient comme ça. Je sortais de l’entraînement me posant toutes ces questions, moi Peter, moi qui habituellement était si irréfléchi et spontané, je commençais à me morfondre dans je ne sais trop quel raisonnement. Il était hors de question que je laisse cette lassitude m’envahir, je ne devais pas changer qui j’étais juste pour ça, retrouver ma joie de vivre habituelle, quoi qu’il se passe, la vie était bien plus belle si on la prenait du bon côté. Je devais me prendre en main, il était hors de question que je devienne un de ces mecs pathétiques qui passait son temps à se morfondre sur son sort. Je sortais mon portable de ma poche et pianotais rapidement quelques mots que j’envoyais à une vingtaine de personne de mon répertoire. « On se la colle au R.A.Z. ce soir ? » Après tout, je n’avais plus vraiment cet esprit sportif en moi, alors pourquoi se priver des bonnes choses de la vie, je pouvais devenir un dépravé, j’en avais rien à foutre, les conséquences, je m’en foutais, elles ne me faisaient pas peur. Tout ce dont j’avais besoin à l’heure actuelle, c’était d’évasion, de prendre du plaisir, et quel meilleur moyen pour prendre son pied que de faire la fête ? Well, il y en a bien un autre, mais sur ce point-là, je ne savais pas vraiment où j’en étais actuellement. Je commençais à ressentir des choses inhabituelles pour Rémy, qui était une amie à la base. Donc plutôt que de me foutre dans une merde monumentale en allant coucher avec la première venue, je préférais plutôt faire la fête, m’enivrer jusqu’au petit matin, taper des barres avec mes potes, profiter de ma jeunesse tout simplement. Une fois sorti des vestiaires, les cheveux mouillés et un simple t-shirt sur le dos, le vent glacial de San Francisco vint me rappeler qu’on était déjà en novembre et qu’à cette époque-là de l’année, même la Californie n’avait pas un climat des plus favorables. Ce froid qui me glaçait les veines me poussa à rentrer jusqu’à la résidence Victor Hugo en trottinant histoire de ne pas prendre trop froid et de choper un rhume de merde. J’arrivai donc rapidement à ma chambre. Vide. Tant mieux, si je pouvais ne pas voir cette tête de con d’Avery, j‘en étais ravi. En cherchant dans ma table de chevet, je me rendis compte que j’avais oublié ma beuh dans mon casier à l’université. Je n’étais pas un grand fumeur, mais j’aimais bien planer en soirée et c’était typiquement ce dont j’avais besoin ce soir pour que cette petite fête se passe pour le mieux. La nuit était déjà tombé depuis un petit moment, l’université était peut-être déjà fermée, j’allais devoir faire vite. Cette fois-ci, je sortis dehors avec plus de vêtements sur le dos, l’entrée de l’université était à 100 mètres du pavillon et d’ici je pouvais voir que le bâtiment était encore allumé. Il devait donc encore y avoir du monde dedans et les portes seraient ouvertes. Je pressai tout de même le pas, par peur de revenir les mains vides de ma petite excursion. Une fois à l’intérieur du colossal bâtiment, je me dirigeai machinalement vers mon casier, à la recherche de mon graal. Après un rapide coup d’œil, je vis le pochon de beuh que je recherchais. D’un coup sec, je le saisis et le mis bien au creux de ma poche. Mes affaires faîtes, casier fermé, j’étais prêt à retourner à ma chambre pour me préparer pour cette soirée. En effet, le style jogging plus sweat de l’équipe, ce n’était pas forcément ce qui faisait fureur lors des fêtes. Seulement, une silhouette au bout du couloir m’attira l’œil. L’allure m’était familière, je m’approchais alors de quelques pas avant de voir de qui il s’agissait. Cette jeune femme à la chevelure dorée me tournait le dos, je m’approchais donc encore pour arriver presque à sa hauteur. « Alors ça, il faut le voir pour le croire, Rowen-Glaswell qui fait des heures supp’ dans les couloirs de l’université ! »
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MessageSujet: Re: touchin' on my... while i'm touchin' on your... touchin' on my... while i'm touchin' on your... EmptySam 15 Déc - 13:17

