|
| sweet baby love, sometimes you deserve some ass-kicking ❥ HUNTER&ALAINA | |
| |
Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: sweet baby love, sometimes you deserve some ass-kicking ❥ HUNTER&ALAINA Jeu 3 Mai - 0:58 | |
|
❥ sweet baby love, sometimes you deserve some ass-kicking
HUNTER, ALAINA
L’amitié est une valeur qui se fait de plus en plus rare, et Alaina Selwyn était bien placée pour en parler. La jeune rouquine avait, depuis sa tendre enfance, toujours éprouvé une difficulté excessive à accorder sa confiance à qui que ce soit, et ce sentiment s’était accru avec l’âge et les déceptions. Plus d’une fois, Alaina avait accordé sa confiance à des personnes qui en avaient abusé sans le moindre scrupule et les conséquences étaient non négligeables : aujourd’hui, on trouvait difficilement plus méfiante que la jeune Gamma. Loin d’être antipathique ou excessivement froide, Alaina dégageait toutefois clairement quelque chose d’intimidant et qui voulait dire sans détour qu’elle n’hésiterait pas à rembarrer quiconque se montrerait un tant soit peu pas à son goût. Pas besoin d’être un génie pour constater qu’Alaina avait énormément de mal à accorder sa confiance et qu’elle n’allait jamais vous bondir au cou sans avoir une excellente raison de le faire – ce qui généralement n’était absolument pas le cas. Et Dieu sait que de nombreuses personnes, depuis l’arrivée d’Alaina à Berkeley, avaient en vain tenté de se lier d’amitié avec elle ou du moins d’apprendre à connaître cette nouvelle et mystérieuse Gamma, qui ne disait jamais rien d’elle et qui, malgré son sourire aimable souvent affiché aux lèvres, ne semblait pas plus encline à la communication que ça. Pourtant, des amis, elle s’en était fait. Peut-être moins que des ennemis, ou du moins des personnes qu’elle jugeait indignes de son intérêt ou qui la trouvaient insupportable, mais elle était tout de même parvenue à se tisser des liens sur lesquels elle savait qu’elle pouvait compter. Alaina n’avait jamais compris l’intérêt qu’il y avait à se faire un million d’amis qui lui tourneraient le dos dès que le moindre problème se présentait. Elle préférait n’avoir que cinq personnes parmi ses proches dont elle savait qu’ils ne l’abandonneraient pas. Et parmi ces quelque personnes, une en particulier se détachait du lot. Comment décrire Hunter ? Richissime, comme elle, c’est déjà un point considérable. Avec comme autre point commun que les deux étudiants n’avaient cure de leur fortune et que celle-ci n’avait jamais eu la moindre influence sur leur comportement – ou alors, une influence provoquant une réaction contraire à celle que l’on attendrait de la part de gosses plus riches que la plupart des adultes sur Terre. Mais, et heureusement pour eux, leurs points communs ne se limitent pas à cela. La désillusion, l’amertume et la méfiance étaient trois traits de caractère extrêmement présents chez les deux étudiants. Il relève donc presque du miracle qu’ils se soient donné une chance pour apprendre à se connaître… Et aujourd’hui encore, aucun des deux n’aurait su dire exactement comment le déclic s’était produit. Mais voilà, ils s’étaient rencontrés, avaient discuté, s’étaient bien entendus, se voyaient de plus en plus, riaient ensemble, pour ensuite se confier l’un à l’autre, passer des moments planifiés à deux, se téléphoner sans raison particulière... Bref, avant de s’en être vraiment rendu compte, ils étaient devenus amis. De ces amis dont Alaina savait que leur relation tiendrait et supporterait l’un ou l’autre affront sans la moindre difficulté. Elle avait su tisser une amitié avec une rapidité exceptionnelle, surtout pour elle, mais elle ne doutait pas un seul instant de la fiabilité du lien qui les unissait. Et voilà que la jeune femme, méfiante et réservée au possible, s’était trouvé quelqu’un avec qui partager ses plus grandes craintes, ses secrets les plus honteux et ses espoirs les plus fous. Car une fois qu’on a gagné l’amitié et la confiance d’Alaina… c’est une affection et un dévouement sans égal qui caractérisent la demoiselle. Malgré tous les défauts que l’on pouvait lui trouver, on ne pouvait lui enlever sa loyauté, ses principes et sa générosité. Une perle difficile à découvrir, mais qui en valait la peine. Et elle avait l’impression qu’il en allait exactement de même avec Hunter. Toutefois, on ne pouvait nier que des fois, il lui tapait sur les nerfs. Rien de grave, bien sûr. Hunter n’était pas non plus du genre insupportable, mais il avait un sens de l’humour ou tout simplement des comportements quelque peu étranges, qui lui avaient valu de nombreux yeux levés au ciel de la part de la jeune Gamma. Et ce soir, il avait à nouveau frappé. Littéralement… à la porte. D’ordinaire, une visite surprise n’aurait pu faire plus plaisir à Alaina. Mais là, en l’occurrence, il était près de trois heures du matin et elle était censée se lever à sept heures, longue journée de cours oblige. Alaina avait beau représenter à elle seule une bonne partie des critères qui définissaient les Gammas, elle n’en était pas moins extrêmement sérieuse quant à ses études et on trouvait difficilement plus assidue et brillante qu’elle. Autrement dit… en semaine, la veille d’une longue journée comme celle qui s’annonçait pour le lendemain, elle dort. Mais apparemment, Hunter en avait décidé autrement… Lorsque les coups retentirent sur la porte de sa chambre d’étudiante, Alaina mit quelques instants à se réveiller, les sourcils froncés, arborant un air grognon. Légèrement inquiète, elle alluma sa lampe de chevet et s’empara de sa robe de chambre, soucieuse de ne pas exposer sa nuisette de soie (qui, d’ailleurs, lorsqu’elle avait été forcée de séjourner chez les Delta, avait failli à plusieurs reprises lui causer quelques troubles) au premier inconnu venu au milieu de la nuit. Prudemment, elle ouvrit la porte, l’air peu commode, et leva les yeux au ciel en soupirant lorsqu’elle reconnut Hunter, desserrant aussitôt son étreinte sur les pans de sa robe de chambre qui, faute de fermeture, s’ouvrit à nouveau. Excédée, Lanie fusilla son ami du regard avant d’ironiser : « Oh, Hunter, quel plaisir tu me fais de venir me dire coucou à trois heures du mat ! C’est pas comme si demain, j’avais cours de huit à dix-huit heures… » Elle réprima un bâillement, soucieuse de conserver un air énervé crédible, demandant avec une légère froideur, quoiqu'au fond elle fût toujours heureuse de le voir et ne pouvait jamais réellement lui en vouloir, exagérant de manière évidente sur son agacement qui ne tarderait pas à disparaître : « Tu m’expliques ce que tu fous ici au beau milieu de la nuit, espèce de crétin ? », tout en s’effaçant pour le laisser rentrer, consciente que s’il était venu jusqu’ici, ce n’était pas pour rester sur le pas de la porte. Décidément, il l’étonnera toujours… |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: sweet baby love, sometimes you deserve some ass-kicking ❥ HUNTER&ALAINA Lun 7 Mai - 18:16 | |
