the great escape
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❝ les règles sont faites pour être brisées, et non respecter ❞ ▶ miward

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❝ les règles sont faites pour être brisées, et non respecter ❞ ▶ miward Empty
MessageSujet: ❝ les règles sont faites pour être brisées, et non respecter ❞ ▶ miward ❝ les règles sont faites pour être brisées, et non respecter ❞ ▶ miward EmptyMar 28 Aoû - 5:37

❝ I would die without you ❞

we're undeniable
e. daniel horford & thea i. mika gray-scott .♥. « summer after high school when we first met we make out in your mustang to Radiohead and on my 18th birthday we got matching tattoos used to steal your parents'liquor and climb to the roof talk about our future like we had a clue never planned that one day i'd be losing you in another life i would be your girl we'd keep all our promises be us against the world in another life i would make you stay so i don't have to say you were the one that got away the one that got away i was june and you were my johnny cash never one without the other we made a pact sometimes when I miss you i put those records on » ▬ katy perry ;; one hat got away.


San Francisco, 2012, Parking du campus. Thea & Edward


Rien n'est laissé après un manque. On a un manque, c'est tout. On veux ceci, on veut cela, mais on ne peut l'avoir car on n'a pas le moyen de l'avoir. Cela nous ronge, nous tue, nous consume, et pourtant, on a toujours aucun moyen d'obtenir ce que l'on veut. Quand on est riche, les gens ont toujours l'impression que rien ne nous manque. Que l'on est invincible devant le manque de quoique ce soit. Une armure nous protège devant ce genre de chose et l'on est heureux de vivre. Égoïsme, méchanceté, supériorité. Tels sont les mots qui peuvent décrire nombres de personnes de ce milieu, et jusqu'à un certain moment, Thea pensait y faire partie. Elle était égoïste, mais faisait de nombreux dons à des oeuvres de charités tout de même pour sauver les apparences. Elle était méchante, mais cela ne l'empêchait pas de prendre quelques jeunes poulains sous son aile quelque fois. Elle se sentait et était supérieure, car son compte en banque personnel, sans l'oeuvre de sa famille pouvait nourrir tout un pays. Pourtant, elle avait un manque, et elle avait provoqué ce manque. De nombreuses hypothèses peuvent être donnés. Drogues, alcool, sexe, ou autres choses pouvant en provoqué. Mais elle n'était pas en manque de quelque chose, mais de quelqu'un. Une personne qu'elle avait volontairement évité tout au long de l'année car trop effrayée. Et qui était toujours dans son esprit et dans son coeur. Aucune autre personne ne pouvait revendiqué cette place qui était pour lui, pour toujours et à jamais. Elle l'aimait. Elle avait eu cette révélation la semaine dernière quand dans une tentative désespéré, elle était allé au centre commercial. Elle l'avait vue, lui aussi, mais ils ne s'étaient pas adressé la parole.

flashback

Une paire d'Havaianas blanches dans ses pieds, un mini short blanc et un t-shirt tombant ornée du drapeau anglais en strass, Thea avait tout de la jeune étudiante qui sent l'été s'achever mais qui tient à parfaire cette fin comme il se doit. Elle avait décidé d'aller au centre commercial de San Francisco. Elle cherchait un cadeau pour Cyann, son meilleur ami. Elle savait que c'était risqué à l'époque de se rapprocher encore autant d'un homme comme elle l'avait fait avec Edward. Mais il était son contraire, et cela la rassurait de savoir qu'elle avait un meilleur ami, qui ne la jugeait pas. Leur caractère, à elle et Cyann, était diamétralement opposé, et elle se sentait plus humaine quand elle était en sa compagnie. Elle était dans le centre depuis une petite demi heure à la recherche du cadeau quand elle vit une bijouterie. Un bracelet en acier avec une pomme en diamant rouge dessus lui tapa dans l'oeil. Il était magnifique. Tout à fait le style de Cyann, même si ce dernier ne l'aurait jamais acheté, elle en était sure. Il était luxueux, mais elle ferait cette petite folie pour lui. Soudain, elle entendit la voix qui la hantait toutes les nuits. Edward. Il était là, tout prêt. Si elle ne l'avait pas entendu, elle l'aurait sentie par son coeur. C'était bête à dire, mais elle sentait sa présence car c'était comme si un morceau de son âme reprenait sa place pour ensuite partir quand il s'en allait. Il avait une part d'elle en lui, et c'était seulement en sa présence qu'elle se sentait entière. Son côté fleur bleue refaisait surface en sa présence, et cela énervait Thea. Elle n'aimait pas être sensible. Son coeur avait été meurtris quand elle était partie. Elle était encore un peu secoué que Maxwell et Tazio l'ait quitté presque en même temps. Autant elle nourrissait une petite affection pour Tazio, autant Maxwell lui offrait une sécurité rassurante par sa grande carrure. Elle appela la vendeuse pour acheter le cadeau de Cyann, et fit abstraction du fait que les yeux d'Edward était visé sur elle. Elle ne voulait pas se retourner mais elle en mourrait d'envie en même temps. Qu'est-ce qu'elle aurait pu lui dire de toute façon ? « Salut Edward, je sais que je t'ai quitté comme une merde la dernière fois, mais c'est parce que je t'aime. Désolé, hein ! » Waw, la déclaration quoi ! Non, attendez une minute. Elle avait pensé quoi là ?! Elle avait pensé qu'elle l'aimait. Qu'elle l'aimait d'amour comme quand deux personnes s'aiment d'amour d'amour. Non, ce n'était pas possible. Pas pour Thea Gray-Scott dit la fille qui peut-être la plus insensible du monde. Et pourtant, elle l'aimait. Elle se souvenait l'avoir pensé cette nuit-là, quand elle était blottie au coeur des bras d'Esme. Mais cette expression ne lui avait ensuite plus traversé l'esprit. Jusqu'à ce qu'elle sente son regard dans son dos durant au moins dix minutes. Elle paya son achat, et se précipita dans le parking vers sa voiture. La suite n'est plus qu'un brouillard de larmes et de mouchoir éparpillé dans tout l'appartement.

