Sujet: Maëlle & Xanthos •• « Choisis-moi, Crois en moi, Aime-moi » Sam 18 Aoû - 16:23
Maëlle & Xanthos ❥
Je déteste le roquefort, avant toi j'avais jamais vu Dirty dancing, je suis convaincu que Georges Michael est un chanteur de merde, ma cuisse fonctionne parfaitement bien, alors je sais pas si je suis assez bien pour toi, j'ai pas de jet, j'ai pas d'appart, je dors dans un bureau.Mais je sais pas comment je vais faire si je ne peux pas te voir chaque jour... Est-ce possible que je t'aime?
Encore un jour passé à ne rien faire. Ou du moins à faire semblant. Et dire que je venais à peine de rentrer d'Athènes. Un mois passé au côté de ma famille adoptive, que je considérais comme ma propre famille, c'était beaucoup trop court. Bien entendu, j'avais eu le temps de faire des activités avec eux, de leur prouver que même si je faisais mes études à l'autre bout du monde, je les aimais toujours autant. Et puis il avait fallu revenir. Pas que je n'en avais pas envie mais j'avais quitté la Grèce avec une boule au ventre et le coeur lourd. Ici, en Californie, c'était une autre vie qui m'attendait. Toujours à la recherche de ma famille adoptive, j'avançais à grand pas. J'avais déjà retrouvé le nom de mon père et je venais d'apprendre que j'avais une soeur. Emy. Je n'avais pas encore essayé de rentrer en contact avec elle. Pour lui dire quoi? Tiens, salut, on ne se connaît pas mais je suis ton demi-frère? C'était impensable. Un jour j'aurais peut-être la force de faire sa connaissance mais pas pour l'instant. Non, ma famille d'ici, je me l'étais choisie. C'étaient Aleyna, Mael & Maëlle, et les autres. En gros, c'étaient mes amis, ceux sur qui j'étais certain de pouvoir compter. Alors même si j'étais dégouté de rentrer si vite de Grèce, j'avais une raison d'avoir le sourire: les revoir. Car on pouvait le dire: ils m'avaient manqués tous à des degrés totalement différents. Je reposais mon bic sur mon bureau et j'observais mon livre de psychologie. Je m'étais encore beaucoup amusé l'année scolaire dernière. Résultat? Je devais repasser quelques examens en septembre. Autrement dit, j'étais ajourné et je n'arrivais pourtant pas à me concentrer et à étudier serieusement. Mon esprit refusait d'entrer toutes ses dates et tous ses noms de psychologues. Je n'avais jamais aimé l'histoire, celle de la psychologie ne dérogeait pas à la règle. Je préférais penser à Maëlle et un sourire s'afficha sur mon visage, sans aucune raison. Maëlle. Ce prénom résonnait doucement dans mes oreilles. Je l'avais rencontré en soirée, une dès fois où je n'étais pas complètement mort bourré, ce qui était rare. Et, contre toute attente, je l'avais juste accosté pour faire sa connaissance. Elle était belle et pourtant je n'avais pas d'idées derrière la tête, et donc pas cette envie qu'elle soit la prochaine dans mon lit. Je ne saurais dire pourquoi, j'avais juste envie de la connaître. C'est comme ça que notre amitié à débuter. On a fini par devenir très proches, très tactiles. Maëlle c'est la fille qui est parfaite pour se retrouver dans mes bras, parfaite pour marcher à mes côtés ma main posée sur son épaule. On pourrait facilement croire que nous sommes ensemble. D'ailleurs on nous l'a souvent demandé. Mais Maëlle est bien plus qu'une petite amie, je ne voudrais la perdre pour rien au monde. Alors, nous crions haut et fort à qui veut l'entendre que nous ne sommes que des amis. Après tout, c'est la réalité alors je ne vois pas le problème. Enfin là un problème il y en avait un: Maëlle me manquait. Je n'avais pas encore eu l'occasion de la voir depuis mes vacances et un mois, franchement, ça commençait à faire long. J'avais envie de revoir son sourire, envie de la serrer tout contre moi et au diable ce que les autres penseraient encore. J'attrapais mon gsm pour envoyer un message à la jeune femme, bien décidé à la voir le plus tôt possible. 'Hello ma belle. Ca va? Ca fait un bail qu'on ne s'est plus vu et il y a une super soirée au Lexington ce soir. Alors prête à passer une soirée de folie? Bisous' J'avais relu le sms trois fois avant de l'envoyer. Le sms ne laissait rien passer d'ambigü et c'était parfait comme ça. Je n'avais pas envie que Maëlle se doute que je pensais à elle beaucoup plus souvent qu'il ne l'aurait fallu, ni même qu'elle pense qu'elle m'avait manqué et que je l'aurais bien emmené dans mes valises cet été. J'avais cette image de bad boy, d'homme facile qui collectionnait les filles comme d'autres collectionnent les timbres et je ne faisais rien pour le nier. Après tout je n'étais jamais tombé amoureux et je représentais exactement le type d'hommes allergiques à l'engagement. Alors était-ce possible que je change juste en présence de la belle demoiselle? Je ne savais pas vraiment. Une chose était certaine mon cerveau était en plein chamboulement. D'ailleurs pourquoi est-ce que mon coeur avait fait un bond dans ma poitrine quand Maëlle m'avait répondu oui?
Lexington Club, 23 heures.Je venais de sortir de ma voiture et j'avais porté mon regard sur la foule. Il y avait un monde fou à l'entrée. Un sourire passa sur mes lèvres et je m'avançais vers notre point de rendez-vous, non loin de l'entrée du club. J'étais le premier arrivé, normal j'avais quelques minutes d'avance. Je n'aimais pas faire attendre et donc je me débrouillais toujours pour être le premier sur place. Là, je n'avais pas eu besoin de me forcer, j'étais tellement impatient de revoir Maëlle. Machinalement, je jettais un coup d'oeil à ma tenue: pantalon de jeans stylé sur des chaussures noires bien cirée et une chemise rouge à courtes manches faisant ressortir mon teint halé. J'avais bronzé ce dernier mois et je comptais bien en profiter pour le montrer. Surtout qu'il faisait encore chaud aujourd'hui. D'ailleurs on avait annoncé un week-end caniculaire, ce qui était assez rare à San Francisco. Bref. Me trouvant présentable, mon regard se porta sur ma montre: Maëlle n'allait pas tarder à arriver. J'avais tellement hâte...
Codage fait par .Jenaa & citation tirée de 'L'arnacoeur'
Ces derniers jours tout avait été chamboulants d’une certaine manière, puisque j’avais emménagé avec Zuko, mon ami, le meilleur toujours prêt à tout pour moi, à me consoler, à me prendre dans ses bras quand cela n’allait pas, s’il ne serait pas gay, il y aurait eu des questions à se poser, mais ceux qui nous connaissaient ne voyaient en cela qu’une pure et profonde amitié. C’était un peu similaire avec Xanthos à contrario que lui était hétéro. Un très bon ami, nous étions proches et on s’éclatait ensemble, faisant la fête, s’appréciant grandement, ne voyant pas notre relation autrement, aucune ambigüité, jouant parfois de notre rapprochement mais jamais nous n’avions partagé le même lit sur un point de vue sexuel.
En parlant de Xanthos, il était parti en voyage à Athènes, son pays natal…La famille avait une grande place pour lui sur ce point on se rejoignait, ne jamais oublier ses racines d'où l’on vient, ou l’on a été élevé et surtout par qui. Voilà ce qu’était une famille, des gens aimant toujours présent pour soi à différents moments, bon ou mauvais, de notre existence. Mais à ma grande surprise, je reçu un sms de sa part quelques jours après son retour, ce qui me fit sourire, m’invitant à le rejoindre de façon plutôt sympathique et flatteur. J’adorais ce garçon ! Alors ma réponse fut vite envoyée « Hey Darling ! Bien et toi ? Enfin de retour après m’avoir abandonné tout un mois ? :D Bien sûr que je suis partante, à ce soir ! Bisous »
J’étais excitée comme une puce à l’idée de le revoir et puis on avait tant de chose s à se raconter depuis ces dernières semaines passées loin l’un de l’autre ! Mais nous allions rattraper tout cela ce soir en se rejoignant au Lexington Club vers les 23H, heure de rendez-vous ou j'avais un peu de retard, ma montre affichant 23h15, tant j’avais eu du mal à trouver la tenue adéquate. Allez savoir pourquoi j’avais eu un mal fou à me vêtir de façon séduisante et pas trop aguicheuse…pour plaire ? Certes, c’était toujours agréable de voir qu’on pouvait attirer le regard de jeunes hommes et étant ouverte d’esprit je me sentais plutôt bien dans ce genre de lieu ou coulait alcool à flot, ou l’on pouvait se déhancher sur le dancefloor et faire des rencontres même si ce soir la soirée était réservée en principale partie à Xanthos !
Me frayant un chemin jusqu’à l’entrée ou se trouvait une montagne de monde en cette soirée spéciale, je n’eus aucun mal à pénétrer dans les lieux affichant un sourire aux lèvres tentant de ne pas me tordre une cheville, percher sur des escarpins à talons qui se mariait parfaitement avec une robe quelques peu voyante mais pas trop non plus, une coiffe simple mais classe, un léger maquillage et une parure de bijou histoire de compléter le tout ! Et de quoi être parfaitement en harmonie avec l’ambiance de cette soirée ! Avançant jusqu’à franchir la porte d’entrée des lieux, je cherchais des yeux Xanthos ou je le vis soudain de dos, au lieu-dit ou il s’était installé m’attendant probablement avec un quart d’heure de retard cela pouvait se comprendre sans oublier avec cette foule présente ayant une queue interminable encore aux portes de l’établissement.
Arrivant derrière lui, je me fis discrète avant de poser mes mains sur ses yeux et avançant mon visage pour un murmure « Devine qui c’est beau brun ? » Me décalant j’étais mes mains afin qu’il me voye et lui déposais une baiser sur la joue avant de prendre place à ses côtés, toute souriante ! « Excuse-moi d’être en retard, m’ais c’est de la pure folie dehors. Alors comment vas-tu ? » Dis-je tout en me rapprochant de sa personne, heureuse de le revoir et en plein forme d’ailleurs. Le serveur vint vers nous, nous demandant ce que nous souhaitions. Pour ma part je décidais de prendre un Mojito laissant ensuite mon cher et tendre Xanthos choisir ayant été galant de m’avoir attendu ! Il savait que je ne lui aurais jamais fait faux bond du moins pas volontairement et puis il comptait réellement pour moi. Discutant ensemble le barman revint donc deux verres en main avant de me lancer quelques mots. « Le prochain verre sera pour le jeune homme là-bas et bonne soirée à vous » « Merci… » Se faire offrit un verre dans la soirée sachant qu’on était accompagnée pouvait être gênant non ? Non, surtout lorsque nous étions entre amis cela n’avait rien d’insuborné si ? Je regardais le jeune homme assis plus loin à une banquette avec un léger sourire aux lèvres avant de reposer mes yeux sur mon cavalier de ce soir. « Tu es très séduisant ce soir, l’air de la Grèce t’as fait le plus grand bien également, tu as bonne mine, mais dis-moi alors en un mois de temps il a dû s’en passer des choses non ? »
Levant le verre à mes fines lèvres sans le quitter avec attention je l’écoutais attentivement tout en buvant une première gorgée ayant fait trinquer mon verre contre le sien !