Peter Andrew-Wilkins & Autumn Rowen-Glaswell
“ We used to be a lot of things; now, i don't know anymore. ”

Le son de ses talons claquant sur le parquet était le seul son perceptible à ce qui semblait des kilomètres à la ronde. Le silence, assourdissant, brisé le temps du passage de la tornade blonde, en un lieu qu’elle n’avait pas l’habitude de fréquenter, pourtant, alors que l’obscurité avait depuis presque deux heures engloutie les immeubles et environs de San Francisco, tout comme le bâtiment principal de l’université, où elle se frayait un chemin en cet instant même, les yeux rivés droit devant elle, fixant un objectif imaginaire, inatteignable, qu’elle seule était capable de percevoir. Les étages étaient vides, vides d’éclats de rire, de feuilles volantes et de la joie et résignation d’ordinaire peine sur les visages de ces milliers d’étudiants foulant le sol, chaque jour, sur lequel ses chaussures bien trop chères et bien trop nues pour ces pieds en cette saison, glissaient doucement. Malgré tout ce que les personnes autour d’elle pouvaient s’imaginer sur son compte, Autumn Rowen-Glaswell, anyway, hermès-cador, who knows, était en tête de classement de sa promotion ; elle qui ne pouvait supporter la simple idée de perdre quoi que ce soit, ou qui que ce soit- mais cela est une toute autre histoire-. Deux mois durant, deux mois à glisser subrepticement une main sur son estomac, à la recherche d’une chose étrange qu’elle avait perdu, un soir de septembre, elle avait laissé passer la tête du classement au profit d’un, d’une autre. Même si tout s’effondrait autour d’elle, que la terre s’effritait sous ses pieds, et qu’elle ne pouvait l’empêcher ; il y avait une partie solide à laquelle elle pouvait se raccrocher, et contrôler jusqu’au bout des ongles. Si cela ne pouvait être la personne qui lui laissait des nœuds dans l’estomac, si cela ne pouvait être celui qui la brûlait d’un simple regard, alors cela serait tout autre chose, ses études. Les couloirs silencieux, les lumières semblant s’éteindre une à une suite à son passage, obéissant à son commandement silencieux ; plongée dans ses pensées, ses prunelles azur scrutant cet objectif qu’elle ne parviendrait, elle le savait, à atteindre, palpant l’idée de cette vie qu’elle avait, il y a dix mois encore, enfermée entre ses mains et sous contrôle, elle ne le remarquait même pas. Une, deux, trois premières marches d’escaliers, rapidement, elle laissa derrière elle les étages morts et la matière grise qu’elle avait réussi à réquisitionner deux heures durant, fin prête pour les examens et pour la première place. Le contraste entre la nuit d’encre qui faisait règne à l’extérieur et les lumières agressives des escaliers lui piquait les yeux, mais pas une seconde elle ne s’arrêta, dévalant les escaliers à une vitesse plus que déconseillée vu les chaussures qu’elle portait, hantée par la simple mais détestable idée de se retrouver coincée entre les portes de l’université pour la nuit, noyée dans la même obscurité qui se trouvait derrière les vitres, à peine percée par un croissant de lune. Il y avait une soirée à laquelle elle était censée être, une personne à laquelle elle devait parler, ou pas, quelques souvenirs qu’elle devait rejouer une centaine de fois dans sa tête. Et elle continuait à descendre, parcourir les couloirs sans rencontrer la moindre forme de vie, labyrinthe infini, jusqu’à atteindre le rez-de-chaussée, l’infinité de casiers métalliques incrustés contre le mur. Combinaison, trop rapide, à l’ouverture, les quelques livres s’effondrèrent les uns sur les autres, et son regard croisa son reflet dans le miroir incrusté dans le casier, lui renvoyant une image fatiguée et des traits légèrement tirés, cependant seule elle le remarquait. Un soupir, imperceptible, s’échappa alors qu’elle attrapait la lettre glissée en dessous de la pile de livres, la glissait lentement entre ses doigts, puis dans son