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Forgiveness is never easy. Bitterness is easy, Hatred is easy. But forgiveness, that is a tough one. (Cooper & Zachariah)

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MessageSujet: Forgiveness is never easy. Bitterness is easy, Hatred is easy. But forgiveness, that is a tough one. (Cooper & Zachariah) Forgiveness is never easy. Bitterness is easy, Hatred is easy. But forgiveness, that is a tough one. (Cooper & Zachariah) EmptyDim 9 Sep - 23:49


Cooper & Zachariah


Cela faisait maintenant quelques semaines que Coop' était venue se perdre dans l'immensité des États-Unis. Elle avait dû quitter sa Russie, laisser un peu de sa vie là-bas, c'était d'ailleurs étrange parce qu'au fond, elle avait été triste de partir, malgré le tragique incident. Depuis la mort de son père, la belle avait changé du jour au lendemain, sorte de rébellion adolescente en retard, d'autant plus démesurée dans un sens. Elle était devenue comme ça, à se foutre de tout, de la vie, à en profiter au maximum sans aucune limite. Elle avait perdu l'une des choses les plus importantes sur Terre à ses yeux, alors ça lui était bien égal de se laisser dépérir, d'emprunter une mauvaise voie, elle n'avait plus rien à perdre. Ainsi elle était passée de la jeune femme exemplaire, serviable, obéissante, ect... à la délurée, fêtarde et effrontée de service. Sa mère ne la reconnaissait plus, elle s'en fout ! Elle passe la majeure partie de ses nuits dans des fêtes, des soirées alcoolisées, en réalité c'est sa manière à elle de dire "je ne vais pas bien", en vain. Tout ça à cause de cette histoire, à cause de lui. Lui qu'elle croyait au départ être celui qui changerait sa vie du tout au tout, elle ne s'était pas trop trompée en fait, malheureusement pas dans le bon sens. Il avait tué son père, oui oui, elle l'avait carrément accusé d'une telle chose. Certes, c'était pas direct, mais il l'avait mené à bout avec ses conneries, sa violence à deux balles, son comportement de merde, et sa maturité d'un gamin de huit ans. Elle avait eu bien tort de tomber amoureuse d'un salop pareil ! Elle lui en voulait énormément, comme il n'avait sans doute pas idée. En effet, le proviseur Collins-Leahy, à la tête d'un prestigieux lycée de la capitale russe, avait passé sa vie à donner leur chance aux autres, il s'était ainsi donné corps et âme pour Zach', mais lui n'avait jamais rien remarqué, trop occupé à amuser la galerie, à faire parler de lui, augmenter sa côte de popularité. C'était pourri comme comportement, oui à cet instant elle le détestait. Comme s'il ne réalisait pas que son père lui avait donné de vraies chances de réussir sa scolarité, et lui a tout fait voler en éclats...

Heureusement, Cooper n'aurait plus jamais à le revoir, enfin ça, c'est ce qu'elle croyait jusqu'à maintenant. Dès son arrivée à Berkeley, elle avait découvert le principe des confréries et s'était tout de suite vu intégrée au sein des Omega, de joyeux fêtards comme elle, qui ne se prennent pas la tête. Elle commençait à bien se plaire ici, elle se faisait de nouveaux amis, et puis son frère était là aussi. La jolie blonde marchait d'un pas décidé dans les couloirs de la maison des Omega, quelques livres qu'elle tenait d'un bras, son portable occupant son autre main, et son sac Prada sur une épaule - bons goûts de l'anglaise oblige ! - elle ne s'attendait alors pas à ce qu'elle allait découvrir. Alors qu'elle appuyait nerveusement sur le clavier tactile de son téléphone, elle ne vit pas où elle allait et heurta de plein fouet un jeune homme. Quel imbécile ! Comme s'il ne pouvait pas regarder devant. Les trois quarts de ses affaires avaient valsé par terre, et elle se pencha de suite pour tout ramasser, ne prenant même pas la peine de jeter un œil au mystérieux jeune homme. Quand elle releva les yeux dans sa direction, quelle ne fut pas sa surprise. Le mec en question n'était autre que Zachariah, Zachariah La Tour Dubois, celui qu'elle s'était jurée de haïr jusqu'en enfer et même au-delà. « Zach... » ne put-elle s'empêcher de lâcher tant elle était surprise. Le soleil qui filtrait par les fenêtres illuminait son joli visage de poupée de porcelaine. Qu'est-ce qu'il faisait ici lui ? Oh et puis on s'en fout franchement, il ne fallait ABSOLUMENT PAS qu'elle le recroise un jour, c'était pas dans ses plans ça, fuck ! Comme si la Russie, les États-Unis, le monde n'étaient pas assez grands pour eux deux. Prise au dépourvu, elle baissa la tête aussi sec, afin de ramasser les dernières affaires qu'IL avait fait tomber. Décidément il avait vraiment décidé de pourrir son existence ! Elle se dépêcha n'ayant qu'une seule envie et idée en tête: partir d'ici le plus vite possible, sans quoi elle ferait un carnage.
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Zachariah La Tour Dubois
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: Forgiveness is never easy. Bitterness is easy, Hatred is easy. But forgiveness, that is a tough one. (Cooper & Zachariah) Forgiveness is never easy. Bitterness is easy, Hatred is easy. But forgiveness, that is a tough one. (Cooper & Zachariah) EmptyMar 11 Sep - 10:16