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Sujet: Re: Maëlle & Xanthos •• « Choisis-moi, Crois en moi, Aime-moi » Mar 21 Aoû - 8:41
Maëlle & Xanthos ❥
Je déteste le roquefort, avant toi j'avais jamais vu Dirty dancing, je suis convaincu que Georges Michael est un chanteur de merde, ma cuisse fonctionne parfaitement bien, alors je sais pas si je suis assez bien pour toi, j'ai pas de jet, j'ai pas d'appart, je dors dans un bureau.Mais je sais pas comment je vais faire si je ne peux pas te voir chaque jour... Est-ce possible que je t'aime?
« Hey Darling ! Bien et toi ? Enfin de retour après m’avoir abandonné tout un mois ? Bien sûr que je suis partante, à ce soir ! Bisous » Mon coeur n'avait fait qu'un bond dans ma poitrine quand j'avais entendu la sonnerie indiquant que j'avais reçu un sms & que surtout celui-ci venait de Maëlle. Un sourire apparu sur mon visage. Bêtement. Je ne savais pas ce qui me prenait exactement aujourd'hui mais je semblais heureux de voir que la demoiselle ne m'avait pas oublié. Ou bien c'était peut-être le soleil d'Athènes qui avait trop frappé sur ma tête. Une chose était à présent certaine: je ne savais plus où j'en étais et je n'étais plus très sûr de ne considérer Maëlle que comme une simple amie. Là où cela devenait embêtant c'était que je n'avais aucune idée de ce qu'elle pensait de moi. Bien entendu, elle m'appréciait mais de là à dire qu'elle pourrait un jour ressentir autre chose que de l'amitié pour moi, c'était une toute autre histoire. 'Parfaitement bien depuis que tu m'as répondu' Non, non, non. J'effaçais le début de mon sms. Souviens-toi Xanthos, tu t'es promis de ne pas faire dans l'ambigü avec tes réponses. C'était facile à dire, pas trop à faire. Il fallait donc que je mesure tous mes mots, que je calcule au lieu de laisser parler mon coeur. « Tout va très bien aussi. Moi t'abandonner? Jamais. De toute façon, je parie que tu n'aurais même pas été cap de venir avec moi. A ce soir. Bisous. » Là, c'était tout de suite un peu mieux. J'envoyais le sms à Maëlle et filait prendre une douche. L'heure arriverait très vite et je comptais bien être parfait. Pour me faire draguer? Ce n'était pas dans mon idée. Aujourd'hui, je consacrais ma soirée à mon amie. Mais cela serait-il possible que je me fasse si élégant pour elle?
Lexington Club, 23h15. Une belle femme sait se faire attendre, voilà ce que m'avait un jour révélé le grand Nikolaos Karapoulos, célèbre avocat spécialisé dans les divorces; autrement dit: mon père. Je n'avais pas trop écouté la suite de son monologue sur les femmes cette fois-là. Après tout j'avais ma propre théorie là-dessus. Une femme qui se fait attendre est une femme qui prend soin d'elle, qui veut paraître la plus belle possible. Mais pour certaines, elles pourraient même passer deux heures dans la salle de bain que cela ne changerait rien à leur beauté naturelle. En gros, la beauté tu naissais avec ou pas. Mais bon, ce n'était qu'une théorie et il y avait toujours des exceptions pour confirmer la règle. Une fois il m'était arrivé de ne pas reconnaître la demoiselle avec laquelle je m'étais couché. Elle s'était juste démaquillé. VDM. Vous pouvez remarquer que je pensais à un tas de choses tout en attendant bien sagement Maëlle. La patience n'était pourtant pas mon fort mais la jeune femme en valait largement la peine. De plus, je savais pertinemment bien qu'elle ne me poserait pas de lapin, c'était pas son genre. Je jetais une nouvelle fois un regard sur la foule qui rentrait. Au Lexington c'était toujours comme ça: bondé jusqu'à pas d'heures. Et à moins d'être un habitué des lieux, tu pouvais attendre avant de pénétrer dans le club. Aujourd'hui j'avais eu cette chance de ne pas devoir faire la file, je connaissais le videur et j'étais passé devant tout le monde, sous les protestations. C'est tout juste si ils ne m'auraient pas jeté des tomates si ils en avaient. Deux mains se posèrent devant mon regard et une voix me murmura: « Devine qui c’est beau brun ? » Maëlle! Je l'aurais reconnu entre mille. D'ailleurs c'était probablement la seule qui était autorisée à être si proche de moi sans que je n'y vois aucune ambiguité. Un sourire heureux apparu sur mes lèvres alors que la demoiselle décalait ses mains de mes yeux. Elle me déposa un baiser sur la joue et mon sourire s'aggrandit. Cela me faisait un bien fou de la revoir. Alors qu'elle s'était installée à mes côtés, je passais ma main sur son épaule et lui déposait à mon tour un bisou sur la joue. 'Je t'aurais reconnu entre mille' Je lui lançais un clin d'oeil, me reculais légèrement et l'observais discrètement. Encore une fois elle était magnifique. J'aurais envie de préciser: comme toujours. « Excuse-moi d’être en retard, mais c’est de la pure folie dehors. Alors comment vas-tu ? »Maëlle s'était de nouveau rapprochée de moi et je passais une nouvelle fois mon bras autour de ses épaules. Depuis quelques mois, nous étions très tactiles sans jamais aller plus loin. La demoiselle ne serait donc pas surprise de mon attitude. 'J'ai vu ça. La prochaine fois, je passerais te chercher chez toi, comme ça tu n'auras plus d'escuse' Je lui fis une petite grimace. Je la taquinais, comme si nous ne nous étions jamais quittés. Je n'eus pas le temps de lui donner de mes nouvelles que le serveur était déjà à nos côtés. Je fus surpris de la rapidité du service. Enfin, je ne me souvenais plus que l'on attendait si peu de temps ici. San Francisco m'avait aussi manqué. Je retirais mon bras de l'épaule de Maëlle pour me redresser un peu sur mon siège. On ne perd jamais ses bonnes manières, surtout quand elles sont inculquées par une famille dans laquelle on doit suivre les protocoles à la lettre près. Mon amie avait déjà commandé, je jetais un bref coup d'oeil à la carte. Ici, il y avait tellement un grand choix de coktail que je ne savais jamais quoi prendre. Je finissais bien généralement par faire des mélanges, dans le but secret de tous les gouter. Mais ici, j'étais accompagné de Maëlle, je savais que je finirais la soirée sobre. Je me devais donc de selectionner ma boisson correctement. 'Ce sera un Hawaï pour moi'Et donc un mélange de gyn, de jus d'ananas et de liqueur de banane. Pas de quoi me mettre dans un état pitoyable en somme. J'eu à peine le temps de placer deux mots à Maëlle que le serveur était déjà de retour, notre commande à la main. Je le remerciais d'un sourire, sourire qui s'effaça quand je l'entendis dire à mon amie que le verre prochain serait pour un autre homme. En temps normal, je n'aurais rien dit. Ce n'était pas la première fois que je sortais avec Maëlle et donc pas la première fois qu'un autre lui offrait un verre en ma compagnie. Mais là, je ne savais pas pourquoi, cela ne me plaisait pas. Mais alors là, pas du tout. Les doigts de ma main gauche se ressèrèrent. Non je n'étais pas violent mais j'étais en total désaccord avec l'homme, qui de toute évidence, ne semblait pas déranger d'offrir un verre à une jeune femme accompagnée. Il ne pouvait tout de même pas savoir qu'on n'était que des amis. Mon regard se posa sur Maëlle qui observait le jeune homme. Elle lui avait sourit et cela gacha un peu le début de ma soirée. Je me rendis compte que j'aurais aimé être cet homme, qui au passage était bien foutu. Moi, jaloux? Non. Jamais. J'adressais un regard noir à l'homme en question. Si quelqu'un payait les verres de Maëlle aujourd'hui, ce serait moi! Oui, il était peut-être temps que je devienne plus galant. « Tu es très séduisant ce soir, l’air de la Grèce t’as fait le plus grand bien également, tu as bonne mine, mais dis-moi alors en un mois de temps il a dû s’en passer des choses non ? » Les paroles de Maëlle me firent détourner le regard que je reposais sur elle. La belle demoiselle venait de me complimenter, cela aurait dû me faire chaud au coeur mais là de toute évidence, ma soirée était déjà gachée. Je venais de me rendre compte que je ne pouvais m'imaginer Maëlle dans d'autres bras, avec un autre homme. Et pourtant, nous n'étions pas ensemble, elle en avait donc parfaitement le droit. 'Je te retourne le compliment. Tu es magnifique ce soir. Comme toujours. Et de toute évidence, je ne suis pas le seul à l'avoir remarqué' Première petite pique, l'air de rien. Je faisais bien sûr allusion à cet homme à l'autre bout de la pièce. Je savais qu'il avait les atouts pour plaire à Maëlle et cela me dérangeais énormément. Je jetais un nouveau regard noir à l'homme avant de reposer mes yeux sur la demoiselle. J'essayais de me concentrer sur la conversation. On parlait de quoi déjà? Ha oui, de mes vacances. 'Oui. Mais rien d'aussi festif qu'ici. Quand je rentres à Athènes, je renoue un peu avec mes racines' C'était bizarre à dire pour un adopté que j'étais mais c'était le cas: la Grèce me ressourçait, je redevenais le vrai Xanthos, sans alcool, sans cigarettes et sans fille. 'Que te dire d'autre? J'ai passé le plus clair de mon temps à la plage, avec ma famille. Tu sais, je suis le parrain du petit bout de mon frère, il fallait que je rattrappe tout ce temps perdu.' M'imaginer avec un enfant, ce n'était peut-être pas facile, quand on connaissait mon petit côté irresponsable. Mais là bas, avec eux, j'étais un autre homme. Avec des responsabilités et des obligations. 'Oh, et je n'ai pas pu éviter la soirée de gala que mon père a donné quelques jours après mon retour.' Un gala pour financer un nouveau service hospitalier dont la spécialité m'échappait totalement. Mon père utilisait toujours son argent à bon escient, pour aider les autres, en homme généreux qu'il était. Je laissais échapper une grimace. Maëlle savait à quel point je n'aimais pas les soirées mondaines et tout ce qui s'y rapprochait de près ou de loin. Je n'aimais pas montrer que j'avais de l'argent et puis ce genre de soirée était d'un tel ennui! 'Mais parlons un peu de toi maintenant. Qu'as-tu fais pendant ce mois? Tu as fini par emmenager avec Zuko?' Je ne connaissais Zuko que de prénom, Maëlle m'en parlait régulièrement. C'était son ami et si j'avais bien compris, leur relation équivalait un peu à la nôtre. Mais je ne ressentais aucune jalousie vis-à-vis de Zuko et du fait qu'il partageait le même toit que Maëlle. Après tout, je le savais homosexuel, il n'était donc pas interressé par la jolie demoiselle. Nous finimes par trinquer et je portais mon verre à mes lèvres. Avec les soirées mondaines, j'avais réappris les bonnes manières dont celle de ne pas vider son verre d'une seule traite. J'en bu donc une gorgée, mon regard ne quittant pas Maëlle, qui me parlait de son mois de juillet.