fin flashback

Suite à cela, elle s'était mise à l'éviter encore plus que d'habitude et à pleurer dans son coin quelques fois quand ses sentiments la prenaient de cour, ou qu'elle le voyait en train de draguer une fille dans un coin du campus. Elle ne se retrouvait pas dans son comportement actuel, cela l'effrayait. Elle était une jeune femme indépendante et fière. Elle n'aimait pas se morfondre d'amour pour un homme. Elle était partie certes, mais elle ne voulait pas de ses sentiments qui vous bouffent de l'intérieur et contre quoi vous ne pouvez rien faire à part attendre que ça passe. Elle savait qu'il avait mal lui aussi de son côté, et ça la réconfortait quelque peu. Ne pas être la seule à souffrir avait quelque chose de rassurant. Assise dans sa voiture sur le parking du campus, elle laissait ses pensées vagabonder. On était à la fin de l'été et la rentrée se ferait dans quelques jours. Quel horreur pour certains, mais pour Thea, c'était autre chose. Elle allait passé en troisième année de communication et ce domaine lui plaisait tellement qu'elle se disait qu'elle avait vraiment bien choisis sa voie. Elle n'était pas super sûr d'elle au départ, mais à présent, plus aucun doute. Le parking était vierge de monde. Personne à l'horizon, la paix était assurée à la demoiselle. Elle sortit de sa voiture et alla s'allonger sur le capot de son véhicule. Le soleil était présent sur toute la côte Est, et son short en lin rouge assortie à son fin débardeur Mickey blanc et rouge était plus que bienvenue avec cette chaleur. Elle ferma ses yeux bleus, qui était vierge de maquillage pour une fois, et se replongea dans des souvenirs douloureux mais si heureux. Penser à Edward lui procurait un calme étrange. Quand on a ressenti certaines choses, on ne peut pas oublier la délicatesse du moment de révélation. Comme une douche froide après un passage prolongé sous le soleil, cela vous glace d'un coup avant d'être si savoureux. Un bruit de balle sur le sol la sortit de ses songes. Elle ouvrit les yeux d'un coup, mais ne montra pas qu'elle avait entendu à la personne qui l'avait dérangé. Elle entendait la respiration, et l'entendit parler. Sa voix était reconnaissable entre mille. Edward. Elle avait peur de leur conversation à venir, car elle savait pertinemment qu'elle allait avoir lieu, aujourd'hui. « Edward. » Elle posa ses pieds sur le sol, et le regarda bien en face. Son visage habituellement froid avait laissé la place à ses sentiments profonds. Aujourd'hui, c'était à coeur ouvert. Plus question de prétendre quelque chose alors que l'on ressent le contraire.


❝ Just say a word and I would be yours ❞

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❝ les règles sont faites pour être brisées, et non respecter ❞ ▶ miward Empty
MessageSujet: Re: ❝ les règles sont faites pour être brisées, et non respecter ❞ ▶ miward ❝ les règles sont faites pour être brisées, et non respecter ❞ ▶ miward EmptyJeu 6 Sep - 20:45