sac, sans un regard pour son reflet lors de ce simple geste, de peur de découvrir ce qu’elle ne pouvait voir dans ses prunelles azur soudainement agitées. Perdue dans ses pensées, elle prit quelques secondes avant de comprendre que l’on s’adressait à elle, et que cette voix, tout comme cette façon de l’affubler d’un nom de famille, qu’elle ne portait plus d’ailleurs, appartenait à une personne familière. Levant la tête, elle osa croiser son regard dans le miroir, ces prunelles azur où toute fatigue s’était soudainement dissipée, laissant place à une petite étincelle. Un sourire se dessina, lentement, aux commissures de ses lèvres. L’un des seuls qui osait l’appeler par son nom de famille, ancien, mais toujours le bon ; au simple son de sa voix elle se retrouvait ramenée deux ans en arrière, à son arrivée à Berkeley. Aux instants où leurs éclats de rire éveillaient toute la confrérie à quatre heures du matin. Peut-être était-il exactement la bonne personne à retrouver, en cet instant précis. « Comme quoi, tout arrive. Ou peut-être que je crois à cette théorie de fin du monde, et qu’une envie irrépressible de voir, comment c’est, d’étudier vraiment jusqu’à la nuit tombée entre les murs de l’université m’a prise. Qui sait, répondit-elle, évasivement. Le temps des dernières expériences est arrivé, risk it all before it’s over, souffla-t-elle, lui laissant le choix de décider ce que cela signifiait. Sur ces mots, elle ferma brutalement la porte de son casier, et se retourna pour lui faire face. Wilkins. Tu m’as manqué. reprit-elle, s’approchant d’un pas, son regard le parcourant de haut en bas sans la moindre gène. Je pourrais te retourner la remarque, cela dit. Ses yeux glissèrent doucement sur le renfoncement dans sa poche de jogging. Elle ne le connaissait que trop bien, après ces quelques années passées ensemble, malgré l’éloignement, elle savait ce qu’il cachait dans sa poche, et il ne lui était pas bien difficile d’en déduire où il se rendait. Doucement, elle esquissa un, deux, trois pas, couvrant la courte distance qui les séparaient, jusqu’à laisser son corps presque coller le sien, et sa main glisser dans sa poche, trouvant ce qu’elle s’était imaginée dès le départ. Well, l’université n’est donc qu’un passage, on dirait que tu as d’autres endroits bien plus intéressants à visiter. Regard suggestif, elle augmenta à nouveau la distance entre leurs deux corps, réajusta son sac sur son épaule, puis, comme s’ils ne venaient pas de se croiser par le pur fruit du hasard, quelques secondes auparavant, elle entama sa marche vers la sortie, s’attendant à ce qu’il la suive. Au bout de trois pas, elle se retourna, le regarda quelques secondes, puis reprit. Alors, où allons-nous ? » Evidemment, qu’elle comptait s’inviter, évidemment, il ne pouvait, ne devait la refuser. Comme s’ils ne s’étaient jamais quittés, Rowen Glaswell, Andrew-Wilkins, de retour deux années auparavant, quand leurs éclats de rire emplissaient la confrérie, quand leurs disputes brisaient des verres, quand leur relation étrange qu’ils qualifiaient d’amitié était aussi solide que du roc. Un sourire flottant sur son visage, ses pupilles azur rivées dans les siennes, lui assuraient qu’ils allaient passer l’une de ces nuits qui restent gravées à jamais dans les esprits. Ou sont tellement violentes qu’elles sont refoulées, brouillard épais dans les souvenirs. Les lumières clignotèrent, pourtant, puis s’évanouirent, en même temps que son sourire s’effaçait. Seule la faible lueur de la lune lui permettait de distinguer les contours sombres des casiers, et l’ombre de Peter à quelques mètres d’elle. Dans l’obscurité, en pleine université, les scénarios préalablement imaginés tournèrent une fraction de seconde dans son esprit, avant qu’elle ne fasse un nouveau pas afin de se rapprocher du jeune homme. Ce qu’il se passait ? Elle n’en avait pas la moindre idée, mais elle ne comptait pas moisir ici une seconde de plus. Comme si elle avait le choix.