Spoiler:
Elle a une superbe robe Sinon, j'installe tout doucement la jalousie de Xanthos. Dans une ou deux réponses, il va exploser
Codage fait par .Jenaa & citation tirée de 'L'arnacoeur'
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Sujet: Re: Maëlle & Xanthos •• « Choisis-moi, Crois en moi, Aime-moi » Mar 21 Aoû - 19:43
J’étais heureuse de rejoindre Xanthos ce soir surtout après un long mois d’absence, à tel point que j’avais opté ce soir sur une tenue des plus tape à l’œil sans paraitre aguicheuse, car ce soir ce n’était pas mon but premier, je voulais me faire belle certes mais pour lui, ne voyez pas là une quelconque anguille sous roche. Lui et moi étions proches, tactiles, on s’éclatait sans jamais dépasser les limites de l’amitié ce qui faisait que notre relation en était que plus spéciale !
J’étais installée confortablement à ses côtés, après une bise échangée à tour de rôle, tout sourire, me disant qu’il m’aurait reconnu entre mille ! Et bien voyez-vous cela ?! Normal puisqu’étant proche à force, on se faisait à l’autre, aux manies, aux dires, au comportement, à la façon d’être tout bonnement. ! M’excusant d’être arrivée en retard, le devant par pure politesse de l’avoir fait attendre, je pris de ses nouvelles sans omettre d’insérer le fait que la prochaine fois il viendrait lui-même faire le chauffeur !
'J'ai vu ça. La prochaine fois, je passerais te chercher chez toi, comme ça tu n'auras plus d'excuse'
Boissons servies avec une rapidité telle que nous voilà en train de discuter quand le barman nous interrompit annonçant que le prochain verre serrait offert par un jeune homme installé un peu plus loin, avec une prestance telle qu’il avait l’air d’un homme d’affaire, vêtu avec une classe époustouflante ! Je ne pus me résoudre à lui envoyer un léger sourire sans pour autant acquiescer comme si j’allais accepter sa petite intention... Puis reportant toute mon attention sur mon ami Xanthos, après avoir passé outre cet instant à regarder cet homme au loin…alors que je complimentais mon cavalier de la soirée qu’il reprit.
'Je te retourne le compliment. Tu es magnifique ce soir. Comme toujours. Et de toute évidence, je ne suis pas le seul à l'avoir remarqué'
Flattée et me sentant presque rougir, allez savoir pourquoi ? Si ! Je sais ! Parce que je suis une grande timide au final, j’ai beau être ouverte d’esprit et aimant partager de bons moments avec untel ou untel, je n’en reste pas moins une personne fragile et humaine. Mais j’avais eu une drôle de sensation à ses derniers mots, non pas ses mots eux-mêmes mais plus le ton avec lequel il les avait employé ! Mais gardant ma bonne humeur sans chercher plus loin je repris.
-Justement tu devrais être content car ce soir c’est avec toi que je suis et pas lui…Allez détends-toi un peu mon Grand …
Xanthos ne semblant pas ici mais ailleurs, étrangement, que malgré tout il reprit comme rassemblant ses idées…je le trouvais bizarre ce soir, il ne semblait pas aussi joyeux que je pouvais l’être de le revoir, je sentais comme un léger malaise mais n’en fis rien voir, même si je tentais de maintenir l’ambiance de ces retrouvailles au beau fixe et non dans un sentiment quelques peu amer, ou forcé de fait bonne figure alors que le cœur ne semble pas être de la partie. Voilà ce que je ressentais à ce moment présent ! Déçue de le voir ainsi… Puis vint le sujet familial, un sujet hautement sensible pour ma part même si pour Xanthos, adopté, n’avait jamais mis de côté cette famille qui l’avait pris sous son aile pour l’élever et en faire leur propre fils, que sa remarque de « renouer avec ses racines » ne me surprit guère, alors qu’il narrait sa petite excursion du mois passé auprès des siens.
'Que te dire d'autre? J'ai passé le plus clair de mon temps à la plage, avec ma famille. Tu sais, je suis le parrain du petit bout de mon frère, il fallait que je rattrape tout ce temps perdu.' 'Oh, et je n'ai pas pu éviter la soirée de gala que mon père a donné quelques jours après mon retour.'
-Toi avec un enfant ? …
Me penchant quelques peu en arrière et le regardant je l’imaginais avec un enfant dans les bras et faisant une moue avant de sourire naturellement et me redressant afin de reprendre une pause correctement assise à ses côtés tout en posant ma tête sur son épaule !-Ca pourrais faire fuir la gente féminine de te voir avec un enfant, ton image d’homme à femmes serait compromis mais cela pourrait également te rendre encore plus…désirable, avec ce côté protecteur et viril…un fantasme pour certaines…hum…mais par pitié prends ton temps, on est encore jeune et un enfant ça se conçoit avec amour !
Petit conseil lancé au final de mes dires avant de reprendre sur le fait que Xanthos avait participé à un Gala de charité ! Un point commun et il fallait que je lui raconte mon anecdote auprès de James O’Malley ! Homme d’affaire réputé, célibataire, et gentil homme sans oublier qu’il était d’une gentillesse à mon égard plus que raisonnable, un véritable ami même si nous avions terminé plusieurs fois sous la couette lui et moi, pour de pures moments intimes et délicats. Il était un homme inaccessible d’après les dires de certains et certaines… Et puis pour ma part, je ne cherchais pas non plus à me caser, loin de là ! Trop de souffrance, trop d’inconvénients et plus de liberté, d’indépendance, devant faire des concessions. Et puis j’avais tracé un chemin d’avenir me concernant auquel je me raccrochais de plus en plus, retourner un jour prochain au Texas et vivre au Ranch Familial auprès de mon père veuf…reprenant le Domaine familial, seul lieu où je m’épanouissais ! -J’ai également, pendant ton absence, assistée à un Gala de Charité venant en aide aux enfants défavorisés et j’avoue que c’est très impressionnant ! Tout ce beau monde vêtu avec une classe imparable et leur convenance, j’avoue que j’ai eu du mal à m’y sentir à l’aise mais mon cavalier de la soirée a été un véritable petit ange !Lançais-je avec un cli d’œil averti !
J’en avais encore un sourire suspendu aux lèvres, comme rêveuse surtout qu’après ce fameux soir, j’avais une fois de plus terminée entre les bras du richissime O’Malley, un homme qui avait tout mon respect ! Je n’avais jamais été à l’aise avec cela, la luxure, l’argent car j’avais été élevée dans un coin retiré à Addison au Texas donc, avec une simplicité même que je trouvais que les richesses les plus belles n’étaient pas celles que l’on possédait au sens propre. L’argent ne pouvait pas tout acheter et heureusement d’ailleurs ! Puis Zuko et mon emménagement récent vinrent sur le tapis ce qui me fit rire ! -Un vrai petit amour, d’autant qu’il a été plaisant pour ses yeux de voir que je n’étais pas venue seule en dehors de mes cartons. J’ai rencontré des amis sur le campus et ils m’ont gentiment aidé à tout emporter et entreposer dans mon nouveau petit chez moi temporaire. Zuko n’a pas pu s’empêcher de les toucher du regard ! Puis buvant une nouvelle gorgée de ma boisson, je cessais de rire sans garder un léger sourire en coin et d’une voix plus douce, m’approchant de lui de trois quart, assise, une main posée sur son épaule et ma tête posée sur celle-ci, je le regardais avant de poser une ultime question.
-Et toi dis-moi, avec toutes ses obligations familiales, la gente féminine ne t’as pas trop manqué ? Un mois c’est long ?! Tu m’as manqué Xanthos…Puis m’approchant encore je lui déposais un autre baiser sur la joue -Je reviens…Me levant, je me dirigeais vers les toilettes pour Dames, me frayant un passage…
Quelques instants plus tard…
Je revins faisant le chemin inverse pour rejoindre Xanthos toujours au comptoir du bar quand ma course fut interrompue par ce même homme qui précédemment avait laissé un message au barman m’invitant au prochain verre. Un « Bonsoir Mademoiselle » fut lancé à mon encontre lorsque que celui-ci se leva et se présenta face à moi, tout sourire. Par politesse il m’était obligé de lui rendre la pareille « Bonsoir ». « J’espère ne pas avoir été impoli tout à l’heure du fait d’avoir été envieux de vous offrir un verre, vous sachant accompagner d’ailleurs, mais comme chacun le sait, toute chose sublime ne peut qu’éveiller les regards d’autrui. Permettez-moi de me présenter, Alejandro De Casta » le tout accompagné d’un geste, à la limite du baisemain. Bien sûr que j’étais flattée mais je n’en oubliais pas pour autant Xanthos, j’étais arrivée 15 minutes en retard à notre Rendez-vous je n’allais pas non plus lui fausser compagnie, même si ce jeune homme fasse à moi faisait grande impression aux premiers abords. Pauvre Texane que j’étais, riche homme qui se trouvait là, devant moi et avec un pareil nom il y avait de quoi défaillir non ? Du moins en majeur partie, la gente féminine qui pour certaines avaient les yeux rivées sur nous… « Maëlle, enchantée de vous rencontrer Sir De Casta mais comme vous venez de le précisez, je suis accompagnée, ne m’en veuillez pas mais l’éducation veut que je n’abandonne pas mon compagnon de ce soir ». Il fit un hochement de tête avant d’hisser ses lèvres aux coins de mon oreille, pour me dire où le joindre si l’envie me disait de le rejoindre un jour de cette semaine afin de mieux faire connaissance…Souriante mais pas crédule non plus, il se posta devant moi de nouveau étant un tantinet plus grand que ma personne , mais tout aussi proche que précédemment avant de me lancer un « Bonsoir Mademoiselle Maëlle, au plaisir de vous revoir, très prochainement peut-être… » Bien éduqué, bien que pensant que nul ne pouvait lui résister, je rétorquais à mon tour afin de rejoindre Xanthos. Mais n’ai-je pas eu le temps de répondre de manière convenable à mon tour que je vis mon ami…
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Sujet: Re: Maëlle & Xanthos •• « Choisis-moi, Crois en moi, Aime-moi » Ven 24 Aoû - 12:04
Maëlle & Xanthos ❥
Je déteste le roquefort, avant toi j'avais jamais vu Dirty dancing, je suis convaincu que Georges Michael est un chanteur de merde, ma cuisse fonctionne parfaitement bien, alors je sais pas si je suis assez bien pour toi, j'ai pas de jet, j'ai pas d'appart, je dors dans un bureau.Mais je sais pas comment je vais faire si je ne peux pas te voir chaque jour... Est-ce possible que je t'aime?