| ❝sweet baby love, sometimes you deserve some ass-kicking ❞ ft. alaina & hunter ;; codes by adrenaline junkie & bannière tumblr |
S'il existait quelqu'un de plus prudent qu'Hunter, cette personne serait à l'heure qu'il est enfermée chez elle à craindre les pires complots imaginables. Bien que méfiant à en mourir, le jeune Epsilon n'était pas devenu complètement paranoïaque, bien qu'il ait parfois quelques accès de méfiance extrême qui le poussaient à voir le mal partout. Si cette méfiance se révélait parfois être une qualité serviable, elle n'en était pas moins épuisante à plein temps. Forcé de garder sa confiance là où personne ne pourrait s'en amuser, de maintenir une retenue permanente devant quiconque lui adresse la parole, connue ou inconnue, et par dessus tout conscient qu'il était trop tard pour se montrer vigilant. C'est une faute bien connue et vieille comme le monde qui pourtant demeure encore aujourd'hui comme un réflexe parmi les hommes : prendre ses précautions trop tard. Comme oublier d'assurer sa voiture avant qu'une tempête ne déracine un arbre qui détruira votre belle carrosserie puis finalement dépenser une fortune afin de la réparer et de cette fois payer pour la dite assurance qui, bien que vous en soyez semi-conscient, ne sera d'aucune utilité. Tout comme Hunter avait oublié d'être prudent l'espace de quelques années, avant de s'y renfermer, se coupant de bien des choses. D'un autre côté, peut-être cela lui servirait-t-il un jour, tout comme il est utile de se rappeler qu'il faut aller aux toilettes avant de s'installer dans une salle de cinéma. Conseil certes futile mais bougrement efficace. Les rares fois où le jeune homme se complaisait à oublier sa méfiance était sous les effets de l'alcool, qui prenait alors la forme du salut tant attendu. Salut qui ne tarderait pas à pointer le bout de son nez, après un ou deux verres de plus. Assis sur une chaise de comptoir à l'allure aussi classe que le bar qui l'entourait, le jeune homme commanda un nouveau verre de whisky, suivi par une bonne partie de ses compagnons de soirée. Ils étaient une petite dizaine à s'être retrouvés quelques heures plus tôt afin de passer une nuit comme il les aimaient, grands fêtards qu'ils étaient. Ils n'eurent pas à se plaindre, étant donné qu'ils se retrouvèrent bientôt au milieu de la rue sous une pluie battante, ayant laissé leur sobriété dans le troisième bar de la soirée. Hunter faisait certainement parti des moins saouls, bien qu'ayant quelque peu de mal à aligner un pas après l'autre. Aucun d'eux ne savait ce qu'il faisait là, mais ils riaient tous comme des idiots, ce qui les réconfortait dans leur bêtise. Ils finirent par se quitter ; six d'entre eux prirent la route du campus, logés dans leurs maisons de confrérie respectives. Les quatre autres, dont Hunter faisait partie, n'avaient pas grande idée d'où ils étaient supposé aller. Le trio opta pour un nouveau bar, et ils partirent bras dessus bras dessus. Ayant décliné leur invitation, le jeune Epsilon prit le chemin de sa luxueuse maison, à l'ouest de San Francisco. Dans l'impossibilité d'utiliser sa voiture et incapable de trouver un taxi, il se résolut à y aller à pied. Arrivé au pas de sa porte après une petite heure - qui soit dit en passant ne lui sembla durer que quelques minutes à peine - il plongea la main dans la poche intérieure de sa veste, à la recherche de ses clefs. Vous devinerez aisément la suite. Aucune trace du trousseau, uniquement un porte-feuille qui n'était pas le sien. Il se rendit plus ou moins rapidement compte qu'il avait tout simplement pris la veste d'un de ses amis, et que ce dernier avait fait la même chose. Bien que tous deux loin d'être sobres, il fallait avouer qu'elles se ressemblaient beaucoup. Autant dire que, pour un ivre, elles étaient tout simplement identiques. Il aurait très bien pu casser une fenêtre ou je ne sais quoi d'autre, malheureusement en grand méfiant qu'il était, son système de sécurité réveillerait tout le voisinage et lui vaudrait une longe nuit. Lâchant un juron qui se perdit dans sa barbe, il fit de demi tour et prit la route du campus, plus par habitude que par réel volonté. Il lui fallut presque deux heures pour finalement apercevoir les bâtiments de l'Université. Deux heures interminables de marche sous une pluie assommante qui non seulement le trempa de la tête aux chaussettes, mais qui dissipa également la majorité des effets de l'alcool. Il hésita alors quelques secondes - minutes - avant de prendre la route du dortoir des Gamma. Sa destination ? La chambre d'Alaina. Il n'avait évidemment aucune idée de l'heure, et était dans l'incapacité de la prévenir puisqu'il n'avait plus son portable, ce dernier reposant tranquillement dans sa veste qui se trouvait on ne sait où. Arrivé devant la porte, il frappa, peut-être un peu trop fort. « Oh, Hunter, quel plaisir tu me fais de venir me dire coucou à trois heures du mat ! C’est pas comme si demain, j’avais cours de huit à dix-huit heures… » Alaina Selwyn. Petit rayon de soleil agréable en toutes circonstances. Il n'aurait su dire pourquoi c'était chez elle qu'il s'était rendu. Il avait instinctivement pensé à la jeune gamma en premier, malgré l'heure tardive qui la rendrait grincheuse. Sans tout d'abord remarquer sa nuisette qui en aurait fait sourire plus d'un, ses lèvres s'étirèrent en un large sourire tandis que ses sourcils se haussaient. Il articula alors un muet « surprise ! » qui collait parfaitement à son expression. Il tint son sourire jusqu'à ce qu'elle décide de le laisser entrer, premier pas vers son pardon qui ne tarderait pas à venir. Si ce n'était pas le cas, il trouverait bien un moyen de se faire pardonner. Une fois dans la chambre, il secoua ses cheveux à la manière d'un chien mouillés avant de leur passer la main dedans et de leur redonner une forme plus ou moins correcte. Des gouttes perlaient de ses habits, et ses chaussures couinaient. « Tu m’expliques ce que tu fous ici au beau milieu de la nuit, espèce de crétin ? » Le jeune homme se tourna vers elle, prêt à sortir son regard de chien battu à toute trace d'une naissante colère. « Et bien écoute, tu vas rire mais figure-toi que j'étais tranquillement dans un bar, tu sais, le petit bar sympa sur la rue de... » Il se tut sur un regard noir de la belle rousse, avant de reprendre. « Enfin bref, je me suis trompé de veste, et j'ai plus mes clefs. » conclut-il dans un souffle. Il retira la veste qui n'était pas la sienne en un geste puis s'adressa de nouveau à la jeune femme. « Tu permets ? » Sans attendre de réponse et bien trop gêné par son tee-shirt qui lui collait la peau, il s'en débarrassa, découvrant un torse-nu trempé. Dans un soupir de soulagement, un vint s'assoir sur le lit aux draps encore tiède, fixant la jeune femme encore debout, dont il remarqua enfin la séduisante nuisette de soie. « Tu attendais quelqu'un peut-être ? » demanda-t-il, son air innocent contrastant avec le sourire mi-moqueur mi-aguicheur qu'il lui adressa. A sa connaissance, Alaina n'avait pas des tas d'amants. Peut-être se trompait-il, après tout.