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MessageSujet: Re: touchin' on my... while i'm touchin' on your... touchin' on my... while i'm touchin' on your... EmptySam 29 Déc - 19:26

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Rowen-Wilkins


Je ne veux pas d'un vie stable, fils garde ton speech, y'a encore tellement de femmes que je n'ai pas conquise






    Faire une grosse fête pour éviter de me morfondre seul dans ma chambre, tel était mon plan. Je n’avais pas envie de passer de nouvelles minutes à penser à cette lassitude qui envahissait peu à peu toutes mes pensées. Se changer les idées, c’était bien plus facile à dire qu’à faire. Il y avait fort à parier qu’il y aurait certains de mes coéquipiers à cette soirée, et qu’ils viendraient me parler de l’équipe, une nouvelle fois. Quoiqu’il advienne, je m’étais promis d’éviter toutes les discussions tournant autour du sport, j’avais seulement envie de finir mal, de boire et de fumer jusqu’à ce que je ne me souvienne plus de rien. Une affiche très mal conçue ornait le mur du hall de l’université, pour rejoindre une espèce de club de théâtre où un truc du genre. Habituellement je ne me serais même pas attardé sur ça, mais là, sans que je sache pourquoi, j’avais lu attentivement cette affiche dans l’espoir de trouver quelque chose qui pourrait me faire penser à autre chose, jusqu’à ce qu’une crampe fasse son apparition au niveau du mollet gauche. Je fléchissais sous la douleur, l’entraînement m’avait réellement cassé les jambes, j’étais fatigué comme je ne l’avais plus été depuis un petit moment déjà. La séance avait été particulièrement rude et à force d’enchaîner les fêtes j’étais de moins en moins affuté physiquement. Tout ce j’avais envie à ce moment précis, c’était de me poser tranquillement avec des potes et de fumer des joints pour me détendre, j’avais envie de me vider l’esprit, de ne plus penser à tous ces dilemmes qui jaillissaient incessamment dans mes pensées. Je devrais apparemment patienter un peu, une petite entrevue avec Autumn était sur le point d’être improvisée. Cela faisait un long moment que je ne l’avais plus vu. Cette relation si étrange, indéfinissable, qui nous liait auparavant s’était au fur et à mesure évanouit, l’absence aidant. Nous avions pris tous les deux des directions assez différentes, n’ayant que très peu de relations communes. Non pas que je l’avais oublié, je n’avais juste pas pris le temps d’aller prendre de ses nouvelles, de lui parler, trop occupé à mes propres affaires ce qui devait également être son cas. Néanmoins, le hasard avait décidé de nous réunir tous les deux, dans ce long couloir remplis de casier, dans cette large entrée, où le vide provoquait de petits échos dès le moindre bruit. Bien que je fusse pressé de me retrouver à cette fête, l’envie de renouer contact avec Autumn me tiraillait. Elle m’avait toujours intriguée, c’était une des rares personnes que je n’avais jamais réussi à cerner, elle était totalement imprévisible, en témoignait cette présence tardive dans les locaux de l’université bien que je n’eus jamais soupçonné qu’elle fût ce genre de fille. Quoi qu’il en fût, je n’allais pas laisser passer l’occasion de la retrouver, les moments où nous étions ensembles en valaient souvent le coup. « La fin du monde hein ? répondis-je sceptique, avant de reprendre, tout en réfléchissant, hmmm j’ai pas souvenirs d’expérience qu’on n’ait pas tenté ensemble… lançais-je, un sourire mesquin ornant mes lèvres. m’enfin, si tu veux tenter de nouvelles choses, pourquoi pas après tout… Mais je pensais que tu avais plus de classe que ça Rowen-Glaswell, les salles de cours, tellement cliché. soufflais-je de mon ton sarcastique devenu désormais légendaire. Tu m’as manqué aussi blondie, it’s been a while. » Au fur et à mesure qu’elle s’approchait de moi, mon sourire s’agrandissait. Les petits jeux qu’on avait l’habitude de faire auparavant m’avaient également manqués. « Baaah, tu me connais, j’suis venu dans l’université pour faire du charme à ma professeur référant, histoire de justifier mes absences. je jetai quelques coups d’œil autour de moi avant de reprend un brin faussement déçu mais apparemment elle ne m’a pas attendu… déglutis-je avant de reposer mon regard sur Autumn, un petit sourire en coin. Mais force est de constater que je ne perds pas au change. » Elle avait apparemment compris ce que j’avais prévu puisqu’elle s’était dangereusement