« Le premier amour est souvent futile, fragile, mais surtout indécis. »I get lost in the beauty of everything I see, the world ain't half as bad as they paint it to be. If all the sons, all the daughters, stop to take it in hopefully, the hate subsides, and the love can begin it might start now, yeah, or maybe I'm just dreamin' out loud, but until then. Come home, come home 'Cause I've been waitin' for ya, for so long, for so long. And right now there's a war between the vanities. But all I see is you an me and the fight for you is all I've ever known, ever known so come home. « C'est celui qui, au cours de la vie, restera le plus profondément gravé dans la mémoire. »



Décachetant rapidement une enveloppe déposée sur mon bureau, je sortis le feuillet pour y jeter un rapide coup d’œil. Une note du grand manitou, le doyen Fredericksen qui rappelait sans grande amabilité que notre petite fête sur le toit aurait des conséquences pour nos charmantes têtes blondes dans les jours à venir. Attentif, je lisais chaque ligne avec minutie lorsque la porte grinça pour laisser apparaître le deuxième doyen de la confrérie omega à savoir Adriel. Mon compasse entra dans la pièce et sans un mot, je lui tendis la lettre afin qu’il puisse à son tour la lire, la décrypter et l’analyser comme il se devait. Impassible, il partit prendre place à son propre bureau pour l’étudier tandis que je m’occupais de la paperasse d’usage. Être doyen c’est bien mais avoir autant de responsabilités, ça craint. J’entendais très distinctement Adriel qui émettait des marmonnements au fur et à mesure qu’il poursuivait sa lecture. Le petit mot du doyen suprême de Berkeley ne semblait pas le réjouir outre mesure. Posant un dossier que j’avais entre les mains, je dis d’une voix calme et posé. « Il va falloir que l’on parle à Scott. » Sinon ce sont ta tête et la mienne qui vont être posées sur la guillotine d’ici peu mon cher. Et je n’ai pas envie que l’on me coupe le cou à cause d’un imbécile heureux qui s’amuse à foutre la merde vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ma bonté avait des limites. Sans lever les yeux vers ma personne, Adriel se mit à marmonner quelques élucubrations comme « mmh mmh » et autre joyeusetés qui me firent rapidement comprendre que j’allais devoir accomplir cette tâche particulièrement difficile. Faire entendre raison à l’âne de service. Autant demander à un chimpanzé de compter de trois en trois, il y a plus de chance pour qu’il réussisse. Durant les minutes qui suivirent, un silence de plomb envahit la pièce. Nous travaillions chacun de notre côté. Adriel s’occupait des futurs évènements à mettre en place, il était beaucoup plus à même que moi pour l’organisation des soirées. Quant à moi, j’épluchais avec parcimonie les dossiers des nouveaux arrivants dans la confrérie. Pour la plupart, c’était le doyen F qui s’était chargé avec bienveillance (ou pas) de les envoyer chez nous. Il était de mon devoir de les accueillir du mieux que je pouvais pour que leur vie ici soit plus agréable et pour qu’ils se sentent rapidement à l’aise. Après tout, les jaunes étaient réputés pour être une grande famille unie et soudée. N’allons pas démentir ce stéréotype. Alors que des noms sans fin défilaient devant mes yeux, l’un d’entre eux retint mon attention. Cooper. Comme par enchantement, un flash me revint alors en mémoire avec la bouille d’une certaine Cooper dont j’avais partagé la vie bien avant mon entrée à Berkeley. Pris d’un élan de nostalgie soudain, je me mis à penser qu’il s’agissait de la même Cooper. Toutefois, c’était pratiquement impossible. Elle devait être