Maëlle et moi étions donc installés bien confortablement sur notre banquette, collés l'un à l'autre, comme à notre habitude maintenant. J'étais plus qu'heureux de la retrouver. A dire vrai c'était une des seules à qui j'avais le plus pensé pendant mon mois en Grèce. Elle et Aleyna; mais je considérais Leyna comme ma petite soeur, alors ce n'était vraiment pas la même chose que ce qui se passait pour l'instant dans ma tête envers Maëlle. C'était le bouleversement total, je ne savais plus que penser, ni même si je devais parler de tout cela à la belle demoiselle. Dans l'hypothèse que je le fasse, je prenais un gros risque: celui de casser le lien si fort qui nous unissait et ça, je ne savais pas si j'étais prêt à prendre un tel risque. Probablement pas. Je décidais de laisser mes pensées sur le côté pour cette soirée et de prendre tout simplement la vie comme elle venait, profitant de cet instant avec Maëlle. Mais mes bonnes résolutions ne tinrent que quelques secondes. Déjà le serveur revenait vers nous et informait à mon amie qu'un homme lui offrirait son prochain verre. Je ressentis de la jalousie vis-à-vis de cet homme, habillé comme un riche. Ho bien sûr, niveau argent, je n'avais rien à lui envier mais disons que je n'aimais vraiment pas étaler ma richesse aux yeux de tous. Pour vivre heureux, vivons cachés. J'avais donc jeté un regard noir à cet homme d'affaires. Maintenant que je me rendais compte que je ne supportais pas qu'un autre pose ses yeux sur mon amie, j'étais dans une situation bien délicate et je ne savais vraiment pas comment m'en sortir. Faudrait juste que j'arrive à penser à autre chose, à parler comme si de rien était. A me raisoner au lieu d'écouter mon coeur qui semblait hurler plus fort que mon cerveau. Xanthos mais dans quel pétrin t'es tu encore fouré? Le pire était que cette fois, je n'avais rien cherché. Comme tous les êtres humains, je ne pouvais contrôler mes sentiments. Enfin si sentiments il y avait car je n'étais sûr de rien. Quand on avait jamais aimé comment pouvait-on être certain que l'amour vous était tombé dessus?
'Justement tu devrais être content car ce soir c’est avec toi que je suis et pas lui…Allez détends-toi un peu mon Grand …' Je n'étais pas certain que Maëlle avait parfaitement compris tout ce qui se passait en cet instant dans ma tête. Mais j'étais pourtant sûr d'une chose: elle avait bien ressenti le ton sur lequel j'avais dit cette phrase et elle avait peut-être ressenti ma crispation et le regard noir que j'avais lancé à cet homme. Pourtant, la belle demoiselle ne s'était pas départie de sa bonne humeur légendaire. Je lui avais alors adressé un sourire, qui ressemblait plutôt à une grimace. Etre content qu'elle soit avec moi ce soir et pas avec lui? Mouais. Sauf qu'elle n'était avec moi qu'en tant qu'amie donc c'était pas forcément une bonne chose. Et puis je me surpris à penser que ce n'était peut-être pas cet homme le danger. Non, le danger venait de partout. Peut-être que Maëlle resterait avec moi cette soirée mais les autres? A tout moment, elle risquait de tomber amoureuse d'un homme. A tout moment, je risquais de la perdre. Je ne répondis donc rien et entrepris de boire encore une gorgée de mon coktail avant de reprendre mes esprits et de me concentrer sur notre conversation. A trop penser, je vivais dans la peur du futur au lieu de profiter du présent. Je me repris donc et racontais mon mois à Athènes. Mes journées passées à la plage avec mon filleul furent donc abordées et Maëlle releva le mot: 'Toi avec un enfant ?'Je n'étais même pas étonné de sa remarque. Elle connaissait le Xanthos festif, très souvent bourré et irresponsable. En somme, le Xanthos américain. J'avais tellement plus de valeurs. Oui, j'arrivais à être quelqu'un de bien et surtout sans trop me forcer quand j'étais avec les miens. Loukas savait qu'il pouvait me faire confiance et que je prendrais bien soin de son fils, mon filleul. Il venait d'avoir un an et je l'adorais déjà ce petit. Etonnant que je me sois accroché aussi vite à lui, étonnant moi qui croyait ne pas aimer les enfants. Faut croire qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent jamais d'avis. Alors que j'ouvrais la bouche pour monologuer sur le petit garçon, vantant combien il était beau, gentil, bref un ange, Maëlle posa sa tête sur mon épaule et je lui fis un petit bisou sur le front. Ce geste pouvait paraître amical mais en cet instant, je priais tout simplement pour qu'elle n'entende pas mon coeur battre plus fort dans ma poitrine. Mais que m'arrivait-il ce soir? Je ne me reconnaissais pas. Moi Xanthos le gros dur, le tombeur de ses dames, était en train de ressentir des choses inédites pour moi jusque là. Help doctor, I have a problem.
'Ca pourrais faire fuir la gente féminine de te voir avec un enfant, ton image d’homme à femmes serait compromis mais cela pourrait également te rendre encore plus…désirable, avec ce côté protecteur et viril…un fantasme pour certaines…hum…mais par pitié prends ton temps, on est encore jeune et un enfant ça se conçoit avec amour !' Je laissais échapper un petit rire amusé quand j'entendis Maëlle prononcer sa première phrase. Faire fuir la gente féminine? En fait, j'avais plutôt eu pas mal de succès cet été grâce à ce petit bout de chou et étrangement je n'en avais pas profité. J'étais avec lui et en bon parrain que j'étais, je n'allais pas le laisser seul pour faire le beau devant un groupe de jolies filles. Ces vacances m'avaient peut-être fait murir après tout. 'Si tu voyais sa petite bouille d'ange, je te promets que tu comprendrais que je ne pouvais pas refuser de passer du temps avec lui. Il est adorable. Et du coup, c'est vrai que cela a du faire fuir les filles qui ne voulait réellement que s'amuser avec moi. On ne s'amuse pas avec un père de famille pas vrai? Mais étrangement, j'ai eu mon petit succès quand même... Enfin, je pense que c'est plutôt lui qui en a eu. C'est bien un Karapoulos le petit, il tient déjà de son oncle, il les attire toutes...' Un fantasme pour certaines? A ces mots, je lançais un regard plein de malice à la belle jeune femme assise à mes côtés et avec ma main libre, l'autre était un peu bloquée par Maëlle qui était toujours sur mon épaule, j'ébouriffais les cheveux de mon amie. Maëlle, qui en bonne amie qu'elle était, me remit les pieds sur terre en me parlant de prendre mon temps pour en avoir un à mon tour. C'était vrai, on avait 24 ans et toute la vie devant nous. Mais étrangement, je n'avais jamais pensé en avoir. Du moins pas pour le moment. Mais j'étais à présent certaint d'une chose: un jour, j'en aurais un. Peut-être même deux, voire trois. Je m'imaginais déjà bien portant le plus grand sur mes épaules et Maëlle a mes côtés, dans ses bras, notre petite dernière. Hoooo, on stoppe tout et on rebobine. Non, mais qu'est-ce qui me prenait de nous imaginer tous les deux ensembles? Je secouais la tête pour effacer cette image de mon amie et moi, en couple parfaitement heureux et épanoui. Le soleil m'avait complètement tapé sur la tête, c'était pas possible autrement. 'T'inquiète pas va. Je ne suis pas encore prêt à devenir papa même si j'adore les enfants. Et puis, il faudrait déjà que je trouve la maman et ça, c'est une autre affaire'Je brouillais les pistes, de cette manière, Maëlle ne saurait jamais ce à quoi je venais de penser. Mais j'étais d'accord avec elle sur un point: un enfant se concevait dans l'amour et peut-être même en passant par la case mariage avant. ¨Même si j'étais un don juan, j'avais été élevé avec des principes et des valeurs, que je n'avais pas oubliés, sans pour autant les mettre tous les jours en pratique.
On finit par laisser tomber le sujet des enfants et la conversation s'orienta vers les soirées de gala. Maëlle m'expliqua qu'elle aussi en avait assisté à une. Je l'écoutais attentivement, sans la couper. 'J’ai également, pendant ton absence, assistée à un Gala de Charité venant en aide aux enfants défavorisés et j’avoue que c’est très impressionnant ! Tout ce beau monde vêtu avec une classe imparable et leur convenance, j’avoue que j’ai eu du mal à m’y sentir à l’aise mais mon cavalier de la soirée a été un véritable petit ange !' Je lui lançais un regard interrogateur quand elle me parla de son cavalier. Quel cavalier? J'effaçais alors cette question de mes pensées et essayait de m'imaginer Maëlle dans une tenue très élégante, aller de table en table pour saluer les invités. Ma soirée de gala aurait certainement passé plus vite avec la belle jeune femme à mes côtés. Pas que j'y avais été seul, non. Mon père m'avait trouvé une cavalière toute faite mais à dire vrai elle avait le q.i d'un poisson rouge. Alors d'accord elle était magnifique mais cela n'avait pas enchanté ma soirée. Elle m'avait donc suivie, accrochée à mon bras, tout sourire. Pas la peine d'essayer de lui parler d'un sujet d'actualité, elle semblait ne s'interesser qu'à la mode et au nouveau boyfriend de Vanessa Paradis. Paraitrait qu'elle avait déjà remplacé Deep, non mais tu te rends compte? Non, désolé, ce genre de rumeurs ne m'interessent pas. Malgré cette soirée pitoyable, nous avons passé une nuit beaucoup plus agréable. Et cela c'était arrêté là. Un soir seulement, au grand désespoir de mon père qui se demandait quand j'allais me poser sérieusement. 'Je trouve qu'on s'ennuye rapidement dans ce genre de soirée. Tout le monde est tellement... gaindé, comme si ils étaient sur leurs gardes. Ne pas faire un pas de travers. Surtout ne pas danser même si on a le meilleur dj à cette soirée... Je t'avoue que j'ai failli ne pas tenir le coup. Enfin, toi, tu avais de la chance d'avoir un cavalier angélique, la mienne n'avait rien dans le cerveau. Je jure, une véritable catastrophe cette fille' Je fis une grimace pour ponctuer ma phrase. Participer à un Gala, c'était bien une fois, juste pour l'expérience. Mais après deux, trois fois on se lassait vite de ce genre de soirée mondaine. Beaucoup trop mondaine. On changea de nouveau de conversation et je me renseignais sur le déménagement de Maëlle chez Zuko. Je laissais échapper un rire amusé quand la demoiselle me fit savoir que son ami n'avait pas pu s'empêcher de toucher des yeux les hommes qui avaient aidé Maëlle à déménager. En bon ami, j'aurai du être là. Enfin, j'aurais été présent si j'avais été en Amérique à cette date mais je ne le précisais pas, Maëlle savait qu'elle pouvait compter sur moi si elle en avait besoin. Maëlle se rapprocha alors de moi et je me sentais légèrement rougir. Pourtant je n'étais pas timide, loin de là. Mais la belle me toucha avec ses paroles. 'Et toi dis-moi, avec toutes ses obligations familiales, la gente féminine ne t’as pas trop manqué ? Un mois c’est long ?! Tu m’as manqué Xanthos' Je lançais un réel sourire à Maëlle avant de lui répondre. 'Un mois c'est long c'est vrai. Mais je ne m'en suis pas trop mal sorti. Non, en fait, faut que je t'avoue quelque chose' Je laissais planer le mystère, comme si j'avais fait une rencontre et que je ne lui avais encore rien révélé. Maëlle m'avait confié que je lui avais manqué et cela me remplit de joie. Je me penchais alors vers elle, mon regard fixé dans le sien avant de me diriger vers son oreille comme pour lui révéler un secret. 'Il y a bien une jeune femme qui m'a vraiment manqué dans toute la gente féminine' Je me reculais un peu pour l'observer d'un oeil amusé. Je voulais la faire languir. Alors je traçais sur la table avec ma main droit trois lettres imaginaires: toi. Je la repris dans mes bras pour lui administer un bisou digne de ce nom. Elle ne saurait imaginer à quel point elle m'avait réellement manqué. Quelques secondes plus tard, Maëlle se dirigeait vers les toilettes pour dames et je la suivais du regard.