Dernière édition par Hunter A. Brythe-Flanders le Lun 11 Juin - 17:12, édité 6 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: sweet baby love, sometimes you deserve some ass-kicking ❥ HUNTER&ALAINA Lun 7 Mai - 23:18 | |
|
❥ sweet baby love, sometimes you deserve some ass-kicking
HUNTER, ALAINA
Sans le moindre doute, Hunter était de très loin le plus improbable des amis d’Alaina, et elle ne s’était jamais gênée pour le lui faire remarquer. Certes, Berkeley grouillait de personnes étranges aux mœurs douteuses mais elle avait pour coutume d’en rester aussi éloignée que possible – même si elle-même était difficilement qualifiable de normale. Toutefois, elle avait fait fort en devenant amie avec l’incarnation même de l’étrangeté, même si Hunter cachait fort bien son jeu derrière ses allures de garçon bien propre sur lui, le sourire aux lèvres, le regard ténébreux et les cheveux toujours approximativement bien coiffés. Irrésistible, avez-vous dit ? Peut-être pas au sens auquel on s’attendrait, en ce qui concernait Alaina, mais il l’était certainement lorsqu’il s’agissait de se faire pardonner. Lanie était connue pour son caractère de chien lorsqu’elle était de mauvais poil, et elle pouvait l’être très facilement, surtout lorsqu’on avait la mauvaise idée de la réveiller en plein milieu de la nuit, mais avec Hunter, elle avait souvent du mal à tenir bon et à maintenir sa colère intacte. Le voilà qui lui adressait déjà son premier regard de chien battu et sa petite moue d’enfant triste. Alaina sentit son cœur faire un bond mais ne se priva pas de lever les yeux au ciel dans l’espoir de démentir ce petit affaiblissement qu’elle espérait être passé inaperçu. Et maintenant qu’elle avait eu la misère de le faire entrer, elle pouvait définitivement faire le deuil de sa crédibilité en tant que personne énervée. Mais après tout, peut-être n’était-ce pas plus mal. Cela faisait déjà un petit temps que Hunter n’était pas venu lui dire bonjour, et même si elle aurait préféré qu’il choisisse un autre moment pour renouer avec elle, elle n’allait pas se plaindre de pouvoir enfin revoir sa bouille qui avait commencé à se faire rare ces derniers temps. Fermant la porte derrière Hunter qui arpentait déjà les lieux avec un air à mi-chemin entre le chien mouillé et le paon, Alaina esquissa un sourire moqueur en observant son ami faire l’état des lieux, comme s’il n’était jamais venu auparavant. Mais elle se hâta de reprendre son air renfrogné lorsque Hunter prit à nouveau la parole, tout en était pertinemment consciente qu’il savait déjà que la partie était gagnée pour lui. Elle le fusilla du regard lorsqu’il commença à se perdre dans des détails dont elle n’avait cure, et ne parvint pas à réprimer un ricanement moqueur lorsqu’il annonça la raison de sa venue ici. « Tu sais quoi ? ça ne m’étonne même pas venant de toi… » Malgré l’apparente antipathie de chacun des mots qu’elle prononçait, Alaina semblait déjà se radoucir, de toute évidence bien plus occupée par le plaisir de taquiner Hunter que de celui de le faire se sentir coupable. Quoique… « Moi qui pensais que tu avais tout simplement envie de me voir… ça fait plaisir, vraiment. Tu mériterais presque que je te flanque dehors, sous la pluie. » Mais Hunter ne lui en donnerait même pas l’occasion, apparemment, puisqu’il était déjà en train de prendre ses aises en se débarrassant de la veste qui était la source de tous ses maux. Alaina soupira lorsqu’elle comprit qu’il n’allait pas en rester là en matière de déshabillage et détourna automatiquement le regard sans trop savoir pourquoi, percevant du coin de l’œil le mouvement rapide qu’effectua le jeune homme pour retirer son t-shirt qu’il balança en boule sur sa veste, avant d’aller s’installer sans cérémonie sur le lit de la jeune femme. Ne prêtant aucune attention à son ami, Alaina arbora une moue excédée et s’empara aussitôt du vêtement trempé. « Mais t’es vraiment un bébé ! Comment tu veux que ça sèche si tu le roules en boule ? » Elle étendit le t-shirt sur un radiateur qu’elle alluma, avant de se diriger vers Hunter qui avait pris tous ses aises. Pour la première fois, elle posa son regard turquoise sur le torse dénudé du jeune homme, une vision familière mais toutefois troublante, car comme toujours, elle ne put détourner les yeux avant quelques secondes. Hunter devait sans doute être totalement conscient de l’attractivité de son torse, qui était plus que bien dessiné et qui devait en faire fondre plus d’une. Mais avant d’avoir eu à se reprendre, Alaina remarqua que Hunter la dévisageait exactement de la même manière, à la différence près qu’il arborait une expression plus amusée que troublée. Lanie lui donna un coup de poing dans l’épaule avec la force d’un oisillon lorsqu’il lui lança une nouvelle remarque, et rétorqua d’un ton qu’elle voulait sec et froid : « J’étais en train de dormir, débile. La seule personne assez cinglée pour venir me déranger, c’est toi, je te rappelle. » Elle lui ébouriffa les cheveux avec un sourire qu’elle ne parvint pas à réprimer, et grimaça en sentant que ceux-ci étaient froids et humides. Elle remarqua alors pleinement la gravité de la situation : il était affalé, tout trempé qu’il était, sur son lit qu’elle était censée regagner le plus vite possible, et qui n’allait pas tarder à se transformer en piscine intérieure ! Un coup d’œil rapide au jean de Hunter confirma les soupçons d’Alaina, car même dans la lumière tamisée de sa seule lampe de chevet, la jolie rousse devina que celui-ci était loin d’être sec. « Mais t’es trempé, ma parole ! Tu vas foutre mon lit en l’air… » Cette remarque ne sembla pas susciter la moindre réaction chez son ami, qui ne bougea pas d’un poil, et, excédée, Alaina fit volte-face pour rejoindre sa commode, qui était à l’autre bout de sa chambre. Se penchant en avant pour ouvrir le tiroir où elle rangeait ses serviettes, elle prit soin de tirer sur sa nuisette, ne se fiant que partiellement au faible éclairage pour troubler la vue de Hunter. Elle revint une seconde plus tard et, comprenant que Hunter n’allait décidément pas collaborer tant qu’elle pouvait encore faire l’un ou l’autre effort, elle poussa un nouveau soupir et commença à essuyer les cheveux ruisselants, puis le torse, le dos et les bras humides de son ami. Elle fit ensuite tomber la serviette sur la tête de Hunter, lui obstruant la vue. « Même si visiblement, tu as deux ans et demi, je te laisse t’occuper de tes fesses. Tu ne t’assieds pas tant qu’elles ne sont pas impeccablement sèches. » Joignant le geste à la parole, elle commença à tirer sur les bras de Hunter pour le forcer à se lever, espérant que sa force de gnome lui suffirait à parvenir à ses fins. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: sweet baby love, sometimes you deserve some ass-kicking ❥ HUNTER&ALAINA Mar 8 Mai - 22:13 | |