avancé dans ma direction avant de plonger sa main dans ma poche de jogging pendant que je retenais mon souffle, lançant toujours de ce même air sarcastique. « Je te savais pas si… avenante… avant de reprendre lorsqu’elle sortit le sachet de ma poche, un air faussement honteux. Ah, tu me connais, je n’ai jamais pu résister aux femmes, et Dieu sait que Marie-Jeanne me rend dingue. » Après avoir sorti le pochon de beuh, je vis tout à coup sa chevelure blonde se diriger vers la sortie. Je mis un certain temps à comprendre ce qu’elle était en train de faire, toujours ce côté imprévisible qui frappait, ce petit côté-là qui me plaisait tant chez elle. Elle était lancée, s’invitant à ma soirée, me demandant où nous allions. Surpris, mais pas pour autant décontenancé, je lui adressai le sourire le plus aguicheur que j’avais en réserve. Mais alors que je m’apprêtais à lui répondre, les lumières, après un bref clignotement, s’éteignirent d’un coup. Rapidement, je me dirigeais vers la porte de sortie qui n’était qu’à quelques mètres. Après deux ou trois tentatives pour l’ouvrir, je dus me rendre à l’évidence, l’université venait de fermer ses portes, nous étions bloqués dans le hall d’entrée de l’université, la soirée prenait tout à coup une toute autre tournure. Au revoir la grosse fête au R.A.Z., bonsoir la nuit inconfortable dans les locaux de l’université. Encore heureux, je ne me retrouvais pas tout seul dans cette galère, j’étais même en très bonne compagnie. Dans l’obscurité, j’arrivais toujours à discerner sa longue et resplendissante chevelure blonde qui flottait dans les airs, masquant un peu cet air désemparé qui avait pris place sur son visage lorsque les lumières du bâtiment s’étaient tout à coup éteintes. « Well… Apparemment, on ne va nulle part… Ça doit être un signe de la fin du monde ça non ? crachais-je, sarcastique. J’avais glissé ma main autour de ses épaules pour la rapprocher de moi, à la lueur de la faible lumière de la sortie de secours, qui, malheureusement, était elle aussi fermée. Bon, on va devoir trouver de quoi s’occuper apparemment, des idées Rowen-Glaswell ? lachais-je en regrettant de ne pas avoir pris mon téléphone pour venir jusqu’à l’université. Dans ma tentative pour l’approcher de moi, j’avais involontairement – bien que ce ne fut pas désagréable – touché son sein, bien plus proéminant que dans mes souvenirs. Bah alors, qu’est-ce qui t’arrives Blondie, t’as pris de la poitrine ? Tu me caches des choses ? » balançais-je sur le ton de la plaisanterie, toujours ce même ton rempli de sarcasmes.
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MessageSujet: Re: touchin' on my... while i'm touchin' on your... touchin' on my... while i'm touchin' on your... EmptySam 5 Jan - 23:02

Peter Andrew-Wilkins & Autumn Rowen-Glaswell
“ Former best friends, former lovers, former everything. ”
Une simple coïncidence, à la nuit tombée, dans un endroit où ils n’étaient pas censés être, un endroit qui ne leur ressemblait pas. Elle n’avait jamais cru, aux coïncidences, malgré le fait que celles-ci semblaient composer sa vie, de ces étranges instants volés au fond d’une ruelle et pour lesquels elle n’avait aucune explication, à ces regards croisés d’un bout à l’autre de cette pièce bondée, summum du cliché d’un début de lien se formant entre deux inconnus. Elle n’y avait jamais cru, simplement car elle refusait de se laisser contrôler par de simples instants pouvant se glisser dans son emploi du temps parfaitement géré selon ses convenances ; elle refusait de penser que tous ces instants volés n’étaient que le fruit du hasard, de simples erreurs qui se glissaient quand elles le désiraient et foutaient tout en l’air. Hors. De. Question. Aussi, lorsque sa voix familière s’éleva derrière elle, assez fortement pour la sortir de sa transe, et de cette myriade de souvenirs qui la hantaient ; ce sourire familier recourba ses lèvres brillantes d’une teinte rosée. Coïncidence, non. Il était temps qu’ils se retrouvent. Anciens amis, meilleurs amis, amants, anciens tout ce qu’il était possible d’imaginer. Ils avaient, un moment, été tout, puis rien ; leur relation tumultueuse des années durant, et bien incompréhensible pour la majorité de leur entourage, était pourtant l’une des plus distrayantes de toute son existence. Ses prunelles azur se posèrent enfin sur le jeune homme, semblant détailler la moindre parcelle de son corps sans la moindre gène, comme