toujours coincée en Russie avec sa mère et son frère. Il fallait que je m’arrête tout de suite de penser à elle car c’était mauvais pour mon moral. A présent soucieux, les sourcils froncés, je ne cessais de penser à Cooper et mon niveau de concentration se trouva fortement baissé. D’un geste agacé je repoussais toutes les feuilles qui jonchaient sur mon bureau et je me levais rapidement. « Je fais une pause, je vais me chercher un truc à boire et à grignoter. » Annonçais-je la mine renfrognée. Et c’est sous le regard d’un Adriel intrigué que je me précipitais hors de notre repère pour descendre avec vivacité les escaliers. Arrivé dans notre salle commune, je constatais que certains omega étaient bien matinaux. Un groupe discutait déjà avec force et riait des blagues que faisaient les plus drôles de la bande. Je m’approchais d’eux pour les saluer. Evidemment, en tant que doyen, j’étais toujours très bien accueilli par mes acolytes jaunes. Je me dirigeais vers la cafetière pour me servir un mug de café tout en écoutant distraitement les autres omegas. Après avoir passé une bonne vingtaine de minutes avec eux, je me décidais à repartir travailler. Quelques feuilles dans les mains, je les effleurais du regard tandis que mes pas me menaient au travers des couloirs de la confrérie. Au détour de l’un d’eux, j’heurtais une personne. Agacé de ne pas avoir fait attention et en même temps irrité par le fait que cette personne n’ait pas tout fait mon m’éviter, je laissais échapper un soupir tout en relevant mon visage. Et c’est là que je la vis. J’aurai bien voulu croire à un rêve (cauchemar ?) mais il ne fallait pas se leurrer. Le passé venait de ressurgir. Perdu, la bouche ouverte, je ne pus qu’émettre un léger « Cooper … » qui s’étrangla bien vite au fond de ma gorge. Je me retrouvé projeter des mois (pour ne pas dires des années) en arrière à la contempler comme le dernier benêt sur terre. Elle n’avait pratiquement pas changé. Les expressions de son visage étaient restées identiques à celles gravées dans mon subconscient. Je ne savais pas si je devais interpréter sa venue en Amérique comme un heureux ou un mauvais présage. Toujours était-il qu’elle était bel et bien présente. J’allais devoir composer avec. Et elle allait devoir faire de même. Au fond, c’est certainement ça qui serait le plus difficile. Ne souhaitant pas passer pour l’idiot de la journée devant les autres omega, je repris la parole après m’être raclé la gorge pour me donner une contenance. « Eh bien … Bienvenue dans ma confrérie ... » Murmurais-je avec hésitation. Il n’y avait plus à douter. La Cooper dont j’avais eu le dossier entre les mains était la Cooper qui se tenait devant moi. Formalité d’usage, politesse de circonstance. J’avais tout bon. Pas trop d’effusion parce que je n’étais pas un pro dans ce domaine mais juste de quoi lui faire ressentir que sa présence ne me laissait pas de marbre. « Tu … Qu’est-ce que tu fais là ? » Sous-entendu : La Russie n’était plus assez bien pour mademoiselle Collins-Leahy, il a fallu que tu viennes me hanter aux Etats-Unis. Aucun sourire n’avait été échangé, je sentais par avance que la confrontation se révèlerait difficile. Pour elle, comme pour moi. « Ce n’est pas difficile de ne plus l’avoir, c’est insupportable. »
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MessageSujet: Re: Forgiveness is never easy. Bitterness is easy, Hatred is easy. But forgiveness, that is a tough one. (Cooper & Zachariah) Forgiveness is never easy. Bitterness is easy, Hatred is easy. But forgiveness, that is a tough one. (Cooper & Zachariah) EmptyDim 16 Sep - 23:18