Quelques instants plus tard. Maëlle venait à peine de partir et je m'ennuyais déjà d'elle. Ma cavalière de ce soir n'étant pas là, je consultais mes sms. Valentino venait de me proposer une soirée drague et un sourire passa sur mes l!lèvres. Val c'était mon meilleur pote. Avec lui, c'était soirée jusqu'à n'en plus finir. A nous deux, quand on arrivait dans un endroit, on mettait le feu et peu de personne restait indifférent à notre charme. J'eus le temps de répondre que je serais de la partie avant de reporter mon regard vers les toilettes pour dames. Maëlle venait de sortir. Elle se fit accoster par l'homme en costard et mon regard se durcit. Celui-là, il me tapait vraiment sur les nerfs. Fallait croire qu'il n'avait pas encore compris, malgré les regards que je lui lançais depuis tout à l'heure. J'étais pas d'humeur à rire. Tu touches pas à Maëlle mon gars, sinon je te défonce. J'observais donc la conversation de loin, de fort mauvaise humeur. L'homme finit par se pencher vers l'oreille de Maëlle, qui semblait tout sourire. Cela en était de trop pour moi. Je m'étais promis de ne pas montrer ma jalousie. Cette promesse allait voler en éclat. Je finis d'une traite mon verre et me levais d'un bond. J'étais assez spontané comme homme, je n'avais pas pris la peine de réfléchir. En deux temps et trois mouvements, je me retrouvais aux côtés de Maëlle, devant cet homme qui faisait facilement une tête de moins que moi. Sous son costume, il semblait pourtant beaucoup plus musclé que moi, il aurait l'avantage si jamais un malheur arrivait. Mais tu ne me fais pas peur, mon gars. Je posais ma main autour de la taille de Maëlle, adressais un sourire crispé à l'homme, avant de lui adresser la parole. 'Vous escuserez Mademoiselle quelques secondes, j'ai quelque chose à lui dire. Elle sera toute à vous après' Ma voix était sèche, désagréable. Mon regard lançait des éclairs. Sans vraiment aucune gentilesse, je reportais mon regard sur mon amie. Elle ne m'avait jamais vu dans cet état, c'était certain. Mes gestes contredirent pourtant mon regard et c'est en douceur que je l'amenais un peu plus loin dans la pièce, cherchant un endroit calme où je n'aurais pas besoin de crier pour me faire entendre. Le seul endroit inocuppé fut les toilettes, j'entrais sans me préocupper que nous étions chez les dames, tirant Maëlle par la main. Je refermais la porte, me posais devant pour qu'elle ne m'échappe pas et croisais les bras. J'étais conscient que je devais être impressionant à cet instant et que j'allais peut-être faire une erreur mais là, je ne savais plus me contrôler, il était trop tard. J'explosais.'Je peux savoir ce que tu fais avec ce type? Non mais Maëlle est-ce que tu es consciente de ce que cherche cet homme? Il est clair qu'il doit être de passage ici. Il veut juste s'amuser! Est-ce comme ça que tu te vois toi? Un jouet pour cet homme? Tu mérites tellement mieux. Tu...' Je ne terminais pas ma phrase. Je n'allais quand même pas lui dire que cet homme qui lui fallait c'était moi. Moi, ce don juan qui faisait exactement pareil que cet homme. Mais étrangement, pour elle, j'aurai pu changer. Je le savais. Mais j'étais peut-être en train de tout gacher à cet instant. Qu'allait-il se passer à présent?
Codage fait par .Jenaa & citation tirée de 'L'arnacoeur'
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Sujet: Re: Maëlle & Xanthos •• « Choisis-moi, Crois en moi, Aime-moi » Ven 24 Aoû - 18:47
J’aimais être avec lui, avoir ses petites attentions à son égard dont je ne me rendais même pas compte tant cela était « naturel » et de le savoir de retour au Pays était une immense joie, il m’avait affreusement manqué ! Un mois c’est long, mais un mois sans son véritable ami, c’est un véritable calvaire avouons-le ! Bien sur ma relation avec Zuko était presqu’à l’identique, aussi tactile mais à une différence près, Zuko était une personne qui aimait les personnes du même sexe, c’était une « bonne copine », alors que Xanthos était peut-être comme ce jumeau, ce frère que j’aurais dû avoir, comme une sorte de double, ne me voyant pas vivre sans lui, avec une attache profonde ! C’était ainsi et pas autrement ! Avais-je pensé à lui ? Bien sûr surtout ce mois passé, ou parfois j’avais préféré rester à l’appartement au lieu de sortir en soirée, me demandant comment Xanthos se portait-il ? S’il profitait pleinement de sa famille celle qu’il considérait comme la sienne , l’ayant adopté,, ayant même parfois peur qu’il parte pour ne jamais revenir ici à Berkeley, et retourner auprès des siens, grande fratrie richissime son père voulant peut-être que son fils se trouve une gentille et belle femme à qui le marier. Cette pensée me tortura quelques peu mais ce soir là, j’avais préféré fermer les yeux un instant plongeant ma tête dans mon oreiller, et hurler un tant soit peu, sachant que je ne supporterais pas qu’il s’éloigne de moi… Mais là, j’étais à ses côtés, m’étant mise sur mon 31 pour lui avant tout. Je voulais faire sensation auprès de sa personne même si je tapais à l’œil de certains messieurs présents ici ce soir. Mais ma tête sur son épaule, un échange de baiser amicaux, l’un sur la joue, l’autre sur le front, qu’il entreprit son récit de ce mois de vacances. Alors que j’avais lancé cette remarque disant faire fuir la gente féminine ou encore la faire s’intéresser davantage à lui, l’imaginant avec un bébé dans les bras, tout plein à croquer, le bébé j’entends bien et Xanthos aussi ? Rho ! Je devais cesser de pousser dans ma réflexion à m’imaginer une scène de mon cher ami qu’il était , tenant un enfant dans les bras marchant tous les trois sur la plage, une légère brise et tous souriant…Une famille…
'Si tu voyais sa petite bouille d'ange, je te promets que tu comprendrais que je ne pouvais pas refuser de passer du temps avec lui. Il est adorable. Et du coup, c'est vrai que cela a du faire fuir les filles qui ne voulait réellement que s'amuser avec moi. On ne s'amuse pas avec un père de famille pas vrai? Mais étrangement, j'ai eu mon petit succès quand même... Enfin, je pense que c'est plutôt lui qui en a eu. C'est bien un Karapoulos le petit, il tient déjà de son oncle, il les attire toutes...'
Je me mis à rire le regardant de façon étonnée avant qu’il ne m’ébouriffe ma coiffure soignée, le bougre ! Puis évoquant le sujet des enfants, certes, je ne m’imaginais pas en avoir, du moins pas tout de suite et pour cela il me fallait trouver un jeune homme dont je serais éperdument amoureuse, mais il fallait que j’ai une véritable relation avec homme, sincère et honnête, chose que je me refusais pour ne pas souffrir, voilà pourquoi je préférais avoir des « coups d’un soir » comme qui dirait, un plaisir partagé, un moment intense et hop aucun tracas ! Une réelle relation doit être basée sur un tas de choses dont le respect, la confiance, et l’amour avec un grand « A » ! Des enfants ? Oui un jour, toute une ribambelle peut-être ! Xanthos reprit donc le fil de la conversation ou je me mis à le regarder encore plus intensément…ma façon de poser les yeux sur lui avaient changé pendant un petit temps avant de me reprendre, un demi sourire aux lèvres.
'T'inquiète pas va. Je ne suis pas encore prêt à devenir papa même si j'adore les enfants. Et puis, il faudrait déjà que je trouve la maman et ça, c'est une autre affaire'
-Trouver la bonne mère c’est une chose mais trouver son âme sœur en est une autre !Dis-je en me pinçant les lèvres avant de relever mon verre pour en boire une autre gorgée alors que nous poursuivions notre échange verbal sur le fait d’avoir été cordialement invité à un Gala de Charité, mon premier d’ailleurs, qui fut très…marquant et intense en bien des termes ! Et puis je n’étais à l’aise avec le luxe, avoir de l’argent pour vivre bien sûr mais en posséder à en perdre la tête, à n’en savoir que faire, était un peu trop pour moi. James mon cavalier de cette soirée passée, était un homme fortuné mais tout aussi simple que j’en avais été gênée de peur de ne pas être « conforme » à son rang social avec toutes ses convenances, mais il avait su me rassurer en me disant que je m’en sortais très bien ! Et puis une fois dans le moule on s’y fait non ?! Mais malgré les nombreux avantages que cela pouvaient apporter je préférais la simplicité même que je me voyais un jour retournant au Texas –cette idée me trottant de plus en plus ces temps derniers en tête- reprenant le Ranch familial et vivant de la manière qui me convenait alors j’évitais tout autant de me lier plus que de raison avec des personnes de ce milieu aisé pour ne pas un jour peut-être devoir être confronté un choix…
'Je trouve qu'on s'ennuye rapidement dans ce genre de soirée. Tout le monde est tellement... gaindé, comme si ils étaient sur leurs gardes. Ne pas faire un pas de travers. Surtout ne pas danser même si on a le meilleur dj à cette soirée... Je t'avoue que j'ai failli ne pas tenir le coup. Enfin, toi, tu avais de la chance d'avoir un cavalier angélique, la mienne n'avait rien dans le cerveau. Je jure, une véritable catastrophe cette fille'
A repenser à cette soirée, j’en eu un large sourire qui se transforma ensuite en un léger rire puisque ce soir-là il y avait eu du mouvement et pas qu’un peu, que toute l’attention avait été monopolisée par une certaine jeune femme enceinte qui avait eu de la répartie d’ailleurs, Miss Sydney Khelos !
-Je trouve ça plutôt changeant n’étant pas de ce milieu et puis c’est une sorte de nouvelle expérience, moi j’ai grandement apprécié tant allant de ma tenue de jeune femme riche jusqu’aux petit fours d’ailleurs, un vrai régalllFinis-je par annoncer avec un air hautain comme me moquant de ce statut aisé devant suivre une certaine ligne de conduite !