à l’accoutumée, prenant note de tous les éléments pouvant éventuellement lui servir plus tard ; associant à chaque léger mouvement de ses doigts, les siens les rejoignant autour de cette bouteille volée qu’ils avaient appréciée dans sa chambre de la maison iota. Ce n’était que des instants perdus qui lui revenaient en mémoire ;; puisqu’ils avaient transformé cette relation en un bordel sans nom, leurs chemins finissant par se séparer alors que personne ne s’en doutait, leurs éclats de rire éveillant les autres iotas se ternissant jusqu’à n’être plus que murmures, fantômes soufflant à leurs oreilles quelques secondes avant qu’ils ne s’endorment. Les souvenirs brûlaient encore alors qu’elle le regardait, le sourire s’accentuant sur son visage, satisfaction d’avoir retrouvé ce qu’elle ne pensait jamais croiser au détour d’un couloir. Même pour d’anciens amis, ils avaient passé bien trop de temps séparés, leurs vies ne pouvaient bien longtemps se poursuivre sans que leurs chemins ne se croisent à nouveau. Berkeley était un grand terrain de jeu, ils avaient partagé la même cour, mais pas les mêmes jouets, il était temps qu’ils se reprennent -et qu’ils reprennent les choses là où ils les avaient laissées ?-. Les lumières du couloir semblaient vibrer sous ses prunelles, ou était-ce sa vision qui se retrouvait soudainement troublée alors qu’ils entamaient la conversation, elle n’en avait pas la moindre idée. Peut-être se rencontraient-ils au pire des instants, alors que, cachée dans son sac, la lettre semblait être une bombe sur le point d’exploser. Ou peut-être, justement, était-ce le meilleur des instants pour oublier. Leurs regards semblaient, comme maintes fois lorsqu’ils en étaient encore à éveiller l’autre à trois heures et demie pour une virée improvisée, dire qu’ils ne se laisseraient pas partir. Pas cette fois, pas alors que la nuit offrait bien trop de possibilités. Théories de fin du monde, elle se jouait de lui, évidemment, apprenant sans cesse à rendre ses paroles et ses gestes incompréhensibles pour la plupart, tel un puzzle dont les pièces ne sont pas taillées pour finir par s’assembler. Ce même sourire flotta sur son visage de longues secondes alors qu’elle retrouvait ses insinuations et son éternel sarcasme, base de leur relation tumultueuse. En fin de compte, il lui avait manqué. Elle hocha doucement la tête, son rire cristallin résonnant de longues secondes dans le hall vide, comme si l’idée des salles de classe était la plus ridicule qu’elle eut entendue de sa vie. Un pas, deux pas, la distance se réduisait entre eux, petit jeu qu’ils avaient l’habitude de jouer, terrain familier sur lequel ils s’aventuraient à nouveau. « Je n’ai jamais mentionné les salles de classe. », souffla-t-elle à son visage, avant de hausser doucement les sourcils ; le laissant s’interroger sur ce qu’elle insinuait par là. Leur relation n’avait été que subtilités et sous-entendus douteux, couplés avec une bonne bouteille et des éclats de rire bon enfant qui, doucement, s’étaient transformés en contacts brûlants le temps de quelques heures. Force était de constater que, même après des mois de silence, ils semblaient parvenir à reprendre exactement là où ils s’étaient arrêtés, comme si leurs disputes n’avaient pas existé, et leur éloignement n’était que le fruit d’une amnésie passagère. Evidemment, il n’était pas là pour les études, comme son inspection du regard le lui avait confirmé, et il faisait un piètre menteur. « Ou tu pourrais aussi dire que tu mourrais d’envie de me revoir. Ça marche aussi, murmura-t-elle, avant de hausser les épaules, observant les alentours quelques secondes. Enfin, elle ne sait pas ce qu’elle manque, reprit-elle, accentuant le ‘elle’, un sourire taquin collé sur son minois. Un pas de plus, phase deux du plan, le démasquer, et s’incruster. Oh, non, c’est vrai. Je suis la meilleure chose qui puisse t’arriver, ce soir. » Démasqué, soirée gâchée, ou illuminée, plutôt. En quelques secondes, elle avait changé sa nuit, et cela était loin d’être terminé. Drôle d’écho à ses pensées, les lumières qui, auparavant prises de soubresauts, s’éteignirent, les laissant dans le noir. Quelques pas avant la sortie de secours, qui, évidemment, refusait de s’ouvrir. Quelqu’un souhaitait vraiment les voir passer la soirée ensemble. Le son de sa voix, teintée de ce sarcasme bien familier, lui permis de trouver son ombre à ses côtés. Elle le devinait passablement