Est-ce qu'elle était en train de rêver ? Ou de faire le plus affreux des cauchemars plutôt ? Était-ce vraiment lui ? Le revoir c'était comme un choc, un énorme choc. Dans le genre revenir des années en arrière, se prendre le passé en pleine figure, alors qu'ils avaient chacun vécu tout ce temps dans des pays diamétralement opposés, tout comme eux l'étaient désormais d'ailleurs. Ils ne représentaient plus rien l'un pour l'autre, il n'était plus rien pour elle d'ailleurs. En fait non, vous dire ceci serait le pire des mensonges, une affirmation blasphématoire, il était tout pour elle, pas tout dans le sens où elle ferait tout pour lui, non, tout parce qu'il régissait sa colère depuis plusieurs années, il avait transformé la jeune femme, telle sa propre marionnette, et il en tirant désormais toutes les ficelles, prisonnière de son chagrin, mais surtout pire encore de sa haine et de sa rancoeur. Elle le détestait à un point inimaginable, jamais personne au monde ne pourrait détester autant quelqu'un que Coop' le faisait avec Zachariah, leur histoire avait bien changé, depuis longtemps, leur relation aussi. Et dire qu'à une époque elle l'avait vraiment aimé, du plus profond de son coeur, elle avait placé toute sa confiance en lui, étant sûre qu'il pouvait réussir, s'en sortir. Il avait échoué, brillamment échoué, il l'avait trahie. De quel droit il s'était battu avec son père hein ? De quel droit il l'avait fait souffrir comme ça, alors que son père avait tout fait pour lui ? Il avait placé tout son potentiel, toute son énergie en lui, pensant qu'il pourrait s'en sortir et avoir un avenir brillant plutôt que d’atterrir toutes les semaines dans son bureau. Zach' avait anéanti tous ses plans, et lui par la même, chose que Coop' ne pourra jamais lui pardonner. Elle avait toujours détesté son immaturité à l'époque, et même si c'était le côté bad boy du jeune homme qui l'avait attirée, les garçons rebels et dédaigneux, racaille sur les bords c'était très peu pour elle. Ils ne valaient rien et cela ne changerait jamais. Pourtant Zach n'était pas une cause désespérée, malgré le fait qu'il soit extra populaire et qu'il aimait attirer l'attention, il aurait pu devenir quelqu'un de bien, revenir sur le droit chemin. Il en avait les capacités, il a totalement craché sur la chance inouïe qui lui était offert. Oui décidément la jolie blonde n'avait plus rien à voir avec, il avait changé bien trop ! Voilà qu'à présent elle était devant lui, à lui faire face, à lui jeter toute la haine qu'elle pouvait au travers de ses beaux yeux bleu au regard assassin. L'atmosphère était étrangement lourde et gênante, aucun ne prenait la parole. Cooper elle s'en fichait elle n'avait rien à se reprocher, elle se maudissait seulement d'être venue ici, aux États-Unis, comme si le monde n'était pas assez grand pour qu'ils y vivent tous les deux, sans se croiser, sans jamais avoir à faire l'un à l'autre.

Finalement, c'est le beau jeune homme qui brisait le premier ce silence pesant. « Eh bien … Bienvenue dans ma confrérie ... » Et... ? C'était tout ce qu'il trouvait à dire ? Cooper ne put s'empêcher de rire, un rire sournois, forcé, certes, mais un rire tout de même. On pouvait y décerner une certaine touche d'étonnement aussi. En vérité elle était plus que tendue et mal à l'aise à cet instant, d'être avec lui comme ça, après tout ce temps. Et puis elle était aussi énormément surprise de le revoir ici, aux States, dans cette ville, cette université. Enfin, cerise sur le gâteau, un chef de confrérie ! "Sa" confrérie ? Non elle n'avait pas rêvé, elle avait bien entendu. Non mais où va le monde là ? « Ta confrérie ? Mon pauvre Zachariah, tu fais pitié ! T'as jamais été capable de t'occuper correctement de toi même, et là tu te lances à la tête d'un groupe complet... Ben bravo, je te souhaite vraiment du courage » Lança-t-elle froide et blessante comme elle savait très bien le faire, mais avec classe toujours ! Elle avait d'ailleurs cette rare qualité d'élocution, d'oration et de répartie tirée tout droit de ses origines anglaises, chose que les banales américaines de ce bas monde ne sauraient jamais manier avec perfection. Et par la suite pour ne rien arranger, il avait le culot de lui demander ce qu'elle venait faire là, comme on demanderait ça à un vieux pote qu'on n'a pas vu depuis des lustres. « Tu … Qu’est-ce que tu fais là ? » Elle se contenta de sourire sans rien répondre, pleine de sarcasme. Cooper releva alors la tête pour plonger la froideur de ses magnifiques yeux bleu dans ceux du jeune homme. « T'as raison qu'est-ce que je peux bien faire ici ! Il faut croire que je dois être complètement masochiste, ou alors je ne sais pas je viens te donner là une occasion de décimer le reste de ma famille, puisque apparemment tu y arrives tellement bien.. » Sous ses petits airs de sainte, elle avait bien changé, la haine l'avait fait mûrir, l'avait rendu plus forte, avait forgé son caractère. La blondinette était rancunière, elle n'y pouvait rien, et le beau goss allait malheureusement en payer les frais. Des choses comme cela ça ne s'oublie pas et les souvenirs restent, la douleur encore plus. Et oui Zach, la vengeance est un plat qui se mange froid. Mais toi mon chou, tu la mangeras glacée à souhait.
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: Forgiveness is never easy. Bitterness is easy, Hatred is easy. But forgiveness, that is a tough one. (Cooper & Zachariah) Forgiveness is never easy. Bitterness is easy, Hatred is easy. But forgiveness, that is a tough one. (Cooper & Zachariah) EmptyJeu 20 Sep - 13:34