-Plus sérieusement, je ne dis pas que j’arriverai à me faire à ce genre de vie, je trouve les gens si...superficiels au final…Je préfère être à ma place, vivre simplement, à ma manière, sans avoir l’impression que je pourrais heurter quelqu’un par mes paroles ou mes gestes à me faire photographier à mon insu et me voir le lendemain à la Une des journaux. Jaime vivre dans l’ombre, le feu des projecteurs très peu pour moi, et j’en suis pleinement heureuse ainsi, lançais je accompagné d’un clin d’œil… avant d’en venir ensuite à Zuko, sacré phénomène qu’il était d’ailleurs après avoir dit que Xanthos m’avait manqué durant son absence qui fut une éternité ou il me rétorqua de façon à me laisser suspicieuse, me redressant quelque peu…et le regardant plus intensément …
'Un mois c'est long c'est vrai. Mais je ne m'en suis pas trop mal sorti. Non, en fait, faut que je t'avoue quelque chose' -Alors ? Dis-moi !Il plongea son regard dans le mien, différemment des autres fois ? Du moins c’était le ressenti que j’en avais eu avant de sentir son souffle chaud contre mon oreille pour un murmure :'Il y a bien une jeune femme qui m'a vraiment manqué dans toute la gente féminine' Me décalant doucement je suivis des yeux ce qu’il nota sur la table, impatiente de retranscrite dans ma mémoire ce qu’il allait écrire…Han la surprise ! Je souriais de façon presque timide, mais non gênée avant de me sentir proche de lui, avant qu’il me donne un autre baiser amical.-T'es un amour! Mon cœur semblait faire un saut périlleux en ma poitrine, il avait le don de me faire avoir des palpitations, digne charmeur qu’il était ! De là, je vis son air taquin et joueur ! Ce petit tour aux toilettes des dames me permis de me rafraichir par la même occasion, cette soirée semblait être légère mais à la fois étrange…rien de désagréable en soit enfin jusqu’à ce que cet homme à l’allure élégante et montrant aisément ou il se situait dans la société, ne vienne m’accoster au passage ou nous échangeâmes quelques mots, sur le point de le quitter mais qui arriva, Xanthos ?! Je fus surprise par son comportement…il me rejoignit, m’enlaçant par la taille, tel un protecteur, ou je me sentis très peu à l’aise d’ailleurs, surtout voyant le regard émis entre les deux hommes, tout en essayant de garder un air des plus décontractés un léger sourire suspendu à mes lèvres !
. 'Vous excuserez Mademoiselle quelques secondes, j'ai quelque chose à lui dire. Elle sera toute à vous après'
Je croisais son regard me demandant ce qu’il pouvait bien avoir de si urgent à me dire. Ne comprenant pas son attitude ou encore pensant à une urgence je m’excusais à mon tour avant de me faire trainer par la main jusqu’aux toilettes des femmes, ou il referma ensuite la porte, se positionnant devant celle-ci, déboussolée avant qu’il n’ouvre la bouche pour des explications.
.'Je peux savoir ce que tu fais avec ce type? Non mais Maëlle est-ce que tu es consciente de ce que cherche cet homme? Il est clair qu'il doit être de passage ici. Il veut juste s'amuser! Est-ce comme ça que tu te vois toi? Un jouet pour cet homme? Tu mérites tellement mieux. Tu...'
-Je te demande pardon ?!Dis-je soupirant et faisant quelques pas tant je sentais la frustration monter en moi avant de reprendre-Tu insinues quoi ? Que je ne suis qu’une fille facile ? Un genre de femme à ne chercher qu’à s’envoyer en l’air ?! C’est ça ? Et puis...et puis je ne sais même pas ce que cela peut te faire après tout, toi tu t’envoies bien tout ce qui bouge et j’en fais pas tout un plat…On est jeune, on s’éclate, on ne fait de mal à personne, alors ou est le problème ?! Et puis ce soir c’est avec toi que je suis, pas lui, ni un autre…J’te comprends pas…et vas-y apparemment tu es celui qui peut me juger alors finis ta phrase, si Monsieur le grand « Xanthos » veut bien s’exécuter, je t’écoute !
Puis le regardant, je fus attristée car malgré tout ce temps passé ensemble, on ne s’était encore jamais disputé de la sorte. Reprenant d’une voix plus las et le cœur serré je repris tentant de le regarder dans les yeux de nouveau.
-Tu sais quoi ? Ne dis rien…j’ai plus envie d’entendre quoi que ce soit, après tout je sais ce que tu penses de moi maintenant, et tu sais le nom que l’on donne à ce genre de fille s’envoyant le premier venu, une salope !...Laisse-moi passer maintenant, j’aimerai quitter cet endroit et rentrer chez moi...Le regard baissé sentant les larmes monter, je préférais le fuir de toute part…
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Sujet: Re: Maëlle & Xanthos •• « Choisis-moi, Crois en moi, Aime-moi » Mar 28 Aoû - 10:34
Maëlle & Xanthos ❥
Je déteste le roquefort, avant toi j'avais jamais vu Dirty dancing, je suis convaincu que Georges Michael est un chanteur de merde, ma cuisse fonctionne parfaitement bien, alors je sais pas si je suis assez bien pour toi, j'ai pas de jet, j'ai pas d'appart, je dors dans un bureau.Mais je sais pas comment je vais faire si je ne peux pas te voir chaque jour... Est-ce possible que je t'aime?
4 ans. C'était l'âge où j'étais arrivé en Grèce. Je me souvenais encore des difficultés que j'avais eues pour m'adapter à ce beau pays. Moi, le jeune brésilien, ne parlait que le portugais. Bien entendu, ma mère adoptive se débrouillait pas mal dans ma langue natale mais les autres ne connaissaient pas du tout mon langage. La communication avait donc été dure et mes parents avaient dû m'enlever de mon école privée car l'institutrice n'arrivait à rien faire avec moi. J'étais dans un coin, renfermé et quand j'ouvrais la bouche elle ne comprenait pas ce que je disais. J'ai donc eu le droit à un professeur particulier. Et avec le temps le grec et la vie à Athènes n'eut plus de secret pour moi. Je vivais dans une famille fort protectrice, qui avait toujours son mot à dire sur tout. C'était bien simple: les décisions les plus importantes, on les prenait tous ensemble. Dès fois, je me disais que ce n'était pas forcément une bonne chose et j'imaginais les longues discussions qu'on aurait quand je leur dirais que j'avais décidé de rester vivre à San Francisco. Car au départ, je leur avais juste promis que ce n'était que pour mes études, que pour retrouver ma famille biologique. Au départ, j'avais donc ce projet de retourner vivre en Grèce. Ce n'était plus le cas maintenant. Enfin, plus tous les jours. Je m'étais construit une vie ici et je m'imaginais mal vivre sans ceux que je cotoyais à présent tous les jours. Mes amis prenaient toujours plus de place dans ma vie et puis devoir quitter Maëlle aurait été un déchirement, je m'en rendais de plus en plus compte. Ma famille allait donc encore parler pour savoir si c'était la bonne décision et si il ne serait pas mieux que je rentres à Athènes et que je me marie avec la voisine, jolie grecque de 22 ans. Et la conversation finirait sur un 'tant qu'il est heureux' prononcé par ma mère. C'était toujours comme ça. Toujours. Mais bon, nous n'en étions pas encore là et pour l'instant j'étais en très bonne compagnie. Maëlle était assise à mes côtés, la tête sur mon épaule et nous parlions enfants. A dire ça comme ça, la plupart des personnes auraient encore vu là un sujet de discussion entre un jeune couple, avide de connaître si l'autre voulait autant de petits bouts, si l'autre avait la même vision de l'éducation et j'en passe. Mais pas nous. Maëlle et moi, nous dérogions toujours à la règle, nous étions les exceptions. Les amis qui parlaient enfants juste parce que la belle Beta avait un mal fou à m'imaginer avec mon filleul sur la plage à construire seul des chateaux de sable pour le voir sourire ou encore à barboter dans la petite piscine, le soutenant pour ne pas qu'il boive la tasse. Mon filleul n'avait qu'un an et c'était une période où on devait redoubler de vigilance si on ne voulait pas qu'il arrive un accident. Bref. Maëlle rigola quand je lui racontais que mon petit ange avait déjà tout d'un Karapoulos et qu'il les faisait déjà toutes craquer. Je lui fis une grimace avant de lui ébouriffer les cheveux. Elle était trop bien coiffée là. Maintenant, les cheveux légèrement en pétard, elle était encore plus parfaite^^. Je continuais la conversation comme si de rien n'était. D'ailleurs je n'avais pas remarqué le changement dans le regard que posait sur moi Maëlle. J'étais tellement plongé dans notre dialogue que je revoyais encore mon filleul et son sourire heureux. Oui, il me manquait le petit. Un peu trop à mon goût. 'Trouver la bonne mère c’est une chose mais trouver son âme sœur en est une autre' J'hochais la tête. Sur ce point là, Maëlle avait tout à fait raison. Sauf que moi, ces histoires d'âmes soeurs, je n'y croyais pas trop. Deux personnes prédestinées l'une à l'autre quelque part dans le monde? Des foutaises. Moi je croyais à l'amour, même si je n'étais pas persuadé qu'il durait toujours, à la confiance et au respect. A la complicité aussi. J'étais du genre à penser qu'il pouvait y avoir plusieurs personnes qui pouvaient nous convenir, nous rendre heureux mais qu'une fois qu'on en avait trouvé une, les autres n'avaient plus d'importance. Je m'abstenais donc de répondre ne voulant pas entrer dans une conversation dont je ne maîtriserais plus rien. Une fois qu'on parlait de sentiments, j'avais une facheuse tendance à fuir, moi l'allergique à l'engagement. Nous changâmes donc de sujet pour en arriver aux soirées de Gala, que je connaîssais un peu trop bien. Je racontais donc à Maëlle ma mésaventure avec la jeune femme qui ne possedait pas plus d'un QI de 2. Mon amie me raconta à son tour qu'elle avait participé à un Gala de ce genre avec un cavalier qu'elle avait qualifié d'ange, ce qui avait eu le don de piquer ma curiosité et de me faire lever le sourcil gauche, en signe de perplexité. J'ignorais que Maëlle fréquentait la haute société. Enfin, mis à part moi, bien entendu. Mais je ne pouvais pas me considérer comme un riche, ou comme un gosse de riche, tellement je prenais soin de ne pas étaler cette richesse. 'Je trouve ça plutôt changeant n’étant pas de ce milieu et puis c’est une sorte de nouvelle expérience, moi j’ai grandement apprécié tant allant de ma tenue de jeune femme riche jusqu’aux petit fours d’ailleurs, un vrai régale'Je posais mon regard amusé sur Maëlle et je l'imaginais avec une longue robe noire, ou même de couleur pourpre. En tout cas, une robe avec un joli dos nu qui révèlerait sa chute de reins. Elle serait juste magnifique dans une robe haute couture. Il faudrait peut-être qu'un jour j'envisage de l'inviter à un de ces Galas chez mon père. Il serait ravi de voir que je choississais mieux mes cavalières tout seul qu'avec son aide. 'Les petits fours... La seule raison pour moi de rester à ce genre de reception' J'adressais un sourire à Maëlle. Elle me savait gourmand, c'était un de mes péchés mignons et je ne l'avais jamais caché. Maëlle avait pris un petit air hautain, juste pour se moquer de la haute société et j'éclatais de rire. Elle était tellement convaincante qu'on aurait pu croire qu'elle avait fait ça toute sa vie. La jeune femme continua la conversation, reprenant un ton plus sérieux. 'Plus sérieusement, je ne dis pas que j’arriverai à me faire à ce genre de vie, je trouve les gens si...superficiels au final…Je préfère être à ma place, vivre simplement, à ma manière, sans avoir l’impression que je pourrais heurter quelqu’un par mes paroles ou mes gestes à me faire photographier à mon insu et me voir le lendemain à la Une des journaux. Jaime vivre dans l’ombre, le feu des projecteurs très peu pour moi, et j’en suis pleinement heureuse ainsi''Que tu parles des feux des projecteurs, un jour mon père a bien failli perdre ma mère de cette manière quand il s'est retrouvé à la Une du journal local au bras d'une charmante jeune fille avec qui on lui pretait une relation. Et il se trouvait que c'était juste sa secrétaire qui avait dû remplacer ma mère au pied lever. J'ai toujours pensé que la popularité n'était jamais bonne. C'est pour ça que je suis heureux de n'être qu'un inconnu ici.' Nous changeâmes une nouvelle fois de conversation et le déménagement de Maëlle chez Zuko arriva sur le tapis. Soudainement, Maëlle me surprit en m'avouant que je lui avais manqué, ce qui eu le don d'emballer mon coeur. D'une manière différente, je lui avouais qu'elle aussi et elle me rétorqua que j'étais un amour. A ces mots, je rougis légèrement, ce qui n'était vraiment pas dans mon habitude. 'Pas autant que toi' C'était fou comme j'étais maladroit aujourd'hui. Quand mon coeur parlait, plus rien n'allait. Maëlle allait très vite comprendre que ce que je disais était parfaitement vrai. Quand j'étais jaloux je pouvais être redoutable, ressemblant plus à un démon qu'à un ange.