    Bip bip bip bip. Une masse sous la couette se retourna en grognant. Bipbip bipbip bipbip bipbip. La forme inhumaine ne bougeait pas un sourcil. BIPBIP BIPBIP BIPBIP. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’un bras sortit de la masse blanchâtre pour expulser le réveil à l’autre bout de la chambre. La légère lumière traversant les rideaux témoignait du magnifique temps d’aujourd’hui. La chose bougea en grommelant quelques paroles incompréhensibles. Edward n’avait aucunement envie de se lever aujourd’hui. Il avait fait la fête toute la nuit et devait se lever beaucoup trop tôt selon lui. Seulement, il faisait exprès d’avoir un emploi du temps surbooké en ce moment : il n’avait pas envie de penser à…Thea. Il avait passé la fin de son été à se morfondre seul dans sa chambre, à broyer du noir du matin au soir. Pour lui, c’était fini. Plus de Thea ; si ce n’est quelques rêveries qu’il apprécie tant, le soir avant de sombrer dans les bras de Morphée. Il ne voulait plus penser à elle. C’était bientôt la rentrée et cela signifiait pour lui un nouveau départ. Une nouvelle « vie ». Les murs blancs de sa chambre, habituellement couvert d’une dizaine de photos anciennes du duo, était, à présent, couvert de posters représentant les plus grandes stars de football américain ou autre sport que le brun appréciait fortement.
    Un pied sortit brusquement de la masse blanchâtre suivit aussitôt de son jumeau. Le second bras ne tarda pas à sortir de sous cet édredon moelleux à souhait. Le corps recouvert glissa petit à petit vers le sol où il atterrit avec grand fracas faisant découvrir un magnifique jeune homme en boxer. Edward grommela des jurons et se leva tant bien que mal. Les yeux mi-clos, le jeune homme tituba jusqu’à son mini-frigo duquel il sortit un gros pack de jus d’orange frais. Il en but une grosse lampée avant de se laisser tomber dans son vieux fauteuil favori en cuir de chèvre. Il posa ses pieds sur son tabouret poli par le temps et cala sa tête bien en arrière. Il ferma les yeux, pensant finir sa nuit petit à petit. Après tout, son prochain rendez-vous n’était que dans une heure, il avait largement le temps ! Il inspira profondément, cherchant la paix intérieure pour pouvoir sombrer à nouveau dans un semi-coma. Malheureusement, à peine eût-il fermé les yeux que le visage angélique d’une magnifique blonde s’imposa à lui. Il tenta de le chasser par celui d’une jolie fille avait qui il avait flirté la vieille. Sans succès. L’ange restait là, lui souriant. Edward tenta une nouvelle fois de chasser Thea de son esprit. Toujours aucun changement. Le jeune homme décida alors de se laisser aller à ces rêveries. Il adorait penser à eux, main dans la main. Il ressentait une sorte d’excitation, de joie, au creux de son nombril. Penser à Thea le faisait sourire malgré lui. D’un côté, c’était le seul moment où ils étaient là, ensemble, seuls, heureux.

    Une sonnerie de rock’n’roll tira le brun de sa rêverie. P!nk lui fit tellement peur qu’il sauta de son fauteuil, prêt à bondir sur n’importe quel ennemi, qui que ce soit. A l’affut du moindre mouvement, Edward se rendit finalement compte que ce n’était autre que son smartphone. Il l’attrapa en poussant un soupir de soulagement. « Ouais allô ? » demanda Edward à son ami. « Ouais mec, t’es où ? On avait dit rendez-vous à l’entrée du campus à 14H00. Il est 14H20 ! ». Merde pensa le brun, il n’avait pas vu le temps passé. Il savourait ces moments de pur bonheur avec Thea. Il raccrocha à son ami en lui disant qu’il arrivé. Heureusement pour Edward, il résidait dans la maison de sa confrérie : les Iotas. Il enfila vite un t-shirt et un jean avant de filer dehors. Une fois sa porte fermée, il se rendit compte que dans sa précipitation, il avait oublié ses chaussures. Il rouvrit sa porte, trébucha sur une pile de chaussettes sales et attrapa ses chaussures avant de les enfiler plus vite que la lumière. Il referma sa porte une seconde fois et dévala les escaliers, courant vers l’entrée du campus.
    Il aperçut enfin ses amis qui l’attendaient. Il ralentit le pas, essayant de reprendre son souffle tout en marchant. Le soleil brillait haut dans le ciel. C’était vraiment une magnifique journée. Le campus était désert, pas un chat. La rentrée n’allait pas tarder mais les étudiants préféraient repousser cette tueuse de vacances le plus loin possible. Il apercevait quelques voitures sur le parking, l’une d’entre elle ressemblait étrangement à celle de Thea et la jeune fille allongeait sur le capot était le sosie de Thea. Une étrange sensation dans le ventre du jeune homme lui indiqua qu’il s’agissait sans doute de la belle blonde. Heureusement pour lui, il s’éloignait d’elle et lui tournait le dos. Aucune chance pour qu’elle le reconnaisse. Encore faudrait-il qu’elle ouvre les yeux. Edward fixait ses amis, ne pensant qu’à eux. Soudain l’un d’entre eux lui gueula « Ed’, REFLEXE ! » en lui jetant son ballon ovale en cuir. Le jeune homme était tellement concentré sur ses pensées ne vit pas le projectile le survolait et du allait le chercher. Il n’était pas loin de Thea et le brun proféra un juron. Il prit la balle et tenta de s’éloigner le plus vite possible. Il avait vu sa belle ouvrir les yeux, il l’avait entendu se levée, mais il ne faisait comme de rien n’était. Il avançait pas à pas sur le goudron. Retenant son souffle.

    « Edward. ». Elle avait dit son prénom. Le concerné resta un moment interdit avant de se retourner. Il n’allait pas se défiler une nouvelle fois. Il avait la tête baissée, n’osant pas affronter le regard envoutant de son ancienne amie. « Edward ». Après près de trois ans à ne plus se parler, c’est tout ce qu’elle avait trouvé ? Dire simplement son prénom et le laissait s’occuper du reste ? Edward secoua la tête, si elle avait fait ça, c’est qu’elle devait redouter ce moment autant que lui. Il regarda ses pieds un moment avant de se lancer à l’eau. Il releva la tête doucement, découvrant petit à petit le visage sans défauts de Thea. En voyant son visage, une bouffée d’oxygène lui emplit les poumons. Il était à la fois heureux et effrayé.
    « Thea. » murmura-t-il. Il se sentit un peu honteux de ne pas savoir quoi dire lui non plus. Il ne pouvait pas engager la conversation sur un « Salut ça va ? Bien tes vacances ? » alors qu’ils ne s’étaient plus parlé depuis trois ans ! Il attendit un peu, pour voir si elle allait lancée la conversation mais comme rien ne se passé il lâcha contre son grès un « Tu m’as manqué… Beaucoup même. »