| Grincheuse, boudeuse, rabat-joie. Alaina avait peut-être les principaux défauts de la chieuse classique, à la différence qu'elle était au moins aussi douce, si ce n'est plus. Malgré les apparences, certaines de ses réflexions franches et froides cachaient souvent bien plus qu'une simple exaspération. Et cela, Hunter avait fini par le découvrir après quelques temps passés à la côtoyer. Non seulement le fait de savoir cela leur avait permi de se rapprocher un peu plus, mais c'était également un avantage considérable pour le jeune homme, désormais capable de décoder les humeurs trompeuses de la sulfureuse rouquine. Un avantage à double tranchant, certes, puisqu'elle n'avait pas tardé à découvrir ses astuces, qui en fin de compte n'avaient plus vraiment d'effet. Quoique, ça dépendait desquelles. Le regard de chien battu était le premier de la liste loin devant les autres, et quasi irrésistible. Une fois encore, il eut l'effet escompté, puisqu'elle semblait exaspérée mais pas trop. « Tu sais quoi ? ça ne m’étonne même pas venant de toi… » Un sourire fier de lui aux lèvres, il inclina modestement la tête à la manière d'un acteur remerciant la foule. « Merci du compliment. » Jouer avec ses nerfs ? Bonne ou mauvaise idée ; l'avenir le dirait. Sans réellement craindre les foudres d'Alaina, il n'était pas pour autant complètement rassuré lorsqu'elle piquait une colère. Heureusement, son agacement ne faisait souvent pas grand effet au jeune homme, et ils finissaient les trois quarts du temps par se chamailler comme des gosses hyperactifs. « Moi qui pensais que tu avais tout simplement envie de me voir… ça fait plaisir, vraiment. Tu mériterais presque que je te flanque dehors, sous la pluie. » Un peu tard puisqu'il s'était déjà débarrassé de sa veste sans même envisager la possibilité qu'elle pourrait le mettre à la porte. Non seulement elle n'oserait pas, mais elle était parfaitement consciente qu'il n'abandonnerait pas et frapperait indéfiniment à sa porte s'il le devait. « A ton avis pourquoi c'est toi que je suis venu voir ? Savoir que t'es la première qui me vient à l'esprit devrait déjà te combler de joie... » répondit-il tandis qu'il jetait son tee-shirt avec une certaine négligence. Une remarque quelque peu prétentieuse - complètement prétentieuse même - qui pour lui n'était que simple humour. Confortablement installé sur le lit moelleux et sec encore quelques instants plus tôt, il ne prêtait presque plus attention à son pantalon trempé qui réserva le même sort aux draps sous son postérieur. « Mais t’es vraiment un bébé ! Comment tu veux que ça sèche si tu le roules en boule ? » Il ne prit pas la peine de se lever pour faire quelque chose de moins stupide de son tee-shirt puisqu'Alaina s'en chargeait déjà. Se saisissant du vêtement trempé, elle l'étendit sur un radiateur presque avec soin. Une vraie maman poule s'occupant d'un fils étourdi que rien ne perturbe. Une définition plutôt similaire à ce que ressemblait parfois leur comportement l'un envers l'autre, les rôles s'inversant même de temps à autre. Sans répondre à sa remarque, il se contenta de la regarder s'agiter, ses yeux suivant chaque mouvement légèrement précipité de la jeune femme. Tandis qu'il détaillait sa nuisette, leurs regards se croisèrent, tous deux occupés à se reluquer. Comme le lui indiqua le faible coup qu'elle lui adressa sur son épaule nue, elle n'avait pas particulièrement aimé sa remarque, ce qui déclencha un rire de la part du jeune Epsilon. « J’étais en train de dormir, débile. La seule personne assez cinglée pour venir me déranger, c’est toi, je te rappelle. » Sa réponse provoqua une réaction indescriptible chez Hunter. Du soulagement ? Il n'en savait trop rien, et ne tarda pas à ignorer cette brève interruption intérieure pour la troqueur contre une réponse dramatique. « Cinglé ? C'est comme ça que tu traites un pauvre ami dans le besoin ? » Une mine offensée s'installa sur son visage alors qu'il posait sa main sur son cœur, l'air blessé. Il ne tarda pas à abandonner son attitude tragique lorsqu'elle ébouriffa ses cheveux en laissant échapper son premier sourire depuis qu'il avait franchi la porte. Prise en flagrant délit, il pointa vers elle un doigt accusateur. « Et bah alors, c'est si dur que ça de reconnaître que ça te fait plaisir de me voir ? » dit-il d'un air victorieux tandis qu'il s'installait plus confortablement sur le lit d'Alaina. Geste qui n'échappa pas à cette dernière dont le ton monta d'un cran. « Mais t’es trempé, ma parole ! Tu vas foutre mon lit en l’air… » La réaction d'Hunter ne se fit pas attendre. « Qu'est-ce tu peux être stressée... » Il semblait parler dans le vent puisqu'elle s'était déjà dirigée vers sa commode, ramenant avec elle une serviette sèche qu'elle entreprit de passer sur les cheveux puis sur le corps à demi dénudé du jeune homme. Si cette attention l'amusait, il n'en laissa rien paraître, le laissant s'occuper de lui comme s'il était incapable de le faire lui-même. Puis tout devint noir, et même aveugle il se doutait qu'il avait vraiment l'air d'un gamin. « Même si visiblement, tu as deux ans et demi, je te laisse t’occuper de tes fesses. Tu ne t’assieds pas tant qu’elles ne sont pas impeccablement sèches. » Elle attrapa son bras et le tira vers elle, bien que sa force d'oiseau blessé ne lui fit pas beaucoup d'effet. S'il se laissa tout d'abord faire afin de la regarder s'épuiser, il finit par joindre sa force à la sienne pour se retrouver debout face à elle. La serviette désormais posée sur l'épaule, il resta volontairement à quelques centimètres d'Alaina, baissant légèrement les yeux pour plonger ses yeux dans le siens, un sourire aguicheur au coin des lèvres. « T'es sûre que tu veux pas le faire ? Tu m'avais l'air de bien te débrouiller pourtant. » Son regard se fit plus soutenu et les joues de la jeune gamma prirent une tinte rosée. Après quelques instants qui semblaient la rendre de moins en moins à l'aise, il détacha son regard d'elle et recula de quelques pour déboutonner son pantalon ruisselant qu'il déposa tout aussi négligemment sur le radiateur, puis retira ses chaussres. Désormais en caleçon, il se sécha rapidement, avant d'attacher la serviette humide autour de ses hanches. Son petit manège terminé, il demeura fixement debout face à Alaina. « Satisfaite ? »
Dernière édition par Hunter A. Brythe-Flanders le Lun 11 Juin - 17:12, édité 4 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: sweet baby love, sometimes you deserve some ass-kicking ❥ HUNTER&ALAINA Ven 11 Mai - 2:05 | |