énervé, quant à elle, sa moue désemparée s’effaça aussi rapidement qu’elle était venue. « Oh, ne me dis pas que tu crois en ces conneries, siffla-t-elle, niant les théories qu’elle affirmait quelques minutes plus tôt. Imprévisible, incompréhensible, as always. Les yeux plissés, tâchant de discerner mieux dans l’obscurité, elle s’approcha du jeune homme, jusqu’à ce qu’il se décide à glisser un bras autour de ses épaules, geste qu’il avait maintes fois effectué lors de leurs précédentes rencontres…des mois plus tôt. Geste qui lui arracha un sourire. Wilkins, we’re back. Ce sourire aux lèvres qu’il ne pouvait distinguer, elle se tourna pour lui faire face, attrapant sa main posée sur son épaule, entrelaçant ses doigts aux siens doucement. Leurs visages étaient proches, très, trop proches désormais; même si la lumière verte illuminant la sortie de secours les éclairait, leurs souffles joints semblait plus net que les courbes de leurs visages. Well, il y a bien quelque chose que nous pourrions faire…pour rattraper le temps perdu, murmura-t-elle sur ses lèvres, jouant avec le feu, comme ils s’en étaient longtemps amusés avant que leur relation ne parte en fumée. Une seconde après ce dernier mot, ses lèvres frôlèrent les siennes, si bien qu’il devait sentir le sourire qui y était toujours dessiné. Juste une seconde de tension ultime, avant qu’elle ne s’éloigne, aussi vite qu’elle s’était approchée. On pourrait trouver un moyen de se tirer d’ici, je ne compte pas dormir dans l’université… Elle tourna doucement la tête, tâchant de distinguer les lieux dans la pénombre. Les portes d’accès aux escaliers à quelques mètres, une porte menant à un amphithéâtre derrière Peter. Toute une université, enfin, au moins, un bâtiment, à leur disposition. Tellement de façons, et d’endroits de rattraper le temps perdu…leurs idées, ensemble, étaient parfaites. Tout comme leur alchimie. Son regard se posa à nouveau sur le jeune homme. …Quoique, nous ne sommes pas obligés de dormir. L’endroit est à nous, je suis persuadée que, après une exploration, nous ne manquerons pas d’idées…ou d’endroits où laisser une trace de notre passage. » Mention de tout ce qu’ils pouvaient faire, ensemble, de toutes les conneries qu’ils avaient pu faire ensemble. Lorsque il y avait encore un ’eux’. Encore une fois, libre à lui d’interpréter ses paroles comme il le souhaitait, seule la suite des évènements lui indiquerait ce qu’elle voulait réellement dire par là. Un sourire parut sur son visage à sa remarque, à laquelle elle s’empressa de répondre, le laissant sans doute encore plus dans le brouillard. « Oh, Wilkins, si tu savais tout ce que je te cache. Simple constatation, elle laissa quelques instants les mots suspendus entre eux, cruciales secondes de silence. Bien sûr, qu’elle avait changé, songea-t-elle, ses pensées dérivant vers la marque gravée au creux de ses reins, l’enveloppe brûlante dans son sac, les lèvres du levy-carcenac comme un douloureux souvenir courant encore sur sa peau, des semaines après le drame. Glissant une main dans son sac, elle en sortit la fameuse flasque emplie d’alcool, avant de poursuivre. Je ne suis pas en état de faire des confidences sur tout ce que tu as manqué…elle apporta le goulot à ses lèvres, se brûla quelques longues secondes, avant de la lui tendre, haussant légèrement les sourcils, proposition muette pour qu’ils supportent la nuit ensemble. …mais peut-être plus tard, reprit-elle, haussant les épaules. Lorsque tu m’auras montré que notre petit duo est loin d’être de l’histoire ancienne, murmura-t-elle, ses doigts jouant quelques secondes sur son avant bras. Puis, tournant sur elle-même dans la faible lueur de la sortie de secours, elle ferma les yeux quelques secondes, puis resserra ses doigts autour des siens, l’entraînant à sa suite vers la porte des escaliers qu’elle avait poussée quelques minutes plus tôt. Prenons de la hauteur, nous verrons les choses plus clairement, » affirma-t-elle d’une voix forte, comme si elle s’adressait à tout un auditoire. Simple excuse pour se balader dans les étages, ou véritable solution se profilant à l’horizon ? Bonne question. Quelle que soit la réponse à cette question, ils n’allaient pas passer leur nuit dans le hall, devant cette porte de sortie, à attendre désespérément que quelqu’un ouvre. Andrew-Wilkins et Rowen-Glaswell n’attendent pas. They make things happen.
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