Maëlle venait donc de sortir des toilettes et s'était faite accoster par cet homme en costume cravate qui sentait l'argent à plein nez. Le voyant si bien s'y prendre avec Maëlle, j'avais crispé mes mains sur la table avant de vider mon verre d'une traite. Cela n'était pas suffisant pour me rendre saoul mais cela m'avait peut-être donné le désavantage de ne pas contrôler mon impulsivité. J'étais souvent comme ça: je m'énervais très vite, je criais fort un bon coup, puis je me calmais, comme si rien n'était jamais arrivé. J'étais donc souvent imprévisible et pourtant avec Maëlle, cela n'avait jamais été pareil. Elle ne m'avait jamais vu m'énerver et encore moins élever la voix. Aujourd'hui serait donc une première, cela cassait ou cela passait. Mais j'espérais qu'elle n'allait pas prendre la fuite après ce que j'allais faire. Je m'étais donc avancé vers elle et l'avait enlacée, tout en fusillant du regard l'homme. Sans me départir de ma politesse, je nous escusais, prétextant avoir quelque chose d'ultra important à dire à la belle jeune femme. Je ne voulais pas m'étendre devant cet inconnu. Je réglerais ma jalousie avec Maëlle en tête à tête. Ce qui nous emmena aux toilettes pour dames où j'avais entraîné Maëlle, la tenant par la main. Je l'avais lachée et j'avais refermé la porte sur nous avant d'exploser. Je voulais qu'elle se rende compte de quel genre de type elle avait à faire, je voulais qu'elle ouvre les yeux et secrètement, je voulais qu'elle me tombe dans les bras. Mais j'étais trop maladroit. C'était comme si toutes mes expériences avec la gente féminine ne m'avait servi à rien, comme si j'avais tout oublié face à la demoiselle. Alors, je m'emportais, explosant littéralement. Sa réaction ne se fit pas attendre. 'Je te demande pardon ?!' Je fronçais les sourcils. Qu'elle ne fasse pas genre qu'elle n'avait pas compris ce que je venais de lui dire, cela lui allait mal. Je la savais très intelligente pour être capable de comprendre ce message. Et le fait de réagir comme ça m'aurait encore plus énerver. De toute évidence ce n'était pas le cas car Maëlle poussa un soupir avant de continuer. 'Tu insinues quoi ? Que je ne suis qu’une fille facile ? Un genre de femme à ne chercher qu’à s’envoyer en l’air ?! C’est ça ? Et puis...et puis je ne sais même pas ce que cela peut te faire après tout, toi tu t’envoies bien tout ce qui bouge et j’en fais pas tout un plat…On est jeune, on s’éclate, on ne fait de mal à personne, alors ou est le problème ?! Et puis ce soir c’est avec toi que je suis, pas lui, ni un autre…J’te comprends pas…et vas-y apparemment tu es celui qui peut me juger alors finis ta phrase, si Monsieur le grand « Xanthos » veut bien s’exécuter, je t’écoute !' Là ça tournait au vinaigre. De toute évidence Maëlle n'avait pas totalement compris ce que je voulais faire passer comme message. Ou alors je m'étais mal exprimé, ce qui était tout aussi probable. Loin de moi l'idée de la prendre pour une fille facile. Je voulais juste la mettre en garde contre ce genre d'hommes, pour ne pas qu'elle souffre. Mon regard se durcit et je sentis la colère monter en moi quand elle tapa en plein dans mon égo en me disant que moi je me tapais bien tout ce qui bougeait. Alors que j'ouvrais la bouche pour répondre, Maëlle me coupa pour continuer. Non mais est-ce que j'allais pouvoir en placer une? Pas pour l'instant en tout cas. 'Tu sais quoi ? Ne dis rien…j’ai plus envie d’entendre quoi que ce soit, après tout je sais ce que tu penses de moi maintenant, et tu sais le nom que l’on donne à ce genre de fille s’envoyant le premier venu, une salope !...Laisse-moi passer maintenant, j’aimerai quitter cet endroit et rentrer chez moi...'Ne dis rien? Ca c'était mal me connaître. Maëlle m'avait heurté dans mon égo, je n'allais pas me laisser faire. La colère était tellement présente en moi que je n'avais même pas remarqué qu'elle avait baissé les yeux tristement. J'étais plus occupé à trembler de rage bien que j'essayais de maîtriser mes mains pour que la jeune femme ne le voit pas. 'Je t'en prie Maëlle n'inverse pas les rôles veux-tu. Loin de moi l'idée de te traiter de salope. Moi je te parlais de cet homme. Je connais ce genre de regard déshabillant & je sais ce à quoi il pense depuis le début de cette soirée. Comme tu me l'as si bien fait remarqué, je suis de ce genre moi aussi. Mais moi, je ne t'ai jamais manqué de respect comme lui vient de le faire. Parce que maintenant dis-moi qu'il ne t'a pas donné rendez-vous ou quelque chose de similaire quand il t'a parlé à l'oreille. C'est la tactique, toujours la même, pour emballer sans trop d'effort' Au fur et à mesure que je parlais, ma voix diminuait de volume tout en restant sèche. Je n'aimais pas le ton de notre discussion ni même la tournure qu'elle prenait mais maintenant je n'avais plus le choix. Je me bougeais de la porte, ma colère n'était pas encore entièrement passée. Je fis quelques pas dans la pièce avant de cogner mon poing dans une des portes des toilettes. Ce geste fut suivi d'une grimace. Au cas où je ne le savais pas encore, la porte était beaucoup plus forte que mon poing. Elle n'avait rien alors que je ressentais un lancement douloureux me parcourir les os. Je venais peut-être de me casser quelque chose mais cela avait eu le don de me calmer. Ma colère était passée. A cet instant, j'observais Maëlle, qui n'avait pas encore bougé, elle avait toujours son regard baissé. Tout c'était tellement joué vite, en une fraction de seconde. Maintenant que j'étais plus lucide, je remarquais cet air triste, au bord des larmes. 'Et merde' Je gromellais. Je m'en voulais énormément pour ces paroles, envoyées si facilement. Maintenant, j'allais devoir mettre les bouchées doubles. Je m'approchais de Maëlle et je posais délicatement mes mains sur ses épaules. Ma main droite me lançait encore mais je serrais les dents, n'ayant même pas remarqué qu'elle avait augmenté de volume depuis le choc. 'Non, je ne vais pas te laisser partir tant que je n'aurais pas dit ce que j'ai à dire. Je ne veux pas que tu repartes comme ça, sur une dispute. Pas nous, Maëlle. Maintenant, tu vas devoir m'écouter et jusqu'au bout.' Maintenant que j'étais lancé je n'avais plus le choix, il fallait que je parles, que j'avoue tout si je ne voulais pas perdre la jeune femme. Ma voix était parfaitement calme et d'une douceur habituelle. La dispute était terminée de mon côté, j'avais retrouvé une certaine sérénité. 'Je sais que j'ai été maladroit tout à l'heure et que je t'ai blessé. Je te promets que ce n'était pas intentionnel. Je ne me permettrais jamais de te juger, on a déjà dépassé ce stade toi et moi, tu ne crois pas? Tu m'as demandé ce que ça me faisait, tu m'as aussi prié de continuer ma phrase. Et bien je vais te répondre, honnêtement. De te voir avec cet homme ce soir a provoqué ma jalousie, ça m'a fait mal, comme si je me recevais un coup de pelle en plein front. J'ai eu peur... Et je ne veux surtout pas te voir souffrir. Tu mérites un homme qui prenne soin de toi, un homme qui sait toutes les qualités que tu as et la chance qu'il a d'être à tes côtés. Tu mérites tellement plus. Tellement plus que lui qui veut juste s'amuser' J'avais été un peu confus. Si Maëlle avait réussi à lire entre les lignes, j'étais prêt à lui payer une glace. En effet, ce n'était pas facile de trouver mes sentiments dans ce que j'avais baraguiné d'une traite, sans m'arrêter. J'attrapais le menton de Maëlle de ma main valide et relevais sa tête. Je voulais voir son regard, essayer de percer ce à quoi elle pensait. 'Je donnerais beaucoup pour que tu effaces cette dispute mais je sais que c'est impossible. Dis-moi ce que je peux faire pour me faire pardonner' J'étais triste, vidé mentalement. Je ne voulais pas perdre Maëlle et j'esperais que ce n'était pas trop tard. Comment allait-elle réagir?
Codage fait par .Jenaa & citation tirée de 'L'arnacoeur'
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Sujet: Re: Maëlle & Xanthos •• « Choisis-moi, Crois en moi, Aime-moi » Mer 29 Aoû - 19:23
D’une conversation purement « normale » à évoquer tel ou tel sujet, passant des petits fours seul intérêt pour Xanthos lors de ces Galas de Charité et une anecdote sur son père lors d’une sortie au bras de sa secrétaire que cela avait fait un scandale médiatique , ah ces paparazzis ! Xanthos disait aimer garder son identité secrète face à certains pur ne pas engendrer de conséquences qui parfois pouvaient être étouffants voir invivable, avoir un titre, une richesse, avait également un revers.je pouvais le comprendre sur ce point, il avait beau être riche et n’en était pas moins une personne des plus gentilles et aimantes que je connaissais et d’une simplicité même ! Vivant comme chacun de ses amis de son âge, apprenant les choses de la vie, faisant des rencontres, et se trouvant lui-même pour un jour devenir ce qu’il souhaiterait, à moins qu’il ne reprenne la suite de son paternel. Puis passant de Zuko et de ce sentiment de manque ayant eu, l’un comme l’autre souffrant de cette absence, et l’avouant le séduisant grec surenchérit.'Pas autant que toi' Je crus qu’il se fichait de moi surtout après m’avoir décoiffée quelques peu, ou nous rimes de bon cœur, enfin jusqu’à ce qu’il m’entraine dans les toilettes pour dames ou tout chavira au cauchemar !