|
❥ sweet baby love, sometimes you deserve some ass-kicking
HUNTER, ALAINA
Alaina avait toujours été la reine de l’imposture. Faire semblant, voilà ce qu’elle faisait le mieux, ou presque. La demoiselle n’hésitait jamais à se construire une façade convaincante dans l’espoir de ne pas laisser transparaître ses véritables sentiments, et cela, elle le faisait même avec les personnes qu’elle aimait le plus ou auxquelles elle faisait le plus confiance. C’était tout simplement un réflexe qu’elle avait acquis en grandissant et dont elle ne s’était jamais débarrassée, l’ayant même apprivoisé lorsqu’elle s’était rendue compte qu’il lui était d’une aide précieuse dans toutes les circonstances. Alaina avait beau être franche et détester se faire passer pour quelqu’un qu’elle n’était pas, il ne lui arrivait pas moins de jouer parfois un rôle lorsqu’elle ressentait le besoin de s’auto préserver. Et en ce moment-même, c’était exactement ce qui était en train d’arriver. Alaina s’efforçait de conserver l’air détendu et naturel qu’elle arborait en présence de Hunter alors qu’en réalité, elle sentait son estomac se tordre. Elle n’aurait su expliquer pourquoi elle s’était sentie mal à l’aise lorsqu’elle avait senti le regard inquisiteur de son ami passer son corps au crible, appréciant probablement la vue qu’offrait sa nuisette. En revanche, elle ne se demandait pas trop pourquoi elle s’était sentie tout aussi mal à l’aise lorsqu’il avait plaisanté quant à la visite qu’elle attendait peut-être et à laquelle elle devait sa tenue. La vérité, c’était qu’Alaina n’attendait jamais de visites du genre de celles qu’évoquait Hunter en la reluquant. Elle avait une tendance systématique à repousser tous les hommes qui s’aventuraient à la toucher d’un peu trop près. Depuis son arrivée à Berkeley, Lanie était parvenue à se bâtir une réputation de fêtarde chaude comme la braise, aguicheuse et plus attirante que le reste des filles de son âge réunies, pourtant, personne n’avait pu se vanter de lui être passée dessus. Et lorsque certains le prétendaient, d’autres savaient aussitôt que c’était faux – car Alaina Selwyn n’avait jamais, au grand jamais, cédé à quelqu’un, et toutes les personnes qui avaient essayé de briser cette règle le savaient désormais, et elles se la répétaient pour se consoler de leur cuisant échec. Mais en vérité, Alaina ne cherchait pas à se rendre inaccessible ou fascinante, ou tout simplement à attirer l’attention, bien au contraire – dès que cela touchait au sexe, elle aurait voulu rentrer six pieds sous terre. Elle n’avait jamais laissé le moindre étudiant de Berkeley la toucher, mais il en avait été de même pour tous les autres qu’elle avait rencontrés avant son arrivée ici. Impossible à deviner lorsqu’on la voyait, car Alaina dégageait quelque chose qui avaient poussé de nombreuses personnes à la conclusion qu’elle était une tigresse au lit. Sauf qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de l’être. Alors, comment cacher son malaise lorsque Hunter évoquait nonchalamment la venue de l’une ou l’autre conquête en réalité inexistante ? Alaina avait opté pour la voie du sarcasme, et pour le moment, cela fonctionnait plutôt bien, car le jeune homme prenait sa répartie comme les remarques qu’elle avait l’habitude de faire, toujours narquoise et ironique. « Me combler de joie, carrément ? Et je suis la première à qui t’as pensé ? Disons surtout que je suis la seule dont tu savais qu’elle t’accepterait à une heure pareille… » Alaina n’hésitait jamais à lancer une remarque mordante pour la simple et bonne raison qu’elle savait que jamais Hunter ne s’en formaliserait et qu’il était une des rares personnes à saisir systématiquement l’ironie qu’employait la jolie rousse lorsqu’elle taquinait les autres. Indifférente aux jérémiades de son ami, Alaina fut ravie de remarquer que son calme eut tôt fait d’être revenu et qu’à présent, la nudité partielle de son ami lui était totalement indifférente – exactement comme elle l’avait espéré. « Oui, cinglé. Et encore, je pèse mes mots. Mais ne pleure pas, gros bébé, personne ne t’en veut, c’est pas ta faute si t’as une case en moins. » Evidemment, le sourire qu’avait arraché la conversation à Lanie n’avait pas échappé à Hunter et déjà, la rouquine regretta cette seconde de relâchement, et elle en profita pour froncer les sourcils de plus belle, avant de les hausser, esquissant un sourire sardonique en entendant la remarque que lui lança Hunter. « Rassure-toi, c’était purement moqueur. Rien à voir avec ton irrésistibilité, désolée. » Pourtant, elle sourit une nouvelle fois avant d’avoir pu s’en empêcher, et ne chercha pas à le cacher, consciente que de toute façon, elle n’était absolument pas crédible et que Hunter savait pertinemment qu’au fond, elle était heureuse de le voir, malgré les circonstances peu idéales. Mais bien sûr, il avait fallu qu’il plombe totalement l’ambiance avec son comportement puéril, et Alaina oublia momentanément toute l’affection qu’elle pouvait ressentir pour son ami tant elle se retrouva excédée de l’accident humide auquel elle fut confrontée. Ignorant du mieux qu’elle pouvait le comportement plus que gamin de Hunter, elle soupira lorsqu’il consentit enfin à se lever mais sentit son souffle se heurter lorsque, un sourire qui en disait long accroché aux lèvres, Hunter vint se poser à quelques centimètres d’elle, la surplombant d’une bonne tête. Il était bien trop près d’elle, et sa remarque n’arrangea rien. Pendant quelques secondes, Alaina fut littéralement pétrifiée, incapable de formuler le moindre son, se contentant de fixer le regard hypnotisant de Hunter tout en sentant avec horreur ses joues chauffer, signe qu’elle venait de virer à un léger cramoisi. Elle finit enfin par se ressaisir et détourna le regard, avant de lever les yeux au ciel. « Ce que tu peux être con » hissa-t-elle alors que Hunter se reculait pour se dévêtir. Elle le regarda ensuite se sécher en lui lançant un regard noir mais sourit lorsqu’il sembla avoir terminé. Elle posa son index sur le torse du jeune homme pour l’empêcher de recommencer son petit manège de séducteur. « Parfait. » sourit-elle, avant de tourner le dos au jeune homme. « Maintenant, si tu veux bien m’excuser, j’ai à faire. Toi, sois sage. » Et sur ces paroles, Alaina se rendit à nouveau vers son lit dans lequel elle s’allongea, prenant soin de s’installer bien au milieu des deux places qui le constituaient, et se roula en boule, tournant le dos à Hunter, puis ferma les yeux, prête à se rendormir. Elle s’était volontairement mise là car de cette manière, elle était sûre qu’il ne viendrait pas envahir encore un peu plus son espace personnel. Après tout, il n’ya avait que les personnes particulièrement oppressantes et pénibles qui seraient capables de venir se coller à Alaina alors qu’il restait un peu moins d’une place sur chacun de ses côtés – et la rouquine espérait sincèrement que Hunter ne ferait pas partie de ces imbéciles. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: sweet baby love, sometimes you deserve some ass-kicking ❥ HUNTER&ALAINA Lun 28 Mai - 14:53 | |