« J’aimais cette femme. J’aimais le son de sa voix, son esprit, son rire, son regard sur le monde, cette espèce de fatalisme des gens qui se sont beaucoup promenés. J’aimais son rire, sa curiosité, sa discrétion, sa colonne vertébrale, ses hanches un peu saillantes, ses silences, sa douceur et … tout le reste, tout … Je priais pour qu’elle ne puisse vivre sans moi. Je ne pensais pas aux conséquences de notre histoire. Je venais juste de découvrir que la vie était beaucoup plus gaie quand on était heureux. Il m’avait fallu des années pour le découvrir et j’étais si émerveillé que je m’interdisais de tout gâcher en scrutant l’horizon. » Plongé des années en arrière, dans notre Russie lointaine, j’observais Cooper sans un mot à énoncer. Juste la regarder comme pour m’assurer qu’il s’agissait bien d’elle. Et finalement, j’ouvrais le bal des festivités en ouvrant la bouche en premier. D’abord hésitant, je n’arrivais pas à trouver une palabre spirituelle à dire. Alors je tombais dans un vulgaire banal. Elle avait tout représenté pour moi et maintenant, nous étions limite des inconnus l’un pour l’autre. De l’eau avait coulé sous les ponts de puis notre dernière entrevue. Enfin c’est ce que je croyais. Cooper, la rancune tenace, me rappela bien vite que nous n’avions plus d’attache l’un envers l’autre. Bien, round numéro un c’est parti. « Je ne vois pas ce qui est pathétique dans le fait d’être doyen d’une confrérie. Au contraire c’est un gage de réussite … Tout le monde ne stagne pas. » Finis-je par conclure sur un ton légèrement moqueur. Ô grande et magnifique Cooper, tu peux toujours déverser ta bile dévastatrice sur moi, elle coule et roule mais ne me touche aucunement. Je la connaissais assez pour savoir qu’elle avait une facilité déconcertante pour être perfide en claquant simplement des doigts. Sauf qu’il ne fallait pas qu’elle oublie que j’étais également loin d’être un angelot tombé tout droit du ciel. Quand il fallait répliquer, j’étais bel et bien présent. Et pas qu’un peu. Maîtresse de la situation avec ses insinuations sans valeur ? Pas sûr. J’avais toujours préféré être dominateur plutôt que dominé. Aujourd’hui ne faisait pas exception à la règle. Haussant les épaules dans une attitude dédaigneuse, je repris d’une voix blasé. « Ce n’est pas du courage qu’il faut mais du talent. Heureusement pour moi, je n’en manque pas. Mais ça tu le sais déjà. » Ajoutais-je après un bref silence de ma part. Qu’elle prenne cette phrase à sa guise. Comme de la provocation ou pas, je n’en avais que faire. Elle voulait jouer la grande fille qui ne se laisse pas démonter et qui essaye d’écraser son ex petit ami, ça me va. Toutefois, nous serons deux à jouer à ce jeu et étant mauvais perdant, je sortirai toutes les armes que j’avais en ma possession. M’adossant contre l’un des murs du couloir, j’avais fini par lui demander ce qu’elle fichait ici. En Californie et plus précisément à Berkeley. Si j’avais laissé mon côté mégalomane exploser, j’aurais bien fait du zèle en affirmant qu’elle était ici pour moi mais à la vue des éclairs qui tourbillonnaient dans ses yeux, valait mieux ne pas partir sur ce terrain aussi glissant. Sa réponse ne me plut que moyennement et c’est exaspéré que je soupirai de dépit. Seigneur, elle ruminait toujours et encore la même ritournelle. J’avais cru qu’avec le temps, elle se serait calmée. Tout faux Zachariah, Cooper était bien trop rancunière pour effacer de sa mémoire mes déboires avec son paternel. « Ecoute, cette rengaine me fatigue légèrement. Je n’ai pas tué ton père, combien de fois va-t-il falloir que je te l’explique ? » Heureusement qu’elle n’était pas blonde platine sinon, j’aurai eu des doutes quant à son intelligence et les réflexions de mauvais goût auraient fusé. « Déteste-moi si ça t’amuse, insulte-moi avec tes disciples ou ignore-moi tout bonnement mais ne me fais pas passer pour le monstre que je ne suis pas. » J’avais facilement reconnu mes torts lorsqu’il avait fallu admettre que je l’avais fortement poussé et qu’il était tombé. J’avais été un gamin exécrable, proche de la délinquance, frôlant les limites et jouant avec le feu. Franchement, je n’avais pas été un élève facile mais elle m’accusait de tous les maux de la terre comme si j’étais responsable de tout et n’importe quoi. Je souhaitais bien être gentil deux minutes mais il ne fallait pas trop me titiller sous peine de subir mes foudres. Je la contournais doucement pour venir me placer juste derrière elle. Déplaçant délicatement l’une de ses mèches de cheveux, je déposais mes lèvres près de son oreille droite. « J’ai beau être un connard fini pour toi, tu n’as pas toujours été aussi réfractaire à l’idée de me fréquenter. » Murmurais-je. Je ne savais plus où me situer. Avec cette remarque, j’oscillais entre nostalgie et amusement. Ne souhaitant pas me prendre un coup de sa part, je reculais histoire de la laisser s’échapper si l’envie la prenait. Quoi que non. Je n’avais pas l’intention de la laisser partir alors que je venais à peine de la retrouver. Attrapant sa main, je la tirais vers moi, une lueur malicieuse dansant au fond de mes prunelles. Allez Cooper, au fond de toi, tu adores quand je t’horripile de la sorte. « En tant que nouvelle, je me dois de te faire visiter la confrérie. Peut-être même l’université entière. » Ironie quand tu nous tiens. A travers mon monologue, je lui signifiais qu’elle n’était pas sortie de l’auberge et qu’elle allait devoir me supporter encore un bout de temps avant que je ne prenne la poudre d’escampette. « Tu n’aimes pas que je sois si proche de toi n’est-ce pas ? Dommage, tu sais bien que je suis très tactile. » True story. Si sa mémoire n’était pas trop défaillante, elle devait s’en rappeler. Je me réjouissais de la voir aussi agacée, perdue, ou que sais-je encore. Avec nos retrouvailles, j’étais redevenu ce gamin imprévisible et énervant à souhait. A une époque, elle disait que cela faisait mon charme. Evidemment, à présent la donne était bien différente. Elle devait se mordre les doigts d’être tombée sur moi. De mon côté, j’étais heureux. Malgré le passé, elle restait Cooper.
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MessageSujet: Re: Forgiveness is never easy. Bitterness is easy, Hatred is easy. But forgiveness, that is a tough one. (Cooper & Zachariah) Forgiveness is never easy. Bitterness is easy, Hatred is easy. But forgiveness, that is a tough one. (Cooper & Zachariah) EmptyLun 8 Oct - 19:03

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MessageSujet: Re: Forgiveness is never easy. Bitterness is easy, Hatred is easy. But forgiveness, that is a tough one. (Cooper & Zachariah) Forgiveness is never easy. Bitterness is easy, Hatred is easy. But forgiveness, that is a tough one. (Cooper & Zachariah) Empty

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