Il s’emporta de ma rencontre avec cet inconnu, ce qui eut le don de me faire également sortir de mes gongs à l’entendre parler, me considérait-il comme une sorte de trainée ?! Lui, Xanthos ne pouvait pas penser cela de moi ? M’étais-je trompé à ce point sur lui ? Notre amitié avait-elle été un pur songe ou encore un simple leurre ?! Mon cœur se resserra, me retenant presque de pleurer à ses mots si violents et durs qui étaient sortis de sa bouche. Après lui avoir di ma façon de penser et tenter de comprendre pourquoi il avait agi ainsi, l’expression de son visage s fit changeant, plus dur, plus méchant peut-être non pas contre moi mais pour cette situation qui avait pris une toute autre tournure, des plus catastrophiques , ne lui laissant pas la chance d'en placer une sur l’instant ne voulant plus rien à faire avec lui et voulant quitter les lieux si tenté était qu’il voulait bien me laisser passer baissant le regard pour ne pas fondre en larme de tristesse mais également de colère et d’incompréhension !'Je t'en prie Maëlle n'inverse pas les rôles veux-tu. Loin de moi l'idée de te traiter de salope. Moi je te parlais de cet homme. Je connais ce genre de regard déshabillant & je sais ce à quoi il pense depuis le début de cette soirée. Comme tu me l'as si bien fait remarquer, je suis de ce genre moi aussi. Mais moi, je ne t'ai jamais manqué de respect comme lui vient de le faire. Parce que maintenant dis-moi qu'il ne t'a pas donné rendez-vous ou quelque chose de similaire quand il t'a parlé à l'oreille. C'est la tactique, toujours la même, pour emballer sans trop d'effort' Je relevais la tête au début de ses dires, inverser les rôles ?! Il avait du culot ! Je l’écoutais attentivement malgré tout ne voulant pas effacer une si belle et si pure amitié avec lui, pensant qu’il n’avait pas pu être faux avec moi durant tous ses mois. A moins que cela n’était que pour me mettre dans son lit ?! Maëlle arrête voyons ! Il pouvait avoir toutes les femmes souhaitées alors pourquoi aurait-il agi différemment avec moi ? N’étais-je pas à son gout ? Et pourquoi ne pas avoir fait en sorte de partager le même lit dès le début et être des sex-friend ? J’étais perdue…Que cherchait-il alors ? Par contre sur ses dernières paroles, il n’avait pas tort, il m’avait dit être en ville durant la semaine à venir et même son lieu de résidence temporaire…j’ouvris la bouche quand soudain je le vis marcher pensant qu’il me laissait partir mais il frappa fortement dans l’une des portes de cette pièce ou je fus étonnée et eus un mouvement de recul tentant de reprendre mes esprits…baissant le regard de nouveau, je l’avais poussé à l’extrême…Chose que je détestais retenant ses larmes qui ne demandaient qu’à fuir mes yeux… Lâchant un juron . 'Et merde' Il revint ensuite vers moi, ne sachant ce qu’il dirait ou ferais restant sur place comme immobile de peur qu’il n’agisse encore bêtement comme il venait de le faire…'Non, je ne vais pas te laisser partir tant que je n'aurais pas dit ce que j'ai à dire. Je ne veux pas que tu repartes comme ça, sur une dispute. Pas nous, Maëlle. Voilà les larmes montaient encore et encore oui il avait raison « Pas nous ! »-Maintenant, tu vas devoir m'écouter et jusqu'au bout.' Mon cœur battait à tout rompre, ne sachant ce qu’adviendrait cette soirée devenue cauchemardesque. Je n’avais pas le choix et si cela pouvait le faire devenir moins nerveux et impulsif alors autant l’écouter jusqu’au bout à sa demande.'Je sais que j'ai été maladroit tout à l'heure et que je t'ai blessé. Je te promets que ce n'était pas intentionnel. Je ne me permettrais jamais de te juger, on a déjà dépassé ce stade toi et moi, tu ne crois pas? Tu m'as demandé ce que ça me faisait, tu m'as aussi prié de continuer ma phrase. Et bien je vais te répondre, honnêtement. De te voir avec cet homme ce soir a provoqué ma jalousie, ça m'a fait mal, comme si je me recevais un coup de pelle en plein front. J'ai eu peur...Mon cœur semblait s’arrêter tout à coup, nous étions amis mais là j’avais cette sensation de suffoquer, le regardant avant d’assimiler ses mots à une pensée ordonnée alors qu’il continuait… ‘Et je ne veux surtout pas te voir souffrir. Tu mérites un homme qui prenne soin de toi, un homme qui sait toutes les qualités que tu as et la chance qu'il a d'être à tes côtés. Tu mérites tellement plus. Tellement plus que lui qui veut juste s'amuser' Il parlait d’une vraie relation, avec un homme aimant et il disait que cela lui avait fait peur…C’était entremêlé, tout était sans dessus dessous, que me disait-il concrètement. Cette dispute avait le don de ne pouvoir me faire perdre le fil conducteur de ma réflexion…Puis sa main me fit comme revenir à la réalité, à l’instant même que je me replongeais dans la prunelle de ses yeux…'Je donnerais beaucoup pour que tu effaces cette dispute mais je sais que c'est impossible. Dis-moi ce que je peux faire pour me faire pardonner' Pour la première fois je le voyais différemment, un ami mais plus encore peut-être guidé par le rythme soutenu de chacun de mes battements de cœur. J’avais des relations d’un soir, des sex-friend mais jamais je n’étais retombée amoureuse d’un jeune homme de peur de ne trop souffrir. Et là je ressentis une drôle de sensation, comme si le monde s’arrêtait soudainement…. « Oui tu as raison…c’est impossible…Rien…il n’y a rien à faire crois-moi… »
Puis fuyant son regard et interrompant ce touché de sa main sur mon menton, je fis un pas en arrière, m’essuyant les yeux n’ayant pu retenir ces larmes que j’avais tenté de dissimuler jusqu’à présent avant de quitter la pièce, pour rejoindre le bar, ou l’homme qui m’avait accosté à ma venue se leva de son siège ayant été l’élément déclencheur de cette dispute pensant que je reviendrais vers lui mais je me fichais pas mal de sa personne, ou encore de son statut, c’était mon amitié avec Xanthos qui me tracassait au plus haut point que je ne voulais plus réfléchir sur l’instant que voyant Sir De Casta voulant venir à moi je lui fis signe de la main comme lui interdisant de m’approcher non pas de peur que Xanthos l’expédie au tapis mais parce qu’il n’avait aucun intérêt pour moi. Au bar et remontée comme c’était pas permis, je finis mon Mojito avant de demander au Barman de me servir une double vodka et ce rapidement. Je bus mon cocktail d’une seule traite, sans même prendre la peine de m’asseoir sur le moment. Puis prenant une profonde respiration et mon verre arrivant, servi par le barman je pris place regardant ce verre au liquide transparent avant de le boire en deux gorgées seulement ! Mon Dieu que la gorge me brulait d’une telle intensité mais cela me fit revenir sur terre, et noyant au passage mes pensées et espérant me faire oublier cette sensation ressentis il y a encore quelques instants, ayant laissé Xanthos derrière moi…
« Une autre ! »Dis-je sur un ton comme suppliant battant des cils comme pour faire fuir ses nouvelles larmes naissantes…alors que je me tenais la tête toujours le premier verre en main à demi vide ou les paroles de Xanthos revinrent en ma mémoire comme incapable de les faire fuir ! De te voir avec cet homme ce soir a provoqué ma jalousie, ça m'a fait mal, comme si je me recevais un coup de pelle en plein front. J'ai eu peur... Et je ne veux surtout pas te voir souffrir. Tu mérites un homme qui prenne soin de toi, un homme qui sait toutes les qualités que tu as et la chance qu'il a d'être à tes côtés. Tu mérites tellement plus. Tellement plus que lui qui veut juste s'amuser' ‘De te voir avec cet homme ce soir a provoqué ma jalousie, ça m'a fait mal, comme si je me recevais un coup de pelle en plein front. J'ai eu peur... Et je ne veux surtout pas te voir souffrir. Tu mérites un homme qui prenne soin de toi, un homme qui sait toutes les qualités que tu as et la chance qu'il a d'être à tes côtés. Tu mérites tellement plus. Tellement plus que lui qui veut juste s'amuser' ‘De te voir avec cet homme ce soir a provoqué ma jalousie, ça m'a fait mal, comme si je me recevais un coup de pelle en plein front. J'ai eu peur... Et je ne veux surtout pas te voir souffrir. Tu mérites un homme qui prenne soin de toi, un homme qui sait toutes les qualités que tu as et la chance qu'il a d'être à tes côtés. Tu mérites tellement plus. Tellement plus que lui qui veut juste s'amuser'…Ses premiers mots furent en parfaites contradictions avec ses derniers employés…mais tout ceci tournait en boucle et l’alcool ingurgité n’allait pas tardé à faire son effet espérant me rendre totalement saoule afin de ne peut-être sombrer dans un profond sommeil pour faire cesser cette chaine de paroles… tout ce dont je voulais était de ne pas penser, et parfois mon seul moyen pour cela était de ce côté impulsif ou totalement libre de trouver refuge dans les bras d’un inconnu, ou seuls les bons instants partagés avaient leur place ! je ne devais pas regarder Sir De Casta sinon je ferais une énorme erreur, alors fermant les yeux je finis d’une traite le restant de mon verre, avant de le faire glisser un peu plus loin vers le Barman m’attaquant à ma seconde double-vodka, alcool que je ne supportais pas d’ailleurs, et encore moins les buvant avec une telle rapidité, que je serais probablement malade durant cette nuit à venir…mais cela ne serait rien en comparaison de la perte de Xanthos, car nous étions en froid désormais, sensation très désagréable. Que devais-je faire ou dire ? Je tentais de rassembler mes idées, et de le juger comme étant mon véritable ami et non pas ce genre de type voulant à tout prix profiter de mes charmes, si ? Non il n’était pas ainsi, mais comment rétablir tout ce gâchis ?
Soupirant de nouveau je voulus boire jusqu’à ne plus savoir ou j’étais mais le Barman hésita avant s’adresser à moi. « Vous devriez me donner vos clefs Mademoiselle ? »« Pas la peine, je n’en ai pas je suis venue à pied… »Le barman avait vu que Xanthos et moi n’étions pas venus ensemble alors en bon citoyen et employé de ce lieu branché il lui était incombé de ne pas laisser repartir les gens ayant trop bu, même si l’alcool n faisait pas encore son effet mais me sentant légèrement plus détendue ou crispée allez savoir ?!« Et puis je ne vais pas tarder de toute façon je pense… »Mais je ne pus me résoudre à rester ainsi, Et cette dispute m’affectais énormément que je voulus rejoindre Xanthos histoire de savoir ou il pouvait être alors que je pensais quitter la boite. Restée ? Mais pour quoi faire ?! Sans Xanthos cela n’avait pas le même sens …Puis mes larmes coulèrent en silence, tête baissée à regarder les glaçons fondre dans mon verre…
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Sujet: Re: Maëlle & Xanthos •• « Choisis-moi, Crois en moi, Aime-moi » Lun 1 Oct - 23:14