| En d'autres circonstances, Hunter aurait culpabilisé d'avoir dérangé la jeune femme à une heure si tardive. Pourtant, peut-être à cause de la quantité d'alcool qu'il avait ingéré dans la soirée, ou parce qu'il avait simplement décidé d'être inconscient ce soir-là, il n'en était rien. Parfaitement à l'aise comme à son habitude, il n'en oubliait pas pour autant le service que lui rendait son amie en l’accueillant ainsi dans sa chambre. Elle non plus d'ailleurs. « Me combler de joie, carrément ? Et je suis la première à qui t’as pensé ? Disons surtout que je suis la seule dont tu savais qu’elle t’accepterait à une heure pareille… » Le jeune homme prit sa réflexion en compte le temps d'un instant, et finit par hausser légèrement les épaules en acquiesçant. « Hum oui c'est pas faux. » Toujours en finesse le Hunter. Mais, et il fallait le reconnaître, plutôt franc. Les quelques remarques agressives de la rouquine ne le dérangeaient pas le moins du monde, et il les essuyait d'une réponse insouciante. S'il lui arrivait d'être morose et pessimiste, lorsqu'il était de bonne humeur son moral était presque incassable, excepté peut-être lors des quelques moments où son côté lunatique refaisait surface. Autrement il demeurait tout aussi insupportable que son humeur de gamin le lui permettait. « Oui, cinglé. Et encore, je pèse mes mots. Mais ne pleure pas, gros bébé, personne ne t’en veut, c’est pas ta faute si t’as une case en moins. » Tiens, mange ça Hunter. Après tout il fallait s'y attendre avec Alaina, et il n'était pas au bout de ses peines avec elle. Le jeune homme parti d'un grand rire, à la fois à cause de sa remarque que de sa constante habitude d'être sur la défensive, en usant de ses répliques cinglantes comme mécanisme de défense. « Du moment que personne ne m'en veux, c'est le principal. » Il avait parfaitement conscience que plus il agissait ainsi, moins Alaina garderait patience. Mais tout cela l'amusait, et il ne comptait pas s'en priver. De plus, il était sûr que la jeune gamma finirait par craquer à un moment ou à un autre, et qu'elle reconnaîtrait enfin qu'elle s'amusait tout autant que lui. Entre temps il se serait certainement pris une ou deux claques, mais le jeu en valait la chandelle. « Rassure-toi, c’était purement moqueur. Rien à voir avec ton irrésistibilité, désolée. » Etait-il sérieusement possible d'être aussi têtue ? Hunter arqua un sourcil, tout à coup beaucoup moins amusé. « Si je te dérange tant que ça, dis-le. » Il lui adressa un regard sévère, légèrement ponctué d'une once de fierté. Il n'avait jamais supporté d'être considéré comme un boulet qui prenait plaisir à s'incruster dans les situations les moins propices. D'un autre côté, c'était un peu son cas à cet instant précis, mais il aurait pu faire bien pire. Sa colère s'évanouit la seconde plus tard, lorsqu'elle lui adressa un nouveau sourire, moins retenu cette fois. Sourire qu'il ne tarda pas à lui rendre. « Je préfère ça. » Il avait parlé plus doucement, le ton amusé et taquin de ses précédentes paroles s'était atténué. Un peu de sincérité ne pouvait pas faire de mal. Malgré ces quelques secondes de calme improvisées, Hunter ne tarda pas à reprendre ses mauvaises habitudes. « Ce que tu peux être con » dit-elle en réponse à son regard insistant. Tandis qu'il se présentait à elle presque entièrement dévêtu elle posa un doigt sur son torse, l'empêchant ainsi de retrouver leur précédente proximité qui semblait l'avoir quelque peu perturbée. Si ce simple geste ne l'aurait évidemmnt pas empêché de renouveler l'expérience s'il en ressentait l'envie, il s'y plia néanmoins. « Parfait. » Ils échangèrent un sourire avant qu'elle ne lui tourne le dos, le laissant docilement debout au milieu de la chambre. « Maintenant, si tu veux bien m’excuser, j’ai à faire. Toi, sois sage. » Il ouvrit la bouche afin de contester tandis qu'elle s'installait confortablement au milieu de son lit. Il la referma quelques secondes plus tard et demeura immobile. Plusieurs options s'offraient à lui : il pouvait s'incruster dans son lit, tout comme il s'était incrusté dans sa chambre. Il n'aurait eu aucun mal à se faufiler dans les draps de la belle, peu importe la place qu'elle tentait d'occuper. Il pouvait également s'en aller, rentrer chez lui. Cette option fut vite écartée, songeant à ses habits trempés qui tentaient tant bien que mal de sécher sur le radiateur. Enfin, il lui restait la possibilité la plus acceptable, qu'il adopta bientôt. Avançant de quelque pas, il s'arrêta devant le lit double et s'allongea sur le sol. Positionné sur le dos, il posa ses mains derrière sa tête. « J'aime beaucoup ton sens de l’hospitalité. J'espère simplement que tu ne traites pas tes amants de la même manière ! » Il rit discrètement à l'idée que ceux qui auraient pu partager son lit finissent par dormir sur le sol après une fougueuse - ou pas - nuit. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: sweet baby love, sometimes you deserve some ass-kicking ❥ HUNTER&ALAINA Dim 17 Juin - 0:25 | |
|
❥ sweet baby love, sometimes you deserve some ass-kicking
HUNTER, ALAINA
Affalée dans son lit, Alaina sentait combien ses joues étaient rouges tant sa peau était brûlante. Déraisonnablement agacée par cette constatation, elle poussa un long soupir étouffé par son oreiller dans lequel elle avait vautré son visage, et pria pour qu’elle puisse rapidement reprendre le contrôle sur la situation. Ce genre de petites aventures étaient monnaie courante avec Hunter, qui aimait la taquiner en prétendant faire des gestes ambigus, ce qui avait le don de gêner Alaina au plus haut point bien qu’elle sût pertinemment qu’il n’y avait pas le moindre sérieux dans ces gestes, qu’il ne s’agissait de rien d’autre qu’un petit jeu dont le seul but était de la mettre mal à l’aise. Car apparemment, Hunter n’avait pas mis longtemps à remarquer le rose soutenu dont se coloraient les joues habituellement immaculées d’Alaina lorsque les choses devenaient un peu trop chaudes à son goût, et depuis cette découverte, il s’en donnait à cœur joie. Le pire était qu’il ne le faisait pas totalement exprès – du moins, il ne provoquait pas ces petites blagues. Mais régulièrement, ils finissaient par se trouver dans une situation