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❝ les règles sont faites pour être brisées, et non respecter ❞ ▶ miward Empty
MessageSujet: Re: ❝ les règles sont faites pour être brisées, et non respecter ❞ ▶ miward ❝ les règles sont faites pour être brisées, et non respecter ❞ ▶ miward EmptyJeu 13 Sep - 21:39

Ce n'était pas quelque chose que l'on pouvait contrôler. On ne choisissais pas de ressentir tel ou telle chose pour quelqu'un. On les ressentais, et c'était tout. Quand Thea avait vu Edward avec ce ballon de football à la main, elle n'avait pas choisis de ressentir cette peur qui la paralysait sur place. Elle l'avait ressentie, et c'était tout. Un seul mot était sortie de sa bouche, un seul et elle n'avait pas pu dire plus. Tétanisé, morte de peur à l'idée qu'il la rejette. Elle n'avait pas prévue cette confrontation et pourtant, elle était là et bien réelle. Elle savait que c'était lui cette fois. Son ami l'avait appelé et ce timbre de voix était tout à fait la sienne. Pas d'erreurs. Pour une fois. Il était bien là en face d'elle. Ne levant pas la tête, comme si il cherchait à avoir une suite à ses paroles. Comme si il essayait de trouver le courage de la regarder en face. L'entendre dire son prénom avait été un peu libérateur pour elle. Elle était rassurée d'entendre son prénom dans sa bouche, sans une once de reproche quelconque ou autre ! Elle ne savait pas quoi dire après alors elle a simplement attendue. Attendu un signe e lui qui la pousserait à dire quelque chose, ne serais-ce qu'un mot. Mais comme toujours c'est lui faisait les bon choix. Il lui dit qu'elle lui avait manqué, beaucoup ! Oh, damn ! Pourquoi dire ça, elle fondait littéralement pour lui. « Toi aussi ! Beaucoup plus que tu ne peux l'imaginer ! » Elle s'avança vers lui. Il fallait qu'elle le voit de plus près, qu'elle le touche, qu'elle le sente. Sa présence était indispensable à sa vie. Elle était dépendante de lui, il était son port d'attache. Lorsqu'il lui avait sauvé la vie à New-York, un lien indescriptible l'avait lié à lui. Arrivée devant lui, elle le fixa dans le bleu de ses yeux. Ils lui avaient tellement manqué. Quand elle plongeait son regard dans le sien, elle savait toujours si il était heureux, triste, impatient, à bout de nerf. Elle lisait ses émotions aussi bien que dans un livre ouvert, tout simplement parce qu'elle le connaissait par coeur. Il était son double, la moitié d'elle. « Autant commencé franco savy ? » Elle fit un petit sourire. "savy", c'était leur mot à eux. Ils le plaçaient dans environ toutes leurs phrases quand ils étaient ensemble. C'était leur truc à eux et jamais personnes n'avait sut pourquoi ils disaient ça tout le temps. Hommage aux fans inconditionnels de Jack Sparrow. Seuls les plus passionnées disent cette phrase tellement si caractéristiques du personnage mythique de Pirates des Caraïbes ! Comme Thea et Edward. Elle espérait qu'il se souvienne de cela, de leur passion commune pour ce film qui les avait fait rêvé et de la manière dont Thea rêvait de vivre une histoire d'amour à l'image de Will et Elisabeth.
« Ecoute, je sais que je t'ai fait du mal et que tu ne saura sans doute jamais me pardonner mais sache que ce n'était pas de ta faute à New-York. Ce n'a jamais été ta faute, mais entièrement la mienne. Je suis désolé. » Thea s'excusait rarement, pour ne pas dire jamais alors Edward avait intérêt à se rendre compte qu'elle était vraiment sincère et qu'elle pensait chaque mots qu'elle prononçait avec son coeur. Elle s'avança vers lui et le regarda droit dans les yeux. Ces magnifiques yeux bleus océans qui transformait son coeur en guimauve. Elle leva la main vers lui, voulu toucher sa peau mais se ravisa au dernier moment. La peur du rejet était sa plus grande faiblesse. Ses parents n'étaient tellement pas affectueux avec elle, et la dénigrait tellement en refusant tout geste de sa part qu'elle avait constamment peur de fairre quelque chose de mal et de se faire rejeter. Ironique pour une fille qui disait que rien ne pouvait l'atteindre. Mais un coeur de glace peut fondre aussi facilement que du chocolat au bain marie. Elle regarda le ballon dans ses mains et fit un petit sourire en coin. « Hum, je vois que tu n'as pas arrêter le basket. Je me souviens que tu passais des journées à vouloir m'apprendre à faire des paniers quand on était petits. Tu n'as jamais réussis à me faire en faire un. Tu as toujours voulu me rendre heureuse ! » C'était vraiment bizarre comment les choses avaient évolué entre eux. Ils avaient toujours eu cette complicité entre eux, dans leur amitié, dans leur point commun. S’intéressant aux mêmes choses, partageant des passions et des hobies communs, mais tout en étant différent. Là où Edward était le sportif qui avait tout, Thea était celle qui se faisait aduler par tous. D'un point de vue extérieur, ils se ressemblaient, mais en fait non. L'un complétait l'autre et sans l'un, une partie d'eux disparaissait. « Tu as vu ma voiture ? Tu sais combien j'aime la vitesse ! » Sa superbe Camaro noire était derrière elle et ses yeux brillants la fixaient tandis qu'elle en parlait. A New-York, elle ne pouvait pas avoir de voiture, les taxis étaient plus pratiques, même si elle détenait son permis. Alors elle s'était faite plaisir en arrivant à San Francisco.


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MessageSujet: Re: ❝ les règles sont faites pour être brisées, et non respecter ❞ ▶ miward ❝ les règles sont faites pour être brisées, et non respecter ❞ ▶ miward EmptyDim 23 Sep - 10:17

    Comment commencer une conversation après trois ans sans s’être adressé la parole. Il faut choisir ses mots avec soins, les peser, les comprendre et enfin les dires. Edward n’avait pas fait cela, il avait laissé parler son cœur. Un « tu m’as manqué…beaucoup » c’était vraiment idiot pour commencer une conversation. En plus, comment allait-elle réagir ? C’était peut-être un peu trop rapide pour un début. Edward attendait sa réponse, la peur du rejet le clouait sur place, il était comme paralysé, envouté par cette fille qui était devenue une femme. La blonde lui répondit tout sourire que lui aussi lui avait manqué. Le jeune homme sentit alors son cœur fondre en lui, une légère chaleur agréable lui chatouilla le ventre. Il était rassuré de savoir qu’elle aussi avait pensé à lui.
    La sérénité laissa très vite place à une nouvelle peur. Elle s’approchait de lui, pas à pas. Son souffle s’accéléra, son cœur tambourinait de plus en plus fort contre son torse. Edward vit les yeux bleus de son amie le fixer. Il voulut la prendre dans ses bras, sentir son corps contre le sien, mais avait-il encore le droit de la toucher ? Thea était si proche de lui qu’il sentait son souffle chaud. Une légère brise de vent fit voltigé ses boucles d’or et le brun fut vite envahit par l’odeur de l’être aimé. « Autant commencé franco savy ? ». Lâcha-t-elle enfin. Edward sourit à l’entente de leur mot. Il se souvenait des têtes des gens qui ne comprenaient jamais pourquoi ils disaient ça à presque toutes leurs fins de phrases. Il se remémora aussi toutes leurs soirées, avachit sur le sofa à regarder les films encore et encore en mangeant du popcorn. Thea avait toujours des étoiles dans les yeux, elle rêvait sans doute à l’histoire d’amour entre Will et Elisabeth. Il était heureux que son amie se souvienne de ce film qui avait marqué à jamais leur amitié. Le jeune homme sentit une once de nostalgie en lui, il donnerait tout pour retrouver la complicité qu’ils avaient avant. Il voulut lui répondre quelque chose pour lui dire qu’il s’en souvenait, mais face à elle, face à tant de beauté, tant de perfection réuni en une seule personne, il restait muet, timide. Il continuait de fixer ses yeux bleus. Elle était bel et bien là, devant lui. La conversation eût un rapide blanc mais Thea enchaina aussitôt. « Ecoutes, je sais que je t'ai fait du mal et que tu ne sauras sans doute jamais me pardonner mais sache que ce n'était pas de ta faute à New-York. Ce n'a jamais été ta faute, mais entièrement la mienne. Je suis désolée. ». Edward la fixa avec des yeux ronds. Il était tombé de haut. Thea qui s’excusait ! De toute leur amitié elle ne s’était excusée qu’une dizaine de fois, et encore ! Les paroles de la jeune femme touchèrent le beau brun en plein cœur, de par les excuses présentent dans ces dernières mais aussi du fait de leur sincérité. Il se sentit appaisé après cela, elle ne lui en voulait pas pour cette nuit, d’ailleurs elle l’avait dit dans d’autres mots dans la fameuse lettre.
    Elle s’avança encore d’un pas et Edward retint son souffle. Elle était magnifique. Thea leva sa main vers visage de brun dans un geste timide avant de vite la remettre à sa place. Elle n’osait pas le toucher, le jeune homme sentit une pointe de tristesse en lui, peut-être n’avaient-ils plus le droit de se toucher l’un l’autre ? Que des bêtises tout ça, ils avaient le droit, rien ne leur interdisait ! Edward s’avança vers Thea et lui prit la main dans la sienne, elle était fraîche, il regarda un court instant les mains liées avant de plonger son regard dans le sien. « Mika, je t’ai couru après depuis New-York en passant par la France, c’est toi ici qui est venue me parler la première. Je ne pourrai jamais t’en vouloir, savvy ? ». Il avait utilisé son second prénom naturellement, il était le seul à le faire. Cela signifiait que rien n’avait réellement changé entre les deux jeunes adultes. Ils étaient toujours présents, gardant la même complicité même après des années d’éloignement…
    Thea fit remarque à Edward le ballon qu’il tenait entre ses mains. Ceci eût le don de sortir le brun de son petit rêve et de lui faire réaliser que ses amis l’attendaient. Oh et puis zut ! Ils verraient bien qu’il est occupé. Seulement, il ne pouvait jouer sans ballon, il lâcha la main de Thea sans grande envie et envoya le ballon en direction du groupe de jeunes. Edward leur fit alors un signe de dégager, ils s’exécutèrent aussitôt. Il se retourna vers la blonde et reprit sa main. « Tu verras que j’arriverais à te faire jouer au basket ! Tu me lances un défi là, fais gaffe à toi Mika. Même si je veux uniquement ton bonheur, je vais t’en faire baver pour que tu finisses par mettre ce fichu panier. ». Edward sourit et fit un clin d’œil à la belle. Ils avaient tellement de points communs mais tellement de différence aussi. Ils se complétaient, l’un ne pouvait exister sans la présence de l’autre. Le brun voulut embrasser la jeune femme mais elle dévia si vite sur un autre sujet qu’il n’en eût pas le temps. Sa superbe Camaro noire, elle en était fière, elle qui n’avait jamais eût de voiture à New-York. Edward s’approcha et regarda la voiture d’un œil critique. « Pas mal, jolie voiture pour une jolie fille. » lâcha-t-il.
    Il se rapprocha de nouveau de Thea et cette fois-ci il posa sa main sur sa joue. L’envie de l’embrasser lui brulait les lèvres, il voulait gouter une nouvelle fois à ses lèvres si douces. Il plongea son regard dans le sien. Il la regarda un instant et se ravisa, sans doute ne voulait-elle pas l’embrasser. Il sourit avant de la prendre dans ses bras. « Toujours aussi belle, toujours aussi parfaite… Tu n’as pas changé. « susurra-t-il à son oreille.


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MessageSujet: Re: ❝ les règles sont faites pour être brisées, et non respecter ❞ ▶ miward ❝ les règles sont faites pour être brisées, et non respecter ❞ ▶ miward EmptyDim 7 Oct - 4:16

Dire que la joie envahissait la jeune blonde était un euphémisme. Durant plus de deux ans, ils ne s'étaient pas adressé la parole, avait gardé un silence qui les avait rongé au maximum de leur capacité, et à présent, les voilà face à face. Les débuts ont été hésitant, maladroit, presque inexistant tellement ils avaient peur de la réaction de l'autre. Thea avait été pétrifié, complètement tétanisé et à présent, elle rayonnait d'un bonheur sans limite. Elle avait vu la surprise d'Edward quand elle s'était excusée. Elle ne le faisait jamais, pour ne pas dire qu'elle ne l'avait jamais fait en fait ! Pour elle, s'excuser était une preuve de lâcheté et de faiblesse. Elle s'était montrée faible et lâche envers lui quand elle s'était tirée comme une voleuse lors de cette nuit à New-York. Elle aurait toute sa vie ce sentiment de lâcheté et de faiblesse dans son coeur, mais voir qu'Edward lui pardonnait lui donnait envie de sauter partout comme une de ses petite imbéciles qu'elle voyait parfois à la télé quand son chérie revenait d'une journée de foutu boulot. Oui, elle était niaise, et un sourire de ce genre s'étalait sur son visage. Elle avait voulu le touché après son excuse, mais elle ne s'y était pas résolu. Elle n'était pas digne de lui. Mais il lui prit la main. Sa main forte et musclé qui la faisait se sentir en sécurité et à la maison. Elle avait l'impression de ne l'avoir jamais quitté. Qu'ils s'étaient vus la veille et que rien ne s'était passé entre eux. Il l'avait suivie jusqu'en France, l'avait coursé à New-York. Quel homme pouvait faire ça pour quelqu'un ! Il n'y avait que lui qui pouvait faire une chose pareille. C'était bien son genre de faire ça quand quelqu'un comptait pour lui. « Tu es vraiment fou d'avoir fait ça pour moi ! » Edward avait toujours son ballon dans ses mains, Thea lui fit la remarque sur son sport favoris. Il hésita quelque seconde puis lâcha sa main, lança le ballon à ses amis derrière lui et repris la main de la blonde. Le sourire de Thea n'avait pas quitté son visage. Elle était heureuse. Leur amitié était sans tâche, c'était comme si il ne s'était jamais rien passé durant ce temps qui avait semblé infini. A présent, elle savait que Edward était là, et que leur relation avait repris son cours. « Mais bien sur ! Tu sais très bien combien je suis têtue. Ce ballon n'arrivera pas dans le panier en passant par mes mains. » Un éclat de rire franche franchit les lèvres de la jeune fille. Cela faisait des années qu'elle n'avait pas rit aussi spontanément. Elle avait perdu cette faculté depuis longtemps et venait de la retrouver. Sa voiture admirée, elle prit le compliment de son ami avec bonheur.
C'était bien de se sentir aimé par quelqu'un qui était sincère. Qui ne jouait pas et savait qui on était réellement. Edward était cette personne. « Merci mon beau jeune homme ! » Le flirt commençait. On avait beau dire mais leur dernière entrevue était toujours là. Quand il posa sa main sur la joue de la jeune femme, Thea crut qu'elle allait fondre. Elle ferma les yeux quelques secondes pour apprécier le contact et les ré-ouvrit en fixant ceux d'Ed. Elle vit le regard d'Edward sur ses lèvres. Elle ne put s'empêcher de faire de même. Il la regarda ensuite dans les yeux. Elle voyait le désir de son ami de l'embrasser mais au dernier moment il se ravisa et la prit dans ses bras. Son étreinte était douce mais ferme. Protectrice mais qui disait en même temps que la balle était son camp. Elle avait le contrôle de la direction que prendrait leur relation, car c'était un équilibre précaire et complètement bancale qu'ils avaient là. Elle avait une décision à prendre et vite. « Toujours aussi belle, toujours aussi parfaite… Tu n’as pas changé. » Cette phrase changea tous pour la jeune fille. Elle ne voulait pas refaire la même erreur. Elle avait bridé ses sentiments durant deux longues années, ce n'était pas le moment de recommencer la même erreur. Non. Elle sortit de l'étreinte d'Edward, l'homme qu'elle aimait. Une des seules personnes qui savait qui elle était vraiment, dans son coeur et sa tête. Elle avait décidé. Elle se mit sur la pointe des pieds et lui baisa les lèvres. Léger, simple et aussi fugace que des ailes de papillons. Le baiser était court mais intense. Il révélait tout ce qu'elle ressentait pour lui. Ses peurs, ses attentes, ses espoirs, son amour pour lui. Ce fut dure mais elle détacha ses lèvres des siennes et lui prit le visage entre ses petites mains fragiles. Elle le fixa un long moment, sans dire un mot. Ses yeux bleus océans brillaient d'une lueur particulière. Cette lueur, ellel ne l'avait vu qu'une seule fois dans les yeux de son ami. Cette nuit-là. « Je ne veux pas refaire la même erreur Edward. Tu sais ce que je ressens pour toi. Je ne le formulerais pas parce que ce n'est pas le bon moment, mais sache que je ne t'ai jamais oublié, jamais. » Elle reposa ses pieds à plat sur le sol. Le sort était jeté.

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MessageSujet: Re: ❝ les règles sont faites pour être brisées, et non respecter ❞ ▶ miward ❝ les règles sont faites pour être brisées, et non respecter ❞ ▶ miward EmptyLun 29 Oct - 16:51

    Il était fou oui. Fou d’elle depuis le début. Elle le trouvait fou mais il n’était qu’amoureux. L’amour rend fou celui qui a le malheur d’en avoir trop, c’était le cas d’Edward. Il était devenu fou. Pour ces beaux yeux, il aurait tout fait, vraiment tout. D’ailleurs elle le savait depuis qu’il lui avait avoué son périple à travers le monde pour la retrouver. Il la regardait, il ne voulait plus la quitter désormais, il voulait l’avoir près d’elle, pour toujours. Seulement ses amis étaient là, derrière lui, il leur renvoya la balle sans faire attention. Seul Thea comptait à ses yeux. Le compliment sur sa belle voiture l’a fit sourire d’ailleurs. Elle aimait par-dessus tout qu’on la complimente, elle aimait se sentir importante, belle, populaire, aimée… Le beau brun ne disait plus rien, il attendait, contemplant l’ange qui se tenait devant lui. Bien sûr, il savait que leur amitié ne serait qu’un vulgaire jeu du chat et de la souris, le flirt n’avait été que leur source de plaisir, ils aimaient ça l’un comme l’autre. Seulement, Edward savait que c’était leur plus grand plaisir mais aussi leur plus grand malheur, c’était à cause de ça qu’ils s’étaient séparés durant ces trois dernières années. Le jeune homme ne voulait pas refaire la même erreur mais elle était si belle, si pure, si jolie qu’il ne put s’empêcher d’effleurer sa joue de ses doigts. Le contact avec sa peau si douce réveilla en lui un monstre qui dormait depuis cette nuit. L’envie de l’embrasser lui brûlait les lèvres. Mais il n’avait pas le droit, il ne pouvait pas. Il se résigna à un simple câlin amical… Cette embrassade dura que trop peu de temps aux yeux du bellâtre. Il n’était plus qu’à quelque millimètres de la jeune femme, il sentait son souffle s’accélérait sans vraiment comprendre pourquoi. Deux grands yeux bleus semblables à des saphirs le fixaient. Il plongea alors à son tour son regard dans celui de la belle. Cette dernière se mit sur la pointe de pieds et regardait le jeune homme. Ce dernier, pour éviter qu’elle ne tombe passa ses mains sur sa taille et les arrêta aux niveaux de ses reins. Son cœur s’accélérait, plus rien autour n’avait d’importance depuis qu’il était avec elle. Le parking désert n’était qu’un simple et vulgaire décor, un détail sans importance. Ils étaient ensembles. Elle rapprocha lentement ses lèvres des siennes, le souffle d’Edward s’accéléra, son cœur résonnait dans tout son corps. Le contact froid des lèvres de Thea sur les siennes le fit frissonner de plaisir. Ses lèvres étaient légèrement sucrées. La bête qui sommeillait dans son ventre poussa un cri de joie. Il ne pouvait être plus heureux. Malheureusement, ce baiser, aussi bon soit-il, n’était qu’un simple baiser furtif. Thea posa ses pieds au sol. Edward la regardait avec des yeux brillants d’amour, il était fol amoureux de cet ange. « Je ne veux pas refaire la même erreur Edward. Tu sais ce que je ressens pour toi. Je ne le formulerais pas parce que ce n'est pas le bon moment, mais sache que je ne t'ai jamais oublié, jamais.». Ces mots résonnèrent dans l’esprit du beau brun. Elle l’aimait, elle venait de lui dire indirectement mais elle venait de lui dire quand même. Le jeune homme avait un sourire niais sur le visage, un sourire qu’il ne pouvait enlever. Il entoura ses bras autour de la blonde et la serra fort contre lui, il espérait que dans cette étreinte elle ressente tout ce qu’Edward ne pouvait formuler, tout ce qu’il ressentait pour elle. Il ne voulait plus la quitter, il voulait faire d’elle sa reine, il voulait que chaque matin elle se réveille, heureuse comme jamais. Il voulait être son prince charmant. Il se détacha à contre cœur de Thea et la fixa. Il en voulait plus, il voulait avoir une promesse scellée sur le prochain baiser. Il voulait être sûr que cette fois elle ne partira pas. « Thea… ». Il prit la main de la blonde et glissa ses doigts entre les siens et fixa ce magnifique tableau. Il sentit sa gorge se serrer de bonheur. Il passa sa langue sur sa lèvre inférieure. « Thea, promets-moi de ne plus me quitter. Promets le moi. Promets-moi qu’on restera toute notre vie ensemble, comme on se l’était promis étant ados… ». Il finit par passer sa main dans la nuque de son amour et il approcha ses lèvres brûlantes des siennes. Il embrassa Thea comme jamais il n’avait embrassé une fille auparavant. Il faisait passer à travers ce baiser tout l’amour qu’il avait pour elle. Il se redressa et la serra contre son torse avant d’embrasser le haut de son crâne. « Je sais qu’on est encore en train de faire une connerie, mais ne part plus, ne me laisse pas.». Il se recula de son amie et lâcha sa main. Il savait qu’ils s’aventuraient dans une aventure plus forte qu’eux, mais il n’y pouvait rien, c’était comme ça.
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Quand elle avait prononcé ces mots, Thea avait baissé sa tête, comme une enfant prise en faute. Elle savait qu'elle ne pouvait pas tout demander à Edward, comme ça, d'un seul coup. Elle ne pouvait pas lui demander d'oublier qu'elle l'avait abandonné, qu'elle l'avait laissé au profit de l'ignorance. Elle n'avait pas vu à quel point Edward semblait émerveillé de ce qui venait de se passer, jusqu'à ce qu'elle sente les bras forts de son ami autours d'elle. Cette chaleur qui réconforte, ce sentiment de sécurité qui vous envahit. Les bras de la jeune fille se plaça autours de lui instinctivement, comme si ils savaient depuis toujours où était leur place. Au bout d'un long moment, Il se détacha de sa princesse et la fixa de ses grands yeux bleus qui la faisait fondre depuis qu'ils étaient enfants. Le meilleur pouvoir de persuasion qu'il pouvait avoir. Elle ne pouvait rien lui refuser quand il la regardait avec ces yeux là, et il le savait. A New-York, il pouvait lui faire faire n'importe quoi, rien qu'avec un regard. Il avait une grande emprise sur elle. « Thea… » Ce fut comme un murmure qu'elle seule pouvait entendre. Une promesse entre eux qui ne faiblirait jamais. Il prit sa main entre les siennes. Sa petite main fragile et frêle entre ses grandes paluches. Elle se moquait d'elle souvent avant, trouvait que c'était son plus grand défaut dans son corps d'athlète. Il détestait ça, mais elle s'en foutait et continuait jusqu'à ce qu'il lui fasse la gueule et qu'elle se fasse pardonner encore une fois. Mais cette fois-ci, elle ne se moqua pas de grosses paluches. Elle écoutait ce qu'il avait à lui dire, ce qu'il pensait. « Thea, promets-moi de ne plus me quitter. Promets le moi. Promets-moi qu’on restera toute notre vie ensemble, comme on se l’était promis étant ados… » Comment dire non à une chose pareil de l'homme que vous aimez ? Ce n'était même pas la peine d'y penser. Avant qu'elle ne put répondre, Edward attrapa sa nuque et déposa ses lèvres chaudes sur les siennes. Le baiser était très différent du premier. Il était passionné, emplie de promesse et d'avenir. Mais trop vite, il prit fin. Edward posa ses lèvres sur le front de la blonde et la serra de ses bras fort et rassurant. Elle voulait parler mais les mots restaient bloqués dans sa gorge sèche. Elle enfouit sa tête dans le torse musclé d'Edward. « Je sais qu’on est encore en train de faire une connerie, mais ne part plus, ne me laisse pas. » Non, ils ne font pas un connerie. Ils sont eux-même c'est tout. Leur histoire est à l'image de leur caractère, imprévisible et passionnée. Il fallait mettre les points sur les i ! Il se détacha d'elle et lâcha ses mains. Les choses sérieuses commençaient. C'était au tours de Thea de parler. Il fallait qu'elle le rassure du mieux qu'elle pouvait. « Il faut que tu me fasses confiance, que tu nous fasses confiance. Je te promet que je ne vais pas partir cette fois-ci, je me rappelle trop bien la peine que j'avais de ton absence. » Elle l'embrassa, comme pour une promesse. Il ne fallait pas qu'il doute de leur amour mutuel sinon Thea allait prendre peur, comme à chaque fois. Un baiser papillon, un deuxième, puis un troisième. Le baiser se fit plus passionné et bien vite le souffle leur manquèrent. « Tu m'invites au centre commercial ? » Il fallait faire baiser la pression ambiante sinon, la banquette arrière de la voiture de Thea allait voir des étincelles.

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