propice à ce genre de réactions et alors, Hunter ne se retenait pas, bien au contraire. Pour lui, tout cela était parfaitement innocent, bien que le mot ne fût peut-être pas des mieux choisis. Mais Alaina, quant à elle, trouvait la situation bien plus délicate. Quoi de plus normal lorsque l’on savait qu’elle n’avait pas la moindre expérience sexuelle et qu’elle devait prétendre que si, étant donné que lui la prenait pour plus expérimentée qu’elle ne l’était et qu’elle n’était pas désireuse de démentir cette croyance, préférant éviter l’interrogatoire gênant qui suivrait pareille déclaration ? Alors, Alaina faisait tout pour ne pas laisser transparaître sa gêne, mais les résultats n’étaient pas des plus probants étant donné qu’il ne faisait pas l’ombre d’un doute que Hunter remarquait à coup sûr chaque fois qu’elle rosissait des joues. Elle se demandait parfois quelle image il avait exactement d’elle. Celle qu’elle dégageait et que la plupart des étudiants de Berkeley avaient en tête lorsqu’on prononçait son nom, c’était celle d’une rousse sulfureuse au caractère bien trempé, qui éveillait l’appétit sexuel de la plupart des mâles qui l’entouraient et qui savait vraiment comment faire la fête, entre alcool coulant à flots et drogues plus ou moins dures, mais toutes aussi illégales les unes que les autres. Du coup, la réputation de dépravée sexuelle allait bien entendu de paire avec le reste. Mais toutes ces personnes ne savaient pas que lorsqu’on se tenait un peu trop près d’elle, seuls dans une pièce, lorsque son système sanguin était débarrassé de toute substance psychotrope, elle avait une fâcheuse tendance à virer au rouge pivoine, son visage rivalisant de couleur avec ses cheveux. Et ça, Hunter le savait. Alors comment pouvait-il continuer à croire à cette autre image, totalement incompatible avec celle qu’il avait eue sous les yeux quelques instants plus tôt ? Sans doute préférait-il ne pas imaginer ce que faisait Alaina dans les moments qui suivaient les danses collées serrées qu’entamaient les inconnus qui avaient le cran de l’approcher. Sans doute se doutait-il qu’elle était bien moins innocente qu’il n’y paraissait, mais qu’il trouvait plus sage d’ignorer les détails, fût-ce au sujet de la drogue ou du sexe. Ce tabou qui prenait la plupart des amis pourtant extrêmement proches devait sans doute être d’application ici aussi ; pourtant, il suffisait à Hunter d’y penser ne serait-ce que l’espace de quelques secondes pour réaliser que les deux images d’Alaina qu’il pouvait avoir ne coïncidaient en aucun point. Et la jeune femme savait que ces quelques secondes, il les avait déjà prises, étant donné qu’il ne se gênait pas pour faire des allusions peu subtiles à ses soi-disant conquêtes. Alors, comment était-il possible qu’il n’ait pas encore compris ? Et surtout, pourquoi, au nom du ciel, continuait-il à la mettre sans cesse mal à l’aise ? Aux sons émis par le jeune homme, Alaina devina qu’il s’était installé non loin d’elle, et lorsqu’il reparla, plaintif comme à son habitude, elle étouffa un petit rire en comprenant qu’il était par terre. Néanmoins, ses gloussements s’évanouirent dès lors que s’acheva la phrase de Hunter, et Alaina leva la tête de son oreiller, fusillant le jeune homme d’un regard noir et mauvais, ce qu’il ne dut pas voir étant donné qu’il fixait le plafond. Et voilà qu’il recommençait à parler de ses amants… pourquoi ne pouvait-il pas se taire une bonne fois pour toutes ? « Avec tout mon amour, Hunter… ta gueule. » Décidant qu’il était temps de mettre un terme aux sous-entendus plus qu’agaçants du jeune homme, elle roula sur le côté jusqu’au bord du lit, puis roula une nouvelle fois pour finir assise à califourchon sur son ami, qui pouvait remercier le ciel de la hauteur peu importante du lit, sans quoi la chute d’Alaina aurait été bien moins douce. Elle se pencha en avant et hissa, le regard toujours mauvais : « Tu devrais te répandre en remerciements pour mon hospitalité, je te rappelle que je t’ai donné un toit, un foyer avec de la chaleur et une serviette toute neuve à trois heures du matin, une veille de cours, alors qu’il pleut des cordes dehors. Alors ferme ton caquet, Flanders, parce que je suis la déesse de l’hospitalité, tu peux déjà t’estimer heureux de pouvoir te reposer sur de la moquette aussi confortable. Et surtout, arrête de parler de ce dont tu en sais rien, je sais que t’adores faire ça mais tu me fatigues. » Lorsque Lanie faisait mine de passer un savon à son ami, elle l’appelait toujours par son deuxième nom de famille, plus pour l’ennuyer qu’autre chose, car il savait pertinemment qu’elle l’associait au voisin nigaud des Simpson. La jeune femme se redressant, abandonnant son air menaçant et bailla. « Bon, j’imagine qu’avec toi dans les parages, je peux faire le deuil de mes six heures de sommeil obligatoires… » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: sweet baby love, sometimes you deserve some ass-kicking ❥ HUNTER&ALAINA Mer 1 Aoû - 20:44 | |
| Habituellement, Hunter n'était pas considéré comme un dragueur invétéré. D'un naturel plutôt calme et parfois même romantique, loin de lui l'envie de passer ses soirées à chercher la compagnie de belles femmes simplement pour flatter son égo. Pourtant avec Alaina c'était différent. Il était plus fort que lui de faire des réflexions de séducteur et d'homme à femmes. Installer une ambiguïté entre eux était devenu une habitude dont il n'arrivait pas à se détacher. La raison ? Peut-être n'arrivait-il pas à comprendre pourquoi, alors qu'elle semblait libérée et loin d'être timide, le jeune femme rougissait à chacune de ses répliques salaces, bien que subtiles. Ce n'était pas nouveau, Hunter aimait l'embêter, et il ne comptait plus le nombre de fois où il l'avait mise mal à l'aise. Pourtant sa venue dans sa chambre ce soir était peut-être le moment de découvrir la véritable raison de ses réactions. S'il était plus motivé que jamais, il n'en était très certainement pas de même pour son amie. Il allait devoir user de sa légendaire persuasion. Bien que, connaissait la jeune femme, il savait qu'il était presque certain que ce serait peine perdue. Ne dit-on pas que qui ne tente rien n'a rien ? Allongé sur la moquette douce mais terriblement inconfortable, le jeune Epsilon gardait ses mains derrière sa tête, le regard posé sur la seule chose qui s'offrait à lui : le plafond. Alaina ne tarda pas à le gratifier d'une remarque aussi agréable et délicate qu'à son habitude. « Avec tout mon amour, Hunter… ta gueule. » Le concerné ne put retenir un nouvel éclat de rire, bien vite étouffé par la surprise de l'arrivée de la jeune femme. En une roulade la Gamma se retrouva à califourchon sur lui, le regard aussi menaçant que sa voix. « Tu devrais te répandre en remerciements pour mon hospitalité, je te rappelle que je t’ai donné un toit, un foyer avec de la chaleur et une serviette toute neuve à trois heures du matin, une veille de cours, alors qu’il pleut des cordes dehors. Alors ferme ton caquet, Flanders, parce que je suis la déesse de l’hospitalité, tu peux déjà t’estimer heureux de pouvoir te reposer sur de la moquette aussi confortable. Et surtout, arrête de parler de ce dont tu ne sais rien, je sais que t’adores faire ça mais tu me fatigues. » Au moins, ça avait le mérite d'être clair. Il semblerait qu'il était allé trop loin dans ses remarques. Pourtant, aucun remord ne l'habitait, et il se demanda si ce n'était pas l'alcool qui bloquait leur effet. Après quelques instants de réflexion, il en vint à la conclusion qu'il était finalement plus prêt du but que jamais. Quelques secondes d'hésitation permirent au silence de s'installer le temps d'un instant, laissant peut-être croire à Alaina qu'elle avait eu raison de son comportement aguicheur. Son espoir dut s'évanouir aussi vite qu'il était arrivé lorsque Hunter posa ses mains sur les hanches de la jeune femme avec fermeté. Il la bascula sur le côté et se retrouva ainsi sur elle, ne lui laissant aucune chance de s'échapper. « Parler de ce dont je ne sais rien ? De quoi s'agit-il, Alaina ? Y a-t-il quelque chose que je devrais savoir ? » Se montrer encore plus insistant qu'il ne l'était déjà aurait ressemblé à du harcèlement. Si ses mains étaient désormais agrippées aux bras de la rousse et son visage proche du sien ne lui promettait pas une réponse de sa part, il lui était au moins impossible de se dégager de lui. Hunter la travaillait au forcing, et aucune manière douce n'aurait fonctionné avec elle. « Bon, j’imagine qu’avec toi dans les parages, je peux faire le deuil de mes six heures de sommeil obligatoires… » Il demeurait sérieux et avait abandonné son sourire aussi aguicheur qu'insistant. Il se contenta seulement acquiescer avec un sourire plus simple, presque compatissant. « Tu imagines bien. » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: sweet baby love, sometimes you deserve some ass-kicking ❥ HUNTER&ALAINA Mer 26 Sep - 0:10 | |
|
❥ sweet baby love, sometimes you deserve some ass-kicking
HUNTER, ALAINA
Un sentiment de triomphe s’empara d’Alaina pendant quelques instants lorsque, pour la première fois depuis l’arrivée d’Hunter dans sa chambre, un silence s’installa pendant quelques secondes entre les deux jeunes. Elle ne parvint pas à réaliser qu’elle était enfin parvenue à rabaisser le caquet de son ami et commença à jubiler intérieurement. Un sourire satisfait se dessina au coin des lèvres de la jeune femme qui s’apprêta à lancer l’une ou l’autre pique à Hunter, mais il apparut bien vite qu’elle s’était lourdement trompée. Car à peine quelques secondes plus tard, elle sentit les mains de Hunter agripper fermement, presque brusquement ses fines hanches. Ses yeux s’agrandirent d’un coup sous le coup de la surprise, mais elle n’eut pas le temps de réagir qu’il l’avait déjà fait basculer, se retrouvant ainsi au sommet, là où elle s’était encore trouvée moins d’une minute auparavant. Elle fusilla Hunter du regard, tentant en vain de se dégager de l’emprise du jeune homme. Mais, si lui n’avait pas eu la moindre difficulté à venir à bout de sa force d’oisillon, elle ne pouvait rien contre lui, car il la maîtrisait sans la moindre difficulté. Exaspérée, elle continua à s’agiter tout en sachant que c’était en vain. Son énervement monta d’un cran lorsque Hunter commença à parler, de cette voix basse et presque sensuelle mais terriblement oppressante, qui la mettait mal à l’aise… d’autant plus que le visage de l’Epsilon n’était qu’à quelques centimètres du sien. Mal à l’aise, elle continua à gesticuler, évitant désormais soigneusement le regard de Hunter. « Lâche-moi, espèce de crétin. Tu m’oppresses. Et non, je n’ai rien à te dire, du moins rien qui te regarde », hissa-t-elle entre ses dents, mais elle aurait aussi bien pu parler aux murs. Elle savait pertinemment que peu importe le ton menaçant qu’elle pouvait utiliser, il était bien trop satisfait de sa position de force pour la laisser partir. Ce fut alors qu’elle remarqua avec horreur qu’il enserrait ses poignets alors qu’ils étaient nus. Terrifiée, elle lança un coup d’œil à sa table de chevet, sur laquelle s’entassaient les dizaines de bracelets qui garnissaient d’ordinaire ses deux avant-bras. Ses yeux s’écarquillèrent et elle fut furieuse, autant contre Hunter que contre elle-même. Elle n’enlevait jamais ces bracelets – sauf pour prendre sa douche, et pour dormir. Et elle n’avait évidemment pas eu le réflexe de les remettre avant d’ouvrir la porte à Hunter, pensant lorsqu’on avait frappé à la porte qu’elle n’en aurait que pour une minute ou deux… Désormais, ses poignets étaient nus, et surtout, ils étaient dans les mains de son ami, qui pouvait donc y jeter un coup d’œil quand il voulait. Et alors, il verrait les horribles marques qui défiguraient ses deux bras, des marques qui s’étendaient sur les deux tiers de la distance entre ses poignets et ses coudes. Des marques qui avaient plus d’un an mais qui tranchaient toujours autant sur sa peau pâle. Alaina se mordit la lèvre, désespérée. Elle ne voulait pas, elle ne pouvait pas imaginer la suite des événements. Lorsqu’elle reprit la parole, sa voix fut plus aiguë, empreinte d’une urgence qui n’avait plus rien à voir avec l’énervement mais avec une nervosité pure et dure. « Hunter, lâche-moi, tu me fais mal… » Elle recommença désespérément à s’agiter sous lui sans prêter la moindre attention à sa nuisette qui remontait et descendait par endroits, révélant une partie des rares zones qu’elle était censée cacher, et dévoilant d’autres marques sur ses cuisses, moins nombreuses mais tout aussi terribles. Le petit jeu ne l’amusait plus et elle se sentait ses nerfs sur le point de céder. Elle ne voulait pas perdre le peu de calme qui lui restait devant Hunter mais la sensation de panique ne cessait d’amplifier en elle. « Ton forcing a marché, je te dirai ce que tu veux, je m’en fous, mais lâche-moi ! Maintenant, lâche-moi ! » Le volume de sa voix avait clairement augmenté, signe supplémentaire qu’elle perdait son calme, mais elle ne voyait tout simplement pas comment faire pour qu’il comprenne enfin… |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: sweet baby love, sometimes you deserve some ass-kicking ❥ HUNTER&ALAINA | |
| |
| | | | sweet baby love, sometimes you deserve some ass-kicking ❥ HUNTER&ALAINA | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |